Noël ou fête de famille

Noël Foi religieuse ou fête de famille?

 

Paix سلام salam

sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

 

Noël Foi religieuse ou fête famille?

 

Noël ou quand les innovations, inventions passent  avant la vérité.

Noel

paix سلام salam 

A l’approche des fêtes dites de Noël un peu d’éclaircissement serait la bienvenue.

Paix. En cette soirée dite de la Nativité*- nativitas « naissance » γέννησις gennesis (la virginité in partu [virginité de Marie pendant l'accouchement], la naissance dans une grotte (Les maisons à flanc de colline pouvaient en effet abriter une étable dans une grotte- La Basilique de la Nativité de Bethléem est d'ailleurs construite au 4è siècle de notre ère au-dessus de plusieurs grottes que j'ai eu l'occasion de visiter en 1982)

Doit nous interpeller en tant que croyant du Monothéisme pur تَوْحيد Tawhid - μόνος / Mónos, « Seul, Unique » et θεός / Theós, « Dieu ». sur cet évènement même si la date n'est pas la bonne mais symbolique.

Noël  sans doute la plus connue des fêtes chrétiennes, est célébrée chaque année par des centaines de millions de personnes à travers le monde Chrétiens mais à diverses périodes, majoritairement la nuit du 24 décembre et la journée du 25 décembre, fêtes pour les chrétiens orthodoxes, c'est environ vers le 7 janvier. Dans la tradition catholique, les fidèles peuvent choisir entre trois messes de Noël : la nuit, le matin ou l’après-midi.

Noël ( du latin natus « né » natalis signifiant « de naissance, relatif à la naissance rappel de la naissance miraculeuse de Jésus ʿĪsā عيسى : Jésus fils de Marie عيسى بن مريم bénédiction de Dieu soient sur lui » عليه و سلم.`alayhi wa sallam. » célébrant la Nativité, instituée le 25 décembre au 4è siècle dont l’origine de la célébration rend peu à peu la place de différentes fêtes liées au solstice d'hiver (fête germanique de Yule, du solstice d'hiver occidentale pré-chrétienne, de la fête de Mithra, dieu indo-iranien, fils آناهیتا d'Anahita ou ناهید Nahid, immaculée, non souillée, volonté monothéiste du zoroastrisme. 
 

Le culte  de Noël connut un important développement dans la Rome antique aux 2è et 3è siècles de notre ère par les Saturnales romaines fêtes se déroulant une semaine avant le solstice d'hiver (soit à partir du 17 au 23 décembre) qui célèbrent le dieu Saturne et sont accompagnées de grandes réjouissances populaires,  fête appelée Dies Natalis Solis Invicti, « jour de la naissance du soleil invaincu » Aurélien empereur romain de l'été 270, décida le  25 décembre 274 : le culte oriental du Dieu-Soleil (Sol Invictus) devient religion d’État de l’empire romain ; un temple lui est dédié à Rome. Aurélien aurait eu diverses influences religieuses : sa mère aurait été une prêtresse du Soleil en Pannonie, région de l'Europe centrale, Il crée une identification personnelle avec cette divinité suprême par les qualifications comme « deus » Dieu qui figurent sur ses inscriptions et « deus et dominus natus » Né Dieu et Seigneur sur de rares monnaies. Aurelien sera assassiné près de Byzance en septembre 275


  L’Église chrétienne ne s'est pas préoccupée de célébrer l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ dont elle ignorait d'ailleurs la date. La première mention d'une célébration chrétienne un 25 décembre date de l'an 336 à Rome année de la mort d’Arius, prêtre d’Alexandrie en Egypte,  qui est à l'origine de la doctrine chrétienne portant son nom, l'arianisme, professant le Dieu unique est non-engendré «  tout ce qui est en dehors de lui, est créé ex nihilo création à partir de rien » de par sa volonté.
Très loin des fêtes chrétiennes du 25 décembre de la diffusion populaire de la crèche au 13è siècle et du sapin de noël  sapin germano-nordique, signe d'une nature vivante malgré l'hiver, idolâtré dès le 16è siècle et gagne même les églises il en est dès de même  dès se début du 20è siècle de la tradition du père Noël qui se mondialise, voir dans pays de religion monothéiste non chrétienne au Proche-Orient  شرق أدنى al-Sharq al-'Adnā ou pas comme en Asie.

Tertullien (né vers 155- mort vers 220) contemporain de Marc Aurèle Issu, d'une famille berbère romanisée et païenne, convertit en 193 au christianisme, fougueux polémiste, défend avec talent sa foi  religieuse contre les païens, les juifs, contes les hérétiques  gnostique avant de tomber lui-même dans le schisme, Il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, (qui ne figure pas dans le Nouveau Testament) dont il invente aussi le sens Essence  ὁμοουσία homoousia « d'une même essence » en ce que le fils est « engendré ».dont il développe une théologie précise. La mort du Fils de DIEU est très croyable, puis qu’insensée, la résurrection est certaine, puis qu’impossible, etc

Selon les différents écrits les trois personnes y sont nommées, s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité notamment dans l'Évangile selon Matthieu et dans la Deuxième épître aux Corinthiens.

C'est le premier concile de Constantinople de mai à juillet 381  fixe  les termes du dogme de la Trinité et de la divinité du Fils : engendré mais non créé par le Père, vrai Dieu né du vrai Dieu, il lui est « consubstantiel ».

Le mot Épiphanie (signifiant : manifestation) est employé par saint Paul dans 2 Timothée 1.10 pour désigner la venue de Jésus sur la terre . On l’adopta au 4è siècle pour la fête de la Nativité qui avait lieu en Orient le 6 janvier et en Occident le 25 décembre. Pendant les trois premiers siècles on ne célébrait pas la naissance de Jésus fils de Marie.

Dès lors on réserva le mot Épiphanie pour désigner la manifestation de Jésus aux mages, c’est-à-dire au monde païen. Quant au mot Noël (du latin atalis, de natus = né), il n’apparaît pas, semble-t-il, dans la littérature avant le 13è siècle.

Le mot Noël partage la même étymologie que le terme équivalent dans la plupart des grandes langues romanes (italien natale ; occitan nadal, nadau ; catalan nadal ; portugais natal), ainsi qu'avec les langues celtiques, à savoir, l'adjectif latin natalis signifiant « de naissance, relatif à la naissance » (de natus « né »), d'abord associé au mot latin dies « jour » dans la locution natalis dies « jour de naissance » réduite à natalis par substantivation de cet adjectif en [natále(m)], utilisé en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du de Jésus fils de Marie عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ 'Issa abnou Maryama.

 

Sourate 19  مريمMaryam Marie versets 30 - 31 -33

30 - «Je suis, dit l'enfant (‘Issa /Jésus), un serviteur de Dieu. Il m'a donné l'Écriture (l’Écrit) et a fait de moi un Prophète (Inspiré).

قَالَ إِنِّي عَبْدُ اللَّهِ آتَانِيَ الْكِتَابَ وَجَعَلَنِي نَبِيّاً

Qala inni εabdou Allahi ataniya alKitaba wajaεalani Nabiyan

31. - Il a fait de moi un être béni où que je sois. Il m'a ordonné (m’enjoignant) de pratiquer la prière et la dîme, (à longueur) ma vie durant, 

وَجَعَلَنِي مُبَارَكاً أَيْنَ مَا كُنتُ وَأَوْصَانِي بِالصَّلَاةِ وَالزَّكَاةِ مَا دُمْتُ حَيّاً

Wajaεalani moubarakan aynama kounotu wa awSani bialSalati w â alZakati ma doumtou hayyan

 

33- Que la paix soit sur moi le jour où je naquis, (que je suis né) le jour où je mourrai et le jour où je serai ressuscité,(vivant) !»

وَالسَّلَامُ عَلَيَّ يَوْمَ وُلِدتُّ وَيَوْمَ أَمُوتُ وَيَوْمَ أُبْعَثُ حَيّاً

Wâ-alSalamou Ɛalâ yawma woulidtou wayawma amoutou wayawma oubƐathou hayyan

sesns des mots

 Le mot natále  va subir une évolution phonétique avec la chute du [e] final, l'allongement et la palatalisation du [a] tonique non entravé, puis lénition (sonorisation) en [d] du [t] intervocalique (d’où le provençal Nadal), fricatisation en [đ] puis amuïssement, donnant la forme Nael /Naël نائل dérivé du verbe arabe نال naala signifiant « gagner », le prénom pouvant lors se traduire par « Celui dont le travail est fructueux ».. Dans cette position le [a] prétonique aurait dû s’affaiblir en e muet mais, dans un mot du vocabulaire religieux, soumis à des influences savantes, il y a eu effort pour le maintenir et, par dissimilation, il a abouti à [o]. Autrement dit, l’o de Noel, en face de Nael, est lié à la dissimilation des deux a de natal (c'est-à-dire le fait d'être venu à la vie) d'abord devenu nadal (cf. occitan Nadau, Nadal, catalan Nadal « Noël »), ensuite *nathal, puis *naal, après la lénition de la consonne intervocalique [t], qui s'est finalement totalement amuïe en langue d’oïl (tout comme dans NATIVU > naïf, doublet de natif, emprunt savant, également MUTARE > muer, dérivé savant mutation, MATURU> mûr, savant mature, etc.). Il existe un cas parallèle jusqu'au stade du moyen français, à savoir celui du verbe noer signifiant « nager ». Dans la plupart des langues romanes, le latin natare (cf. natation) a donné l'espagnol, catalan et portugais nadar « nager », etc., alors qu'une forme notare a donné l'ancien français noer « nager » (morvandiau nouer, normand occidental nouer Nouel « Noël »).

C'est la seule étymologie admise aujourd'hui par les linguistes et les lexicographes

Le "Ministère de Jésus"  Sa Mission en Qualité de Prophète de Messie מָשִׁיחַ  Mashia'h  المسيح Masih /  مَسَحَ‎ Masaḥa à duré près de 3 années.

De la 15è année du gouvernement de Tibère César, probablement selon la manière syrienne de compter, du 1er octobre 27 au 30 septembre 28. (situé 46 ans après le début de la transformation du second Temple de Jérusalem בֵּית־הַמִּקְדָּשׁ הַשֵּׁנִי, Beit HaMikdash HaShenipar Hérode en 20-19 avant notre ère)  L'Évangile de Jean**  étale le ministère de Jésus sur au moins deux ans et demi,  qui mentionne trois Pâques pendant l'activité de Jésus fils de Marie.

* En grec, le mot « Christ », dont la racine Χριστός signifie « oint », traduit le terme hébraïque de Mashiyach, Mashia'h משיח provient de la racine hébraïque משח, m-š-ḥ signifiant « onction d'un homme dans de l'huile d'olive ».

** Jean, fils de Zébédée  יוחנן בן זבדי‎ Yohanan ben Zavdi;  /יהוחנן, Yehohānan : Ἰωάννης /Ioánnis, Juif du début et fin 1er siècle devenu disciple de Jésus. Il y a un quasi consensus pour dire que l'évangile attribué à Jean, « n'est pas l'œuvre d'un seul auteur, mais d'une école », souvent appelée « école johannique ».

Noël est, célébrée maintenant partout dans le monde, aussi bien par des croyants que des non croyants, plus comme une fête de rassemblement familial avec des repas et des cadeaux eut être en mémoires des mages orientaux guidés par l'Étoile de Bethléem (étoile sur le sapin de Noël) venus rendent visite à Jésus de Nazareth et ses parents, Marie /Maryam et Joseph יוֹסֵף Yosef, Ἰωσήφ Ioséph يوسف النجار  Youssef Al-Najar. des sorties en spectacles, en boites de nuits etc . Nous sommes loin de son origine religieuse.

En hébreux langue maternelle de Jésus (dont l'araméen étit aussi la langue courante voir un fin de page article à ce sujet ) cela peut être interpréter différemment : בָּרָא bara’/ baw-raw’ la naissance, les miracles, former, façonner, créer, créateur, auteur, faire, mettre, (toujours avec Dieu comme sujet) : יָלַד yalad / yaw-lad’ , enfanter, engendrer, de naissance  d'un enfant, accoucher,  nouveau-né, femme en, travail, fécondé, donner la vie, mettre bas, s'exécuter: רַחַם racham / rakh’- am , miséricorde, grâce, compassion, affection, matrice, sein maternel, femme, entrailles, jeune fille, naissance.

Pour les chrétiens, la fête de Noël du latin natalis, "naissance", "nativité" célèbre le miracle de  la naissance de Jésus,  Fils de Marie, ʿĪsā ibn Maryam  عيسى بن مريم Jésus fils de Maryam ,  le Sauveur attendu, annoncé par les Prophètes. Ce même miracle est annoncé dans le Coran.

Sourate 23 المؤمنون Al-Muminun les Croyants verset 50.
 Puis Nous fîmes du fils de Marie, ainsi que de sa mère, un prodige. Nous leur donnâmes à tous deux pour refuge une colline paisible et dotée d'une source.

وَجَعَلْنَا ابْنَ مَرْيَمَ وَأُمَّهُ آيَةً وَآوَيْنَاهُمَا إِلَى رَبْوَةٍ ذَاتِ قَرَارٍ وَمَعِينٍ

Wajaεalna ibna Maryama waoummahou ayatan waawaynahouma ila rabwatin thati qararin wamaεinin

 Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver (connu sous le nom de mi-hiver, se produit lorsque l'un des pôles de la Terre a son inclinaison maximale loin du Soleil.) était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.

Historiquement les chrétiens n’ont fixé la naissance de Jésus à Noël (le jour « natalis ») le 25 décembre vers le  4è et 5è siècle. C’est finalement l’empereur Théodose II empereur romain 401 - 450,  qui l’a officialisée. Il met en place l'essentiel de la législation visant à interdire le paganisme, et il intervient régulièrement dans la gestion des affaires de l'Église. Son règne est agité par les querelles religieuses du nestorianisme (affirmant que deux hypostases, hypostasis (absolu, ineffable, qui n'a pas de part à l'être) et ousia οὐσία, « être » (substance, essence) y sont considérés comme équivalents. l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ.) opposant Cyrille d'Alexandrie au patriarche de Constantinople Nestorius et par des violences dirigées contre les Juifs et les païens. Il s’agissait de remplacer les fêtes païennes du solstice d’hiver. Car c’est à ce moment de l’année que l’on célébrait depuis longtemps dans l’empire romain la renaissance du soleil, « sol invictus », avec les jours qui recommencent à grandir. Noël affirmait que, pour les chrétiens, Jésus était le seul soleil levant, l’astre qui illuminait la nuit. nous verrons plus bas la vérité car c'est Dieu seul la Lumière נְהָרָה neharah /neh-haw-raw’ : נָהִירוּ nehiyr /neh-heere’ lumière réfléchie ἀπαύγασμα :apaugasma/ ap-ow'-gas-mah, Lumière نُورُ Nour , éclairer, briller, luire, allumer, illuminer وَضِيَآءً waĎiya'an 
 

Coran   القُرْآن, al-Qurʾān "la Récitation Révélée)sourate 24 النور an-Nūr la Lumière verset 35


Dieu est la Lumière des Cieux et de la Terre...................................

ٱللَّهُ نُورُ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ

allahou nourou alçamawati wâl'arĎi.............

** en araméen ܡܪܝܡ, Maryam ; en hébreu מרים, Myriam ; en grec Μαρία, María ou Μαριάμ, Mariám; en arabe مريم, Maryam

Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus de Nazareth عيسى الناصري ʿĪsā alNasiri

Jesus ʿĪsā عيسى : Jésus fils de Marie عيسى بن مريم bénédiction de Dieu soient sur lui » عليه و سلم.`alayhi wa sallam.

Jésus ʿĪsā عيسى le Messie fils de   Marie (Μαριάμ/ ܡܪܝܡ ),

Nom propre Jésus  יֵשׁוּע Yēšūʿ ܝܶܫܽܘܥ    Yešūʿ/ Joshua

Termes dérivés : 

ܝܶܫܽܘܥ ܡܫܺܝܚܳܐ Yešūʿ M'šīḥāʾ «Jésus-Christ*»  Jésus de Nazareth ܝܶܫܽܘܥ ܢܳܨܪܳܝܳܐ Yešūʿ Nāṣrāyā / Ἰησοῦς  Ναζωραῖος /ישוע נָצַר Yeshua na·tsar/  عِيسى نصراني   Îsâ Naṣrānī.

Prénom masculin, Yeshua ou Jeshua, de l'hébreu, variante de יְהוֹשֻׁעַ Yĕhōšúa ou יֵשׁוּ Yēšū, équivalent au grec Koine Ἰησοῦς Iēsoûs, latin Iēsūs et anglais Joshua ou Jésus

Nom de plusieurs personnages Bibliques, parfois anglicisés en traduction comme Joshua ou Jésus.

Filiation / Lien de parenté!

Joachim Joachim יְהוֹיָקִים Yəhôyāqîm aussi appelé  עַמְרָםʿAmram عمرانʿImran est l'époux de חַנָּה‎‎ Ḥannāh   حنّة Hannah et le père de la Vierge Marie, ܡܪܝܡ, Maryam ,  מרים Myriam  Μαρία, María  مريم, Maryam, également connue sous les noms de Marie de Nazareth. Il est considéré de fait de comme le grand-père de Jésus Paix et salut de Dieu soient sur lui.

Selon la tradition catholique, Jésus aurait des frères**

Par frères, bonté fraternelle, une famille de frères, une fraternité, la communauté, la confrérie.

**ἀδελφός adelphos au pluriel ἀδελφότης adelphotes  terme  traduit en français par frère(s) , hommes, un frère, né des deux mêmes parents ou seulement de même père ou de même mère ayant le même ancêtre national, appartenant au même peuple, compatriote.

Voir ce lien :http://http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/sens-du-mot-frere-dans-les-ecritures.html

 Étant donné que, d'après les récits bibliques de Noël, les troupeaux sont dehors avec leurs bergers, certains auteurs en ont déduit que la naissance de Jésus ne s'est probablement pas située en hiver. Les premiers chrétiens ne fêtaient pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui. D'ailleurs, pendant près de trois siècles, les chrétiens ne semblent pas avoir célébré d'autre fête annuelle que Pâques. Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi après Jesus  יֵשׁוּעַ Yēšūă‘ ʿĪsā عيسى : Jésus fils de Marie عيسى بن مريم bénédiction de Dieu soient sur lui » عليه و سلم.`alayhi wa sallam pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée

Aux 1er et 2e siècles, « les récits de Matthieu 1-2, et de Luc 1-2 ne devaient pas être reconnus comme authentiques par tous ». De plus, comme à cette époque, « on ne savait rien de précis sur les origines de Jésus ». Cette lacune a rendu possible une grande « diversité dans la représentation de la conception et de la naissance de Jésus » dont les Écrits apocryphes chrétiens du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie » ont gardé la trace. sont dits pour les textes du Nouveau Testament « pseudépigraphes* » par les protestants ψευδεπίγραφος / pseudepígraphos, « qui porte faussement le titre de », de ψευδής / pseudḗs, « faux », et ἐπιγραφή / epigraphḗ, « inscription » ou « nom ».

La célébration de la naissance du Sauveur est précédée par un temps de préparation de quatre semaines. Cette période - appelée l’ "Avent" du latin adventus, "venue", "avènement" le 4è dimanche précédant Noël, dans le calendrier liturgique de l’Église catholique.

Comme nous vous le disons, la naissance de Jésus  عيسى ʿīsā, le fils de Mari est célébrée depuis des siècles dans la nuit du 24 au 25 décembre. Pourtant on ignore le jour et l’heure de la naissance de Jésus ʿīsā, عيسى . Le choix de cette date est sans doute en lien avec le solstice d’hiver, c’est-à-dire avec le retour du soleil. Les chrétiens donnant à cette période le sens de ce qui est pour eux la venue de la vraie lumière, celle du Christ. Al-Masih  المسيح le Messie, vous verrez plus bas que la vrai Lumière c'est Dieu l'Unique a êtgre adoré.

Selon Évangile de Timothée Τιμόθεος; Timótheos(17- 97 de notre ère) fils d’un père grec et d’une mère juive disciple, et compagnon de voyage et proche confident de Paul de Tarse ou saint Paul qu’il l’ appelle  « son vrai fils dans la foi »,  Paul juif de Saul,( issu d'une famille juive et qu'il peut tracer son ascendance généalogique à la tribu de Benjamin בִּנְיָמִן Bīnyamīn*) né au début du 1er siècle probablement à Tarse en Cilicie et mort vers 67 à Rome. Paul de Tarse  persécuta les disciples de Jésus de Nazareth avant de se revendiquer apôtre de ce dernier, bien qu'il n'appartienne pas au cercle de Douze.

*Benjamin בִּנְיָמִין, Binyāmîn  بنيامين Binyamin  descendant d'un des fils Jacob יעקב, Ya`aqob,  يعقوب, Ya'qūb   Benjamin frère du célèbre Joseph יוֹסֵף : Yosseph  يوسف‎ Yūsuf.

Évangile selon 1Timothée /Τιμόθεος  chapitre 4.versets 7

  Mais rejette les fables profanes et de vieilles femmes, et exerce-toi à la piété.

autre version : Repousse les contes*  profanes et absurdes. Exerce-toi à la piété

Τοὺς δὲ βεβήλους καὶ γραώδεις μύθους παραιτοῦ. Γύμναζε δὲ σεαυτὸν πρὸς εὐσέβειαν:
Toús dé vevílous kaí graódeis mýthous paraitoú. Gýmnaze dé seaftón prós efséveian:

*  μύθοις/  μῦθος muthos / mythois /moo’-thos : fables, contes  un récit, une histoire un discours, un mot, des dires, une invention, un mensonge, Innovation.en hébreux  חָשַׁב chashab /khaw-shab’ מַחֲשָׁבָה machashabah /makh-ash-aw-baw’ : penser, projeter, estimer, calculer, inventer, porter un jugement, imaginer, compter, imputer, regarder,  changer, invention, désirer, donner,  imaginer, regarder, voir, concevoir, comploter, en arabe بدعة bidʻah/ bidʕa : innovation, idée nouvelle, hérésie, désigne une chose considérée comme une innovation en matière de religion, qui n'a pas été rapportée comme ayant déjà été pratiquée par des ancêtres pieux  prédécesseurs سلف salafs

Évangile selon 2 Pierre : chapitre 1 verset 16

qui s'appelle initialement כֵּיפָא Kepha, puis Shimon Bar Yonah  שמעון בר יונה 

 (Car) Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, (composées) que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur* (κυρίου / maître ) Jésus-Christ**, mais c'est comme ayant vu sa majesté (magnificence)  de nos propres yeux (été témoins oculaires)  .

Οὐ γὰρ σεσοφισμένοις μύθοις ἐξακολουθήσαντες ἐγνωρίσαμεν ὑμῖν τὴν τοῦ κυρίου* ἡμῶν Ἰησοῦ χριστοῦ δύναμιν καὶ παρουσίαν, ἀλλ’ ἐπόπται γενηθέντες τῆς ἐκείνου μεγαλειότητος.

Ou gár sesofisménois mýthois exakolouthísantes egnorísamen ymín tín toú kyríou* imón Iisoú christoú dýnamin kaí parousían, all’ epóptai genithéntes tís ekeínou megaleiotētos

* κύριος  celui à qui une personne ou une chose appartient, sur quoi il le pouvoir de décision: maître, seigneur, est un titre d'honneur exprimant respect et révérence, par lequel les serviteurs saluent leur maître. Titre donné à Jésus fils de Marie le Messie.

** Christ kʁist du grec χριστός / christós) forme grecque Khristos est celle du nom donné à Jésus « Christ » tandis que la traduction du terme hébreu מָשִׁיחַ mashia'h, dont dérive le nom français « Messie - מָשִׁיחַ  mashia'h, **araméen meshi'ha משיחא, arabe masih المسيح», signifiant « l’oint [du Seigneur] », c’est-à-dire une personne consacrée par une onction*** divine. Les deux dernières lettres de Christ (st) ne sont généralement pas muettes ; elles se prononcent habituellement

**מָשְׁחָה mishchah  terme hébreu trouvé 26 fois dans la Bible. Ce terme peut être traduit  par onction, oindre portion consacrée, huile d'onction, onguent, oindre.

onguent (utilisé pour consacrer par onction)

***masha'h, « oindre », et ses dérivés sont rendus en grec par le verbe khrio, les noms khrisis et khrisma, onction, מְשַׁח meshach Ce terme peut être traduit  par huile.

Preuve et existence des Écrits Évangéliques

Jésus affirme qu’il n’est pas Dieu

L'attribution de l'Évangile à Marc* « selon Marc » [grec katà Márkon] n'est attestée que depuis Irénée de Lyon à la fin du 2è siècle    l'auteur ne s'exprime jamais en termes de « je » pas plus qu'il n'exprime d'intention particulière.

*Μᾶρκος / Mârkos en Hebreu: מרקוס Marqos en Arabe مَرْقُس . Juif du 1er siècle (vers 5 -68 de notre ère), désigné comme « Jean surnommé Marc - Jean-Marc » présenté comme proche des Apôtres Pierre (s'appelle initialement כֵּיפָא Kepha, puis Shimon Bar Yonah  שמעון בר יונה, Symon Σίμων  décédé vers 64-68 de notre ère et Paul (Paul de Tarse  voir ci dessus).

Évangile Selon Marc Chapitre 12 verset 29 Jésus répondit:

Voici le premier: Écoute, Israël*, le Seigneur, notre Dieu, est l'Unique Seigneur;

*Israël Ἰσραήλ / is-rah-ale' : יִשְׂרָאֵל Yisra’el  il s’agit des descendants de Jacob qui sont appelés ainsi,

Jésus parle aux enfants d’Israïl de son époque, ainsi ce message sera pour les générations suivantes

en syriaque 1er version originale de la transmission écrite

ܥܢܐ ܝܫܘܥ ܘܐܡܪ ܩܕܡܝ ܡܢ ܟܘܠܗܘܢ ܫܡܥ ܐܝܣܪܝܠ ܡܪܝܐ ܐܠܗܢ ܚܕ ܗܘ

ʿānā Yēšūʿwamr qdmy men kaoulhouan sh-m’ iysrayel māryā** alahan ḥad hūw

En grec

Ὁ  δὲ Ἰησοῦς ἀπεκρίθη αὐτῷ ὅτι Πρώτη πάντων  τῶν ἐντολῶν, Ἄκουε, Ἰσραήλ: κύριος ὁ θεὸς ἡμῶν, κύριος εἷς ἐστίν:

O dé Iisoús apekríthi aftóus óti (hau̯.tɔ̂ːi̯) Próti pánton tón entolón, Ákoue, Israíl: kýrios o theós imón, kýrios eís estín:

En latin

Iesus autem respondit ei quia primum omnium mandatum est audi Israhel Dominus Deus noster Deus unus est

La seule réponse que nous pouvons adresser aux Chrétiens et aux autres  est celle de la Parole de Dieu Tout Puissant  الله العزيز Allah Al Aziz

Coran   القُرْآن, al-Qurʾān "la Récitation Révélé" 

Sourate 109 الكافرون  al-Kāfirūn les Incrédules  versets 1 à 6

Période Mecquoise, qui occupe 18è la place dans l'ordre chronologie

 

قُلْ يَا أَيُّهَا الْكَافِرُونَ

1. Dis : «Ô négateurs !

Qul ya ayyouha alkafirouna

لَا أَعْبُدُ مَا تَعْبُدُونَ

2. Je n'adore pas ce que vous adorez ,

La a Ɛboudou ma taƐboudouna

وَلَا أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ

3. pas plus que vous n'adorez ce que j'adore !

Wala antoum Ɛabidouna ma aƐboudou

وَلَا أَنَا عَابِدٌ مَّا عَبَدتُّمْ

4. Je ne suis pas adorateur de ce que vous adorez

Wala ana Ɛabidoun ma Ɛabadtoum

وَلَا أَنتُمْ عَابِدُونَ مَا أَعْبُدُ

5. et vous n'êtes pas adorateurs de ce que j'adore.

Wala antoum Ɛabidouna ma aƐboudou

لَكُمْ دِينُكُمْ وَلِيَ دِينِ

6. À vous votre religion, et à moi la mienne !»

Lakoum dinoukoum waliya dini

Ainsi que cette Noble sourate

sourate 112 الإخلاص  al-Iḫlāṣ le Culte Pur  versets 1à 4

Période Mecquoise, qui occupe 22è la place dans l'ordre chronologie

 

قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ

1. Dis : «C'est Lui, Dieu l'Unique,

Qoul houwa Allahu aĥadun

اللَّهُ الصَّمَدُ

2. Dieu le Suprême Refuge,

Allahu alSamadou

لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ

3. qui n'a jamais engendré et qui n'a pas été engendré,

Lam yalid walam youladou

وَلَمْ يَكُن لَّهُ كُفُواً أَحَدٌ

4. et que nul n'est en mesure d'égaler !»

Walam yakoun lahou koufouwan ahadoun

 

LA TRINITE ?

Tertullien (né vers 155- mort vers 220) contemporain de Marc Aurèle Issu, d'une famille berbère romanisée et païenne, convertit en 193 au christianisme, fougueux polémiste, défend avec talent sa foi  religieuse contre les païens, les juifs, contes les hérétiques  gnostique avant de tomber lui-même dans le schisme, Il est le premier auteur latin à utiliser le terme de Trinité, (qui ne figure pas dans le Nouveau Testament) dont il invente aussi le sens Essence  ὁμοουσία homoousia « d'une même essence » en ce que le fils est « engendré ».dont il développe une théologie précise. La mort du Fils de DIEU est très croyable, puis qu’insensée, la résurrection est certaine, puis qu’impossible, etc

Selon les différents écrits les trois personnes y sont nommées, s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité notamment dans l'Évangile selon Matthieu et dans la Deuxième épître aux Corinthiens.

C'est le premier concile de Constantinople de mai à juillet 381  fixe  les termes du dogme de la Trinité et de la divinité du Fils : engendré mais non créé par le Père, vrai Dieu né du vrai Dieu, il lui est « consubstantiel ».

Quelles langues étaient utilisées dans la période de vie de Jésus fils de Marie?

Le problème de la langue parlée en Judée au 1er siècle fait encore de nos jours l’objet de nombreuses discussions savantes *. On lit le plus souvent ici où là que cette langue était l’araméen, une langue apparenté à l’hébreu, qui, après avoir été celle de tribus nomades aux confins de la Syrie et de la Chaldée, s’était imposée comme une langue administrative de l’Empire Babylonien finissant puis de l’Empire Perse et s’était étendue progressivement jusqu’à la Méditerranée. Les transferts de populations consécutifs aux conquêtes Assyriennes et Babyloniennes avaient contribué à son extension : ainsi les Cuthéens** venus de l’Est avaient introduit l’araméen en Samarie où ils avaient pris la place des dix tribus perdus d’Israïl dès le 7è siècle avant notre ère les Judéens déportés en -586 à Babylone*** en étaient revenus deux générations plus tard avec une écriture araméenne qui se substituant à la vielle écriture hébréo-phénicienne et probablement aussi avec une meilleure connaissance de l’araméen que de l’Hébreu. Vers -333 avec les conquêtes d’Alexandre le Grand le Grec est devenu langue officiel et langue de culture mais ne réussit pas à évincer l’araméen, qui avait conquis de solides assises populaires dans la région. Il a fallut attendre l’Islam, au 7è 8è de notre ère qui laissa néanmoins subsister quelques infimes îlots araméophones dans les régions montagneuses par exemple dans l’Anti-Liban.

*-histoires de la langue Hébraïque POF 1986 pages 121 à 129

– Flavius Joseph le Juif de Rome par Mireille Hadas-Lebel édition Fayard 1989 pages 60 – 61.

**cutha le Koutou des inscriptions assyriennes, est identifiée avec Tell Ibrahim تَلّ إِبْرَاهِيم Une des villes assyriennes qui envoyèrent des colons en Samarie pour remplacer les Israélites déportés par Sargon en 722 avant Jésus-Christ (Tanakh/Bible 2 Rois chapitre17. Verset 24).

Les Cuthéens y introduisirent le culte de Nergal, leur dieu national, dieu de la guerre, de la peste et des morts (verset 30), et semblent avoir exercé une influence prépondérante dans la formation du peuple samaritain, qui devait résulter de la fusion des éléments étrangers avec l’élément autochtone resté dans le pays ; certains rabbins, en effet, appellent « Cuthéens » les Samaritains en général. Le Cuthites est un nom décrivant un peuple dit par l'Ancien Testament et Josèphe vivre en Samarie vers 500 av. Le nom vient du site assyrien Kutha كُوثَا sur la rive droite de la branche orientale du haut Euphrate, au nord de Nippur et à environ 40 km au nord-est de Babylone Kutha - https://fr.qaz.wiki/wiki/Kutha, conformément à l'affirmation selon laquelle les Samaritains étaient les descendants de colons placés en Israël par les Assyriens après l'invasion assyrienne de 722 avant notre ère. L'étiquette «Cuthites» était un nom péjoratif pour les Samaritains dans les textes rabbiniques ultérieurs. L'opinion scientifique moderne est que les adorateurs de Yahweh dans le nord de l'ancien Israël étaient plus nombreux que les colons assyriens post-722 avant JC, ces colons s'assimilant à la population yahviste existante. Les «Cuthites» n'étaient donc pas une population étrangère en Israël, mais plutôt «une branche d'Israël Yahwiste dans le même sens que les Juifs».

Cutha, à 32 km au nord-est de Babylone  « Irak actuelle », où l’on a retrouvé les restes du temple de Nergal.

*** L’exil à Babylone est la déportation à Babylone de l'élite juive de Jérusalem et du royaume de Juda sous le règne de Nabuchodonosor II qui, selon la Bible, s'est faite en trois fois : à la suite de la défaite du royaume de Juda face à Nabuchodonosor II en 597 avant notre ère, puis après le siège de Jérusalem en 587/586 avant notre ère, enfin en 582 avant notre ère, et qui s'est poursuivie jusqu'à la prise de Babylone par les Perses en 538 avant notre ère.

 Les livres suivants parlent de l'exil : 2 Rois et 2 Chroniques qui se terminent par l'Exil, Esdras qui commence par lui et raconte la suite, avec Néhémie, et les prophètes Jérémie et Ezéchiel qui le vivent l'un à Jérusalem l'autre à Babylone, et les Lamentations qui témoignent de la catastrophe sur place, tandis qu'Aggée et Zacharie vivent le retour ; des Psaumes y font explicitement référence. L'exil a donc une grande importance dans la Bible.

Après la prise de Babylone par les Perses, l'empereur Cyrus II libère les Juifs et leur donne la mission de retourner dans leur pays d'origine devenu provinces perses de Judée, Samarie et Yehoud Medinata (Yehoud est le nom araméen d'une province de l'Empire perse achéménide formée à partir de l'ancien royaume de Juda Tanakh/Bible Livre d'Esdras chapitre 5 verset 8), et d'y reconstruire le Temple de Jérusalem Beit ha-Mikdash  בֵּית־הַמִּקְדָּשׁ Maison de sainteté  بيت المقدس‎ Beit al-Maqdis (538 avant notre ère). Selon la Bible, plus de quarante mille profitèrent de l'autorisation. Mais les livres bibliques témoignent aussi que beaucoup s'étaient installés et restèrent à Babylone : ils constituent le premier centre de la Diaspora. On en retrouve certains dans des tablettes économiques de la période achéménide (5è siècle) retrouvées à Nippur. Ces familles font des affaires avec des Babyloniens de souche, et sont parfaitement intégrées dans l'économie de la région. Rien ne les distingue des autres dans nos sources hormis leurs noms personnels, comportant souvent le nom de Yahweh (retranscrit Yaw en cunéiforme), et dans certaines familles on trouve des membres avec un nom juif et d'autres avec un nom babylonien, faisant référence à une divinité mésopotamienne.

SUR LE FAIT DE FELICITER UN NON MUSULMAN SUR UNE FÊTE NON MUSULMANE OU LA BONNE ANNÉE

Al-Qaradhâwî, pour sa part, a un avis nuancé par rapport à celui de Ibn ul-Qayyim. Il écrit en substance : "Je sais que certains ulémas, comme Ibn Taymiyya dans son livre Iqtidhâ us-sirât al-mustaqîmi mukhâlafata as'hâb il-jahîm, ont été sévères à propos des fêtes des non-musulmans. Je suis moi aussi d'avis qu'un musulman ne doit pas célébrer une fête religieuse non-musulmane. Certains musulmans se sont mis à fêter Noël comme ils fêtent la Eid ul-fitr et la Eid ul-adh'hâ. (…) Or nous musulmans célébrons nos fêtes religieuses et eux célèbrent les leurs" (Fatâwâ mu'âssira tome 3 pages. 672-673).

Al-Qaradhâwî poursuit : "Mais je ne vois pas de mal à ce qu'un musulman souhaite une bonne fête à un non-musulman lorsque tous deux sont parents, voisins ou collègues : ce sont des cas où les relations humaines nécessitent cela." Et il souligne : "Leur souhaiter bonne fête ne revient pas à reconnaître vrai ce qu'ils font, ni à être d'accord avec leurs croyances ou leurs pratiques religieuses. Il ne s'agit que de paroles de courtoisie, relevant de bonnes relations humaines" (Fatâwâ mu'âssira tome 3 pages. 672-673).

Selon al-Qaradhâwî, il y a donc deux dimensions...

--- L'une est qu'il est interdit de célébrer des fêtes autres que les fêtes de l'islam. Ceci car le Prophète a dit des différentes religions qu'elles avaient chacune "leurs jours de fête" et que les musulmans avaient les leurs (rapporté par al-Bukhârî, n° 909, Muslim, n° 892, etc.).

La seconde dimension présente au sujet de la question, chez al-Qaradhâwî, décédé en 2022 est qu'il y a effectivement une différence entre le fait de tolérer les croyances et les pratiques religieuses d'autrui (ce qui est nécessaire en islam) et le fait de féliciter autrui pour ces croyances et pratiques (ce que le musulman doit impérativement éviter). Al-Qaradhâwî est cependant d'avis que ce principe n'est pas présent dans le cas qui nous intéresse ici. Et plutôt qu'une simple divergence de vues par rapport à l'avis de Ibn ul-Qayyim en la matière, al-Qaradhâwî opte davantage pour le fait qu'il s'agirait d'une divergence d'avis liée à un changement de contexte (pour plus de détails, voir mon article au sujet des catégories des divergences d'opinions : il s'agit de la catégorie B.B.A). En effet, al-Qaradhâwî explique son avis en disant que sur plusieurs points, la situation a changé par rapport à l'époque de Ibn Taymiyya et Ibn ul-Qayyim. Il cite notamment ce point-ci : aujourd'hui, pour une grande partie des occidentaux, Noël n'est plus vécu comme un phénomène religieux mais comme un phénomène traditionnel à l'occasion duquel ils se réunissent, se font des cadeaux et prennent ensemble un repas (fin de citation). Chacun connaît ainsi des gens qui sont agnostiques, voire même athées, et qui pourtant fêtent Noël assidûment. La célébration de Noël consiste pour eux à se réunir en famille, à prendre un repas et à se faire des cadeaux.

Bref, selon al-Qaradhâwî, d'une part, en regard pour l'origine religieuse de Noël et pour le fait que cette connotation religieuse n'a pas complètement disparu des esprits, un musulman ne doit pas célébrer ce genre de festivités religieuses. D'autre part, cependant, en regard pour le fait que tout le monde ne fête pas Noël dans ce sens, il est permis en cas de nécessité de souhaiter à ses voisins, ses collègues et ses amis non musulmans de "bonnes fêtes de fin d'année". Cette permission, souligne al-Qaradhâwî, se révèle particulièrement utile en tant que réciproque vis-à-vis des non musulmans qui nous souhaitent une "bonne fête" lors des Eids.

Le savant Al-Qaradhâwî   précise que tout ceci concerne les fêtes à connotation religieuse.

Par contre, et ce toujours selon lui, il est permis de participer aux célébrations liées à l'indépendance du pays où l'on vit, à sa libération de l'occupation, du moment que l'on reste lors de ces célébrations dans le cadre de ce qui éthiquement permis en islam (cf. Fatâwâ mu'âssira tome 3 pp. 672-673).

ma video youtube sur je sujet  : https://youtu.be/oBBM9VXictA

Voici liens utiles

Jésus fils de Marie

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/noel-jesus-s-jesus-jesus-fils-de-marie.html

le ou les fils de Dieu

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-ou-les-fils-de-dieu-1.html

vidéo Youtube

https://youtu.be/fQ1zOkNbgKI

liste de livres que je vous propose sur Jésus

introduction au Nouveau Testament (son histoire , son écriture, sa théologie, (Daniel Maguerat) édition Labor et Fides 2001

Quand les musulmans lisaient la Bible  par Jean Louis Déclais éditon du Cerf  2017

Comment lire le Récit Biblique par Jan Fokkelman édition Lessieus 2002

Explorer la Bible par Assiciation Biblia édition du Cerf 1999

Jésus par Jean Christian Ptitfils édition Fayard 2011

Jésus avant les Evangiles par Bart D. EHRMAN édition Bayard 2016

Jésus Dictionnaire Encyclopédique de la Bible  édition Brépols 1987 pages 664 à 670.

La Bible Osty edition France Loisirs 1973 pages 2079 à 2592 + les annexes

Ibn ‘Arabi بن عربي Jésus dans la Tradition  soufie  édition Albin Michel  2004

L’Authentique des récits des Prophètes   السيرة النبوية  Al-Sira Al-Nabawiyya par Ibn Kathir  édition Tawbah 2009 volume 2 de la page  355 à 484. 

Chronique de Tabari Histoire des Prophète et des Rois  تاريخ الرسل والملوك‎ Tārīkh al-Rusul wa al-Mulūk par Mohammed ibn Jarir al Tabari محمد بن جریر طبری  édition la Ruche 2012.

Dictionnaire des Monothéismes par Cyrille Michon et Denis Moreau édition Seuil 2013

Les Grands Thèmes du Coran par Jean Luc Monneret édition Dervy 2016

Le Coran des Historiens éditon du Cerf les 3 tomes 2019

Encyclopédie Thématique de l'Islam par Tahar Gaïd volume 2 : pages 1339 à 1344 et (Marie /Maryam pages 1428 à 1430)

Fêtes païennes et fêtes chrétiennes, la liturgie universelle par Marcel Laperruque: Rouvray : Edition du Prieuré , 1996

le Modérateur Baudrier Gérard Ibrahim

yaLatif يا لطيف Ô mon Dieu Clément, le Doux, le Compatissent, Pardonne nous nos erreurs et nos omissions.

 

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