le calife عمر  Omar II

Paix سَلَام Salam

الْقُرْآن‎ al-Qur’ān la Révélation Récitée

Chapitre  49 الحجرات al-Houjourat les Appartements privés verset 10
Période Médinoise, qui occupe la 106è place dans l'ordre chronologique.
Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez DIEU, afin qu'on vous fasse Miséricorde

إِنَّمَا ٱلْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا۟ بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَٱتَّقُوا۟ ٱللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ

'Innamā Al-Mu'uminūna 'Ikhwatun Fa'aşliĥū Bayna 'Akhawaykum Wa Attaqū Allāha La`allakum Turĥamūna

Dans l’Obéissance de l’Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam
Aux Sources de la Révélation Récitation, de l’Écrit  الْقُرْآن‎ al-Qur’ān
 ISLAM POUR TOUS - CULTURELLE MUSULMANE UNIVERSELLE
UN GRAND PAS POUR LA CONNAISSANCE CONTRE L'IGNORANCE
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Un Homme d'exemple de bien pour les autres plus que pour lui même

Il succède à son cousin ʾAbū ʾAyyūb Sulaymān ibn ʿAbd Al-Malik  أبو أيوب سليمان بن عبد الملك en 717 (mort le 22 septembre ou le 1er octobre 717)

le calife omeyyade  Omar II ou Abou Hafs Omar ibn Abd al-Aziz أبو حفص عمر بن عبد العزيز ʾAbū Ḥafṣ ʿUmar ibn ʿAbd Al-ʿAzīz (682-720)

il est le fils de عبد العزيز بن مروانʿAbd al-ʿAzīz ibn Marwān (  685- 705)  membre de la dynastie omeyyade, fils du calife مروان  Marwān Ier 

Il est 8è calife omeyyade  الخلافة الأموية al-Ḫilāfah al-ʾumawiyyah, considéré par les musulmans pour sa sagesse, sa justesse et sa grande piété.

Peu apprécié par la noblesse en raison de ses réformes en faveur du peuple, Omar II serait mort empoisonné, ses opposants ayant soudoyé un servant afin qu'il mette du poison dans son repas. Sur son lit de mort, il apprend la nouvelle, gracie le coupable et met l'argent qu'il reçoit du paiement punitif dans le trésor public.

Il aurait édicté le vrai Le Pacte d'Umar  شروط عمر shurut  Umar  .

Il permit aux juifs de retourner à Jérusalem après avoir été chassés de Palestine par les Romains à la suite de la deuxième révolte juive מרד בר כוכבא Mered Bar Kokhba, ou seconde guerre judéo-romaine dans les années 132 - 135 de notre ère. Ce qui fait que le pacte d’Umar  par le deuxième calife  عمر بن الخطاب Umar ibn al-Khattâb (584-644), fait en 638 ne serait pas entièrement vrai, du moins le contrat lui-même selon certains historiens à la lumières des documents étudiés.

Il fait appliquer la Loi musulmane الشَّرِيعَة, Šarīʿa charia plus rigoureusement, fermant les débits de boissons alcoolisées ( ce qui prouve que l’alcool coulait à flot  a cette période dans les pays musulmans) et les bains publics où les femmes se mêlent librement aux hommes. Il renforce également l'application de l'Aumône obligatoire, زَكَاة Zakāt si bien qu'à la fin de son règne, il n'y a pratiquement plus de pauvre à qui donner de la charité.

Il fait recenser les propos faits et geste du Prophète Muhammad   أحاديث ʾaḥādīṯ / hadiths afin d'éviter qu'ils ne se perdent, et ajoute aux actions humanitaires et de bienfaisance menées par ses prédécesseurs des programmes pour les orphelins et les démunis.

Il abolit la tradition omeyyade de maudire/ insulter Ali* سبّ علی Sabb Ali (fondée par مُعاوية بن أبي سُفيان  Muawiya ibn Abi Sufyan  sur les chaires officielles du gouvernement au cours de  la prière du vendredi,  صلاة الجمعة, ṣalāt al-jum‘ah, « jum‘ah  جمعة vendredi dans les khutba خطبة sermons de ces vendredi et ordonne à la place la récitation de la sourate 16 النحل an-Naḥl les Abeilles et particulièrement du verset 90.

* Ali b. Abi Talib: علي بن أبي طالب 599-661, cousin, gendre et l’un des compagnons du Prophète il épouse Fatima la fille et l'unique descendante du Prophète.  Faisant partis des dix musulmans à qui le Prophète  promit le Paradis جنّة Jannah العشرة المبشرون بالجنة al-`Ashara al-Mubasharûn bi-l-Janna , Ali était rapporteur / transmetteur de hadith محدث muḥaddith  un des compilateurs ou rédacteurs du Coran‎ الوَحْي كَاتِب Kâtib al-wahy et le quatrième des quatre califes ar-Râshidûn الخُلَفاء الرَّاشدون  Guides bien aimés.

-  Certes En vérité, DIEU ordonne (commande) l'équité, la charité et la bienfaisance (la libéralité) et l'assistance envers les proches, et Il interdit la turpitude, les actes répréhensibles et la tyrannie (rébellion). Dieu vous exhorte ainsi pour vous amener à réfléchir (vous vous souveniez).

إِنَّ ٱللَّهَ يَأْمُرُ بِٱلْعَدْلِ وَٱلْإِحْسَٰنِ وَإِيتَآئِ ذِى ٱلْقُرْبَىٰ وَيَنْهَىٰ عَنِ ٱلْفَحْشَآءِ وَٱلْمُنكَرِ وَٱلْبَغْىِ يَعِظُكُمْ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ

 Ina allaha ya'mourou bialƐadli wâl'îĥçani wa'îyta'i đi alqourba wayanha Ɛani alfaĥcha'i wâlmounkari wâlbaği yaƐiŽoukoum laƐalakoum tađakarouna

Omar ibn Abd al-Aziz a lutté aussi contre les problèmes fiscaux concernant la conversion à l'islam. En effet, à cette époque, le Califat omeyyade est peuplé majoritairement de chrétiens, juifs, zoroastriens, etc. Leur conversion n'est pas forcée, mais ils sont sujets à des taxes plus élevées que les musulmans, D'un point de vue financier, la conversion massive diminuerait les revenus de l'État, et certains gouverneurs découragent les conversions à l'islam, mais Omar II tente de résoudre le problème, insistant sur l'égalité de traitement entre musulmans arabes et non arabes, et enlevant les obstacles à la conversion des non Arabes à l'islam.

Omar ibn Abd al-Aziz a laissé dans l'histoire une réputation de grande piété et de dédain du luxe comme des plaisirs terrestres. Il oppose son austérité et sa simplicité à l'extravagance devenue omniprésente dans les cours omeyyades. C'est ainsi qu'il met dans le trésor public les parures qui lui sont destinées, et abandonne le palais du calife à la famille de Sulaymān, préférant vivre dans des logements modestes. Il se vêt aussi de manière simple, passant parfois, inaperçu, au milieu de son peuple. Malgré son soutien populaire immense, il n'hésite pas à encourager publiquement le peuple à élire quelqu'un d'autre s'il n'est pas satisfait avec lui. Il confisque les biens saisis par de nombreux officiels et les redistribue au peuple. Craignant d'être tenté par la corruption, il n'accepte que rarement les cadeaux, et quand c'est le cas, il les dépose promptement dans le trésor public. Il encourage également sa femme, qui est fille, sœur et épouse de califes, à faire don de ses bijoux. De nombreuses autres anecdotes édifiantes existent sur son honnêteté et sa générosité. Impopulaire auprès de la cour omeyyade en raison de ses actions, le soutien du peuple fait que personne ne manifeste ouvertement son opposition.

Puisse DIEU le Très Haut, nous pardonner de nos erreurs et de nos omissions

Baudrier Gérad Ibrahim fondateur t modéraateur du site