mode orient occident

Mode Orient Occident

la femme la mode et l'élégance

Quand la servitude de la femme objet se retrouve dans ses tenue vestimentaire dite la mode féminime contrainte socialement à travers les siècles exemple au 19è siècle avec le port du corset, Quand l'Orient par ses habits moins contraignants impise une nouvelle mode variée riche en formes élégantes à l'occident dont les plus grands créateurs s'inspireront comme il le fut des peintres les plus célèbres.

les préjugés

 

Femme avec voile visageFoulard femme islamVetements femmes 3

 

 

Au 16 et au 17è siècle, les échanges entre l'Orient et l'Occident se poursuivent. ... On se fait portraiturer à la mode orientale, en émir.

A l'origine, l'Orient désignait le Levant, c'est-à-dire l'endroit où le soleil se lève. Ce territoire allait de la côte nord africaine, l'Egypte, jusqu'à la Syrie, en englobant le Liban, la Palestine, mais s'arrêtait avant l'Arabie, la Perse ou l'Inde. C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le Moyen Orient ou le Proche Orient.
L'Orient est un carrefour depuis l'origine, un point de rencontre qui a jalonné l'histoire entre l'Orient et l'Occident. Cela commence avec les Croisades, cela se poursuit avec les relations entre l'empire ottoman et l'Occident, via Venise, puis avec l'implantation de la Grande-Bretagne en Inde, ou encore avec l'utilisation par la France des ports de commerce dans la région jusqu'au 20e siècle.
De la Renaissance au 19e siècle, voire au 20e siècle, quelques artistes voyageurs vont sillonner ces contrées et s'en inspirer.

Le triomphe de l'orientalisme
En 1798, le général Bonaparte lance une campagne militaire en Egypte, pour bloquer la route des Indes à la Grande-Bretagne. Ce sera un échec. En revanche, s'y associe une expédition scientifique d'envergure. C'est une aventure inédite qui parvient à créer un véritable désir d'Orient chez les Occidentaux.
C'est à ce moment-là qu'on parle d'égyptologie, et même d'égyptomanie, une passion pour l'Egypte et l'Orient en général qui marquera tout le 19e siècle.
On est aussi dans les prémices de la colonisation, qui correspond au lent effondrement de l'empire ottoman et qui ouvre les portes aux Occidentaux.
Les voyages vers l'Orient restent compliqués, mais le chemin de fer et surtout le bateau à vapeur vont permettre à des artistes comme Gérard de Nerval, Chateaubriand, Flaubert, Lamartine, Gauthier... de faire leur tour de la Méditerranée, de découvrir les splendeurs de Bethléem, Jérusalem, Le Caire...
Cela donnera naissance à ce mouvement artistique présent à la fois en peinture et en littérature : l'orientalisme. Beaucoup écrivent sur l'Orient sans jamais y être allés, comme Alexandre Dumas ou Victor Hugo.
Parmi les grands peintres, Eugène Delacroix mêle l'influence romantique à la veine orientaliste, et ouvre la voie à Ingres, Gérôme et bien d'autres. 
Les Anglais se passionnent davantage pour la Palestine, cette route qui mène à leur immense empire indien. D'abord avec le romantisme de William Turner, puis avec l'artiste aventurier David Roberts.
Les Français s'installent durablement en Afrique du Nord et petit à petit, à partir de la deuxième moitié du 19e siècle, un glissement va s'opérer pour les artistes et l'orientalisme va quasi exclusivement désigner l'Afrique du Nord,
Au 20e siècle, des peintres comme Matisse, Picasso, Albert Marquet, mais aussi des photographes, des cinéastes font rêver de harems et de vestiges antiques.

https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_un-jour-dans-l-histoire/accueil/article_comment-est-ne-le-gout-de-l-orientalisme?id=10505236&programId=5936

CHRONOLOGIE DE LA MODE 1715-1914

La robe de la fin du règne de Louis XIV, persiste sous diverses formes jusque sous Louis XVI comme grand habit, c’est-à-dire vêtement de cérémonie officielle. L’étiquette devenant moins stricte sous la Régence de Philippe d’Orléans, le choix des élégantes se porte pour leur quotidien sur la robe volante ou battante qui apparaît en ce début de XVIIIe siècle. Objet de scandale, en raison de son inspiration issue des tenues d’intérieurs portées dans l’intimité comme la robe de chambre, la robe volante connaît un véritable succès. Portée sur un panier circulaire, cette robe n’est qu’à demi fermée sur le devant laissant voir le corps à baleine. Elle se caractérise par des soieries à grands rapports de dessins, des manches dites en raquette et surtout par des plis dans le dos partant de l’encolure connus aujourd’hui sous le nom de « plis à la Watteau ». Les souliers possèdent un talon haut et très incliné en avant sous Louis XV, de cuir blanc pour les tenues courantes et en soie lorsqu’elles sont portées à la cour, avec des broderies sur l’empeigne.

La Révolution française eut pour principale conséquence de supprimer les codes vestimentaires de l’Ancien Régime. Cette période voit aussi le développement d’une presse spécialisée en matière de mode.

Le concept de cour ayant disparu, les habits de cérémonie n’ont plus lieu d’être. Les femmes rejettent alors les paniers et le corps à baleines et cèdent totalement à l’anglomanie avec les robes-redingotes et les robes à l’anglaise. L’allure devient alors négligée alors que chaque élément de la garde-robe se voit baptisé d’une dénomination à caractère politique, comme le bonnet à la Bastille. Le seul moyen qu’ont les femmes fortunées pour se distinguer demeure le renouvellement rapide de la mode. Très vite, le modèle antique s’impose en politique comme en mode avec le port d’une robe-tunique blanche, en cotonnade, à manches courtes et à taille haute, portée avec un spencer ou de longues écharpes. Le groupe marginal des Merveilleuses arbore des toilettes extravagantes caractérisées par des robes tuniques beaucoup plus transparentes. Les femmes sont chaussées de petits souliers sans talons. Dès la fin du Directoire, elles se coupent les cheveux courts, «  à la Titus  », et portent des bonnets, des turbans ou des petits chapeaux.

Alors que le Consulat voit un net assagissement de la mode à l’antique, la naissance de l’Empire fait renaître l’étiquette et le costume de cour sous une forme nouvelle, celle de la robe-tunique. Ces robes, longues à taille haute, sont dotées d’une petite traîne qu’elles perdent en 1806. Le décolleté devient alors carré et les étoffes employées ne sont plus exclusivement des tissus légers. En effet, sous l’Empire, Napoléon Ier entreprend de ranimer l’industrie lyonnaise en imposant à la cour les soieries et les velours qui prennent le pas, dès 1808, sur les linons et les mousselines. Les manches des robes, d’abord très courtes à petits ballons, puis arrêtées au coude et boutonnées, peuvent être aussi longues et froncées à la mameluck. Le corset apparaît en 1804, d’abord sous la forme d’une petite brassière en toile, puis plus allongé avec le corset à la Ninon. Rapporté de la campagne d’Egypte par les soldats français en 1798, le châle cachemire devient l’accessoire indispensable, et demeure à la mode durant la majeure partie du 19è siècle.

Le goût pour le 18è siècle caractérise la majeure partie du Second Empire. Son expression la plus singulière demeure la crinoline de 1845 à 1868, qui serait une interprétation des paniers. Cette dernière doit son nom à l’étoffe tramée de crin dans laquelle elle est réalisée avant qu’en 1856, Auguste Person ne l’arme de cerceaux métalliques reliés les uns aux autres par des cordons dans la crinoline-cage. Généralement ronde, la crinoline atteint son diamètre maximum vers 1858 avant de projeter sa masse vers l’arrière à partir de 1861. Dès 1867, combattue par Worth, elle redevient un modeste tronc de cône dit crinoline empire. Quant aux robes, elles sont dites, à partir de 1845, à transformation, c’est-à-dire qu’elles sont constituées d’au moins deux corsages que l’on peut changer selon les occasions. Le premier peut être porté le jour, le second, pour le soir, se distingue par ses épaules laissées découvertes. On apprécie l’adjonction de volants superposés, de garnitures et les effets de matières, notamment avec la naissance du style dit tapissier. Les teintures, conséquences des progrès de la chimie, sont quant à elles de plus en plus criardes.
Les bottines se dotent à nouveau d’un petit talon vers 1840, en cuir noir, elles sont portées le jour. Les petites ombrelles sont les accessoires les plus prisés lors des promenades en ville.

Les robes du début de la Belle Epoque se caractérisent encore par une taille marquée alors que la tournure disparaît. De 1893 à 1897, la jupe ronde forme une cloche, répondant à d’imposantes manches gigot. En 1898, la ligne sinueuse contemporaine de l’art nouveau, tord le corps féminin en S, jusqu’à ce que le buste se redresse progressivement à partir de 1906. Le corset impose une cambrure drastique alors que la silhouette exige le port d’un aplatisseur de poitrine et d’une petite tournure.

A partir de 1907, Paul Poiret lance la ligne colonne, à taille haute et à jupe droite, et remplace le corset par une ceinture en gros grain incrustée dans la jupe de la robe. De 1911 à 1914, ce même couturier initie la ligne dite tonneau, teintée d’exotisme et se caractérisant par des hanches larges. On notera également l’emploi sporadique et contesté de la jupe-culotte, elle aussi initiée par Poiret.
Les chapeaux prennent une ampleur considérable à partir de 1907, chargés de fleurs et de plumes, ils seront même interdits dans certains lieux comme les théâtres. L’accessoire indispensable de jour est l’ombrelle alors que le soir, les dames ne sauraient sortir sans éventail.

https://madparis.fr/francais/musees/musee-des-arts-decoratifs/dossiers-thematiques/chronologie-de-la-mode-1715-1914/

la littérature et de l’iconographie viatiques du 18è siècle à la formation de l’image exotique de l’Oriental. S’appuyant sur la mode et les caractéristiques physiques des populations de l’Orient méditerranéen, les voyageurs français essayèrent d’une certaine manière de matérialiser l’Autre et l’Ailleurs. Les commentaires des voyageurs révèlent souvent leurs préjugés ainsi que leur tendance à la généralisation. En effet, la mode orientale, peu conforme aux usages européens, fut jugée sévèrement. Notons néanmoins que si les voyageurs furent critiques de la mode orientale, certaines de ses particularités les incitèrent à remettre en question la mode occidentale. Quoi qu’il en soit, la littérature des voyages créant une image stéréotypée des Orientaux, facilita leur identification.

https://journals.openedition.org/cdlm/93

L’Orientalisme au 19è siècle

L’orientalisme est un mouvement artistique, notamment présent dans la littérature et la peinture, qui prend son essor en Occident au 19è siècle. Le mouvement, et l’intérêt des artistes occidentaux pour l’Orient, ne date pas du 19è siècle : déjà dans les Lettres persanes, ouvrage de Montesquieu publié en 1721, se faisait sentir cet attrait pour l’Orient et les possibilités artistiques que ce monde relativement mal connu offraient.

Cependant au 19è siècle, l’Orient devient une question centrale dans la politique des grandes puissances européennes : l’expansion coloniale de celles-ci ainsi que la Question d’orient, qui traverse tout le siècle, font que l’on s’intéresse à des régions auparavant peu connues. De plus, l’amélioration des moyens de transport, et notamment l’arrivée du bateau à vapeur, permettent à de nombreux peintres et écrivains de se rendre eux-mêmes en Orient : les récits de voyage deviennent un genre littéraire à part entière. Entre fantasme romantique et véritables études ethnographiques, les œuvres d’art imprégnées d’orientalisme sont nombreuses au 19è siècle, et illustrent une vision occidentale de l’Orient, découvert par les artistes européens.

L’essor de l’orientalisme au 19è siècle : des causes historiques
L’essor de l’orientalisme au 19è siècle, comme mouvement artistique, est lié aux bouleversements politiques que connaît l’Orient tout au long du siècle, avec l’expansion du colonialisme européen et le lent effondrement de l’Empire ottoman. Lors de l’expédition d’Egypte (1798-1801) des artistes accompagnent le général Bonaparte. Lui-même imprégné de l’orientalisme diffus des Lumières, ayant lu le Fanatisme ou Mahomet de Voltaire, pièce jouée pour la première fois en 1741, Bonaparte souhaitait que l’expédition d’Egypte ne soit pas une simple campagne militaire, mais une véritable expédition culturelle et scientifique. Ainsi, le baron Vivant Denon (1747-1825), considéré comme l’un des fondateurs de l’orientalisme, accompagne Bonaparte en Egypte où il fait de nombreux croquis des sites archéologiques visités. Son ouvrage, Voyage dans la basse et la haute Egypte, publié en 1802, est l’un des premiers d’une longue série de récits de voyage en Orient par des artistes européens, et notamment français, peintres ou écrivains.
La guerre d’indépendance grecque, qui débute en 1821, mobilise fortement l’opinion publique européenne, en raison de la place que la Grèce, et notamment la civilisation grecque antique, occupe dans l’imaginaire européen. Cette guerre mobilise également les artistes européens : l’épisode du massacre de Chios (1822) est resté célèbre en raison du tableau d’Eugène Delacroix (1798-1863), intitulé Scène des massacres de Scio, qui fut exposé au Salon, à Paris, en 1824. D’autres artistes, tel que l’écrivain Victor Hugo (1802-1885) dans son recueil de poèmes intitulé les Orientales (1829), évoquèrent dans leur œuvre ce massacre. La guerre d’indépendance grecque fut également marquée par l’engagement du poète britannique Lord Byron (1788-1824) aux côtés des insurgés grecs, guerre d’indépendance durant laquelle il trouva la mort, ayant contracté une fièvre qui lui fut fatale.
L’expansion coloniale en Orient est également l’un des facteurs historique de l’essor de l’orientalisme en Occident. Ainsi, l’expédition française en Algérie, en 1830, décidée par Charles X plus pour des raisons de politique intérieure – il souhaitait mettre fin à la crise politique qui menaçait de le faire chuter – qu’une réelle volonté d’expansion coloniale, entraine un essor considérable d’œuvres ayant pour thème l’Algérie. De nombreux tableaux d’inspiration orientaliste retracent ainsi la conquête progressive de l’Algérie avec par exemple : le Camp de Staouëli le 14 juin 1830, de Théodore Gudin (1802-1880), ou encore la Capture de la Smala d’Abdelkader, 16 mars 1843 par Horace Vernet en 1843. Lorsque l’installation durable de la présence française en Algérie est décidée, les œuvres se multiplient, avec notamment celles de Delacroix à l’instar des Femmes d’Alger (1834), qui se veulent moins imprégnées de l’imaginaire oriental et plus réalistes. Au tournant du siècle, l’Orient semble désormais accessible aux artistes occidentaux, en majorité français ou britanniques, et l’esthétique orientaliste, qui a pris désormais un essor considérable, influence ainsi la littérature et la peinture occidentales.

https://www.lesclesdumoyenorient.com/L-Orientalisme-au-XIXeme-siecle.html

LA FEMME ORIENTALE DANS LA PEINTURE DU 19è SIÈCLE 

À partir de 1704, après la traduction des Mille et Une Nuits par Antoine Galland (1646-1715), et bien d'autres traducteurs, l’image sensuelle de la femme du harem inspire les peintres occidentaux tels Carle Van Loo (1705-1765), François Boucher (1703-1770), Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867) ou Eugène Delacroix (1798-1863). Pour les artistes des 18è et 19è siècles, le glissement du nu mythologique au nu oriental est aisé ; il éloigne de la routine académique et autorise les accessoires exotiques plaisants à l’œil. Au début du 19è siècle, les artistes ne se contentent plus de réinventer un Orient mythique : ils voyagent et rapportent d’Espagne, de Grèce, de Turquie ou d’Afrique du Nord leur propre vision de l’Orient, captée in situ.

C’est le cas d’Eugène Giraud (1806-1881), peintre, graveur et caricaturiste, familier du salon de la princesse Mathilde sous le Second Empire. En 1846, il accompagne Alexandre Dumas père (1802-1870) en Espagne et en Afrique du Nord. Il illustre de dessins le récit – intitulé De Paris à Cadix – que le célèbre écrivain a laissé de ce voyage mouvementé et voit dans l’Espagne une terre étrange déjà lointaine, la porte de cet Orient qui ne sera pas sans influence sur son œuvre.
Moins connu, mais non moins talentueux, Alexandre Lauwich (1823-1886), originaire de Lille, a été l’élève de Charles Gleyre (1806-1874) avant de peindre sur le motif à Barbizon et de voyager en Italie puis en Afrique du Nord. Il réside plusieurs années en Algérie et adhère à la Société des beaux-arts d’Alger. De 1859 à 1869, il expose à Paris, au Salon annuel, des œuvres exclusivement orientalistes.
Élève d’Abel de Pujol (1785-1861), Alexandre Decamps (1803-1860) est, quant à lui, aussi célèbre de son vivant que Delacroix. À la fin de 1827, il part en compagnie du peintre Hippolyte Garneray (1787-1858) pour un long séjour en Asie Mineure. Lumière, clair-obscur et couleurs de cet Orient enfin découvert nourriront pour longtemps l’inspiration de cet artiste fécond qui contribue largement à mettre les thèmes orientaux à la mode.

https://histoire-image.org/fr/etudes/femme-orientale-peinture-xixe-siecle

L'ÉVOLUTION DE LA MODE FÉMININE 1880-1920

Au seuil du 20è siècle, la silhouette de la femme change radicalement. L’effet de cette transformation apparaît non seulement dans les modèles, mais aussi dans les pratiques : celle de l’amincissement en particulier, les corps étant moins dissimulés. Le couturier Poiret ose abolir le corset vers 1905 : il dessine des robes qui révèlent les formes. C’est sur cette évolution que s’inaugure la beauté du 20è siècle, « métamorphose » amorcée entre les années 1910 et 1920 : lignes étirées, plus grande liberté de mouvements. Plus de poitrine projetée en avant, ni de croupe rejetée en arrière. Les corsages cintrés, affinant la taille et soulignant les hanches, passent de mode, et les femmes portent désormais des robes en tissu léger censées rappeler les tenues Empire, qui aplatissent les lignes sans plus marquer la taille. Une silhouette androgyne s’impose avec les premières robes-foulards ou chemisiers. Les jambes se déploient, les coiffures se relèvent, la verticalité domine. Cette évolution est clairement perceptible à travers les quatre œuvres choisies.

https://histoire-image.org/fr/etudes/evolution-mode-feminine-1880-1920
 

 

 

 

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