mot Frère dans les Écritures

Sens du mot Frère dans les Écritures

 

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sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

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Paix سلام salam

Sens du mot Frère dans les Écritures.

Afin de ne pas donner de mauvaises interprétations il est important de comprendre le sens des mots nous aborderons sur cette page celui du mot frère.

Petit rappel avant de commencer.

Sens littéral et sens propre

Sens littéral d'interprétation d'un message ou d'une expression à prendre en considération sans pour autant négliger le contexte. 
En herméneutique judaïque et chrétienne (école scolastique), la doctrine des quatre sens de l'Écriture désigne les quatre sens selon lesquels on peut interpréter les Écritures :

le Sens littéral d'interprétation d'un message ou d'une expression à prendre en considération sans pour autant négliger le contexte.

Le sens propre d'un mot est son sens premier. Les sens figurés d'un mot sont les sens qui en dérivent. En général, le sens propre renvoie au sens concret. Ainsi le mot « cochon » évoque un animal. Les sens figurés sont souvent des sens abstraits ou imagés. Le mot « cochon » peut ainsi renvoyer à une personne qui se comporte de manière peu soigneuse. 

dans la tradition Judaïque  יהודה‎, Yehudah
Pshat :   פשט pshat, « [ustensile] plat » littéral.
Remez רֶמֶז: (littéralement : allusif / allusion).
Drash דְּרַשׁ, homilétique MiDrash  מִדְרָשׁ‎; pluriel מִדְרָשִׁים‎ midrashim : allégorique (littéralement : creuser, sonder, chercher).
Sod סוֹד (kabbale  קבלה Qabbala « réception » ) : mystique (littéralement : secret).

En Syriaque Araméen

LANGUE de transmission de la Bible  et des Evangiles

Rappel

Telles la Peshitta  ܦܫܝܛܬܐ qui  est la plus ancienne traduction syriaque de l'Ancien et du Nouveau Testament. 
L' Ancien Testament, aussi appelé תנ״ך Tanakh
qui comprend:
T ת : la Torah תּוֹרָה la Loi ou Pentateuque ;
N נ : les Nevi'im נביאים les Prophètes ;
K ך : les Ketouvim כתובים les Autres Écrits ou Hagiographes.

Syriaque Araméen:

ܐܸܕܡܵܐ: un beau-frère, un frère du mari d'une femme; son homologue, ܒܲܪܸܚܡܵܝܵܐ le frère de l'épouse ; ܐܘܼܓܵܐ: un demi-frère

ܐܲܚܵܐ: un frère, un frère / une personne de sexe masculin qui a les mêmes parents qu'un autre, l'un lié à un autre par un lien commun; Pluriel  ܐܲܚܘܿ̈ܢܘܵܬ݂ܵܐ: frères;

ܐܲܚܘܿܢܵܐ: diminutif de ܐܲܚܵܐ: un frère, un petit frère, un petit frère ou un petit frère, un frère de sexe masculin;

ܐܲܚܘܼܢܘܼܬܵܐ:  fraternité, fraternité / être frères;  une fraternité / un ordre  monastique ...

ܐܲܚܘܿܢܵܝܵܐ: fraternel, comme un frère, fraternel, semblable à un frère

En Hébreux.

אָח ‘ach /awkh  terme hébreu trouvé 629 fois dans la Bible Tanakh, traduit en français frère (s) parent, l'autre, les autres, enfants, semblable, fraternelle.

אַח ‘ach / akh terme araméen trouvé 1 fois dans la Bible, traduit en français par frères.

אַחְיוֹ ‘Achyow/ akh-yo’  terme hébreu trouvé 6 fois dans la Bible.  traduit en français par : fraternel.

אֲחִיטוּב ‘Achiytuwb /akh-ee-toob’ trouvé 15 fois dans la Bible  traduit en français par : frère de bienveillance

Le psaume 133 appartient au quinze psaumes dits "psaume des degrés" שִׁיר הַמַּעֲלוֹת shiyr hama'aloth.

 souligne la valeur de fraternité.

 Bible תנך Tanakh▼ Hagiographes  כתובים  Ketouvim▼Psaumes תהילים Tehillim* ▼Chapitre  133 ▼Verset  1

*Le livre des Psaumes ספר תהילים Sefer Tehillim  Livre des Louanges ; الزبور le Zabur 

Cantique des degrés, de David.Qu'il est beau, qu'il est agréable lorsque des frères (אַחִים ah'iym) demeurent ensemble !

שִׁיר הַמַּעֲלוֹת לְדָוִד הִנֵּה מַה־טּוֹב וּמַה־נָּעִים שֶׁבֶת אַחִים גַּם־יָחַד

shiyr hamma'aloth ledavid hinnéh mah-ttov oumah-nna'iym shèvèth ah'iym ggam-yah'ad

Dans la tradition Chrétienne.
Historique, allégorique, tropologique, et anagogique.

Loin d’être un idéal fait de bons sentiments, la fraternité chrétienne est une attitude éthique exigeante, constitutive de la foi en Jésus fils de Marie, le Frère.
exemple

Jésus fils de Marie est décrit dans les Évangiles comme ayant des « frères » (selon :Matthieu chapitre12, verset 46; Marc chapitre 3, veret 31; Luc chapitre 8, verset19),
Jacques, surnommé le Juste, Oblias Juif de Galilée, il serait le  frère  ἀδελφοὶ /adelfoí * du du Messie Jésus fils de Marie mort en 61/62, un  l'un des quatre "frères" de Jésus de Nazareth (la signification exacte à donner au mot frère restant l'objet de débats parmi les exégètes bibliques1) cités dans les Évangiles (Mathieu chapitre 13, verset 55 Celui-ci n'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie (Μαριάμ/ ܡܪܝܡ ), et ses frères, Jacques et Joseph(Joset (ou José ) du grec Ἰωσὴφ chez Matthieu, nommé Ἰωσῆτος, Joset, dans l'évangile de Marc et Simon   Σίμων, (ou Siméon) et Jude Ἰούδα  dans les Évangiles selon Matthieu (chapitre 13, verset 55) et selon Marc (chapitre 6,verset 33)

exemple

selon Luc chapitre 8, versets19 à 21: 

19-«  La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule.

20 On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir

21 Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »

L'Église catholique  qui ne représente pas toute la communaté chrétienne,considère que ces frères étaient en réalité des cousins, le mot frère étant en fait utilisé pour parler de relations plus éloignées, essentiellement en raison de la culture sémitique des personnes concernées, qui n'avaient pas dans leur langue, un mot spécifique pour « cousin » ; les textes évangéliques se seraient conformés à cet usage, bien qu'ils soient écrits en grec, langue dans laquelle existe un mot pour « cousin » contrairement aux langues sémitiques. Selon cette analyse, ce même mot frère (αδελφος, adelphos) désigne, dans la Bible grecque, "la Septante", aussi bien des cousins, voire des amis ou des proches dans des contextes tout à fait différents, car le texte a été produit dans le contexte d'une civilisation judéo-hellenistique, celle d'Alexandrie.

Selon la lecture protestante, Marie ܡܪܝܡ, Maryam ;  מרים, Myriam ;  Μαρία, María ou Μαριάμ, Mariám;  مريم, Maryam aurait tout simplement eu, après la naissance de Jésus, des enfants avec Joseph, יוֹסֵף Yosef Ἰωσήφ (Ioséph hypothèse qui n'altère pas la virginité de Marie « toujours vierge »* à la naissance de Jésus fils de Marie mais s'oppose au dogme catholique de la virginité perpétuelle de Marie. L'exégèse protestante réfute l'emploi de la théorie du substrat sémitique élaborée par l'exégèse catholique du fait que les textes écrits directement en grec, par exemple ceux de Paul de Tarse qui était de culture hellénistique et est l'auteur des textes les des plus anciens du Nouveau Testament, n'utilisent pas non plus le terme grec spécifique pour désigner les « cousins », ce qui semble indiquer que, dans l'esprit de Paul, il n'y a aucun doute quant à la qualité de véritables frères biologiques des frères de Jésus

*L'interprétation de Matthieu chapitre1:verset 25 (καὶ οὐκ ἐγίνωσκεν αὐτὴν ἕως οὗ ἔτεκε τὸν υἱὸν / kaì ouk egínôsken autền héôs hoû éteke tòn huiòn, « mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils », le verbe grec γιγνώσκειν / gignốskein, « connaître » étant une transcription littérale de l'expression sémitique yāda  יָדָע "il connaît, celui qui sait" désignant le fait d'avoir des relations sexuelles) fait également l'objet de débat, notamment sur la préposition heôs, ἕως « jusque jusqu'à, tant, pendant que, jusques à quand, fut-ce, pour, tandis, chez, encore ».

Nouveau Testament

Est l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus fils de Marie* et à l'enseignement de ses premiers disciples qui ont été reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles.
יהושע Yeshua signifie « Sauveur » qualifié plusieurs fois en grec de Ναζωραῖος / Nazōraîos, « Nazôréen » Iesous o Nazoraios/ Ἰησοῦς ὁ Ναζωραῖος "Jesus le Nazaréen /de Nazareth"
Jésus  יֵשׁוּע‎ Yēšūʿ ܝܶܫܽܘܥ    Yešūʿ/ Joshua
Termes dérivés
ܝܶܫܽܘܥ ܡܫܺܝܚܳܐ Yešūʿ M'šīḥāʾ, «Jésus-Christ/  χριστός / christós»
ܝܶܫܽܘܥ ܢܳܨܪܳܝܳܐ Yešūʿ Nāṣrāyāʾ, «Jésus de Nazareth»
Jésus  عيسى ʿĪsā Jésus fils de Marie عيسى بن مريم
Jésus de Nazareth عيسى الناصري ʿĪsā alNasiri
le « Messie מָשִׁיחַ  Mashia'h, en araméen  משיחא, Meshi'ha en arabe Masih المسيح», « l’oint [du Seigneur] », c’est-à-dire une personne consacrée par une onction.

les quatre Évangiles canoniques (Évangiles selon Matthieu, Marc, Luc, Jean) ;
les Actes des Apôtres ;
14 épîtres, dont la plupart attribuées à Paul de Tarse ;
d'autres épîtres catholiques attribuées à d'autres disciples Simon-Pierre, Jacques le Juste, Jean de Zébédée, Judas de Jacques ;
l’Apocalypse.

l'ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus fils de Marie et à l'enseignement de ses premiers disciples qui ont été reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d'un processus de plusieurs siècles.;

En Grec

ἀδελφός/ adelphos : terme grec trouvé 340 fois dans la Bible terme  traduit en français par frère(s), hommes, un frère, né des deux mêmes parents ou seulement de même père ou de même mère, ayant le même ancêtre national, appartenant au même peuple, compatriote.

ἀδελφότης adelphotes est un terme grec trouvé 2 fois dans la Bible.  Terme traduit en français par frères, bonté fraternelle, une famille de frères, une fraternité, la communauté, la confrérie.

Dans la tradition Musulmane الإسلام  Alʾislām, « la soumission volontaire ».

en Arabe. 

.أَخِيهِ 'aķiyhi  frère

Cette racine comptabilise 96 apparition(s) dans le Coran sous diverses formes.

أخية Mon frère 'akhia

ء خ و ʾ-ḵ-w  'akh

 إِخوَة  ikhwa frère (s) / ami (s)

أَخَويّ  akhawy : fraternel

أُخَيَّةٌ ʾuḵhayyatun pluriel أُخَيَّاتٌ‎ ʾuḵayyātun

- Personne de sexe masculin les mêmes parents ou seulement un parent en commun

- personne (masulin ou féminin) de la même descendance /de la même terre /du même credo / ayant la même foi avec d'autres

- frère

- ami, compagnon

- connaissance intime

- signifiant la relation entre frère, la confrérie, la fraternité

- Agir d'une manière fraternelle

- Un Associé / compagnon

- Quand cela ne se rapporte pas à la naissance, cela souligne une conformité / la similitude et la combinaison / un accord ou l'unisson dans l'action

L’Islam fois de soumission volontaire, en Un seul et Unique Dieu, à être crainds et  vénéré est une religion humaniste et universelle qui s’adresse au genre humain dans son ensemble et dans sa diversité, il a sans doute fixé le lien qui unit tous les êtres humains quelques soient les différences qui les caractérisent.

Ce lien se manifeste clairement dans le verset suivant :

Coran sourate 49 الحجرات al-Ḥujurāt les Appartements privés verset 13

يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوباً وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ

" Ô hommes* ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des peuples et des tribus, pour que vous vous entre connaissiez "

ya'ayouha alnaçou îna ķhalaqnakoum min đakarin wa'ountha wajaƐalnakoum chouƐouban waqaba'ila litaƐarafou îna akramakoum Ɛinda Allahi atqakoum îna Allaha Ɛaliymoun ķhabiyroun

nom: نَاس : humains / les autres / gens, humanité voir aussi racine أنس AaNaÇa.

Ce verset s’adresse à tous les êtres humains, leur rappelant leur origine commune, l’âme commune de laquelle ils sont tous issus. Il établit, ainsi, le principe de la fraternité humaine d’une façon générale.

Ainsi, ce verset établit clairement le principe de la fraternité humaine faisant fi de tous les facteurs qui différencient les hommes, qu’ils soient d’ordre racial, national ou social puisque leur origine est commune. Les hommes sont tous des frères. L’humanité est une seule famille. Dieu confirme ce principe en disant :

Coran sourate 4 النساء  an-Nisāʾles Femmes verset 1

يَا أَيُّهَا النَّاسُ اتَّقُواْ رَبَّكُمُ الَّذِي خَلَقَكُم مِّن نَّفْسٍ وَاحِدَةٍ وَخَلَقَ مِنْهَا زَوْجَهَا وَبَثَّ مِنْهُمَا رِجَالاً كَثِيراً وَنِسَاء وَاتَّقُواْ اللّهَ الَّذِي تَسَاءلُونَ بِهِ وَالأَرْحَامَ إِنَّ اللّهَ كَانَ عَلَيْكُمْ رَقِيباً

"Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et qui, ayant tiré de celui-ci son épouse, fit naître de ce couple tant d’êtres humains, hommes et femmes. Craignez Dieu au nom duquel vous vous demandez mutuellement assistance, et craignez de rompre les liens du sang. Certes, Dieu vous observe en permanence."

 "ya'ayouha alnaçou ataqou Rabakoumou alađi ķhalaqakoum min nafçin waĥidatin waķhalaqa minha zawjaha wabatha minhouma rijalan kathiyran waniça'an wâtaqou Allaha alađi taça'alouna  bihi wâl'arĥama îna Allaha  kana Ɛalaykoum raqiyban

"Ô hommes يَا أَيُّهَا النَّاسُ  ya'ayouha alnaçou"

يَٰٓأَيُّهَا ya'ayouha Oh! Avis  Préfixe : lettre "Ya" particule d'interjection (Oh!, Ah!, ...)+ Radical : Nom / Nominatif

النَّاسُ alnaçou aux gens!  Préfixe : "Al" article défini (Le, La, Les...) + Radical : Nom / Masculin Pluriel / Nominatif

Un Appel à toute l’humanité dans sa diversité. Ce verset met en évidence l’origine commune des êtres humains, à savoir, qu’ils descendent tous du même père et de la même mère " d’un mâle et d’une femelle ", c’est-à-dire d’Adam et Eve.

De son côté, le Prophète sur lui le salut et la paix de Dieu , a fait de la fraternité humaine un élément essentiel et fondamental de son message. Il déclare que les hommes sont tous des frères dans la mesure où Dieu azawajal الله عز و جل majesté et adoré (Et ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu) est le Créateur de tous, et qu’Adam  que la paix soit sur lui  est leur père à tous : " Ô hommes ! Votre Seigneur est un, et votre père est un "(Raporté par Ahmed)

"Seigneur Dieu ! Maître de toute chose et Souverain de toute chose ! J’atteste que tous les hommes sont des frères"

Le Prophète sur lui le salut et la paix de Dieu à dit : "Nul ne sera véritablement croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même". (Rapporté par Boukhâri, Mouslim)

Le terme "frère" dans ce hadith désigne la fraternité humaine, puisque dans un hadith similaire, le Prophète sur lui le salut et la paix de Dieu, dit " … et aime pour les hommes (an-nas) ce que tu aimes pour toi-même, tu seras véritablement musulman".(Rapporté par Ahmed, at-Tirmidhi, al-Bayhaqi d’après Abou Hourayra)

Ainsi, nous pouvons lire  

Coran sourate لأعراف   7  al-Aʿrāf le Purgatoire verset 65,

وَإِلَى عَادٍ أَخَاهُمْ هُوداً قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُواْ اللّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـهٍ غَيْرُهُ أَفَلاَ تَتَّقُونَ

Et aux gens de `Âd Nous avons envoyé leur frère* (leur confrère)  Hûd qui leur dit : «Ô mon peuple ! Adorez Dieu ! Il n'y a pour vous d'autre divinité que Lui. Ne craignez-vous pas votre Seigneur?»

wa'îla Ɛadin aķhahoum Houdan qala yaqawmi  aƐboudou Allaha ma lakoum min îlahin ğhayrouhou  afala tataqouna 

*  أَخَاهُمْ  aķhahoum leur confrère/Frère : Radical : Nom / Masculin singulier / Accusatif (désignant l'actant + Suffixe : Pronom 3ème personne du masculin pluriel

Coran sourate لأعراف   7  al-Aʿrāf le Purgatoire verset 73

وَإِلَى ثَمُودَ أَخَاهُمْ صَالِحاً قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُواْ اللّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـهٍ غَيْرُهُ قَدْ جَاءتْكُم بَيِّنَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ هَـذِهِ نَاقَةُ اللّهِ لَكُمْ آيَةً فَذَرُوهَا تَأْكُلْ فِي أَرْضِ اللّهِ وَلاَ تَمَسُّوهَا بِسُوَءٍ فَيَأْخُذَكُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ

Aux gens de Thamûd* Nous avons envoyé leur frère Sâlih qui leur dit : «Adorez Dieu ! Vous n'avez d'autre divinité que Lui. Votre Seigneur vous envoie une preuve irréfutable. Voici la chamelle de Dieu , elle est un signe pour vous. Laissez-la paître sur la terre de Dieu et ne lui faites aucun mal, sinon vous subirez un châtiment impitoyable.

wa'îla Thamouda aķhahoum Saliĥan qala yaqawmi aƐboudou Allaha ma lakoum min îlahin ğhayrouhou qad ja'atkoum bayinatoun min Rabikoum hađihi naqatou Allahi lakoum ayatan fađarouha ta'koul fi arĎi Allahi wala tamaçouha biçou'in faya'ķouđakoum Ɛađaboun aliymoun

*Le peuple de Thamūd ou Thamoud est un ancien peuple arabe disparu, comme les ʿĀd عاد  ce peuple est le peuple de Houd هود ,identifié comme le patriarche Héber עֵבֶר‎  ʿḖḇer, عبر, Aber de la Bible et associé au peuple des Thamoud., Iram إرَم (Aram) cité des piliers  إرَم ذات العماد, Iram ḏāt al-ʿimād et Wibar ويبار (Jobarites جوباريت ).
 Des références d’origine africaine non-arabe existent du nom du peuple de Thamūd. Une inscription de Sargon II (715 avant notre ère.) mentionne Thamūd comme un peuple de l’Arabie orientale et centrale. Le nom est aussi cité dans Aristote, Ptolémée et Pline l'Ancien qui celui-ci indique que les Thamūd occupaient le site d'Hegra sous le nom de Thamudaei, Thamoudéens, Thamudènes, Thamoudites, Thémoudites. En outre, Thamūd s'avère également mentionné par des tablettes d'argiles rédigés en cunéiforme et retrouvé sur le site archéologique de Ebla en Syrie. Par ailleurs, ces tablettes sont datés de -2400  à -2250 avant notre ère.Le peuple de Thamud est cité 26 fois dans le Coran , comme un peuple troglodyte et rebelle, de confession polythéiste, n’ayant pas voulu écouter son prophète Sâlih صالح,  identifié par certains au personnage de Shélah  שֶׁלַח‎  Šélaḥ dans la Bible.

 

Coran sourate الأعراف   7  al-Aʿrāf le Purgatoire verset 85.

وَإِلَى مَدْيَنَ أَخَاهُمْ شُعَيْباً قَالَ يَا قَوْمِ اعْبُدُواْ اللّهَ مَا لَكُم مِّنْ إِلَـهٍ غَيْرُهُ قَدْ جَاءتْكُم بَيِّنَةٌ مِّن رَّبِّكُمْ فَأَوْفُواْ الْكَيْلَ وَالْمِيزَانَ وَلاَ تَبْخَسُواْ النَّاسَ أَشْيَاءهُمْ وَلاَ تُفْسِدُواْ فِي الأَرْضِ بَعْدَ إِصْلاَحِهَا ذَلِكُمْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُم مُّؤْمِنِينَ

Aux habitants de Madyan *fut envoyé leur frère Shu`ayb. «Ô mon peuple, leur dit-il, adorez Dieu ! Il n'y a pour vous d'autre divinité que Lui. Votre Seigneur vous envoie un signe irréfutable. Donnez bon poids et juste mesure ! Ne frustrez pas les gens de leurs biens ! Ne semez pas le désordre sur la Terre après que l'ordre y a été établi ! Cela vous sera profitable, si vous avez la foi.

wa'îlaMadyana aķhahoum ChouƐayban qala yaqawmi aƐboudou Allaha ma lakoum min îlahin ğhayrouhou qad ja'atkoum bayinatoun min Rabikoum fa'awfou alkayla wâlmiyzana wala tabķhaçou alnaça achya'ahoum wala toufçidou fi al'arĎi baƐda îSlaĥiha đalikoum ķhayroun lakoum în kountoum mou'miniyna

*Madian,מִדְיָן‎ Miḏyān مَدْيَنَ  Madiane / Midian  personnage de la Bible et du Coran dont le nom désigne par la suite le territoire de ses descendants : le pays de Madian, ou des Madianites.

Dans la Bible: Madian  est l'un des fils d'Abraham /Ibrahim paix et salut de Dieu soient sur lui et de sa concubine Ketourah. Ses descendants, les Madianites, s'installent à l'est du Jourdain entre la mer Morte et jusqu'à la péninsule du Sinaï au sud. Moïse /موسى  Moussa paix et salut de Dieu soient sur lui  y est accueilli par le prêtre de cette tribu, Jethro יתרו, yiṯrō, après avoir fui l'Égypte. Il y épouse Séphora, une fille de Jethro. Peu après, Dieu se révèle dans l'épisode du buisson ardent et envoie Moïse /Moussa paix et salut de Dieu soientt dur lui délivrer le peuple d'Israël de l'esclavage.

Dans le Coran : Madyan est plutôt un territoire (voir Sourate 28 Le Récit verset 22) qu'une personne, même s'il est possible que ce territoire porte le nom d'un individu. Quoi qu'il en soit, il est possible que cette contrée soit à proximité de l'empire d'Égypte ou même qu'elle en fasse partie.

شُعَيْب : Chou'aybil y apparaît comme le Prophète des Madianites. D'où son surnom d'Abu Madian « le père, ou l'homme, des Madianites ». est un Messager cité dans le Coran et assimilé à Jethro יתרו, yiṯrō, ;  يثرون, yathrūn. Il est le beau-père de Moïse / موسى Moussa  d'ou son surnom de ama Moussa  حما موسى sur eux le salut et la paix de Dieu. Il est aussi appelé Réuel, Qéni ou Hobab . Il fut envoyé par Dieu aux Madianites aussi appellé peuple des bois dans le Coran. Les Madianites étant les déscendant de Madian, petit fils d'Abraham. Selon la tradition Chou'ayb signifierait « qui montre le chemin droit »

Ces versets énoncent très clairement le principe de la fraternité humaine.

Malheureusement, de plus en plus nombreux sont ceux qui se plaignent de voir augmenter les divergences et tiraillement au sein de toute communautés religieuses. 

Triste constat.

Puisse Dieu Allah ta^ala  ٱللَّٰهِ تَعَالَىٰ le Tres haut dans Sa Grande Miséricorde nous pardonner no erreurs et nos omissions

Baudrier Gérard Ibrahim

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