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le respect de la femme احترام المرأة
le respect de la femme احترام المرأة
Paix سلام salam
Chapitre 20 طه Ta Ha verset 114
"Seigneur, fais-moi croître en science"
"Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!"
وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْماً
waqul Rabi zidni Ɛilman
ISLAM POUR TOUS.
CULTURELLE MUSULMANE UNIVERSELLE
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Baudrier Gérard Ibrahim Thouars 79 Initiateur du projet.
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RESPECT DE LA FEMME
Quand il est mention du Prophète Muhammad il est conseillé de dire :
ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui
Contrairement à l'idée communément admise en Occident, selon laquelle la femme musulmane est maltraitée et méprisée, on peut affirmer que l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām a en fait donné à la femme, tant sur le plan spirituel que sur le plan communautaire, un statut jamais égalé par aucune autre société humaine jusqu'à nos jours cela il y a 1.435 années
Dans la réalité quand est-il ?
Beaucoup de femmes se plaignent malheureusement du mauvais comportement de leur mari, de leur père, de leurs frères de leurs voisins etc.
Certaines sont insultées, voire frappées violemment. Cela, alors que l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām nous a recommandé d’être bienfaisants, particulièrement à l’égard des femmes.
Certains maris frères pères s’adressent à leurs épouses à leurs sœurs, à leurs filles, avec des expressions qui dénotent la grossièreté et le manque du respect. Certains n’hésitent pas à agresser leurs épouses par des paroles outrageantes. Ces hommes n’ont aucune éducation morale parce qu’ils ont perdu tout principe de bienséance. Remplis d’orgueil parce qu’ils sont persuadés de leur supériorité aux femmes alors qu’ils se trompent lourdement
chapitre 17 الإسراء al Isra le Voyage Nocturne verset 53
Dis à Mes serviteurs d'employer dans leurs propos des mots aimables, de peur que Satan ne sème entre eux la discorde, car Satan est l'ennemi mortel de l'homme.
وَقُل لِّعِبَادِي يَقُولُواْ الَّتِي هِيَ أَحْسَنُ إِنَّ الشَّيْطَانَ يَنزَغُ بَيْنَهُمْ إِنَّ الشَّيْطَانَ كَانَ لِلإِنْسَانِ عَدُوّاً مُّبِيناً
Waqoul liεAibadi yaqoulou allati hiya ahsanou inna alshaytana yanzaghou baynahoum inna alshaytana kana lil-insani εadouwwan moubinan
chapitre 49 الحجرات al Hujurat Les appartements privés verset 13
Ô humains ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, pour que vous fassiez connaissance entre vous. En vérité, le plus méritant d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. DIEU est Omniscient et bien Informé.
.يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوباً وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ
Le Messager de DIEU ṣallā-llāh ʿalayhi wa salam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui dit : "L'orgueil c'est refuser la vérité et mépriser les gens"
Rapporté par l’Imam Muslim.
Ya ayouha alnnasu inna khalaqnakoum min thakarin waontha wajaεalnakum shuεAouban waqaba-ila litaεarafou inna akramakoum εAinda Allahi atqakum inna Allaha Aalimun khabiroun
chapitre 4 النساء An-Nisa les femmes verset 19
Ô croyants ! Il ne vous est pas permis de vous attribuer des femmes par voie d'héritage contre leur gré. Ne les soumettez pas à des contraintes, dans le but de leur reprendre une partie de ce que vous leur avez donné, à moins qu'elles n'aient commis un adultère prouvé. Entretenez de bons rapports avec vos femmes, et si vous avez quelque aversion pour certaines d'entre elles, sachez que l'on peut avoir parfois de l'aversion pour une chose qui peut cependant être pour vous la source d'un grand bonheur.
يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَرِثُواْ النِّسَاء كَرْهاً وَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ لِتَذْهَبُواْ بِبَعْضِ مَا آتَيْتُمُوهُنَّ إِلاَّ أَن يَأْتِينَ بِفَاحِشَةٍ مُّبَيِّنَةٍ وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ فَإِن كَرِهْتُمُوهُنَّ فَعَسَى أَن تَكْرَهُواْ شَيْئاً وَيَجْعَلَ اللّهُ فِيهِ خَيْراً كَثِيراً
Ya ayouha allathina amanou la yahillou lakoum an tarithou alnisa karhan wala taεAdoulouhounna litathhabou bibaεAdi ma ataytumouhounna illa an yatina bifahishatin moubayinatin waεAashirouhounna bialmaεAroufi fa-in karihtoumouhounna faεAasa an takrahou shayan wayajεAala Allahou fihi khayran kathiran
إD’après Abû Hurayra Que DEU soit satisfait de lui رضیالله عنه Radî Allahu 'Anah le Messager de Dieu ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui a dit : « Prenez sur vous la recommandation d’être bienfaisants vis-à-vis des femmes. Certes, la femme a été créée à partir d’une côte. Or, l’élément le plus courbe dans une côte, c’est sa partie supérieure. Si tu cherches à la redresser, tu la briseras, et si tu la laisses telle quelle, elle restera courbe. Prenez donc sur vous la recommandation d’être bienfaisants vis-à-vis des femmes. »
Al-Bukhârî, Muslim
D’après Abû Hurayra Que DEU soit satisfait de lui رضیالله عنه Radî Allahu 'Anah le Prophète ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui a dit : « Le croyant dont la foi est la plus parfaite est celui dont les mœurs sont les plus nobles. Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs pour leurs femmes. »
At-Tirmidhî
Par ces paroles, le Prophète ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui nous encourage à montrer le meilleur comportement dans la vie conjugale : avoir un visage souriant, ne nuire en aucune façon à sa conjointe, lui être bienfaisant et faire preuve de patience. Le Prophète nous a montré lui-même le meilleur exemple
Il a dit : « Ne frappez pas les servantes de DIEU. » Abû Dâwûd Que DIEU soit satisfait de lui رضیالله عنه Radî Allahu 'Anah .Celui qui en vient à donner des coups montre le plus souvent par son comportement une étroitesse d’esprit et un manque de retenue qui ne correspondent pas à la noblesse de l’éthique enseignée par l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām. ‘Âïsha Que DIEU soit satisfait d'elle رضیالله عنه Radî Allahu 'Anah a dit : « Le Messager de DIEU ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui n’a jamais frappé une de ses épouses ou un servant. Il n’a pas levé la main contre qui que ce soit, sinon dans la voie de Dieu (dans le combat), ou lorsqu’un interdit divin était transgressé. » An-Nasâ’î
Le mari doit respecter sa femme
Quand les enfants voient leurs parents qui ne se respectent pas, qu’il n’y a que des problèmes à la maison, c’est une des causes pour laquelle les enfants dévient du chemin. Quand le père rentre, il ne prononce aucune belle parole, ni salam ni rien : « il est où mon repas, ils sont où mes habits, c’est quoi ce repas, c’est pas bon, tu ne sais rien faire»
Et la femme c’est pareil : « Toi t’es pas bon comme mari, regarde ce que tu me ramènes, tu ne me ramènes jamais de bonnes courses, tu ne m’habilles jamais… »
Ces enfants-là n’ont pas le bons exemples alors comment voulez-vous qu'ils respectent leurs parents ?
Tu vois ce père de famille, lorsqu’il est avec ses amis ou à l’extérieur, le plus noble qui soit dans son comportement mais à la maison c’est tout à fait le contraire, aucun bon comportement, même pas un sourire, même pas une bonne parole, même pas un cadeau de temps en temps. Il faut faire plaisir à l’autre ne serait-ce que par un sourire et le sourire, en islam c’est une sadaqah (aumone) quand il s’agit de ton frère alors imagine pour ta femme…c’est encore plus
Souvent nous voyons ce cas de figure,le mari veut que sa femme soit la meilleure cuisinière du monde, qu’elle sache tout faire dans une maison. Il se peut que le mari, si sa femme retarde l’heure du repas de ½ heure, la maison va être retournée,
chapitre sourate 30 الروم Ar-Rum les Romains verset 21
Et c'en est un autre que d'avoir créé de vous et pour vous des épouses afin que vous trouviez auprès d'elles votre quiétude, et d'avoir suscité entre elles et vous affection et tendresse. En vérité, il y a en cela des signes certains pour ceux qui raisonnent.
.وَمِنْ آيَاتِهِ أَنْ خَلَقَ لَكُم مِّنْ أَنفُسِكُمْ أَزْوَاجاً لِّتَسْكُنُوا إِلَيْهَا وَجَعَلَ بَيْنَكُم مَّوَدَّةً وَرَحْمَةً إِنَّ فِي ذَلِكَ لَآيَاتٍ لِّقَوْمٍ يَتَفَكَّرُونَ
Wamin ayatihi an khalaqa lakoum min anfousikum azwajan litaskounou ilayha wajaεAala baynakum mawaddatan warahmatan inna fi thalika laayatin liqawmin yatafakkarouna
chapitre 4 النساء ʾAn-Nisāʾles femmes verset 1
Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être et qui, ayant tiré de celui-ci son épouse , fit naître de ce couple tant d'êtres humains, hommes et femmes ! Craignez DIEU au nom duquel vous vous demandez mutuellement assistance ! Respectez les liens du sang. En vérité, DIEU vous observe en permanence.
.يَا أَيُّهَا النَّاسُ اتَّقُواْ رَبَّكُمُ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ وَخَلَقَ مِنْهَا زَوْجَهَا وَبَثَّ مِنْهُمَا رِجَالاً كَثِيراً وَنِسَاء وَاتَّقُواْ اللّهَ الَّذِي تَسَاءلُونَ بِهِ وَالأَرْحَامَ إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلَيْكُمْ رَقِيباً
Ya ayouha alnasou ittaqou Rabbakoumou allathi khalaqakoum min nafsin wahidatin wakhalaqa minha zawjaha wabaththa minhouma rijalan kathiran wanisaan waittaqou Allaha allathi tasaalouna bihi waal-arhama inna Allaha kana εalaykoum raqiban
Alors qu'au Moyen Age encore, des doctes théologiens s'interrogeaient pour savoir si la femme avait une âme - car n'est - elle pas l'origine du mal sur terre ?- ou si elle pouvait espérer avoir accès au Paradis - car ne s'associe-t-elle pas au serpent ? …-,la Révélation Récitée القُرْآن al-Qurʾān affirmait au 7è siècle l'origine commune du couple, et son identité spirituelle.La femme est ainsi responsable de ses actes et seule elle aura à en rendre compte devant Dieu
chapitre النحل16 an Nahl les Abeilles verset 97
Quiconque, homme ou femme, aura fait le bien tout en étant croyant, Nous lui assurerons une vie heureuse. Et Nous les récompenserons en fonction des meilleures de leurs œuvres
.مَنْ عَمِلَ صَالِحاً مِّن ذَكَرٍ أَوْ أُنثَى وَهُوَ مُؤْمِنٌ فَلَنُحْيِيَنَّهُ حَيَاةً طَيِّبَةً وَلَنَجْزِيَنَّهُمْ أَجْرَهُم بِأَحْسَنِ مَا كَانُواْ يَعْمَلُونَ
Man εAamila salihan min thakarin aw ountha wahouwa mouminoun falanouhyiyannahou hayatan tayyibatan walanajziyannahum ajrahoum bi-ahsani ma kanou yaεAmalouna
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en France
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est un texte juridique français, exigeant la pleine assimilation légale, politique et sociale des femmes, rédigé en septembre 1791, par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclamée le 27 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine Premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d’être présentée à l’Assemblée nationale Française le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.
La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne constitue un pastiche critique de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui énumère des droits ne s’appliquant qu’aux hommes, alors que les femmes ne disposaient pas du droit de vote, de l’accès aux institutions publiques, aux libertés professionnelles, aux droits de propriété, etc. Olympe de Gouges y défend, non sans ironie à l’égard des préjugés masculins, la cause des femmes, écrivant ainsi que « la femme naît libre et demeure égale en droits à l’homme ». Ainsi se voyait dénoncé le fait que la Révolution oubliait les femmes dans son projet de liberté et d’égalité.
Ce projet fut refusé par la Convention (par les hommes cela donne déjà une idée que ceux-ci devaient avoir comme respect pour la femmes !
Violences conjugales en France : quelques chiffres qui parlent
Une étude de plus en plus précise vient d’être publiée pour analyser les violences conjugales en France. Un horizon très sombre de ce qu’il se passe au sein de beaucoup trop de foyers
Quel étrange phénomène que parmi deux personnes qui s’aiment (?) et décident de vivre ensemble, l’une d’elles (très souvent la femme) est victime des violences de l’autre, parfois jusqu’à en mourir. Pourtant, les études le démontrent et le confirment : beaucoup de femmes sont battues par leur conjoint ou ex-conjoint, et un peu moins d’hommes subissent le même sort.
Ce constat est à la fois révoltant et étonnant. Révoltant comme toutes les violences. Étonnant car, aujourd’hui, les femmes font autant d’études que les hommes, et vivent une indépendance professionnelle et financière qui pourrait les détacher de leur conjoint violent, du moins plus facilement (matériellement) que dans le passé.
La mort de Marie Trintignant le 1er août 2003 n’a pas réduit ce phénomène, mais a permis au moins de le rendre plus connu de l’ensemble des citoyens et de sensibiliser les victimes sur les démarches à suivre.
Un observatoire pour scruter les violences en France
En 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, avait mis en place l’Observatoire national de la délinquance (OND), rattaché comme un département de l’Institut national des hautes études de sécurité (INHES).
Loin d’être une initiative personnelle de Nicolas Sarkozy, cet observatoire avait été proposé par un rapport rédigé et publié en janvier 2002 par les députés Robert Pandraud (UMP, ancien ministre délégué à la Sécurité) et Christophe Caresche (PS, adjoint de Paris) missionnés le 23 juillet 2001 par son prédécesseur place Beauvau, Daniel Vaillant.
La mission de l’Observatoire national de la délinquance est de recueillir et d’analyser toutes les statistiques correspondant à la délinquance en France, soit en collectant les informations auprès des forces de l’ordre (nombre de plaintes, etc.), soit en diligentant auprès de l’Insee des enquêtes de victimation (dont le but est de dénombrer les personnes subissant une atteinte, qu’elle soit matérielle, corporelle ou psychique). En 2007, l’observatoire comptait neuf employés à plein temps.
L’OND a publié ce 8 juillet 2008 son bulletin mensuel de juillet 2008 où il recense le nombre de cas de violences conjugales en 2007. Parmi les violences recensées, il y a les violences physiques (coups, mutilations, agressions sexuelles, séquestration, meurtres), psychologiques (insultes, chantages, menaces, humiliations) et autres (vol, destruction, confiscation, etc.).
Une femme meurt tous les trois jours de violences conjugales en France
47 573 faits ont été enregistrés par la gendarmerie et la police, ce qui constitue une hausse de plus de 30 % par rapport à 2004 (36 231), mais pas une augmentation du nombre de cas : il y a plus de déclarations qu’avant (encouragées par la police et la justice), et il y a une nouvelle définition de la violence conjugale qui inclut désormais les violences faites par un ancien conjoint.
Les violences conjugales représentent plus du quart de l’ensemble des actes de violence.
En 2006, 137 femmes sont mortes des coups portés par leur compagnon (soit une femme tous les trois jours) et plus de 3 000 actes de violence ont entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours (en légère baisse, de 3 360 à 3 103).
Statistiquement, cela correspond à 18,7 faits de violence conjugale pour 10 000 femmes, mais avec des pointes dans certains départements au-delà de 30 pour 10 000 femmes.
Ce nombre est à comparer avec une enquête de victimation réalisée en 2007 pour des faits de 2005 et 2006 : 410 000 femmes ont déclaré avoir subi des violences de leur conjoint ou ex-conjoint, soit 2,3 % de l’ensemble des femmes âgées de 18 à 60 ans. Moins d’un quart ont donc donné lieu à un dépôt de plainte (21 %).
Un homme meurt tous les dix jours de violences conjugales en France
Mais l’enquête de victimation révèle aussi que 127 000 hommes sont victimes de violences exercées par leur conjointe, soit 0,7 % de l’ensemble des hommes âgés de 18 à 60 ans pour la même période. Or, seulement 2 317 plaintes ont été enregistrées pour de tels faits, les hommes renonçant encore plus que les femmes à déposer une plainte.
Ce qui signifie qu’un peu moins d’un quart des faits de violences conjugales sont exercés sur des hommes.
En 2006, 37 hommes mouraient, tués par leur conjointe, mais dans les trois quarts des cas, ces hommes battaient leur compagne.
Origines des violences ayant entraîné la mort
Les circonstances des morts par violences conjugales sont relativement classiques et prévisibles : dispute, alcool, séparation et jalousie.
En effet, dans la grande majorité des cas (54 %), c’est une dispute qui a déclenché l’acte de violence. Puis viennent l’alcool pour 29 % des cas, la séparation pour 27 % et la jalousie pour 22 %. La folie, l’absorption de drogues ou de médicaments et la dépression ne viennent que pour moins de 10 % des cas (l’ensemble des pourcentages est supérieur à 100 en raison des réponses multiples possibles).
Réagir avant qu’il ne soit trop tard…
Depuis le 1er juin 2006, un numéro de téléphone spécial permet aux victimes de violences conjugales d’entrer en contact avec un service spécialisé : 3919.
site gounevernemental
http://stop-violences-femmes.gouv.fr/
Vu l’ampleur de ces violences, il n’est pas inutile de rappeler qu’il faut savoir couper les relations en dernier recours (médiation familles, amis proches, voisins )dès les premiers signes d'extremes violences, même si, psychologiquement, cela peut s’avérer très difficile.
24 juillet2014 info venant de 20.minutes
http://www.20minutes.fr/monde/1421947-irak-les-djihadistes-de-l-ei-ont-ordonne-des-mutilations-genitales-sur-les-femmes
Irak: Les djihadistes de l'EI ont ordonné des mutilations génitales sur les femmes ISLAMISME - L’Etat islamique a lancé une fatwa en ce sens indique l’ONU…
Les djihadistes de l’EI (Etat islamique) ont ordonné que toutes les femmes âgées de 11 à 46 ans en Irak subissent des mutilations génitales, selon l’ONU. «C’est une fatwa de l’EI, nous venons d’en être informés», a déclaré depuis l’Irak Jacqueline Badcock, numéro 2 de l’ONU dans ce pays, lors d’une videoconférence organisée à Genève.
«4 millions de filles et de femmes pourraient être affectées»
L'excision est l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris et de son capuchon, et des petites lèvres (clitoridectomie).
…L'excision présente plusieurs variantes qui diffèrent par l’étendue de l’ablation et des pratiques annexes. Elle est considérée comme une mutilation sexuelle dans de nombreux pays, y compris ceux où elle est pratiquée, et de nombreuses organisations militent pour son abolition mondiale.[1]
C’est une pratique qui prive la femme de ce qu’elle peut ressentir comme plaisir naturel.
Il n'y a aucun verset dans la Révélation Récitée القُرْآن al-Qurʾān et aucun hadîth authentique (Sahîh) qui suggère que l'excision fasse partie de l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām
L’excision (comme pratiquée de façon barbare), est un produit de la culture et non de l'Islam. Celle-ci existait bien avant l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām. D'ailleurs, on peut voir que cette pratique est encore observée dans des régions animistes du globe : (plus de 80% des musulmans n’excisent pas).
Le Prophète de l’Islam (paix et salut sur lui) considère (dans plusieurs hadîth/propos du prophète) le sentiment de plaisir (pendant l’acte sexuel) entre le mari et sa femme comme un facteur important pour un mariage réussi et épanoui et pour plus de bonheur dans la relation conjugale.
ويقول الشيخ محمود شلتوت في كتابه " الفتاوى ص304 " : إن ختان الأنثى لا فائدة فيه من جهة التخلُّص من الإفرازات كالتي عند الرجل، ولكن قال بعض الأطباء إنَّ ترك " البظر " يُشعل عندها الغريزة الجنسية، وقد تندفع به إلى ما لا ينبغي، ورأى بعضهم أن الختان يُضْعفها جنسيًّا فيحتاج الرَّجل إلى الاستعانة بالمواد المحرَّمة ليستكمل متعته مع المرأة .
وأرى أن الختان الذي اعتاده العرب وأقرَّه النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ بالنسبة للمرأة لا بأس به، وكانت هناك وصيَّة بعدم المُبالغة فيه، ونُسبت بطرق ضعيفة إلى النبي ـ صلى الله عليه وسلم ـ كقوله لخاتنة النساء : " لا تُنهكي فإن ذلك أحْظى للمرأة وأحبُّ للرجل "، وكلام الأطباء وغيرهم ليس قطعيًّا، فما زالت الكشوف العلمية مفتَّحة الأبواب تتنفس كل يوم عن جديد يُغير نظرتنا إلى القديم
Le Sheikh ‘Abbâs, recteur de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris dit à ce propos :
"Si pour l'homme la circoncision [masculine] (bien que non obligatoire mais sunna) a en plus un but esthétique et hygiénique, il n'y a aucun texte religieux islamique valable qui puisse être pris en considération pour l'excision de la femme, preuve en est que cette pratique est totalement absente dans la majorité des pays islamiques. Et, si certains peuples continuent malheureusement à pratiquer l'excision au point même de porter préjudice à la femme, cela provient sans doute de coutumes antérieures à l'avènement de ces peuples à l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām"
A mon avis ce genre de personnes ne représente pas la grande Communauté des croyants musulmans et ne sont pas digne de parler en notre nom ce sont pour moi des malades qui rejettent leurs soucis en faisant souffrir les autres ! le djihad c'est pas cela c'est l'effort de son cœur de son corps et de son âme pas la violence par les armes !
l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islāmest une foi et religion de tolérance et d'amour pas de soumission a l'individue mais au Créateur Dieu l’Unique Allah at-ta'a الطاعة
1) En l'Obéissance dans l'obédience الْإِسْلَام al-'Islām, la "circoncision" féminine (même sous sa forme a) citée ci-dessus) ne fait l'objet ni d'une obligation, ni d'une forte recommandation (comme c'est le cas pour la circoncision masculine), ni même d'une simple recommandation. Des Hadîths la recommandant, aucun n'est authentique (sahîh) ni même fiable (hassan) : Fiqh us-sunna, tome 1 p. 33, Tahrîr ul-mar'a, tome 6 p. 150.
2) Dans certaines régions du monde, une certaine forme de circoncision féminine était pratiquée, et c'était le cas en Arabie à l'époque du Prophète (sur lui la paix). Le Prophète sur lui le salut et la paix de DIEU a mis comme condition à cette pratique locale le fait que cela reste dans le cadre de la forme a) et que cela ne prenne pas la forme b) (ne parlons pas de la forme c ou d). Il a dit à une femme de Médine : "N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari." (rapporté par Aboû Dâoûd, authentifié par Al-Albânî).
Le savant Al-Azîm Abâdî écrit en commentaire des mots "apprécié par le mari", employés par le Prophète : "Ceci parce que lorsque le mari fait à sa femme des attouchements sur ses lèvres et son clitoris (…), la femme en ressent du plaisir au point d'atteindre parfois l'orgasme sans qu'il y ait pénétration. En effet, cette partie du corps est très innervée et donc très délicate.
C'est pour cette raison que le Prophète a ordonné de ne pas l'enlever, afin que la femme ressente du plaisir. Son mari appréciera alors d'avoir des jeux amoureux faits avec elle (…). Et tout ceci sera la cause de plus d'amour et d'entente entre l'époux et l'épouse. Tout ce que j'ai écrit là est mentionné dans les ouvrages de médecine." ('Awn ul-ma'bûd sharh sunan Abî Dâoûd, commentaire du Hadîth sus-cité).
La limite fixée par le Prophète a donc justement comme objectif que l'épouse ne soit pas privée d'un droit qui lui était déjà reconnu par les sources musulmanes : la satisfaction sur le plan intime. D'ailleurs le droit musulman reconnaît comme cause légitimant le divorce au profit de l'épouse le fait que son mari soit impuissant ou refuse d'avoir des relations intimes avec elle. Nous sommes donc ici exactement à l'opposé de l'objectif poursuivi dans d'autres cultures, qui est de priver la femme
Bien comprendre la religion c'est aussi bien l'appliquer et non faire et dire des choses et actes contraires à la religion. Voici un exemple de compréhension important.
Comment battre sa femme, un thérapeute saoudien l'explique
https://www.youtube.com/watch?v=dbzuQqShcfI
dans les autres religin du monothéisme juive et chrétienne quen est il?
En France, il est bon de le rappeler, l’émancipation des femmes n’a qu’un demi-siècle d’âge : droit de vote en 1946, droit à la contraception en 1967, droit d’ouvrir un compte en banque ou de signer un chèque sans l’autorisation du mari en 1965.
Dans les communautés orthodoxes, majoritaires en France, il est impossible pour une femme d’assumer une fonction cultuelle : elle ne compte pas dans le מניין \ מִנְיָן minyán, le quorum (nombre de présence minimal ) de dix hommes adultes nécessaire à la récitation des prières les plus importantes de tout office ou de toute cérémonie (circoncision, mariage, deuil…), elle ne peut témoigner en justice, elle ne peut pas conduire publiquement la prière, ni être appelée à la Torah תּוֹרָה "Instruction, Loi". les hommes juifs tous les matins, birkot hasha'har ברכות השחר « bénédictions du lever » récitent une bénédiction que beaucoup de femmes jugent insultante et dans laquelle ils remercient Dieu de ne pas les avoir faites femmes. « Baroukh shé-assani Israel ברוך שֶׁ עשנו ישראל Bénis sois-Tu de m’avoir fait israélite « Shélo Assani Isha שֶׁלוֹ עשנו אִשָּׁה Qui ne m’a pas fait femme » et « Shéassani Kiretsono שֶׁעשנו רצינו Qui m’a faite selon Sa volonté »
le contexte dans la société hébraïque
La Bible est écrite par des hommes qui vivent dans une société patriarcale.
La place des femmes n’y est pas enviable : dans le Talmud, on disait de rendre grâce à Dieu pour trois choses :
« Je te rends grâce de ne m’avoir pas fait païen, de ne m’avoir pas fait femme, de ne m’avoir pas fait ignorant ».
La femme est sujette à de nombreuses interdictions :
-celle de parler dans la synagogue,
-de témoigner dans un procès,
-de participer au repas en présence d’invités,
-de sortir de la maison.
Seule parcelle de considération : être mère.
Mais l’homme est propriétaire de la femme comme d’un bien.
Elle est toujours sous la tutelle d’un homme.
Le veuvage oblige à épouser un frère du mari, voire un beau-frère.
Et pourtant : L’humanité, telle que nous la présente la Genèse au moment de sa création, souligne l’égalité des genres plutôt qu’une domination masculine Elle enseigne que l’homme et la femme sont créés à l’image de Dieu et qu’ensemble, ils dominent sur la terre (Gen. & / 26-27). Leur égalité ne se limite pas à leur position devant Dieu, mais s’applique à leur domination sur la terre. Dieu bénit l’homme et la femme et à tous deux, leur commande au Verset 28, « Soyez féconds, devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ! Dominez… sur tout animal qui se déplace sur la terre.
Genèse בראשית « au commencement chapitre 2 verset 7
L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
וַיִּיצֶר יְהוָה אֱלֹהִים אֶת־הָאָדָם עָפָר מִן־הָאֲדָמָה וַיִּפַּח בְּאַפָּיו נִשְׁמַת חַיִּים וַיְהִי הָאָדָם לְנֶפֶשׁ חַיָּה
vayyiytsèr Yahve Elohiym èth-Haadam 'aphar min-Haadamah vayyipah' beapayv nishemath h'ayyiym vayehiy haadam lenèphèsh h'ayyah
L’expression ‘ézèr kenegdo apparaît dans Berèchith בראשית « au commencement 2, 18 :
« L'Eternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.. »
וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים לֹא־טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ אֶעֱשֶׂהּ־לּוֹ עֵזֶר כְּנֶגְדּוֹ
vayyomèr Yahvé Elohiym lo-tov héyoth haadam levaddo è'ésèhh-llo 'ézèr kenègeddo
Explication de Rachi : « Si l’homme a du mérite, elle lui sera une aide. S’il n’en a pas, elle sera contre lui et le combattra » (Beréchith raba 17, 3. Voir aussi Yevamoth 63a)
Rien dans l’expression « ezer kenegedô » de Genèse. 2 ne suggère que Dieu a créé la femme pour être une subordonnée au service de l’homme. Au contraire, Genèse.2 souligne la force d’une partenaire égale à l’homme, le sauvant de sa solitude. Elle est sa contrepartie : une compagne et une amie qui le complète dans l’exercice de domination sur la terre. Elle l’accomplit et ainsi tous deux peuvent être féconds et prendre soin de la terre.
le mot « ezer » ici est souvent traduit par « aide », ce qui implique l’idée de subordonné ou de serviteur. Cependant, jamais dans la Bible, le mot « ezer » ne suggère un tel sens, mais décrit, presque toujours, Dieu comme le secours, la force ou la puissance de son peuple.2 Le mot « ezer » a les mêmes sens dans tous les dictionnaires d’hébreu biblique faisant autorité : « aide, assistance, puissance et force », jamais aide dans le sens de « serviteur » 3 A trois reprises, « ezer » décrit une protection militaire.4 Rien dans le contexte de ces passages ne permet de conclure que « ezer », qu’il soit Dieu ou femme n’est subordonné à l’homme
rien dans le récit de la création n’accorde à l’homme une quelconque supériorité de statut ou une autorité sur la femme7, mais au contraire, du début à la fin, le récit met l’accent sur leur égalité. Dieu forme la femme à partir de la côte de l’homme, et l’homme reconnaît, « Voici, cette fois celle qui est faite des mêmes os et de la même chair que moi. » (2:23), parce qu’ils partagent la même nature (2 :21-23). Les « Père et mère » ne s’inscrivent dans aucune hiérarchie (2 :24). Dans le mariage, ils sont « un » et « une chair » (2:24). Tous deux sont nus et n’en ont point honte ; ils partagent la même innocence morale (2 :25). Ils sont tentés ensemble, et ensemble ils enfreignent le commandement de Dieu (3:6). Ils réalisent alors ensemble qu’ils sont nus et se confectionnent un vêtement (3:7). Tous deux se cachent de Dieu (3 :8), montrant ainsi qu’ils ont honte d’avoir désobéi à Dieu. Tous deux tendent de se dédouaner (3 :12-13). Dieu s’adresse aux deux directement, et il annonce précisément à chacun les conséquences de ses actes. Ainsi, l’égalité des genres parcourt tout le récit de Gen. 2-3, sans la moindre allusion à un « ordre de la création »8 qui légitimerait une autorité de l’homme sur la femme.
Les femmes dans le reste de l’Ancien Testament
L’Ancien Testament loue bien des femmes exerçant une autorité sur les hommes, y compris des épouses et des mères. Il décrit des femmes exerçant une autorité avec la bénédiction de Dieu sans qu’une allusion à leur genre les disqualifie. Dieu envoie la prophétesse Miriam « devant » Israël (Mic.6/4 ; cf. Ex.15 :20-21). Deborah est l’un des Juges que « l’Eternel fit surgir » « afin qu’ils les délivrent de ceux qui les dépouillaient » (Juges 2 :16, 18 ; 4 :10, 24 ; 5 :1-31), prophétesse exerçant les fonctions suprêmes sur tout Israël (4 : 4-5). Epouse et mère (5 :7), elle avait la légitimité de commander Barak, chef militaire : « lève-toi ! » (4 :6, 14), et il s’est levé. Ils ont travaillé ensemble, sans problème, partageant une même autorité : lui en tant que chef militaire, elle comme chef suprême. La reine Esther a eu suffisamment d’influence pour faire renverser la maison d’Haman et 75000 ennemis des Juifs (Esther 7 :1-10 ; 9 :1-32). Elle et Mardochée « écrivirent une seconde fois, avec tout l’autorité qui était la leur… Ainsi l’ordre d’Esther confirma ces instructions » (9 :29-32). La Bible met en lumière la reine de Séba (1R. 10/1-13. 2 Chr. 9/1-12) et la reine de Chaldée (Dan.5 :5-12). En hébreu, « reine » se dit « roi », mot auquel on ajoute une terminaison féminine. Dans la Bible, seules trois personnes sont gratifiées de ce titre dérivé de la racine « roi », et sans faire l’objet d’aucune critique : ce sont ces trois femmes. Les listes des rois de Judah mentionnent toujours ou appellent par leur nom les reines-mères (cf. Jér. 13 :18 ; 29 :2 ; 2 R. 24 :15). Dans ces listes figurent Bath-sheba, élevée à la dignité royale (1 R.2 :17-19), Maaca (1 R.15 :2, 10, 13), et Nehushtha (2 R.24 :8).
La seule fonction notable au plan social ou religieux que les femmes n’exercent pas dans l’Ancien testament est celle de prêtre. La raison évidente de cette absence est que dans certains cultes païens, les prêtresses étaient aussi des prostituées, et elles participaient à des rites sexuels occultes, ce que Dt. 23 :18 interdit. Dieu n’a eu de cesse de mettre en garde son peuple contre tout ce qui pourrait donner à penser qu’il adopte les pratiques immorales des nations environnantes, et le fait d’avoir des femmes prêtres aurait donné cette impression. Cela dit, dans l’Ancien Testament, l’idéal du peuple d’Israël était d’être « un royaume de prêtres et une nation sainte » (Ex. 19 :6). Esaïe 61 :6 prédit un avenir où tout le peuple de Dieu sera appelé « prêtres de l’Eternel », on vous dira : « serviteurs de notre Dieu ». Dieu établit la prêtrise de tout son peuple dans l’église du Nouveau Testament (1Pi. 2 :9).
Jésus et les femmes
Tant dans ses paroles que dans ses actions, Jésus a traité les femmes comme des égales de l’homme, jamais subordonnées ou bridées dans leur rôle (Matth. 12 : 49-50 ; 15 : 38. 25 : 31-46 ; Marc 3 :34-35 ; Luc 8 : 21 ; 11 :27-28). En considérant les femmes comme égales aux hommes, Jésus a bousculé les codes juridiques, sociaux et religieux de son temps. Sur les questions juridiques, en particulier le divorce et l’adultère, où les droits des femmes étaient réduits, Jésus a mis les hommes et les femmes sur un même pied d’égalité. Dans une société où les femmes étaient considérées comme moins intelligentes et moralement plus vulnérables que les hommes, Jésus respectait l’intelligence des femmes et leur vie spirituelle, comme en témoignent les grandes vérités spirituelles qu’il a d’abord enseignées à des femmes, à la Samaritaine, (Jean 4 :10-26) et à Marthe, notamment (Jean 11 :25-26).
Dans une culture qui désapprouvait l’éducation religieuse des femmes, Jésus les a encouragées à être ses disciples. Par exemple, lorsque Marie « s’assit aux pieds de Jésus et écoutait ce qu’il disait », prenant ainsi l’attitude et la position de disciple, Jésus dit d’elle : « Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10 :38-42).13 Il est généralement admis, qu’au temps de Jésus, les disciples devaient suivre les enseignements des rabbins, devenant pratiquement rabbins eux-mêmes et les disciples des rabbins étaient exclusivement des hommes
en 1Cor. 11 :11 : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’existe pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme. »
Paul et les femmes: avocat du patriarcat?
Paul a beau affirmer à maintes reprises l’égalité des genres, l’idée qu’il serait un fervent défenseur du leadership masculin dans l’église est tenace. Pourquoi ? D’abord en raison des interprétations communément répandues de quelques passages : 1 Tim. 2 : 12 (« Je ne lui permets pas d’enseigner et de dominer sur l’homme ») ; 1 Tim. 3 et Tite 1 (les qualifications de responsable pour les hommes uniquement) ; et 1 Cor. 14 : 34-35 (« Que vos femmes se taisent dans les assemblées »). L’analyse qui suit expose l’erreur de telles interprétations populaires de ces versets et montre que Paul est un fervent défenseur de l’égalité des genres
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