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FITNA فِتْنَة la division la mise à l'épreuve
FITNA فتنة la division la mise à l'épreuve
Paix سَلَام Salam
Chapitre 20 طه Ta Ha verset 114
"Seigneur, fais-moi croître en science"
"Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!"
وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْماً
waqul Rabi zidni Ɛilman
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FITNA فِتْنَة Errement
Quand il est mention du Prophète Muhammad il est conseillé de dire :
ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم : « que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui
Fitna فتنة est un mot arabe se référant à la guerre civile, au désaccord et aux divisions parmi les musulmans, dérive de la racine F.T.N., فتن qui évoque la mise à l'épreuve (du feu), l'envoûtement, la séduction et les errements qui en résultent.en particulier pour les périodes comprenant des épreuves de foi. Le mot peut être traduit par « trouble, révolte, agitation, sédition ». Le pluriel فتن fitan est aussi utilisé
13 significations du mot «fitnah - الفتنة»
De la racine ف ت ن f-t-n. Apparenté Ge'ez ፈተነ fatana, « essayer, tester ».
Verbe فَتَنَ fatana, non-passé يَفْتِنُ yaftinu, nom verbal فَتْن fatn ou فِتْنَة fitna ou فُتُون futūn - transitif attirer dans la tentation, égarer Synonymes: أَغْ رَى ʔaḡrā, « tenter ; séduire, attirer ; séduire », أَغْوَى ʔaḡwā, « induire en erreur », مَنَّى mannā, « promettre, tromper avec des promesses ; tenter", أَضَلَّ ʔaḍalla, « tromper, égarer, tromper »
(transitif) enchanter, captiver, charmer, ensorceler ; séduire.
Dans le sens « persécuter ; "torturer", le mot se réfère presque toujours à un jugement condamné. En effet, le sens dominant est celui de tromper, d'où "opprimer ou torturer afin de tromper". Si la persécution est jugée légitime, justifiée ou méritée, d'autres, Souvent, des termes ouvertement émotifs sont utilisés à la place, qui sont plus proches de « punir » que de « persécuter ». Des termes synonymes assez neutres avec des dénotations similaires incluent حَاكَمَ ḥākama"décision, gouvernance" et قَاضَى qāḍā "poursuivre, prendre en justice".
Abou Mansour Mouhammad Ibn Ahmad Al-Azhari أبو منصور محمد بن أحمد الأزهري 282 – 370 de l'Hégire soit 895-980.a dit :
"Le mot arabe fitna inclut comme signification les sens de test et d'épreuve.
La racine est tiré de l'expression fatantu al-fiddah wal-dhahab (j'ai testé la qualité de l'argent et de l'or), ce qui signifie que je fait fondre les métaux pour séparer le mauvais du bon.
DIEU Exalté soit IL dans Sa dernière Révélation Técité nous dit
sourate 5الذاريات1 Adh-Dhāriyāt Ceux qui éparpillent verset 13
Le jour où, dans le Feu, ils seront éprouvés (soumis à l'épreuve),
sens: en les brûlant avec le feu. "
الطهيب لوغاه al-Tahdhib Loughah, 14/196
Ibn Fâris ابن فارس 329- 395 de l'Hégire soit 941-1004 dit:
"Fa-ta-na est une racine qui indique tester ou éprouver."
مقاييس اللغة Al-Maqaayees Lughah, 4/472 les louanges standarts.)
Telle est la signification de base du mot en arabe fitna.
ابن الأثير Ibn al-Athir 555-630 Hégire soit 1160-1333 de notre ère a dit:
"fitna: épreuve ou test ... Le mot est souvent utilisé pour décrire les tests dans lesquels quelque chose détesté est éliminé. Plus tard, il a également été souvent utilisé dans le sens du péché, du kufr, des combats, la combustion, la suppression et le détournement."
(Al an-Nihaya,النهاية .'la fin' 3/410 d' Ibn Hajar al-Asqalani بن حجر العسقلاني 773-852 de l'Hégire soit 1372-1449 a dit quelque chose de semblable dans al-Fateh, 13/3)
Abu Bakr Ibn al-Arabi أبو بكر بن العربي 543-468 Hégire soit 1076 -1148 résume la signification de fitna quand il a dit:
" فِتْنَة fitna signifie test, fitna signifie épreuve, fitna signifie la richesse, fitna signifie les enfants, fitna signifie la mécréance, fitna signifie les différences d'opinion entre les personnes, la fitna signifie le feu ."
لسان العرب, Lisân al-'arab dictionnaire encyclopédique de la langue arabe d'Ibn Manẓūr ابن منظور 630-711H 1233 –1311. qui englobe la lexicologie arabe depuis le 9e siècle
DIEU le Très Haut dit الله سبحانه و تعالى يقول Allah subhanah wa taealaa yaqul
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13 significations du mot «fitnah - الفتنة»
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La Révéaltion Récitée en français |
arabe phonétique |
EXPLICATION |
INTERPRETATION |
«jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association» sourate 2 البقرة Al-Baqara la Vache verset 193 |
«حَتَّىٰ لَا تَكُونَ فِتْنَةٌ » hatta la takouna fitnatun |
le shirk associationnisme |
تذكر، ويراد بها الشرك tadhkara, wayurad biha alshirk Rappelez-vous, destiné à se soustraire à.. |
«Si vous craignez que les mécréants puissent vous attaquer» sourate 4 النساء an-Nisāʾ les femmes verset 101 |
«أَن يَفْتِنَكُمُ الَّذِينَ كَفَرُوا» in yaftinakumu alladhina kafarou |
le combat |
ويراد بها القتل wayurad biha alqatl Et l'intention d'assassiner
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«Alors il ne leur restera comme excuse» sourate 6 الأنعام Anaam les bestiaux verset 23 |
«ثُمَّ لَمْ تَكُن فِتْنَتُهُمْ» Thumma lam takoun fitnatouhoum |
une excuse |
ويراد بها المعذرة wayurad biha almuedhira Et il est prévu de m' excuser |
«Celui que DIEU veut éprouver» sourate 5 المائدةal-māʾida la Table servie verset 41 |
«وَمَن يُرِدِ اللَّهُ فِتْنَتَهُ» waman yuridi Allahu fitnatahu |
l'égarement |
ويراد بها الضلال wayurad biha aldalal Il est censé tromper |
«Ce n’est là qu’une épreuve de Toi, par laquelle Tu égares qui Tu veux, et guides qui Tu veux.» sourate 7 الأعراف al-Aʿrāf les Limbes le Purgatoire verset 155 |
«إِنْ هِيَ إِلَّا فِتْنَتُكَ» in hiya illa fitnatuka |
un jugement juste |
ويراد بها القضاء wayurad biha alqada' Il est destiné par le pouvoir judiciaire de Dieu l'Unique |
«c’est bien dans la tentation qu’ils sont tombés» sourate 9 التوبة at-tawba le Repentir verset 49 |
«أَلَا فِي الْفِتْنَةِ سَقَطُوا» ala fi alfitnati saqatou |
le péché |
ويراد بها الإثم wayurad biha al'iithm et c'est fait par le péché |
«Ne voient-ils pas que chaque année on les éprouve une ou deux fois ?» sourate 9 التوبة at-Tawba le Repentir verset 126 |
«يُفْتَنُونَ فِي كُلِّ عَامٍ» youftanouna fi kulli Aamin |
la maladie |
ويراد بها المرض wayurad biha almarad La maladie est destinée |
«Seigneur, ne fais pas de nous [un sujet] de tentation pour ceux qui ont mécru» sourate 60 الممتحنة al-mumtaḥana l'épreuve verset 5 |
«رَبَّنَا لَا تَجْعَلْنَا فِتْنَةً لِّلَّذِينَ كَفَرُوا» Rabbana la tajAalna fitnatan lilladhina kafarou
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une leçon de morale |
ويراد بها العبرة wayurad biha aleibra la leçon est destinée |
«Que ceux, donc, qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne, ou que ne les atteigne un châtiment douloureux» sourate 24 النور an-nūr la Lumière verset 63 |
«أَن تُصِيبَهُمْ فِتْنَةٌ» an tusibahum fitnatun |
al-ouqoûbah العقوبة le châtiment (la juste récompense de DIEU الله ALLAH L'Unique) |
ويراد بها العقوبة wayurad biha aleuquba la peine prévue |
«Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux» sourate 29 العنكبوت Al-Ankabout l'Araignée verset 3 |
«وَلَقَدْ فَتَنَّا الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ» Walaqad fatanna alladhina min qablihim |
un test |
ويراد بها إختبار wayurad biha 'iikhtbar un test est destiné |
«ils considèrent l’épreuve de la part des hommes comme un châtiment de DIEU.» sourate 29 العنكبوت Al-Ankabout l'Araignée verset 10 |
«اللَّهِ جَعَلَ فِتْنَةَ النَّاسِ كَعَذَابِ اللَّهِ» Allahi jaAala fitnata alnnasi kaAathabi Allahi |
une punition |
ويراد بها العذاب wayurad biha aleadhab Et il est destiné à être un tourment |
«Le jour où ils seront éprouvés au Feu» sourate 51 الذاريات aḏ-ḏāriyātqui éparpillent verset13 |
«يَوْمَ هُمْ عَلَى النَّارِ يُفْتَنُونَ» Yawma hum AAala alnnari yuftanoona |
brûler dans un feu |
ويراد بها الإحراق wayurad biha al'iihraq Et il est destiné à brûler |
«Qui d'entre vous a perdu la raison» sourate 68 القلم Al-Qalam la Plume verset 6 |
«بِأَييِّكُمُ الْمَفْتُونُ» Bi-ayyikumu almaftoonu |
perdre la raison |
ويراد بها الجنون wayurad biha aljunun la folie lui fut destinée |
Source : Al-Mudhish المدهش - Imam Abu al-Faradj ibn al-Jawzi أبو الفرج بن الجوزي 508 - 597.H -1116-1201 savant musulman hanbalite
hadith "La fitna sommeille dans chacun d’entre vous. Maudit soit celui qui la réveille الفتنة نائمة لعن الله من ايقظها alfitnat nayimat lueina allah min ayquziha
D'après 'Abû Hurayra أبو هريرة que DIEU soit satisfait de lui radi allah eanah رضي الله عنه Le Prophète :ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم : « que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui – a dit : "
"Certes DIEU est jaloux et certes le Croyant est jaloux. Et la jalousie de DIEU se manifeste quand le Croyant commet un acte interdit par DIEU". "
[Rapporté par Al Boukhari et Mouslim].
On retient généralement six fitan majeures :
Première فتنة Fitna (aussi appelée: la Grande discorde) de 656 à 661.
On désigne par Grande discorde ou Première Fitna les évènements et la guerre civile entre musulmans à l’origine de la séparation entre sunnites سني sunnīy , chiites شيعة šhīʿa et kharidjites خارجي khāriji.
Elle commence par l'assassinat du troisième calife عُثْمَان إِبْن عَفَّان, ʿUthmān ibn ʿAffān au terme d'un siège de 49 jours , en raison d'une révolte né en 574 et mort en 6562, est le beau-fils et compagnon de Muhammad
Othman était marié à رُقَيَّة Ruqayyah puis أُمّ كُلْثُوم Oumm Koulthoum. deux des filles de : مُحَمَّدُ Muhammad et de خَدِيجَة بِنت خُوَيلِد Khadija bint Khuwaylid
Les compagnons de Muhammad ayant élu Othman se réunissent pour demander à عَلِي إِبْن أَبِي طَالِب Ali bin Abi Talib, gendre du Prophète, Muhammmad d'accéder au califat. Avec le soutien de la population de Médine, celui-ci accepte.
أبو عبد الرحمن معاوية بن أبي سفيان ʾAbū ʿAbd Ar-Raḥmān Muʿāwiya ibn ʾAbī Sufyān dit معاوية Muawiya, gouverneur de Syrie et cousin éloigné d'Othman, conteste la légitimité de عَلِي إِبْن أَبِي طَالِب Ali bin Abi Talib.
Il s'ensuit une guerre civile au sein du califat bien guidés الخلافة الراشدة al-ḵilāfa ar-Rāšida " الراشدون ar-Rāšidūn", qui crée une scission entre partisans de Muawiya et d'Ali.
Le 19 Ramadan 40 de l'hégire, soit le26 janvier 661, Ali prie dans la Grande mosquée de Koufa مَسْجِد ٱلْكُوفَة ٱلْمُعَظَّم Masjid il-Kufa til-Muʿaẓẓam lors des prosternations de la prière du Fajr, il est attaqué par عَبْدُ ٱلرَّحْمَن بِن مُلْجَم الْمُرَادِي ʿabdu ʾal-Rraḥman bin Muljal ʾal-Murādī, un kharidjite de la branche أزارقة azraqite dont la cause est la bataille de Nahrawan معركة النهروان Ma'rakat an-Nahrawān 17 juillet 658 soit le 9 Safar de l'an 38 de l'Hégire, à environ 19 kilomètres de Bagdad.et la mort du leader kharidjite qu'ils avaient élu عَبْدُ الله بِنْ وَهْب ٱلرَّاسِبِيAbd Allah ibn Wahb al-Rasibi mort lors de cette bataille.
Ali est blessé par épée de son assaillant qui était enduite de poison. Ali ordonne alors à ses fils de ne pas attaquer les Kharijites, mais en stipulant que s'il survivait, Ibn Muljam serait pardonné, tandis que s'il mourait, celui-ci devrait être frappé de la même manière selon la Loi du Talion.
sourate 2 ٱلْبَقَرَة al Baqarala Vache verset 178
Ô les croyants! On vous a prescrit le Talion au sujet des tués : homme libre pour homme libre, esclave pour esclave, femme pour femme. Mais celui à qui son frère aura pardonné en quelque façon doit faire face à une requête convenable et doit payer des dommages de bonne grâce. Ceci est un allégement de la part de votre Seigneur et une miséricorde. Donc, quiconque après cela transgresse, aura un châtiment douloureux.
يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ كُتِبَ عَلَيْكُمُ ٱلْقِصَاصُ فِى ٱلْقَتْلَى ٱلْحُرُّ بِٱلْحُرِّ وَٱلْعَبْدُ بِٱلْعَبْدِ وَٱلْأُنثَىٰ بِٱلْأُنثَىٰ فَمَنْ عُفِىَ لَهُۥ مِنْ أَخِيهِ شَىْءٌ فَٱتِّبَاعٌۢ بِٱلْمَعْرُوفِ وَأَدَآءٌ إِلَيْهِ بِإِحْسَٰنٍ ذَٰلِكَ تَخْفِيفٌ مِّن رَّبِّكُمْ وَرَحْمَةٌ فَمَنِ ٱعْتَدَىٰ بَعْدَ ذَٰلِكَ فَلَهُۥ عَذَابٌ أَلِيمٌ
Yā 'Ayyuhā Al-Ladhīna 'Āmanū Kutiba `Alaykumu Al-Qişāşu Fī Al-Qatlá Al-Ĥurru Bil-Ĥurri Wa Al-`Abdu Bil-`Abdi Wa Al-'Unthá Bil-'Unthá Faman `Ufiya Lahu Min 'Akhīhi Shay'un Fa Attibā`un Bil-Ma`rūfi Wa 'Adā'un 'Ilayhi Bi'iĥsānin Dhālika Takhfīfun Min Rabbikum Wa Raĥmatun Famani A`tadá Ba`da Dhālika Falahu `Adhābun 'Alīmun
Son أبو محمد الحسن بن علي بن ابي طالب Abû Muhammad Al-Hassan ibn `Alî ibn Abi Talib dit الْحَسَنِ Al-Hassan signe avec Muawiya un traité de paix mettant fin à la guerre civile. D'après celui-ci, Muawiya peut se faire couronner calife, mais ne doit pas désigner de successeur. Le sixième calife fonde la dynastie des Omeyyades, mettant ainsi fin au Califat bien guidé.
الْحَسَنِAl-Hassan renonça au califat en faveur de ce dernier pour que cesse la guerre entre les musulmans et que règne la paix. Il se retira ensuite à Médine, où il vécut jusqu'à sa mort en 670, empoisonné par Muʿāwiyah et dans d'autres versions par sa femme جعدة بنت الأشعث Ja'da Bint Ash'at mais jusqu'à aujourd'hui la version la plus authentique chez les sunnites est que Hassan n'a jamais dénoncé son supposé assassin car il a remis cela à DIEU n'étant pas sûr et ne voulant pas accuser une personne innocente à tort. (Al Hassan a répondu: « je ne vous dirai rien. Si c'est bien la personne à qui je pense [qui m'a empoisonné (avant sa mort)] DIEU s'en occupera »
Carte du conflit entre le calife Ali (r. 656-661) et le gouverneur de Syrie Mu'awiya ibn Abi Sufyan pendant la première guerre civile musulmane. La zone ombrée en vert représente les territoires du califat sous le contrôle d'Ali après la prise de l'Égypte par l'allié et adjoint de Mu'awiya, Amr ibn al-As en 658 ; la zone ombrée en rose représente les domaines de Mu'awiya. Les batailles, les raids des lieutenants de Mu'awiya et l'itinéraire de l'expédition militaire du lieutenant de Mu'awiya, Busr ibn Abi Artat, sont tous indiqués. Les frontières du califat sont approximatives.
Division des territoires Rachidun : en vert Ali, en bleu Amr, en rouge Muʿawiya Ier
Deuxième فتنة Fitna de 680 à 692
La Deuxième Fitna est le deuxième schisme politico-religieux à l'intérieur des musulmans (après celui de la Grande discorde). Il a conduit à une guerre civile, et correspond à une période d'instabilité générale politique et militaire qui frappe l'empire musulman au début de la dynastie omeyyade, après la mort du premier calife omeyyade, Muʿawiya Ier.
Certains font coïncider le début du conflit avec la fin du règne de Muʿāwiya, en 680; d'autres préfèrent dater le déclenchement des hostilités en 683, après la mort de يزيد Yazīd Ier,ou أبو خالد يزيد بن معاوية ʾAbū Ḫālid Yazīd ibn Muʿāwiya le fils et successeur de Muʿāwiya.
De même, la fin du conflit n'est pas précisément située. Certains la placent en 685 (date de l'arrivée au pouvoir de أبو الوليد عبد الملك بن مروان Abou Al-Walid Abd Al-Malik ibn Marwān dit عبد الملكAbd Al-Malik) et d'autres vont jusqu'à la situer en 692 (après la mort de أبو بكر عبد الله بن الزبير AbouBakr Abd Allah ibn az-Zubayr et la fin de sa révolte). Toutefois, le conflit est le plus souvent daté de 683 à 685.
L'événement le plus important de son règne est la bataille de Kerbala مَعْرَكَة كَرْبَلَاء maʿraka Karbalāʾ lieu le 10 octobre 680 au cours de laquelle opposait la puissante armée de Yazid Ibn Mu'awiyya au groupe des 72 partisans qui entouraient Hussein, petit fils de Muhammad et fils d'Alî ibn Abî Tālib, est tué lui et toute sa famille.
Premier siège de la Mecque 683
La Mecque allait être assiégée lorsque la mort de Yazîd I er en novembre 683 mit un terme à ce projet. 'Abd Allâh b. Zubayr étendit ensuite son influence dans toute l'Arabie, ainsi qu'en Iraq, en Égypte et même en Syrie.
Bataille de Marj Rahit يوم مرج راهط Yawm Marj Rāhiṭ 684
le 18 août 684 entre les armées dominées par la tribu arabe Kalb بنو كلب Banū Kalb de la confédération tribale du یمان Yaman, qui soutenaient les Omeyyades du calife مروانMarwan Ier,مروان بن الحكم بن أبي العاص بن أمية Marwān ibn al-Ḥakam ibn Abī al-ʿĀṣ ibn Umayya et les قيس عيلان Qays ʿAylān de الضَّحَّاك بْنِ قَيْس الْفِهْرِيّ al-Dahhak ibn Qays al-Fihri, qui soutenaient عَبْدُ اللَّهِ ٱبْن الزُّبَيْرِAbdallah ibn al-Zubayr, basé à La Mecque ; ce dernier s'était autoproclamé calife. La victoire des Banū Kalb consolida la position des Omeyyades sur le بِلَاد الشَّام Bilad al-Sham (le Levant islamique), ouvrant la voie à leur victoire finale dans la guerre contre Ibn al-Zubayr. Cependant, cela a également laissé un héritage amer de division et de rivalité entre les Qays et les Yaman, qui allait être une source constante de conflits et d'instabilité pour le reste du califat Omeyyade ٱلْخِلَافَة ٱلْأُمَوِيَّة al-Khilāfa al-Umawiyya.
Deuxième siège de la Mecque 692
La date de fin de la deuxième Fitna peut être fixée à 685, lorsque Abd al-Malik est devenu calife, ou à 692, lorsqu'il a vaincu son rival al-Zubayr au combat et que le siège de la Mecque a pris fin. Abd al-Malik est sorti vainqueur de la seconde Fitna, rétablissant le califat omeyyade.
La troisième فتنة Fitna de 744 à 752
Fut une série de guerres civiles et de soulèvements contre le califat omeyyade.
Elle débuta par une révolte contre le calife الْوَلِيد al-Walid II الْوَلِيد بْنِ يَزِيد بْنِ عَبْدِ الْمَلِك Al-Walīd ibn Yazīd ibn ʿAbd al-Malik en 744 et dura jusqu'en 747, date à laquelle مروان Marwan II مروان بن محمد بن مروان Marwān ibn Muḥammad ibn Marwān en sortit vainqueur. La guerre exacerba les tensions internes, en particulier la rivalité Qays-Yaman, et l'effondrement temporaire de l'autorité omeyyade ouvrit la voie aux révoltes kharijites et autres révoltes anti-omeyyades. La dernière et la plus réussie d'entre elles fut la révolution abbasside, qui commença au Khorasan en 747 et se termina par le renversement du califat omeyyade et l'établissement du califat abbasside en 750.
Une partie des premières guerres civiles musulmanes et de la rivalité القيسية واليمانية Qays-Yaman
Le califat omeyyade dans son apogée vers.740, avant la Troisième Fitna
La guerre civile débute en 744 avec le renversement de الْوَلِيد al-Walid II الْوَلِيد بْنِ يَزِيد بْنِ عَبْدِ الْمَلِكAl-Walīd ibn Yazīd ibn ʿAbd al-Malik (règne de 6 Fevrier 743 à 17 Avril 744) qui succède à son oncle هِشَام ابْن عَبْد الْمَلِك ٱبْن مَرْوَانHishām ibn ʿAbd al-Malik ibn Marwān (règne de 26 Janvier 724 à 6 Févier 743). Hisham a été nommé par son frère, يَزِيد Yazid II يَزِيد ٱبْن عَبْد الْمَلِك ٱبْن مَرْوَان Yazīd ibn ʿAbd al-Malik ibn Marwān (règne de 9 Février 720 à 26 Janvier 724), qui avait spécifié que son fils, al-Walid II, lui succéderait. L'accession d'al-Walid II est d'abord bien accueillie en raison de l'impopularité d'Hisham et de sa décision d'augmenter la solde de l'armée, mais l'humeur change rapidement. Al-Walid II aurait été plus intéressé par les plaisirs terrestres que par la religion, une réputation qui peut être confirmée par la décoration des soi-disant « châteaux du désert القصور qasrs » (dont قصر عمرة Qaṣr ‘Amrah et خربة المفجر Khirbat al-Mafjar dit aussi le palais d'Hisham قصر هشام Qaṣr Hishām) qui lui ont été attribués. Son accession au trône fut mal accueillie par certains membres de la famille omeyyade elle-même, et cette hostilité s'accentua lorsqu'il désigna ses deux fils mineurs comme héritiers et fouetta et emprisonna son cousin,سليمان بن هشام بن عبدالملك Sulayman ibn Hisham ibn Abd al-Malik. Une opposition supplémentaire surgit par sa persécution de la secte قَدَرِيَّة Qadariyya*,et par son implication dans la rivalité omniprésente entre les tribus du nord (قيس عيلان QaysiʿAylān /مُضَر Mudari) et du sud (بنو كلب Banū Kalb/ یمانی Yamani). Comme son père, al-Walid II était considéré comme pro-Qays, en particulier après la nomination de يوسف بن عمر الثقفي Yusuf ibn Umar al-Thaqafi comme gouverneur de l'Irak 738 à 744, qui emprinonna en 734 tortura à mort son prédécesseur yamani, خالد بن عبد الله القسري Khālid ibn ʿAbdallāh al-Qasrī mort en 743 . Il faut cependant noter que l'adhésion n'était pas claire et que des hommes des deux côtés de la fracture se joignirent à l'autre
*de qadar قدر « pouvoir » était à l'origine un terme péjoratif désignant les premiers théologiens musulmans qui rejetaient le concept de prédestination dans l'islam, qadr, et affirmaient que les humains possèdent un libre arbitre absolu, les rendant responsables de leurs actes, justifiant la punition divine et absolvant DIEU de la responsabilité du mal dans le monde.Certaines de leurs doctrines furent plus tard adoptées par les معتزلي Mu'tazily et rejetées par les Ash'aris الأشعرية al-Ashʿariyya
قصر عمرة Qaṣr ‘Amrah
خربة المفجر Khirbat al-Mafjar le palais d'Hisham قصر هشام Qaṣr Hishām
Quatrième فتنة Fitna de 811 à 827
La quatrième fitna ou grande guerre civile abbasside résulte du conflit entre les frères الأمين al-Amin* et المأمون al-Maʾmūn** au sujet de la succession au trône du califat abbasside. Leur père, le calife هَارُون ٱلرَّشِيد Hārūn ar-Rashīd, avait désigné al-Amin comme premier successeur, mais avait également nommé al-Ma'mun comme second, le Khorasan lui étant accordé en apanage. Plus tard, un troisième fils, القاسم بن هارون الرشيدAl-Qāsim ibn Hārūn ar-Rāshīd, avait été désigné comme troisième successeur. Après la mort de Hārūn ar-Rashīd en 809, al-Amin lui succéda à بَغْدَاد Bagdad. Encouragé par la cour de Bagdad, al-Amin commença à essayer de subvertir le statut d'autonomie du Khorasan خراسان « pays du soleil levant » région historique située principalement dans le nord-est de l'actuel Iran, et القاسم al-Qasim fut rapidement mis à l'écart. En réponse, al-Ma'mun rechercha le soutien des élites provinciales du Khorasan et fit des démarches pour affirmer sa propre autonomie. Alors que le fossé entre les deux frères et leurs camps respectifs s'élargissait, al-Amin déclara son propre fils Musa comme son héritier et rassembla une grande armée. En 811, les troupes d'al-Amin marchèrent contre le Khorasan.
Les armées d'Al-Ma'mûn (conduites par طاهر بن الحسين Tahir ibn Husayn**** et d'Al-Amîn se sont rencontrées à Ray. La bataille commença par un combat singulier entre les deux généraux, mais l'armée du Khorasan fit une charge qui mit en déroute l'armée de Bagdad. La ville tomba au bout d'un an. Al-Ma'mûn fut alors acclamé comme calife dans le Khorasan et le Tabaristan.À Bagdad les armées vaincues se révoltèrent demandant quatre mois de solde, ce qui leur fut accordé. Une armée de renfort de 20 000 hommes partit de Bagdad vers Ray bataille de Ray معركة الري maʿraka al Ray,1mau 811 elle a été neutralisée par l'armée du Khorasan. De nouveaux renforts arrivèrent trop tard pour éviter la défaite totale. Une autre armée syrienne devait venir en renfort, mais un incident fit que les armées de Bagdad et de Syrie s'affrontèrent et les renforts syriens s'en sont retournés à Damas. Les armées se rebellaient à cause de ces défaites imputées à Al-Amîn. Celui-ci a fait exécuter le chef des rebelles et l'armée s'est reconstituée. Les armées de Al-Amîn reprirent le dessus reprenant l'Irak. Al-Amîn proclama la déchéance de Al-Ma'mûn et déchira le pacte, signé par Hârûn ar-Rachîd, suspendu à la porte de la الكَعْبة Ka'aba. Une nouvelle série de défaites (à Bassora et aux portes de Bagdad) des armées de Bagdad, de nouvelles mutineries dans la troupe, et une révolte de la population de Bagdad obligèrent Al-Amîn à se replier dans le palais. Le 1er septembre 813, le palais fut pris d'assaut par les troupes de Al-Ma'mûn. Al-Amîn fut décapité, sa tête, le sceptre et le manteau du Prophète ainsi que l'anneau du califat furent envoyés à Al-Ma'mûn. À titre posthume Al-Amîn fut surnommé Al-Makhlû` (المخلوع, le déchu). Deux des fils de Al-Ma'mûn et leur mère qui étaient détenus par Al-Amîn partirent rejoindre leur père. Les fils de Al-Amîn furent faits captifs et envoyés à Al-Ma'mûn
*أبو موسى محمد بن هارون الرشيد Abū Mūsā Muḥammad ibn Hārūn al-Rashīd;dit الأمين al-Amin néAvril 787 – 24/25 septembre 813 fut le sixième calife abbasside de 809 à 813.
**أبو العباس عبد الله بن هارون الرشيد Abū al-ʿAbbās ʿAbd Allāh ibn Hārūn ar-Rashīd ; 14 septembre 786 - 9 août 833), mieux connu sous son nom royal al-Ma'mun المأمون al-Maʾmūn)septième calife abbasside الْخِلَافَة الْعَبَّاسِيَّة Al-Khilāfa al-ʿAbbāsiyya, qui régna de 813 jusqu'à sa mort en 833.
***أَبُو جَعْفَر هَارُون ٱبْنِ مُحَمَّد ٱلْمَهْدِيّ Abū Ja'far Hārūn ibn Muḥammad al-Mahdī dit هَارُون ٱلرَّشِيدHārūn ar-Rashīd ou هَارُون ٱبْنِ ٱلْمَهْدِيّ Hārūn ibn al-Mahdī
cinquième calife abbasside du califat Abbasside, régnant de septembre 786 jusqu'à sa mort en mars 809 il fut contemporain de l'empereur Charlemagne roi des Francs
**** طاهر بن الحسين Tâhir ibn Al-Husayn ou Tâhir Ier (776 mort vers 822) Il est aussi appelé "Abû at-Tayyib" par l'historien Ibn Khaldoun (Muqaddima, III. L). Nommé gouverneur du Khorasan, il prend son indépendance au point de créer une nouvelle dynastie locale en Perse : les طاهریان Tâhirides.
Carte de l'Irak العراق et de ses environs au début du 10è siècle
Les historiens ont interprété le conflit différemment ; considéré comme « un conflit sur la succession entre un Amin plutôt incompétent et son frère al-Ma'mun plus compétent ; un produit d'intrigues du : حريم harem ; une extension de la rivalité personnelle entre les ministres de al Amin الفضل بن الربيع al-Fadl ben Rabi 757/8–823/4 l'un des responsables les plus influents du califat abbasside et الفضل بن سهل al-Fadl ben Sahl vizir persan de al-Ma'mun jusqu'en 817 au Khorasan; ou comme une lutte entre Arabes et Perses pour le contrôle du gouvernement"
Cinquième فتنة Fitna (aussi appelée guerre civile abbasside) de 865-866
La guerre civile abbasside de 865-866, parfois appelée la cinquième fitna], fut un conflit armé pendant « l'anarchie de Samarra فوضى سامراء fawḍā Sāmarrā 861 à 870» entre les califes rivaux المستعين al-Musta'in أبو العباس أحمد بن محمد بن محمد المستعين بالله Abū al-ʿAbbās Aḥmad ibn Muḥammad ibn Muḥammad al-Mustaʿīn bi-ʾllāh et المعتز al-Mu'tazz أبو عبد الله محمد بن جعف المعتز بالله Abū ʿAbd Allāh Muḥammad ibn Jaʿfar al-Muʿtazz bi-ʾLlāh qui se battaient pour déterminer qui prendrait le contrôle du califat abbasside الْخِلَافَة الْعَبَّاسِيَّة Al-Khilāfa al-ʿAbbāsiyya. La guerre, qui dura environ un an, tourna principalement autour d'un siège prolongé de Bagdad et se termina avec al-Mu'tazz comme seul calife. Al-Musta'in fut abandonné par ses partisans .À son retour à Samarra et contraint d'abdiquer, destitué 5 février 865 de toute autorité,contraint de se réfugier à Bagdad, malgré la garantie que sa vie serait épargnée,ses gardiens l'ont décapité 17 octobre 866 alors qu'il se prosternait pour la prière. Il a été enterré à côté de لمنتصر Al-Muntasir décédé le 7 juin 862.
Al-Mu'tazz était déterminé à réaffirmer l'autorité du calife sur l'armée turque, mais n'eut qu'un succès limité. Aidé par le vizir أبو جعفر أحمد بن إسرائيل الأنباري Abu Ja'far Ahmad ibn Isra'il al-Anbari fonctionnaires de la bureaucratie abbasside, issus d'une famille d'origine chrétienne nestorienne, il réussit à éliminer et à tuer les principaux généraux turcs, وصيف التركي Wasif al-Turki mort le 29 octobre 867 et بغا الصغير Bugha al-Saghir,mort en 868 mais le déclin des Tahirides à Bagdad le priva de leur rôle de contrepoids aux Turcs. Face au commandant turc autoritaire صالح بن وصيف Salih ibn Wasif,mort 29 jnvier 870 et incapable de trouver l'argent pour satisfaire les demandes de ses troupes, il fut déposé et mourut de mauvais traitements quelques jours plus tard, le 16 juillet 869.
Carte de l'Irak et des régions environnantes au milieu du 9è siècle.
Arbre généalogique des califes abbassides du 9è siècle
فتنة الأندلس Fitna al-Andalus de 1009 à 1031
Guerre civile qui éclate dans le califat de Cordoue
Jusqu'à la mort le16 Octobre 976 de الْحَكْمِAl-Hakam II أَبُو الْعَاصٍ الْمُسْتَنْصِرِ بِاللهِ الْحَكْمِ بْن عَبْدِ الرَّحْمَنِ Abū al-ʿĀṣ al-Mustanṣir bi-Llāh al-Hakam ben ʿAbd al-Raḥmān, le califat de Cordoue إمارة قرطبة Imārat Qurṭuba était un État puissant, à la fois respecté et craint par les royaumes chrétiens du nord. Après sa mort, son fils, Hisham II, était encore un enfant. En conséquence, le vizir المنصور Almanzor أبو عامر محمد بن عبد الله بن أبي عامر المعافري Abu ʿĀmir Muḥammad ibn ʿAbdullāh ibn Abi ʿĀmir al-Maʿafiri mort de 8 Aout 1002 pouvait facilement manœuvrer et prendre le pouvoir, usurpant la revendication du califat omeyyade et transformant le calife en simple marionnette. La force du califat résidait dans l'unité des différents groupes musulmans, après les guerres civiles qui avaient épuisé l'émirat. Pour être sûr de conserver son pouvoir, Almanzor favorisa les Berbères par rapport aux autres groupes. Un arrangement similaire dans la hiérarchie fut transféré au fils d'Almanzor, أبو مروان "المظفر" عبد الملك بن أبي عامر ʾabū Marwān “al-Muẓaffar” ʿabd al-Malik ben ʾabī ʿAmir, lorsqu'il succéda à son père sur le trône.
le conflit débute en 1009 par un coup d'État qui conduit à l'assassinat le 4 mars 1009 de عبد الرحمن شنجول Abd al-Rahman Sanchuelo, fils de المنصور Almanzor,, à la destitution du calife Hisham II al-Hakam et à l'accession au pouvoir de Muhammad II de Cordoue, arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman III عبدالرحمن بن محمد بن عبداللہ بن محمد بن عبدالرحمن بن الحكم بن هشام بن عبد الرحمن الداخل ʿAbd al-Raḥmān ibn Muḥammad ibn ʿAbd Allāh ibn Muḥammad ibn ʿAbd al-Raḥmān ibn al-Ḥakam al-Rabdī ibn Hishām ibn ʿAbd al-Raḥmān al-Dākhil Le conflit finit par diviser tout l'Al-Andalus en une série de royaumes taïfas. La Fitna prend fin avec l'abolition définitive du califat de Cordoue en 1031, bien que divers royaumes successeurs continuent à revendiquer le califat pour eux-mêmes. Les pressions supplémentaires de l’effondrement financier étaient présentes en raison de la lourde charge fiscale imposée à la population pour financer la guerre continue.
Tout au long du conflit, plusieurs royaumes musulmans furent aidés par les royaumes chrétiens du nord, à la fois par des soldats chrétiens officiels et par des mercenaires. Cordoue et ses faubourgs furent pillés à plusieurs reprises pendant la guerre, détruisant de nombreux monuments emblématiques tels que « Le palaisالقصر Al-Qasr» l'Alcázar de los Reyes Cristianos(Château des Rois Chrétiens) et la ville rayonnante مدينة الزهراء Madīnat az-Zahrā,. La capitale fut temporairement déplacée à Malaga مالقة Mālaqah. En un peu moins de vingt ans, dix califats différents émergèrent comme États successeurs du califat de Cordoue (parmi eux se trouvait un royaume restauré sous Hisham II. Trois de ces royaumes successeurs formèrent une ligne de succession dynastique connue sous le nom de dynastie hammudique.بنو حمود Banū Ḥammūd famille arabe musulmane qui régna brièvement sur le califat de Cordoue et les طائفة ṭā'ifa de Malaga et d'Algésiras et contrôle nominal à Ceuta.
Califat de Cordou vers l'an 1000
De nos jours les musilmans n'ont pas cessez de s'entretuer en ouvlant la parole de DIEU et les propos de Muhammad Dernier des Prohètes Messagers Averttisszurs et Annonciateurs de DIEU
Des millions de victimes honteusements tuées martyrisées pour des désaccords qui n'ont plus rien avec la Foi Religeuse Monothéiste
CHERS FRERES ET SOEURS EVITER LES CONSPIRATIONS, LES INTRIGUES, LES MEPRIS,LES SEDITIONS!
RESPECTEZ VOUS EN LA CRAINTE DE DIEU الله ALLAH L'UNIQUE
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