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Ali ibn Abi Talib علي بن أبي طالب
Ali ibn Abi Talib علي بن أبي طالب
Paix سلام salam
Exposition Nationale en France Islam Foi Culture Histoire Art
soyez nombreux et actif. Cette Exposition c'est la votre, et pour tous ceux qui veulent appendrent et comprendrent
sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92
Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien
لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ
lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun
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Paix سلام salam
Ali ibn Abi Talib لي بن أبي طالب
Abū al-H̩asan ʿAlī ibn Abī T̩ālib (v. 600 - 661) ( : أبو الحسن علي بن أبي طالب, en persan علی پسر ابو طالب), souvent désigné simplement par son prénom Ali (ʿAlī)
Quand il est mention du Prophète Muhammad il est conseillé de dire :
ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui
ALI علي بن أبي طالب est le fils d'Abû Tâlib, oncle la famille du Prophète,ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui qui tiennent une place de haut rang dans l’islam.
Il a été le quatrième calife de l'islam (656-661). Alî a été le premier imam pour les chiites et est l'ascendant du reste des imams. Il fut le père de al-Hassan et de al-Hussein.
Son nom signifie « élevé ». En Afrique noire, on trouve ce prénom sous les formes Alioune, Aliou ou Aghal
La date exacte de la naissance d'Ali est inconnue : elle est d'ailleurs un objet de controverse entre les différentes branches de l'islam car elle a des conséquences sur l'image du personnage. En effet, plus sa date de naissance (autour de 600) est ancienne, plus il peut être considéré comme ayant adhéré volontairement et en toute connaissance de cause à la religion musulmane, ce qui augmente son mérite : la conversion réfléchie d'un adolescent est en effet considérée comme plus méritoire que l'adhésion d'un enfant soumis à l'autorité du Prophète ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui (puisque vers l'âge de six ans, son père n'étant pas très aisé financièrement, il fut placé sous la protection du prophète Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui » ).
Membre des ahlul bayt.هل البيت, les gens de la maison Il est resté en compagnie de Muhammad durant tout son ministère, y compris à Médine. Il a participé aux mêmes guerres que Muhammad,ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui excepté à la bataille de Tabûk car Muhammad l'avait nommé responsable de Médine en son absence : Ali ayant protesté après que des personnes ont répandu la rumeur selon laquelle Muhammad ne voulait que se débarrasser de lui en le laissant à l'arrière, Muhammad lui a dit: « N'es-tu pas satisfait d'être envers moi ce que Aaron était pour Moïse, excepté qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ? ». Lors de la bataille de Uhud, Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui lui donna son sabre Dhû'l-fikar ذو الفقار (Zulfikar) :
« Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur luipense qu'il ne le prendrait pas et qu'il ne pourrait pas le manier. Cependant ‘Alî ayant pris le sabre et se jetant dans la lutte, le prophète le vit combattre avec fougue, frapper avec Dhû'l-fikar en avant, en arrière, à droite et à gauche. Un quraychite s'étant présenté devant lui, se couvrant de son bouclier, ‘Alî le frappa de façon que le sabre pénétra à travers le bouclier et le casque, fendit la tête de cet homme et traversa son corps jusqu'à la poitrine. Le prophète, en voyant cet exploit, dit
لا فتى إلا علي لا سيف إلا ذو الفقار
« Il n'y a pas de héros comme Ali, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar
(lā fatā ʾillā ʿalī, lā saīf ʾillā ḏū-l-fiqār,
À la mort de Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui en 632, vint la question de la succession du calife, le choix de la communauté se porte sur Abu Bakr, et celui-ci, à sa mort, nomma Omar en 634. Après l'assassinat du troisième calife Uthman en 656, Ali accéda au pouvoir mais se heurta à des revendications pour appliquer la loi du Talion aux assassins de Uthman. Parmi eux, Aïcha la veuve de Muhammad alliée à des compagnons de Muhammad, dont Talha et Al-Zubayr, qu'il vainquit près de Basra à la bataille du Chameau موقعة الجمل(656).
Lors de la bataille de Siffin وقعة صفين juin/juillet 657 (moharram 37 AH, il doit affronter le gouverneur de Damas, le fils d'Abu Sufyan, Mu‘âwîya fils de ʾAbū Sufyān ibn Ḥarb membre de la famille de ‘Uthman. Alors qu'il avait l'avantage, il accepte l'idée d'un arbitrage, mais celui-ci tourne en sa défaveur. Ali conserve néanmoins un certain pouvoir et se replie dans la ville de Koufa dont il avait fait sa capitale.
Conjoint | Fatima Zahra, Oumm al-Banin , Khawlat bint Ja'far, Oumama bint Zaynab |
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Enfant(s) | Hassan, Hussein, Muhammad ibn al-Hanafiya, Abbas, Abdullah, Awn, Hilal, Ibrahim, Ja'far, Jamani, Joumâna, Khadîja, Maymoûna, Mouhammed (al-akbar), Mouhammed (al-aswat), Mouna, Nafîsa, Omar, Oumama, Oumm al-Kîrâm, Oumm Hani, Oumm Ja'far, Oumm Koulthoûm (as-soughrâ), Oumm Salama, Othmân (al-akbar), Othmân (al-asghar), Ramla (as-soughrâ), Salma, Zaynab (as-soughrâ) |
La Mosquée bleue de Mazar-i-Sharif
Parmi ses fidèles, certains lui reprochèrent d'avoir accepté de se soumettre à un arbitrage humain et quittèrent ses rangs, on les appellera les kharidjites (les sortants).
Plus tard, ils entrèrent ouvertement en rébellion contre ‘Alî qui les vainquit à la bataille de Nahrawân (658)معركة النهروان. Décidés à venger leurs morts, les kharijites firent assassiner Ali alors qu'il se prosternait pour la prière de Al-Fajr par AbdurRahman Ibn Muldjam. On estime qu'Ali avait alors 62 ou 63 ans.
Ali reste cependant un personnage emblématique dans l'histoire musulmane, empreint d'un charisme
Ali est également considéré comme le maître de la rhétorique arabe. (l'art ou la technique de persuader, généralement au moyen du langage.)Il est l'auteur de nombreuses citations, sermons et réflexions qui ont été recueillis dans divers livres tels que Nahj al Balagha (La voie de l'éloquence), (voir en fin de page)
La tombe d'‘Alî
Le personnage d'‘Alî jouit d'une grande popularité dans le monde musulman, mais il est surtout vénéré par les chi'ites en tant que premier imam. Son mausolée, qui fait l'objet d'une grande dévotion lors des pèlerinages chiites, se trouve dans la ville de Nadjaf, dans l'actuel Irak, fortement endommagé par la guerre d'Irak de 2003.
De nombreux chiites croient qu'Ali ne voulait pas que l'on connaisse l'emplacement exact de la tombe de sa femme peur que ses ennemis ne la profanent. L'emplacement de cette tombe sur le site de la ville de Nadjaf, a été révélé plus tard.
- Une histoire raconte que le calife Hârûn al-Rachîd ben Muhammad ben al-Mansûr هارون الرشيد بن محمد بن المنصور lors d'une chasse aurait découvert un tumulus dont ses chiens refusaient de s'approcher. Les habitants de la région lui auraient dit que c'était la tombe d'Ali.
- Une autre histoire raconte que le secret s'était transmis de père en fils et que l'imam Jafar as-Sadiq dit au calife où se trouvait cette tombe.
- Une tradition d'origine afghane voudrait que le corps d'Ali fut transporté et enterré à Mazar-e-Charif dans la Mosquée bleue Rawze-i-Sharif.
- Des traditions racontent que Ali aurait au 36 enfants : 18 garçons et 18 filles Notes et références
INVOCATION DE KOMAYL
Komayl ibn Ziyâd al-Nakh`î qui fut l’un de ses proches Compagnons et de ses confidents et ensuite de son fils I’Imam al-Hassan. L’Imam Ali l’avait nommé gouverneur de Hît (Irak).
دُعاء كُمَيْل
وهو الدّعاء الجليل الذي علمه الإمام أمير المؤمنين على بن أبي طالب عليه السلام كميل بن زياد النخعي رَحمَه الله
Do`â’ Komayl
Do`â’ Komayl tire son nom de Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait appris cette Prière de Demande.
Do`â’ Komayl est l’un des plus célèbres Do`â’ en Islam. De nombreux uléma l’ont mentionné dans leurs écrits
II est dit que quiconque lit le Do`â’ Komayl, Dieu exaucera ses voeux, le soustraira à la malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de subsistance et absoudra ses péchés.
On rapporte que I’Imam Ali a dit à Komayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce Do`â’, et que tu le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois, ou une fois par an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait, pourvu de moyens de subsistance, triophant et pardonnable”
( Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)
Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux
(Allâhomma innî as'aloka bi-Rahmatik-al-latî wase`at kolla chay'-in)
اللّهُمَّ اَنّي اَسئَلُكَ بِرَحْمَتِكَ الَّتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيءٍ
Mon Dieu! je te prie: Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose ,
(Wa bi-qowwatik-al-latî qaharta bihâ kolla chay’ wa khadha`a lahâ kollo chay’ wa thalla lahâ kollo chay’-in),
وَبِقُوَّتِكَ الَّتي قَهَرْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ وَخَضَعَ لَهاَ كُلُّ شَيءٍ وَذّلَّ لَها كُلُّ شَيءٍ
Par Ta Force avec laquelle Tu as vaincu toute chose et devant laquelle toute chose s’est soumise et s'est humiliée,
(Wa bi-jabarûtik -al-latî ghalabta bihâ kolla chay'-in),
وبِجَبَروتِكَ الَّتي غَلَبْتَ بِها كُلَّ شَيءٍ
et par Ta Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de toute chose,
(Wa bi-`izzatik-al-latî lâ yaqûmo lahâ chay’-in),
وبِعــِزَّتِكَ الَّتـي لاَ يـَقـُومُ لَهَـا شَـــــيءٌ
et par Ta Gloire devant laquelle aucune chose ne peut se dresser,
(Wa bi-`adhamatik -al-latî mala’at kolla chay'-in),
وبِعَظَـمَتِكَ الَّتي مَلأَ تْ كُلَّ شَيءٍ
et par Ta Grandeur qui a rempli toute chose,
(Wa bi- Soltânika-al-lathî `alâ Kolla chay’-in),
وَبِسُلطانِكَ الَّذي عَلاَ كُلَّ شَيءٍ
et par Ta Souveraineté qui s’est hissée au-dessus de toute chose,
(wa bi-wajhik-al-bâqî ba`da fana’i kolli chay’- in),
وَ بِـوَجْهِكَ الباقي بَعدَ فَنآءِ كُلِّ شَيءٍ
et par Ta Face qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute chose,
(wa bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kolli chay’-in),
وبِأَسمَآئِكَ الَّتي مَلأَتْ اَركانَ كُلِّ شَيءٍ
et par Tes Noms qui ont rempli les piliers de toute chose,
(wa bi-`ilmik-al-lathî ahâta bi-kolli chay'-in),
وَ بِعِلْمِكَ الَّذي اَحاطَ بكُلِّ شَيءٍ
et par Ta Science qui est au fait de toute chose,
(wa bi-nûri wajhik-al-lathî adhâ’a laho kollo chay’-in),
وبِنُورِ وَجْهِكَ الَّذي اَضَآءَ لَهُ كُلُّ شَيءٍ
et par la Lumière de Ta Face qui a illuminé toute chose!
(yâ nûro, yâ qoddûs-o, yâ awwal-al-awwâlîn-a, wa yâ âkhir-al-âkhirîn- a)
يا نُورُ يا قُدُّوسُ يا اَوَّلَ الاَوَّلينَ ويااَخِرَ الاخرِينَ
O Lumière! O Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des éternels.
(Allâhom- m- aghfir liya- th- thonûb- al- latî tahtik- ol- `içam-a)
اللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَهتِكُ العِصَمَ
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,
(Allâhom-m-aghfir liya- th- thonûb- al- latî tonzil-on- niqam-a)
اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تُنزِلُ النِّقَمَ
O Mon Dieu! padonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.
(Allâhom-m-aghfir liy- a- th-thonûb-al- latî toghayyer-on-ni`am-a)
اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تُغَيِّرُ النَّعَمَ
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui modifient Tes Bienfaits.
(Allâhom-m-aghfir liya- th-thonûb-al-latî tohbis-od-do`â’-a)
اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَحبِسُ الدُّعآءَ
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui empêchent l’Invocation.
(Allâhom-m-aghfir liya-th-thonûb- al- latîi tonzil- ol-balâ’-a)
اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ التَّي تُنزِلُ البَلآء
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur.
(Allâhom- m-aghfir liya- th-thonûb- al-latî taqti`-or-rajâ’- a)
اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ التِّي تَقطَعُ الرَّجَآءَ
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui dissipent l’espérance.
(Allâhom-m-aghfir liya kolla thanbin athnabtoho wa kolla khatî’atin akhta’tohâ)
اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ كُلَّ ذَنْبٍ اَذْ نَبْتـُهُ وَكُلَّ خَطِيئَةٍ اَخطَأتُها
O Mon Dieu! Pardonne-moi tout péché que j’eusse pu commettre et toute faute que j’eusse pu faire.
(Allâhomma innî ataqarrabo ilayka bi-thikrika wa astachfi`o bika ilâ nafsika)
اَللّهُمَّ اِنّي اَتَقَرَّبُ اِلَيكَ بِذِكرِكَ وَاَستَشفِعُ بِكَ اِلَى نَفسِكَ
Mon Dieu! je m’approche de Toi en invoquant Ton Nom et j’intercède auprès de Toi en ma propre faveur,
(wa as’aloka bi-jûdika ann todnînî min qorbika)
وَاَسئَلُكَ بِجُودِكَ اَن تُدِنَيني مِن قُربِكَ
et je Te prie, par Ta Générosité, de me rapprocher de Toi,
(wa ann tûzi`anî chokraka wa an tolhimanî thikroka)
وَاَن تُوزِعَني شُكرَكَ وَاَن تُلهِمَني ذِكرَكَ
et de m’inciter à Te remercier et de m’inspirer Ton invocation.
(Allâhomma innî as’aloka so’âla khâdhi`in)
اَللّهُمَّ اِنّي اَسئَلُكَ سُؤَاالَ خاضِعٍ
O Mon Dieu! Je Te prie en toute soumission
(motathallilin khâchi`in ann tosâmihanî wa tarhamanî )
مُتَذَلِلٍ خاشِعٍ اَن تُسامِحَني وَتَرْ حَمَني
en toute humilité et très humblement d’être Indulgent avec moi et d’avoir pitié de moi,
(wa taj`alanî bi-qismika râdhiyan, qâni`an, wa fî jami`-il-ahwâli motawâdhi`an)
وَتَجعَلَني بِقِسمِكَ رَاضِياً قانِعاً وَفي جَمِيعِ الاَحوالِ مُتَوَاضِعاً
et de me rendre content et satisfait de ce que Tu m’as imparti et (de me rendre) humble dans tous les cas;
(Allâhoma wa as’aloka so'âla man-ichtaddat fâqatoh- o)
اَللّهُمَّ وَاَسئَلُكَ سُؤاالَ مِنِ اشتَدَّت فا قَتُهُ
et je Te prie à la manière de quelqu’un dont l’indigence s’est aggravée,
(wa anzala bika `ind-ach-chadâ’idi hâjataho wa `adhoma fî mâ `indaka raghbatoh- o)
وَاَنزَلَ بِكَ عِندَ الشَّدآئِدِ حاجَتَهُ وَعظُمَ فِي ما عِندَكَ رَغْبَتُهُ
dont Tu es le seul recours lorsqu’il se trouve dans l’adversité et dont le désir de ce que Tu possèdes a grandi!
(Allâhomma `adhoma soltânoka wa `alâ makânoka wa khafiya makroka wa dhahara amroka )
اَللّهُمَّ عَظُمَ سُلطانُكَ وَعَلا مَكانُك َ وَخَفِى مَكرُكَ وَظَهَرَ اَمرُكَ
O Mon Dieu! Ton Royaume est Grandiose, Ta Position est Transcendante, Tes Voies sont Impénétrables, Ton Autorité est Evidente,
(wa ghalaba qahroka wa jarat qodratoka wa lâ yomkin-ol-firâro min hokûmatika)
وَغَلَبَ قَهرُكَ وَجَرَتْ قُدرَتُكَ وَلاَيُمكنُ الفِرارُ مِن حُكُـَومَتِكَ
Ta Coercition est Imposante et Ton Pouvoir Omniprésent et personne ne peut se soustraire à Ta Souveraineté.
(Allâhomma lâ ajido li-thonûbî ghâfiran wa lâ li -qabâ’ihî sâtiran wa lâ li-chay’in min `amalî- l- qabîhi bi- l- hasani mobaddilan ghayraka)
اَلّلهُمَّ لا اَجِدُ لِذُنُوبي غافِراً وَلا لِقَبائِحي ساتِراً وَلا لِشَئٍ مِن عَمَلي القَبِيحِ بِالحَسَنِ مُبَدِّلاً غَيرَك
O Mon Dieu! je ne vois personne d’autre que Toi pardonner mes péchés, dissimuler mes vilenies et transformer ma mauvaise action en bon acte,
(lâ ilâha illâ anta subhânaka wa bi-hamdika)
لااِلهَ اِلاّ اَنتَ سُبحانَكَ وَبِحَمدِكَ
Point de divinité, si ce n’est Toi! Gloire et Louange à Toi!
(dhalamto nafsî wa tajarra’to bi-jahlî)
ظَلَمْتُ نَفسي وَتَجَرَّاتُ بِجَهلي
Je me suis rendu injuste envers moi-même et j’ai osé (transgresser Ta Loi) par mon ignorance;
(wa sakanto ilâ qadîmi thikrika lî wa mannika `alayya.)
وَسَكَنْتُ اِلى قَدِيمِ ذِكرِكَ لي ومَـنِّكَ عَلَيَّ
et j’ai fait appel au souvenir que Tu avais de moi et à la faveur que Tu m’avais toujours accordée (pour mon pardon).
(Allâhomma, Mawlâya ! Kam min qabîhin satartaho)
اَلّلهُمَّ مَولايَ كَم مِن قَبِيحٍ سَتَـرْ تَهُ
O Mon Dieu ! O Mon Maître ! Combien de mes actes détestables Tu as couverts,
(wa kam min fâdihin min-al-balâ’i aqaltaho)
وَكَمْ مِنْ فادِحٍ مِنَ البَلآءِ اَقَـلْتَهُ
et combien de calamités Tu m’as épargnées!
(wa kam min `ithârin waqaytaho wa kam min makrûhin dafa`taho)
وَكَمْ مِنْ عِثارٍ وَقَيـْتَهُ وَكَمْ مِن مَكرُوهٍ دَفَعْتَهُ
et combien de trébuchements Tu m’as évités, et combien de malheurs Tu as éloignés de moi,
(wa kam min thanâ’in jamîlin lasto ahlan laho nachartaho)
وَكَمْ مِنْ ثَناءٍ جَميلٍ لَستُ اَهلاً لَهُ نَشَرْ تَـهُ
et combien de belles louanges ( à mon égard) Tu as propagées!
(Allâhomma `adhoma balâ’î, wa afrata bî sû’o hâlî),
اَلّلهُمَّ عَظُمَ بَلآئي وَاَفرَطَ بي سُوءُ حالي
O Mon Dieu! mon malheur s’est aggravé mon état s’est empiré
(wa qaçorat bî a`mâlî, wa qa`adat bî aghlâlî)
وَقَصُرَتْ بي اَعمالي وَقَعَدَتْ بي اَغلالِي
mes bonnes actions se sont réduites, mes chaînes m’ont entravé
(wa habasanî `an naf`î bo`do âmâlî),
وَحَبَسَني عَن نَفعي بُعْـدُ آمالي
mes espérances démesurées m’empêchent de me rendre utile,
(wa khada`atnî-d-doniyâ bi-ghorûrihâ wa nafsî bi-khiyânatihâ wa matâlî),
وَخَدَعَتْـنِي الدُّنيا بِغُرُورِها وَنَفسي بِخِيانَتِها وَمِطالي
ce bas-monde m’a trompé par sa vanité, et mon âme, par sa trahison et mes atermoiements
(yâ sayyidî fa'as'aloka bi-`izzatika),
ياسَيِّدِي فَاَ سْـئَلُكَ بِعِزَّتِكَ
C’est pourquoi, je Te demande, O Mon Maître, par Ta Gloire,
(an lâ yahjoba `anka do`â’î sû’o `amalî wa fi`âlî),
اَن لا يَحجُبَ عَنكَ دُعآئي سُوءُ عَمَلي وَفِعالي
de faire en sorte que mes mauvaises actions et mes péchés n’empêchent pas mon invocation de parvenir à Toi,
(wa lâ tafdhahanî bi-khafiyyi ma-t-tala`ta `alayhi min sirrî)
وَلا تَفْضَحْـني بِخَـِفِيِّ مَا اطَّلَعتَ عَلَيهِ مِن سِرّي
et de ne pas dévoiler ce que Tu connais de mes secrets,
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(wa lâ to`âjilnî bi-l-`oqûbati `alâ mâ `amiltoho fî khalawâtî),
وَلا تُعاجِلْني بِالعُقُوبَةِ عَلى ما عَمِلتُهُ في خَلَواتي
de ne pas T’empresser de me punir des agissements auxquels je me suis livré lors de mes moments d’insouciance :
(min sû’i fi`lî wa isâ’atî wa dawâmi tafrîtî wa jahâlatî ),
مِنْ سُوءِ فِعلي وَاِسآئَتي وَدَوامِ تَفرِيطي وَجَهالَتي
mes mauvaises actions, ma nuisance, mes excès, mon ignorance,
(wa kathrati chahawâtî wa ghaflatî)
وَكَثرَةِ شَهَواتي وَغَفلَتي
mes lascivités exéssives et ma négligence.
(wa kon-allâhomma, bi-`izzatatika, lî , fî-l-ahwâli kollihâ ra’ûfan)
وَكُنِ اللّهُمَّ بِعِزَّتــِكَ لي فِي الأّحوالِ كُلِّها رَؤُفاً
O Mon Dieu! Par Ta Puissance! Sois envers moi compatissant dans tous les cas,
(wa `alayya fî jamî`-il-omûri `atûfan)
وَعَلَيَّ في جَميع الأُمُورِ عَطُوفاً
et bienveillant pour tout ce que je fais
(ilâhî wa rabbî ! Man lî ghyroka as’aloho)
اِلهـــي وَرَبـــيِّ مِن لي غَيرُكَ اَسئَلُهُ
Mon Dieu et Mon Seigneur! A qui, si ce n’est à Toi,
(kachfa dhorrî wa-n-nadhara fî amrî)
كَشـْفَ ضُرِّي وَالنَّظَرَ في اَمري
puis-je demander de remédier au préjudice que je subis et d’examiner mon état ?
(Ilâhî wa Mawlâya)
اِلهي وَمَولايَ
Mon Dieu et Mon Souverain!
(ajrayta `alayya hokman ittab`to fîhi hawâ nafsî)
اَجَريتَ عَلَيَّ حُكماً اَتَّبَعتُ فيهِ هَوى نَفسي
Tu m’as fait parvenir un Commandement auquel je n’ai pas obéi, ayant suivi mon caprice,
(wa lam ahtaris fîhi min tazyîni `adowwî)
وَلَمْ اَحْـتَرِس فِيهِ مِن تَزييِن عَدُوّي
et ayant omis de prendre des précautions face à la séduction de mon ennemi,
(fa-gharranî bi-mâ ahwâ wa as`adaho `alâ thâlik-al-qadhâ’o)
فَغَرَّني بِما اَهوى وَاَسعَدَهُ عَلى ذلِكَ القَضآءُ
Lequel a pu me séduire par ce que je désirais, en s’aidant du destin;
(fa-tajâwazto bi-mâ jarâ `alayya min thâlika ba`dha hodûdika)
فَتَجاوَزْتَ بِما جَرى عَلَىَّ مِن ذلِكَ بَعْـضَ حُدُودِكَ
ce qui m’avait conduit à transgresser un peu Tes prescriptions
( wa khâlafto ba`dha awâmirika)
وخالَفتُ بَعضَ اَوامِرِكَ
et à contrevenir à certaines de Tes Instructions.
(falaka-l-hamdo `alayya fî jamî`i thâlika)
فَلَكَ الحَمْـدُ عَلَيَّ في جَمِيع ذلِكَ
Louange à Toi pour ce que Tu en as décidé,
(wa lâ hojjata lî fî mâ jarâ `alayya fîhi qadhâ’oka)
وَلا حُجَّةَ لي فِي ماجَرى عَلَيَّ فيهِ قَضآؤُكَ
car je n’ai aucun argument contre Ta Sentence,
(wa alzamanî hokmoka wa balâ’ok-a)
واَلزَمَني حُكمُكَ وَبَلآؤُكَ
Contre Ton Jugement et contre la Peine que Tu m’as infligée.
(wa qad ataytoka yâ ilâhî ba`da taqçîrî wa isrâfî `alâ nafsî)
وَقَد اَتَيْـتُكَ يا اِلِهِي بَعدَ تَقصيري وَاِسرافي عَلى نَفسي
Je reviens à Toi Mon Dieu, après avoir manqué à mon devoir et commis des péchés:
(mo`tathiran, nâdiman, monkasiran, mostaqîlan,)
مُعتِذراً نادِماً مُنكَسِراً مُستَقِيلاً
(Te) présentant mes excuses, repenetant, la tête baissée, renonçant (au péché),
(mostaghfiran, monîban, moqirran moth`inan, mo`tarifan)
مُستَغْـفِراً مُنيباً مُقِراً مُذعِناً مُعْـتَرِفاً
Implorant Ton Pardon, annonçant mon retour (au droit chemin), reconnasissant (mes erreurs), soumis (à Toi) et (me) confessant,
(lâ ajido mafarran mimmâ kâna minnî)
لا اَجِدُ مَفَرّاً مِمّا كانَ مِنّي
ayant constaté que je ne peux échapper à ce que j’ai commis,
(wa lâ mafza`an atawajjaho ilayhi fî amrî)
وَلا مَفزَعاً اَتَوَجَّهُ اِلَيهِ في اَمري
ni avoir d’autre refuge vers lequel je puisse me rendre,
(ghayra qabûlika `othrî wa id-khâlika iyyâya fî sa`atin min rahmatik-a)
غَيْرَ قَبُوِلكَ عُذري وَاِدخالِكَ اِيّايَ في سَعَةٍ مِنْ رَحْمَتِكَ
que Ton acceptation de mon excuse, et mon admission dans l’étendue de Ta Miséricorde.
(Allâhomma f-aqbal `othrî wa-rham chiddata dhorrî, wa fokkanî min chaddi wathâqî)
اَللّهُمَّ فَاقبَل عُذْري وَارحَمْ شِدَّةَ ضُرّي وَفُكَّني مِن شَدِّ وَثاقي
O Mon Dieu! Accepte donc mon excuse, aie pitié de la gravité du préjudice que je subis, délie mes chaînes qui pèsent lourd sur moi.
(yâ Rab-b-irham dho`fa badanî wa riqqata jildî wa diqqata `adhmî)
يارَبِّ ارْحَمْ ضَعْفَ بَدَني وَرِقَّةَ جِلْدي وَدِقَّةَ عَظْمي
O Seigneur! Aie pitié de la faiblesse de mon corps, de la minceur de ma peau et de la fragilité de mes os.
(yâ man bada’a khalaqî wa thikrî wa tarbiyatî wa birrî wa tagh-thiyatî)
يامَن بَدَءَ خَلقي وَذِكري وَتَربِيَتي وَبِرِّي وَتَغْذِيَتي
O Toi, qui es à l’origine de ma création, de ma renommée, de mon éducation, de mon bien-être et de ma nutrition,
( habnî l-ibtidâ’i karamika wa sâlifi birrika bî)
هَبْني لاِبْـتِداءِ كَرَمِكَ وَسالِفِ بِرّكَ بي
Recouvre-moi de Ta Générosité et du Bienfait dont Tu me couvrais jadis.
(yâ ilâhî wa sayyidî wa rabbî)
ياالهي وَسَيِّدي وَرَبّي
O Mon Dieu, Mon Maître et Mon Seigneur!
(atorâka mo`ath-thibî bi-nârika ba`da tawhîdika)
اَتُراكَ مُعَذَِبي بِنارِكَ بَعدَ تَوحيدِكَ
me ferais-tu subir Ton enfer, alors que j’ai prononcé Ton Unicité,
(wa ba`da mâ-ntawâ `alayhî min ma`rifatika)
وَبَعدَمَا انْطَوى عَلَيهِ قَلبي مِن مَعرِفَتِكَ
et alors que mon coeur s’est empli de Ta connaissance
(wa lahija bihi lisânî min thikrika)
وَلَهِجَ بِه لِساني مِن ذِكرِكَ
et alors que ma langue a répété Ton Invocation,
(wa-’taqadaho dhamîrî min hobbika)
وَاعتَقَدَهُ ضَميري مِنْ حُبِّكَ
et alors que ma conscience a cru à Ton Amour,
(wa ba`da çidq-i`tirâfî wa do`â’î, khâdhi`an li-robûbiyyatika)
وَبَعدَ صِدقِ اعتِرافي وَدُعآئي خاضِعاً لِرُبُوبِيَّتِكَ
et alors que j’ai confessé sincèrement et fait mon Invocation en me soumettant à Ta Seigneurie ? !,
(hayhâta, anta akramo min ann todhayyi`a man rabbaytaho)
هَيهاتَ اَنتَ اَكرَمُ مِنْ أَن تُضِيِّع مَنْ رَبَّيتَهُ
Non jamais ! Car Tu es assez Généreux pour ne pas sacrifier celui que Tu as élevé,
(aw tob`ida man adnaytaho, aw tocharrida man âwaytaho)
اَو تُبَعِـّدَ مَنْ اَدنَيتَهُ اَو تُشَرِّدَ مَنْ آوَيْـتَهُ
éloigner celui que Tu as rapproché, faire vagabonder celui auquel Tu as donné refuge
(aw tosallima ilâ-l-balâ’i man kafaytaho wa rahimtaho)
اَو تُسَلِمَّ اِلَى البَلآءِ مَن كَفَيتَهُ وَرَحِمتَهُ
livrer au malheur celui dont Tu l’ as protégé et que Tu as couvert de Ta Compassion.
(wa layta chi`rî yâ sayyidî wa ilâhî wa mawlâya)
وَلَيتَ شِعري ياسَيِـّدي وَأِلهي وَمَولايَ
O Mon Maître, mon Dieu et mon Seigneur!
(atosallit-on-nâra `alâ wojûhin kharrat li-`adhamatika sâjidah)
اَتُسَـَلِّطُ النّارَ عَلى وُجُوٍه خَرَّتْ لِعَظَمَتِكَ ساجِدَة
Serait-il possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se sont prosternés devant Ta Grandeur,
(wa `alâ alsonin nataqat bi- tawhidika çâdiqah wa bi-chokrika mâdihah)
وَعَلى اَلسُنٍ نَطَقَتْ بِتَوْحيدِكَ صِادقَةً وَبِشُكْرِكَ مادِحَةً
et sur des langues qui ont prononcé sincèrement Ton Unicité en Te remerciant et en faisant Ton éloge,
(wa `alâ qolûbin i`tarafat bi-ilâhiyyatika mohaqqiqah)
وَعَلى قُلُوبٍ اعتَرَفَت بِالهِـَّيِتكَ مُحَقِـّقَةً
et sur des cœurs qui ont reconnu avec conviction Ta Divinité,
(wa `alâ dhamâ’irin hawat min-al-`ilmi bika hattâ çârat khâchi`ah)
وَعَلى ضَمآئِرَ حَوَت مِنَ العِلمِ بِكَ حَتّى صارَت خاشِعَةً
et sur des consciences qui ont été tellement imbues de Ta Science qu’elles sont devenues humbles,
(wa `alâ jawârihin sa`at ilâ awtâni ta`abbodika tâ’i`ah)
وَعَلى جَوِارحَ سَعَتْ إِلى اَوطانِ تَعَبُّدِكَ طآئِعَةً
et sur des membres qui se sont rendus à Tes sanctuaires pour témoigner de leur obéissance
(wa achârat b-istighfârika moth`inah)
وَاَشارَت بِاستِغفارِكَ مُذعِنَةً
et pour demander Ton Pardon en toute soumission?!
(mâ hâkathâ-dh-dhanno bika)
مَا هكَذَا الظَّنُّ بِكَ
Non! On ne Te croira pas ainsi;
(wa lâ okhbirnâ bi-fadhlika `anka yâ karîm-o)
وَلا اُخبِرْنا بِفَضلِكَ عَنكَ ياكرِيمُ
ni Ta Grâce, ni Ta Générosité ne permettent de le croire.
(yâ rabbi wa anta ta`lamo dha`fî `an qalîlin min balâ’-id-doniyâ wa `oqûbâtihâ)
يارَبِّ وَاَنتَ تَعلَمُ ضَعفي عَن قَلِيلٍ مِن بَلآءِ الدُّنيا وَعُقٌوباتِها
O seigneur! Tu sais combien je suis faible devant le peu de malheur de ce bas-monde,
(wa mâ yajrî fîhâ min-al-makârihi `alâ ahlihâ)
وَمايَجري فِيها مِنَ المَكارِهِ عَلى اَهِلها
de ses peines et des calamités dont souffrent ses habitants!
(`alâ anna thalika balâ’on wa makrûhon qalîlon makthoho, yasîron baqâ’oho, qaçîron moddatoho)
عَلى اَنَّ ذلِكَ بَلآءٌ وَمَكرُوهٌ قَلِيلٌ مَكثُهُ يَسِيرٌ بَقآؤُهُ قَصِيرٌ مُدَّتُهُ
Pourtan, il ne s’agit là que d’un malheur éphémère, provisoire et de courte durée.
(fakayf-a-htimâli li-balâ’-il-âkhirati wa jalîli woqû`-il-makârihi fîhâ)
فَكَيفَ احْتمالي لِبلآءِ الآخِرَةِ وَجَليلِ وَقَوعِ المَكارِهِ فيها
Comment pourrais-je alors supporter le malheur de l’Au-delà et la gravité de ses calamités,
(wa-howa balâ’on tatûlo moddatoho wa yadûmo maqâmoho wa lâ yokhaffafo `an ahlihi)
وَهُوَ بَلآءٌ تَطُولُ مُدَّتُهُ وَيَدُومُ مَقامُهُ وَلايُخَفَّفُ عَن اَهلِهِ
qui sont de longue durée, continuelles et que ceux qui les subissent n’en seront jamais soulagés,
(la-annaho lâ yakûno illâ `an ghadhabika w-anti- qâmika wa sakhatika)
لاَنَّهُ لايَكُونُ اِلاّ عَن غَضَبِكَ وانْتِقامِكَ وَسَخَطِكَ
car c’est un malheur qui émane de Ta Colère de Ta Vengeance et de Ton Courroux;
(wa hâthâ mâ lâ taqûmo laho-s-samâwâto wa-l-ardh-o)
وَهذا مالا تَقُومُ لَهُ السَّمواتُ وَالأَرضُ
ce que ni le ciel ni la terre ne peuvent supporter.
(yâ sayyidî, fa-kayfa bî wa anâ `abdok-adh-dha` îf-oth-...)
ياسَيِّدي فَكَيْفَ بي وَاَناَ عَبدُكَ الضَّعيفُ
O Seigneur! Comment pourrais-je alors le supporter, moi, qui suis Ton serviteur, faible,
(...thalîl-ol-haqîr ol-miskîn-ol-mostakîn)
الذَّليلُ الحَقيرُالمِسكينُ المُستَكين
Humble, vulgaire, pauvre et appauvri ?!
(yâ Ilâhî wa Rabbî wa Sayyidî wa Mawlâya)
يااِلهي وَرَبيّ وَسَيِـّدي وَمَولايَ
O Mon Dieu, Seigneur, Mon Maître et Mon Souverain!
(li-ayy-il-omûri ilayka achkû, wa li-mâ minhâ adhijjo wa abkî)
لأَيِّ الاُمُورِ اِلَيكَ اَشكُو وَلِما منها اَضِجُّ وَاَبكي
Du-quel de mes malheurs je me plaindrais auprès de Toi et pour lequel d’entre eux je crierais et pleurerais?
(li-alîm-il `athâbi wa chiddatihi, am li-tûl-il-balâ’i wa moddatihi)
لأَليمِ العَذابِ وَشِدَّتِهِ اَم لِطُولِ البَلآءِ ومُدَّتِهِ
De la dureté et de la sévérité du supplice? ou de la continuité et de la longue durée du malheur?
(fala’in çayyartanî li-l-`oqûbâti ma`a a`dâ’ika)
فَلَئِنْ صَيرَّتَني لِلعُقُوباتِ مَعَ اَعدآئِكَ
Si Tu m’infigeais les mêmes peines que Tu infliges à Tes ennemis
(wa jama`ta baynî wa bayna ahli balâ’ika)
وَجَمَعتَ َبيني وَبينَ اَهِل بَلآئِكَ
et que Tu me mettes avec ceux qui subissent le malheur auquel Tu les as condamnés
(wa farraqta baynî wa bayna ahibbâ’ika wa awliyâ’ika)
وَفَرَّقْتَ بَيني وَبينَ اَحِبّآئِكَ وَاَوِْليآئِكَ
et si Tu me séparais de ceux qui T’aiment et Te sont fidèles,
(fa-habnî, yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya wa Rabbî, çabarto `alâ `athâbika)
فَهَبني يااِلهي وَسَيِـّدي وَمَولايَ وَرَبّي صَبَرتُ عَلى عَذابِكَ
(à supposer, O Mon Dieu, Mon Maître, Mon Souverain et Mon Seigneur, que je puisse supporter le supplice que Tu m’infligerais)
(fakayfa açbiro `alâ firâqika)
فَكَيفَ اَصْـبِرُ عَلى فِراقِكَ
comment pourrais-je endurer ma séparation de Toi?
(wa habnî çabarto `alâ harri nârika)
وَهَبني صَبَرتُ عَلى حَرِّ نارِكَ
(et à supposer que je puisse endurer la chaleur de Ton enfer)
(fakayfa açbiro `an-in-nadhari ilâ karâmatika)
فَكَيفَ اَصْـبِرُ عَنِ النَّظَرِ إلى كَرامَتِكَ
Et comment pourrais-je supporter l’idée de ne plus aspirer à Ta Générosité ?
(am kayfa askono fî-n-nâri wa rajâ’î `afwoka)
اَم كَيفَ اَسكُنُ في النّارِ وَرَجآئي عَفوُكَ
Et comment pourrais-je habiter l’enfer alors que j’aspire à Ton Pardon?
(fa-bi-`izzatika, yâ Sayyidî wa Mawlâya, oqsimo çâdiqan)
فَبِعِزَّتِكَ ياسَيِّدي وَمَولايَ اُقسِمُ صادِقاً
C’est pourquoi, O Mon Maître et Mon Souverain, je jure sincèrement, par Ton Autorité,
(la’in taraktanî nâtiqan la-adhijjanna bayna ahlihâ dhajîj-al-âmilîn-a)
لَئِن تَرَكتَني ناطِقاً لأََِضجَّنَّ اِلَيكَ بَينَ اَهلِها ضَجِيجَ الآمِلينَ
que si Tu me laissais y parler, j’y soulèverais auprès de ses habitants, un vacarme semblable au vacarme de ceux qui vivent dans l’espoir,
(wa la-açrokhanna ilayka çorâkh-al-mostaçrikhîn-a)
وَلاَصْـرُخَنَّ اِلَيـْكَ صُراخَ المُستَصرِخَينَّ
et j’y lancerais vers Toi les cris de ceux qui crient au secours,
(wa la-abkiyyna `alayka bokâ’-al-fâqidîn-a)
وَلأَبْكِيَنَّ عَلَيكَ بُكآءَ الفَاقِدينَ
et j’y pleurerais sur Toi comme ceux qui pleurent leurs disparus.
(wa la-onâdiyannaka ayna konta yâ waliyy-al-mo’minîn-a)
وَلاَُنَاديَنَّكَ اَينَ كُنتَ ياوَلِيَّ المُؤمِنينَ
et je T’appellerais, où que Tu sois, O Seigneur des fidèles!
(yâ ghâyata âmâl-il-`ârifîn-a)
ياغايَةَ آمالِ العارِفينَ
O Sommet des espoirs des connaisseurs!
( yâ ghiyâth-al-mostaghîthîn-a)
ياغِياثَ المُستَغيثينَ
O Secours de ceux qui crient au secours!
(yâ habîba qolûb-iç-çâdiqîn-a)
َياحَبيبَ قُلُوبِ الصَّادِقينَ
O Aimé des cœurs des véridiques!
(wa yâ ilâh-al-`âlamîn-a)
وَيا اِلهَ العالَمِينَ
O Dieu des mondes!
(afatorâka, sobhânaka, yâ Ilâhî, wa bi-hamdika)
اَفَتُراك سُبْحانَكَ يااِلهي وَبِحَمْدِكَ
Gloire et louange à Toi!
(tasm`o fîhâ çawta `abdin moslimin sojina fîhâ bi-mokhâlafatih-i)
تَسمَعُ فيها صَوْتَ عَبدٍ مُسِلمٍ سُجِنَ فيها بِمُخالَفَتِهِ
Accepterais-tu donc d’y entendre (en enfer) la vois d’un serviteur musulman qui y serait emprisonné pour avoir commis une faute?
(wa thâqa ta`ma `athâbihâ bi-ma`çiyatih-i)
وَذاقَ طَعْمَ عَذابِها بِمَعـصيَتِهِ
et qui en subirait la torture pour T’avoir désobéi
(wa hobisa bayna atbâqihâ bi-jormihi wa jarîratih-i)
وَحُبِسَ بَينَ اَطباقِها بِجُرْمِهِ وَجَرِيَرتِهِ
et qui serait enfermé entre ses étages pour son crime et son péché,
(wa-howa yadhijjo ilayka dhajîja mo’ammilin li-Rahmatik-a)
وهُوَ يَضِجُّ اِلَيكَ ضَجيجَ مُوَمِّلٍ لِرَحَمتِكَ
et qui crierait à Ton intention comme quelqu’un qui vit dans l’espoir de Ta Miséricorde,
(wa yonâdîka bi-lisâni ahli tawhîdik-a)
وَيُناديكَ بِلِسانِ اَهلِ تَوحيدِكَ
et qui T’appellerait en usant du langage monothéiste
( wa yatawassalo ilayka bi-Robûbiyyatik-a)
وَيَتَوَسَّلُ اِلَيكَ بِرُبُوبِيَّتِكَ
et qui T’ implorerait par Ta Seigneurie?
( yâ Mawlâya fakayfa yabqâ fî-l-`athâbi)
يامَولايَ فَكَيفَ يَبقى في العَذابِ
O Mon Souverain! Comment laisser aux supplices
(wa-howa yarjû mâ salafa min hilmika) [wa Ra’fatika wa Rahmatika]
وَهُوَ يَـْرَجُو ماسَلَفَ مِن حِلمِكَ (وَرَافَتِكَ وَرَحَمتِك)َ
celui qui aspire à Ta Clémence d’antan (ainsi qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta Miséricorde!)
(am kyfa to’limoho-n-nâro wa-howa ya’malo fadhlaka wa Rahmatak-a)
اَم كَيفَ تُؤِلمُهُ النّارُ وَهُوَ يَأمَلُ فَضلَكَ وَرَحْمَتَكَ
Comment le laisser souffrir de Ton enfer alors qu’il espère obtenir Ta Grâce et Ta Miséricorde!
(am kayfa yohriqoho lahîbohâ wa anta tasma`o çawtaho wa tarâ makânah-o)
اَم كَيفَ يُحرِقُهُ لَهيبُها وَاَنْتَ تَسمَعُ صَوْتَهُ وَتَرى مَكانَهُ
Comment le laisser brûler par ses flammes (de l’enfer) alors que Tu entends sa voix et que Tu le vois là-bas!
(am kayfa yachtamilo `alayhî zafîrohâ wa anta ta`lamo dha`fah-o)
اَم كَيفَ يَشتَمِلُ عَلَيهِ زِفِيرُها وَاَنتَ تَعلَمُ ضـَعْـفَهُ
Comment le laisser vivre sous sa chaleur (de l’enfer) alors que Tu connais sa faiblesse!
(am kayfa yataqalqalo bayna atbâqihâ wa anta ta`lamo çidqah-o)
اَم كَيفَ يَتَقَلْقَلُ بَينَ اَطباقِها وَاَنْتَ تَعلَمُ صِدْقَهُ
Comment le laisser se tordre entre ses étages alors que Tu connais sa sincérité!
(am kayfa tazjoroho zabâniyatohâ wa-howa yonâdîka yâ Rabbah)
اَم كَيفَ تَزجُرُهُ زَبانَيتُها وَهُوَ يُناديكَ يارَبَّهْ
Comment le laisser subir le mauvais traitement de ses habitants, alors qu’il T’appelle “ O Mon Seigneur”!
(am kayfa yarjû fadhlaka fî `itqihi minhâ fatatrokaho fîhâ)
اَم كَيفَ يَرجُو فَضلَكَ في عِتقِهِ مِنها فَتَتْرُكَهُ فيها
Comment l’y laisser alors qu’il attend Ta Grâce pour en être libéré!
(hayhâta, mâ thâlika-dh-dhanno bika wa lâ-I-ma`rûfo min fadhlika)
هَيهاتَ ماذلِكَ الظَّنُّ بِكَ وَلاَ المعَرُوفُ مِن فَضلِكَ
Non, jamais personne ne Te croira ainsi! car, ni ce qu’on sait de Ta grâce,
(wa lâ mochbihon limâ `âmalta bihi-I-mowah-hidîna min birrika wa Ihsânika)
وَلا مُشْبِهٌ لِما عامَلتَ بِهِ المُوَحِّدينَ مِن بِرِّكَ وَاِحسانِكَ
ni la façon dont Tu as traité les monothéistes en leur accordant Ta Bienfaisance et Tes Bienfaits, ne permettent de le penser,
(fa-bil-yaqîni aqta`o lawlâ mâ hakamta bihi min ta`thîbi jâhidîk-a)
فَبِاليَقينِ اَقطَعُ لَولا ماحَكَمتَ بِهِ مِن تَعذيبِ جاحِديكَ
Ainsi, j’affirme avec certitude que: si Tu n’avais pas ordonné le supplice aux renégats,
(wa qadhayta bihi min ikhlâdi mo`nidîk-a)
وَقَضَيْتَ بِهِ مِن اِخلادِ مُعانِديكَ
et que Tu n’avais pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir l’enfer,
(laja`lata-n-nâra kollahâ bardan wa salâma-n, wa mâ kânat li-ahadin fîhâ maqarran wa lâ moqâma-n)
لَجَعَلْتَ النَارَ كُـلَّها بَرداً وَسَلاماَ وَما كانَت لاَِحَدٍ فيها مَقَراً وَلا مُقاماً
Tu aurais transformé celui-ci en un lieu frais et paisible, et personne n’y aurait trouvé demeure, ni lieu de détention.
(lâkinnaka, taqaddast Asmâ'oka, aqsamta ann tamla'ahâ min-al-kâfirîn-a)
لكِنَّكَ تَقَدَّسَت اَسمآؤُكَ اَقسَمْتَ اَن تَمْلأََها مِنَ الكافِرينَ
Mais Tu as - que Tes noms soient sacrés-juré de le remplir (l’enfer) de tous les athées,
(min-al-jinnati wa-n-nâsi ajma`în-a)
مِنَ الجِنَّةِ وَالنّاسِ اَجمَعينَ
qu’ils soient des djinns ou des humains
(wa an tokhallida fîhâ-I-mo`ânidîn-a)
وَاَن تُخَلّـِدَ فيهاَ المعُانِدينَ
et d’y garder perpétuellement les désobéissants.
(wa anta, jalla thanâ'oka qolta mobtadi'an wa tatawwalta bi-I-in`âmi motakarriman)
وَاَنتَ جَلَّ ثَنآؤُكَ قُلْتَ مُبْتَدِءً وَتَطَوَّلْتَ بِالاِنعامِ مُتَكَرِّماً
Et Tu - dont les Louanges sont au-dessus de toute description - as dit, en voulant bien éten-dre Ta Générosité:
(Afaman kâna mo'minan kaman kâna fâsiqan lâ yastawûn)
اَفَمَنْ كانَ مُؤمِناً كَمَنْ كانَ فاسِقاً لايَستَوُونَ
Le croyant et le pervers ne subiront pas le même traitement.
(Ilâhî wa Sayyidî, fa-as'aloka bi-I-qodrat-il-latî qaddartahâ)
اِلهي وَسَيِّدي فَاَسئَلُكَ بِالقُدْرَةِ الَّتي قَدَّرْتَها
O Mon Dieu, Mon Maître! Je Te demande donc, par la Puissance que Tu possèdes,
(wa bi-I-qadhiyyat-il-latî hattamtahâ wa hakamtahâ)
وَبِالقَضِيَّةِ الَّتي حَتَمْتَها وَحَكمْتَها
et par la Décision que Tu as imposée et prise,
(wa ghalabta man `alayhi ajraytahâ)
وَغَلَبتَ مَنْ عَلَيْهِ اَجرَْيتَها
et par laquelle Tu as vaincu celui sur lequel Tu l’as appliquée-,
(ann tahaba lî fî hâthihi-I- laylati, wa fî hâthih-is-sâ`ati kolla jormin ajramtoho)
اَنْ تَهَبَ لي في هِذِه اللَّيلَةِ وَفي هذِهِ السّاعَةِ كُلَّ جُرمٍ اَجْرَمتُهُ
de me pardonner, cette nuit et à cette heure-ci, tout crime dont je me suis rendu coupable,
(wa kolla thanbîn athnabtoho wa kolla qabîhin asrartoho)
وَكُلَّ ذَنْبٍ اَذنَبْتُهُ وَكُلَّ قَبيحٍ اَسرَرتُهُ
et tout péché que j’ai commis, tout acte honteux que j’ai caché,
(wa kolla jahlin `amiltoho, katamtoho aw a`lantoho, akhfaytoho aw adh-hartoho)
وَكُلَّ جَهْـلٍ عَمِلتُهُ كَتَمتُهُ اَو اَعلَـْنتُهُ اَخفَيتُهُ اَوا ظْهَرْتُهُ
tout acte d’ignorance que j’ai dissimulé ou dévoilé,
(wa kolla sayyi’atin amarta bi-ith-bâtihâ-I-kirâm-al-kâtibîn-a)
وَكلَّ سَيِّئةٍ أَمَرْتَ بِاثْباتِها الكِرامَ الكاتِبينَ
et toute mauvaise action de ma part, dont Tu as demandé la preuve aux Anges Scribes,
(allathîna wakkaltahom bi-hifdhi mâ yakûno minnî)
الَّذينَ وَكَّلتَهُم بِحِفظِ مايَكُونُ مِنّي
que Tu avais chargé d’enregistrer mes actes.
(wa ja`altahom chohûdan `alayya ma`a jawârihî)
وَجَعَلتَهُم شُهُوداً عَلَىَّ مَعَ جَوارِحي
et d’être les témoins à charge de tous mes sens,
(wa konta Anta-r-Raqîba `alayya min warâ’ihim)
وَكُنْتَ اَنْتَ الرَّقيبَ عَلَيَّ مِن وَرائِهِم
tout en demeurant Toi-même le Surveillant
(wa-ch-châhida limâ khafiya `anhom)
وَالشّاهِدَ لِما خَفِيَ عَنهُم
et le Témoin de ce qui leur échapperait
(wa bi-Rahmatika akhfaytaho wa bi-fadhlika satartaho)
وَبِرَحَمتِكَ اَخفَيتَهُ وَبِفَضْلِكَ سَتَرتَهُ
et que j’aurais pu cacher grâce à Toi et à Ton Indulgence;
(wa an towaffira hadh-dhî min kolli khayrin tonziloho)
وَاَن تُوَفّرَ حَظّي مِن كُلِّ خَيرٍ تُنزِلُهُ
et de réserver ma part dans tout bienfait que Tu offres
(aw ihsânin tofadh-dhiloho)
اَو اِحسَانٍ تُفَضِّـلُهُ
et dans toute bienfaisance que Tu concèdes,
(aw birrin tanchoroho)
اَو بِرٍّ تَنشُرُهُ
et dans toute bonne action que Tu répands,
(aw rizqin tabsotoho)
اَو رِزقٍ تَبسُطُهُ
et dans tout gain que Tu attribues,
(aw thanbîn taghfiroho)
اَو ذَنبٍ تَغفِرُهُ
et dans toute absolution de péchés que Tu concèdes,
(aw khata’in tastoroho)
اَو خَطَأٍ تَستُرُهُ
et dans toute erreur que Tu couvres.
(Yâ Rabbi! Yâ Rabbi! Yâ Rabbi!)
يارَبِّ يارَبِّ يارَبِّ
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya wa Mâliki riqqî!)
يا اِلهي وَسَيِّدي وَمَولايَ وَمالِكَ رِقّي
O mon Dieu! O mon Maître! O mon Souverain! O Détenteur de mes chaînes!
(yâ man bi-yadihi nâçiyatî !)
يامَن بِيَدِهِ ناصِيَتي
O Toi Qui tiens entre Tes mains mon destin!
(yâ `Alîman bi-dhorrî wa maskanatî!)
ياعَليماً بِضُرّيَ وَمَسْـكَنَتي
O Toi qui connaît mon malheur et mon humilité,
(yâ khabîran bi-faqrî wa fâqatî!)
يَا خَبيراً بِفَقري وَفاقَتي
et qui sais combien je suis pauvre et nécessiteux!
(yâ Rabbi! yâ Rabbi! yâ Rabbi!)
يارَبِّ يارَبِّ يارَبَّ
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(As’aloka, bi-Haqqika wa Qodsika wa A`dhami اifâ-tika wa Asmâ’ika)
اَسئَلُكَ بِحَقِـّكَ وَقُدسِكَ وَاَعظَمِ صِفاتِكَ وَاَسْمآئِكَ
Je Te demande par Ta droiture, par Ta Sainteté et par les plus grands de Tes Attributs et de Tes Noms,
(ann taj `ala awqâtî fî-I-Iayli wan-nahâri)
اَن تَجْعَلَ اَوقاتي فِي اللَّيلِ وَالنَّهارِ
de faire en sorte que je passe mes nuits et jours
(bithikrika ma`mûratan wa bi-khidmatika maw-çûlatan)
بِذِكرِكَ مَعمُورَةً وَبِخِدمَتِكَ مَوصُولَةً
en T’invoquant et en Te servant sans discontinuité,
(wa a`mâlî `indaka maqbûlatan)
وَاَعمالي عِندَكَ مَقبُولَةً
et que mes actions soient acceptées par Toi,
(hattâ takûna a`mâlî wa awrâdî kollohâ wirdan wâhidan)
حَتَّى تَكونَ اَعمالي وَاَوْرادي كُلُّها وِرْداً واحِداً
afin que mes actes et mes invocations de Ton nom se transforment en un seul effort soutenu et contenu,
( wa hâlî fî khidmatika sarmadan)
وَحالي في خِدْمَتِكَ سَرْمَداً
et que je sois éternellement à Ton service.
(yâ Sayyidî ! yâ Man `alayhi mo`awwalî! yâ man ilayhi chakawto ahwâlî!)
ياسَيـِّدي يامَنْ عَلَيْهِ مُعَوَّلي يامَنْ اِلَيهِ شكَوَتُ اَحوالي
O Mon Maître! O mon Soutien! O Toi à Qui je me suis plaint de mon état!
(yâ Rabbi ! yâ Rabbi ! yâ Rabbi !)
يارَبِّ يارَبِّ يارَبِّ
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(Qawwi `alâ khidmatika jawârihi wach-dod `alâ-I-`azîmati jawânihî)
قَوِّ عَلى خِدْمَتِكَ جَوارِحي وَاشدُد عَلَى العَزِيمَةِ جَوانِحي
Fortifie mes sens pour qu’ils puissent mieux Te servir, et consolide mes côtes pour que je sois plus déterminé (à me mettre à Ta disposition).
(wa-hab liya-I-jidda fî khachyatika, wad-dawâma fîl-ittiçâli bi-khidmatika)
وَهَب لِيَ الجِدَّ في خَشـْيَتِكَ وَالدَّوامَ في الاِتِصا لِ بِخِدْمَتِكَ
Donne-moi la possibilité de Te craindre révérenciellement, et d’être à Ta disposition continuellement,
( hattâ asraha ilayka fî mayâdîn-as-sâbiqîn-a)
حَتّي اَسْرَحَ اِلَيْكَ في مَيادينِ السّابِقينَ
afin que je sois parmi ceux qui rivalisent dans leur course vers Toi,
(wa osri`a ilayka fil-mobâdirîn-a)
وَاُسرِعَ اِلَيْكَ في المُبادِرينَ
et le plus rapide de ceux qui accourent pour s’approcher de Toi
(wa akhâfaka makhâfat-al-mûqinîn-a).
وَاَخافَكَ مَخافَةَ الموُقِنينَ
et que je Te craigne comme tous les croyants convaincus
(wa ajtami`a fî jawârika ma`al-mominîn-a)
وَاَجْتَمِعَ في جِوارِكَ مَعَ المؤُمِنينَ
et afin que je rejoigne auprès de Toi, les gens pieux.
(Allâhomma wa man arâdanî bi-sû’in fa’arid-ho)
اَللّهُمَّ وَمَن اَرادَني بِسُوءٍ فَاَرِدهُ
O Mon Dieu, si quelqu’un me voulait du mal, rends-le-lui,
(wa man kâdanî fa-kid-ho)
وَمَن كَادَني فَكِدهُ
et si quelqu’un cherchait à me nuire, nuis-lui.
(waj`alnî min ahsani `abîdika naçîban `indaka)
واجْعَلْني مِن اَحْسَنِ عَبيدِكَ نَصيباً عِندَكَ
Fais de moi le meilleur de Tes serviteurs,
(wa aqrabihim manzilatan minka wa akhaççihim zolfatan ladayka)
وَاَقرَبِهِمْ مَنزِلَةً مِنكَ وَاَخَصِّهِم زُلْفَةً لَدَيـْكَ
le plus proche de Toi et Ton fidèle le plus dévoué.
(fa-innaho lâ yonâlo thâlika illâ bi-fadhlika)
فَاِنَّهُ لايُنالُ ذلِكَ اِلاّ بِفَضْلِكَ
Car une telle faveur, on ne peut l’obtenir que grâce à Toi.
(wa jod lî bi-Jûdika wa-`tif `alayyâ bi- Majdika wa-hfidhnî bi-Rahmatika)
وَجُد لي بِجُودِكَ وَاعْطِفْ عَلَيَّ بِمَجدِكَ وَاحْفَظْني بِرَحْمَتِكَ
Accorde-moi Ta Générosité, et par Ta Gloire! Aie pitié de moi et protège-moi par Ta Miséricorde.
(wa-j`al lisânî bi-thikrika lahijan, wa qalbî bi-hobbika motayyman)
وَاجْعَل لِساني بِذِكْرِكَ لَهِجاً وَقَلبي بِحُبِّكَ مُتَيَّماً
Amène ma langue à T’invoquer continuellement et mon coeur à T’aimer ardemment.
(wa monna `alayya bi-hosni ijâbatika)
وَمُنَّ عَلَيَّ بِحُسنِ اِجابَتِكَ
Fais-moi la faveur de répondre à mes sollicitations,
(wa aqilnî `athratî wa-ghfir lî zallatî)
وَاَقِلني عَثْرَتي وَاغِـْفر لي زَلَّتي
D’atténuer ma faute et de me pardonner mon péché.
(fa-innaka qadhayta `alâ `ibâdika bi-`ibâdatika)
فَاِنَّكَ قَضَـْيتَ عَلى عِبادِكَ بِعِبادَتِكَ
Car Tu as imposé à Tes serviteurs l’obligation de T’adorer
(wa amartahom bi-do`â’ika wa dhaminta lahom-ol-ijâbata)
وَاَمَرْتَهُم بِدُعآئِكَ وَضَمِنْتَ لَهُمُ الأِجابَةَ
et le devoir de s’adonner à Ton imploration, et Tu as promis d’y répondre,
(fa-ilayka yâ Rabbî naçabto wajhî)
فَاَلَيْكَ يارَبِّ نَصَبْتُ وَجهي
O Mon Seigneur ! C’est vers Toi que j’ai dirigé ma face,
(wa ilyka yâ Rabbi madadto yadî)
وَاِلَيكَ يارَبِّ مَدَدتُ يَدي
O Mon Seigneur! C’est vers Toi que j’ai tendu ma main.
(Fa-bi-`izzatik-astajib lî do`â’î wa ballighnî monâya)
فَبِعِزَّتِكَ اسْتَجِبْ لي دُعآئي وَبَلِّغْني مُنايَ
Par Ton Autorité! Réponds favorablement et excauce mon voeu,
(wa lâ taqta` min fadhlika rajâ’î)
وَلاتَقْطَعْ مِن فَضْلِكَ رَجآئي
ne coupe pas mon espérance en Ta Grâce,
(wa-kfinî charr-al-jinni wa-l-insi min a`dâ’î)
وَاكْفِني شَرَّ الجِنِّ وَالاِنسِ مِنْ اَعدآئي
Évite-moi la malveillance de mes ennemis, qu’ils soient au nombre des djinns ou des humains,
(yâ Sarî`-ar-Ridhâ! Ighfir li-man lâ yamliko illâ-d-do`â’-o)
ياسَريعَ الرِّضا اِغفِرْ لِمَنْ لايمْلِكُ اِلاَّ الدُّعاءٌ
O Toi Qui pardonne vite! Accorde Ton Pardon à celui qui ne possède que l’Invocation,
(fa-innaka fa`-`âlon limâ tachâ’-o)
فَاِنَّكَ فَعّالٌ لِما تَشاءُ
car Tu peux faire ce que Tu veux.
(yâ man-Ismoho dawâ’-on wa thikroho chifâ’-on wa Tâ`atoto ghinan!)
يا مَنِ اسمُهُ دَوآءٌ وَذِكْرُهُ شِفاءٌ وَطاعَتُهُ غِنىً
O Toi dont le Nom est remède, dont l’Invocation est guérison, dont l’obéissance est richesse!
(Irham man ra’so mâlihi-r-rajâ’-o wa silâ-hoh-ol-bokâ’-o)
اِرْحَمْ مَنْ رَاسُ مِالهِ الرَّجآءُ وَسِلاحُهُ البُكآءُ
Apitoie-Toi de celui dont le seul capital est l’espérance et dont la seule arme est le pleur.
(Yâ Sâbigh-an-ni`am-i ! yâ Dâfi`-an-niqam-i!)
ياسابِغَ النِّعَمِ يادافِعَ النّـِقَمِ
O Toi Qui dispenses les bienfaits et Qui conjures les vengeances !
(yâ Nûr-al-mostawhichîna fî-dh-dholam-i! yâ `آliman lâ yo`allam-o)!
يانُورَ المُـْستَوحِشينَ فِي الظُّلَمِ يَا عالِماً لايُعَلَّمُ
O Toi Lumière de ceux qui sont perdus dans les Ténébres! O Toi, l’Omniscient à Qui on ne peut rien apprendre!
(çalli `alâ Mohammadin wa âli Mohammad-in wa-f `al bî mâ Anta Ahloho)
صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ وافْعَلْ بي ما اَنتَ اَهلُهُ
Prie sur Muhammad et sur sa famille et fais de moi ce dont Tu es Digne.
(wa çallâ-Allâho `alâ Rasûlihi wa-l-A’immat-il-mayâmîna min âlihi wa sallama taslîman kathîrâ)
وَصَلَّى اللهُ عَلى رَسُولِهِ وَالاَئِمَّةِ المَيامينَ مِنْ آلِهِ وَسَلَّمَ تَسليماً كَثِيراً
Dieu a prié sur Son Messager et sur les Imams Bénis de sa famille, en leur accordant pleinement la Paix.
Fin
تم بحمد الله
Al-Tûsî rapporte dans ce livre : “On dit que Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î avait vu I’Imam Ali se prosterner en récitant ce Do`â’ la nuit du 15 Cha`bân”.
Nahjul Balagha (La Voie de l'éloquence)
version arabe
http://www.sufi.ir/books/download/arabic/ali/nahjol-balaghe-ar.pdf
version arabe anglais
http://www.islamology.com/Resources/Nahj_Imam/main/main1.htm
version en français pdf
http://www.nahjalbalagha.fr/wp-content/uploads/Nahj-Al-Balagha-FR-txt.pdf
livres
L'Imam Ali Ibn Abi Taleb, le Quatrième Calife de l'Islam |
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