MUSULMANS EN FRANCE 13 SIÈCLES D'HISTOIRE OUBLIÉS

MUSULMANS EN FRANCE 13 SIÈCLES D'HISTOIRE OUBLIÉS

 

MUSULMANS EN FRANCE 13 SIÈCLES D'HISTOIRE OUBLIÉS

ISLAM POUR TOUS.

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Que DIEU vous récompense bien جَزاكَ اللهُ خَـيْراً Jazak ALLAH khayran

Baudrier Gérard Ibrahim Thouars 79 Initiateur du projet.

Chapitre 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Amram verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, DIEU le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

Quand il est question du Prophète MUHAMMAD محمّد il est bon de dire ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم   : « que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui 

Paix سَلَام Salam

l'Obéissance dans l'Obédience  ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam  est depuis des décennies pour la France et l'Europe en général une question qui interfère quotidiennement avec ses grandes controverses nationales, et qui fait l'objet de tourmentes médiatiques récurrentes. Elle est née avant que la France soit « France » alors que la nation n'était qu'en gestation, avec la bataille de Poitiers, puis es Croisades et avec la perception de la pensée et des sciences arabes dans nos universités médiévales , hostilité et échanges, conflits et rencontres se succèdent ainsi depuis treize siècles, mais avec aucune  grande synthèse historie,,e n'en avait retracé le fil qui permettrait de mieux comprendre le présent à la lumière du passé, Il fallait combler cette lacune, ,Il y avait nécessité scientifique sociale, citoyenne

L'histoire des sociétés et des civilisations ne s'éclaire que dans la longue durée, les premiers contacts de la France et de  l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam surgissent soudain dans la première moitié du 7è siècle, un siècle exactement après la naissance de l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam . Il met en effet en situation des entités hétérogènes, « la France » d'une part, une nation qui s'est elle-même constitué et affirmée dans la longue durée, selon son rythme propre ; et « les musulmans » d'autre part, une population qui a beaucoup changé au cours de cette histoire plus que millénaire, notamment dans le domaine où elle manifeste sa spécificité, la religion,

Les relations entre Français et musulmans longtemps secondaires, ne sont devenus une composant importe de la vie de la nation que tardivement, et sous formes très diverses, parfois dramatiques, parfois lumineuses, Cette histoire a été dominée avant tout par une contradiction : malgré une hostilité le plus souvent très vive des français à l'égard des musulmans – lesquels leurs reprochant cette animosité - , la France a fait du Moyen Âge à nos jours des emprunts culturels et humains à (l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam  qui ont enrichi et continuent d'enrichir sa vie sociale et intellectuelle,

La France, n'a été touché que tardivement et secondairement par la conquête musulmane, Au début du 8è siècle, des peuples convertis à  (l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam , venus d'afrique du nord occidentale, conquièrent la majeure partie de la péninsules Ibérique, Une colonne s'avance jusqu'à Poitiers elle st vaincue par le chef franc Charles Martel,

Ce n'est pas sous frome de réalité ethnique, politique, administrative que  l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam  s'est longtemps montré au français, mais sous forme d'image,

Les faits ont certes une importance en eux-mêmes, mais ils font sens dans la mesure où ils ont été l'objet de représentations collectives, correspondant selon les époques à telles out les idéologie, à tel type de mentalité sociale, Au final, c'est l'histoire culturelle qui domine ici, et plus largement une histoire de l'imaginaire qui nous  livre les fluctuations de l'image de l'Autre

 Lorsque l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam  entrera sans appréhension du monde par les européens chrétiens on sera souvent associé à la notion d'Orient

L'Image fortement négative des musulmans se concentrait autour du Prophète Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم  : « que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui ; dont le nom était écrit sous diverses orthographes, manifestant à la fois ignorance et mépris pour le personnage, Quand ils n'en faisaient pas purement et simplement un démon, les Français appliquaient au fondateur de l'islam (l'Obéissance dans l'Obédience) les modèles d'homme mauvais, méchant, pervers que la Bible et le christianisme avaient élaborés : faux prophète, hérésie, idole, Antéchrist,  Cette concentration sur le personnage de Muhammad de l'image négative de la civilisation musulmane joue un rôle important jusqu'à aujourd’hui,

L'Islam face à la chrétienté, avait été l'Autre, Or l'identité naît souvent d'une opposition à un Autre, Nous pouvons dire ainsi que l'Obéissance dans l'Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam  a joué un rôle de  premier plan dans la prise de conscience de la chrétienté, par elle même, ce qui vaut aussi pour les Etats occidentaux, dont la France,

Cest par une autre voie, celle du savoir, que la science et la pensée arabes pénétreront et influenceront l'Occident latin, La période des croisades permit une certaines cohabitation entre chevaliers français et musulmans en Terre sainte , le métissage ne fut pas durable, La période du 16è au 19è siècle produit cependant de nouveaux apports « musulmans » à la civilisation française, notamment dans le domaine des arts, Les lumières manifestent à la fois de l'hostilité à l'Autre musulman et un nouvel intérêt pour ses apports culturels, l’orientalisme intègre l'Islam dans cet Orient qui a toujours fasciné les français,

La période la colonisation en afrique du nord en afrique noir et autres pays musulmans (sous forme de protectorat) marque un tournant essentiel dans les relations entre la France et la Terre d'Islam دار الإسلام Dar al-Islam. : l'image de l'Autre devient péjorative, dévalorisante, il est l'indigène au statut inférieur, Image qui demeure de nos jours,  nous voyons apparaître avec le sauvages d'immigrations sur le sol français racisme, langue, religion coutume,.

 

RAPPEL

Venue d'Espagne alors sous domination musulmane,  les chefs musulmans forts de leurs essort  sur de grands territoires veulent continuer  plus au nord de l’autre côté des Pyrénées, la conquête ne sera pas si simple,  le 9 juin 721, Bataille de Toulouse, dans laquelle السمح بن مالك الخولاني Al-Samh ibn Malik al-Khawlani cinquième wali (gouverneur) de la province d'al-Andalus est tué par les armées du duc Eudes d'Aquitaine, et voit la victoire du duché d'Aquitaine et de Vasconie sur le califat الأمويون Omeyyade. Une nouvelle offensive en 725 permet  la prise des villes de Carcassonne et Nîmes. عبد الرحمن بن عبد الله الغافقي  Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi général, originaire de la tribu arabe tihamite تِهَامَة Tihama de Ghafiq   qui avait participé à cette bataille de Toulouse devient en 730  ولاة الأندلس wali d'al-Andalus, par le calife أبو الوليد هشام بن عبد الملك ʾAbū Al-Walīd Hichām ibn ʿAbd Al-Malik .

Le temps des trahisons

 En apprenant que le vice-gouverneur de Catalogne nord est de l’Espagne actuel  عثمان بن أبي نسعة Othman ibn abi Naïssa, dit  منوسة Munuza, « Compagnon de  طارق بن زياد Ṭāriq ibn Ziyād et de طريف بن مالك Tarif ibn Malik    », tous trois en 711 furent les principaux acteurs de la conquête musulmane de la péninsule Ibérique., du royaume wisigoth , , avait conclu une alliance avec le duc Eudes d'Aquitaine, afin d'établir son indépendance, Abd al-Rahman se hâte de réprimer la rébellion. Il a engagé les armées du seigneur berbère et l'a tué, en 731 (selon certains récits, Munuza s'est suicidé)

25 octobre 732  « bataille du Pavé des Martyrs معركة بلاط الشهداء   maerakat balat alShuhada' »,

La date est incertaine  comme le lieu peut-être  entre Tours et Poitiers à proximité de la voie romaine qui reliait les deux villes, peut être près du village de Vouneuil-sur-Vienne au hameau de Moussais (rebaptisé depuis Moussais-la-Bataille), ou très proche de Tours, (l'emplacement présumé de la bataille était alors proche de la frontière entre le Royaume franc et celui d'Aquitaine).  Elle opposa l'armée franque commandée par Charles Martel suite à une razzia menée par  l'armée musulmane commandée par l'émir عبد الرحمن بن عبد الله الغافقي  Abd al-Rahman ibn Abd Allah al-Ghafiqi,  Pendant sept jours, les deux armées se sont affrontées, avec les armées omeyyades ralliant toutes leurs troupes, de sorte que le septième jour, leur armée était complète. Pour résister à la cavalerie lourde musulmane. Les Francs ont tenu leur formation défensive toute la journée, et ont repoussé des charges répétées de la cavalerie musulmane.  Les soldats musulmans étaient accompagnés de leurs familles. Les épouses et les concubines figuraient probablement  parmi les victimes. Réalisant que leur camp était en train d'être pillé, un important contingent des forces d'Abd al-Rahman a quitté le champ de bataille pour aller sauver leur butin. Abd al-Rahman a donc été laissé exposé face à l'infanterie franque et a été tué au combat en tentant de rallier ses hommes. Néanmoins probablement des milliers de maures hommes, femmes et peut être des enfants vaincus partirent se réfugier dans certaines communes environnantes.

C’est là que vint des histoires, des légendes  sur cet événement ou les deux rassemblées.

Dans les Deux sèvres diverses légendes apparaissent notamment à St Pardoux  en gâtine  a mi chemin de Thouars et Niort 10 km au sud  de Parthenay, un jeûne homme  originaire du limousin sud  nommé pardoux   aveugle avait miraculeusement retrouvé la vue et vivait dans la région en Hermite. Dans leurs débandades meurtrières il vinrent dans ce département pour s’y réfugier  Pardous considéré comme un homme pieux moine guérisseur et saint demandait aux population de les épargner sous conditions soit de quitter la région, soit d’y vivre en paix. Il faut savoir que cela se passait lors de la vague de christianisation des campagnes

Au cours de tout ce parcourt il s'agit de faire passer le musulman de la situation d'Autre à celle de concitoyen à part entière, Il reste sans doute un long chemin a parcourir, et l’éclairage de l'histoire depuis le Moyen Âge y est nécessaire

Vers le 8è siècle l'étendue de la province arabe correspondait à peu près à celle des anciens diocèses d'Elne «  alna » ; Narbonne, « arbûna » Carcassonne,  « qarqashûna »Béziers, » Batarrish) Maguelonne, « maqalûna »Nîmes

« niwmshû » et peut être Lodèves « lutâbâ » (actuellement les départements des Pyrénées-Orientales de l'Aude de l 'Herault, et du Gard

Les premières incursion musulmanes  au delà des Pyrénées date des années 714-715 720 Narbonne est enlevée de vive force par le gouverneur d'Espagne al samh l'expansion en 725 par 'Anbasa successeur d'al Samhmort le 9 juin 721  qui obtient la reddition de Carcassonne et soumet sans coup férir toute la région jusqu’à Nîmes, puis remonte les vallées du Rhône et de la Saône, le 22 aout de cette même année Auntun est mise à sac 'Anbasa trouve la mort sur le chemin du retour , des garnisons sont laissé à Lyon et sur le rocher d'Avignon, les musulmans contrôle le couloir rhodanien 732 ou 733  en févier  bataille de Poitiers ( probablement à moussais la bataille  mort de l'émir abd al-Raahman  il est souvent parlé du lieu balât al-shuhadâ ( la chaussée des martyrs) d'après les chroniques andalouse  ( pour certain Bâlat ne dériverais pas du grec plateaia mais plutôt du latin palatium qui désignerais un palais ; un somptueux édifice   ce qui correspondrait proche abbaye de saint martin de tours  vers 737 la vallée du Rhône est reprise par les francs  ainsi que  Avignon Nîmes Agde Béziers et Maguelonne 759  en 742  le gouverneur de Narbonne 'abd am Rahmân ibn 'Alqama n'hésite pas a dégarnir militairement la province de Narbonne qui tombe  en 759,il c'est passé trente neufs années depuis la conquête par al' samh durant cette periode il y eut des milliers de conversion  de circonstance a la foi musulmane qui n'ont pas laissé de trace dans la population locale,

Les musulmans de Narbonne peuplement ou garnisons

Il est difficile d'apprecier l'importance du peuplement musulmans au nord des Pyrénées. Les musulmans se sont ils établis en Narbonnaise, comme ils l'on fait en Andalus , avec un véritable projet de peuplement ?  L'historien lombard Paul Duiacre (8è siècle) indique que les "Sarrasins "ont pénétrés dans la province aquitaine de Gaule accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, comme pour l’habiter ce furent probablement des Berbères qui repartirent lors de l'exode du début des années 750,

VESTIGES ARCHEOLOGIQUES

D’une manière générale, il y a très peu de vestiges. Même si l’on a retrouvé de nombreuses monnaies de cuivre, les fulus, dans une zone de 15 à 20 km autour de Narbonne, éparpillées le long des anciennes voies romaines empruntées par les troupes musulmanes. On a aussi découvert de manière fortuite deux céramiques islamiques: l’une à Narbonne, l’autre à Alzonne, entreposées au musée de Narbonne. Mais il y a surtout la découverte à Ruscino, près de Perpignan, sur un ancien oppidum romain réutilisé par les musulmans, de 43 sceaux en plomb, couverts de légendes arabes. Ces sceaux devaient servir à riveter des lanières de cuir fermant des sacs de butin.

 Etonnante découverte…

 Elle est surtout très importante ! Car c’est la première fois qu’apparaît, sur des objets découverts en France même, le nom arabe de Narbonne. On peut en effet lire sur ces sceaux la mention en arabe “butin licite partagé à Arbûnah”. Il s’agit donc du butin (sans doute important vu le nombre de sceaux) provenant du raid de 719. Conformément au droit musulman, un cinquième des prises de guerre devait revenir à l’Etat, le reste aux combattants. La mention de Narbonne semble donc indiquer qu’il s’agissait d’un lieu de pouvoir et d’administration

Peut de vestiges pour témoigner cette période le mihrâb de la cour de la Madeleine à Narbonne, les arcs outrepassés des églises Audoises ou Roussillonnaises, comme les tombes musulmans de Narbonne, Portel ou Sigean ne peuvent etre garantie de l'époque musulmane, il en est de même des deux poteries dites islamiques de Narbonne et de Sigean, comme c'elle d'Alzonne , par contre quelques monnaies récoltées dans l'Aude et les Pyrénées orientales ( à Grèzes, Douzens, Bizanets, et castel Roussillon, et surtout le dix sept sceaux en plombs découverts récemment sur le site de Ruscinon près de perpignan atteste de la présence musulmanes

LES MUSULMANS "obéissants dans l'Obédience"* EN PROVENCE AU 10è SIECLE

*voir page sens des mots: http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/sens-des-mots-et-leurs-utilisations.html

site archeologique

Les années 880/890, marquèrent un tournant dans leur stratégie. Venus d’Alicante, ils s’installèrent à demeure près de Saint-Tropez dans le Freinet (actuels cantons de Grimaud et Saint-Tropez) et de là essaimèrent dans toutes les Alpes. Cette « place forte » n'a jamais été retrouvée ; il n'est pas prouvé à ce jour que ce « contingent » ait été permanent : il peut d'agir d'opérations et d'occupations temporaires, ponctuelles.


Ils ont peut-être donné son nom au village voisin de Ramatuelle, Évariste Lévi-Provençal, qui n'est pas toponymiste, fait provenir le toponyme Ramatuelle de l'arabe  رحمة الله Rahmat-ûllah (ou Rahmatu-Allah) « Miséricorde Divine » , mais pas au Massif des Maures, ni à la Maurienne où une partie de la communauté musulmane s'implanta dans la vallée de l'Arc : « Le nom Maurienne ne trouve pas son origine dans le mot « Maure », relatif aux incursions du 10è siècle des Sarrasins. Mentionné par Grégoire de Tours au VIe siècle, il est plutôt un dérivé du latin Malus Rivus, mauvais ruisseau, qui a évolué en mau riou/rien. En effet, la rivière de l'Arc est connue pour ses crues »

Un de leurs raids les plus meurtriers eut lieu en haute Provence et dans le pays d'Apt en 896. Pendant près d’un siècle ils vécurent sur le pays qu’ils pillèrent et rançonnèrent.

En 923, les Sarrasins, débarqués dans l'actuel massif des Maures, ne peuvent s'emparer de Marseille, mais dévastent à nouveau l'abbaye de Saint-Victor. L'évêque de Marseille quitte la ville pour se réfugier à Arles. S'ensuivent plusieurs alliances et mésalliances avec les princes locaux, jusqu’à la rupture définitive avec les Vicomtes de Marseille.

Dans la nuit du 21 au 22 juillet 973, ils firent prisonnier l’abbé de Cluny, Mayeul ou Maïeul de Cluny (ou de Forcalquier) ,  dans les Alpes et plus précisément dans  au pont du Châtelard, près d’Orsières dont les montagnes environnantes vonte de 818 mètre à 3902 mètre  dans le Valais.  canton de Suisse situé au sud du lac Léman , creusé par la vallée du Rhône. Les Maures pensèrent qu'en l'enlevant, ils pourraient en obtenir une importante rançon. Depuis 921, les bandes sarrasines, provenant de Provence, s'étaient rendues maîtresses de nombreux passages d'importance dans les Alpes occidentales (d'autres versions prétendent que les Francs les avaient installés là pour faire barrage aux Lombards…) dont le col du Mont-Joux 1958 mètres (Haute-Savoie)que l'abbé venait de franchir avant d'être reconnu et pris. Les moines de Provence réussirent à réunir la rançon demandée. Tenant parole, les Sarrasins libérèrent leur otage.

Celui-ci avait sa famille paternelle originaire de haute Provence. En septembre, Guillaume et Roubaud, fils du comte  Boson II (c.910-†968), comte d'Arles, d'Avignon et de Provence (949-968) rallièrent toute la noblesse provençale, mais aussi du Viennois et de Nice. À la tête de l'ost provençal renforcé par les troupes d'Ardouin, comte de Turin, ils traquent les Maures qu'ils écrasent lors de la Bataille de Tourtour  مَعْرَكَة طورظور  ma'raka Turtur en 973, puis les chassent de Provence Le site précis de la bataille reste inconnue.

Il est peut être possible qu'en fait  que , les Vikings remarquables navigateurs qui s'aventurèrent, à plusieurs reprises, très loin de leur patrie dans le sud de l'Europe et en Méditerranée, comme vers 877 en pillant la vallée du Rhône, Valence et sa région ou ils durent avoir les premiers contacts violents, avec les Arabes. Par soucis d'apaisement et de commerrce fructueux partagés  envoyèrent respectivement des diplomates dans les deux camps, et cela comme  bien avant la diplomatie avec le quatrième émir omeyyade de Cordoue   أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam II (792-852).  Il serrait possible de penser qu'ils aient pris part à cette affaire.  Profitant de l'aubaine Guillaume comte  de Provence héritiers , fils du comte  Boson II en profitèrent pour chasser définitivement  en  septembre 983 de leurs région les arabes. Ce qui j'empêchera pas en 971 la défaite des  Vikings 971 par la flotte du Calife de Cordoue Al-Hakam II à l’embouchure du Guadalquivir.le même avec qui ils avaient fait des négociation de paix.

Les musulmans venant d'Andalousie الأندلس se sont établis à la fin du 9è siecle jusqu''en 972 environ sur le territoire qui correspons acutellement aux hauteurs de Saint tropez (83 Var) , le Fraxinet,il s'agirait d'un territoire  d'un côté entouré par la mer et de l'autres par une épaisse forêt d'arbes épineux rès du mont des Maures A la différence d'autres peuplements plus sporadiques, celui-ci dura près d'un siècle.

Quel statut possédait l’établissement du Fraxinet ?

Un statut un peu ambigu. Car le pouvoir de Cordoue acceptait ces pirates quand ils réussissaient leurs coups. Mais s’ils échouaient, il ne les connaissait plus… En fait, les musulmans installés au Fraxinet n’étaient pas seulement des brigands en quête de butins et de captifs. Ils jouaient aussi un rôle géostratégique : celui de couper la Méditerranée en deux pour entraver l’essor maritime de l’Occident chrétien.

 Le nom de fraxinetum designe tantôt un pagus (pays) tantôt un castrum (habitat fortifié) , traduit la présence de frenes , des recherches ont montré qu'il s'agissait d'un site de la première moitié du 12è siècle, La documentation révèle que les Sarrasins s'étaient installés sur le versant du massif des Maures, sans doute dans la presqu'île de Saint Tropez ; isolée autrefois du reste du continent par une large  dépression marécageuse, Selon Liutprand de Crémone « né vers 920-922 à Pavie »à la suite d'une tempête, vingt et un sarrasins partis d'Espagne débarquèrent sur les côtes du fraxinet et s'approprièrent les lieux, plus tard une centaines d'hommes venirent les rejoindre Tenant l'information de Récismond, Liutprand précise que ceux ci étaient tributaires du calife omeyade (sunt tributarii regis abderahamen)

les liens qui unissaient le Fraxinet à al Andalus se trouvent confirmée par la découverte de quatres épaves islamiques du 10è siècle situées sur le littoral entre Marseille et Cannes : elles témoigent de la présence d'un établissement musulman portuaire ou d'un embarcadère.

Quelques batailles décisives des Omeyyades en Europe de l'Ouest :

Victoire musulmane

La bataille du Guadalete معركة وادي لكة, Maʿrakat wādī laka,  près de Cadix, bien que certains historiens le situent près du Barbate, à Medina-Sidonia ou معركة شذونة, Maʿrakat šiḏūna [Sidonia])  19 juillet 711 sur les rives du Guadalete, au sud de la Péninsule Ibérique oppose le Califat omeyyade au royaume wisigoth d'Hispanie. le roi Rodéric  perd la vie avec de nombreux membres de la noblesse wisigothique, ouvrant la voie à la prise de la capitale wisigothe, Tolède.

Défaites musulmanes: 

Bataille de Toulouse qui se déroule le 9 juin 721 et voit la victoire du duché d'Aquitaine et de Vasconie sur le califat omeyyade. Cette victoire permet de briser le siège de Toulouse et d'arrêter momentanément les campagnes omeyyades en Europe de l'Ouest, jusqu'à une nouvelle offensive en 725 et la prise des villes de Carcassonne et Nîmes.Eudes d'Aquitaine inflige à Toulouse l'une des premières défaites aux forces arabo-musulmanes en Europe, après le siège de Constantinople de 717. C'est la seule victoire des Aquitains de ce temps connue avec certitude : les pertes omeyyades, qui auraient été comptées avec exactitude, s'élèverait vers 3 750 morts.

Défaites musulmanes:

Bataille de Covadonga  longue série d'escarmouches et embuscades pendant l'été 722 dans les pics d'Europe au terme desquelles la colonne envoyée par le califat omeyyade, pour soumettre les Asturies et faire cesser les raids de Pélage, est détruite et son chef tué. En dépit des faibles effectifs en jeu et de l'absence d'une véritable bataille, son impact stratégique, politique et symbolique seront immenses ; لأندلس Al-Andalus renonce à soumettre la région tandis que Pélage assoit son prestige et peut fonder le royaume des Asturies ; ses successeurs en feront un mythe fondateur héroïque agrémenté de légendes. Les Omeyyades, après cette bataille, ne remettent plus vraiment en question l'indépendance des Asturies, minimisant la puissance des forces restantes et l'impact de cette bataille C'est de cette victoire asturienne que l'on fait usuellement commencer la Reconquista, qui ne s'achèvera qu'en 1492, soit 770 ans plus tard.

Victoire musulmane

Bataille de Bordeaux met aux prises en 732 le Califat omeyyade et le Duché d'Aquitaine. La victoire qu'y obtiennent les Omeyyades durant la présence sarrasine en France est importante et leur permet de continuer leur campagne vers le nord. Le commandant de la garnison de la ville meurt au cours de la bataille et la ville est prise. Les troupes d'Eudes, le duc d'Aquitaine, fuient en suivant le cours de la Garonne (ou de la Dordogne), mais sont rattrapées par les Omeyyades, qui leur infligent de lourdes pertes. À la suite de cette défaite qui décime l'armée aquitaine, Eudes décide de demander l'aide de son ennemi Charles Martel afin de contenir l'avancée des omeyyades. Après quoi, les musulmans ont pillé de riches monastères du nord de l'Aquitaine, avant de stopper leur marche devant Tours, une ville réputée pour détenir une grande richesse et des trésors abondants.

Défaite musulmane:

732 La bataille de Poitiers,« bataille du Pavé des Martyrs »  voir déjà expliqué ci-dessus

Victoire musulmane puis défaite musulmane

Bataille d'Avignon se déroule en 737 et se conclut par la prise par le royaume franc de la ville d'Avignon, possession du Califat omeyyade depuis trois ans.

En 734, Mauronte, duc de Provence, se rend à   يوسف بن عبد الرحمن الفهري Yūsuf ibn ʿAbd Ar-Raḥmān Al-Fihriyy, gouverneur omeyyade de Narbonne, qui prend Avignon sans combat. Selon Frédégaire, Mauronte livre la ville à يوسفYūsuf et s'allie à lui contre Charles Martel. La Chronique de Moissac confirme l'entrée sans combat des Omeyyades en Avignon. En réaction, Charles Martel envoie en 736 son frère, le duc Childebrand Ier, reprendre la ville, avant de le rejoindre. L'armée franque utilise des échelles et des béliers pour prendre d'assaut la ville, qu'elle brûle après sa capture. Après la prise d'Avignon, les Francs continuent leur campagne et traversent le Rhône afin de prendre Narbonne et la Septimanie aux Omeyyades

défaite musulmane

737 Siège de Narbonne 
Après la chute de Narbonne en 719, le gouverneur omeyyade السمح بن مالك الخولاني As-Samḥ ibn Mālik Al-Ḫawlāniyy utilise la ville comme base militaire pour les opérations futures.  En 734  يوسف بن عبد الرحمن الفهري Yusuf ibn 'Abd al-Râhman al-Fihri arriva en poste à Narbonne et consolida l'autorité du pouvoir califal sur la région puis, en 735, conquiert Arles grâce au ralliement de Mauronte, duc de Marseille. À ce moment-là les Francs mettent le siège devant Narbonne. Après la défaite de l'armée sarrasine à la bataille de la Berre al Andalus en 737 qui voit la victoire des Francs face aux Omeyyades, seule la garnison enfermée dans la citadelle résiste, mais son sort est scellé. La population locale est en ébullition, entre 752 et 759 les conflits sont incessants entre francs, sarrasins et wisigoths. En 756 Saragosse se soulève contre les omeyyades. Le califat ne peut rien pour sa garnison de Narbonne à l'approche de Pépin le Bref en 759.

En fait de conquête, il semble qu'à l'instar de nombreuses villes de Provence et de Septimanie en 736 et 737, la ville est pillée et ses habitants en grande partie tués.
De plus, il est communément admis que c'est la bataille de la Berre qui a mis un coup d'arrêt à la conquête musulmane de l'Europe, et non la Bataille de Poitiers (voir ci-dessus). En effet, l'enjeu de la bataille de la Berre était la libération de Narbonne, ville de garnison musulmane d'où partaient des raids/razzia   غزي ghazi (envahisseur/ conquérant) et où un pouvoir politique commençait à prendre forme.

Il y eut aussi des conflits dans la traversée des Pyrénées et conquête de la Septimanie

défaite musulmane

973 Bataille de Tourtour  les musulmans sont chassés de Provence voir ci-dessus

Recherches archéologiques marine

La première est l'épave des Jarres, découverte en 1962 à une profondeur de 50 m au l'arge d'Agay ( a coté de saint Raphaël , la deuxième est l'épave du Bataiguier, découverte en 1973 par 58m de fond dans la rade de Cannes (06 Alpes Maritimes), la troisième est l'épave du rocher de l'Estéou  découverte en 1975 au large de Marseille, entre 10 et 26 m de profondeur, la dernière en date est l'épave de la roche Fouras située au large de la presqu'îl de Saint Tropez entre 15 et 17 m de profondeur dace à Ramatuelle, toponyme qu'Évariste Maklouf Lévi, dit Évariste Lévi-Provençal (: لافي بروفنسال إفاريست), né le 4 janvier 1894 à Alger (Algérie), et mort le 23 mars 1956  faisait provenir de l'arabe رحمة الله rahmatû lâh (Miséricorde  Divine)

L' ÉPAVE AGAYA

Découverte par 50 mètres de profondeur dans la rade d'Agay (83 Var), la cargaison de l'épave a été fouillée par son inventeur Alain Visquis dans les années 1970. D'autre part, cette épave, avec sa sœur jumelle, celle du Batéguier, relève d'une civilisation dont les traces maritimes sont très rares sur nos côtes et même dans l'ensemble de la Méditerranée, celle du Califat andalou de Cordoue au 10è siècle de notre ère

Bataiguier - Épave de navire

Le 10 è siècle. est, en effet, une période au cours de laquelle, en Provence, de multiples tensions entre Musulmans et Chrétiens se sont traduites par plusieurs expéditions militaires terrestres et maritimes qui ont laissé des traces dans les archives historiques. Ce contexte et divers éléments ont conduit à envisager que la cause du naufrage de ce navire, dans un site aussi pourtant si bien abrité, pourrait résulter d’un fait de guerre.

L’épave de Bataiguier repose à une cinquantaine de mètres de fond dans la baie de Cannes, à près d’un kilomètre de la balise du Bataiguier qui lui a donné son nom. L’épave découverte en 1973 est celle d’un navire de commerce d’origine sarrasine qui transportait une cargaison importante de céramique andalouse et qui a sombré au 10è siècle.

L’épave a été découverte en septembre 1973 par J.-P. Joncheray à l’ouest de l’île Sainte-Marguerite. Ses vestiges étaient éparpillés sur une longueur d’une centaine de mètres et sur un fond de sable vaseux. En 1973 et en 1974, l’épave a fait l’objet de deux campagnes de fouille conduites par la Société d’Archéologie Subaquatique de Fréjus. Les plongées se sont alors concentrées sur l’abondant mobilier.

L’importante cargaison découverte désigne cette épave comme celle d’un navire de commerce sarrasin (arabo-musulman) du 10è siècle. Son chargement principal semble avoir été composé de grandes jarres servant à contenir des denrées ou de l’eau.

Une cargaison complémentaire s’est révélée importante par le nombre et la variété de pièces qui la composaient. Il s'agit essentiellement de céramiques (cruches, pichets, gargoulettes, amphores, lampes, marmites, etc). Une série de chaudrons en cuivre, dont on a retrouvé surtout les anses, faisait également partie de ce fret.

Quelques objets particuliers se distinguent de cet ensemble comme un récipient en forme de chameau ou de girafe.

Une vingtaine de meules a également été découverte sur le site mais il semblerait qu’elles aient servi à lester le navire.

Pendant cinq siècles  entre le 8è et le 14è siècles principalement dans les pays de l'Obéisance dans l'Obédience al-Islam et en arabe que c'est poursuivie la recherche scientifique intense et féconde des personnalité qui s'étend dans une parte du monde d'al andalus aux confins de la chine  en passant par le maghreb le Moyen Orient et l’Iran l'Europe ne découvre guère la science arabe avant le 12è siècle

Ce qui frappe à cette durée d ' époques c'est l'art entre le développement scientifique du monde musulman et celui de l'Europe qui cherche a installer son pourvoir a recréer ses Etats le monde musulman au contraire  profite de son pouvoir du califat qui règne sur plusieurs pays divers pour  s'enrichir de connaissances diverses

Pieces de monnaies musulmanes et objets trouves sud de la france

Héritages arabo-islamiques dans l'Europe méditerranéenne –

An 2006 et 2007 La fouille conduite par l'Inrap du parking de l'avenue Jean-Jaurès à Nîmes a mis au jour dans les niveaux médiévaux et modernes, en contexte périurbain, au-dessus d'une occupation antique très dense, une vingtaine de sépultures dispersées sur toute l'emprise de la fouille. Parmi ces tombes, trois se distinguaient nettement par la position du corps du défunt, déposé sur le côté droit avec la face vers le sud-est, ainsi que par le mode d'inhumation, témoignant d'une fosse refermée par un système de couverture. De telles caractéristiques pouvaient rapprocher ces sépultures de celles respectant la coutume musulmane. Une telle découverte posait ainsi la question de la chronologie de ces tombes et du statut des défunts.
L'étude anthropologique a permis de préciser la datation de deux des tombes entre le 8è et le 9è siècle. Ces informations pourraient concorder avec la présence de Sarrazins à Nîmes à cette époque, renseignée par certaines sources textuelles. La mise en évidence de telles pratiques funéraires apporte ainsi de nouveaux éléments de discussion sur la présence musulmane en Languedoc pour le haut Moyen Age mais également sur l'implantation de tombes musulmanes dans ce contexte et sur l'identité biologique des individus présents.

Le légendaire des Sarrasins ou des Maures, très répandu dans l'Europe de l'Ouest et du Sud, se présente en France comme un ensemble hétérogène de récits multiformes relatifs aux envahisseurs arabo-musulmans du moyen âge et aux traces qu'ils ont laissé dans le paysage, la toponymie, les cultures locales et les corps même de leurs « descendants ». Du point de vue d'une anthropologie des narrations historiques, la question se pose de la cohérence d'ensemble de ce corpus légendaire, aussi bien que des significations particulières qu'il revêt dans des configurations localisées.
En Lozère les vallées cévenoles, région à forte unité aussi bien spatiale que culturelle, est  un bon terrain d'observation de la dynamique historique est assez bien connu, du légendaire des Sarrasins qui s'y exprime de façon encore vivace et diversifiée. Tout comme la région du Vigan ensuite, sur le versant méridional des Cévennes,

Le thème de la présence sarrasine se décline à travers des récits historiques véhiculant des mémoires identitaires plurielles et parfois concurrentes. Des récits semblent bien se rejoindre dans la confirmation d'une énigme, dont le partage fonde une mémoire commune, et dont la recherche doit s'efforcer d'élucider le sens.

Dans la  chronologie portée sur la période des Croisades et de la présence latine en Syrie-Palestine qui correspond pour Marseille à l'essor de ses activités commerciales en Méditerranée orientale. Grâce aux nombreux documents conservés au fonds ancien des Archives Municipales de Marseille, qui contient des traités de paix et un grand nombre de confirmations de privilèges accordés aux Marseillais dans les villes côtières du Royaume latin de Jérusalem, il est possible d'étudier les échanges entre Marseille et les ports du Levant, l'acquisition de privilèges commerciaux ainsi que l'obtention de possessions marseillaises dans certaines de ces cités portuaires qui seront confrontées à celles d'autres communes. Ces documents évoquent les liens entre Marseille et les ports égyptiens.
Dans le grand commerce maritime en Méditerranée, Marseille fut précédée par beaucoup d'autres cités marchandes, tout d'abord par
Amalfi commune dans la province de Salerne dans la région Campanie en Italie. qui possédait, dès le 10è siècle, des comptoirs dans un grand nombre de ports. Au début du 12è siècle, lors des conquêtes franques sur le littoral palestinien, les cités ayant soutenu ces avancées militaires, furent récompensées par des privilèges portant d'abord sur des conditions favorables au commerce, mais également sur la constitution de quartiers dans les villes des États latins d'Orient. Au cours de ce siècle, Marseille est devenu l'un des principaux ports provençaux à partir duquel les croisés s'embarquaient vers l'Orient. Ce n'est, en revanche, que tardivement que les Marseillais parvinrent à obtenir des privilèges dans les ports du Royaume latin de Jérusalem.  

De nombreux travaux de Danielle Jacquart historienne française, spécialiste de la science et de la médecine du Moyen Âge dans les mondes arabe et latin ont souligné le rôle joué par la transmission de textes médicaux et philosophiques de langue arabe, traduits en latin, dans la constitution d'un nouveau savoir médiéval dans le domaine de la médecine. Nombre de ces ouvrages, à commencer par le « Pantegni » texte médical médiéval de علی بن عباس مجوسی  'Alî ibn al-abbâs al-Majûsî 930-994 de notre ère  médecin et psychologue persan, célèbre surtout pour ses œuvres le Livre complet de l'art médical  كتاب كامل الصناعة الطبية Kitāb Kāmil aṣ-Ṣināʿa aṭ-Ṭibbiyya et Le Livre Royal الكتاب الملكي Al-Kitāb al-Malakī  plus pratique que le Le Livre de la Loi concernant la médecine كتاب القانون في الطب Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb d’Avicenne  ابن سینا  Ibn Sina par lequel il a été remplacé., ont été non seulement rapidement et amplement diffusés par le biais de copies manuscrites, et ce quelques décennies à peine après leur traduction, mais ont constitué aussi l'un des socles des enseignements délivrés dans les écoles et les universités de médecine, aux côtés de traités hippocratiques et galéniques, qui bénéficiaient souvent elles aussi d'une nouvelle version latine à partir de l'arabe. Ils sont à l'origine d'une systématisation de la pensée médicale occidentale et de la formation d'une nouvelle terminologie, rendue parfois nécessaire par l'absence d'un équivalent latin au mot arabe.
Le domaine diététique n'échappe pas à ce phénomène. Cette branche du savoir médical dédiée aussi bien à la thérapie des maladies qu'à la conservation de la santé a des origines anciennes, le corpus hippocratique mettant le premier en exergue le rôle essentiel de L'alimentation  
« l'ars diaeta » dans la prévention des pathologies et le maintien des corps en santé.

 Toutefois, c'est en grande partie sur la base des savoirs arabes qu'une littérature médiévale destinée à la seule « conservatio sanitatis «  maintien de la santé et fondée sur le concept de « choses non naturelles » a vu le jour à partir du 13è siècle. Les régimes de santé qui constituent l'un des genres les plus prolifiques et les mieux diffusés de la littérature médicale médiévale s'inspirent très largement dans leur composition et leur contenu de cette tradition. La communication se propose d'examiner l'utilisation dans la littérature occidentale de quelques-unes des notions forgées par la tradition arabe : le «تَدْبِير tadbîr mesure,qualité du jugement,» qui a donné son nom au genre des régimes, le concept de « choses non naturelles », l'organisation des régimes selon les âges de la vie.

En 1994 La fouille conduite par Marc Bouiron archéologue français, spécialiste de l'histoire et de l'évolution des villes de Marseille et de Nice, sur la place Charles de Gaulle à Marseille a révélé un regroupement de sépultures isolées datées du 13è siècle, à proximité du rempart médiéval de la ville. Il s'agit de tombes en pleine terre renfermant des sujets inhumés en décubitus latéral droit suivant une orientation ouest-est.  Cette découverte constitue également un exemple particulier de sépultures dispersées « intra muros »  à l'intérieur de la ville dévolus à des défunts exclus du cimetière chrétien. Ce sont ces deux paramètres qui permettent d'évoquer des sépultures musulmanes. Aussi, ce regroupement de tombes médiévales reste à ce jour, un exemple inédit des pratiques funéraires musulmanes en Provence méridionale.
Une nouvelle relecture des vestiges anthropologiques a permis l'établissement de nouveaux paramètres paléobiologiques qui, conjugués à une analyse
des différents aspects (biologiques, sociologiques, médicolégaux) de la mort des sépultures élargissent le champ de réflexion et d'interprétation de cet ensemble funéraire.
Dans un second temps, ces résultats seront comparés à ceux obtenus sur d'autres ensembles funéraires musulmans fouillés en Méditerranée (France, Italie, Espagne et Egypte). Ces confrontations offrent la perspective d'objectiver des éléments de similitude dans le traitement du corps (linceul, position, orientation) ou d'éventuel syncrétisme.

en juin et juillet 2012 Dans le cadre de la requalification de l'îlot Baudin, en centre-ville de Toulon, l'INRAP, a mis au jour, lors d'une étude du bâti d'une maison d'origine médiévale située au 23 de la Rue Baudin, un ensemble remarquable de graffiti muraux, datable de la seconde moitié du 16è siècle au premier quart du 17è siècle. L'analyse en cours de ces graffiti sur enduits de plâtre dont certains panneaux ont été déposés, révèle une influence arabo-islamique à travers leurs deux principaux marqueurs sémiologiques : une inscription en caractères arabes et un décor végétal, dont la structure et la stylistique évoquent les compositions des pairi-daiza développés dans la production artistique des miniatures et tapis persans. Les nombreuses représentations navales, quant à elles, offrent une mise en perspective des marines de Méditerranée orientale et occidentale à une époque où l'insécurité maritime généralisée nécessite un armement spécifique des navires, spécialement pour le transport express de cargaisons de valeur.

Elle donne une Illustration présumée de l'hospitalité toulonnaise rendue à un ou deux étrangers, ces graffiti apportent un éclairage inédit sur un vécu cosmopolite.

Des représentations officielles véhiculant les « topoï » « lieu, endroit » attachés aux « Barbaresques », pourrait témoigner d'un évènement historique précis comme l'accueil à Toulon de la flotte ottomane durant l'hiver 1543 mais sans doute plus simplement d'échanges commerciaux ordinaires.

Morisques en France

Les Morisques (de l'espagnol Morisco) étaient des musulmans d'Espagne convertis de force au catholicisme après l'abrogation par les Rois Catholiques des accords qui leur permettaient, bien que vaincus, de conserver sur le sol espagnol leur foi et leurs coutumes islamiques Les édits de conversion de 1502 ont suivi l'abrogation des accords signés en 1492 entre les Rois Catholiques et Abû Abdil-lah, dernier roi de l'Émirat de Grenade. Ils constituaient une minorité importante dans le Royaume de Valence, la vallée de l'Èbre et l'Andalousie orientale

La Reconquête prend fin en 1492 avec la prise de Grenade. L'intégration, dans la couronne de Castille, de l'ancien émirat de Grenade fait passer plusieurs centaines de milliers de musulmans (peut-être 300 000) sous la domination de souverains chrétiens, Isabelle et Ferdinand. D'après les accords de reddition de la ville de Grenade négociés par le roi vaincu Boabdil  Abû `Abd Allâh “az-Zughbî” Mohammed ben Abî al-Hasan `Alî 

أبو عبد الله “الرغبي” محمد بن أبي الحسن علي est le vingt-deuxième émir nasride بنو نصر de Grenade (Nasride de Gharnata)إمارة غرﻧﺎﻃﺔ . Il est surnommé Az-Zughbî  , رغبي (l'infortuné) et appelé Boabdil (أبو عبديل) (déformation castillane de Abû Abdil-lah) ou El Chico (Le Jeune) par les Castillans.et les rois catholiques, les musulmans sont autorisés à conserver leur religion.

Après avoir été chassés d'Espagne par le roi  Philippe III (1578-1621) le pays étant plutôt gouvernée par des « validos », favoris du rois, ce sera  partir de décembre 1609, que les morisques ou grenadins s'expatrièrent vers les pays du pourtour méditerranéen.

Certains musulmans, conscients des difficultés de la cohabitation, préfèrent s'exiler en Afrique du Nord : c'est en particulier le cas des élites. D'autres restent, désignés désormais sous le nom de mudéjars مدجّن mudajjan, « domestiqué » Les mudéjars parlaient le castillan ; s’ils avaient oublié leur langue maternelle, cependant ils continuèrent d’écrire la langue romane mais avec les caractères arabes, d'où le terme Aljamiado الخميادو aljamía ou l'alyamía en espagnol) vient de l’arabe al-ʿajamiyya العجميّه « paroles d’étranger ».

Exemple:

  • دَاجَّدُ dechado
  • سَاشَرْ cesar
  • اَكْاَمَنْ aclaman
  • عَسَارْ hacer
  • Texte rédigé en aljamiado de Mancebo de Arévalo du XVIe siècle

Certains Morisques trouvèrent refuge en France, même si la majorité repartirent ensuite pour le Maghreb ; les autres restèrent et se fondirent peu à peu dans la population locale.

Certains d'entre eux arrivèrent à Marseille à partir de mars 1610, puis abordèrent l'ensemble de la côte provençale. Ils furent d'abord accueillis comme chrétiens, puis les autorités tant royales (ordonnance du 15 avril 1610), que provençales (arrêt du parlement du 3 décembre 1610), cherchèrent à les expulser et à interdire l'accès du royaume à de nouveaux arrivants. Cette politique eut des résultats mitigés.
Si pour certains morisques la Provence ne fut qu'une étape pour un retour en Espagne ou pour aller ailleurs (Italie, Barbarie, etc), pour d'autres elle a été une terre d'asile.

La place tenue par les morisques en basse Provence orientale à partir du début du 17è siècle.
s'appuie sur le dépouillement d’ archives communales. A partir de ces documents on peut déterminer la région d'origine des morisques, leur statut et activité professionnelle en Espagne et au Portugal. Ainsi  d'évaluer le nombre de ceux qui sont venus, repartis ou se sont installés ainsi que leurs lieux d'implantation, pourquoi i se sont étalits, quelles étaient leurs  stratégies matrimoniales, la
Coutume suivant laquelle les mariages se font entre les membres de tribus, de clans différents ; la pratique affirmée, sinon ostentatoire, de la religion catholique et apostolique ; les activités professionnelles pratiquées d'autant que certaines communautés étaient en demande de main d'oeuvre (Hyères, Fréjus, Barjols ...).Ces recherches à partir de quelques généalogies, cherchaient à déterminer si les morisques se sont intégrés ou s'ils ont été assimilés.

Toujours est-il qu’ils étaient présents sur l’exagonne.

Henri IV rendit le 22 février 1610 une ordonnance permettant de demeurer dans le royaume à ceux qui « voulaient faire profession de la religion catholique pourvu qu'ils s'établissent au-delà de la Garonne et de la Dordogne ». Même si par la suite Marie de Médicis ordonna qu'on les expulse, beaucoup cependant sont restés dans le Béarn et notamment à Bayonne avec le consentement des magistrats municipaux. Des documents et des textes prouvent que de nombreux Morisques s'établirent en France. Ainsi par exemple, deux familles de potiers s'installent à Biarritz, les Dalbarade et Silhouette, dont les fours fonctionnaient encore en 1838.

D'autre Morisques étaient installés en Guyenne en 1611, certains réfugiés au logis d'une dame de la ville « faisaient profession de la Secte de Mahumet». Il leur est enjoint de quitter la ville ou de se convertir. En 1614, il n'est pratiquement plus question de mesures générales contre les Morisques de Bordeaux, le cardinal de Sourdis, absorbé par ses fonctions maritimes détournant son attention des Morisques et ceux qui avaient fini par se faire accepter à Bordeaux se mêlèrent peut-être à la colonie portugaise de la cité. En 1636, ils avaient à Bordeaux une situation suffisamment prospère que les autorités locales craignirent de les voir partir si les Espagnols, qui venaient de s'emparer de Saint-Jean-de-Luz, assaillaient Bordeaux, ville non armée. Tous ceux qui avaient un métier étaient restés : maréchaux, potiers, négociants, etc. L'un d'entre eux, un métis du nom d'Alonzo Lopez, prit même quelque notoriété et mourut à Paris en 1649 après avoir réussi à travailler, sous les ordres directs de Richelieu, à la renaissance de la marine française, et être allé, dans ce but plusieurs fois en Hollande. Quelques années avant que Lopez ne disparut, on ne parlait déjà plus en France des Morisques, « ceux qui s'y étaient acclimatés s'étaient mêlés à la population et vivaient paisibles dans le royaume. Leur départ avait appauvri l'Espagne et nous avions hérité de quelques éléments de population active et laborieuse ».

Voltaire a évoqué l'établissement de ces familles morisques dans son Essai sur les mœurs

NOS ANCETRES LES SARRAZINS http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/Webdocumentaire/p-19331-Nos-ancetres-Sarrasins.htm

Ruscino : un établissement musulman du 8è siècle https://books.openedition.org/pumi/25648

Héritage arabo islamique dans l'europe méditérranéènne  http:// https://www.inrap.fr/heritages-arabo-islamiques-dans-l-europe-mediterraneenne-archeologie-histoire-12343

ATLAS MUSULMAN A VOIR

http://www.laboiteverte.fr/le-cedid-atlas-le-premier-atlas-moderne-du-monde-musulman/

cedid-atlas-carte-musulman-03-france

La Connaissance, Savoir dans l’Obéissance de l'Obédience 

Des mérites de la science.

DIEU l'Unique Allah  الله dit dans Sa Révélation Récitée الْقُرْآن al Qu’ran :

Chapitre 58 المجادلة ʾAl-Muǧādala,La Discussion verset 11

DIEU élèvera de plusieurs rangs ceux d'entre vous qui ont la foi et qui ont reçu la science. DIEU est parfaitement Informé de ce que vous faites.

يَرْفَعِ اللَّهُ الَّذِينَ آمَنُوا مِنكُمْ وَالَّذِينَ أُوتُوا الْعِلْمَ دَرَجَاتٍ وَاللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ

yarfaAi Allahu allathina amanou minkum waallathina outou alAilma darajatin waAllahu bima taAmalouna khabirun

Chapitre 20 طه  Ta. Ha verset 114
"Seigneur, fais-moi croître en science"
 "Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!"
              وَقُل رَّبِّ زِدْنِي عِلْماً 
waqul Rabi zidni Ɛilman

 

 Chapitre  35, فاطر  FāṭirLe Créateur verset 25.

S'ils te traitent d'imposteur, d'autres peuples avant eux avaient traité d'imposteurs leurs Prophètes qui leur avaient apporté des preuves tangibles, des Psaumes et un Livre d'une clarté lumineuse.

.وَإِن يُكَذِّبُوكَ فَقَدْ كَذَّبَ الَّذِينَ مِن قَبْلِهِمْ جَاءتْهُمْ رُسُلُهُم بِالْبَيِّنَاتِ وَبِالزُّبُرِ وَبِالْكِتَابِ الْمُنِيرِ
 
. Wa-in yukaththibouka faqad kaththaba allathina min qablihim jaat-hum Rusuluhum bialbayinati wabialZuburi wabialKitabi almuniri

Chapitre 29العنكبوت ʾAl-ʿAnkabū L'Araignée verset 42 

DIEU sait parfaitement que ce qu'ils invoquent en dehors de Lui n'est que pure fiction. Il est le Tout-Puissant, le Sage.
.إِنَّ اللَّهَ يَعْلَمُ مَا يَدْعُونَ مِن دُونِهِ مِن شَيْءٍ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
. Inna Allaha yaAlamou ma yadAouna min dounihi min shay-in wahuwa alAazizu alhakimu

Muhammad le Dernier des Prophètes ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم : « que la paix et la prière (bénédiction) de DIEU soient sur lui a dit :

 "Celui à qui DIEU veut du bien, il lui fait acquérir la science dans la religion ; la science ne s'obtient que par l'étude."

LES SAVANTS QUI ONT EMBELLI L'EUROPE DONT LA FRANCE

Tels Muhammad Mūsā al-Khuwārizmī, généralement simplifié en Al-Khwarizmin , né dans les années 780, originaire de Khiva dans la région du Khwarezm qui lui a donné son nom, dans l'actuel Ouzbékistan, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome perse, membre de la   بيت الحكمة bayt al-ḥikma Maison de la sagesse de Bagdad. Ses écrits, rédigés en langue arabe, puis traduits en latin à partir du 127 siècle, ont permis l'introduction de l'algèbre en Europe. Sa vie s'est déroulée en totalité à l'époque de la dynastie abbasside.

 Il ne faut pas confondre ce mathématicien avec un autre auteur perse : Abū ʿAbdallāh Muḥammad ibn Aḥmad ibn Yūsuf al-Kātib al-Khwārizmī, appelé aussi al-Balkhī, est un encyclopédiste perse du 107 siècle, auteur de l'encyclopédie Mafātīḥ al-ʿulūm  مفاتيح العلوم en langue arabe  (Les clés des sciences), encyclopédie écrite dans les années 976-997

https://archive.org/stream/Mafatih-al--ulum-Al-Khwarizmi/mafti7%20al3oulom%20-%20alkhawrizmi#page/n1/mode/2up

Alhacen, Alhazen ou Ibn al-Haytham, de son vrai nom Abu Ali al-Hasan ibn al-Hasan ibn al-Haytham (Bassora, 965 – Le Caire, 1039) est un mathématicien, philosophe et physicien du monde médiéval arabo-musulman . Il est d'origine perse.

Un des premiers promoteurs de la méthode scientifique expérimentale, mais aussi un des premiers physiciens théoriciens à utiliser les mathématiques, il s'illustre par ses travaux fondateurs dans les domaines de l’optique physiologique et de l'optique. Certains, pour ces raisons, l’ont décrit comme le premier véritable scientifique. À l’époque, Bassorah était sous le contrôle de la dynastie des Buwayhides qui régnèrent sur la Perse. C’est pourquoi il est parfois mentionné sous le nom d’al-Bassri.

Les Banou Moussa (« fils de Moïse ») sont trois frères, tous d'éminents savants musulmans ayant vécu pendant le Moyen Âge :

  • Abou Jaʿfar, Mouḥammad ibn Moussa ibn Shākir (né avant 803 – mort en février 873),
  • Abou al‐Qāsim, Aḥmad ibn Moussa ibn Shākir (mort au 9e siècle)
  • Al-Ḥassan ibn Moussa ibn Shākir (mort au 9e siècle).

Les trois ont brillé dans plusieurs domaines : mathématiques, architecture, mécanique, astronomie, etc.

Les Benou Moussa بنو موسى"fils de Moïse"), à savoir Abu Ja'far Muhammad ibn Musa ibn Shakir Khorasani (avant 803 - Février 873), Abū al-Qasim, Ahmad ibn Musa ibn Shakir Khorasani (. D 9ème siècle) et Al- Hassan ibn Musa ibn Shakir Khorasani (d. 9ème siècle), étaient trois 9ème siècle iraniens savants qui vivaient et travaillaient à Bagdad. Ils sont connus pour leur livre des dispositifs ingénieux sur automates (automatiques machines) et des dispositifs mécaniques. Un autre travail important de la leur est la livre sur la mesure des figures planes et sphériques, un travail fondamental sur la géométrie qui a été fréquemment cité par les deux mathématiciens islamiques et européens.

Le Banu Musa a travaillé dans observatoires astronomiques établis à Bagdad par le abbasside calife al-Ma'mûn, المأمون 786-833 ainsi que faire des recherches dans la Maison de la Sagesse.   بيت الحكمة bayt al-ḥikma l'Observatoire de Bagdad Ils ont également participé à une expédition 9ème siècle pour faire géodésiques mesures pour déterminer la longueurd'un degré

Inventions

  • La valve conique qui sert à régulariser le débit de l'eau ;
  • Les automates.

Ouvrages: Livre sur la détermination des surfaces des figures planes et sphériques et  Livre des procédés ingénieux 

VOIR: Les inventions venues d'Orient produit par William Grullydd Lwards

https://www.dailymotion.com/video/x8byqr

 travail des Banu MoussaBanu musa mechanical.

Abū Sahl ibn Rustam Wayjan al-Qawhi (al-Kuhi)  ابوسهل بیژن کوهی Abusahl Bijan-e Koohi 

persan  mathématicien, physicien et astronome Il était de Kuh (ou Quh), un domaine dans Tabaristan, Amol, et a prospéré dans Bagdad au 10e siècle. Il est considéré comme l'un des plus grands géomètres musulmans, avec de nombreux écrits mathématiques et astronomiques qui lui sont attribués

  

 .

Les grandes figures de l’Âge d'Or Musulman

au 8e siècle

Jabir Ibn Hayyan · Aboû Nouwâs

au 9e siècle

Al-Battani · Abbas Ibn Firnas · Al-Hallaj · Abu Kamil · Al-Kindi · Al-Khwârizmî · Al-Marwazi · Al-Razi · Tabari

au10e siècle

Ibn Fadlân · Al-Fârâbî · Ibn al-Nadim · Al-Mas'ûdî · Abu Al-Qasim · Ibrahim ibn Sinan · Al-Soufi · Aboûl-Wafâ

au 11e siècle

Alhazen · Avicenne · Al-Bakri · Al-Biruni · Al-Ghazâlî · Ibn Hazm · Ibn Jazla · Omar Khayyam · Al-Maari · Mahsati Ganjavi

au 12e siècle

Avempace · Averroès · Al-Djazari · Al Idrissi · Abou Madyane · Ibn Tufayl

au 13e siècle

Ibn Arabî · Farid al-Din Attar · Ibn al-Baitar · Ibn Nafis · Djalâl ad-Dîn Rûmî · Saadi · Ibn Taymiyya · Nasir ad-Din at-Tusi

au 14e siècle

Ibn Battûta · Ibn Khaldoun · Ibn al-Khatib · Qadi-zadeh Roumi

au 15e siècle

Al-Kashi · Ali Qushji

Mathématiques dans l'Islam Médiéval

Mathématiciens

9ème siècle

10ème siècle

11ème siècle

12e siècle

13ème siècle

14ème siècle

15ème siècle

16e siècle

LIVRES: L'Orient en l'honneur dd'andré Micquel

Chrétiens d'Orient et Islam au Myen Age 7è au 15è siècle  Alain Ducellier

 Histoire de l'Islam et des musulmans en France Mohammed Arkoun

Dictionnaire historique  de l'Islam J. et D. Sourdel

La civilisation de l'Islam classique J. et D. Sourdel

Ibn Battüta  ses Voyages

 

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