Mariage et Virginité العذرية  alεadhria

Mariage et Virginité العذرية  alεadhria

Paix سلام salam

sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

Mariage et virginité العذرية  alεadhria qu’en est-il réellement dans la foi musulmane ?

le Mariage et la virginité العذرية  alεadhria

Mariage et Certificat (Test) de Virginité fahas alεadhria فحص العذرية chez les musulmanes

comment se passe un certificat de virginité

Tout d'abord cette pratique n'est pas que chez les communaté musulmanes toutes ldes religions monothéistes et autres pratique ce test chez les jeunes femmes.

L'examen se fait généralement par observation directe de l'entrée du vagin, complétée par l'insertion des doigts du médecin ou d'un objet servant à détecter l'hymen. Le test peut donner lieu à la remise d'un certificat de virginité à la famille de la femme (ou pour son futur époux).

le Certificat de virginité n'est pas un fait une ordonnance juridique musulmane, c'est une tradition patriarcale  qui n'a pas lieu d'exister, la violation de l'intimité physique de la femme sous quelques forme que cela soient sans son accord, est un crime.

Avec les nouvelles mesures gounevernementales Française concerant cet examen humiliant pour la femme,  nous espérons que cela ne n'obligent pas les interessées à être prise en otages de cette tradition qui n'a rien a voir avec la religion musulmane  et aller dans des pays ou cela malheureusement se pratique.

Les médecins qui délivreront des certificats de virginité  de complaisance, encourront une sanction d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende.

Nul n’est censé ignorer la loi (Droit) Signifie qu’on ne saurait invoquer son ignorance de la loi pour prétendre y échapper.
Et même si en fait, peu de monde est abonné au journal officiel, il reste que ce procédé est, par son caractère officiel le seul qui permette d’appliquer l’adage « nul n'est censé ignorer la loi » et de poser une présomption irréfragable « irréfutable », dérivé du latin classique refragari « voter contre, s'opposer à la » de connaissance

Et encore moins pour la communauté croyante ou pas musulmane qui vie dans un pays de droit qui les protèges en leurs donnant aussi le respects au devoirs et de droits

 Dans son article 10, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen adoptée le 26 août 1789 pose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. » Dans l'article 11, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. » Ces deux articles ont valeur constitutionnelle car le préambule de la Constitution de la Ve République du 4 octobre 1958, renvoie à la Déclaration de 1789.

En France, la religion quelqu'elle soit n'a pas autorité sur la Loi, 

C'est un fait qu'il nous faut Nous les musulmans respecter sinon c'est pas la peine de vivre sur le Territoire Français, ou il fait mieux vivre  à ce jour que dans des pays dit musulmans (même si il y a encore des effort de part et d'autres à faire pour le vivre ensemble avec notre foi et des non foi, qui est le rincipéfondemmentale de  la Laïcité)

Le 9 septembre 2020 Loi contre les séparatismes : Qu’est-ce que le certificat de virginité ?
POLITIQUE : Le projet de loi contre les séparatismes religieux veut s’attaquer à une pratique de certains médecins, qui délivrent un papier assurant qu’une femme est bien vierge avant le mariage.

Le gouvernement prépare une loi  pour les mois à venir, contre les séparatismes religieux, qu’il doit présenter à l’automne. Une thématique qui doit également être abordée lors d’un séminaire gouvernemental qui se tient ce mercredi.
Parmi les mesures que l’on connaît déjà, il a  annoncé vouloir interdire et pénaliser les « certificats de virginité ».
Une pratique peu connue et semble-t-il rare, qui vise à vérifier qu’une jeune femme a bien son hymen intact avant de se marier.
Un certificat qui est à la fois un leurre et une atteinte à la dignité et la liberté des femmes
Les soignants sont partagés sur l'efficacité de ce projet de loi

Certaines familles n’acceptent leur future belle-fille qu’à la condition qu’elle soit « pure » au moment du mariage. Et estiment qu’un simple passage chez un gynécologue ou une sage-femme qui accepterait de signer un « certificat de virginité » peut faire l’affaire. C’est à la fois un leurre et une atteinte à la dignité et à la liberté de ces femmes.

Louange à DIEU الْحَمْدُ للّهِ Alhamdou Lillahi  Que la Paix et sur Son dernier Prophète Messager et Avertisseur  مُحَمَّد Muhammad que le salut et la paix de Dieu soient sur lui  صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama

 Mise au point : retour dans l'Hitoire.

18 octobre 614: Édit de Clotaire II  Chlotar II Edictum -Édit de Paris, - Décrétion de Clotaire,  ClotaireII  roi des Francs qui a reçu le  23 octobre 585 à Mâcon (en Bourgogne) le baptême chrétien tente de rétablir l’ordre et l’équité dans son royaume. Dans cet édit, par ailleurs il y a:
-
L’interdit de marier les femmes contre leur grés note. On ne hâte pas non plus le mariage des filles
NOTE [ la puissance maritale et la tutelle de l'autre.qui sont des pouvoirs identiques au fond et désignés par le même mot, mundium Dans le droit des peuples germaniques de l'Antiquité et du haut Moyen Âge, le mund (du proto-germaniquemundō (« protection »), De l’ancien bas vieux-francique  attesté en latin médiéval latinisé en mundium ou mundeburdium,; sous la forme mundiburdis qui donne en français mainbour : mund « main, protection légale » et beran  « porter » - celui qui « prend en main» ) est la puissance de protection que certains individus exercent sur d'autres : un roi sur son peuple, un puissant sur un faible, un père sur son enfant, un mari sur sa femme. D'origine païenne, c'est à la fois un droit et un devoir. Ces pouvoirs se résument en un droit de propriété souveraine. Le père vend sa fille, il vend de même ses autres enfants. Le père de famille est le chef religieux, il est le juge. Le mari achète sa femme (Le fiancé achète du père de famille le mundium qui jusque-là appartenait à ce dernier s'il ne le fait pas avant le mariage, il est obligé de le faire après), où exceptionnellement elle est déléguée à un tiers.

Voir : Jean Heuclin, Hommes de Dieu et fonctionnaires du roi : en Gaule du Nord du 5è au 9è siècle, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1998, 404 pages 

 

 Sur  les femmes du Prophète Muhammad محمد le salut et la paix de Dieu صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama

Nous verrons que certaines n’étaient pas vierges quand elles ont épousées le Prophète

La polygamie était fréquente en cette période même en occident.

1è Khadija bint Khuwaylid خَدِيجَة بِنت خُوَيلِد (de 595 à 619) première épouse une riche commerçante, et membre de l'importante tribu mecquoise des Banu Asad branche des Quraych

Avant Muhammadt, Khadija se marie deux fois :

Abou Hala (Al Nabashe bin Zouara Al Tamimi): ils auront un garçon, Hind, et une fille, Hala. Ce mariage se termine par un divorce.

puis avec Atiq bin Abed Al Makhzoumi jusqu'à la mort de celui-ci. Ils auront une fille, Hind.

2è-Sawda bint Zama سودة بنت زمعة (de 619 à 632) Elle est à l'origine de la conversion de son premier époux, As-Sukran ibn `Amr. Muhammad  âgé de 50 ans épouse alors Sawda qui est âgée de 65 ans.

3è-ʿĀʾisha bint Abī Bakr  عائشة بنت أبي بكر  (de 619 à 632) viergemairée vers 9 ans à 11 ans au mariage et 12 et 15 ans lors de la consommation. En 1924, l’écrivain pakistanais Muhammad Ali a contesté le hadith rapportant l'âge d’Aïcha et tenté de démontrer qu’elle aurait eu environ 19 ans au moment du mariage et donc 22 ans au moment de la consommation

4è-Hafsa bint Omar حفصة بنت عمر (de 624 à 632) son premier conjoint fut Khouneïs ibn Hudhafa As-Sahmi tué à la bataille de  Uhud (en 625)Muhammad l'épousa par la suite en 625 alors âgé de 55 ans,  qui avait environ 20 ans.

5è-Zaynab bint Khouzayma زينب بنت خزيمة (de 625 à 627) Son premier mari, al-Tufail ibn al-Harith, la répudia. Elle épousa ensuite son frère, Ubaïda ibn al-Harith, mais celui-ci mourut à la bataille de Badr. Mahomet l'épousa deux ans plus tard, lors du mois de  Ramadan de l'an 4 de l'Hégire, c'est-à-dire en 626. Sa dot s'élevait à 400 dirham. Elle avait 30 ans à cette époque, et Muhammad 56 ans.

6è-Zaynab bint Jahsh زينب بنت جحش (de 627 à 632) Elle se marie une première fois avec un homme dont le nom est inconnu mais meurt en 622 son second époux fut Zayd ibn Harithah fils adoptif  du Prophète, Ce mariage dure moins de deux ans11 et ils divorcent en décembre 626. Une période intermédiaire étant requise entre un divorce et un nouveau mariage, Muhammad épouse Zaynab le 27 mars 627

7è-Juwayriyya bint al-Harith جويرية بنت الحارث (de 628 à 632) Elle a épousé le Prophète Muhammad quand il avait 58 ans et elle avait 20 ans, plaçant ainsi le mariage en 627/628 son premier mari, Mustafa bin Safwan, de la tribu des Banū al-Muṣṭaliq avait été tué au cours de la bataille au puits appelé Al-Muraysī ', près de la mer, à une courte distance de La Mecque en 628 par la suite le Prophète l'épousa la même année en 628

8è-Rumleh bint Abi-Sufyan رملة بنت أبي سفيان aussi connue comme Umm Habiba أم حبيبة et Oumm Habiba, (de 628 à 632) son premier époux Ubayd-Allah ibn Jahsh avec qui elle a eut un enfant  Ubayd-Allah ibn Jahsh . En Abyssinie, son mari apostasia l'islam pour devenir chrétien. en 629 le Prophète l'épousa, Elle avait environ 35 ans.

9è-Rayhana bint Zayd ibn ʿAmr  ريحانة بنت زيد (de 629 à 631)  juive de la tribu des Banu Nadir .Selon Ibn Ishaq , Muhammad l'a prise comme esclave et lui a proposé de se marier. Elle a refusé de dire à Muhammad de la laisser en son pouvoir car ce sera plus facile pour les deux. Muhammad l'a alors quittée et l'a mise de côté. Elle a montré de la répugnance envers l' islam et s'est accrochée au judaïsme . Cependant, après un certain temps, elle a décidé de se convertir à l'islam.Rayhana est mort jeune en 631. (probablement vierge)

10è-Safiyya bint Huyayy صفية بنت حيي (de 629 à 632) mariée deux fois avant le Prophète  En 627 ou en 628, à l'âge de 17 ans, Safiya bint Huyay épousa l'un des chefs des tribus juives de Médine, Sallam ibn Mishkam en même temps que Kinana ibn ar-Rabi'. Safiya vers 628/629 vécut mariée avec Muhammad pendant environ quatre ans. Elle n’avait que vingt et un ans quand le Prophète mourut. Elle resta veuve les trente neuf années qui suivirent. Elle décéda à son tour en l’an 50 de l’hégire à l’âge de soixante ans

11è-Oumm Salama bint Abi Oumaya هند بنت أبي أمية (de 629 à 632) Elle était mariée à Abou Salamah Abdullah bin Abdul Assad,mort àla bataille d'Uhud en 625 il était frère de lait de Muhammad. Oum Salama avait plus de 30 ans quand elle épousa Muhammadt, en 625 ou 626.

12è-Maria al-Qibtiyya(la copte) مارية القبطية (de 630 à 632)  une esclave égyptienne envoyée, comme présent, à Muhammad. Elle en devient une concubine et de leur union naît Ibrahim. selon les sources, elle est soit une femme de Muhammad, soit une simple esclave

13è-Maymouna bint al-Harith ميمونه بنت الحارث  son nom était Burrah, ou Barrah c'est le Prophète Muhammad  qui lui en fit changer son nom (de 630 à 632) Quand Maymuna épousa Muhammad, elle était âgé de 36 ans et lui de 60 ans, ce qui permet de situer le mariage en 630, soit environ huit ans après l’Hégire. Elle serait décédée à l'âge de 80 ans. (probablement non vierge au mariage avec le Prophète)

De la  preuve de la virginité au mariage Aujourd’hui

Je suggère à ceux qui veulent imposer un acte de virginité de lire avant tout exemple le livre al Muwata الموطأ la Doctrine établie. Il auront bien des surprises.

Le Muwaṭṭa de l'Imam Malik  موطأ الإمام مالك la Doctrine établie  vers 158 de l'Hégire une des premières rédactions de la loi musulmane, compilée et éditée par Imam Malik théologien et juriste arabo-musulman, traditionaliste, né entre 708 et 716 et mort en 796 soit vers ‘an 93  à 179 de l’Hégire. Il est considéré comme la plus ancienne source existante des Hadiths, les traditions de Muhammad qui constituent la base de la jurisprudence de l'islam en plus du Coran

Référence: Tome  1 page 528 à 559 bilingue français arabe édition DKI 2015

La femme quel qu’elle soit musulmane ou non croyante ou pas à le droit à son corps

Vais vous présenté divers articles afin d’y voir plus claire mais surtout de laisser la Parole à celles qui sont concernées

Le mariage est une institution très ancienne, voire, même historique. Ancré dans les mœurs de nombreux pays, le mariage est une sorte d'union très répandue. En France, le seul type de mariage reconnu est le mariage civil, et ce depuis la période révolutionnaire. Certes, les mariages religieux existent, mais ils n'ont aucun effet juridique, c'est pourquoi nous ne traiterons pas ce type de mariage dans notre sujet. L'article 165 du Code civil prévoit donc que le mariage civil "est célébré publiquement lors d'une cérémonie républicaine par l'officier de l'état civil de la commune". Le mariage, reste en France, le mode d'union préféré des couples, ou du moins le plus répandu. Selon l'INSEE (Institut National de la Statistique et des Études économiques), 231 000 mariages ont été célébrés en 2015 en France, contre 167 400 PACS. Le fait de se marier ne peut pas être pris à la légère puisque cela a des effets juridiques sur les deux époux. Parmi les effets que l'on peut mentionner, nous retrouvons le statut matrimonial, chose relativement importante vis-à-vis du patrimoine de chaque époux, des questions de successions, etc. Le statut du nom peut lui aussi être abordé. Même si le changement de nom n'est pas une obligation juridique, cela reste assez ancré dans les moeurs. Ainsi l'un des époux peut choisir de prendre, comme nom d'usage, le nom de son conjoint. Enfin, le mariage entraîne des devoirs. Un individu se doit d'être un bon époux. Ces devoirs sont, par exemple, la fidélité, le secours, l'assistance, le respect.

Mariage

Le , l’Assemblée législative laïcise l’état civil et le mariage
En 1804, selon le Code civil :
« Art. 213 - Le mari doit protection à sa femme, la femme doit obéissance à son mari.
Art. 214 - La femme est obligée d’habiter avec le mari, et de le suivre partout où il juge à propos de résider […]
Art. 215 - La femme ne peut ester en jugement sans l’autorisation de son mari […]
Art. 217 - La femme […] ne peut donner, aliéner, hypothéquer, acquérir, à titre gratuit ou onéreux, sans le concours du mari dans l’acte, ou son consentement par écrit.
Art. 229 - Le mari pourra demander le divorce pour cause d’adultère de sa femme.
Art. 230 - La femme pourra demander le divorce pour cause d’adultère de son mari, lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison commune. »
En 1810, l’adultère est considéré comme un délit puni de prison pour les femmes et d’une simple amende pour un homme. Le devoir conjugal est pour les femmes une obligation.
En 1938, la réforme du Code civil de 1804 abolit l’incapacité civile de la femme mariée. Mais le mari peut encore fixer la résidence du couple et s’opposer à une activité professionnelle de sa femme. Il exerce seul l’autorité paternelle.
Il a fallu attendre 1965 pour que les femmes n’aient plus besoin de l’autorisation de leur mari pour choisir une profession, ouvrir un compte bancaire et avoir la pleine jouissance de leurs biens propres116.
En 1970, la notion de chef de famille est supprimée du Code civil117.
L’égalité des époux est devenue effective grâce à la loi du 23 décembre 1985 sur la nouvelle réforme des régimes matrimoniaux118.
En France, le viol entre époux est un crime ; c’est d’ailleurs devenu une circonstance aggravante depuis la loi du 4 avril 2006

Le choix du conjoint et du mariage : un acte relativement libre connaissance des limites

La liberté du choix de l'époux

Des conditions juridiques nécessaires

Le mariage, un acte libre reposant sur des conditions : le consentement et la transparence des époux

La totale liberté de se marier

Le droit de connaître son époux véritablement

Le choix de chacun à condition de respecter l'autre, de plus est la femme.

[...] Cela reste un choix propre à chacun que nul ne peut influencer. La loi prévoit une autre façon de garantir la liberté de choisir son conjoint, en essayant de contraindre les individus à se révéler réellement à leur futur conjoint. Le droit de connaître son époux véritablement On a pu observer que le choix du conjoint reste relativement libre, bien qu'encadré par la loi. Néanmoins, il peut arriver qu'après le mariage, un des époux se rende compte que son conjoint n'est pas celui qu'il croyait. [...]

[...] Le choix du conjoint est donc relativement libre et doit être voulu. Lors d'un mariage, le consentement a son importance. Une telle importance que si l'officier d'état civil, avant la célébration du mariage, est pris d'un doute concernant le consentement ou la sincérité d'un ou des époux, il peut demander une audition. Cette audition est réalisée avec seuls les époux, sans leurs parents ou quelconque autre proche, afin de vérifier si leur volonté de se marier est réelle. Le fait qu'aucun proche ne soit autorisé à assister à cette audition est pour lutter contre les mariages arrangés entre familles, et donc à une quelconque pression. [...]

[...] Mais cela révèle en même temps la liberté dont fait preuve la loi. Ce n'est pas le législateur qui impose aux individus de se marier avec des personnes ayant les mêmes origines sociales, le même type de métier, ce sont les individus qui choisissent d'adopter ce modèle, puisqu'ils sont totalement libres. Et inversement le législateur n'impose pas non plus aux individus de faire des mariages entre personnes d'origine sociale différente. Le choix reste propre aux individus. Autre critère indifférent du point de vue la loi : la nationalité d'un des époux. [...]

l'homme et ses désirs de polygamie

[...] Un homme peut choisir d'avoir plusieurs femmes,( à condition que la première épouse donne son accord que la seconde épouse donne son accord que la troisième épouse donne son accord malheureusement pas respecté à cause de comportement hors religion mais plutôt tradition ancestrale ) mais une femme ne peut avoir qu'un mari. Cela enfreint l'un des principes fondamentaux français : l'égalité, devant la loi, des citoyens.  Pour le droit français, le mariage doit être un échange entre familles, on ne peut se marier qu'avec un « étranger ». je vous renvoie au livre Le Cheval d'orgueil  largement autobiographique de Pierre-Jakez Hélias, paru en 1975, (sur la Bretagne pronfonde) qui décrit la vie d'une famille pauvre de paysans bigoudens (la sienne) du village de Pouldreuzic peu après la Première Guerre mondiale, mettant l'accent sur les codes très stricts qui rythmaient leur vie et notamment au niveau de la pratique religieuse qui constituait le ciment de la société paysanne, malgré le développement des écoles communales « rouges » (républicaines) et de la langue française qui amèneront des bouleversements irréversibles. En France juqu'à la moitié du 20è siècle dans le monde paysan ils’inscrit dans le cycle de la vie, le mariage reste un rite de passage, qui lui sert de refuge, ses cousins ou les mariages sont fréquents voir arrangés . Obéissant à un folklore fondé sur les traditions qui régissent le fonctionnement de la communauté villageoise, il culmine toujours avec la cérémonie religieuse, elle-même suivie de festivités collectives qui prendront une importance particulière surtout vers le milieu du siècle, en plein âge d’or des campagnes françaises.Le Monde de la Bourgeoisie, de la noblesse n'est pas aussi épargnée "on se marie entre soi".!

[...] Là encore se trouve une limite juridique dans le choix de son conjoint. Dans une telle situation, le mariage ne sera pas possible. L'âge est également un critère concernant le mariage. À partir de 18 ans, tout individu est libre de se marier avec n'importe quelle autre personne majeure, en respectant les conditions vues précédemment. Néanmoins si un individu souhaite se marier avant ses 18 ans, il doit demander l'autorisation de ses parents. Ici, aucun enfreint à la liberté de choisir son conjoint n'est réellement présent puisque soit le mariage est possible avec l'accord des parents, soit à la majorité du mineur le mariage devient possible. [...]

Extrait de la conférence donnée par l'éminent Sheykh Sidi Al-Hasan Ibn As-seddîq :
(Dans un institut de Tanger (nord du Maroc) : Ramadan 1393H/1973AJ.)

 “Le mariage est la moitié de la foi”   الزواج نصف الإمام Al-zawaj nisf al-imam connue également sous la forme de: “La famille est la moitié de la religion الأسرة نصف الدين al'usrat nisf aldiyn”,  notre sunna, c’est le mariage   سنة الزواج sunnatu-na al-zawaj.

Les conséquences prévisibles pardois irreversibles à causd de mauvais  comportement dans ce domaine sont celles données à  l’éducation musulmane des adultes et des des enfants . Cependant, il ne doit pas s’agir  de choix contraignants, comme avoir le droit choisir de se marier ou non. 

Traduction de l'équipe Doctrine-malikite.fr

https://www.doctrine-malikite.fr/forum/Le-droit-de-la-femme-de-choisir-son-mari-fatwa-du-alim-Sidi-Al-Hasan-Ibn-as-Seddiq_m48347.html

Titre de la conférence : L'Islam a honoré la femme (preuves et exemples)

Tout d'abord qui est Sidi Al-hasan Ibn As-seddîq :

Né à Tanger en 1345H.
Il fini l'apprentissage du Coran à l'âge de 13 ans.
Il a pris les sciences religieuses d'abord à la zawiya Seddîqiya de Tanger de la part des élèves de son père et de ses frères Sidi Al-hâfiz Ahmed Ibn As-seddîq Al-Ghumârî et Muhammad Az-zamzamî Ibn As-seddîq et autres...
Il poursuivit ensuite ses études religieuses à l'institut religieux de la Grande mosquée de Tanger puis voyagea à Fès au fameux institut Al-qarawiyyîn où il pris les sciences sur les meilleurs Fuqahas et savants de l'époque.
A la fin de sa Ijâza, il devint professeur en 1368H puis inspecteur de l'enseignement.
Il fut Imâm et Khatîb (prêcheurs) pendant de longues années.
Il anima plusieurs conférences et programmes de radio et télévision.

Enfin, et depuis 1407H jusqu'à ce jour : il est enseignant à l'institut scientifique du centre Islamique de Bruxelles (Belgique).


Le droit de la femme à choisir son future mari (qu'elle soit vierge ou non) :

Le premier des droits privés après les droits généraux de la femmes qu'on a déjà cité : c'est le droit de choisir son future partenaire et compagnon dans la vie et son associé à jamais.
En d'autres terme : faire de son mariage non pas une dépendance ni un profit (pour quelqu'un) ni une contrainte mais plutôt une grâce (de Dieu), une liberté, un amour et plaisir partagé et une miséricorde. L'Islam  (la soumission volontaire  et obéissance à Dieu Seul) a fait du mariage un contrat religieux sacré pour subvenir à un besoin naturel (de la nature primordiale : Fitra فطرة : nature d'une chose, et spécifiquement nature de l'homme ) pour apaiser l'âme et calmer ses pulsions sexuelles (entre autre), ainsi que pour vivre en affection et miséricorde dans le bien et la bienséance : comme cela nous a été montré dans les versets : « Et parmi Ses signes IL a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. » Coran: sourate 16 النحل An-nahl les abeilles verset : 72.

.وَاللّهُ جَعَلَ لَكُم مِّنْ أَنفُسِكُمْ أَزْوَاجاً وَجَعَلَ لَكُم مِّنْ أَزْوَاجِكُم بَنِينَ وَحَفَدَةً وَرَزَقَكُم مِّنَ الطَّيِّبَاتِ أَفَبِالْبَاطِلِ يُؤْمِنُونَ وَبِنِعْمَتِ اللّهِ هُمْ يَكْفُرُونَ

DIEU vous donne des épouses issues de vous-mêmes, et de vos épouses Il vous donne des enfants et des petits-enfants. Et Il vous pourvoit d'excellents aliments. Vont-ils donc croire à ce qui est faux et renier les bienfaits du Seigneur?

WaAllahou jaAεala lakoum min anfousikoum azwajan wajaAεala lakoum min azwajikoum banina wahafadatan warazaqakum mina altayyibati afabialbatili youminouna wabiniAεmati Allahi houm yakfourouna

Sourate 2 البقرة al Baqara la Vache versets 229 et 255

229. -La répudiation ne peut être prononcée que deux fois. En cas de reprise : ou on garde sa femme et on la traite avec égards, ou on lui rend sa liberté sans lui causer aucun préjudice. Il n'est pas permis au mari de reprendre quoi que ce soit de la dot qu'il lui avait donnée, à moins que les deux conjoints ne craignent d'outrepasser les limites que DIEU a fixées en continuant à vivre ensemble. Si pareilles craintes existent, il n'y aura aucun inconvénient à ce que la femme rachète sa liberté au mari. Telles sont les limites établies par DIEU. Ne les transgressez pas, car c'est faire preuve d'injustice que de les transgresser.

الطَّلاَقُ مَرَّتَانِ فَإِمْسَاكٌ بِمَعْرُوفٍ أَوْ تَسْرِيحٌ بِإِحْسَانٍ وَلاَ يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَأْخُذُواْ مِمَّا آتَيْتُمُوهُنَّ شَيْئاً إِلاَّ أَن يَخَافَا أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَإِنْ خِفْتُمْ أَلاَّ يُقِيمَا حُدُودَ اللّهِ فَلاَ جُنَاحَ عَلَيْهِمَا فِيمَا افْتَدَتْ بِهِ تِلْكَ حُدُودُ اللّهِ فَلاَ تَعْتَدُوهَا وَمَن يَتَعَدَّ حُدُودَ اللّهِ فَأُوْلَـئِكَ هُمُ الظَّالِمُونَ

 

Altalaqou marratani fa-imsakoun bimaAεroufin aw tasrihoun bi-ihsanin wala yahillou lakoum an takhouthou mimma ataytoumouhounna shay-an illa an yakhafa alla youqima houdouda Allahi fa-in khiftoum alla youqima houdouda Allahi fala jounaha Aεalayhima fima iftadat bihi tilka houdoudou Allahi fala taAεtadouha waman yataAεadda hudouda Allahi faoula-ika houmou althalimouna

235 - Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion à une proposition de mariage, ou d'en garder secrète l'intention. Dieu sait que vous allez songer à ces femmes. Mais ne leur promettez rien secrètement sauf à leur dire des paroles convenables. Et ne vous décidez au contrat de mariage qu'à l'expiration du délai prescrit. Et sachez que DIEU sait ce qu'il y a dans vos âmes. Prenez donc garde à Lui, et sachez aussi que DIEU est Pardonneur et Plein de mansuétude.

 

وَلَا جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا عَرَّضْتُم بِهِۦ مِنْ خِطْبَةِ ٱلنِّسَآءِ أَوْ أَكْنَنتُمْ فِىٓ أَنفُسِكُمْ عَلِمَ ٱللَّهُ أَنَّكُمْ سَتَذْكُرُونَهُنَّ وَلَٰكِن لَّا تُوَاعِدُوهُنَّ سِرًّا إِلَّآ أَن تَقُولُوا۟ قَوْلًا مَّعْرُوفًا وَلَا تَعْزِمُوا۟ عُقْدَةَ ٱلنِّكَاحِ حَتَّىٰ يَبْلُغَ ٱلْكِتَٰبُ أَجَلَهُۥ وَٱعْلَمُوٓا۟ أَنَّ ٱللَّهَ يَعْلَمُ مَا فِىٓ أَنفُسِكُمْ فَٱحْذَرُوهُ وَٱعْلَمُوٓا۟ أَنَّ ٱللَّهَ غَفُورٌ حَلِيمٌ

Wa Lā Junāĥa `Alaykum Fīmā `Arrađtum Bihi Min Khiţbati An-Nisā' 'Aw 'Aknantum Fī 'Anfusikum `Alima Allāhu 'Annakum Satadhkurūnahunna Wa Lakin Lā Tuwā`idūhunna Sirrāan 'Illā 'An Taqūlū Qawlāan Ma`rūfāan Wa Lā Ta`zimū `Uqdata An-Nikāĥi Ĥattá Yablugha Al-Kitābu 'Ajalahu Wa A`lamū 'Anna Allāha Ya`lamu Mā Fī 'Anfusikum Fāĥdharūhu Wa A`lamū 'Anna Allāha Ghafūrun Ĥalīmun

Sourate 4  النساء An-nissâ, les femmes verset 19.

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ يَحِلُّ لَكُمْ أَن تَرِثُواْ النِّسَاء كَرْهاً وَلاَ تَعْضُلُوهُنَّ لِتَذْهَبُواْ بِبَعْضِ مَا آتَيْتُمُوهُنَّ إِلاَّ أَن يَأْتِينَ بِفَاحِشَةٍ مُّبَيِّنَةٍ وَعَاشِرُوهُنَّ بِالْمَعْرُوفِ فَإِن كَرِهْتُمُوهُنَّ فَعَسَى أَن تَكْرَهُواْ شَيْئاً وَيَجْعَلَ اللّهُ فِيهِ خَيْراً كَثِيراً

19. Ô croyants ! Il ne vous est pas permis de vous attribuer des femmes par voie d'héritage contre leur gré. Ne les soumettez pas à des contraintes, dans le but de leur reprendre une partie de ce que vous leur avez donné, à moins qu'elles n'aient commis un adultère prouvé. Entretenez de bons rapports avec vos femmes, (« Et comportez-vous [les hommes] convenablement envers elles [vos femmes]..» ) et si vous avez quelque aversion pour certaines d'entre elles, sachez que l'on peut avoir parfois de l'aversion pour une chose qui peut cependant être pour vous la source d'un grand bonheur.

Ya ayyouha allathina amanou la yahillou lakoum an tarithou alnisa karhan wala taAεdoulouhounna litathhaboo bibaAεdi ma ataytoumouhounna illa an yatina bifahishatin moubayyinatin waAεashirouhounna bialmaAεroufi fa-in karihtoumouhounna faAεasa an takrahou shay-an wayajAεala Allahu fihi khayran kathiran


Si l'Islam considère le mariage amour et miséricorde mutuelle et cause de paix de l'âme(d'assurance) de chacun des deux époux envers l'autre, il devient obligatoirement de donner le droit à la femme de choisir ce mari qu'elle vivra et s'apaisera à sa compagnie. C'est pour cela que les pères et tuteurs ont été empêchés de marier leurs filles à des hommes qu'elles ne veulent pas. En sachant que les communautés avant l'Islam et en dehors de l'islam donnaient à l'homme le droit de contraindre sa fille ou sa proche, à épouser l'homme qu'il souhaite pour elle sans considération de ce qu'elle veut !!

Avec l'avènement de l'islam, le Prophète (sur lui le salut et la paix de Dieu صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama)a déclaré pour la première fois dans l'histoire le droit de la femme de choisir son époux et compagnon de vie, et il rendit invalide toute contrainte de la part du père ou du tuteur :

Les gens des Sunanes sauf Muslim rapportent d'après Khansâa Bint Khidâm Al-ansâriya que son père l'a marié malgré elle (et elle n'était pas vierge : elle avait déjà consommé un mariage auparavant): elle vint alors le dire au prophète (sur lui le salut et la paix de Dieu صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama) qui rejeta ce mariage.

Ahmed et An-nasâsî rapportent d'après Burayda : qu'une fille vint voir le prophète (sur lui le salut et la paix de Dieu صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama) et lui dit : « mon père m'a marié à mon cousin paternel pour qu'il élève par cela sa situation » ; le Prophète (sur lui le salut et la paix de DIEU صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama) a mis alors le droit entre ses mains (c'est-à-dire c'est à elle de rejeter cela ou l'accepter). Elle dit alors : « j'ai accepté ce que mon père a fait de moi, mais je voulais montrer aux femmes que les pères n'ont pas à obliger leurs filles à se marier avec ce qu'elles ne veulent pas. »

Le groupe sauf Al-Bukhârî ont rapporté que le prophète (sur lui le salut et la paix de DIEU صَلَّىٰ ٱللَّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ‎ ṣallā -llāhu ʿalayhī wa-sallama) a dit : « une femme qui n'est pas vierge est plus en droit (pour son mariage) que son tuteur (c’est à dire  que c'est à elle de décider pour son mariage), et à une vierge on lui demandera sa permission, et une permission (suffisante de sa part) est le fait qu'elle garde le silence ( à cause de sa timidité naturelle) ».
Son silence du à sa timidité est le signe de son acceptation, car elle ne peut se taire si elle n'est pas d'accord. Si elle dit non, ce mariage ne pourra pas se faire il sera invalide : car sinon quel intérêt de demander sa permission!

Ibn Al-qayyim a dit dans Al-hudâ en ce qui concerne le droit évident d'une femme de choisir son futur mari :
« On sait que le père n'a pas le droit d'utiliser le moindre des biens de sa fille pubère, qui n'est pas folle et qui est mûre(رشيدة râshida*), sans son acceptation. Il ne peut pas non plus l'obliger à dépenser même le peu de ses biens! Comment pourrait-il alors s'autoriser à la contraindre à dépenser de sa personne sans son consentement ?!

*Rachîd, رَشِيد rašīd (bien dirigé)   raisonnable ; orthodoxe; bien dirigé .
Il est connu que la contraindre à dépenser tout son bien est plus facile que la marier à quelqu'un qu'elle ne veut pas et qu'elle n'a pas choisi (sa personne étant plus sacré et plus chère que toute autre chose). (Si le premier n'est pas possible, le second non plus ne le sera pas).
Si la Sunnah سُنَّة Tradition ( سَنَة sana "année" avec l'hébreu שֵׁנָה šēnā) ne lui avait pas clairement donné son droit (à la femme de choisir), l'analogie correcte et les règles (raisonnables et justes) de la loi divine ne pourront que confirmer ce droit pour la femme (de choisir son futur époux) et l'établir »
C'est pour cela que l'avis de Mâlik dans ce domaine est faible et va à l'encontre des Hadîths cités : car Mâlik donne le droit au père de contraindre sa fille vierge à un mariage.

le Coran القُرْآن, al-Qurʾān « la Récitation Révélée» n'est qu'un Rappel sur beaucoup de sujets

ce n'est pas une nouveauté musulmane venu au 7è siècle avec Muhammad مُحَمَّدle dernier des Messagers et Prophète que la prière et le salut de DIEU soient sur lui.

sourate 20 طه Ra Ha verset 3

si ce n'est qu'un Rappel pour celui qui redoute (DIEU)

إِلَّا تَذْكِرَةً لِّمَن يَخْشَىٰ


îla tađkiratan liman yaķcha

exemple verset le mariage

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-mariage-et-la-vie-de-couple.html

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480270q/f3.planchecontact


La nouvelle Mudawwana al ‘usra مدونة الأسرة marocaine** a ainsi bien fait de donner (confirmer) le droit à la fille (pour choisir son futur époux) dans la législation marocaine selon le contexte de l'époque...
La législation musulmane est en effet celle pour tous les gens (musulmans) marocains ou pas marocains.

** révisé en février 2004 par le Parlement marocain et promulgué par le roi Mohammed VI le 

Ensuite, modernité oblige, le certificat de virginité pratiqué chez un gynécologue a remplacé le bout de tissu. Qui peut donc soutenir une chose aussi abominable !??

Nous en appelons ainsi à la conscience de chacun pour accepter non pas en parole mais dans les faits que Seul Dieu (SWT) est Juge. La fornication pour l’homme et pour la femme est un acte de désobéissance non pas envers la communauté mais envers Dieu (SWT) et les portes du Repentir demeurent ouvertes à chacun et chacune de nous.

http://orientaly.cluster011.ovh.net/p123-virginite.html

 

Naissances tranches d ages en france

Les lois françaises n'interdisent pas l’état de polygamie en France, et ont été confirmées en 1980, par l'arrêt Montch (Conseil d’État du ). Celui-ci se basait sur le droit pour une famille polygame béninoise à vivre une vie normale. Puis, le regroupement familial de type « polygamique » fut interdit en 1993, par la modification de l'ordonnance de 1945. Dans les faits, à cette date, certaines personnes se sont vu retirer leurs cartes de résidents, d'autres ont été notifiées La LOI n° 2006-911 du Depuis cette date le droit au séjour des individus de ces familles vivant en France a été restreint.

Alors que dans les pays d'origine, la polygamie permet à chaque femme de vivre dans son logement, la cherté des logements en France conduit des familles polygames à vivre dans le même logement.

La polygamie constitue une cause de nullité absolue de la seconde union qui entraîne l’annulation de cette union dès son origine.

La loi sur le divorce de 2004, en vigueur depuis , a abrogé le délai de viduité. Une veuve ou une femme divorcée peut se remarier avant un délai de 300 jours révolus.

La polygamie que certains (non croyants sincères du monothéisme) cachent en voulant la nommer hypocritement pour la rendre légale par: poly-Amour.

Les lois françaises n'interdisent pas l’état de polygamie en France, et ont été confirmées en 1980, par l'arrêt Montch (Conseil d’État du 11 juillet 1980). Celui-ci se basait sur le droit pour une famille polygame béninoise à vivre une vie normale. Puis, le regroupement familial de type « polygamique » fut interdit en 1993, par la modification de l'ordonnance de 1945. Dans les faits, à cette date, certaines personnes se sont vu retirer leurs cartes de résidents, d'autres ont été notifiées La LOI n° 2006-911 du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration1 inclus l'Invitation à quitter le territoire français (IQTF).Depuis cette date le droit au séjour des individus de ces familles vivant en France a été restreint.
Alors que dans les pays d'origine, la polygamie permet à chaque femme de vivre dans son logement, la cherté des logements en France conduit des familles polygames à vivre dans le même logement.

La polygamie constitue une cause de nullité absolue de la seconde union qui entraîne l’annulation de cette union dès son origine.
La loi sur le divorce de 2004, en vigueur depuis janvier 2005, a abrogé le délai de viduité. Une veuve ou une femme divorcée peut se remarier avant un délai de 300 jours révolus.
Le mariage met fin de plein droit au pacte civil de solidarité précédent.
Un mariage non dissous rend impossible un pacte civil de solidarité (PACS) (article 515-2 du code civil).
Depuis la loi Pasqua de 1993, l'ordonnance de 1945 sur les étrangers interdit la délivrance de titre de séjour aux étrangers en situation de polygamie. Un arrêt d'assemblée du Conseil d'État du 11 juillet 1980, l'arrêt Montcho , a admis le regroupement familial d'étrangers dans le cas de polygamie. La seconde loi Pasqua du 24 août 1993 interdit la délivrance de carte de séjour de dix ans aux étrangers vivant en situation de polygamie, ainsi que le regroupement familial pour les familles polygames. De fait, elle force les épouses secondaires à choisir entre l'irrégularité du séjour et le divorce accompagné de « décohabitation », processus rendu difficile par la précarité de leurs situations, la difficulté d'accéder au logement et l'amour liant sentimentalement à l'époux.

Peu après, plusieurs circulaires accompagnent les procédures dites de « décohabitation », certaines] revenant sur l'interdiction stricte.

Celle du 8 février 1994 précise que les femmes qui ont des enfants français ou qui séjournent en France depuis plus de quinze ans sont inexpulsables. En 1997, le Conseil d'Etat autorise l'administration à ne pas renouveler les permis de séjour de membres de familles polygames, même si la carte a été délivrée avant l'interdiction créée par la loi Pasqua. Le 25 avril 2000 et le 10 juin 2001, deux autres circulaires accordent le renouvellement des cartes de séjour pour les familles polygames arrivées en France avant 1993, sous réserve que les ménages « décohabitent ». Selon les chiffres de la Direction des populations et des migrants du ministère des Affaires sociales, entre 8 000 et 15 000 ménages auraient vécu en état de polygamie en France en 2004. Le ministère de l'Intérieur avance des estimations entre 10 000 et 20 000. Une étude conjointe de l'INED et de l'INSEE, de 1993, avançait le chiffre de 10 000 ménages.

en 2020 il y a environs  en France 200.0000 femmes qui subissent encore les mariages forcés , 60.000 demandes de certificats de viginités.

Il faut que cela cesse. Car rien à voir avec notre religion musulmane

Pour la retraite, la France a signé avec une douzaine de pays africains des Conventions de sécurité sociale dont peuvent bénéficier les familles polygames.

Octobre 2020 Marlène Schiappa la Ministre Déléguée à la Citoyenneté, qui porte avec Gérald Darmanin le projet de loi sur le séparatisme, dévoile les mesures visant à protéger les femmes.  "Nous allons mieux lutter contre la polygamie"

Une ènième nouvelle Loi Discuté avec les parlementaires en Novembre/ décembre 2020 est en cours sur la polygamie  pour rendre la polygamie plus contraignante (inclus dans la Loi sur le thème de la lutte contre les séparatismes)

https://www.youtube.com/watch?v=9f7NvGFvyp4&fbclid=IwAR0ou8ho7IVI-xyMD12ET2RhJSfl8XWfEqh0JAAWRv8yZ008RDiSMx9SHxs

Un jour le célèbre compagnon ‘Umar Ibn Al Khattab رضي الله عنه radi Allah εanah QueDIEU soit satisfait de lui dit à un homme qui voulait divorcer :
« Pourquoi veux-tu divorcer ? »
L’homme répondit : « car je ne l’aime plus. »
Puis ‘Umar répond :
« Chaque maison doit-elle être construite sur l’amour ? Qu’en est-il de la loyauté et de l’appréciation ? »
Il رضي الله عنه radi Allah εanah Que soit satisfait de lui poursuit : « Ô vous les hommes ! Quand nous nous marions, nous lui faisons une promesse sérieuse.
Une femme donne naissance à des enfants et traverse des moments difficiles pendant sa grossesse.
Ensuite elle allaite le bébé et s’occupe toutes les nuits de ses enfants, lorsqu’ils tombent malades ou ont besoins de quoi que ce soit.
Elle sacrifie sa beauté et sa jeunesse pour être mère.
Est-ce juste si, son mari la quitte quand elle est grande ?
Si elle n’avait jamais pris soin de sa maison et de sa famille, au lieu de prendre soin de son corps et de sa beauté, son mari dirait :
"Quelle mauvaise mère elle est !"
Ou sont l’intégrité et la loyauté ? Craignez Dieu concernant vos comportement envers vos femme. »
 Al Bayan Wa At-Tabayin 2/101, Faraïd Al Kalam 113

Puisse Dieu dans Sa Grande Miséricorde nous pardonner de nos erreurs et de nos omissions

 

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