صحابة SAHABA LES COMPAGNONS
صحابة SAHABA LES COMPAGNONS DU PROPHETE
Commentaires
-
salam سلام Paix voici ce que je peux te transmettre en espérant avoir répondu a ta question salam سلام
Les trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk
Voici un récit de gens qui étaient sincères avec ''Allah 'subhana wa ta'ala الله سبحانه و طلحة Dieu l'Unique le Tout Puissant, et que Lui تعالى Tout Puissant a crus, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés.
L’histoire des trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de la bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk en octobre 630 soit selon les biographies musulmanes, a été conduite par Muhammad en octobre 630 soit an 9 de l’Hégire. À la tête d'une troupe qui comptait bien 30 000 hommes, il marcha vers le nord en direction de Tabouk تبوك, dans le Nord-Ouest de l'actuelle Arabie saoudite, avec l'intention d'attaquer l'armée byzantine.
Pour les historiens, le chiffre de 30 000 combattants aux côtés de Muhammad est peu vraisemblable, tout comme la cohabitation de quelques 30 000 chevaux et dromadaires, alors qu'il est connu que ces animaux ne se supportent pas entre eux. Le chiffre de 3000 à 5000 combattants est beaucoup plus plausible, partagés en deux groupes, ou même, plusieurs : l'un avec des chevaux, les autres avec des dromadaires. Les chevaux étaient certainement moins nombreux, car à l'époque, ils étaient chers, et au contraire des dromadaires, en plein désert, ils devaient boires beaucoup de l'eau.
à l'époque, une conquête du Moyen-Orient Romain (Byzantin) était envisageable, du fait de la lassitude des habitants locaux (Syriens et Mésopotamiens) qui voyaient des guerres incessantes avec l'empire Sassanide (Iranien), de lourds prélèvements d'impôts, et prélèvements agricoles . Ainsi, par exemple, le blé Égyptien était purement confisqué par les Byzantins, ce qui entrainait des famines chez les habitants locaux, et des épidémies (peste, choléra). Ainsi, entre 630 et 649, dates des conquêtes du Moyen-Orient (Palestine, Syrie, Mésopotamie) et Égypte, par les troupes Arabes, ces derniers étaient reçus et acclamés en libérateurs, car ils amenaient avec eux la paix, la fin des guerres avec l'empire Sassanide (Iranien), la protection des récoltes agricoles, une tolérance religieuse, et surtout, une certaine stabilité.
L'expédition aurait eu lieu dans la neuvième année du calendrier musulman. Selon Ar-Rahīq al-Makhtum, الرحيق المختوم « Le nectar estampillé » une hagiographie islamique moderne du Prophète Muhammad due à l'auteur musulman indien Saif-ur Rahman Mubarakpuri, Héraclius, né vers ou en 575 mort le 11 février 641, empereur romain d'Orient (byzantin) de 610 à 641.,fondateur de la dynastie des Héraclides.' qui régnait alors, avait jugé qu'il était urgent d'arrêter la croissance de la puissance musulmane et était d'avis qu'il fallait conquérir l'Arabie avant que les Musulmans devinssent trop puissants et fussent à même de s'emparer des territoires arabes voisins ou d'y semer le trouble. Selon les récits musulmans, l'empereur aurait rassemblé une immense armée de soldats byzantins et de tribus Ghassanides الغساسنةpro-romaines pour lancer une attaque militaire décisive contre les musulmans
Ka’b Ibn Mâlik كعب بن مالك a dit :
Je n’ai faussé compagnie au Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » dans aucune de ses campagnes sauf dans celle de Tabûk.
Je n’ai pas participé à la bataille de Badr غزوة بدر ghazwat Badr (aussi appelée invasion de Safouan qui a eut lieu le 17 mars -13 Ramadan 624 soir an 2 de l’Hégire) et, néanmoins, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cette raison de reproche.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » n’était alors sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Quraysh قريش, jusqu’à ce qu’Allah les mît face à leur ennemi, sans préavis. Mais j’étais présent avec le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » durant la nuit d’Al-Aqaba où nous avons scellé notre pacte sur l’Islam.
Et je ne voudrais pas échanger un tel honneur en contrepartie de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que le pacte d’Al-Aqaba en question.
En ce qui concerne l’histoire de ma défection de l’expédition de Tabûk, je n’ai jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque j’y fis défaut. Par Allah, je n’avais jamais réussi à avoir deux montures à la fois avant cela ; par contre, cette-fois-là, j’avais réussi à les posséder.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » entreprit cette expédition dans la période de très fortes chaleurs. Il se préparait pour un long voyage dans un immense pays désertique et aride. Il devait rencontrer également un grand nombre d’ennemis.
Aussi, cette fois-ci, Il informa les musulmans de leur destination afin qu’ils prennent leurs dispositions. Les musulmans étaient nombreux avec le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » sauf qu’il n’existait aucun registre qui les mentionnent.
Ka’b poursuit en disant :
Celui qui voulait s’absenter avait la certitude de passer inaperçu, à moins qu’Allah exalté ne fasse une révélation coranique à son sujet. Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »entreprit cette expédition lorque les fruits et l’ombre étaient bien tentantes.
Et en effet, j’avais envie de profiter de ces fruits et de cette ombre.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »s’était préparé ainsi que les musulmans avec lui. Quand à moi, je sortais chaque jour pour m’équiper mais je rentrais sans n’avoir rien fait, me disant à chaque fois que je pourrais le faire l’heure venue.
Cette situation dura à tel point que les musulmans s’étaient déjà sérieusement équipés et, le lendemain matin, le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »prit la route et les musulmans avec lui, alors que je n’avais toujours rien préparé. Puis je continuais à sortir de chez moi et je rentrais également sans avoir rien fait ; cela dura jusqu’à ce qu’ils eurent pris une grande avance sur moi.
Et puis, je voulus partir les rattraper -si seulement je l’avais fait- mais tel ne fut pas mon destin. Après le départ du Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui », lorsque je sortais de chez moi, cela me mettait en peine de me voir semblable à une personne connue pour son hypocrisie, ou à une personne qu’Allah avait exempté pour cause de maladie ou de viellesse.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »ne se rappela de moi qu’à son arrivée à Tabûk. Il dit aux gens alors qu’Il était assis parmis eux :
"Qu’a donc fait Ka’b ibn Mâlik ?"
Un homme de la tribu des Banû Salamâ بني سلمة dit :
"Ô Messager d’Allah ! Ce qui l’a retenu, c’est la beauté de ses habits et sa vanité."
Alors Mu’âdh ibn Jabal معاذ بن جبل Que Dieu soit satisfait de lui رضي الله عنه radi Allah eanah
lui dit :
"C’est mal ce que tu viens de dire là ! Ô Messager d’Allah ! Je jure par Allah, nous ne connaissons de lui que du bien."
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » ne dit rien. Dans ces entrefaites, Il vit à l’horizon un homme portant des habits blancs s’avançant dans le mirage.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »dit :
"Sois Abû Khaythama أبو خَیثَمَة !" ce fut Abû Khaythama Al-Ansârî, أبو خَیثَمَة الأنصاري celui qui avait fait l’aumône de quelques poignées de dattes et dont les hypocrites s’étaient moqués.
Ka’b poursuivit son récit :
Lorsque j’appris que le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »était sur le chemin du retour de l’expédition de Tabûk, un grand chagrin me prit et je songeait à trouver quelque mensonge pour me tirer d’affaire, en disant à moi-même :
"Comment pourrai-je bien échapper à sa colère demain ?"
et je pris pour cela conseil auprès des gens avisés de ma famille.
Et lorsque l’on m’annonça l’arrivée imminente du Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui », toute idée de mensonge se dissipa de mon esprit à tel point que je savais que rien ne pourrait m’épargner son courroux.
Alors, je me décidai à lui dire la vérité.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » arriva, et il avait l’habitude quand Il rentrait d’un voyage de commencer par la mosquée pour y prier deux Rak’ât et puis de s’asseoir pour accueillir les gens.
Dès qu’Il eut fini sa prière, ceux qui n’avaient pas participé à l’expédition vinrent à lui pour lui présenter leurs excuses et jurer de leur bonne foi. Ils étaient un peu plus de quatre-vingt hommes.
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »accepta d’eux leur état apparent et leur serment d’allégeance et implora pour eux le pardon d’Allah, tout en confiant à Allah le soin de les juger pour leurs sentiments cachés.
C’est alors que j’arrivai et lorsque je le saluai, Il me sourit avec le sourire d’un homme irrité, puis il me dit :
"viens ici !"
Je m’avançai donc jusqu’à m’assoir devant lui. Il me dit :
"Qu’est ce qui t’a retenu ? n’avais-tu pas acheté ta monture ?"
Je dis :
"Ô Messager d’Allah ! Par Allah, si je me trouvais en présence d’une autre personne que toi parmi tous les habitants de ce monde, j’échapperais certainement à sa colère par quelque excuse car effectivement, je suis un bon polémiste.
Mais par Allah, je sais bien que si je te raconte aujourd’hui un mensonge pour obtenir ta satisfaction, Allah attirerait certes, sur moi ta colère.
Par contre, si je te dis la vérité qui engendrera ton courroux contre moi, je pourrai espérer par là une fin heureuse de la part d’Allah تعالى Tout Puissant
Par Allah, je n’ai aucune excuse et je n’ai jamais été aussi fort, ni aussi aisé qu’au moment où je suis resté en arrière sans participer à l’expédition."
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » dit :
"Quand à celui-là, il a dit la vérité. Lève-toi, et attends qu’Allah décide à ton sujet ce qu’Il voudra"
Je sortis et des hommes de la tribu des Banû Salama بني سلمة me suivirent et me dirent :
"Par Allah, nous n’avons jamais appris que tu avais commis de péché avant celui-là. Or, tu aurais pu t’excuser auprès du Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »comme l’avaient fait ceux qui ont manqué à l’appel.
Il t’aurait amplement suffi que le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »demande le pardon [de Dieu l’Unique الله Allah] pour ton péché."
Il dit :
Par Allah, Ils ne cessèrent de me faire des reproches jusqu’à ce que j’eus envie de retourner auprès du Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » pour revenir sur mes premières paroles.
Puis je leur demandai :
"Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre que moi qui se trouve dans mon cas ?"
Ils dirent :
"Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et ont eu la même réponse."
Je dis :
"Qui sont-ils ?"
Ils dirent :
"Marâra ibn Ar-Rabîa A-Âmirî مارارة بن الربيع أميرة et Hilâl ibn Umayya Al-Wâqifi هلال بن عميا الوقفي."
Il dit :
Ils m’ont cité deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris en exemple. Et quand on me les cita, je m’en allai.
Il continua son récit :
Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » avait ordonné aux musulmans de ne plus adresser la parole à aucun des trois de ceux qui étaient restés en arrière.
Les gens nous évitaient et ils changèrent leur attitude envers nous à tel point que la terre elle-même ne m’était plus reconnaissable. Nous restâmes dans cet état cinquante nuits.
Quand à mes deux compagnons, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leurs maisons et passaient leur temps à pleurer. En ce qui me concerne, j’étais le plus jeune et le plus énergique des trois.
Je sortais pour faire la prière avec les musulmans et je me promenais dans les marchés ; cependant, personne ne m’adressait la parole. Et j’allais souvent trouver le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui », je le saluai quand il était assis après la prière.
Je me demandais en moi-même :
"Est-ce qu’il avait bien remué les lèvres pour répondre au salut ou non ?
Puis je priais tout près de lui pour le dérober du regard. Quand je me concentrais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi."
Quand l’éloignement des musulmans dura trop longtemps pour moi, je marchai jusqu’à ce que j’escaladai le mur du jardin d’Abû Qatâda أبو قتادة.
Il était mon cousin et l’un de mes plus chers ami. Je le saluai. Par Allah, il n’avait même pas pris la peine de me rendre le salut.
Je lui dis :
"Ô Abû Qatada أبو قتادة ! Je te conjure au nom d’Allah, ne sais-tu pas que j’aime Allah et Son Messager."
Il se tut. Je revins de nouveau en lui posant la même question et il se tut également. J’insistai encore une fois,
il me dit alors :
"Allah et Son Messager le savent mieux que moi".
Mes yeux fondirent en larmes et je m’en allai en escaladant à nouveau le mur. Pendant que je traversai le marché de Médine, un Nabatéen (paysan) de Syrie parmi ceux venus vendre des vivres, se mit à demander aux gens :
"Qui peut me montrer où se trouve Ka’b inb Mâlik كعب بن مالك ?"
Aussitôt que les gens me désignèrent à lui, il s’avança vers moi et me remit une lettre du roi de Ghassân. الملك الغسا al malik al ghasaa Je savais lire et je lus cette lettre.
Elle contenait les propos suivant :
"Soit, nous avons eu connaissance que ton compagnon s’est détourné de toi, alors qu’Allah ne t’a jamais placé dans une position d’abandon ou d’humiliation. Rejoins-nous donc et nous te consolerons."
Je dis :
"Ceci est encore l’une de ces nombreuses épreuves que me touchent."
Et je jetai la lettre dans le four à pain. Ainsi quarante jours sur les cinquante étaient déja passés, et la révélation d’Allah tardait à venir.
C’est alors qu’un émissaire du Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »vint me dire :
"Le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »t’ordonne de te séparer de ta femme."
"Dois-je la répudier, ou que dois-je faire ?" lui dis-je.
Il dit :
"Non, mais isole-toi d’elle et ne l’approche plus."
Il envoya le même message à mes deux compagnons.
Je dis à ma femme :
"Rejoins ta famille et reste chez eux jusqu’à ce qu’Allah prononce Son jugement dans cette affaire."
La femme de Hilâl ibn Umayya هلال بن أمية vint au Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » et lui dit :
"Ô Messager d’Allah ! Hilâl ibn Umayya est un vieillard fatigué ne possédant aucun domestique. Te déplairait-il que je continue à le servir ?"
Il dit :
"Non, mais qu’il ne t’approche pas."
Elle dit :
"Par Allah, il n’a envie de rien et par Allah, il n’a pas cessé de pleurer depuis le début de cette affaire jusqu’à ce jour."
Certains membre de ma famille me dirent :
"Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » la permission de garder ta femme étant donné qu’il a autorisé la femme de hilâl ibn Umayya de le servir ?"
Je dis :
"Je ne demanderai nullement la permission au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم de la garder et comment me répondra t’il si je lui demande cette permission alors que je suis un homme jeune et fort ?"
je restai comme cela durant dix nuit, et ainsi s’achevèrent les cinquante nuits au cours desquelles il était il était interdit de nous parler.
Puis je fis la prière de l’aube de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos demeures. Alors que je me sentais oppressé tel qu’Allah l’a décrit dans son livre :
sourate 9 Le repentir, verset118
وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ عَلَيْهِمُ الأَرْضُ بِمَا رَحُبَتْ وَضَاقَتْ عَلَيْهِمْ أَنفُسُهُمْ وَظَنُّواْ أَن لاَّ مَلْجَأَ مِنَ اللّهِ إِلاَّ إِلَيْهِ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ لِيَتُوبُواْ إِنَّ اللّهَ هُوَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ
Dieu a également accueilli le repentir des trois individus qui étaient restés à l'arrière et à qui la terre, toute vaste qu'elle est, parut se rétrécir autour d'eux, au point qu'ils se sentirent à l'étroit dans leurs propres personnes et qu'ils comprirent enfin qu'il n'y avait pas de refuge contre Dieu qu'en Dieu Lui-même. C'est alors que Dieu revint vers eux pour les amener au repentir, car Dieu est Plein de clémence et de mansuétude.
WaAAala alththalathati allatheena khullifoo hatta itha daqat AAalayhimu al-ardu bima rahubat wadaqat AAalayhim anfusuhum wathannoo an la maljaa mina Allahi illa ilayhi thumma taba AAalayhim liyatooboo inna Allaha huwa alttawwabu alrraheemu
J’entendis la voix de quelqu’un qui criait du sommet du mont Sala’ d’une voix très forte :
"Ô Ka’b inb Mâlik كعب بن مالك ! réjouis-toi de la bonne nouvelle !"
je me jetai en prosternation sachant que l’heure de la délivrance était venue. Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم avait annoncé lors de la prière de l’aube qu’Allah (béni soit-Il), avait bel et bien agréé notre repentir.
Les hommes partirent pour nous annoncer la bonne nouvelle ; un groupe de gens alla l’annoncer à mes deux compagnons tandis qu’un cavalier se lançait à ma rencontre au galop.
Un autre homme de la tribu d’Aslam se dirigea à toute vitesse vers moi, gagna le mont et sa voix fut plus rapide que le cheval. Lorsque vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, je lui donnai les deux tuniques que je portai, en remerciement.
Par Allah, je ne possédais que celles-là ce jour-là. Je dus emprunter deux vêtements pour me couvrir. Dès lors, je partis voir le Messager d’Allah ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »
Cependant, les gens m’accueillaient par groupes pour me féliciter du repentir et me disaient :
"Réjouis-toi qu’Allah a accepté ton repentir."
Finalement, j’entrai à la mosquée ; le Messager d’Allah y était assis au milieu des gens. Talba ibn ubaydillah طلحة بن عبيد الله (l'un des dix promis au paradis العشرة المبشرون بالجنة, al-`Ashara al-Mubasharûn bi-l-Janna) se leva et se précipita à ma rencontre.
Il me serra la main et me félicita. Par Allah, aucune autre personne parmi les ,émigrants, exilés, réfugiés muhâjirûn مهاجرون ne se leva pour se porter à ma rencontre sauf lui. Je n’ai jamais oublié ce geste amical de Talha.
Ka’b كعب dit :
Aussitôt que j’eus salué le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, son visage rayonnait de joie.
Il me dit :
"Réjouis-toi du plus beau jour que ta as passé depuis que ta mère t’a enfanté !"
Je dis :
"Ce pardon provient-il de toi, ô Messager d’Allah ou est -il de la par d’Allah ?"
Il dit :
"Plutôt de la part d’Allah."
Et nous savoins bien que lorsque le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم était content son visage s’illuminait comme une face de la lune dans son éclat.
Et une fois assis devant lui, je lui dis :
"Ô Messager d’Allah ! Mon repentir m’incite à faire l’aumône de tout ce que je possède pour Allah et son Messager."
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :
"Garde une partie de tes biens, cela est préférable pour toi."
Je dis :
"Je garde donc ma part de butin de Khaybar."
je dis ensuite :
"Ô Messager d’Allah ! Allah exalté m’a sauvé par ma sincérité, et comme preuve de mon repentir, dorénavant, je ne dirai plus que la vérité jusqu’à la fin de mes jours."
Par Allah, je n’ai connu jusqu’à ce jour, aucun musulman auquel Allah ait accordé la grâce d’être plus sincère que moi depuis que j’ai dit cela au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, et je n’ai jamais eu l’intention de dire des mensonges, et j’espère qu’Allah me préservera pour les jours qui me restent à vivre.
Il dit :
Allah exalté fit alors descendre ces versets :
Sourate 9 التوبة At Tauba Le repentir, versets 117-119
لَقَد تَّابَ الله عَلَى النَّبِيِّ وَالْمُهَاجِرِينَ وَالأَنصَارِ الَّذِينَ اتَّبَعُوهُ فِي سَاعَةِ الْعُسْرَةِ مِن بَعْدِ مَا كَادَ يَزِيغُ قُلُوبُ فَرِيقٍ مِّنْهُمْ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ إِنَّهُ بِهِمْ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ
117. Dieu a agréé le repentir du Prophète, des émigrés et des auxiliaires qui l'ont suivi aux heures les plus difficiles, alors que plusieurs d'entre eux étaient si près de faillir à leur devoir. Il a agréé leur repentir, en se montrant Bienveillant et Compatissant à leur égard.
Laqad taba Allahu AAala alnnabiyyi waalmuhajireena waal-ansari allatheena ittabaAAoohu fee saAAati alAAusrati min baAAdi ma kada yazeeghu quloobu fareeqin minhum thumma taba AAalayhim innahu bihim raoofun raheemun
وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ عَلَيْهِمُ الأَرْضُ بِمَا رَحُبَتْ وَضَاقَتْ عَلَيْهِمْ أَنفُسُهُمْ وَظَنُّواْ أَن لاَّ مَلْجَأَ مِنَ اللّهِ إِلاَّ إِلَيْهِ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ لِيَتُوبُواْ إِنَّ اللّهَ هُوَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ
118. Dieu a également accueilli le repentir des trois individus qui étaient restés à l'arrière et à qui la terre, toute vaste qu'elle est, parut se rétrécir autour d'eux, au point qu'ils se sentirent à l'étroit dans leurs propres personnes et qu'ils comprirent enfin qu'il n'y avait pas de refuge contre Dieu qu'en Dieu Lui-même. C'est alors que Dieu revint vers eux pour les amener au repentir, car Dieu est Plein de clémence et de mansuétude.
WaAAala alththalathati allatheena khullifoo hatta itha daqat AAalayhimu al-ardu bima rahubat wadaqat AAalayhim anfusuhum wathannoo an la maljaa mina Allahi illa ilayhi thumma taba AAalayhim liyatooboo inna Allaha huwa alttawwabu alrraheemu
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اتَّقُواْ اللّهَ وَكُونُواْ مَعَ الصَّادِقِينَ[center][/center]
119. Ô croyants ! Craignez Dieu et joignez-vous à ceux qui sont véridiques !
Ya ayyuha allatheena amanoo ittaqoo Allaha wakoonoo maAAa alssadiqeena
Ka’b كعب dit :
"Par Allah, je nai jamais reçu d’Allah une plus grande grâce qu’il m’ait guidé vers l’Islam, que celle d’avoir été sincère avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et de ne pas lui avoir dit de mensonges aui auraient causé ma perte comme cela s’est produit avec ceux qui avaient menti."
Allah exalté a révélé à propos de ceux qui avaient menti, la chose la plus dure qu’Il ait dite à propos de que quelqu’un :
Sourate 9 التوبة At Tauba Le repentir, versets 95-96
سَيَحْلِفُونَ بِاللّهِ لَكُمْ إِذَا انقَلَبْتُمْ إِلَيْهِمْ لِتُعْرِضُواْ عَنْهُمْ فَأَعْرِضُواْ عَنْهُمْ إِنَّهُمْ رِجْسٌ وَمَأْوَاهُمْ جَهَنَّمُ جَزَاء بِمَا كَانُواْ يَكْسِبُونَ
95. Quand vous serez de retour parmi eux, ils prendront Dieu à témoin de leur loyauté afin d'éviter vos reproches. Détournez-vous de ces êtres immondes dont le dernier refuge sera la Géhenne, pour prix de leurs forfaits.
Sayahlifoona biAllahi lakum itha inqalabtum ilayhim lituAAridoo AAanhum faaAAridoo AAanhum innahum rijsun wama/wahum jahannamu jazaan bima kanoo yaksiboona
يَحْلِفُونَ لَكُمْ لِتَرْضَوْاْ عَنْهُمْ فَإِن تَرْضَوْاْ عَنْهُمْ فَإِنَّ اللّهَ لاَ يَرْضَى عَنِ الْقَوْمِ الْفَاسِقِينَ
96. Ils vous adjurent d'accepter leurs excuses. Sachez que si vous les agréez, Dieu n'agréera point les excuses des gens pervers !
Yahlifoona lakum litardaw AAanhum fa-in tardaw AAanhum fa-inna Allaha la yarda AAani alqawmi alfasiqeena
Ka’b كعب dit :
"Nous étions nous les trois mis à l’écart de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, lequel accepta leurs excuses et leur serment d’allégeance et pria pour leur pardon.
Quand à nous, il avait laissé notre cas en suspens jusqu’à ce qu’Allah décidât de notre sort."
Allah exalté avait alors dit :
Sourate 9 التوبة At Tauba Le repentir, verset 118
وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ
"Et Il accueillit le repentir des trois qui avaient été laissés de côté..."
WaAAala alththalathati allatheena khullifoo hatta itha daqat
Le verset ne signifie pas que nous étions restés en arrière lors de l’expédition de Tabûk, mais que nous avions été laissés de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur sincérité. (Sahih Bukhari صحيح البخاري , Sahih Muslim صحيح مسلم) -
Voici un récit de gens qui étaient sincères avec Allah, et qu’Allah (swt) a crus, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés.
L’histoire des trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk.
Ka’b Ibn Mâlik () a dit :
Je n’ai faussé compagnie au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dans aucune de ses campagnes sauf dans celle de Tabûk.
Je n’ai pas participé à la bataille de Badr et, néanmoins, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cette raison de reproche.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم n’était alors sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Quraysh, jusqu’à ce qu’Allah les mît face à leur ennemi, sans préavis. Mais j’étais présent avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم durant la nuit d’Al-Aqaba où nous avons scellé notre pacte sur l’Islam.
Et je ne voudrais pas échanger un tel honneur en contrepartie de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que le pacte d’Al-Aqaba en question.
En ce qui concerne l’histoire de ma défection de l’expédition de Tabûk, je n’ai jamais été aussi fort ni aussi riche que lorque j’y fis défaut. Par Allah, je n’avais jamais réussi à avoir deux montures à la fois avant cela ; par contre, cette-fois-là, j’avais réussi à les possèder.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم entreprit cette expédition dans la période de très fortes chaleurs. Il se préparait pour un long voyage dans un immense pays désertique et aride. Il devait rencontrer également un grand nombre d’ennemis.
Aussi, cette fois-ci, Il informa les musulmans de leur destination afin qu’ils prennent leurs dispositions. Les musulmans étaient nombreux avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم sauf qu’il n’existait aucun registre qui les mentionnent.
Ka’b poursuit en disant :
Celui qui voulait s’absenter avait la certitude de passer inaperçu, à moins qu’Allah exalté ne fasse une révélation coranique à son sujet. Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم entreprit cette expédition lorque les fruits et l’ombre étaient bien tentantes.
Et en effet, j’avais envie de profiter de ces fruits et de cette ombre.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم s’était préparé ainsi que les musulmans avec lui. Quand à moi, je sortais chaque jour pour m’équiper mais je rentrais sans n’avoir rien fait, me disant à chaque fois que je pourrais le faire l’heure venue.
Cette situation dura à tel point que les musulmans s’étaient déjà sérieusement équipés et, le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلمprit la route et les musulmans avec lui, alors que je n’avais toujours rien préparé. Puis je continuais à sortir de chez moi et je rentrais également sans avoir rien fait ; cela dura jusqu’à ce qu’ils eurent pris une grande avance sur moi.
Et puis, je voulus partir les rattraper -si seulement je l’avais fait- mais tel ne fut pas mon destin. Après le départ du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, lorsque je sortais de chez moi, cela me mettait en peine de me voir semblable à une personne connue pour son hypocrisie, ou à une personne qu’Allah avait exempté pour cause de maladie ou de viellesse.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ne se rappela de moi qu’à son arrivée à Tabûk. Il dit aux gens alors qu’Il était assis parmis eux :
"Qu’a donc fait Ka’b ibn Mâlik ?"
Un homme de la tribu des Banû Salamâ dit :
"Ô Messager d’Allah ! Ce qui l’a retenu, c’est la beauté de ses habits et sa vanité."
Alors Mu’âdh ibn Jabal (ra) lui dit :
"C’est mal ce que tu viens de dire là ! Ô Messager d’Allah ! Je jure par Allah, nous ne connaissons de lui que du bien."
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم ne dit rien. Dans ces entrefaits, Il vit à l’horizon un homme portant des habits blancs s’avançant dans le mirage.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :
"Sois Abû Khaythama !"
et ce fut effectivement Abû Khaythama Al-Ansârî, celui qui avait fait l’aumône de quelques poignées de dattes et dont les hypocrites s’étaient moqués.
Ka’b poursuivit son récit :
Lorque j’appris que le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم était sur le chemin du retour de l’expédition de Tabûk, un grand chagrin me prit et je songeait à trouver quelque mensonge pour me tirer d’affaire, en disant à moi-même :
"Comment pourrai-je bien échapper à sa colère demain ?"
et je pris pour cela conseil auprès des gens avisés de ma famille.
Et lorsque l’on m’annonça l’arrivée imminente du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, toute idée de mensonge se dissipa de mon esprit à tel point que je savais que rien ne pourrait m’épargner son courroux.
Alors, je me décidai à lui dire la vérité.
Le lendemain matin, le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم arriva, et il avait l’habitude quand Il rentrait d’un voyage de commencer par la mosquée pour y prier deux Rak’ât et puis de s’asseoir pour accueillir les gens.
Dès qu’Il eut fini sa prière, ceux qui n’avaient pas participé à l’expédition vinrent à lui pour lui présenter leurs excuses et jurer de leur bonne foi. Ils étaient un peu plus de quatre-vingt hommes.
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم accepta d’eux leur état apparent et leur serment d’allégeance et implora pour eux le pardon d’Allah, tout en confiant à Allah le soin de les juger pour leurs sentiments cachés.
C’est alors que j’arrivai et lorsque je le saluai, Il me sourit avec le sourire d’un homme irrité, puis il me dit :
"viens ici !"
Je m’avançai donc jusqu’à m’assoir devant lui. Il me dit :
"Qu’est ce qui t’a retenu ? n’avais-tu pas acheté ta monture ?"
Je dis :
"Ô Messager d’Allah ! Par Allah, si je me trouvais en présence d’une autre personne que toi parmi tous les habitants de ce monde, j’échapperais certainement à sa colère par quelque excuse car effectivement, je suis un bon polémiste.
Mais par Allah, je sais bien que si je te raconte aujourd’hui un mensonge pour obtenir ta satisfaction, Allah attirerait certes, sur moi ta colère.
Par contre, si je te dis la vérité qui engendrera ton courroux contre moi, je pourrai espérer par là une fin heureuse de la part d’Allah (exalté soit’Il).
Par Allah, je n’ai aucune excuse et je n’ai jamais été aussi fort, ni aussi aisé qu’au moment où je suis resté en arrière sans participer à l’expédition."
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :
"Quand à celui-là, il a dit la vérité. Lève-toi, et attends qu’Allah décide à ton sujet ce qu’Il voudra"
Je sortis et des hommes de la tribu des Banû Salama me suivirent et me dirent :
"Par Allah, nous n’avons jamais appris que tu avais commis de péché avant celui-là. Or, tu aurais pu t’excuser auprès du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم comme l’avaient fait ceux qui ont manqué à l’appel.
Il t’aurait amplement suffi que le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم demande le pardon [d’Allah] pour ton péché."
Il dit :
Par Allah, Ils ne cessèrent de me faire des reproches jusqu’à ce que j’eus envie de retourner auprès du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم pour revenir sur mes premières paroles.
Puis je leur demandai :
"Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre que moi qui se trouve dans mon cas ?"
Ils dirent :
"Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et ont eu la même réponse."
Je dis :
"Qui sont-ils ?"
Ils dirent :
"Marâra ibn Ar-RabîaAL-Âmirî et Hilâl ibn Umayya Al-Wâqifi."
Il dit :
Ils m’ont cité deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris en exemple. Et quand on me les cita, je m’en allai.
Il continua son récit :
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم avait ordonné aux musulmans de ne plus adresser la parole à aucun des trois de ceux qui étaient restés en arrière.
Les gens nous évitaient et ils changèrent leur attitude envers nous à tel point que la terre elle-même ne m’était plus reconnaisable. Nous restâme dans cet état cinquante nuits.
Quand à mes deux compagnons, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leurs maisons et passaient leur temps à pleurer. En ce qui me concerne, j’étais le plus jeune et le plus énergique des trois.
Je sortais pour faire la prière avec les musulmans et je me promenais dans les marchés ; cependant, personne ne m’adressait la parole. Et j’allais souvent trouver le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, je le saluai quand il était assis après la prière.
je me demandais en moi-même :
"Est-ce qu’il avait bien remué les lèvres pour répondre au salut ou non ?
Puis je priais tout près de lui pour le dérober du regard. Quand je me concentrais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi."
Quand l’éloignement des musulmans dura trop longtemps pour moi, je marchai jusqu’à ce que j’escaladai le mur du jardin d’Abû Qatâda.
Il était mon cousin et l’un de mes plus chers ami. Je le saluai. Par Allah, il n’avait même pas pris la peine de me rendre le salut.
Je lui dis :
"Ô Abû Qatada ! Je te conjure au nom d’Allah, ne sais-tu pas que j’aime Allah et Son Messager."
Il se tut. Je revins de nouveau en lui posant la même question et il se tut également. J’insistai encore une fois,
il me dit alors :
"Allah et Son Messager le savent mieux que moi".
Mes yeux fondirent en larmes et je m’en allai en escaladant à nouveau le mur. Pendant que je traversai le marché de Médine, un Nabatéen (paysan) de Syrie parmi ceux venus vendre des vivres, se mit à demander aux gens :
"Qui peut me montrer où se trouve Ka’b ibn Mâlik ?"
Aussitôt que les gens me désignèrent à lui, il s’avança vers moi et me remit une lettre du roi de Ghassân. Je savais lire et je lus cette lettre.
Elle contenait les propos suivant :
"Soit, nous avons eu connaissance que ton compagnon s’est détourné de toi, alors qu’Allah ne t’a jamais placé dans une position d’abandon ou d’humiliation. Rejoins-nous donc et nous te consolerons."
Je dis :
"Ceci est encore l’une de ces nombreuses épreuves que me touchent."
Et je jetai la lettre dans le four à pain. Ainsi quarante jours sur les cinquante étaient déja passés, et la révélation d’Allah tardait à venir.
C’est alors qu’un émissaire du Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم vint me dire :
"Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم t’ordonne de te séparer de ta femme."
"Dois-je la répudier, ou que dois-je faire ?" lui dis-je.
Il dit :
"Non, mais isole-toi d’elle et ne l’approche plus."
Il envoya le même message à mes deux compagnons.
Je dis à ma femme :
"Rejoins ta famille et reste chez eux jusqu’à ce qu’Allah prononce Son jugement dans cette affaire."
La femme de Hilâl ibn Umayya vint au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et lui dit :
"Ô Messager d’Allah ! Hilâl ibn Umayya est un vieillard fatigué ne possédant aucun domestique. Te déplairait-il que je continue à le servir ?"
Il dit :
"Non, mais qu’il ne t’approche pas."
Elle dit :
"Par Allah, il n’a envie de rien et par Allah, il n’a pas cessé de pleurer depuis le début de cette affaire jusqu’à ce jour."
Certains membre de ma famille me dirent :
"Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم la permission de garder ta femme étant donné qu’il a autorisé la femme de hilâl ibn umayya de le servir ?"
Je dis :
"Je ne demanderai nullement la permission au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم de la garder et comment me répondra t’il si je lui demande cette permission alors que je suis un homme jeune et fort ?"
je restai comme cela durant dix nuit, et ainsi s’achevèrent les cinquante nuits au cours desquelles il était il était interdit de nous parler.
Puis je fis la prière de l’aube de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos demeures. Alors que je me sentais opressé tel qu’Allah l’a décrit dans son livre :
"...Si bien que toue vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë..." (Le repentir, v118)
J’entendis la voix de quelqu’un qui criait du sommet du mont Sala’ d’une voix très forte :
"Ô Ka’b inb Mâlik ! réjouis-toi de la bonne nouvelle !"
je me jetai en prosternation sachant que l’heure de la délivrance était venue. Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم avait annoncé lors de la prière de l’aube qu’Allah (béni soit-Il), avait bel et bien agréé notre repentir.
Les hommes partirent pour nous annoncer la bonne nouvelle ; un groupe de gens alla l’annoncer à mes deux compagnons tandis qu’un cavalier se lançait à ma rencontre au galop.
Un autre homme de la tribu d’Aslam se dirigea à toute vitesse vers moi, gagna le mont et sa voix fut plus rapide que le cheval. Lorsque vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, je lui donnai les deux tuniques que je portai, en remerciement.
Par Allah, je ne possédais que celles-là ce jour-là. Je dus emprunter deux vêtements pour me couvrir. Dès lors, je partis voir le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم.
Cependant, les gens m’accueillaient par groupes pour me féliciter du repentir et me disaient :
"Réjouis-toi qu’Allah a accepté ton repentir."
Finalement, j’entrai à la mosquée ; le Messager d’Allah y était assis au milieu des gens. Talba ibn ubaydillah () se leva et se précipita à ma rencontre.
Il me serra la main et me félicita. Par Allah, aucune autre personne parmi les Muhâjirîn ne se leva pour se porter à ma rencontre sauf lui. Je n’ai jamais oublié ce geste amical de Talha.
Ka’b dit :
Aussitôt que j’eus salué le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, son visage rayonnait de joie.
Il me dit :
"Réjouis-toi du plus beau jour que ta as passé depuis que ta mère t’a enfanté !"
Je dis :
"Ce pardon provient-il de toi, ô Messager d’Allah ou est -il de la par d’Allah ?"
Il dit :
"Plutôt de la part d’Allah."
Et nous savoins bien que lorsque le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم était content son visage s’illuminait comme une face de la lune dans son éclat.
Et une fois assis devant lui, je lui dis :
"Ô Messager d’Allah ! Mon repentir m’incite à faire l’aumone de tout ce que je possède pour Allah et son Messager."
Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم dit :
"Garde une partie de tes biens, cela est préférable pour toi."
Je dis :
"Je garde donc ma part de butin de Khaybar."
je dis ensuite :
"Ô Messager d’Allah ! Allah exalté m’a sauvé par ma sincérité, et comme preuve de mon repentir, dorénavant, je ne dirai plus que la vérité jusqu’à la fin de mes jours."
Par Allah, je n’ai connu jusqu’à ce jour, aucun musulman auquel Allah ait accordé la grâce d’être plus sincère que moi depuis que j’ai dit cela au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, et je n’ai jamais eu l’intention de dire des mensonges, et j’espère qu’Allah me préservera pour les jours qui me restent à vivre.
Il dit :
Allah exalté fit alors descendre ces versets :
"Allah a agréé le repentir du Prophète, des Muhâjrîn et des Ansâr qui l’ont suivi dans les moments difficiles après que les coeurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatisant et Miséricordieux à leur égard. Et les trois qui avaient été laissés de côté, si bien que toute vaste qu’elle fût, la terre paraissait exiguë, ils se sentaient à l’étroit..."
jusqu’à ce qu’il arrivât à ces paroles :
"Ô vous qui avez cru ! Craignez pieusement Allah et soyez avec les véridiques." [1]
Ka’b dit :
"Par Allah, je nai jamais reçu d’Allah une plus grande grâce qu’il m’ait guidé vers l’Islam, que celle d’avoir été sincère avec le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم et de ne pas lui avoir dit de mensonges aui auraient causé ma perte comme cela s’est produit avec ceux qui avaient menti."
Allah exalté a révélé à propos de ceux qui avaient menti, la chose la plus dure qu’Il ait dite à propos de que quelqu’un :
"Ils vous ferons des serments par Allah, quand vous rentrerez vers eux afin que vous les excusiez. Détournez-vous d’eux car ils sont une impureté et leur refuge est l’Enfer, en rétribution de ce qu’ils acquéraient. Ils vous font des serments pour que vous les agréiez ; même si vous les agréez, Allah n’agrée pas les gens pervers." [2]
Ka’b dit :
"Nous étions nous les trois mis à l’écart de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, lequel accepta leurs excuses et leur serment d’allégeance et pria pour leur pardon.
Quand à nous, il avait laissé notre cas en suspens jusqu’à ce qu’Allah décidât de notre sort."
Allah exalté avait alors dit :
"Et [Il accueillit le repentir]des trois qui avaient été laissés de côté..." [3]
Le verset ne signifie pas que nous étions resté en arrière lors de l’expédition de Tabûk, mais que nous avions été laissés de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur sincérité. (Bukhari,Muslim) -
Et [Il accueillit le repentir] des trois qui étaient restés à l'arrière si bien que, toute vaste qu'elle fût, la terre leur paraissait exiguë; ils se sentaient à l'étroit, dans leur propre personne et ils pensaient qu'il n'y avait d'autre refuge de Dieu qu'auprès de Lui. Puis Il agréa leur repentir pour qu'ils reviennent [à Lui], car Dieu est L'accueillant au repentir, le Miséricordieux .
Wa'ala alththalathati allatheena khullifoo hatta itha daqat 'alayhimu al-ardu bima rahubat wadaqat 'alayhim anfusuhum wathannoo an la maljaa mina Allahi illa ilayhi thumma taba 'alayhim liyatooboo inna Allaha huwa alttawwabu alrraheemu
وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ عَلَيْهِمُ الأَرْضُ بِمَا رَحُبَتْ وَضَاقَتْ عَلَيْهِمْ أَنفُسُهُمْ وَظَنُّواْ أَن لاَّ مَلْجَأَ مِنَ اللّهِ إِلاَّ إِلَيْهِ ثُمَّ
تَابَ عَلَيْهِمْ لِيَتُوبُواْ إِنَّ اللّهَ هُوَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ
S9V118 -
Assalam anlaikoum
Alhamdou lillahi ce que vous faites est louable et qu'Allah vous bénisse. Je suis musulman, alhamdou lillahi et je veux savoir un "ayat" du Courâne Charif. Vous vous souvenez certainement du récit de l'organisation d'une grande bataille dont Raçouloullah (sans) avait insisté pour la contribution de tout le monde. Il y avait 3 vrais compagnons qui n'avaient pas participé à cette campagne, par négligence. Leur punition était que personne ne leur présentait la parole jusqu'Allah accepte leur pardon. Je voudrais savoir le " ayat" qui se trouve dans le coran qui montre qu'Allah les a pardonné. Assalam anlaikoumsalam excuse moi du retard exagéré mais je suis sur plusieurs pages et site en travail j'espère que tu trouvera ta réponse sur ce sujet salam Sourate 9 التوبة at-Tawbah Le Repentir Cette sourate est connue sous deux noms : At- Tawbah التوبة le Repentir et Al-Barâ’ah بَرَا*. Elle est nommée At-Tawbah parce qu’elle énonce la nature de tawbah التوبة le repentir) et mentionne les conditions de son acceptation (versets 102. 118). La seconde appellation Al-Barâ’ah بَرَاءةٌ (la Sortie- -Voici un avis de rupture -Désaveu) est tirée du premier mot de la sourate. *sens définition du mot verbe. بَرَّأَ : acquitter, disculper, innocenter qqn. - se justifier, se disculper d'une accusation, plaider adjectif. بَرَاء : innocent adverbe. بِبَرَاءَة : innocemment nom. بَرَاءَة : désaveu, reniement , candeur, naïveté, disculpation, acquittement, ultimatum. certificat. charte, légalisation, licence, permis, permission. بَرِيَّة : créature, création Cette sourate comporte trois sections. La première partie (les versets. 1 à 37), a été révélée en l’an 9 après l’Hégire هجرة l’ immigration » à ذو القعدة Dhu’l-Qi`dah ou non loin. Étant donné l’importance du sujet, cette déclaration se devait d’être faire à l’occasion du Hadj , حَجّ,« (aller vers) pèlerinage » le Saint Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, expédia ʿAlī ibn Abī T̩ālib علي بن أبي طالب pour suivre Abû Bakr As Siddîq أبو بكر الصديق,, qui était déjà parti pour la Mecque à la tête des Pèlerins à la Ka`bah. Il chargea Alî de livrer le discours avant les représentants des différents clans de l’Arabie afin de les informer de la nouvelle politique à adopter envers les mushriks مشرك (personne qui croit en une autre divinité) La deuxième (les versets, 38 à 72) a été révélée en l’an 9 après l’Hégire durant le mois de Rajab رجب septième mois du calendrier musulman ou un peu avant, quand le Saint Prophète, Muhammad Le Messager de Dieu ﷺ sur lui le salut et la paix, était occupé dans les préparatifs pour la bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk. Ce passage poussait les Croyants à être actifs dans le jihad et réprimandait sévèrement les réticents pour leur attachement à leur richesse et pour leur hésitation à sacrifier leurs vies dans la voie de Dieu l’Unique اللّهِ Allâh à cause de leur hypocrisie, de leur faible foi ou de leur négligence. La troisième partie (les versets. 73 à 129) a été révélée au retour de la bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk. Il y a quelques passages dans cette partie qui ont été révélées à différentes occasions pendant la même période et que le Saint Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a ensuite consolidé dans la sourate conformément à l’inspiration de Dieu l’Unique اللّهِ Allâh. Mais cela n’a en rien altéré la continuité parce qu’il est question du même sujet et de la même série d’événements. Ce discours avertit les hypocrites de leurs mauvais actes et réprimande les Croyants qui étaient restés en arrière dans la bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk. Alors après les avoir réprimandés, Dieu l’Unique اللّهِ Allâh pardonne à ces vrais Croyants qui n’avaient pas pris part au Jihad sur la Voie de Dieu l’Unique اللّهِ Allâh pour une raison ou pour une autre. Chronologiquement, le premier discours aurait dû venir en dernier ; mais étant le plus important de trois en ce qui concerne son thème, il a été placé en premier dans l’ordre de compilation. Les versets 73 à 90 traitent des problèmes des hypocrites المنافقين al mounafiqin et énoncent des règles régissant le traitement qui doit leur être réservé tout en signalant les caractéristiques qui les différencient des musulmans véridiques. 73. Ô Prophète ! Combats les négateurs et les hypocrites, et traite-les avec rigueur. Leur dernier refuge sera la Géhenne, cette détestable demeure. 74. Ils jurent par Dieu qu'ils n'ont dit aucun mal, et pourtant ils ont bien proféré des paroles impies et renié la foi musulmane, après l'avoir embrassée. Ils ont ourdi un complot qu'ils n'ont pu réaliser. D'ailleurs, de quoi pouvaient-ils se plaindre, sinon d'avoir été comblés de faveurs par Dieu et Son Prophète? S'ils se repentent, cela ne peut être qu'à leur avantage , mais s'ils persistent dans leur erreur, Dieu leur infligera de terribles châtiments, aussi bien en ce monde que dans la vie future , et ils ne trouveront, sur Terre, ni allié ni défenseur. 75. Il en est parmi eux qui se sont engagés vis-à-vis de Dieu en disant : «S'Il nous gratifie de Ses largesses, nous ferons de larges aumônes zakât et nous serons du nombre des vertueux !» 76. Mais lorsque Dieu les combla de Ses dons, ils s'en montrèrent avares et tournèrent le dos en oubliant leurs promesses. 77. Aussi a-t-Il suscité dans leurs cœurs une hypocrisie permanente qui doit les accompagner jusqu'au Jour de leur comparution devant Lui, et ce pour avoir violé les promesses qu'ils Lui ont faites et pour avoir débité des mensonges. 78. Ne savent-ils pas que Dieu connaît leurs pensées les plus intimes et leurs entretiens les plus secrets, car pour Dieu il n'y a point de mystère? 79. Certains d'entre eux dénigrent et raillent aussi bien les croyants qui font bénévolement de généreuses aumônes zakât que ceux qui n'en font que selon leurs faibles moyens. Dieu se moquera bien de ces impies et les soumettra à de terribles tourments. 80. Peu importe que tu demandes à Dieu de leur pardonner ou non ! Jamais Dieu ne leur pardonnera, dusses-tu répéter ta demande soixante-dix fois, car ils ont renié Dieu et Son Prophète, et Dieu ne guide pas les gens pervers. 81. Ceux qui sont restés dans leurs foyers et qui n'ont pas accompagné le Prophète au combat s'en félicitaient, car il leur répugnait de mettre leurs biens et leurs personnes au service de Dieu, en disant : «Ne vous mettez pas en campagne par ces chaleurs !» Dis-leur : «Le feu de l'Enfer est bien plus ardent encore !» Mais peuvent-ils le comprendre? 82. Qu'ils rient donc un peu, pour le moment ! Un jour viendra où ils verseront des larmes à torrents, en punition de leurs actes. .83. Si Dieu veut que tu te retrouves un jour parmi un groupe de ces gens-là, et qu'ils te demandent la permission d'aller combattre avec toi, dis-leur : «Jamais plus vous ne partirez au combat avec moi, et jamais plus vous ne combattrez d'ennemis avec moi ! Vous avez été contents de rester chez vous une première fois. Eh bien ! Restez donc avec ceux qui se tiennent à l'arrière !» 84. Quand l'un d'eux vient à mourir, ne célèbre jamais la prière des morts sur sa dépouille et ne te recueille jamais sur sa tombe ! Ils ont renié Dieu et Son Prophète et ils sont morts en pervers. 85. Que leurs richesses et le nombre de leurs enfants ne t'émerveillent point ! Dieu ne les leur accorde ici-bas que pour leur plus grand tourment et pour qu'ils rendent péniblement l'âme en tant que négateurs. 86. Lorsqu'une sourate est révélée prescrivant de croire en Dieu et de combattre avec Son Prophète, les plus riches d'entre eux ne songent qu'à se faire dispenser d'aller au combat, en te demandant : «Laisse-nous avec ceux qui se tiennent à l'arrière !», 87. acceptant ainsi de rester avec les femmes et les vieillards. Un sceau a été imprimé sur leurs cœurs les rendant incapables de rien comprendre. 88. Et pendant ce temps, le Prophète et ceux qui ont cru avec lui engageaient dans le combat leurs biens et leurs vies. Voilà ceux qui jouiront de toutes les faveurs ! Voilà ceux qui seront les bienheureux ! 89. Dieu leur a préparé des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux, où leur séjour sera éternel. Et ce sera pour eux le bonheur sans limites ! 90. Puis vinrent les défaitistes, parmi les bédouins, pour demander d'être dispensés du combat, tandis que ceux qui manquaient de sincérité envers Dieu et Son Prophète s'étaient contentés de rester chez eux. Aussi un terrible châtiment sera-t-il infligé à ceux, parmi eux, qui sont négateurs. Les versets 91 à 110 traitent du cas de ceux qui sont restés à l’arrière et n’ont pas accompagné le Prophète à la bataille de Tabouk غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk dans le Nord-Ouest de l’Arabie L'expédition aurait eu lieu dans la neuvième année du calendrier musulman. Selon Le Nectar Cacheté الرحيقِ المختومِ Ar-Rahīq al-Makhtum réédition Maison d’Ennour 2014 pages 653-673 (en octobre 630 de notre ère) avec l'intention d'attaquer l'armée byzantine, À la tête d'une troupe qui comptait bien 30 000 hommes, (pour certains savants Le chiffre de 3000 à 5000 combattants est beaucoup plus plausible). Plusieurs catégories ont été distingués : les invalides, les malades, les indigents, les hypocrites et les croyants qui se sont rendu compte de leur culpabilité et se sont punis eux-mêmes avant le retour du Prophète de Tabûk تبوك et enfin ceux qui ont reconnu leur erreur. Leurs cas ont été traités selon la nature et le degré de leur offense. 91. Les faibles, les malades ainsi que ceux qui manquent de moyens pour s'équiper ne sont pas tenus d'aller à la guerre, pourvu qu'ils soient sincères envers Dieu et Son Prophète. On ne doit pas s'en prendre à ceux qui font le bien, car Dieu est Clément et Miséricordieux. 92. Nul reproche n'est à faire non plus à ceux qui sont venus te demander des montures pour aller au combat et qui, lorsque tu leur as dit : «Je ne dispose d'aucune monture à vous donner», s'en allèrent les yeux débordant de larmes et désolés de ne pouvoir en faire eux-mêmes la dépense. 93. Mais il y a lieu de s'en prendre à ceux qui, quoique riches, te demandent de les dispenser de se battre, acceptant d'être relégués avec les invalides à l'arrière. Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs les rendant incapables de rien comprendre. 94. Et ils ne manqueront pas de vous présenter des excuses dès votre retour de la bataille. Dis-leur : «Ne vous excusez pas, car jamais nous ne vous croirons ! Dieu nous a déjà instruits sur votre compte. Dieu et Son Prophète verront vos actes. Puis vous retournerez à Celui qui connaît l'apparent et l'occulte, et qui vous informera de tous vos actes.» 95. Quand vous serez de retour parmi eux, ils prendront Dieu à témoin de leur loyauté afin d'éviter vos reproches. Détournez-vous de ces êtres immondes dont le dernier refuge sera la Géhenne, pour prix de leurs forfaits. 96. Ils vous adjurent d'accepter leurs excuses. Sachez que si vous les agréez, Dieu n'agréera point les excuses des gens pervers ! 97. Les nomades sont les négateurs les plus endurcis, les hypocrites les plus sournois et les plus enclins à ne pas faire cas des préceptes que Dieu a révélés à Son Prophète. Dieu est Omniscient et Sage. 98. Parmi les nomades, certains considèrent leur contribution comme une corvée et attendent avec impatience les malheurs qui pourraient vous atteindre. Puissent-ils en être victimes eux-mêmes ! Car Dieu est Audient et Omniscient. 99. Il en est d'autres qui croient en Dieu et au Jour dernier et qui considèrent ce qu'ils dépensent comme un moyen de se rapprocher de Dieu et de bénéficier des prières du Prophète. Certes, c'est là un moyen sûr de se rapprocher de Dieu, et Dieu les admettra dans le sein de Sa miséricorde, car Dieu est Clément et Miséricordieux. 100. Quant aux émigrés et aux auxiliaires qui ont été les premiers à se joindre au Prophète et à l'accueillir, ainsi que ceux qui les ont suivis dans un élan sincère, Dieu est Satisfait d'eux comme ils seront satisfaits de Ses faveurs, car Il a préparé à leur intention des Jardins sous lesquels coulent des ruisseaux et où leur séjour sera éternel. Et ce sera pour eux le comble de la félicité 101. Il y a parmi les nomades qui vous entourent des hypocrites, et il y en a aussi parmi les habitants de Médine, qui sont passés maîtres dans l'art de la traîtrise. Tu ne les connais pas, mais Nous, Nous les connaissons. Nous les châtierons doublement. Puis ils seront livrés à un affreux supplice. 102. D'autres ont reconnu leurs péchés, car ils n'avaient pas su établir la différence entre bonnes actions et mauvaises actions. Ceux-là, Dieu acceptera certes leur repentir. Dieu est, en effet, Plein de clémence et de miséricorde. 103. Prélève une aumône sur leurs biens pour les purifier et les bénir. Prie pour eux, afin que leurs âmes retrouvent leur quiétude. Dieu est Audient et Omniscient. 104. Ne savent-ils pas que Dieu accueille le repentir de Ses serviteurs, qu'Il agrée les aumônes et qu'Il est l'Indulgent et le Miséricordieux? 105. Dis-leur : «Agissez ! Dieu appréciera vos œuvres, ainsi que le Prophète et les croyants. Et quand vous serez ramenés vers Celui qui connaît l'invisible et l'apparent, Il vous renseignera sur ce que vous aurez fait.» 106. D'autres enfin devront attendre la décision du Seigneur qui soit les punira, soit les absoudra. Dieu est Omniscient et Sage. 107. Il en est qui ont édifié une mosquée par rivalité et par impiété pour semer la discorde entre les croyants et faire de ce lieu le repaire de celui qui, auparavant, avait combattu contre Dieu et Son Prophète. Ce sont ces gens-là qui, aujourd'hui, viennent jurer de toute leur force qu'ils ne voulaient faire que du bien, alors que Dieu est Témoin qu'ils ne racontent que des mensonges ! 108. Ne fréquente jamais une telle mosquée ! Car il en est une autre qui a été fondée dès le premier jour, sur la crainte révérencielle du Seigneur et qui est plus digne de ta présence. On y trouve des hommes qui aiment se purifier, et Dieu aime ceux qui sont propres. 109. Lequel vaut mieux? Celui qui a fondé son édifice sur la piété et l'agrément de Dieu ou celui qui a fondé son édifice sur le bord d'un précipice prêt à s'écrouler en l'emportant dans le feu de la Géhenne? Dieu ne guide jamais les infidèles. 110. La mosquée qu'ils ont édifiée ne cessera d'être pour eux un sujet d'angoisse jusqu'au moment où ils en auront le cœur brisé. Dieu est Omniscient et Sage Versets 111 à 118 : Par opposition, et pour rendre leur mérite encore plus manifeste, les caractéristiques des croyants ont été citées. Ceux-ci ont été rassurés que Dieu, le Souverain de l’Univers, les appuyait et les gardait. Par ailleurs, grâce à leur sincérité, Dieu a pardonné aux Trois Croyants *qui n’ont pas pris part à l’expédition alors qu’ils en étaient capables. Verset 118 Ka’b Ibn Mâlik, كعب بن مالك Marâra ibn Ar-Rabîa Al-Âmirî رارة بن الربيع أميرة et Hilâl ibn Umayya Al-Wâqifi هلال بن عميا الوقفي وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ عَلَيْهِمُ الأَرْضُ بِمَا رَحُبَتْ وَضَاقَتْ عَلَيْهِمْ أَنفُسُهُمْ وَظَنُّواْ أَن لاَّ مَلْجَأَ مِنَ اللّهِ إِلاَّ إِلَيْهِ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ لِيَتُوبُواْ إِنَّ اللّهَ هُوَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ Dieu a également accueilli le repentir (le retour aussi) des trois (individus- hommes) qui étaient restés à l'arrière et à qui la terre, toute vaste qu'elle est, parut se rétrécir autour d'eux, au point qu'ils se sentirent à l'étroit dans leurs propres personnes et qu'ils comprirent enfin qu'il n'y avait pas de refuge contre Dieu qu'en Dieu Lui-même. C'est alors que Dieu revint vers eux pour les amener au repentir, car Dieu est Plein de Clémence et de Mansuétude. (le Très Rayonnant d’Amour). Wa Aala al thalathati al lathin’ khoullifou hatta itha daqat Aalayhimou al-ard bima rahoubat wa daqat Aalayhim anfousouhoum wa thannou an la maljaa mina Allahi illa ilayhi thoumma taba Aalayhim liyatoubou inna Allah houwa al Tawwabou al Rahimou Voir : Le Commentaire complet du Coran Tafsîr d'Ibn Kathîr تفسير ابن كثير ibn Kathir Daroussalam 2012 volume 4 pages 526 -527. Aysar at Tafâsîr أيـسـر الـتـفـاسـيـر (Commentaire du Coran) maison d’Ennour 2012 Tome1 Page 721. Chronique de Tabari Histoire des Prophètes et des rois تاريخ الرسل والملوك Tarikh al-Rusul wa al-Muluk, édition la Ruche 2012 pages 579 à 582. Ibn Kathir ابن كثير Ayat as sahabas حياة الصحابة la vie des compagnons édition Universel 2013 page 792. Muhammad Youssef al Kandahloui محمد يوسف الكندلاوي Ayat as sahabas حياة الصحابة la vie des compagnons édition le Figuier 1996 pages253-254 (mosquée de Qouba) bataille de Tabûk تبوك pages 309-312 et 343-347 Le Nectar Cacheté الرحيقِ المختومِ Ar-Rahīq al-Makhtum réédition Maison d’Ennour 2014 pages 665-668 111. En vérité, Dieu a acheté aux croyants leurs personnes et leurs biens en échange du Paradis, en vue de défendre Sa Cause : tuer et se faire tuer. C'est une promesse authentique qu'Il a prise sur Lui-même dans la Thora, l'Évangile et le Coran. Et qui est plus fidèle à sa promesse que le Seigneur? Réjouissez-vous donc de l'échange que vous avez effectué ! N'est-ce pas que c'est là le comble de la félicité? 112. Heureux sont ceux qui se repentent à Dieu, L'adorent, Le glorifient, jeûnent, s'inclinent, se prosternent, ordonnent le bien, désavouent le mal et observent les commandements de Dieu ! Annonce cette bonne nouvelle aux croyants ! 113. Il ne sied ni au Prophète ni aux croyants d'implorer le pardon de Dieu en faveur des polythéistes, fussent-ils leurs proches, une fois bien établi que ceux-là sont destinés à être les hôtes de l'Enfer. 114. Et si Abraham avait demandé pardon en faveur de son père, c'est uniquement à cause d'une promesse qu'il lui avait faite jadis. Mais dès qu'il eut la certitude que son père était un ennemi de Dieu, il le désavoua. Et pourtant Abraham était la bonté et la compassion mêmes ! 115. Dieu ne laisse jamais s'égarer un peuple qu'Il avait mis sur la bonne voie, avant de le mettre en garde contre les périls qu'il doit craindre. Dieu a une parfaite connaissance de toute chose. 116. À Dieu appartient le Royaume des Cieux et de la Terre, et c'est Lui qui donne la vie et la mort. Vous n'avez en dehors de Lui ni allié ni protecteur. 117. Dieu a agréé le repentir (le retour aussi) du Prophète, des émigrés et des auxiliaires qui l'ont suivi aux heures les plus difficiles, alors que plusieurs d'entre eux étaient si près de faillir à leur devoir. Il a agréé leur repentir, en se montrant Bienveillant et Compatissant à leur égard. 118. Dieu a également accueilli le repentir (le retour aussi) des trois individus (hommes) qui étaient restés à l'arrière et à qui la terre, toute vaste qu'elle est, parut se rétrécir autour d'eux, au point qu'ils se sentirent à l'étroit dans leurs propres personnes et qu'ils comprirent enfin qu'il n'y avait pas de refuge contre Dieu qu'en Dieu Lui-même. C'est alors que Dieu revint vers eux pour les amener au repentir, car Dieu est Plein de Clémence et de Mansuétude. (le Très Rayonnant d’Amour) (voir ci-dessus).l’expédition de Tabûk, غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk octobre 630 contre l'armée byzantine. Bien qu'il ne s'agisse pas d'une bataille au sens ordinaire, ( du début des guerres arabo-byzantines) soir l'histoire: Les trois Compagnons qui restèrent en arrière lors de l’expédition de Tabuk http://www.sounna.com/spip.php?article41 Dieu l'Unique Allâh a pardonné à ces vrais Croyants qui n’avaient pas pris part à cette bataille pour une raison ou pour une autre Ka’b dit : "Nous étions nous les trois mis à l’écart de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم, lequel accepta leurs excuses et leur serment d’allégeance et pria pour leur pardon.Quand à nous, il avait laissé notre cas en suspens jusqu’à ce qu’Allah décidât de notre sort." Allah exalté avait alors dit :"Réjouis-toi qu’Allah a accepté ton repentir." "Et [Il accueillit le repentir]des trois qui avaient été laissés de côté..." Sourate9 التوبة At-Tauba Le repentir, v118 Sourate9 التوبة At-Tauba Le repentir versets 117 -119 révélé au retour de la Campagne de Tabûk. .لَقَد تَّابَ الله عَلَى النَّبِيِّ وَالْمُهَاجِرِينَ وَالأَنصَارِ الَّذِينَ اتَّبَعُوهُ فِي سَاعَةِ الْعُسْرَةِ مِن بَعْدِ مَا كَادَ يَزِيغُ قُلُوبُ فَرِيقٍ مِّنْهُمْ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ إِنَّهُ بِهِمْ رَؤُوفٌ رَّحِيمٌ 117. Dieu a agréé le repentir du Prophète, des émigrés et des auxiliaires qui l'ont suivi aux heures les plus difficiles, alors que plusieurs d'entre eux étaient si près de faillir à leur devoir. Il a agréé leur repentir, en se montrant Bienveillant et Compatissant à leur égard. Laqad taba Allahou Aala al nabiyyi wa al muhajirina wa al-ansari allathina ittabaAouhou fi saAati al Aousrati min baAdi ma kada yazoghou qouloubou fariqin minhoum thoumma taba Aalayhim innahou bihim raoufun rahimoun وَعَلَى الثَّلاَثَةِ الَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّى إِذَا ضَاقَتْ عَلَيْهِمُ الأَرْضُ بِمَا رَحُبَتْ وَضَاقَتْ عَلَيْهِمْ أَنفُسُهُمْ وَظَنُّواْ أَن لاَّ مَلْجَأَ مِنَ اللّهِ إِلاَّ إِلَيْهِ ثُمَّ تَابَ عَلَيْهِمْ لِيَتُوبُواْ إِنَّ اللّهَ هُوَ التَّوَّابُ الرَّحِيمُ 118. Dieu a également accueilli le repentir des trois individus qui étaient restés à l'arrière et à qui la terre, toute vaste qu'elle est, parut se rétrécir autour d'eux, au point qu'ils se sentirent à l'étroit dans leurs propres personnes et qu'ils comprirent enfin qu'il n'y avait pas de refuge contre Dieu qu'en Dieu Lui-même. C'est alors que Dieu revint vers eux pour les amener au repentir, car Dieu est Plein de clémence et de mansuétude. Wa Aala al thalathati allathina khoullifou hatta itha daqat Aalayhimou al-ardou bima rahoubat wa daqat Aalayhim anfousouhoum wa thannou an la maljaa mina Allahi illa ilayhi thoumma taba Aalayhim liyatouboo inna Allaha houwa al tawwabou alrahimou .يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اتَّقُواْ اللّهَ وَكُونُواْ مَعَ الصَّادِقِينَ 119. Ô croyants ! Craignez Dieu et joignez-vous à ceux qui sont véridiques ! Ya ayyouha allathina amanou ittaqou Allaha wa kounou maAa al sadiqina
Ajouter un commentaire