l’Église en peine de Foi

l’Église en peine de Foi

Réformes difficiles de l’Église en peine de Foi

 

Paix سَلَام Salam

الْقُرْآن‎ al-Qur’ān la Révélation Récitée

Chapitre  49 الحجرات al-Houjourat les Appartements privés verset 10
Période Médinoise, qui occupe la 106è place dans l'ordre chronologique.
Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez DIEU, afin qu'on vous fasse Miséricorde

إِنَّمَا ٱلْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا۟ بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَٱتَّقُوا۟ ٱللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ

'Innamā Al-Mu'uminūna 'Ikhwatun Fa'aşliĥū Bayna 'Akhawaykum Wa Attaqū Allāha La`allakum Turĥamūna

Dans l’Obéissance de l’Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam
Aux Sources de la Révélation Récitation, de l’Écrit  الْقُرْآن‎ al-Qur’ān
 
ISLAM POUR TOUS - CULTURELLE MUSULMANE UNIVERSELLE
UN GRAND PAS POUR LA CONNAISSANCE CONTRE L'IGNORANCE
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Baudrier Gérard Ibrahim initiateur du Projet

Lumen gentium (latin pour « Lumière des nations »), la constitution dogmatique sur l'Église* catholique est une croyance selon laquelle la culture, les traditions, les rituels et les normes du catholicisme doivent être acceptées et suivies,

*du latin ecclesia, issu du grec ekklesia ( ἐκκλησία), qui signifie assemblée. Lui-même issu du verbe ekkaleô, « convoquer, appeler au-dehors » Établies dans les domus ecclesiae, les maisons des premiers chrétiens, et parfois édifiées à l'emplacement d'anciens lieux de culte païen, l'église  édifice religieux dont le rôle principal est de faciliter le rassemblement d'une communauté chrétienne le mot chrétien appraît vers 80-90 de notre ère il n'existait pas du temps de Jésus fils de Marie et des 12 Apôtres Paul n'étant pas directement  disciple de Jésus fils de Marie. Le nom « christianisme » vient du mot grec Χριστός / Christós, qui traduit l'hébreu Messie, מָשִׁיחַ - mashia'h « celui qui a reçu l'onction ».

La première Profession de foi des croyants disicples de Jésus fils de Marie,  confirme la doctrine Monothéiste du christianisme en stipulant qu'il n'y a qu'un seul DIEU qui est aussi le Créateur.

Le sens de la foi et les charismes dans le peuple chrétien L’universalité ou « catholicité » de l’unique Peuple de DIEU

DIEU peut se faire connaître par un écrit, approche fondamentale dans le cas du Coran la Récitation Révélée « le Prêche- le Rassemblé », mais pas uniquement. Ainsi, la Foi musulmane différencie "l'inspiration" وَحْي wahy Révélation de la Parole de DIEU à l'un de ses Prophètes, et la "révélation" نَزَلَ Nazala  أَنزَلْنَٰهُ Nous l'avons (la Parole de DIEU) déposé qui correspond à une descente d'un livre.

La Foi et le monde ne peuvent plus exister dans l'isolement mutuel… Le chrétien radical condamne toutes les formes de Foi qui se désengagent du monde. Le chrétien radical croit que la tradition ecclésiastique a cessé d'être chrétienne.

Bien que Jésus fils de Marie soit toujours une caractéristique centrale de l'athéisme chrétien, Hamilton déclare que pour l'athée chrétien, Jésus en tant que figure historique ou surnaturelle n'est pas le fondement de la foi; au lieu de cela, Jésus est un « endroit où être, un point de vue ». Les athées chrétiens considèrent Jésus comme un modèle de vertu, mais ils ne le voient pas comme DIEU Créateur de toutes choses, ni comme le Fils de DIEU ; simplement comme un rabbin influent.

 

Le Théisme

Le théisme (du grec theos, dieu) est une conception qui affirme l'existence d'un DIEU à la fois personnel, unique et cause du monde. Le théisme n'est pas nécessairement religieux, il peut aussi être philosophique. Dans le premier cas, la relation de l'homme avec DIEU passe par des intermédiaires (la religion). Selon le théisme philosophique, DIEU régit l'Univers directement.

Tout ce qui n’est pas l’œuvre de l’Homme est produit par une source originelle universelle et intelligente (nommée DIEU).

Il n'est pas concevable que rien soit à l'origine de tout.

DIEU a une existence personnelle et une action dans l'univers. Contrairement à la vision déiste, le théisme affirme clairement l'ingérence du divin dans les affaires humaines, ingérence qui peut être directe, ou passer par des intermédiaires (prophètes et institutions religieuses).

DIEU se manifeste par des Révélations (Prophètes, Miracles, Messie, Anges) ;

Les révélations sont à l’origine de la religion et des textes sacrés ;القُرْآن al-Qurʾān la Révélation Récitée , Bible,תנ״ך Tanakh Ancien et nouveau Testament avec les Evangiles, le Véda  « savoir » dont se réclame l'hindouisme.

La religion est l’unique moyen pour l’Homme de s’unir à DIEU ;

Le respect des rites religieux est essentiel pour le salut de l’Homme ;

Le culte rendu à DIEU doit correspondre à une forme définie et encadrée par la religion ;

DIEU a des représentants, des intermédiaires sur Terre (les prophètes et les membres des institutions religieuses), qui sont les dépositaires de sa volonté, et répandent tous autant sa parole, sous leurs différentes formes, dans les différents endroits du monde

Le Déisme forgé sur le terme latin deus désigne l'affirmation rationnelle de l'existence de DIEU, proposant une forme religieuse conforme à la raison, exclusive des religions révélées  « religion monothéiste »,  Les religions abrahamiques (le judaïsme, le christianisme et l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam) de la connaissance  reçue par un individu par inspiration divine, intuition, illumination détenir directement de DIEU, et proposant d'arriver à DIEU par des voies exclusivement humaines3, sans pour autant pouvoir en déterminer certains attributs est une croyance ou une doctrine1 qui défend l'affirmation rationnelle de l'existence de DIEU, proposant une forme religieuse conforme à la raison, exclusive aux religions révélées. Le déisme propose d'arriver à DIEU - un DIEU du raisonnement plutôt qu'un DIEU de foi ou de culte  par des voies exclusivement humaines, sans pour autant pouvoir en déterminer les attributs. Le déisme affirme que : Tout ce qui n’est pas l’œuvre de l’Homme est produit par une source originelle universelle et intelligente (nommée DIEU). Peu importent toutes les explications scientifiques qui peuvent être apportées à chaque détail de notre environnement, il est globalement impossible d'imaginer un début et une fin à l'espace, au temps et à la matière qui forment ensemble l'univers, car chaque chose appelle toujours une origine et une suite, qui elles-mêmes vont encore appeler une autre origine et une autre suite, etc. Le paradoxe de la Cause première ne peut trouver son explication que dans un principe au fondement de tout ce qui existe, et qui est appelé « DIEU » ; il n'est pas concevable que rien soit à l'origine de tout. Selon le principe de raison suffisante, toute chose présente en ce monde justifie son existence par son utilité, et s'inscrit dans un schéma de fonctionnement global. De fait, l'agencement de ces myriades d'éléments ne peut être le fruit du hasard, et nécessite l'action ordonnatrice d'une entité supérieure ;

Chaque entité créée possède son potentiel, principe d'immanence en opposition à la transcendance théiste qui elle divise le monde en monde parfait et monde matérialisé. Le Principe Créateur est en toute chose puisque toute chose découle des lois et principes du Créateur ;pour certains, DIEU a une action permanente dans l'univers, pour d'autres il n'interagit pas avec le monde depuis sa création, ou depuis une époque plus ou moins ultérieure ;NDIEU se manifeste par les œuvres dont on ne peut expliquer l'existence, aussi grande que soit l'échelle de temps utilisée (la nature, la vie, le cosmos, la conscience humaine…) ; Il ne s'agit plus ici de transcendance transcendens ; de transcendere, franchir, surpasser) indique l'idée de dépassement ou de franchissement. C'est le caractère de ce qui est transcendant, c'est-à-dire qui est au-delà du perceptible et des possibilités de l’intelligible (entendement).divine mais d'immanence en parlant d'une chose ou d'un être, le caractère de ce qui a son principe en soi-même, par opposition à la transcendance qui indique une cause extérieure et supérieure.

La pensée de l'immanence ou de la transcendance de DIEU a divisé les philosophes médiévaux, néo-platoniciens d'après Augustin d'Hippone connu par saint Augustin 354 -430 philosophe et théologien chrétien romain, ou aristotéliciens d'après Albert le Grand 1200-1280 dominicain, philosophe, théologien, naturaliste et chimiste allemand. et Thomas d'Aquin 1225-1274 maîtres de la philosophie scolastique et de la théologie catholique. 

« DIEU est la cause immanente et non transitive de toute chose. » Deus sive Natura ou Deus seu Natura (en latin : « DIEU ou la Nature », ou encore, d'une façon moins littérale, « DIEU, c'est-à-dire la Nature ») est une expression créée par René Descartes, dans la Méditation Sixième1, puis reprise par Baruch Spinoza..

Dans une optique chrétienne, l'authenticité historique de la Révélation et des Écritures est contestée : l'Être suprême devient directement perceptible aux facultés de l'Homme. Ce concept se développe essentiellement en Angleterre et en France à partir du 17è siècle.

Le Catharisme (du grec καθαρός / katharós, « pur »grec « καθαροί » (katharoi, qui signifie « purs » mouvements  religieux chrétien médiéval européen en dissidence vis-à-vis de l'Église romaine apparu au 3è siècle qui refusait la réintégration des lapsi au sein de l'Église Au cours des premiers siècles du christianisme, un lapsus, au pluriel lapsi, est un chrétien qui a renié sa foi par peur des persécutions. L'Église considère tout d'abord cela comme un péché majeur. Cependant, grâce notamment à Cyprien, les chrétiens lapsi repentis peuvent être réintégrés après une sérieuse pénitence. Par la suite, une partie intransigeante de l'Église qui refuse leur retour au sein de la communauté provoque le schisme de Novatien. Le catharisme ne s'appuie pas sur une théologie puisqu'il considère que DIEU, inconnaissable et non accessible, est absent de ce monde. Cette doctrine est le fruit d'un travail de recherche scripturaire, prenant en compte le Nouveau Testament, notamment l'Évangile selon Jean et l'Évangile selon Luc. Le Nouveau Testament est traduit au 13è siècle en occitan.

Cyprien de Carthage 200- 258, de son vrai nom Thascius Caecilius Cyprianus, 200 - 258 vécu marthyr sous la persécution de Valérien empereur romain de 260 -268, est un Berbère converti au christianisme, évêque de Carthage.

Augustin d'Hippone (Aurelius Augustinus - saint Augustin, 354  430  philosophe et théologien chrétien africain Algérie actuelle  « amour de la sagesse », avant de devenir manichéen. Il n'abandonne le manichéisme pour se convertir au christianisme qu'assez tard, en 386 Le DIEU d'Augustin est à la fois au-dessus des êtres humains et au plus profond d'eux-mêmes.De la langue et de la culture latines, il ne maîtrise jamais réellement le grec, ce qui a pour effet de romaniser le christianisme occidental et de lui donner une tonalité différente du christianisme oriental, plus proche des auteurs grecs.

Les donatistes, qui prit son essor dans le diocèse d'Afrique romaine aux 4è et 5è siècles. Elle tire son nom de Donat le Grand/Donatus Magnus 273-355, évêque de Cases-Noires, Casae Nigrae, en Numidie (Negrine actuelle).

Le principal point de désaccord des donatistes avec l’Église indivise concernait le refus de validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors de la persécution de Dioclétien (303-305). Cette position fut condamnée lors du concile de Rome de 313.

Le pélagianisme, doctrine développée à partir de la deuxième moitié du 4è siècle par l'ascète breton Pélage, Célestius, Julien d'Éclane et leurs disciples, caractérisée par l'insistance sur le libre arbitre de l'homme professant que la liberté règle les rapports entre l'homme et DIEU, s'attire l'opposition de l'épiscopat africain marqué par l'idée de la grâce d'Augustin d'Hippone, qui obtient la condamnation de ce courant par l’empereur Honorius, puis par le 16e concile de Carthage en 418, avec l'approbation du pape Zosime. Le pélagianisme soutient que l'homme peut, par son seul libre arbitre, s'abstenir du péché. Pélage ou Pelagius (v. 350 - v. 420) est un moine ascète breton Pélage considère que tout chrétien peut atteindre la sainteté par ses propres forces et par son libre-arbitre et minimise le rôle de la grâce divine, non indispensable à ses yeux

En 1179, dans le canon 27 du concile de Latran III, tenu sous l'autorité du pape Alexandre III, parmi d'autres nom désignant les hérétiques : « patarins », « publicains », « albigeois et autres... » qui au met fin au schisme survenu au moment de l'élection d'Alexandre III en 1159 canon 24 : interdiction de fournir des armes aux Sarrasins sous peine d'excommunication ; Dans leur Canon 27 : anathème et exhortation à la croisade contre les Cathares présents en Gascogne et dans les régions d'Albi et de Toulouse croisade qui sera entreprise plus tard, sous le pape Innocent III. Condamnation des mercenaires brabançons, basques et navarrais.

Il existe aussi une forme de Christianisme culturel et de système éthique tirant ses croyances et ses pratiques de la vie et des enseignements de Jésus de Nazareth, tels qu'ils sont consignés dans les Évangiles du Nouveau Testament et d'autres sources apocryphes, tout en rejetant les éléments surnaturels du christianisme.

Certains chrétiens adoptent une position déiste dans laquelle la croyance en un DIEU transcendant ou interventionniste est rejetée ou absente, au profit d'un DIEU immanent et neutre dont Jésus est un représentant tandis que d'autres suivent l'enseignement de Jésus tel que relaté par les Écritures dans un monde sans Dieu où Jésus est considéré comme un simple philosophe. Pour certains, parler de "chrétien" est presque un abus de langage dans la mesure où ses adeptes ne reconnaissent pas Jésus fils de Marie en tant que Messie (le Christ) destiné à revenir à la fin des Temps pour sauver l'Humanité.

القُرْآن al-Qurʾān la Révélation Récitée  

chapitre 43 ٱلزُّخْرُف az-Zuḫruf l'Ornement verset 61
 - Il sera un signe (une science) au sujet de l'Heure. N'en doutez point. Et suivez-moi: voilà un droit chemin

وَإِنَّهُۥ لَعِلْمٌ لِّلسَّاعَةِ فَلَا تَمْتَرُنَّ بِهَا وَٱتَّبِعُونِ هَٰذَا صِرَٰطٌ مُّسْتَقِيمٌ
 

Wa 'Innahu* La`ilmun Lilssā`ati Falā Tamtarunna Bihā Wa Attabi`ūnī Hādhā Şirāţun Mustaqīmun

*les commentateurs sentent dans le هۥ hu "il est" dans  إِنَّهُ 'Innahu, voir aussi verset 59 هُوَ houwa "lui / i"l, ou au verset 57 ٱبْنُ مَرْيَمَ abnou Maryama "fils de Marie" qui  remplace Jésus عِيسَى  'Issa.

Dans Le verset suivant, DIEU le Très Haut, fait parler Jésus fils de Marie عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ  'Issa abnou Maryama 

chapitre 3 آلِ عِمْرَان    Āli ʿimrān la Famille de Amram verset 51

 - DIEU est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc: voilà le chemin droit."

إِنَّ ٱللَّهَ رَبِّى وَرَبُّكُمْ فَٱعْبُدُوهُ هَٰذَا صِرَٰطٌ مُّسْتَقِيمٌ
 

'Inna Allāha Rabbī Wa Rabbukum Fā`budūhu Hādhā Şirāţun Mustaqīmun

Croyances

1. L'affirmation de l'irréalité de DIEU pour notre époque, y compris les compréhensions abstraites de DIEU qui ont fait partie de la théologie chrétienne traditionnelle.

2. L'insistance à saisir la culture contemporaine comme une caractéristique nécessaire d'un travail théologique responsable.

3. L'affirmation de différents degrés et formes d'aliénation dans les églises telle qu'elle sont.

4. La reconnaissance de la centralité de la personne de Jésus dans une réflexion qui persiste à se dire théologique.

Le "monophysisme inversé", selon lequel la nature humaine de Jésus absorbe la nature divine (DIEU le Père) qui s'est incarnée en lui. Il en résulterait que le Créateur de l'Univers est véritablement décédé en l'an 33 à Jérusalem, ce qui résout à la fois la question de la Cause première et l'absence apparente de Dieu dans le monde actuel.

Concile œcuménique est une assemblée réunissant tous les évêques et autorités ecclésiastiques du christianisme (oikumènè, « totalité de la terre habitée »). Cependant, en raison des divisons des Églises chrétiennes au cours de l'histoire, seule l’Église catholique romaine en a conservé l'usage, avec une signification de facto plus restreinte. Ainsi, les orthodoxes reconnaissent la validité des sept premiers conciles, tenus de 325 après Jésus-Christ à 787 après Jésus-Christ, les protestants ne reconnaissent la validité que des six premiers conciles2, tandis que l'Église catholique reconnaît aussi les 14 conciles œcuméniques du deuxième millénaire, soit un total de 21 conciles œcuméniques. Le dernier d'entre eux à ce jour est celui dit de Vatican II, convoqué par Jean XXIII en 1962 et clôt par Paul VI en 1965.

Les conciles reconnus comme œcuméniques tant par l'Église catholique que par l'Église orthodoxe, sont au nombre de sept

Concile hors liste : 691-692, concile Quinisexte ou « Penthecte », concile in Trullo, convoqué par Justinien II /Flavius Justinianus Augustus dit Rhinotmète « Nez coupé » 668-711 dernier représentant ayant régné de la dynastie des Héraclides.(sous les califat de أبو الوليد عبد الملك بن مروان Abou Al-Walid Abd Al-Malik ibn Marwān 646-705 et de أبو العباس الوليد بن عبد الملكAbū Al-ʿAbbās Al-Walīd ibn ʿAbd Al-Malik 668-715) Ce concile, considéré par les orthodoxes comme la prolongation et l'achèvement du précédent, ne fait pas nombre avec lui pour cette raison. Il fixa des règles de discipline : âge requis pour pouvoir être ordonné prêtre, ou diacre. Il édicta la première règle d'un concile à propos des icônes (canon 82).

1.en 325, Nicée I, convoqué par Constantin Ier 272-337. Les évêques ont reconnu que « Dieu s'est fait homme en Jésus-Christ qui est fils de DIEU ». Ce concile condamne la doctrine d'Arius, l'arianisme, qui considère Jésus-Christ χριστός / christós מָשִׁיחַ mashia'h Messie المسيح masih comme une créature de rang intermédiaire entre DIEU et l'homme. Le concile formule la divinité de Jésus-Christ et rédige un premier Credo. Selon la tradition, Nicolas Évêque de Myre en Lycie 270-343 et Spyridon évêque de Trimythonte dans l'île de Chypre 270 -348 y jouent un rôle prépondérant.

2. en 381, Constantinople I, convoqué par Théodose Ier le « Grand » 347-395. Les évêques adoptent le dogme de la Trinité. Ce concile condamne la doctrine de Macédonius et des pneumatomaques qui nie la divinité du Saint-Esprit. Il réaffirme la divinité du Christ, affirme celle du Saint-Esprit et achève la rédaction du Credo dit de Nicée-Constantinople. Ce concile accorde aux évêques de Rome et de Constantinople une prééminence par rapport aux autres évêques. Toutes les Églises chrétiennes reconnaissent les deux premiers conciles œcuméniques. Affirmation du christianisme nicéen aux dépens de la doctrine arienne par l'édit du 28 février 380, dit édit de Thessalonique : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l'apôtre Pierre, celle que reconnaissent le pontife Damase et Pierre, l'évêque d'Alexandrie, c'est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». La foi catholique trinitaire, telle que définie par le concile de Nicée en 325, s'impose donc non seulement face au polythéisme traditionnel mais également, au sein du christianisme, face à l'arianisme, qui va être condamné une nouvelle fois par le premier concile œcuménique de Constantinople (381). imposa une législation abolissant les cultes païens et interdisant tout comportement païen dans l'Empire.

3. en 431, Éphèse, convoqué par Théodose II.401-450 Son règne est agité par les querelles religieuses du nestorianisme opposant Cyrille d'Alexandrie  375-444 au patriarche de Constantinople Nestorius 380- 451 et par des violences dirigées contre les Juifs et les païens Le concile affirme l'unité du Christ dès sa conception et appelle sa mère « Mère de DIEU » (Mère de Celui qui est DIEUpar nature). Il condamne Nestorius, patriarche de Constantinople, qui, redoutant une confusion possible entre l'homme Jésus et le Logos divin, enseignait que la Vierge Marie n'a donné naissance qu'à un humain qui est indissolublement lié au Logos divin. Nestorius enseignait que les deux natures coexistaient en Christ, mais étaient séparées. Cyrille d'Alexandrie joue un rôle prépondérant dans les délibérations de ce concile. Les Églises dites « nestoriennes » ont rejeté ce concile et se séparent de l'Église impériale.

4. en 451, Chalcédoine, convoqué par Marcien 392-457 Proche de Rome et de son évêque, il soutient l'orthodoxie, convoque un concile en 451, d'abord à Nicée, puis Chalcédoine4, où triomphe la foi orthodoxe, condamnant le nestorianisme et les penseurs monophysites Le concile affirme que Jésus-Christ est à la fois DIEU et homme, les deux natures humaine et divine en la personne de Jésus-Christ sont consacrées (voir le Symbole de Chalcédoine). Il parvient ainsi à un point d'équilibre dans l'expression de la christologie, affirmant (à la suite de Nicée 1 et Constantinople 1) la divinité du Christ, mais en maintenant son humanité (contre ceux qui la supposaient « absorbée » par la divinité), et l'unité de sa personne (à la suite d'Éphèse). Il est cependant rejeté par ceux qui pensèrent que cette dualité fortement affirmée était une remise en cause de l'unité proclamée par saint Cyrille et par le concile d'Éphèse. Flavien de Constantinople patriarche de cette ville de 446-449 ) et Léon Ier de Rome pape de 440-à 461  y ont joué un rôle prépondérant. Les Églises dites « monophysites », qui admettent « une seule nature » du Christ et nient la nature humaine, ont rejeté ce concile.

5. en 553, Constantinople II, convoqué par Justinien1er «  le Grand » 482-565. La conscience religieuse de Justinien est très élevée. Pour légitimer son autorité impériale, il rappelle dans ses différentes lois qu'il est le représentant du pouvoir divin sur terre226. Cette origine divine du pouvoir terrestre est alors une idée de plus en plus courante, mise en avant dès le 4è siècle par Eusèbe de Césarée sous le règne de Constantin 1er. En plus d'être un empereur romain, il se conçoit comme un empereur chrétien, messager de Dieu, chargé de faire de son empire terrestre l'équivalent du royaume céleste Ce concile réaffirme la condamnation du nestorianisme affirmant que deux hypostases, l'une divine, l'autre humaine, coexistent en Jésus-Christ. Nestorius (vers 381 - 451), patriarche de Constantinople (428-431).

6. en 680-681, Constantinople III, convoqué par Constantin IV 650-685(sous les califats de Muʿawiya Ier, Yazīd Ier Muʿāwiya II, et Marwān Ier). Ce concile condamne les monothélistes qui affirment que le Christ a une seule énergie, une seule volonté divine, malgré ses deux natures. -Au commencement était le Verbe,(λόγος, Logos Parole-lien « raison, intelligence ») et le Verbe était auprès de DIEU, et le Verbe était DIEU.

7.-en 787, Nicée II, convoqué par Irène l'Athénienne  impératrice byzantine, 752 - 803*. Le concile affirme que l'honneur rendu aux images s'adresse non à l'image elle-même mais à la personne qui y est représentée. Il établit une distinction entre l'adoration qui ne doit s'adresser qu'à DIEU et la vénération que l'on porte à des images, à des reliques ou à des saints pour rendre grâce à DIEU. Il condamne les iconoclastes comme des négateurs de l'incarnation de DIEU.

*remplacé par Nicéphore empereur byzantin 750-811, qui, au moment de son  règne, l'Empire byzantin est tiraillé par la crise iconoclaste où partisans et opposants des images s'affrontent dans une querelle religieuse mais aussi politique, (dite « querelle iconoclaste » ou « querelle des images ») est une période qui s’étend de 726 à 843. Pendant environ une centaine d’années, les empereurs byzantins iconoclastes interdisent le culte des icônes et ordonnent la destruction systématique des images représentant le Christ, consacrée par le rite de l'onction, réalisée par un Prophète de DIEU ou les saints, qu’il s’agisse de mosaïques ornant les murs des églises, d’images peintes ou d’enluminures de livres. Sur le plan religieux, elle constitue le prolongement de diverses hérésies survenues au cours des siècles précédents concernant la nature du Christ.  tels que Christ, Seigneur, Fils de Dieu, Messie et, par conséquent, réfléchit à l'identité du Christ et à la signification du titre de Christ. Les grandes définitions dogmatiques au cours des 4è et 5è siècles, par les Conciles œcuméniques, n'ont pas épuisé le sujet. de la nature de Jésus et de son rapport à DIEU : Jésus est-il le fils de DIEU, le fils adoptif, un être purement humain ou purement divin ? chez Philon d'Alexandrie, -20 abant notr ère + 45 après notre ère un certain binitarisme** juif hélénisé apparaît sous les traits du « verbe de DIEU »****. (o theoû logos que Philon nomme parfois « Fils de DIEU », par exemple dans le De agricultura §51) ou dans le Memra du Talmud dont on pourrait bien retrouver l'écho dans le prologue de Jean.

 

  1. Il était au commencement en DIEU.
  2. Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
  3. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
  4. Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
  5. Il y eut un homme, envoyé de DIEU ; son nom était Jean.
  6. Celui-ci vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui :
  7. non que celui-ci fût la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière.
  8. La lumière, la vraie, celle qui éclaire tout homme, venait dans le monde.
  9. Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu.

القُرْآن al-Qurʾān la Révélation Récitée 

chapitre3 آل عمران Al-i'Imran, la famille de 'Amram verset 39, et verset 45

39 -Et les anges l'interpellèrent pendant que, debout, il priait dans le sanctuaire : «DIEU t'annonce la naissance de Jean (يَحْيَىٰ Yaĥyá) qui confirmera un verbe émanant du Seigneur , qui sera un vrai chef, un homme chaste et un Prophète parmi les justes.»

فَنَادَتْهُ ٱلْمَلَٰٓئِكَةُ وَهُوَ قَآئِمٌ يُصَلِّى فِى ٱلْمِحْرَابِ أَنَّ ٱللَّهَ يُبَشِّرُكَ بِيَحْيَىٰ مُصَدِّقًۢا بِكَلِمَةٍ مِّنَ ٱللَّهِ وَسَيِّدًا وَحَصُورًا وَنَبِيًّا مِّنَ ٱلصَّٰلِحِينَ

Fanādat/hu Al-Malā'ikatu Wa Huwa Qā'imun Yuşallī Fī Al-Miĥrābi 'Anna Allāha Yubashiruka Biyaĥyá Muşaddiqāan Bikalimatin Mina Allāhi Wa Sayyidāan Wa Ĥaşūrāan Wa Nabīyāan Mina Aş-Şāliĥīna

45 - (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: "Ô Marie, voilà que DIEU t'annonce une Parole de Sa part: son nom sera "ٱلْمَسِيحُ al-Masih" Jésus "عِيسَى Issa", fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'Au-Delà, et l'un des Rapprochés de DIEU".

إِذْ قَالَتِ ٱلْمَلَٰٓئِكَةُ يَٰمَرْيَمُ إِنَّ ٱللَّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ ٱسْمُهُ ٱلْمَسِيحُ عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ وَجِيهًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْءَاخِرَةِ وَمِنَ ٱلْمُقَرَّبِينَ

'Idh Qālati Al-Malā'ikatu Yā Maryamu 'Inna Allāha Yubashiruki Bikalimatin Minhu Asmuhu Al-Masīĥu `Īsá Abnu Maryama Wajīhāan Fī Ad-Dunyā Wa Al-'Ākhirati Wa Mina Al-Muqarrabīna

 

**binitarisme conception théologique chrétienne selon laquelle DIEU n'est qu'en deux personnes. Ainsi le binitarisme s'oppose à la fois au trinitarisme la Trinité  DIEU Unique en trois personnes distinctes : le Père***, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, ayant la même substance divine. qui stipulent respectivement qu'il est en trois personnes ou en une seule et à l'unitarisme, croyance qu'il y a trois principes divins qui forment une triade. Le mot vient du grec ancien : du préfixe τρι / tri qui veut dire « trois » et de θεός / theos, « dieu ». Il s'agit souvent de trois dieux ayant des pouvoirs et des sphères d'influence distincts mais complémentaires. 

***Voir sens dans le תנ״ך Tanakh  la Bible hébraïque Dieu Père : אֲבִיָּה Abiyyah (YHWH est mon Père). אַלִיאָב Eliyav (DIEU est mon Père) , אֲבִיאֵל Aviyél (DIEU est mon Père). יוֹאָב  Yoav (YHWH est Père).

Le Christianisme a eut un long parcours qu’il ne cesse traverser tant les questionnements sur la conception religieuse qui y est formulée est si incohérente et souvent en contraction mais dans les siècles passés fut des arrangements politico-religieux ce qui est peut être la raison du manque de piété dans la communauté des croyants du monothéiste chrétien toutes diversités confondues.

****Logos du grec ancien λόγος lógos « parole, discours, raison, relation »  notion empruntée à la philosophie hellénistique pour désigner le Christ. 

DIEU SEUL LE SAIT

Baudrier Gérard Ibrahim fondateur et modérateur du site.

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