Gens de la Caverne أهل الكهف Ahl al-Kahf

Gens de la Caverne أهل الكهف Ahl al-Kahf

 Les Gens de la Caverne  أهل الكهف Ahl al-Kahf


 

Récit et Histoire avec un grand H.

A ne pas confondre avec les Gens du Fossé  أَصْحَٰبُ ٱلْأُخْدُودِ aSĥabou al'Ouķdoudi martyr des chrétiens de Najran  Sud Arabie /Nord Yémen  vers 524  voir la sourate  البروج al-Burūj les Constellations versets 1 à 16.

Nous n'avons pas la prétention de réécrire l'Histoire, mais  donner une autre lecture, sortie de l'ordinaire, de comparer le Texte Sacré avec les écrits historiques, les sources de parts et d'autres, de nommer au mieux les béligérents de l'histoire des Gens de la Caverne dans la Rome Italie de ses derniers siècles qui installera sa Nouvelle Capitale aux portes de l'Orient à Byzance en   "les dormants" et les béligérants de la Récitation Révélée le Prêche le Coran الْقُرْآن al-Qurʾān dans cette Arabie et principaement les Quraich de la Mecque.

Cette 18è sourate de 110 versets (signes miraculeux آياتʾāyāt) décrite comme l'une des plus vivantes dans le Coran القُرْآن "la Récitation Révélée le Prêche" se distingue des autres en ce qu'elle est presque entièrement composée de Récits, en trois bloc distincts:

versets 9 à 26 - les compagnons de la Cavenes  أهل الكهف Ahl al-Kahf.

versets 27 à 59: Thèmes : guidance punition rétribution -paraboles des deux hommes et des vignobles - parabole de la vie présente -   إِبْلِيسَ Iblis lié au désespoir (de la miséricorde de Dieu) et l'idolâtrie -scène du Jugement ( vallée de perdition مَّوْبِقًا mawbiqan. ) - incroyance et punition.  Et les criminels verront le Feu  وَرَءَا ٱلْمُجْرِمُونَ ٱلنَّارَ wara'a almoujrimouna alnara

verssets 60 à 82 la narration qui et en scène Moïse   - (Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet (jeune garçon): وَإِذْ قَالَ مُوسَىٰ لِفَتَىٰهُ wa'îđ qala Moussa lifatahou

versets 83 à 102  l'Histoire de Dhù al Qarnayn. - Et ils t'interrogent sur Zul-Qarnayn وَيَسْـَٔلُونَكَ عَن ذِى ٱلْقَرْنَيْنِ wayaç'alounaka Ɛan Ðhi alQarnayni.

Nous nous attarderons uniquement sur le 1er récit

Quand le Texte Révélé rencontre son Temps Historique.

A quelle époque remonte et en quel lieu, peut-on situer le Récit  rapporté par DIEU dans le Texte Coranique?

verset 25 le chiffre de 309 ans de sommeil est une indication précise

300+9ans ثَلَٰثَ مِا۟ئَةٍ سِنِينَ وَٱزْدَادُوا۟ تِسْعًا thalatha mi'atin çiniyna wâzdadou tiçƐan .

mais pas au Texte Sacré révélé du verset 26 suivant :

- Dis: "Dieu Sait mieux combien de temps ils demeurèrent là  قُلِ ٱللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا۟ qouli Allahou aƐlamou bima labithou. 

Par ailleurs, il est question dans la même  période d'un monarque qui martyrisait* les chrétiens monothéistes, dans une Rome en conflit entre la religon chrétienne et les moeurs religieuses de cette ancienne Rome, qui arrivait à son terme..(voir: La Rome du temps des sept dormant La chute de l’empire romain de ROME listes et histoires des empereurs romains les 3 grandes  persécutions  -(250) - (257-259)- (303-311) contre les chrétiens  plus bas).

*Du latin martyr, provenant du grec ancien μάρτυς, mártus, μάρτυρος, márturos « témoin » ش ه د‎ š-h-d  des martyrs;  ٱلْأَشْهَٰدُ al'achhadou; شَهِدَ šhahida; اُسْتُشْهِدَ‎ ustušhida, “devenir martyr à”

Évangiles Actes des Apôtres Chapitre 19 versets 11 à 20

Rappel deux siècles auparavant .

Au 1er siècle, le christianisme était, jusqu’à un certain point, protégé par le judaïsme auquel on l’assimilait. Rome tolérait en effet le judaïsme en tant que religion légale.

Après la communauté primitive à Jérusalem, les premières communautés chrétiennes dans la diaspora juive apparurent au 1er siècle, en particulier dans les grandes villes de Rome, Éphèse, Antioche, Alexandrie. Le christianisme se développa dès le 2è siècle dans le reste de l'Empire romain, mais aussi en Perse et en Éthiopie, composé de nombreuses mouvances.

 

Toutefois, à l’aube du 2e siècle, le gouffre séparant les juifs des chrétiens a paru au grand jour. Alors qu’on distinguait auparavant deux races d’hommes (juifs et païens), les chrétiens en ont constitué une troisième dès le 2è siècle.

La révolte de Bar Kokhba מרד בר כוכבא Mered Bar Kokhba  (132-135) contribue à la séparation entre christianisme primitif et judaïsme (en). Alors que les judéo-chrétiens restaient prédominants en Judée, les pagano-chrétiens constituent désormais la majorité au sein de la nouvelle religion qui va se diffuser pour des raisons religieuses et sociales.
Après la défaite, Jérusalem est rasée par Hadrien et interdite aux Juifs, qui toutes tendances confondues sont expulsés de la ville comme de l'ensemble de la Chôra  χώρα « territoire, pays ». Ils y sont interdits de droit de cité sous peine de mort jusqu'à une date inconnue.

À cette époque, la loi romaine a commencé à diviniser l’empereur. Le chrétien qui refusait d’adorer César/Caesar, considérant plutôt DIEU l'UNIQUE Créateur des cieux et de la Terre comme Seigneur suprême, se rendait ainsi coupable d’un crime capital. Hommes et femmes, garçons et filles ont été tués en raison de leur foi monithéiste.

À cette époque, la loi romaine a commencé à diviniser l’empereur. Le chrétien qui refusait d’adorer César, considérant plutôt DIEU l'UNIQUE Créateur de ciel et de la terre, comme Seigneur suprême, se rendait ainsi coupable d’un crime capital. Hommes et femmes, garçons et filles ont été tués en raison de leur foi monothéiste.

Au milieu du 2è siècle de notre ère, le Profession de Foi de l'Église romaine était le suivante : "Je crois en, DIEU le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. ...au Saint Esprit, à la Sainte Église et à la résurrection de la chair à la vie éternelle. Amen." Histoire des Religions par Henri Puech Édition le  PLEIADE, 1972  Tome II page 262. (voir note sur Le Symbole de Nicée-Constantinople** )

Éphèse actuellement Celcuk en Turquie (le terme Syrie Séleucide était aussi utilisé pour cette région) était réputée pour ses magiciens et certains juifs s'y à donnaient à des pratiques d'exorcisme.

Extension du christianisme au 3e siecle

Carte d'après  Histoire des Religions  tome II page 312 -313  par Henchri Charles Puech Édition Gallimard 1972

Empire romain du 3e au 5e siecle les gens de la caverne 1

Cartes d'après https://www.euratlas.net/history/europe/500/fr_index.html

En 324 après notre ère l'empereur romain Constantin Ier choisit Byzance comme nouvelle capitale de l'Empire. Sous le nom de Constantinople, elle devient la nouvelle Rome.

Les Sept Dormants d'Éphèse récit miraculeux chrétien mettant en scène des jeunes gens chrétiens fuyant une persécution religieuse, contraints de sa cacher dans une caverne pour ne point sacrifier aux idoles, sous l'empereur Decius.

Decius / Décès (appelé aussi Trajan Dèce ) (249-251 (préfet de la ville vers 245) , au début du règne de l'empereur chrétien Philippe l'Arabe, que Decius avait remplacé quand Philippe fut assassiné en septembre 249.),

Sous le règne de Dacius les chrétiens souffrent, à l'époque, d'une relative impopularité auprès des populations, de par leur refus de s'intégrer à la société et de participer aux fêtes religieuses, et leur rejet des divinités locales. Refuser de se plier à l'ordre de l'empereur, équivaut à briser la paix des dieux (pax deorum), fondement légendaire de la puissance romaine et garant de l'ordre universel. Ce serait, de fait, une trahison contre l'Empire romain. La désobéissance à cet édit est ainsi passible de la peine capitale.

Les chrétiens réagissent chacun selon ses forces :certains se révèlent défaillants (lapsi- action que leurs persécuteurs leur demandaient d'effectuer pour renoncer à leurs croyances) et acceptent de sacrifier aux dieux païens ; d'autres achètent des certificats de complaisance (libellati "Pénitence -nouveau baptême") et les autorités se contentent de gestes symboliques ; les derniers vont jusqu'au bout de leurs convictions et sont exécutés. C'est le cas de l'évêque de Rome Fabien qui est donc exécuté le 20 janvier 250, tandis qu'Origène est arrêté à Césarée et torturé. C'est aussi le cas de l'évêque Saturnin de Toulouse, (en France) dont les reliques sont encore conservées dans la ville, dans la Basilique Saint-Sernin. (voir note 1) Cependant, la persécution officielle ne cessera qu'avec la mort de Dèce, en 251.

C'est dans cette période qu' aurait eut lieu l'histoire des Sept Dormants d'Éphèse, où des jeunes gens de nobles familles pour fuir ces persécutions furent pris d'un sommeil miraculeux une très longue durée dont ils ne se réveillèrent 196 ans plus tard, soit près de deux siècles plus tard, sous le règne de Théodose II*, vers 430,et attirent l’attention des autorités pour avoir essayé d’utiliser des monnaies du règne de Dèce pour acheter de la nourriture : l’empereur lui-même se rend sur le lieu du miracle à l’occasion d’un pèlerinage à Éphèse.

 *Théodose II, né le 10 avril 401 et mort le 28 juillet 450 empereur romain. Les données transmises par Tabari (note2 en fin de commentaire ) , à côté de différents, reproduisent en gros cette histoire chrétienne.

Historité sur le temps des marthyrs du 2 au 5è siècle

(Plotin philosophe gréco-romain)   avec Clément d'Alexandrie "150 Athènes Grèce  -215 Césarée Turquie. Son martyre n’est pas attesté"  et Tertullien "150-200" (issu d'une famille berbère de Carthage (Tunisie) romanisée et païenne  vers 193 se convertis au christianisme, il lutta activement contre les cultes païens ) rigourisme moral et traditionnele des chrétiens à 279. les chrétiens utilisaient comme symbole  le Berger et le poisson  pour éviter les persécutions, que l'on retrouveait dans les cimetières souterrains de Rome. L'empereur Philippe l'Arabe (244-249 assez favorable aux chrétiens)  page 290 l'empereur Maximin venu au pouvoir en mars 235 assassiné en 238, s'éfforça  de ruiner les Eglises chrétiennes  en s'attaquant à leurs chef (les évêques Pontien et Hippolyte envoyés aux mines  de Sardaigne et y périrent) et à leurs lieux de culte des Eglises furent incendiées. fin 248 début 249  violentes éleutes anti-chrétiennes.L'empereur Dèce  succéseur en 249 de Pilippe l'Arabe vers 250 restaure les Traditions Nationales avec un Edit rigoureux contre les chrétiens le "Libellus Livre" document écrit sur une page individuelle,délivrés aux citoyens pour certifier l'exécution des sacrifices païens requis afin de démontrer la loyauté envers les autorités de l' Empire romain , qui remplaçà les certificats d'indulgence, dans lesquels les confesseurs ou les martyrs intercédaient pour les chrétiens apostats

Valérien CAESAR PVBLIVS LICINIVS VALERIANVS AVGVSTVS (Né vers ≈ 195 à Djerba,  île au large des côtes de la Tunisie d'origine maure ou ibyen), en dans l'an 258. Après 4 ans de règne, il édicte tout à coup plusieurs édits de persécution .. Il aurait cédé aux pressions de son ministre des finances Macrianus, païen fanatique qui fréquente les mages, mais aussi soucieux d'enrichir le trésor qu'il administre par la confiscation des biens des chrétiens riches. Un premier édit daté de 257 interdit pour la première fois le culte et les réunions des chrétiens et ordonne aux clercs de sacrifier aux dieux païens et au culte impérial sous peine d'exil ou de travaux forcés. Un second édit daté de 258, plus sévère, il condamne à mort les clercs et les membres du clergé supérieur qui refusent de sacrifier, confisque les biens des riches chrétiens et place les fonctionnaires dans la situation d'esclaves. La hiérarchie chrétienne est ébranlée, les fidèles sont privés de leurs élites et le fisc est très largement bénéficiaire. Les victimes sont plus nombreuses que durant la persécution de Dèce, surtout en Égypte, à Carthage ( de Cyprien de Carthage Thascius Caecilius Cyprianus, Berbère converti au christianisme né vers 200) mort en martyr le 14 septembre 258   ainsi qu'en Espagne (martyre de l'évêque de Tarragone). À Rome, les figures chrétiennes éminentes exécutées sont le pape Sixte II, évêque de Rome, avec sept diacres dont saint Laurent, martyr, brûlé vif sur un gril.. Valérien pendant la bataille d'Édesse contre les Perses, entre Carrhes (Harran) et Édesse (Şanlıurfa),fut Capturé, il meurt en captivité. Son fils Gallien met fin à la persécution dès qu'il exerce seul le pouvoir après la mort humiliante de Valérien : il publie dès 260 un édit de tolérance qui allait inaugurer une période de relative tranquillité de quarante années, la petite paix de l'Église qui abroge l'édit de persécution de Valérien de 257, en rendant licite le culte chrétien et en restituant les biens confisqués aux églises, notamment les cimetières. Cette petite paix de l’Église, principalement décrite par Eusèbe de Césarée (265-339) qui échappa au persécution, est un préliminaire à la Paix de l'Église 260 -303 initiée par l'édit de Milan avril 313  promulgué par Constantin Ier (272-337) et Licinius  co-empereur romain de 308 à 324 mort en 325.Cette paix prendra brutalement fin avec les persécutions de Dioclétien et Galère

Selon certains chercheurs, cette sourate coranique "la Caverne de la Seconde Période Mecquoise (617-618) reprend et adapte ce récit au contexte arabo-musulman. Les Sept Dormants sont probablement « les héritiers topiques (Relatif à un lieu précis) de cultes monothéistes d'avant la Révélation  dédiés à un ensemble de fratrie (des frères en foi religieuse) .

La version la plus ancienne de ce récit date du 1er quart du 6ème siècle et est conservée dans les homélies de Jacques de Saroug. Denys de Tel Mahra mentionne l’existence de ce récit dans un livre syriaque du 5ème siècle. Et fort répandue jusqu'en Mongolie dont est souligné l'existence d'un manuscrit datant de la fin de ce siècle.

Le Récit des « Gens de la Caverne » par DIEU dans le Coran la Récitation Révélée le Prêche

Au 7è siècle, la notion de communauté des chrétiens communitas chrisrianorum n'est pas un vain mot, et l'on doit même pensez que, malgré les affrontements et les persécutons passés au sein de  l'idéologie religieuse conflictuelle durant 3 siècles auparavant, elle peut trancender bien des clivages. Les Arabes chrétiens ont dans cettte péride résistés avec vigeur: pour eux compte sans doute avant tout, plus la communaté de foi que celle de race, comme la si bien commenté Muhammad sur lui et salut et la paix de DIEU le dernier des Prophètes Messagers et Avertisseurs de DIEU l'Unique  lors de son dernier sermon a عَرَفَات Arafat  le 18 dhou al-hijja de l'an 10 de Hégire soit le 16 mars 632, il tenait le sermon du pèlerinage de l’adieu خُطْبَة حَجّة الْوَدَاع  Khutbat  ḥajjat al-wadā' connu aussi par pèlerinage d'Adieu  حَجّ ٱلْبَلَغ hajj al-balagh " Toute l’humanité descend d’Adam et Ève.  Un Arabe n’est point supérieur à un non-Arabe, et un non-Arabe n’est point supérieur à un Arabe; et les Blancs ne sont point supérieurs aux Noirs, de même que les Noirs ne sont point supérieurs aux Blancs.  Aucune personne n’est supérieure à une autre, si ce n’est en piété et en bonnes actions."

Lorsque le Prophète Muhammad a annoncé publiquement sa prophétie devant les gens et a appelé les gens à abandonner les idoles à croire en un seul Dieu, des notables idolâtres Quraish de la Mecque, voyant que cela pouvait nuire à leur commerces fructueux  ont commencés à persécuter, torturer les premiers croyants de la  dernière religion du monothéisme, l'Islam, afin qu'ils puissent quitter cette religion qui ne leur était d'aucune utilité dans ce monde.

Pendant la Deuxième Période Mécquoise de  616-618 elle aurait été révélée au Prophète sur lui le salut et la paix de DIEU 

A chaque assemblée, les nobles et l'aristocratie de Quraysh consacraient une bonne partie  du temps à la discussion de ce qui érait devenu le grand propblème  du moment, et c'esr ainsi qu'ils prirent la décision d'envoyer des émissaires à Yathrib pour consulter les רַבִּי rabí rabbins juifs*  רַב‎ "ráv, maitre +‎ ־י‎ -i mon ou רביים‎ rabeyem : " Interrogez-les à propos de Muhammad, sur lui le salut et la paix de DIEU,dirent-ils à leurs délégués. Décrivez-le et racontez-leur ce qu'il dit: car ce sont des gens de la première Écriture (l'Ancien Testament) et ils ont des Prophètes une connaissance que nous n'avons pas." Les rabbins leur firent cette réponse : "Posez-lui des questions sur trois choses dont nous allons vous instruire. S'il vous parle de ces choses, c'est qu'il est un Prophète envoyé par DIEU, mais s'il ne vous en parle pas, c'est qu'il est un imposteur. Demandez-lui qui étaient les jeunes gens(de la caverne) qui jadis quittèrent leur peuple, ce qui leur advint, car leur histoire est merveilleuse.......

Il fait penser que ces savants théologiens juifs avaient eut connaissance d'une histoire qui n'était pas dans le  l'Ancien Testament,תנ״ך Tanakh  ni dans les Évangiles  "Bonne Nouvelle" mais dans l'Histoire Chrétiennes du 3è au 5è siècle.

*Des  יְהוּדִים Yehoudim juifs  sans doute de ces hébreux עִבְרִית ivrit عَبَرَ‎ ʿabara "ceux qui passent" qui vers de Babylonne vers - (538 /-539 avant notre ère)  du temps des règnes de Nabonide dès -552 avant notre ère se'installe danx cette région , et de Cyrus II qui prend la décision de laisser les Juifs retourner en Judée qui étaient descendu en Arabie qui avaient peuplés et cultivés la bande d'Oasis  qui s'etend entre تيماء Tayma et يثربYathrib (la future مدينة Madīna)  sur la route de l'encens.

Le défi fut lancé par un noble Mecquois du nom de النضر بن الحارث بن علقمة بن كلدة بن عبد مناف العبدري القُرشي Al-Naḍr ibn al-Ḥārith ibn ʿAlqama ibn Kalada ibn ʿAbd Manāf ibn Abd al-Dār ibn Quṣayy  son surnom  أبو فائد Abu Fayed  de la Tribu de Qu'raish قَبِيلَة قُرَيْش Qabīla Qu'raish, était un physicien païen, conseillé par  ces juifs de Yathrib dont l'objectif était de montrer que le Prophète Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU n'était pas un Messager Prophète et Avertisseurs de Dieu. Al-Naḍr ibn al-Ḥārith était célèbre  pour son hostilité envers le Prophète Muhammad avec  ses propos mensongés et le mal qu'il faisait partout. Le 17 Ramadan de l'an 2 de l'Hégire soit 13 mars 624après la bataille de Badr غَزْوَةُ بَدِرْ Ġazwatu Badr, il sera  capturé et  exécuté pour avoir critiqué et ridiculisé  le Coran et Muhammad. Muhammad  ordonné à Ali, son cousin et gendre de le décapiter devant lui et ses compagnons. Parmi  ceux qui questionnaient e Prophète  il y avait l'oncle du Prophète   عبد العزى بن عبد المطلب Abd al-Uzza ibn Abd al-Muttalib connu par أبو لهب Abu Lahab,  surnommé "Père de la flamme", à cause du châtiment qui le "consumera le jour du jugement". la sourate 111المسد al-Masad la corde verset 1 à 5 lui est dédié, il est mort en 624  de notre ère soit l'an 2 de l'Hégire vers l'âge de 75 ans

النضر بن الحارث Al-Naḍr ibn al-Ḥārith  aurait publiquement défié le Prophète en l'interrogeant sur ces trois sujets : 

1. l'âme (l'esprit)  الرُّوح ‎ ar-rūḥ 

2. l'histoire de "l'homme qui parcourut le monde de l'Orient à l'Occident du nom de  ذو القرنين Dhû-l-Qarnayn « Celui qui a deux cornes » - « le Bi-cornu » - « Celui des deux époques » que l'on trouvera dans la sourate la Caverne aux versets  83 à101 

3. le nombre et l'histoire des "jeunes dormants qui eurent une étrange aventure dans une caverne"

Lorsque le Prophète entendit ces questions, il dit qu'il y répondrait le lendemain mais les réponses ne furent révélées que quinze jours après. La Révélation tarda parce que le Prophète omit d'ajouter la restriction « si Dieu le veut إِنْ شَاءَ ٱللَّٰهُ incha'Allah» après « je répondrai le lendemain»  

Ce la fut comme un avertissement au Prophète sur lui le salut et la paix de DIEU  qui, dans cette même sourate sortirent les versets  23 et 24

23- Et ne dis jamais, à propos d'une chose: "Je la ferai sûrement demain".

وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَداً

wala taqoulana licha'in îni faƐiloun đhalika ğhadan

24 - sans ajouter: "Si DIEU le veut", et invoque ton Seigneur quand tu oublies et dis: "Je souhaite que mon Seigneur me guide et me mène plus près de ce qui est correct".

إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّهُ وَاذْكُر رَّبَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَى أَن يَهْدِيَنِ رَبِّي لِأَقْرَبَ مِنْ هَذَا رَشَداً

îla an yacha'a Allahou wâđhkou Rabaka îđha  naçiyta waqoul Ɛaça an yahdiyani Rabi li'aqraba min hađha  rachadan


Quinze jours plus tard, l'Ange Gabriel גַּבְרִיאֵל Ġabrīēl جِبْرِيل Jibrīl apporta la Révélation de la sourate 18
(la Caverne الكَهْفal-Kahf) qui comporta plusieurs récits dont celui des Sept Dormants décrit entre le verset 9 et le verset 26.

 

sourate 18 الكَهْف al Kahf la Caverne

s

9.أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَابَ الْكَهْفِ وَالرَّقِيمِ كَانُوا مِنْ آيَاتِنَا عَجَباً
10.إِذْ أَوَى الْفِتْيَةُ إِلَى الْكَهْفِ فَقَالُوا رَبَّنَا آتِنَا مِن لَّدُنكَ رَحْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا رَشَداً
11.فَضَرَبْنَا عَلَى آذَانِهِمْ فِي الْكَهْفِ سِنِينَ عَدَداً
12.ثُمَّ بَعَثْنَاهُمْ لِنَعْلَمَ أَيُّ الْحِزْبَيْنِ أَحْصَى لِمَا لَبِثُوا أَمَداً
13.نَحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ نَبَأَهُم بِالْحَقِّ إِنَّهُمْ فِتْيَةٌ آمَنُوا بِرَبِّهِمْ وَزِدْنَاهُمْ هُدًى
14.وَرَبَطْنَا عَلَى قُلُوبِهِمْ إِذْ قَامُوا فَقَالُوا رَبُّنَا رَبُّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ لَن نَّدْعُوَ مِن دُونِهِ إِلَهاً لَقَدْ قُلْنَا إِذاً شَطَطاً
15.هَؤُلَاء قَوْمُنَا اتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً لَّوْلَا يَأْتُونَ عَلَيْهِم بِسُلْطَانٍ بَيِّنٍ فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِباً
16.وَإِذِ اعْتَزَلْتُمُوهُمْ وَمَا يَعْبُدُونَ إِلَّا اللَّهَ فَأْوُوا إِلَى الْكَهْفِ يَنشُرْ لَكُمْ رَبُّكُم مِّن رَّحمته ويُهَيِّئْ لَكُم مِّنْ أَمْرِكُم مِّرْفَقاً
17.وَتَرَى الشَّمْسَ إِذَا طَلَعَت تَّزَاوَرُ عَن كَهْفِهِمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَإِذَا غَرَبَت تَّقْرِضُهُمْ ذَاتَ الشِّمَالِ وَهُمْ فِي فَجْوَةٍ مِّنْهُ ذَلِكَ مِنْ آيَاتِ اللَّهِ مَن يَهْدِ اللَّهُ فَهُوَ الْمُهْتَدِ وَمَن يُضْلِلْ فَلَن تَجِدَ لَهُ وَلِيّاً مُّرْشِداً
18.وَتَحْسَبُهُمْ أَيْقَاظاً وَهُمْ رُقُودٌ وَنُقَلِّبُهُمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَذَاتَ الشِّمَالِ وَكَلْبُهُم بَاسِطٌ ذِرَاعَيْهِ بِالْوَصِيدِ لَوِ اطَّلَعْتَ عَلَيْهِمْ لَوَلَّيْتَ مِنْهُمْ فِرَاراً وَلَمُلِئْتَ مِنْهُمْ رُعْباً
19.وَكَذَلِكَ بَعَثْنَاهُمْ لِيَتَسَاءلُوا بَيْنَهُمْ قَالَ قَائِلٌ مِّنْهُمْ كَمْ لَبِثْتُمْ قَالُوا لَبِثْنَا يَوْماً أَوْ بَعْضَ يَوْمٍ قَالُوا رَبُّكُمْ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثْتُمْ فَابْعَثُوا أَحَدَكُم بِوَرِقِكُمْ هَذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ فَلْيَنظُرْ أَيُّهَا أَزْكَى طَعَاماً فَلْيَأْتِكُم بِرِزْقٍ مِّنْهُ وَلْيَتَلَطَّفْ وَلَا يُشْعِرَنَّ بِكُمْ أَحَداً
20.إِنَّهُمْ إِن يَظْهَرُوا عَلَيْكُمْ يَرْجُمُوكُمْ أَوْ يُعِيدُوكُمْ فِي مِلَّتِهِمْ وَلَن تُفْلِحُوا إِذاً أَبَداً

21.وَكَذَلِكَ أَعْثَرْنَا عَلَيْهِمْ لِيَعْلَمُوا أَنَّ وَعْدَ اللَّهِ حَقٌّ وَأَنَّ السَّاعَةَ لَا رَيْبَ فِيهَا إِذْ يَتَنَازَعُونَ بَيْنَهُمْ أَمْرَهُمْ فَقَالُوا ابْنُوا عَلَيْهِم بُنْيَاناً رَّبُّهُمْ أَعْلَمُ بِهِمْ قَالَ الَّذِينَ غَلَبُوا عَلَى أَمْرِهِمْ لَنَتَّخِذَنَّ عَلَيْهِم مَّسْجِداً
22.سَيَقُولُونَ ثَلَاثَةٌ رَّابِعُهُمْ كَلْبُهُمْ وَيَقُولُونَ خَمْسَةٌ سَادِسُهُمْ كَلْبُهُمْ رَجْماً بِالْغَيْبِ وَيَقُولُونَ سَبْعَةٌ وَثَامِنُهُمْ كَلْبُهُمْ قُل رَّبِّي أَعْلَمُ بِعِدَّتِهِم مَّا يَعْلَمُهُمْ إِلَّا قَلِيلٌ فَلَا تُمَارِ فِيهِمْ إِلَّا مِرَاء ظَاهِراً وَلَا تَسْتَفْتِ فِيهِم مِّنْهُمْ أَحَداً
23.وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَداً
24.إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّهُ وَاذْكُر رَّبَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَى أَن يَهْدِيَنِ رَبِّي لِأَقْرَبَ مِنْ هَذَا رَشَداً
25.وَلَبِثُوا فِي كَهْفِهِمْ ثَلَاثَ مِئَةٍ سِنِينَ وَازْدَادُوا تِسْعاً

26.قُلِ اللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا لَهُ غَيْبُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ أَبْصِرْ بِهِ وَأَسْمِعْ مَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا يُشْرِكُ فِي حُكْمِهِ أَحَداً

Traduction subjective simplifiée.

9. -Vas-tu penser que les hommes de la caverne, dont l'histoire et d'ar-Raqîm (est gravée sur l'épitaphe) , constituent un de Nos signes (miracles) les plus étonnants (une merveille)?

10. -Lorsque ces jeunes gens se réfugièrent dans cette caverne, ils firent cette prière : «Seigneur ! Assiste-nous par un effet de Ta grâce (Ta part) et fais que notre conduite soit conforme à la rectitude !»

11. -Nous les plongeâmes alors dans un profond sommeil (silence  à "frappâmes sur leurs" leurs oreilles), dans la caverne, de longues années durant.

12. -Puis Nous les réveillâmes (les rappelâmes) pour savoir lequel des deux partis saurait évaluer le mieux la durée exacte de leur séjour (dans la caverne).

13. -Nous allons te raconter leur récit en toute vérité. C'étaient des jeunes gens qui croyaient en leur Seigneur et que Nous avions fortifiés dans la bonne voie.

14. -Nous avions raffermi leurs cœurs (de courage)  lorsqu'ils s'étaient levés pour proclamer : «Notre DIEU est le Seigneur des Cieux et de la Terre ! Jamais nous n'invoquerons (prierons) une autre divinité que Lui,(si nous le faisons) nous dorions sans quoi nous commettrions la pire des iniquités !

15. -Ces gens-là, qui sont des nôtres, ont adopté des divinités en dehors de DIEU. Si seulement ils pouvaient justifier (بِسُلْطَانٍ sultân) ce culte par une preuve évidente ! Qui donc est plus injuste que celui qui invente des mensonges contre DIEU?»

16. -«Maintenant, se dirent-ils, que vous les avez fuis, eux  (ces genset ce qu'ils adorent en dehors de Dieu, réfugiez-vous dans la caverne. Dieu étendra sur vous les effets de Sa miséricorde et apportera une amélioration à votre sort.»

17. -Tu aurais vu alors le soleil à son lever obliquer (s'écarter) à droite de leur caverne, et passer  (les effeurer) à gauche au moment de se coucher, tandis qu'ils dormaient (se trouvaient) dans un endroit spacieux (au centre) de la caverne. C'est là un des signes de la puissance de DIEU. Seul celui que DIEU dirige est dans la bonne voie , mais celui qu'Il égare, tu ne trouveras personne (aucun patron وَلِيًّا waliyan ) pour le protéger ni le guider.

18. -Et à les voir, tu aurais cru qu'ils étaient éveillés alors qu'en réalité ils dormaient. Nous les retournions tantôt sur le côté à droite, tantôt sur le côté à gauche*, pendant que leur chien , les pattes  de devant allongées était couché à l'entrée (le seuil). Si tu les avais vus dans cet état, tu aurais certainement pris la fuite, le cœur rempli de crainte (d'effroi).

* De même on l'a vu à plusieurs reprises, les Réssuscités, au Jour de la Résurrection, يَوْمَ ٱلْقِيَٰمَةِ Yawma alQiyamati ne peuvent dirent combien ils sont demeurés dans la tombe. Les Sept Dormants, dont l'état s'apparente à celui des Ressuscités, sont donc la preuve de la réincarnation des morts. La sourate 20  طه  Ta-Ha verset 21, au début revient d'ailleurs sur ce point: 

- [Dieu] dit: "Saisis-le et ne crains rien: Nous le ramènerons à son premier état. قَالَ خُذْهَا وَلَا تَخَفْ سَنُعِيدُهَا سِيرَتَهَا ٱلْأُولَىٰ qala ķhouđha wala taķhaf çanouƐiydouha çiyrataha al'oula

19. -Nous les avons ensuite réveillés (rappelâmes) pour leur permettre de s'interroger mutuellement. C'est ainsi que l'un d'eux demanda : «Combien de temps sommes-nous restés ici?» –  Nous sommes, répondirent les autres «Peut-être un jour ou même moins encore»  Puis ils reprirent : «DIEU le sait mieux que nous. Envoyez plutôt l'un de vous à la ville avec l'argent que voici, pour qu'il cherche l'aliment le plus pur et qu'il vous en apporte de quoi vous nourrir. Qu'il agisse avec tact pour ne révéler à personne votre retraite,

20. -car s'ils vous découvraient, ils vous lapideraient ou vous ramèneraient à leur culte, et vous ne parviendriez alors plus jamais à la félicité.»

21. -C'est ainsi que Nous avons fait connaître leur retraite pour bien montrer aux habitants de la cité que les promesses de DIEU s'accomplissent toujours et que la résurrection ne fait pas l'ombre d'un doute. Une dispute s'engagea alors à leur sujet, entre les gens de la cité. «Murons-les sous une maçonnerie, de manière que seul leur Seigneur soit au courant de leur mystère», dirent quelques-uns. Mais ceux dont l'avis l'emporta furent ceux qui dirent : «Élevons au-dessus d'eux un sanctuaire !»

22. -On disputera aussi sur leur nombre. «Ils étaient trois, leur chien étant le quatrième», diront les uns. «Ils étaient cinq, et leur chien le sixième», diront d'autres en conjecturant sur leur mystère. «Ils étaient sept, et leur chien le huitième», affirmeront d'autres encore. Dis-leur : «Mon Seigneur est le mieux Informé de leur nombre, mais il n'en est que peu  de gens qui le savent.*» Ne pousse pas trop loin la discussion à leur sujet et ne prends l'avis de personne à cet égard.

* Allusion à la longue controverse qui avait opposé le Prophète Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU aux notables Mecquois sous l'impulsion de juifs qui l'avaient interrogés à ce sujet (voir note ci-dessus)

23. -Ne dis jamais à propos d'une chose* : «Certes, je ferai cela demain إِنِّى فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا îni faƐiloun đhalika ğhadan»,

*Une remontrance de DIEU pour Muhammad  tout Prophète Messager et Avertsseur qu'il était sur sa précipatation a vouloir donner une information dont il n'a pas encore l'information.

24. -sans ajouter : « si Dieu le veut إِنْ شَاءَ ٱللَّٰهُ incha'Allah !» Invoque Ton Seigneur, s'il t'arrive d'oublier, et dis : «Plaise à mon Seigneur de me guider vers le chemin de la rectitude !»

25. -Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cents ans (-année - cycles lunaires),  auxquels s'en ajoutèrent neuf. 

26. -Dis : «DIEU est le mieux Informé du temps qu'ils y ont passé, car Il détient le mystère des Cieux et de la Terre. Et nul n'entend ni ne voit mieux que Lui ! Les hommes n'ont point d'autre protecteur que Lui, car Il n'associe personne à Son autorité.»

 Exégèse du Coran تفسير القرآن الكريم Tafsir alQuran alKarim:  

Al-Wajeez dans l'interprétation du Livre Saint par l''Imam Ali bin Ahmed Al-Wahidi: الوجيز في تفسير الكتاب العزيز -  الإمام علي بن أحمد الواحدي النيسابوري الشافعي alWajiz fi Tafsir alKitab al'Aziz - al'Imam Ali bin 'Ahmad alWahidi Al-Nisaburi Al-Shafi'i mort en 1076 de notre ère soit 468 de l'Hégire

verset 23 «Certes, je ferai cela demain إِنِّى فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا îni faƐiloun đhalika ğhadan»

verset 24. « si Dieu le veut إِنْ شَاءَ ٱللَّٰهُ incha'Allah

Al-Wajeez dans l'interprétation du Livre Saint d'Al-Wahidi : "Et ne dites de rien : 'Je le ferai demain'*   à moins que DIEU ne le veuille. Demain, dites :  إِلَّا أَنْ يَشَاءَ اللَّهُ  Si DIEU le veut, et souviens-toi de ton Seigneur si tu oublies c'est-à-dire: Mon SEIGNEUR me donne des versets et des indications de Prophétie qui sont plus proches de l'orientation et plus de preuves que l'authenticité de l'histoire des Compagnons de la Caverne, alors DIEU lui a fait cela; Où la connaissance des Messagers invisibles vint à lui et leur dit

L'interprétation البغوي d'Al-Baghawi Husayn ibn Mas'oud al-Baghawi (1041/1044- décès vers 1122 soit 433 -436 décès vers 516) de " l'Enseignement de la Révélation  مَعَالِم التَنْزِيل Maalim Al-Tanzil": "  وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَدًا Et ne dites de rien, 'Je le ferai demain,' * إِلَّا أَنْ يَشَاءَ اللَّهُ àmoins que DIEU ne le veuille." Cela signifie: Si vous décidez de faire quelque chose demain, si DIEU le veut, faites pas dire : «  أخبركم غدًا je ferai demain ». C'est parce que les gens de La Mecque lui ont posé des questions sur الرُّوح l'âme, sur les أصحاب الكهف Gens de la Grotte et sur ذو القرنين  Dhul-Qarnayn, et il a dit :  أخبركم غدًا Je te le dirai demain.

Il est dit: Il est dit que lorsque les gens * (voir ci-dessus question de Al-Naḍr ibn al-Ḥārith) l'ont interrogé sur l'histoire des Compagnons de la Caverne dans leur entêtement, DIEU Tout-Puissant lui a ordonné de leur dire que DIEU lui donnerait des arguments pour l'exactitude de sa Prophétie qui est plus de preuves pour que l'histoire des Compagnons de la Caverne, et il a fait ce qui était plus clair pour eux à partir de la connaissance de l'invisible. Dans l'argumentation, et plus proche de la rationalité que les nouvelles des Compagnons de la Caverne.

الوجيز في تفسير الكتاب العزيز للواحدي: ﴿ وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَدًا * إِلَّا أَنْ يَشَاءَ اللَّهُ ﴾ هذا تأديبٌ من الله سبحانه لنبيه صلى الله عليه وسلم، وأمرٌ له بالاستثناء بمشيئة الله سبحانه فيما يعزم، يقول: إذا قلت لشيءٍ: إني فاعله غدًا، فقُلْ: إن شاء الله ﴿ وَاذْكُرْ رَبَّكَ إِذَا نَسِيتَ ﴾ أراد: إذا نسيت الاستثناء بمشيئة الله سبحانه، فاذكره وقُلْهُ إذا تذكَّرت ﴿ وَقُلْ عَسَى أَنْ يَهْدِيَنِ رَبِّي ﴾؛ أَيْ: يعطيني ربِّي من الآيات والدلالات على النُّبوَّة ما يكون أقربَ في الرُّشْد وأدلَّ من صحَّة قصَّة أصحاب الكهف، ثمَّ فعل الله به ذلك؛ حيث أتاه علم غيوب المرسلين وخبرهم

تفسير البغوي "معالم التنزيل": ﴿ وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَلِكَ غَدًا * إِلَّا أَنْ يَشَاءَ اللَّهُ ﴾ يعني: إذا عزمت على أن تفعل غدًا شيئًا فلا تقل: أفعل غدًا حتى تقول: "إن شاء الله"؛ وذلك أن أهل مكة سألوه عن الرُّوح وعن أصحاب الكهف وعن ذي القرنين، فقال: أخبركم غدًا، ولم يقل: "إن شاء الله"، فلبث الوحي أيَّامًا، ثم نزلت هذه الآية

ويُقال: هو أن القوم لما سألوه عن قصة أصحاب الكهف على وجه العناد، أمره الله عز وجل أن يخبرهم أن الله سيؤتيه من الحجج على صحة نبوَّته ما هو أدلُّ لهم من قصة أصحاب الكهف، وقد فعل حيث أتاه من علم الغيب المرسلين ما كان أوضح لهم في الحجة، وأقرب إلى الرشد من خبر أصحاب الكهف

 

Cette sourate qui relate ce Récit préislamique (avant la Révélation adréssée au Prophète Muhammad (sur lui salut et paix de Dieu صَلَّىٰ اللّٰهُ عَلَيْهِ وَسَلَّم ṣallā l-lāhu `alay-hi wa-sallam,) est souvent récitée dans les mosquées, généralement après l'office solennel du vendredi صلاة الجمعة ṣalāt al-jum'ah salat : ابن كثير Ibn Kathir III, 70 et suivantes ;  (محمد بن أحمد المعالي Muhammad Ibn Ahmad Al-Maḥali et  عبد الرحمٰن بن أبي بكر بن مُحمَّد الخضيري السيوطيAbd Al-Rahman Ibn Abi Bakr ibn Muhammad al-Khudairi Al-Suyuṭi "  Histoire des Califes  تَفْسير الجَلالَيْن tafsīr al-jalālayn " page 386 علاء الدين الخازن Alaa Al-Din Al-al-Khâzin IV-155 et suivantes.

Cette récitation ne revêt aucun caractère mystiqe, aucune significations secrète. Elle doit sa généralisation à l'effet que produit le Récit sur le lecteur ou l'auditeur, à la beauté du style de la narration.

Selon des hadiths propos du dernier des Prophètes Messagers et Avertisseurs de DIEU sur lui le salut et la paix de Dieu, la Psamoldie قِرَاءَة Qirāʾah de la sourate de la Caverne, le vendredi " illumine en récitant, des pieds à la tête", " de la Terre au Ciel" ; elle fait descendre sur lui la quiétude Divine سَكِينَة sakīna (שְׁכִינָה sh'khiná présence de DIEU). La connaissance des dix premiers ou des dix derniers versets de cette sourate protège contre l'antéchrist المسيح الدجّال al-Masīḥ ad-Dajjāl. La même récitation selon d'autres traditionnistes النسائي al-Nasâ'i, أبو بكر البيهقي Abû Bakr Al Bayhaqî , etc recèle les mêmes vertus.

voir Ibn Battûta Voyages tome II De la Mecque aux steppes russes page 163 - " du sutan de Ksthamoûniyah (Kastamonu située au bord de la mer Noire) ....Le lecteurs du Coran se rassemblent et s'asseyent en cercle devant le مِحْراب Mihrâb (niche architecturale pratiquée dans le mur d'une mosquée pour indiquer la   قبلة qibla, « direction  de la Meque»); l'orateur et le kâdhi ( قاضي qāḍī« juge ») s'assyent près d'eux.Le sultan se trouve pkacé en face du mihrâb. Les lecteurs lisent le chapitre de la Caverne avec de belles voix; etréèent les versets d'après un ordre admirable.....

L'opinion attribuée au célèbre lecteur نافع المدني  Nafi' Al-Madani : (689-785) l'un des émetteurs des sept  قراءات Qirāʾāt ou méthodes de récitation du Coran, selon laquelle la Récitations de la sourate des Sept Dormants le vendredi fera briller une lumière divine sur le récitant le Jour du Jugement Dernier  يَوْمَ ٱلْقِيَٰمَةِ  Yawma  alQiyamati et lui vaut ici-bàs la rémission des péchés de la semaine précédentes, rendra l'âme de l'individu blanc comme neige  ici-bàs et dans l'autre monde est violemment combattue par des auteurs comme الذهبي Adh-Dhahabī.

Et les expressions: كهف الرقيم Kahf ar-Raqīm أهل الكهف Ahl al-Kahf. اصحاب الكهف aṣḥāb al-kahf se trouvent dans la sourate 18 الكهف al Kahf la Caverne., du Coran القُرْآن la Récitation Révélée-le Prêche versets 9 à 26, a fait l'objet de nombreux commentaires et fait partie des quelques récits d'origine non-biblique présents dans le Coran. Cette sourate a été nommée aussi, par différents savants "l'Apocalypse de l'Islam", l'Omnipotence de DIEU et l'Immincence du Jugement ذَلِكَ جَزَاؤُهُمْ جَهَنَّمُ  đalika jaza'ouhoum jahanamou, de la Résurrection يَوْمَ ٱلْقِيَٰمَةِ Yawma alQiyamati, les Jardins du Paradis,  جَنَّٰتُ ٱلْفِرْدَوْسِ Janatou alFirdawçi. 

Cette18è sourate s'ouvre avec une introcution dont l'objectif est de donner la Bonne Nouvelle aux croyants, axée sur l'énonciation de l'omnipotence divine et l'annonce de l'imminence du Jugement, donne une grande importance à plusieurs motifs narratifs de l'Antiquité tardive.entèrement composée de récits dont celui  au début des « gens de la caverne », l'une des plus vivantes dans le Coran tout entier est présenté « comme la version authentique d’événements, transmis par des récits contenant entre eux des points de divergences

d'après cheikh hamza Boubakeur le Coran traduction nouvelle et Commentaires édition Fayard-Denoël année 1972 Tome 1 pages 584 -584

au verset 9

- Penses-tu que les Gens* de la Caverne et d'ar-Raquim** ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges (Nos signes"miracles" interpellatifs étonnants)?

أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَٰبَ ٱلْكَهْفِ وَٱلرَّقِيمِ كَانُوا۟ مِنْ ءَايَٰتِنَا عَجَبًا

am ĥaçibta ana aSĥaba alKahfi wa-âlRaqiymi kanou min ayatina Ɛajaban

*Les jeunes gens Liste selon Tabari (note2) page 281 ou référence XV, 201 : Maxilîmina, Mashsîmîlina, Yamlikhâ, Martûs, Kashutûs, Bîrûnus, Dînimûs,Yatûnus, Calûs.

**sens رَّقِيم raqiym رَقْم raqm ر ق م‎ r-q-m nom verbal رَقَمَ raqama : écrire, chiffrer, barioler contour de dessin (terme de tissage)

Histoire des Gens de la Caverne

Par Boubakeur  Hamza Coran traduction nouvelle et commentiaire Édition Fayard-Denoël année 1972 Pages 583 à 594.  

Je rajoute des éléments en français -arabe - phohnétique.

-Dans le lointain passé vivait un roi païen du nom de Daqnûs (Decianus signification A decade /Une décennie" relatifs à Décius). C’était un tyran riche, puissant et orgueilleux. Sa capitale était florissante. Mais ses sujets s’étaient détournés de Dieu et commettaient toutes sortes d’actes impies. Leurs crimes finirent par attirer sur eux une sanction. Mais avant de subir, eux et leur monarque la rigueur divine, six jeunes gens favorisés par la grâce de Dieu avaient tente de les prêcher. Ils s’étaient évertués à inculquer à leur concitoyens la croyance en un Dieu Unique, maître de tous, créateur de tout, omnipotent et omniscient, à qui toute la création est vouée à revenir un jour, le jour de la résurrection, où chacun doit rendre compte de ses actes et recevoir la juste rétribution de ses mérites, en bien ou en mal.

Informé de la diffusion de ces idées parmi ses sujets, le tyran résolut de s’emparer des jeunes propagandistes et de les mettre hors d’état de lui nuire, car leur prédication pouvait saper son trône. 

Mis au courant du dessein du monarque, les jeunes gens décidèrent de fuir leur cité et de chercher un refuge pour échapper à leur puissant et redoutable ennemi et maintenir en eux la flamme de leur Foi religieuse dans le monothéisme Pur.

 Rajout Mohammed Benchekroun Le Coran  Tome 5 page 199.

-Devant de telles menaces, persistantes et graves, il fallait pour ces jeunes gens trouver une solition urgente et efficace pour echapper aux conséquences funeste des mesures décidés contre eux, contre leur personne physique et psychologique. Il fallait donc quitter le pays, aller ailleurs, à la recherche d'un lieu sûr, un refuge discret, à l'abri des regards indiscrets, offensifs. Ils mirent donc leur projet à jour en passant ç l'action, à la réalisation d'un but noble, qu'ils poursuivirent depuis fort longtemps.  Ils se mirent donc au service d'une cause juste, c'est(à-dire le tromphe de la Foi, de la croyance en un seul DIEU, le Crédo fondamental تَوْحيد tawḥīd, Monothéisme, Unicité, qui constitue le fondement , l'origine dela Foi أصل الإيمان Asl ad Dîn) avec le rejet du  طاغوت Tāġhoūt « aller au-delà de la mesure » de la Tyranie Terreste.

Pour eux ce sommeil ne fut que de courte durée, une journée et une nuit seulement ou un peu plus

Pour DIEU le Très Haut rien n'est impossible sourate 2 البَقَرَة  al-Baqara la Vache  verset 117 

Lorsqu'Il* décide une chose, Il dit seulement: "Sois", et elle est aussitôt. »

وَإِذَا قَضَىٰٓ أَمْرًا فَإِنَّمَا يَقُولُ لَهُۥ كُن فَيَكُونُ

wa'îđa qaĎa amran fa'înama yaqoulou lahou koun fayakounou

*DIEU le Très Haut

.......au -verset 25 Ils se réveillèrent au bout… de trois fois cent trois ans. Trois cent neuf ans 300 +9  ثَلَٰثَ مِا۟ئَةٍ سِنِينَ وَٱزْدَادُوا۟ تِسْعًا thalatha mi'atin çiniynawâzdadou tiçƐan de sommeil ininterrompu leur avait fait perdre toute notion précise du temps. 

-verset 26 : - Dis: "Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là .... قُلِ ٱللَّهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا۟ qouli Allahou  aƐlamou bima labithou ( لَبِثَ labiṯa délais - retarder - mettre en pause) opposent à leurs affirmation la formule de l'incertitude (Tabari XV-230) Aussi s’interrogèrent-ils sur la durée de leur sommeil : « Un jour et une nuit ! - Trois jours ! - Un mois ! » Dirent-ils tour à tour.

Nous sommes dans une autre époque avec un autre monarque sans doute sous le règne de Théodose II qui règnera de 408 à sa mort au 28 juillet 450. Sa politique religieuse constituera un tournant dans l'évolution de l'Empire romain. En effet, il mettra en place l'essentiel de la législation visant à interdire le paganisme, et il interviendra régulièrement dans la gestion des affaires de l'Église. Néanmoins Son règne est agité par les querelles religieuses du nestorianisme opposant Cyrille d'Alexandrie au patriarche de Constantinople Nestorius et par de la tyranie des violences dirigées contre les Juifs* ainsi que  les païens retour de baton contre ces derniers qui avaient martyrisés les chrétiens depuis l'Annonce du Message de DIEU l'UNIQUE donné à  Jésus fils de Marie** diffusé par ses Aprôtres ἀπόστολος  apóstolos /apostoli ٱلْحَوَارِيُّونَ  alĥawariyouna à travers l'Empire Romain et allieurs.

*qui se voient progressivement exclus de la société jusque dans dans les derniers siècles du Moyen Âge , pour qui le moyen efficace de lutter contre eux était de les convertir, et bien tristement au mileu du 20è siècles avec la Shoah שואה « catastrophe »qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de personnes hommes femmes enfants et biens d'autres cmmunautés non juives.

** Il faudra attendre le premier concile de Nicée du 20 mai 325 au 25 juillet 325, avec +  de 250 participants qui avait pour objectif de résoudre les problèmes qui divisaient alors les Églises d'Orient, problèmes disciplinaires et surtout problème dogmatique mis en évidence par la controverse entre Arius et son évêque Alexandre. sur la profession de foi ( profiteor) Début du texte

ligne 1 -Nous croyons en un seul Dieu, Père tout-puissant, en grec : Πιστεύομεν εἰς ἕνα Θεὸν Πατέρα παντοκράτορα

ligne 4-Fils unique de Dieu, en geec τὸν Υἱὸν τοῦ Θεοῦ,

lignes10 et 11 qui divisa les parties en présence dans ce concile.

ligne 10 - engendré, et non fait, en gec γεννηθέντα, οὐ ποιηθέντα,

ligne 11- consubstantiel au Père, en grec ὁμοούσιον τῷ Πατρί, (En grec koinè, ὁμός, homós, veut dire «  homoousios  comme étant de la même essence que Dieu le Père.En grec koinè, ὁμός, homós, veut dire « semblable » et οὐσίος (le participe substantivé au masculin singulier du verbe εἶναι, einai, « être »), ousíos, veut dire « essence » ou « substance ».

 .Au terme des débats, seuls Arius et deux évêques, Second de Ptolémaïs et Théonas de Marmarique, refusèrent de signer la confession de foi adoptée et furent déposés, excommuniés et exilés en Illyrie. Eusèbe de Nicomédie sera exilé trois mois plus tard.

note: Nous voyons  une contradiction avec ces Conciles: Dans Évangile selon Luc chapitre 9 verset 48 -et il leur dit : Quiconque recevra cet enfant en mon nom, me recevra ; et quiconque me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé ; car celui qui est le plus petit entre vous tous, celui-là est grand.

et Évangile selon Jean chapitre 6 verset 29 -Jésus répondit et leur dit : C'est ici l'œuvre de Dieu, que vous croyiez en Celui qu'il a envoyé. 

Au verset 39 -Or c'est ici la volonté de Celui qui m'a envoyé, que je ne perde rien de tout ce qu'il m'a donné ; mais que je le ressuscite au dernier jour.

 l'expression exacte qui évoque.

Évangile selon Matthieu chapitre10 verset 40 Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit Celui qui m'a envoyé.

"Celui qui m'a envoyé "le terme "Envoyé de DIEU" est un personnage secondaire dans la hiérarchie religieuse d'Israël qui  valorise le   كَاهِن kāhin כֹּהֵן kohén (serviteur de DIEU יהוה Yahvé gardien du Temple et/ou Prophète Apostolos )

......La nouvelle de cet extraordinaire événement se répandit dans la ville et tout le monde vint voir le jeune homme et lui demanda sa bénédiction, car chacun le tint pour un saint d’entre les saints de Dieu. Le roi, après l’avoir traité en hôte d’honneur, lui demanda d’aller chercher ses autres compagnons. Il lui remit des vêtements et des vivres pour eux et le fit escorter de cavaliers et de piétons jusqu'à l’endroit dont il avait parlé.

......Après avoir longtemps attendu, la troupe se remit en marche et finit par découvrir la caverne à l’intérieur de laquelle gisaient les corps des Sept Dormants et celui de leur chien. Ils semblaient éveillés, mais en réalité ils dormaient paisiblement.

...La troupe rebroussa chemin et rendit compte au roi de sa mission. Celui-ci ordonna de murer la caverne où les Sept Dormants continuent de se reposer dans la paix de Dieu, jusqu'à la fin du monde. Ils seront alors ressuscités parmi les justes.

note 1 : saint Saturnin -Sarnin ou Sernin en Occitan premier évêque de Toulouse répertorié. Au milieu du 3ème siècle, il aurait été à la tête de la première communauté chrétienne de la Tolosa antique (Toulouse). Le 29 novembre 250 ou en 257 , il aurait été pris à partie par des païens au pied du Capitolium "« endroit principal de la ville »"(emplacement de l'actuelle place Étienne-Esquirol) : ayant refusé de sacrifier à Jupiter, il aurait été attaché à un taureau et traîné le long du Cardo Maximum (le plus long- axe nord-sud).

note 2 :Voir Tabari Histoire des Prophètes et des rois تاريخ الرسل والملوك Tārikh al-Rusul wa-l-Mulūk page 280 à 285 édition l'arche année 2012

dans Tabari version arabe (traduction simplifiée): liens:http:// https://al-maktaba.org/book/9783/632#p1

وكان ابن إسحاق يقول: كان عدد الفتية ثمانية، فعلى قوله كان كلبهم تاسعهم وكان- فيما حَدَّثَنَا ابن حميد، قَالَ: حَدَّثَنَا سلمة، عن ابن إسحاق- يسميهم فيقول: كان أحدهم- وهو أكبرهم والذي كلم الملك عن سائرهم- مكسملينا، والآخر محسملينا، والثالث يمليخا، والرابع مرطوس، والخامس كسوطونس، والسادس بيرونس، والسابع رسمونس، والثامن بطونس، والتاسع قالوس وكانوا أحداثا.

Ibn Ishaq avait l'habitude de dire: Le nombre des garçons était de huit, donc selon sa parole, leur chien était le neuvième, et il était - comme nous l'avons raconté par Ibn Hamid, il a dit: Nous avons raconté à Salamah, sur l'autorité d'Ibn Ishaq - les nommant et disant: L'un d'eux - et il est le plus ancien d'entre eux et celui qui a parlé au roi au nom des autres - était Maximilina, et l'autre était décisif. Et le troisième était Mellikha , le quatrième était Martos, le cinquième était Sutonis, le sixième était Pyrrhones, le septième était Simmons, le huitième était Tunes, et le neuvième était Kallus, et ils étaient jeunes.

وكانوا من قوم يعبدون الأوثان من الروم، فهداهم الله للإسلام، وكانت شريعتهم شريعة عيسى في قول جماعة من سلف علمائنا

ils étaient d'un peuple qui adorait les idoles des Romains, et Dieu les a guidés vers l'Islam. Leur loi est la loi de Jésus dans les paroles d'un groupe des prédécesseurs de nos savants

 

En France et particulièrement en Bretagne la Région de mes aieux

Le pèlerinage des Sept Dormants est aujourd'hui considéré comme l'une des plus anciennes œuvres de dialogue islamo-chrétien en France. Dès 1954, Louis Massignon universitaire et islamologue français mort en 1962 inaugurait cette rencontre le 4ème week-end de juillet sur la lande Bretonne du Trégor en la «greffant», pour une paix sereine en Algérie » sur un «pardon» breton dédié aux Sept Dormants d'Éphèse, qui ont préféré abandonner vie éphémère et facile pour une crainte envers leurs obédiences, obéissances envers leur Créateur.

Ibn Kathir écrit III-74 : "Nous avons dit qu'ils professaient la religion de Jésus fils de Marie, mais DIEU est mieux inforé là-dessus."

Tabari XV, 201 et 216-223 ainsi que La porte de l'interprétation  تفسير الخازن Tafsir al Khâsin IV- 160 et البغوي Al Baghawi affirment qju'il s'agissait bien de chrétien ( أهل إنجيلAlhal Injil) résolus à sauvegarder leur religion en un milieu d'idolâtres et ce, malgrés leurs persécuteurs.

Le retour de l'âme qui habitait dans le corps pour l'interrogatoire.

Quand est-il de ceux qui sont mort et n'ont peut être réveillés par le Miracle de DIEU?

Sourate 40 غافر Ġhāfir le Pardonneur verset 11

l'un des attributs de DIEU صفات الله sifât Allah: ٱلْغَفَّـٰرُAl-Ġhaffār L'Infini Pardonneur. Celui qui pardonne ce qu'Il veut à qui Il veut.

- ils (les impies) diront: "Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir (d'ici)"?

قَالُوا۟ رَبَّنَآ أَمَتَّنَا ٱثْنَتَيْنِ وَأَحْيَيْتَنَا ٱثْنَتَيْنِ فَٱعْتَرَفْنَا بِذُنُوبِنَا فَهَلْ إِلَىٰ خُرُوجٍ مِّن سَبِيلٍ

-qalou Rabana amatana athnatayni wa'aĥyaytana athnatayni fâƐtarafna biđounoubina fahal îla ķhouroujin min çabiylin

Franz Miltner (1901-1959) archéologue classique autrichien, participe aux fouilles de l'Institut archéologique autrichien (ÖAI) à Éphèse en 1926, et en 1928 découvre le tombeau des sept dormants d'Éphèse. Il repris ses activités de fouille dans cette ville jusqu'à sa mort en 1959

Que se passait ils en Arabie  pour les chrétiens dans la Période du 3è au 7è siècle?

Dans la période du 5è siècle des divisions sociales se confondent souvent avec des divergences religieuses. Les plus graves se sont surtout développées dans la partie orientales de l’Empire où, même si l’Église officielle les considèrent comme des hérésies. Elles seront toujours vues comme des interprétations orthodoxes d’un religion chrétienne qui se cherche encore  (c’est là que nous voyons que l’appréciation et l’exégèse de  la Loi Religieuse des humains passent avant celle de DIEU) : les plus notables sont le nestorianisme, qui tend à séparer rigoureusement la nature divine et la nature humaine dans la personne de Jésus Christ le Messie, doctrine qui fut condamnée au Concile d’Éphèse en 451. 

Introduction : page 9 Alain Ducellier Chrétiens d’Orient et Islam au Moyen Age 7è -15è siècle Édition Armand Colin année 1996

Christianisme en Arabie au  3è 6è siècle

Selon la Chronique de Séert écrit par un écrivain nestorien anonyme vers 1036 composé en langue syriaque un marchand de Nagran nommé Ḥannặn se serait converti au christianisle lors d’un déplacement et, de retour chez lui, aurait  amené les siens à faire de même. La conversion de ce Ḥannặn interviendrait sous le règne  d’un roi sassanide Jazdgerd I (399-420) ou plus vraisemblablement Jasdgerd II (438-457).

-470 début de répression contre le prosélytisme de certains chrétiens, qui selon toute vraisemblance les liens qu’ils entretiennent avec Byzance indisposent les autorités ḥimyarites, qui à partir des années 470, poursuivent quelques responsables Azqīr prête à Nagran  transféré dans la capitale Zafar pour être jugé par le roi de Ḥimyar  est décapité vers 471-475 Roi juif de Himyar et Sabāʾ: Šuriḥ-bi-ʾĪl Yakkuf (465-485) 13è dynastie  des Shuriḥbilides

Roi juif de Himyar et Sabāʾ:Marṯad-ʾIlān Yunʿim b. Laḥayʿat Yanūf b. Šuriḥ-bi-ʾĪl Yakkuf 485-495

-485 et 500 lapidation de l’évêque Paul 1er de Nagran seul siège épiscopal d’Arabie.

Roi juif de Himyar et Sabāʾ Domination aksūmite

14è dynastie  Pro-Aksūm : Marṯad-ʾIlān Yanūf (500-515)

15è dynastie : Maʿdī-Karib Yaʿfur (519-522)

-521 mort de Paul II évêque de Nagran

Révolution Juive 16è dynastie  : Yūsuf Asʾar Yaṯʾar « roi de tous les peuples » יוסף ד'ו נואס Yosef Du Nu'es يوسف ذي نواس Yūsuf Dhū Nuwas (522-530)

-523 siège de Nagran et massacre de + de 340 Chrétiens  Histoire des gens de la fosse  أَصْحَٰبُ ٱلْأُخْدُودِ aSĥabou al'ouķdoudi voir sourate 85 البُرُوج al-Burūj les Constellations verset 4.  alors que l'empereur Justin 1er (450-527) régnait sur les Romains et le roi Elesbaan (ou Caleb mort vers 540) sur le royaume d'Aksoum.

Ka’aba/ K’bt (avec un alif et non un ‘ayn) de nagran Ka’bat Najran « monastère de Najran Dayr Najran la description s’inspire de la Ka’aba de la Mecque ou les بَنُو الْحَارِث banu ‘al Ḥarith qui descendent du peuple Qahtanite, l'une  plus éminentes  provenant du Yémen qui gouvernait autrefois les villes de Najran, Taif et Bisha, maintenant situées dans le sud de l'Arabie et autres groupes arabes s’y rendaient en pèlerinage.

Christianisme en Arabie au  7 siècle.

Apparition de La Dernière Révélation Divine au Prophète Messager et Avertisseur Muhmamad sur lui le salut et la paix de DIEU.

Les nobles قُرَيْشٌ Quraysh de la Mecque dans le Début de la Révélation jusqu'à l'exil هِجْرَة‎ Hijra vers Yathrib en 622  se montraient très violent et plus que hostile à son enttetement de prédication das la foi d'un Seul DIEU eux qui en avaient plusieurs centaines pour toutes le sistuations du moins le pensaient -ils?. Ils accsaient Muhammad sur lui le salut  et la paix de DIEU d'être نَجْنُنْ najnun possédé par un جِنّ‎ Jinn /جِنِّيّ Jinniyy? Démon ensorceleur.

Nénmoin dans cette Arabie du 7 è siècle, il existait encore la reconnaissance de pactes qui assuraient à un individu la garantie d'un personnage de sa tribu ou de son groupe social . Pour Muhammad il y avait son oncle paterne ابو طالب بن عبدالمطلب ʾAbū Ṭālib ibn ʿAbd al-Muṭṭalib qui l'avait protégé jusqu'à la fi de sa vie bie qu'il ne fut jamais musulman, ainsi que d'autres membres de sa famille tels son autre oncle حمزة بن عبد المطلب Hamza Ibn ʿAbd al-Muttalib أبو بكر Abu Bakr son beau père et عمر Umar.

Il est impossible que le Prophète Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU, soit resté ignorant de l’ambiance monothéiste qui régnait à l’époque en Arabie, tant chez les Arabes (du nord المستعربة mousta'ribah ou al-Adnani  العدناني al-Adnani et du sud اَلْعَرَبُ الْعَارِبَةُ al Arab al Aribah)*, que chez les Abyssins الحبشة al-Habāsha présents au Yémen avant l’Islam "La Révélation أَنْزَلَ‎ʾAnzala".

Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU n'a pas préché en vain sur cette terre souvent dite à tort de vie religieuse.

Dans l'ARABIE de ce temps , une bigarure de population avec des vie différentes, un émiettement , formant un vaste ensemble de tribus , qui étadait leur terrains de pouvoir sujr toute la Péninsule Arabique شبه الجزيرة العربية Shibh al-Jazīra al-ʿArabīyah, qui se battent ou s'allients mais des gens d'une même origine parlant des dialiectes assez proches les uns des autres. Certes, la plupart des Arabes nomades ou sédentaires, étaient des païens "' أُمِّيّ ʾummiyy أُمِّيُّونَ‎ ʾummiyyūna أميين ummiyyin,  d'une communauté, un Océan  de Bédouins بَدْو badū بَدَوِي ;badawī arabes endurcie dans le Paganisme*, réfractaires à toutes conversion qui ne connaissaient ni la Torah ni les Évangiles", polythéistes, et animistes, appelés dans  القُرْآن le Coran "la Récitation Révélée-le Prêche" مُشْرِكُون‎ mušrikūn pluriel de مُشْرِك mušrik "associateurs" du mot  شِرْك shikr association à des divinités telles اللَّات al-Llāt [la déesse] , مَنَاة Manāt [du destin], العُزّى al-`Uzzā [l'être tout puissant], هُبَل Hubal [divinité lunaire]  etc. Il y  dans le Nord à يَثْرِب Yatrhib la future Médine المدينة Al-Madīna "la Ville" et  خَـيـبـر Khaybar, des tribus  qui vénéraient un seul  et même DIEU en se référent à un Livre Sacré le תנ״ך Tanakh la Bible de l'Ancien Testament soit : T ת : la Torah תּוֹרָה la Loi ou Pentateuque ; N נ : les Nevi'im נביאים les Prophètes ; K ך : les Ketouvim כתובים les Autres Écrits ou Hagiographes, que le Coran appelera "les enfants du Livre" les Gens du Livre اهل الكتاب Ahl al-Kitâb, et dans le sud à   نجران Najran et en Ethiopie, des chrétiens qui se rattachaient à d'autres Écritures, les Évangiles "Bonne Nouvelle"  ٱلْإِنجِيلَ âl'Înjiyla. L'ignorance جاهِليّة Jāhilīya  n'était pas totale. Il existait dans ce Grand Territoire des tribus arabes de confession chrétienne telles les  بنو تغلب Banu Taghlib et نمر بن قاسط Namir ibn Qasit à l'entrée de la Syrie au portes de la Mésopotamies ou ce gtand fleuve l'Euphrate الفرات Al-Furāt פְּרָת Pĕrāṯ relie avec tout types de commerces, les peuples.

Les grandes divinités connues au اَلْـحِـجَـاز al-Ḥiǧāz « Barrière » à l'orée du Message Divin, existaient chez les Nabaréens Āl = Alāh = Allāh : autant de décliaisons successives d'un même radical. http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-ou-les-fils-de-dieu-1.html

Sourate 3 آل عمران Āli ʿImrān la Famille de ‘Imrān verset 3

- Il a fait descendre sur toi le Livre avec la Vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. Et Il fit descendre la Thora et l'Évangile.

نَزَّلَ عَلَيْكَ ٱلْكِتَٰبَ بِٱلْحَقِّ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ وَأَنزَلَ ٱلتَّوْرَىٰةَ وَٱلْإِنجِيلَ

nazala Ɛalayka alKitaba bialĤaqi mouSadiqan lima bayna yadayhi wa'anzala alTawrata wâl'Înjiyla

*voir: Dieux et déesses d'Arabie images et représentations par Orient& editerranée n° 7 Édition De Boccard  année 2012 pages 45 à 103

Le Livre des Idoles كتاب الأصنام Kitâb al'acnam Ibn Kalbi  Édition Alqalam année 2014. pages 46 à 80.

lien les Évangiles :http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/evangiles-injil.html 

Deux courants religieux à la veille de l'Islam  se superposent à la جاهِليّة Jāhilīya ambiante: celui des superstitieux les  حُمّس hums ,(pluriel de حمّس ḥammas"dur-fort -exciter " tant au combat qu'en religion) qui respectent des tabous inaugurés par les Qurayshites, et celui des hommes qui pratiquent la religion originelle d'Abraham אַבְרָהָם Avra'ham إبراهيم Ibra'him, auxquels on applique le qualificatif de حَنِيف hanīf pluriel حُنَفاء hunafā' "vrai croyant", et qui ne sont donc pas des associants à la base.

sourate 44 الدُخَّان ad-Duḵḫān la Fumée verset 3 .

- C'est Nous qui  l'avons fait commencer descendre en (par)  une Nuit de Bénédiction, Nous sommes en vérité Celui qui avertit!

إِنَّآ أَنزَلْنَٰهُ فِى لَيْلَةٍ مُّبَٰرَكَةٍ إِنَّا كُنَّا مُنذِرِينَ

îna anzalnahou fi Laylatin Moubarakatin îna kouna mounđiriyna

La سِيرَة Sīra Biographie du Prophète sur lui le salut et la paix de DIEU, consacre deux importants développements à ces deux courants, qui éclairent la naissance de l'Islam. (période de l'Année de  l'Éléphant vers 570.)

La sourate 105 الفيل al-fīl  l’Éléphant verset 1, évoque un désastre pour le "peuple de l'éléphant"). 

 - N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l'Eléphant. أَلَمْ تَرَ كَيْفَ فَعَلَ رَبُّكَ بِأَصْحَٰبِ ٱلْفِيلِ alam tara kayfa faƐala Rabouka bi'aSĥabi alFiyli

voir : عدنان `Adnan et  قحطان Qhatan.http://http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/adnan-et-qhatan.html

Roger Caratini Muhammad Prophète de l’Islam Édition Archipoche 2002 page 148 au sujet de reconstruction de Ka’aba vers 605 de notre ère à page158 les hums.

Concernant l’évêque أُسْقُف  ʾusquf  أبو حارثة بن علقمة Abū Ḥaritha bin ‘Alqama: أبو حارثة حصين بن علقمة من بني بكر بن وائل Abu Haritha Husayn bin Alqama de Bani Bakr bin Wael

L'événement de Mubahala حَدِيْث ٱلْمُبَاهَل  ḥadīth al-mubāhala  une réunion entre le Prophète  Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU et une délégation chrétienne de Najran (Arabie du sud- Nord Yémen ), au mois de : ذو الحجة Dhu'l-Hijja, an 10 de  l'Hégire (octobre 631–632, où Muhammad a appelé à invoquer une malédiction pour révéler qui mentait sur leurs différences religieuses.

L'effort initial a été d'inviter les chrétiens de Najran à l'Islam et de reconnaître Muhammad en tant que Prophète sur lui le salut et la paix de Dieu. Au cours des discussions religieuses sur les similitudes et les différences, le sujet de la divinité de «Īsā عِيسَى Jésus est apparu.  Les chrétiens ont refusé d'accepter les enseignements de Muhammad sur le Christ (Jésus fils de Marie) et ont refusé de nier leurs croyances. Muhammad a suggéré d'invoquer un Mubahala مُبَاهَل malédiction de prière : بَاهَلَ bāhala se maudire; Pour demander à la colère de Dieu de tomber sur.....) concernant leur refus, repoussé avec honneur et prestige de suivre la vérité, et a inclus d’être considérés par les musulmans comme "Les Gens de la Maison أَهْل ٱلْبَيْت Ahl al-Bayt " et de faire cet appel pour invoquer une malédiction.

Son frère كرز بن علقمة Karaz Bin Alqama témoigna de cet instant, après sa conversion à l'Islam Obéissance Totale et Soumission volontaire dans la crainte de DIEU SEUL ET UNIQUE.

Référence

Sourate 3 آل عمران  Āli ʿImrān la Famille de ‘Imrān versets 59 - 60 - 61.

59 - Pour Dieu, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit "Sois (كُن koun)": et il fut (فَيَكُونُ fayakounou)».

إِنَّ مَثَلَ عِيسَىٰ عِندَ ٱللَّهِ كَمَثَلِ ءَادَمَ خَلَقَهُۥ مِن تُرَابٍ ثُمَّ قَالَ لَهُۥ كُن فَيَكُونُ

60 - La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas du nombre des sceptiques.

ٱلْحَقُّ مِن رَّبِّكَ فَلَا تَكُن مِّنَ ٱلْمُمْتَرِينَ

61 - A ceux qui te contredisent à son propos, maintenant que tu en es bien informé, tu n'as qu'à dire: "Venez, appelons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres, puis proférons exécration réciproque en appelant la malédiction de Dieu sur les menteurs.

فَمَنْ حَآجَّكَ فِيهِ مِنۢ بَعْدِ مَا جَآءَكَ مِنَ ٱلْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا۟ نَدْعُ أَبْنَآءَنَا وَأَبْنَآءَكُمْ وَنِسَآءَنَا وَنِسَآءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ ٱللَّهِ عَلَى ٱلْكَٰذِبِينَ

 

Juifs et chrétiens en Arabie au Vè et VIè siècles regards croisés sur les sources édition ACHCByz année 2010

https://books.google.fr/books?id=hbhiDwAAQBAJ&pg=PA462&lpg=PA462&dq=Abu+Haritha&source=bl&ots=1ohOCanUhG&sig=ACfU3U10XC2bKFR-yitJ_96cmz3NoTU24w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjStcHL34T6AhVCw4UKHVOvAsYQ6AF6BAgVEAM#v=onepage&q=Abu%20Haritha&f=false

Hadith Propos du Prophète

selon de recueil  صحيح البخاري Ṣaḥīḥ al-Bukhārī   (810-870)  volume IV Pages 528  français arabe 529

page 528 R52.... Tiendras-tu l'avendure des compagnons de la Caverne (الكهف alKahf) et de l'épitaphe (ٱلرَّقِيمِ ar-raqîm) verset 9

*Al Kahf : une ouverture dans une montagne "ar raqîm (voir sourate 83 المطففين al-Muṭaffifīn les Fraudeurs   verset 9 - un livre déjà cacheté (achevé).et verset 14- Pas du tout, mais ce qu'ils ont accompli couvre leurs coeurs. écrit; cela vient de raqm * et Nous avons fortifié leurs coeurs رَبَطْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ wa rabaŤna Ɛala qouloûbihim. Nous leurs avons inspurés la Patience شَطَطًا ChaŤaŤan ; exagération  al waçid le cour ; le plurien peut -être وَصَيد waçâ'id ou wuçud. On avance aussi que waçîd signifie "porte fermement refermée" مُّؤْصَدَةٌ mou'Sadatounm. On dit أَصَّدَ 'âçada et 'awçada وَصَدَ waṣada en parlant de la fermeture d'une porte. بَعَثْنَٰهُمْ baƐathnahoum: Nous avons redonné vie أَزْكَىٰ azkâ:plus grand/plus abondant. DIEU assourdit leurs oreilles et ils dorirent رَجْمًۢا بِٱلْغَيْبِ Rajam bil-ghayb : sans évidence Mujahid :  تَّقْرِضُهُمْ taqriĎouhoum signifie "les laisser"

Texte en arabe page 529

صحيح البخاري ٥٢ ـ باب { أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَٰبَ ٱلْكَهْفِ وَٱلرَّقِيمِ }
ٱلْكَهْفِ الفتح في الجبل، وَٱلرَّقِيمِ ٱلْكَهْفِ  {مَّرْقُومٌ }: مكتوب من الرقم {وَرَبَطْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ }: الهمناهم صبرا. {شَطَطًا}: افرَ طا الوَصيدُ : الفناءُ ، وَ جَمهُهُ و صادِدُ وَوُصُدُ ، وَ يقالُ : الوَصِيدُ الباب  مُّؤْصَدَةٌ {مُّؤْصَدَةٌ} : مطبقة، اصَدَ الباب وَاؤ صَدَ   {بَعَثْنَٰهُمْ} احييناهُمْ  {أَزْكَىٰ} : اكثرُ رَيعاً فضَرَبَ الله عَلَي اذانهِمْ فَنَامُوا {رَجْمًۢا بِٱلْغَيْبِ} لَمْ يَسَتبِنْ وَ قَالَ مُجَاهدً : {تَّقْرِضُهُمْ} : تَتْرُ كُهُمْ

 

Version différente de notre récit: extrait en français

page 529 R53  A propos de la grotte un récit qui ressemble pas notre sujet (voir aussi  مسلم بن الحجاج Muslim ibn al-Ḥajjāj ref 2743 ci dessous un récit encore différente)

3465 -D'après ibn 'Umar, le Messager de DIEU dit; "Tandis que trois hommes d'entres ceux qui ont vécu avant vous étaient en train de marcher, la pluie les surprit. Ils se dirigèrent vers une grotte où il s'abritèrent ; mais l'ouverture de cette grotte se referma derrière eux. Alors ils se dirent " Par DIEU! à part le vérité, rien ne peut nous tirer d'affaire ; que chacub de nous invique DIEU en mentionnant une oeuvre dans lasquele  se voyant sincère"

"O DIEU! s'écria le premier, tu sais bien que j'avais un ouvirer qui a fait un travail pour moi oyoyennant un faraq de riz mais qui est parti en laissant son salaire, que j'ai pris ce faraq et l'ai semé, que sa production fut si grande que j'ai pus acheté de vaches, que cet ourier est ensuite demander son salaire. Dirige-toi vers ces vaches et prends les! lu ai-e-dt tu ne me dois qu'un faraq de riz, m'a t-il répodu. Prends ces vaches, elles proviennent de ton faraq, et  qu'il a en effet prit les vaches...Di Tu juges que j'ai fais cela par crainte de Toi, delivre-nous" A ces mots, le rocher qui obstruait la grotte se fendit un peu.

Le deuxième .......

partie de texte en arabe avec lien

٥٦٤٣ - حدَّثنا إسْمَاعِيلُ بنُ خَلِيلٍ أخْبرَنَا عليُّ بنُ مُسْهِرٍ عنْ عُبَيْدِ الله بنِ عُمَرَ عنْ نَافِعٍ عنِ ابنِ عُمَرَ رَضِي الله تَعَالَى عنهُمَا أنَّ رَسُولَ الله صلى الله عَلَيْهِ وَسلم قَالَ بَيْنَمَا ثَلاثَةُ نَفَرٍ مِمَّنْ كانَ قَبْلَكُمْ يَمْشُونَ إذْ أصَابَهُمْ مَطَرٌ فأوَوْا إلَى غَارٍ فانْطَبَقَ علَيْهِمْ فَقَالَ بَعْضُهُمْ لِبَعْضٍ إنَّهُ وَالله يَا هاؤُلاءِ لاَ يُنْجِيكُمْ إلاَّ الصِّدْقُ فَلْيَدْعُ كلُّ رَجُلٍ مِنْكُمْ بِمَا يَعْلَمُ أنَّهُ قَدْ صَدَقَ فِيهِ فَقَالَ واحِدٌ مِنْهُمْ أللَّهُمَّ إنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أنَّهُ كانَ لِي أجِيرٌ عمِلَ لِي عَلَى فَرَقٍ مِنْ أرُزٍّ فذَهَبَ وتَرَكَهُ وأنِّي عَمَدْتُ إِلَى ذَلِكَ الفَرَقِ فزَرَعْتُهُ فَصارَ مِنْ أمْرِهِ أنِّي اشْتَرَيْتُ مِنْهُ بَقَرَاً وأنَّهُ أتَانِي يَطْلُبُ أجْرَهُ فقُلْتُ لَهُ اعْمِدْ إلَى تِلْكَ البَقَرِ فسُقْهَا فَقالَ لِي إنَّمَا لِي عِنْدَكَ فَرَقٌ مِنْ أَرُزٍّ فَقُلْتُ لَهُ اعْمِدْ إلَى تِلْكَ البَقَرِ فإنَّهَا مِنْ ذَلِكَ الفَرَقِ فَساقَها فإنْ كُنْتَ تَعْلَمُ أنِّي فَعَلْتُ ذَلِكَ مِنْ خَشْيَتِكَ فَفَرِّجُ عَنَّا فانْسَاخَتْ عنهُمُ الصَّخْرَةُ

Lien texte arabe complet :https://ketabonline.com/ar/books/4934/read?part=16&page=4692&index=3221882/3221954

Volume VI S.18 l'interprétation de la sourate d'alKahf  227 en arabe texte complet 

صحيح البخاري  تفسير سورة اكهف باب ١٨
3- 213 – باب: تفسير سورة الكهف.
وقال مجاهد: { تقرضهم } /17/: تتركهم. { وكان له ثمر} /304/: ذهب وفضة، وقال غيره : جماعة الثمر. {باخع} /6/: مهلك. {أسفا} /6/: ندما. {الكهف} /9/: الفتح في الجبل. {والرقيم} /9/: الكتاب. {مرقوم}

/المطففين: 20/: مكتوب، من الرقم. {ربطنا على قلوبهم} /14/: ألهمناهم صبرا. {لولا أن ربطنا على قلبها} /القصص: 10/. {شططا} /14/: إفراطا. {الوصيد} /18/: الفناء، جمعه: وصائد ووصد. ويقال: الوصيد الباب. {مؤصدة} /البلد: 20/ و /الهمزة: 8/: مطبقة، آصد الباب وأوصد. {بعثناهم} /19/: أحييناهم. {أزكى} /19/: أكثر، ويقال: أحل، ويقال: أكثر ريعا. قال ابن عباس: {أكلها}. وقال غيره: {ولم تظلم} /33/: لم تنقص وقال سعيد، عن ابن عباس: {الرقيم} اللوح من رصاص، كتب عاملهم أسماءهم، ثم طرحه في خزانته، فضرب الله على آذانهم فناموا. وقال غيره: وألت تئل تنجو، وقال مجاهد: {موئلا} /58/: محرزا. {لا يستطيعون سمعا} /101/: لا يعقلون

 

Traduction simplifiée du livre

Mujâhid  :تَّقْرِضُهُمْ  taqriduhum "les laisser" وَكَانَ لَهُۥ ثَمَرٌ wa kâna lahu THUMURUN "l'or et à l'argent"

Suivant un autre thumur est le plusiel de thamar (fruits)

باخع bakhi'un "faire périr" 'asafan "regret" الكهف al-kahf "une ouverture dans la montagne الرقيم ar-raqim "un écrit/livre" مرقوم marqûn "écrit cela vient de رَقْم raqm(numéro-chiffre)  رَبَطْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ  rabatna 'ala qulûbihim (équivaut à) "nous leur avons inspré la patience" de même que dans رَّبَطْنَا عَلَىٰ قَلْبِهَا lawla 'an rabatna 'alâ qalbiha, s28-v10  شططا chatatan "exagération الوصيد al wasîd "la cour" le pluriel peut être وصائد wasâ'id ou وصد wusud. On avance aussi que wasid  signifie la porte.  مؤصدة mus'ada "fermée/condamnée. On dit  آصد 'âsada et أوصد 'awasada en parlant de la fermeture de la porte  بَعَثْنَٰهُمْ ba'athnahum " Nous avons (re)donné vie" أزكى 'azka : plus abondant. On avance aussi que cela veut dire "plus licite" ou" d'une grande abondance";  أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِم' ukulaha wa lam TAZLIM " n'a pas DIMINUÉ.

D'après Saïd, qui se réfère à ابن عباس  ben 'Abbas,  الرقيم ar -raqim désigne une tablette en plomb sur laquelle le gouverneur avait inscrit les noms de gens de la caverne et qu'il avait ensuite déposé dans son coffre (Ces gens de la caverne), DIEU les plongea dans le sommeil.*1

*1 Dans le texte  فَضَرَبْنَا  ٱللَّٰهُ  لعَلَىٰٓ ءَاذَانِهِمْ fa-daraba al-Lâhu 'ala 'âdhânihim  Alors, Dieu nous a frappés à leurs oreilles. expression rappelant ce segment coranique  فَضَرَبْنَا عَلَىٰٓ ءَاذَانِهِمْ fa-daraba  'ala 'âdhânihim  littérale " Nous scellâmes leurs oreilles" فناموا fa-nâmû -et ils dormirent (فَنَاء fanā  الفناءُ alfanā: annihilation, évanescence, extinction, périssement).

 

Dans la version  du  recueil de مسلم بن الحجاج Muslim ibn al-Ḥajjāj 821-875 de notre ère  ( أبو الحسين مسلم بن الحجاج القشيري النيسابوريAbû al-Husayn Muslim ibn al-Hajjaj al-Quchayri an-Nisaburi), également appelé Muslim) c'est une tout autre Histoire

aḥīḥ Muslim  صحيح مسلم "réf 2743" page 148 à 151 en arabe   Histoire des trois comagnons de la grotte et d'invocation de DIEU à la faveur des oeuvres acomplies. 

Extrait en français: 2743 'Abdullah ibn 'Umar rapporte que le Messager de DIEU sur lui le salut e tla paix de DIEU Dit: "Jadis, tros hommes qui voyageaient ensemble furent poussés par le pluie à se réfugier dans une grotte. Dès qu'ils y entrèrent, un rocher dévala de la montagne et meur obstrua la sortie. Aussi, se dirent-ils "Nous devrions évoquer des oevre pies que nous avons accomplies en les vouant à eclusivement à DIEU, pour l'invoquer à leur faveur. Puisse-t-Il nous délivrer ainsi.

Le premier dit: Ô mon DIEU, comme j'avais mon père et ma mère qui étaient trsè vieux, ma femme et mes jeunes enfants, je faisais paître des troupeaux pour les entretenir. En rentrant le bétail, je trayais les bêtes et je commençais toujours par servir le lait à mes père et mère avant mes enfants.........

27 – باب قصة أصحاب الغار الثلاثة، والتوسل بصالح الأعمال
100 – (2743) حدثني محمد بن إسحاق المسيبي. حدثني أنس (يعني ابن عياض، أبا ضمرة) عن موسى بن عقبة، عن نافع، عن عبدالله بن عمر،
عن رسول الله ﷺ ؛ أنه قال “بينما ثلاثة نفر يتمشون أخذهم المطر. فأووا إلى غار في جبل. فانحطت على فم غارهم صخرة من الجبل. فانطبقت عليهم. فقال بعضهم لبعض: انظروا أعمال عملتموها صالحة لله، فادعوا الله تعالى بها، لعل الله يفرجها عنكم. فقال أحدهم: اللهم! إنه كان لي والدان شيخان كبيران. وامرأتي. ولي صبية صغار أرعى عليهم. فإذا أرحت عليهم، حلبت فبدأت بوالدي فسقيتهما قبل بني. وأنه نأى بي ذات يوم الشجر. فلم آت حتى أمسيت فوجدتهما قد ناما. فحلبت كما كنت أحلب. فجئت بالحلاب. فقمت عند رؤوسهما. أكره أن أوقظهما من نومهما. وأكره أن أسقي الصبية قبلهما. والصبية يتضاغون عند قدمي. فلم يزل ذلك دأبي ودأبهم حتى طلع الفجر. فإن كنت تعلم أني فعلت ذلك ابتغاء وجهك، فافرج لنا منه فرجة، نرى منه السماء. ففرج الله منه فرجة. فرأوا منها السماء.
وقال الآخر: اللهم! إنه كان لي ابنة عم أحببتها كأشد ما يحب الرجال من النساء. وطلبت إليها نفسها. فأبت حتى آتيها بمائة دينار. فتعبت حتى جمعت مائة دينار. فجئتها بها. فلما وقعت بين رجليها. قالت يا عبدالله! اتق الله. ولا تفتح الخاتم إلا بحقه. فقمت عنها. فإن كنت تعلم أني فعلت ذلك ابتغاء وجهك، فافرج لنا منها فرجة. ففرج لهم.
وقال الآخر: اللهم! إني كنت استأجرت أجيرا بفرق أرز. فلما قضى عمله قال: أعطني حقي. فعرضت عليه فرقه فرغب عنه. فلم أزل أزرعه حتى جمعت منه بقرا ورعائها. فجاءني فقال: اتق الله ولا تظلمني حقي. فقلت: اذهب إلى تلك البقر ورعائها. فخذها. فقال: اتق الله ولا تستهزئ بي فقلت: إني لا أستهزئ بك. خذ ذلك البقر ورعائها. فأخذه فذهب به. فإن كنت تعلم أني فعلت ذلك ابتغاء وجهك، فافرج لنا ما بقي. ففرج الله ما بقي.
100-م – (2743) وحدثنا إسحاق بن منصور وعبد بن حميد. قالا: أخبرنا أبو عاصم عن ابن جريج. أخبرني موسى بن عقبة. ح وحدثني سويد بن سعيد. حدثنا علي بن مسهر عن عبيدالله. ح وحدثني أبو كريب ومحمد بن طريف البجلي. قالا: حدثنا ابن فضيل. حدثنا أبو ورقبة بن مسقلة. ح وحدثني زهير بن حرب وحسن الحلواني. وعبد بن حميد قالوا: حدثنا يعقوب (يعنون ابن إبراهيم بن سعد). حدثنا أبي عن صالح بن كيسان. كلهم عن نافع، عن ابن عمر، عن النبي ﷺ . بمعنى حديث أبي ضمرة عن موسى بن عقبة. وزادوا في حديثهم: “وخرجوا يمشون”. وفي حديث صالح “يتماشون”. إلا عبيدالله فإن في حديثه “وخرجوا” ولم يذكر بعدها شيئا.
100-م 2 – (2743) حدثني محمد بن سهل التميمي وعبدالله بن عبدالرحمن بن بهرام وأبو بكر بن إسحاق (قال ابن سهل: حدثنا. وقال: الآخران أخبرنا) أبو اليمان. أخبرنا شعيب عن الزهري. أخبرني سالم بن عبدالله؛ أن عبدالله بن عمر قال:
سمعت رسول الله ﷺ يقول “انطلق ثلاثة رهط ممن كان قبلكم. حتى آواهم المبيت إلى غار” واقتص الحديث بمعنى حديث نافع عن ابن عمر. غير أنه قال: قال رجل منهم “اللهم! كان لي أبوان شيخان كبيران. فكنت لا أغبق قبلهما أهلا ولا مالا”. وقال “فامتنعت مني حتى ألمت بها سنة من السنين.
فجاءتني فأعطيتها عشرين ومائة دينار”. وقال “فثمرت أجره حتى كثرت منه الأموال. فارتعجت”. وقال “فخرجوا من الغار يمشون”.

Autre version Gens de la Caverne

Ibn Kathir  volume 6 Daroussalam 2010 pages 126 à 157

la Caverne est une grotte située dans une montagne. Il s’agit ici de la caverne où ces jeunes hommes trouvèrent refuge. الرقيم Ar Raqîm selon Ibn ‘Abbas cité par Al ‘Awfi, est le nom d’une vallée proche de Jérusalem. Ce fut aussi l’opinion de ‘Aruyya Al’Awfi et Qatâda. Ad-Dahhâh affirme : «  la caverne est une grotte qui se trouve dans une vallée 17/602 et الرقيم Ar Raqîm est le nom de leur édifice. D’autres exégèses affirment qu’ s’agit du ni de la vallée ou se trouvait leur caverne. D’après ‘Abd Ar-Razzâq, selon Ibn ‘Abbâs, Ka’b affirmait que Ar Raqîm était le nom d’une cité. Selon Ibn Jourayj, qui cite également Ibn ‘Abbas, الرقيم  Ar Raqîm est le nom de la montagne dans laquelle se trouvait a caverne. Saïd ibn Joubayr affirme quant à lui, que Ar Raqîm est une stèle de pierre sur laquelle fut gravé le récit des Gens de la Caverne avant d’être déposée à l’entrée de la Caverne  17/603.

Selon  Chronique de Tabari تاريخ الطبريTārikh al-Tabari

Chronique de Tabari تاريخ الطبري Tārikh al-Tabari  Deuxième partie pages 6 à 9  Raconter l'histoire des Compagnons de la Grotte تاريخ الطبري  الجزء الثاني ذكر الخبر عن أصحاب أهل الكهف Tarikh alTabari  aljuz' althani dhakar alkhabar ean 'ashab 'Ahl alKahf

Lien téléchargement ficher pdf en arabe https://mktbtypdf.com/download?id=138204&external=1

Et : versions en  arabe https://al-maktaba.org/book/9783/2#p1

https://al-maktaba.org/book/9783/631

L'index du livre, deuxième partie, mentionnant l'actualité des compagnons de la grotte فهرس الكتاب  الجزء الثاني  ذكر الخبر عن اصحاب الكهف faharas alKitab aljuz' althani dhakar alkhabar ean 'ashab 'Ahl alKahf

Ibn Humayd nous a dit: Al-Hakam Ibn Bashir nous a dit: Amr  (signifiant Ibn Qais Al-Millai ) dans son propos: "Les compagnons de la grotte et l'inscription"- nous a dit: Les jeunes hommes étaient de la religion de Jésus ibn Maryam, la paix soit sur lui, et leur roi était un incroyant, et certains d'entre eux ont affirmé que leur affaire et leur sort étaient les mêmes que les leurs. Et en effet, Christ (jésus fils de Marie) a raconté leur histoire à son peuple, car Dieu, le Puissant et Sublime, les a tirés de leur sommeil après le Jour du Jugement. Et DIEU sait de quoi il s'agissait.

Quant aux  (certains) savants du gens de l'Islam, il faut que cette affaire soit postérieure au Messie (Jésus fils de Marie).

EXTRAITSChronique de tabari t rikh al tabari deuxieme partie pages 6 a 9 raconter l histoire des compagnons de la grotte

Comme c'était le cas à l'époque des rois des sectes, cela n'est pas motivé par un bon motif de la part des savants. Et ils avaient un roi à cette époque appelé دقْيَنُوسُ Dakinos. adore les idoles - dans ce qui a été mentionné à son sujet - alors il l'a informé des jeunes qui n'étaient pas d'accord avec lui dans sa religion. Alors ils leur ont demandé et les ont élevés avec leur dette, jusqu'à ce qu'ils deviennent une montagne pour qu'ils lui soient dits - quand Ibn Hamid nous a dit, il a dit: Salamah nous a dit, sous l'autorité d'Ibn Ishaq, sous l'autorité d'Abdullah bin Abdullah, Ali bin Abdullah, Ali bin Abdullah,

حَدَّثَنَا ابْنُ حُمَيْدٍ، قَالَ: حَدَّثَنَا الْحَكَمُ بْنُ بشير، قال: حدثنا عمرو- يعنى ابْنُ قَيْسٍ الْمُلَائِيُّ- فِي قَوْلِهِ: «أَنَّ أَصْحابَ الْكَهْفِ وَالرَّقِيمِ» ، كانت الفتيه على دين عيسى بن مريم ص عَلَى الإِسْلَامِ، وَكَانَ مَلِكُهُمْ كَافِرًا وَكَانَ بَعْضُهُمْ يَزْعُمُ أَنَّ أَمْرَهُمْ وَمَصِيرَهُمْ إِلَى الْكَهْفِ كَانَ قَبْلَ الْمَسِيحِ، وَإِنَّ الْمَسِيحَ أَخْبَرَ قَوْمَهُ خَبَرَهُمْ، فَإِنَّ اللَّهَ عَزَّ وَجَلَّ ابْتَعَثَهُمْ مِنْ رَقْدَتِهِمْ بَعْدَ مَا رَفَعَ الْمَسِيحَ، فِي الْفَتْرَةِ بَيْنَهُ وبين محمد ص، وَاللَّهُ أَعْلَمُ أَيَّ ذَلِكَ كَانَ

فَأَمَّا الَّذِي عَلَيْهِ عُلَمَاءُ أَهْلِ الإِسْلَامِ فَعَلَى أَنَّ أَمْرَهُمْ كَانَ بَعْدَ الْمَسِيحِ

فَأَمَّا أَنَّهُ كَانَ فِي أَيَّامِ مُلُوكِ الطَّوَائِفِ، فَإِنَّ ذَلِكَ مِمَّا لا يَدْفَعُهُ دَافِعٌ مِنْ أَهْلِ الْعِلْمِ بِأَخْبَارِ النَّاسِ الْقَدِيمَةِ.  وَكَانَ لَهُمْ فِي ذَلِكَ الزَّمَانِ مَلِكٌ يُقَالُ لَهُ: دقْيَنُوسُ، يَعْبُدُ الأَصْنَامَ- فِيمَا ذُكِرَ عَنْهُ- فَبَلَغَهُ عَنِ الْفِتْيَةِ خِلافُهُمْ إِيَّاهُ فِي دِينِهِ، فَطَلَبَهُمْ فَهَرَبُوا مِنْهُ بِدِينِهِمْ، حَتَّى صَارُوا إِلَى جَبَلٍ لَهُمْ يُقَالُ لَهُ- فِيمَا حَدَّثَنَا ابن حميد، قال: حَدَّثَنَا سلمة، عن ابن إسحاق، عن عبد الله بن أَبِي نَجِيحٍ، عَنْ مُجَاهِدٍ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ- نيحلوس

Jāmiʿ al-bayān ʿan taʾwīl āy al-Qurʾān  جامع البيان عن تأويل آي القرآن, Recueil de déclarations sur l'interprétation des versets du Coran'

Connu par Tafsir Tabari تفسير الطبري  : https://tafsir.app/tabari/18/10

Ibn Hamid nous a dit: Al-Hakam bin Bashir nous a dit, il a dit: Amr nous a dit dans son dicton: "Les compagnons de la grotte et l'inscription" Les jeunes étaient sur la religion de Jésus sur l'Islam, et leur roi était incrédule, et il sortit une idole pour eux, alors ils refusèrent, et dirent : « Notre Seigneur est le Seigneur de la terre et des cieux. » Nous implorons un dieu en dehors de Lui, car Nous avons dit : Ainsi, il y en a trop." Il a dit: "Alors ils se sont séparés de leur peuple pour le culte de Dieu. Nous ne voulons pas pour eux une punition ou un tourment plus sévère que celui de remplir cette caverne pour eux, alors ils l'ont construite sur eux et l'ont ensuite reconstruit, puis Dieu leur a envoyé un ange sur la religion de Jésus, et a élevé cet édifice qui était rempli d'eux, alors ils se sont dit: "Combien de temps êtes-vous restés"? Alors ils dirent : Nous sommes restés un jour ou une partie de jour... (jusqu'à ce qu'il vienne : « Envoyez l'un de vous avec vos papiers à la ville.

حدثنا ابن حميد، قال: ثنا الحكم بن بشير، قال: ثنا عمرو في قوله: ﴿أَصْحَابَ الْكَهْفِ وَالرَّقِيمِ﴾ كانت الفِتية على دين عيسى على الإسلام، وكان ملكهم كافرا، وقد أخرج لهم صنما، فأبَوا، وقالوا: ﴿رَبُّنَا رَبُّ السَّمَاوَاتِ وَالأرْضِ لَنْ نَدْعُوَ مِنْ دُونِهِ إِلَهًا لَقَدْ قُلْنَا إِذًا شَطَطًا﴾ قال: فاعتزلوا عن قومهم لعبادة الله، فقال أحدهم: إنه كان لأبي كهف يأوي فيه غنمه، فانطلقوا بنا نكن فيه، فدخلوه، وفُقدوا في ذلك الزمان فطُلبوا، فقيل: دخلوا هذا الكهف، فقال قومهم: لا نريد لهم عقوبة ولا عذابا أشدّ من أن نردم عليهم هذا الكهف، فبنوه عليهم ثم ردموه، ثم إن الله بعث عليهم ملكا على دين عيسى، ورفع ذلك البناء الذي كان ردم عليهم، فقال بعضهم لبعض: ﴿كَمْ لَبِثْتُمْ﴾ ؟ ف ﴿قالوا لبثنا يوما أو بعض يوم ... ﴾ حتى بلغ ﴿فَابْعَثُوا أَحَدَكُمْ بِوَرِقِكُمْ هَذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ﴾

Version française

17/601, Traduction de Hermann Zotemberg page 280 à 285 édition la Ruche 2012

Tome 2 Chapitre VI pages 32à 44  soit pages 37 à 49 en pdf

http://benjamin.lisan.free.fr/jardin.secret/EcritsPolitiquesetPhilosophiques/SurIslam/livres/Chronique-de-Tabari-Tome-2.pdf

Les gens de la Caverne étaient de la Syrie, d’une ville dont le roi était idolâtre ; ainsi que tous les habitants. Ceux-là avaient été mis dans la bonne voie par DIEU. Le roi s’appelait Decianus et était l’u des rois grecs qui appartenait alors la Syrie, après Alexandre, avant que ce pays échu$ot aux Romains. Ils étaient les seuls croyants dans toute la ville, et ils connaissaient DIEU ; ils étaient au nombre de six. Le roi, informé de leur croyance, les fit appeler et leur dit : Qui adorez-vous et quel est votre Dieu ? Ils confessèrent leur religion devant le roi, se tenant devant le roi, et DEU fortifia leurs cœurs, afin qu’is n’eussent pas de crainte. Ils dirent : Notre DIEU est le DIEU du ciel et de la Terre, et nous n’en reconnaissons pas d’autre que lui ; si nous disions autre chose, nous dirions un mensonge. DIEU a dit dans le Coran 18-/143 Nous fortifiâmes leurs cœurs lorsque, en se tenant (devant le roi), ils dirent : Notre DIEU est le DIEU du ciel et de la terre » etc. A cetet époque il n’y avait pas de Prophète sur la terre ; c’est par leur propre intelligence qu’ils étaient parvenus à la connaissance de DIEU. C’était avant l’apparition de Jésus, de Jean (le Baptiste) et de Zacharie, il n’y avait alors aucun Prophète en Syrie.

 

Histoire Universelle tome 2 de l’Islam à la Réforme /Encyclopédie de la Pléiade année 1957

Pages 31 à 152. L’Arabie avant l’Islam page 31  la lutte des Empires pages 141 le problème Arabe et le recul de l’Empire Depuis plusieurs siècles les Arabes avaient envahi pacifiquement l’Empire Romain et avaient pu, au 3è siècle, fonder un grand Etat éphémère à Palmyre. Les tribus nomades  (d’arabes idolâtres avec le perses sassanides les arabes monothéistes croyants  musulmans et chrétiens pour Byzance) glissaient le long des confins des Empires Romain et Perse et s’infiltraient dans leur territoire à la faveur de chaque crise…. Lors des conflits perso-byzantins, les émirs étaient utilisés par chacun des deux adversaires pour guerroyer et razzier chez l’ennemi ; en réalité, les émirs profitaient de ces guerres incessantes pour accroître leur puissance personnelle……..

A ces éléments dispersés et autonomes la religion vint à point donner la cohésion indispensable à l’action.

 page 145 les questions intérieures et religieuses  des années  630 à 642

Sur Le chien a été nommé Qitmēr.

 Qai'm, Mahdi Muntazir (2007). Jesus Through the Qur’an and Shi’ite Narrations (Bilingual ed.). Queens. New York: Tahrike Tarsile Qur'an. p. 39 et 40. https://www.al-islam.org/printpdf/book/export/html/28370

Traduction :

Puis ils lui ont raconté leur histoire. Le berger est tombé à leurs pieds et les a embrassés, et il a dit: «O les gens! Dans Mon cœur J'ai réalisé ce que vous avez réalisé dans votre cœur. Donnez-moi le temps de retourner ces bêtes à leurs propriétaires et rejoignez-vous. Ils l'ont attendu. Il retourna les bêtes et se précipita. Le chien a suivi. »Le juif se leva et dit: «O» Ali! Quel était le nom du chien et quelle était sa couleur? »

 ‘Ali (‘a) a dit : ‘Il n’y a de pouvoir et de force qu’en DIEU, le Haut, le Grand. La couleur du chien était entre le blanc et le noir, plus vers le noir. Le nom du chien était Qitmir. Quand les jeunes ont regardé le chien, certains d'entre eux ont dit : « Nous avons peur que les aboiements ne nous révèlent. Alors ils lui ont jeté des pierres. DIEU, l'Exalté, magnifique est Son souvenir, fit dire au chien : "Laisse-moi faire, afin que je puisse te protéger de tes ennemis." Le berger les guida constamment jusqu'à ce qu'il les fasse monter sur une montagne.

Le berger les a constamment guidés jusqu'à ce qu'il les élève une montagne. Puis il les a fait tomber à une grotte appelée al-wasid. À l'entrée de la grotte, il y avait des ressorts et des arbres fruitiers. Ils ont mangé le Fruit et buvait l'eau, et la nuit les a couvertes. Ils se sont réfugiés dans la grotte, et le chien a menti Dormir à l'entrée de la grotte et étiré ses pattes. Puis DIEU, l'Exalté, a révélé à l'ange de la mort pour prendre leur esprit, et pour chacun des hommes DIEU Nommé deux anges pour les tourner de droite à gauche et de gauche à droite. Le DIEU, le puissant et Exalté, révélé aux gardiens du soleil pour qu'il soit incliné de leur grotte vers la droite et a passé eux par à gauche.(Voir sourate 18:verset 17

Lorsque Daqyus, le roi, est revenu de sa célébration, il a posé des questions à leur sujet. Il a été informé qu ils avaient quitté la ville par peur. Il a monté un cheval avec quatre-vingt mille autres, et ils sont constamment .J'ai cherché toute trace d'entre eux jusqu'à ce qu'ils montent et arrivent à leur grotte. Quand ils les ont regardés, Ils ont vu qu'ils dormaient)

الرقيم ar Raqîm: رَقْم raqm pluriel أَرْقَام‎ ʾarqām de la racine ر ق م‎ r-q-m. chiffre, chiffre, chiffre évaluer broderie archaïque, panaché sur un tissu; et le tissu lui-même Synonymes : وَشْي‎ wašy, فِرِنْد‎ firind nom verbal de رَقَمَ raqama en hebreux דְּמוּת d'mút  - Aramaique דְּמוּתָא d'muta ressemblance, modèle, figure,./ Un personnage dans une histoire ; דָּמָם damam être silencieux, être tranquille, attendre

La Rome du temps des sept dormants - La chute de l’Empire Romain de ROME

Que s'est-il passé durant le sommeil des Gens de la Caverne des 7 dormants?

Cartographie

Empire romain conquetes

Empire byzantin sous justinien le grand

Les croyants pratiquants chrétiens  dès le début de la Révélation Messianique de Jésus et de ses disciples avaient toujours été pointés d’un doigt accusateur comme traites à l’Empire. Durant les siècles suivants ils durent subir les ségrégations, les sévices et pour devenir des martyrs de la Foi Monothéiste, celui du culte pour UN Seul DIEU.  

Durant les deux premiers siècles de l'Empire, les empereurs n’avaient de part leur autorité en tant que César, de continuer  la mission de conquérir le monde par n’importe quel moyens.

Bien qu’ils avaient le sentiments qui voulait leur faire enlever leurs dévotions à diverses divinités dont leurs ancêtres s’en étaient bien accommodés cette  prétendue religion dites d’Amour, de Paix, de Fraternité, venue de cette Judée sans cesse en révolte dont les souverains juifs étaient devenus des pantins à la solde de l’Empire Romain, n’était pas du tout de leur priorité, voir envisager édicter des lois d'ordre général contre eux.

D'un point de vue historique, on ne peut parler de persécution spirituelle  au sens contemporain à propos des chrétiens, Dans la société romaine, la séparation du judaïsme et du christianisme est mal définie les chrétiens ne sont d'abord pas distingués des juifs ; le christianisme, considéré comme une « secte juive » n'était donc pas incompatible avec la culture romaine. Toute pratique d'un culte étranger devait être autorisé par le Sénat, faute de quoi sa pratique était illicite.

Trois siècles séparent le caractère donné à Jésus fis de Marie, Prophète de Nazareth, des fastes importants du Concile de Nicée en 325. Première grande manifestation de l’alliance (plus politique sous couvert de dogme religieux) entre l’Eglise chrétienne qui a du mal à trouver une stabilité dans l’autorité  idéologique monothéiste et l’Empire Romain (de Rome l’Occidentale au profit prochain de Byzance l’Orientale) mettant un terme aux prémices de son apogée, de sa gloire et vacillement par les trahisons et défaites successives. Cette longue période n’a pas toujours reçu l’attention et l’intérêt qu’elle mérite (à qui a profité ce crime de connaissance ?) . Il y a eut la caractéristique de l’involontaire transformation du christianisme primaire en lutte avec les mots et comportements sociaux avec le paganisme païen en un facteur politique de premier plan ce qui à donné à trois grand purges de chrétiens de  250 à 311, avant d’arriver à la symbiose, une mutualisation, entre une grande Religion  de Foi Monothéiste et un grand Empire de près de 8 siècles d’existence.

Retour en arrière

Le mouvement chrétien est né en Palestine !

Si Jésus fils de Marie n’a guère fréquenté ces grands notables, il a par contre il a eu des rapport suivis avec des milieux que l’on pourrait qualifier de classe moyenne même si son zèle piétiste stricte ordonnance de la Doctrine réformante le séparait plus encore de la masse du peuple  devenus sous contrôle du parti des prêtes cohen כהן « dédié, dévoué », des סַנְהֶדְרִין Sanhêdrin, en grec Συνέδριον, Sunedrion,  « siégeant ensemble »l'Assemblée législative traditionnelle d’Israël, composé de soixante-dix hommes .Tribunal suprême qui siégeait normalement à Jérusalem. ou du parti sadducéen צְדוּקִים Ṣədūqīm, un des quatre grands courants du judaïsme antique de l'ancienne Judée (avec les pharisiens פְּרוּשִׁים pěrûšîm, les esséniens אִסִּיִים Isiyim et les zélotes קנאים‎ kana'im « être jaloux, exclusif »).

Le Message audacieux de Jésus fils de Marie, Mission de Rassembleur du peuple sous la Grâce Divine était mise au centre de son activité pastorale, était incompatible avec sa « carrière » de Prophète Messager Avertisseur et « fondateur » d’une nouvelle « secte » qui lui fut attribué dès le début de Sa Mission. Il faut donc, face aux inévitable déformations causées par la suite des évènements, rappeler avec netteté que Jésus fils de Marie n’a pas fondé d’Église   ἐκκλησία  ekklesia « convoquer, appeler au-dehors » qui correspond  à l'hébreu קהל qahal « foule » קהילה kehilla « communauté - assemblée »  aussi traduit par  Συναγωγή  Sunagôgê, « assemblée » adapté de l'hébreu בית כנסת Beit Knesset « maison de l'assemblée » (les musulmans utiliséront le terme mosquée مسجد  Masjid , lieu de prière, autel, «l'idée de rassembler»  جَامِع Jâmi’ emprunté à l'araméen masgədā.Msgd masg en arameen

Jésus fils de Marie a entrepris de rassembler Israël dans des cadres de Foi religieuse, ce qui est très différents. Il suffit de relire la célèbre apostrophe à Pierre,dans  Evangiles selon Matthieu au Chapitre 16 verset 18 [-Et je te dis aussi, que tu es Pierre "Roc", et sur cette pierre j'édifierai mon Eglise], qui ne voulait rien dire d’autre à l’origine et l’équivalent sémitique du  grec ecclesia y désignait, comme dans le  תנ״ך Tanakh l’Ancien Testament  Grec, l’Assemblée générale du peuple juif devant DIEU.  Si l’on comprend bien les Evangiles nous donnent  de ce tournant religieux décisif une image passablement déformée par des préoccupations ultérieures,  Jésus fils de Marie le Prophète venu de Nazareth  נצרת Natzrat النَّاصِرَة an-Nāṣira communauté de נֵזֶר nézer/nazirs נזר nâzar « s'abstenir - séparer -consacrer ascètes « qui se vouent [à DIEU]  d’où la nomination de נוֹצְרִי‎ nôṣrî : nazôréens/nazaréens  ναζωραῖος, nazôraios  نَصَارَى naṣārā pour ses disciples "considérés et classés dès le début de la prédication chrétienne parmi les « hérétiques »" dont nous ne pouvons nier l’origine juive et plus précisément palestinienne très divers avec plusieurs sectes de ceux-ci se rattachant de près ou de loin au judaïsme pur.  Jésus fils aussi le choix de se séparer des pharisiens esséniens). L’apport de la religiosité Gréco-Romaine des 1er et 2è siècles à la piété, à la Théologie naissance, à la morale chrétienne a été considérable et facteur décisif de conversion. L’un des moyen fut de prêcher à tous d’abord aux juifs puis aux autres des nations environnantes sans exceptions une repentance suivi d’un bain purificateur qui es assurait d’un Pardon Divin lors du Jugement  Dernier.

L’Histoire de ce premier siècle décisif pour le destin du christianisme nous est très imparfaitement connue, malgré quelques sources  sur les trente premières années d’une valeur exceptionnelle qui nous permettent pourtant d’en étudier des moments importants. (Voir le Livre des Actes des Apôtres), même si des influences esséniennes s’y dirent sentir. Par fidélité au Message de Jésus fils de Marie, ses disciples premiers  organisés en communautés semi –monastique avaient une vigoureuse réaction de méfiance en s’opposant à tout exclusivisme. Dans les années 30 31 commençait la révolte des Héllénistes  ces  juifs de langue grecque  (chapitre 6 verset 1), ce qui occasionnait à ces perturbateur de l’ordre leur expulsion de Jérusalem (chapitre 6 à 8). L’un des chefs helléniste Etienne (5 à 34 de notre ère) prédicateur juif du 1ᵉʳ siècle considéré a posteriori comme le premier diacre et le premier martyr de la chrétienté fit des discours provocants pour dénoncer le Temple,(Chapitre 6 verset 8) ce qui ne tarda pas à provoquer son arrestation puis condamné  par des gens qui pourraient être des zélotes  son exécution fut la lapidation pour blasphème non pas contre le Temple, mais contre DIEU, car il prononce le Nom Divin DIEU "YHWH -Yahvé", par définition imprononçable [dans la religion juive Exode שמות Shemot (Les Noms) Chapitre 20 verset 7 « Tu n’invoqueras pas le nom DIEU  ton Dieu en vain לֹא תִשָּׂא אֶת־שֵׁם־יְהוָה אֱלֹהֶיךָ לַשָּׁוְא כִּי לֹא יְנַקֶּה יְהוָה אֵת אֲשֶׁר־יִשָּׂא אֶת־שְׁמוֹ לַשָּׁוְא  lo thisa èth-shém-Yahvé Elohèykha lashave kiy lo yenaqqèh Yahvé éth ashèr-yisa èth-shemo lashave» ] dans l'expression suivante : « les cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu ». Ce qui n’empêcha pas les succès de prédication par Philippe près d’un quart de siècle plus tard. (Chapitre 8). D’autant de la conversion du centurion romain Corneille  (chapitre 10), s’en suivie  vers 40 l’étonnante carrière de « l’Apôtre des Gentils  גּוֹיִים goyím, nations גוי nation qui finit par désigner les non-Juifs. Les auteurs chrétiens  emploient ce mot pour désigner les païens les païens*» Paul de Tarse membre d’une famille juive qui se targuait  d’appartenir à la tribu de Benjamin d’où était sorti le roi Saül,  qui stipulait être un ‘pharisien fils de pharisien », avait reçu une instruction grecque au vu  de la qualité  de l’usage fréquent qui  grâce à l’apprentissage  de l’exégèse, faisait de procédés rhétoriques hellénistiques par exemple la « diatribe » discutions fictive.  

Les gentils, terme aussi utilisé, concernant "ethnè" au singulier ἔθνος éthnos (groupe ethnique ) ἔθω éthō (tribu, famille) de la Grèce Antique, qui sont de la même communauté partageant les mêmes ancêtres,  divinités, cultes, sanctuaires, fêtes. 

Durant les règnes de la période de Néron (37-68)   à Antonin le Pieux (76-138) :Tacite (58 - vers 120) historien, philosophe et sénateur romain, Suetone (vers 70-vers140/160) haut fonctionnaire  et hauteur de nombreux ouvrages et Pline le jeune vers (61 -114), ont stigmatisé le christianisme comme une superstition vulgaire et pestifère. Cela leur est apparu encore pire que le judaïsme, qui était au moins une ancienne religion nationale, tandis que le christianisme était nouveau, détaché de toute nationalité particulière et visant la domination universelle. Leur abandon des coutumes païennes, ont été interprétées en un "odium generis humani". La suspicion générale d'incendiaire de tenté de détruire suffisamment la ville de Rome symbole de l’autorité impérial  fut plausible et de justifier un verdict de culpabilité à leur encontre et en même temps pour fournir un nouveau divertissement pour le plaisir de  cruauté diabolique,  de Néron qui  trouvait dans le mépris, et le blâme sur des chrétiens détestés un moyen de calmer le Sénat et le peuple de ses extravagances, surtout depuis le procès public de Paul. Une "vaste multitude" de chrétiens a été mise à mort de la manière la plus choquante. Certains ont été crucifiés, probablement en moquerie de la punition du Jésus fils de Marie, certains cousus dans les peaux de bêtes sauvages et exposées à la voracité des chiens fous en l'arène.

Néanmoins, avec le temps les chrétiens  étaient largement tolérée, disposant de plus d'un espace intermédiaire entre vivre sa foi clandestinement et l'exposer publiquement : la pratique familiale et domestique du culte dans le Domus ecclesiae - église de maisons privées, comme le décrit le livre des Actes des Apôtres chapitre10 verset 30 fut le  cas jusqu'à la légalisation du christianisme par les empereurs Constantin Ier (272-337) et Licinius (vers 265-325) en avril 313 avec l’Édit de Milan  Édit de tolérance par lequel chacun peut « adorer à sa manière la divinité qui se trouve dans le ciel ».

L'interdiction et condamnation légale de la religion chrétienne chez les Romains date de la fin du 1er siècle Sur un plan théologique Romains sont relativement tolérants acceptée cette religion venue de Judée, comme le confirme un rescrit ayant force exécutive de Trajan (53-117 premier empereur romain issu d'une famille établie dans une province d'Hispanie) À cette époque, l'attitude de l'autorité romaine relève plutôt du « politique » et non du « doctrinal » : on réprime le refus public d'adhérer à la cité et à son culte car ce « scandale » entraîne des troubles locaux. Néanmoins, il existe des persécutions locales organisées contre les chrétiens dès le début du 2è siècle. La question du fondement juridique de la cognitio ou de l'informatio contre les chrétiens est insoluble en l'état actuel des sources  La correspondance entre Pline le Jeune *gouverneur impérial de la province de Pont-Bythinie (nord ouest Turquie actuelle) et Trajan adressé en 112 concernant les chrétiens  qui parle de « superstition déraisonnable et sans mesure » est précieuse car il s’agit d’une des rares sources à caractère officiel qui ne soit pas d’origine chrétienne, , texte qui ne mentionne pas l'origine de cette censure : les disciples de Jésus fils de Marie  ne sont pas poursuivis de manière systématique et lorsqu'ils le sont, c'est généralement pour des crimes de droit commun.

De la Secte à l’Église 125- à 250

Dans les première années  du règne d’Hadrien (117-138),  bien qu’il est pris son indépendance dans la diffusion de la prise de conscience  à l’égard du judaïsme, il n’apparait pas encore une puissance au sens du terme qui compte dans la société et dans l’Etat Romain ou de Parthe (Turquie actuelle)par son zèle ardent, par ses effectifs encre restreints, par sa médiocrité intellectuelle, par son attitude envers les autorités, le Christianisme est encore considéré comme une secte à surveiller  plutôt qu’une entité religieuse  reconnue. Les  hommes d’État et les intellectuels n’ont pas encore songé à s’intéresser à lui, ni à se tourner vers eux. Il faudra attendre le milieu du 3è siècle  pour voir cette « secte » se muer t devenir Église comme  institution pesant  d’un certains poids dans la vie sociale, politique et culturelle. Les chrétien sortent enfin de leur ghetto intellectuel pour donner naissance à une philosophie chrétienne avec tant bien que mal du chiisme au sein de ses fidèles. Ce qui occasionnera les différents Conciles durant des siècles.

Les Chrétiens savaient des  les difficultés pour avoir des lieux de réunion en vue de la célébration communautaire exigée par leur culte.

*Pline, s’adressant à l’empereur, demande des conseils sur des problèmes sensibles qu’il rencontre dans son gouvernement de la province. Concernant les chrétiens, contre lesquels Pline a reçu des dénonciations anonymes, il se demande quelle attitude adopter et ce qui doit être puni : le fait d’être chrétien (nomen Christianum) ou les crimes qui y sont associés (flagitia cohaerentia nomini). Pline cherche à savoir également jusqu’où doit aller le travail d’enquête et les interrogatoires qui fournissent les preuves (quatenus quaeri soleat) LettresX, 96. a beaucoup intéressé, puisqu’elle parle des chrétiens et de leur gestion par le pouvoir romain au Haut Empire.

Dans sa réponse, l’empereur reste ambigu et n’adopte pas de positionnement clair. Selon lui, un chrétien ne peut être recherché et poursuivi uniquement en raison de sa foi (conquirendi non sunt). Par contre, il considère qu'il faut les punir s'ils ont été dénoncés de manière non anonyme. En revanche, si, convaincus de christianisme  ils acceptent de sacrifier au génie de l’empereur, ils doivent être pardonnés LettresX, 97. Trajan lui répond, qu’il a bien agi et qu’il ne peut établir de règle fixe et qu’il n’est pas nécessaire de rechercher les chrétiens. Il ajoute également : « dans les cas où ils sont déférés et reconnus coupables, il faut les punir, avec toutefois cette réserve : que celui qui aura nié être chrétien et en aura effectivement donné une preuve manifeste, je veux dire en faisant offrande à nos dieux, aussi suspecte qu’ait été sa conduite passée, obtienne le pardon pour son repentir »

https://mediterranees.net/histoire_romaine/empereurs_2siecle/Pline/Lettres/Lettre97.html

Si Néron (37-68) avait persécuté les chrétiens en les accusant d'être responsables du grand incendie de Rome durant la nuit du 18 juillet 64, « La tradition chrétienne postérieure a considéré Néron comme le premier des persécuteurs », alors qu'on ne peut pas parler de persécution stricto sensu et qu'il est « préférable de considérer qu'il y a eu des troubles ». Il faut d'ailleurs noter « qu'il n'y a pas eu de victimes en dehors de Rome » notamment dans l'enceinte du cirque de Néron : encore cirque du Vatican : Circus Vaticanus : Gaianum à l'origine au cirque de Gaius zone du Transtiberim dans la Rome antique. L’un des plus célèbre martyr chrétien de cette période  Pierre  fut Pierre l’Apôtre de son vrai nom Siméon Bar-Yonah (Simōn Kēphas) Juif de Galilée  l'un des premiers disciples de Jésus fils de Marie, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes, prédicateur itinérant dans les villes de la province romaine de Syrie. Après l'incendie de Rome il fut arrêté, et aurait été crucifié la tête vers le sol, mort entre 64 et 68 à Rome. Dans l’année 250, sous les règnes de Dèce et Valérien que de telles lois furent promulguées. Après l'avènement de Gallien en 260, ces lois ne furent plus appliquées. L'accession au pouvoir de Dioclétien en 284 n'attira pas immédiatement l'attention impériale sur la Chrétienté mais marqua un changement graduel d'attitude envers les minorités religieuses. Au cours des 15 dernières années de son règne, Dioclétien purgea l'armée des chrétiens qu'elle comptait, condamna les manichéens à mort et s'entoura d'opposants notoires aux chrétiens. Le premier acte de la persécution a lieu le 23 février 303 avec la destruction de l'église de Nicomédie ville d'Asie Mineure, aujourd’hui Izmit en Turquie. Elle fut la capitale des empereurs Dioclétien et Constantin. Elle est également le siège d'un atelier monétaire.

qui étaient ces empereurs romains de Romes et Byzantins pendans cette période?

travail en cours de recherches

 

Philippe l'Arabe Issu d'une famille arabe syrienne, vers ≈ 204 province romaine Arabie pétrée, a Shahba   شهبا šahbā  située à l'extrême sud de la Syrie 50 km à l’est إربد d’Irbid.

Préfet du prétoire de Gordien III, prend le pouvoir après sa mort. Il nomme son fils Philippe II coempereur en été 247

Empereur de Février 244 à septembre/octobre 249 (un rège d’environ 5 ans), Philippe confie un commandement militaire exceptionnel qui se retourne malheureusement contre lui Dèce est acclamé empereur par des légions mécontentes, au printemps 249,  au cours d'une bataille contre Dèce, Philippe  sont assassinés (à l’âge de 45 ans), ainsi que son fils  en septembre 249, peut-être par ses soldats proche de Vérone dans la plaine du Pô « nord Italie » on perd toute trace de son frère Priscus chargé de l'Orient.

Si Philippe n'est pas, comme l'affirment certaines sources chrétiennes antiques, le premier empereur converti au christianisme, il semble néanmoins qu’il ait manifesté un intérêt respectueux  à l'égard des disciples de Jésus fils de Marie.

Eusèbe de Césarée né vers 265 - 339, évêque de Césarée en Palestine, qui échappa aux persécutions de Dioclétien (244-305) et qui  fut un proche de l'empereur romain Constantin Iᵉʳ (272-337), rapporte que Philippe était bien chrétien, se comportant « dans la crainte de Dieu »*. Plus tard, Jordanès** décédé vers 552 historien de langue latine reprend cette déclaration. Sous son règne il se  présente, du moins publiquement, comme un pratiquant de la religion civique traditionnelle ou Chaque communauté humaine a ses propres partenaires divins. Mais il accorde sa protection au philosophe gréco-romain néoplatonicien Plotin  (205 - 270 de notre ère), dont la doctrine s'inspire en partie de la théologie chrétienne.

* sens : crainte d’adoration de Dieu - timorem Deus - φόβος Θεός -phóbos Theós.

**Traduction simplifiée du texte de Jordanès  De summa temporum vel origine actibusque gentis Romanorum - "Du point le plus élevé des temps, ou de l'origine et des actes du peuple romain".http://www.thelatinlibrary.com/iordanes2.html

283- Philippus in imperio impudenter ingressus est regnavit ann. vii. Hic etenim filium suum idem Philippum consortem regni fecit ipseque primus omnium imperatorum Christianus effectus est tertioque anno imperii sui festivitatem Romanae urbis, millesimo anno quod expleverat, caelebravit urbemque nominis sui in Thracia, que dicebatur Pulpudeva, Philippopolim reconstruens nominavit.

283 -Philippe entra dans l'empire avec impudence et régna année VII (an7).En fait, il fit de son propre fils Philippe l'époux du royaume, et il fut lui-même le premier de tous les empereurs chrétiens. Le résultat fut que la troisième année de son règne, il célébra la fête de la ville romaine, la millième année qu'il avait accomplie, et la ville de son nom en Thrace, qui s'appelait Pulpudeva, et la reconstruisant il nomma Philippopolis.

 

Usurpateurs / Pacatianus en 248 : sur le Danube. Tué par ses propres soldats. / Jotapianus en 248-249 : en Orient. Tué par ses propres soldats.

Dèce
 Né vers vers 201 Budalia (Pannonie inférieure) Gouverneur sous Philippe Ier. Proclamé empereur par les légions du Danube et vainqueur de Philippe au cours d'une bataille près de Vérone  .Nomme son fils Herennius Etruscus coempereur au début de 251. Il fut le 34è Empereur de Septembre/octobre 249 - juin 251(un règne de moins de 2 ans) décédé vers l’âge de 50 ans.
En 250, désireux de restaurer la piété et la cohésion des peuples de l'Empire autour de l'institution impériale,

249 -Avec le changement de maître, la chute de Philippe amena un nouveau système de gouvernement, si oppressif pour les chrétiens, que leur condition antérieure, depuis le temps de Domatien paraissait un état parfait de liberté et de sécurité lorsqu’on le comparait avec le traitement rigoureux qu’ils éprouvèrent  pendant le peu d’année du règne de l’empereur Dèce.

Première persécution générale contre les chrétiens

Dèce promulgue un édit rendant le culte impérial, jusque-là facultatif, obligatoire. Il exige, par ailleurs, que l'acte rituel soit accompli individuellement devant les autorités locales et attesté par un certificat individuel de sacrifice (libellum).les chrétiens souffrent, à l'époque, d'une relative impopularité auprès des populations, de par leur refus de s'intégrer à la société et de participer aux fêtes religieuses, et leur rejet des divinités locales. Ils sont en outre surveillés par les autorités car leur prosélytisme est vu comme dangereux. La communauté chrétienne apparaît comme un ferment de troubles sociaux même si les chrétiens n'enfreignent pas ouvertement la loi. Refuser de se plier à l'ordre de l'empereur, équivaut à briser la paix des dieux (pax deorum), fondement légendaire de la puissance romaine et garant de l'ordre universel. Ce serait, de fait, une trahison contre l'Empire romain. La désobéissance à cet édit est ainsi passible de la peine capitale.

Conséquences de la persécution

Les chrétiens réagissent chacun selon ses forces :

-certains se révèlent défaillants (lapsi) et acceptent de sacrifier aux dieux païens ;

-d'autres achètent des certificats de complaisance (libellati) et les autorités se contentent de gestes symboliques ;

-les derniers vont jusqu'au bout de leurs convictions et sont exécutés. C'est le cas de l'évêque de Rome Fabien qui est donc exécuté le 20 janvier 250, tandis qu'Origène  (185-253) est arrêté à Césarée Caesarea MaritimaCésarée maritimeCaesarea Palestinae,  Césarée de Palestine (Judée) persécuté et, bien qu'emprisonné et torturé, il ne cesse d'écrire pour encourager ses compagnons et compose son livre Contre Celse. Bien qu'il recouvre la liberté, il meurt (Selon saint Jérôme, à Tyr) peu après, vers 253, probablement des suites de ses blessures,. C'est aussi le cas de l'évêque Saturnin de Toulouse, dont les reliques sont encore conservées dans la ville, dans la Basilique Saint-Sernin. Dans le même temps, des émeutes antichrétiennes éclatent à Carthage et Alexandrie, les deux plus grandes métropoles de l'empire après Rome. Ces agitations sont peut-être indépendantes des autorités locales.

Plusieurs prélats, tels que l’évêque Denys d'Alexandrie (190-8 mars 264) dit « le Grand » déjà vers 248persécuté sous le règne de Philippe l'Arabe. Sous le règne de Dèce, il doit trouver refuge en Libye échappe à l'obligation de sacrifier en se retirant sur leurs domaines à l'écart de la ville, jusqu’à sa libération par  Gallien (262) .Il en est de même pour l’évêque Cyprien de Carthage Berbère converti au christianisme (vers 200 rendus responsables de désordres provoqués dans la ville de Carthage (Tunisie actuelle) il devint martyr avec plusieurs de ses compagnons ecclésiastiques, dont Flavien de Carthage décapités le 14 septembre 258.  

Les persécutions officielle ne cesseront qu'avec la mort de Dèce, en juin 251 tué, ainsi que son fils Herennius  au cours de la bataille d'Abrittus contre les Goths et de Scythes (à proximité de l'actuelle ville de Razgrad en Bulgarie) . Se posera alors à l'Église la délicate question de la réintégration des chrétiens qui ont renié leur foi par peur des persécutions (lapsi). On fit alors des distinctions entre ceux qui ont volontairement sacrifié, ceux qui ont brûlé de l'encens, et les autres qui ont acheté un certificat de complaisance.

 

Usurpateurs  / Lucius Priscus en 249-251 : en Thrace. Soutenu par les Goths   . Valens Licinianus en 250 : usurpe le pouvoir à Rome pendant que Dèce est en guerre contre les Goths. Exécuté sur ordre de Valérien, général de Dèce.

Hostilien  2è Fils de l'empereur Dèce et d'Herennia Etruscilla Né vers ≈ 230 à Rome  général romain   élevé par son père au rang de César en mai puis Empereur de Juin 251 à septembre/décès octobre/novembre  251(≈ 4 mois) Causes naturelles (peste) ou tué par Trébonien Galle Après sa mort, Trébonien Galle fait Volusien, son fils, co-empereur

 

Trébonien Galle Né vers ≈ 206 Italie Gouverneur de la Mésie supérieure, proclamé empereur par les légions du Danube après la mort de Dèce et en opposition à Hostilien. Il nomme son fils Volusien  co-empereur élevé au  rang de César  en mai- Juin 251

Trébonien et Volusien sont Assassinés par leurs propres troupes, août 253(après un règne de ≈ 2 ans) sont tués, en faveur d'Émilien.

Émilien

Maure-berbère né vers  207  dans la province romaine d'Afrique probablement à Djerba ( île au large des côtes de la Tunisie)  ou lybien.

Gouverneur de la Mésie supérieure, En 253, les Goths ravagent l'Asie et saccagent Éphèse. Émilien les repousse au-delà du Danube ; ces succès amènent ses soldats à l'acclamer empereur . Après la mort de Trébonien Galle proclamé empereur 24 juillet  253 par les légions du Danube après sa victoire sur les Goths. Son règne ne durera que 2 mois jusqu’en octobre 253 il est tué vers l’âge de 46 ans par ses propres soldats, qui sont en infériorité numérique et se rallient à Valérien.

Valérien. Né vers 195 Gouverneur du Norique et de la Rhétie, En 249, l'empereur Dèce confie à Valérien l'administration civile de l'empire tandis qu'il va combattre les Goths , en 253  il apprend que l'empereur Trébonien Galle et son fils Volusien ont été assassinés par leurs hommes, et qu'Émilien a revêtu la pourpre impériale.il marche sur la ville de Spolète où s'était regroupée l'armée d'Émilien. Avant même le déclenchement de la bataille, l'empereur Émilien est à son tour saisi et exécuté par ses propres soldats, Valérien est proclamé empereur en Octobre 253 par les légions du Rhin  (il a alors près de soixante ans) .

Seconde persécution générale contre les chrétiens (257-259)

Après 4 ans de règne, L'empereur Valérien, plutôt neutre jusqu'à cette époque vis-à-vis des chrétiens, après avoir cédé aux pressions de son ministre des finances Macrianus, païen fanatique qui fréquente les mages, mais aussi soucieux d'enrichir le trésor qu'il administre par la confiscation des biens des chrétiens riches, exige de ceux-ci la participation au culte impérial..

Un premier édit daté de 257 interdit pour la première fois le culte et les réunions des chrétiens interdit les cérémonies dans les catacombes et ordonne aux clercs de sacrifier aux dieux païens et au culte impérial sous peine d'exil ou de travaux forcés.

Un second édit daté a partir du mois d'août 258, des mesures plus sévères  sont prises contre le clergé il, condamne à mort les clercs et les membres du clergé supérieur qui refusent de sacrifier, confisque les biens des riches chrétiens et place les fonctionnaires dans la situation d'esclaves. La hiérarchie chrétienne est ébranlée, les fidèles sont privés de leurs élites et le fisc est très largement bénéficiaire. Les victimes sont plus nombreuses que durant la persécution de Dèce moins de 10 ans plus tôt, surtout en Égypte, à Carthage (martyre de Cyprien de Carthage voir ci-dessus) et en Espagne (martyre de l'évêque de Tarragone). À Rome, le 6 août 258 Sixte II, évêque de Rome est découvert dans une catacombe en bordure de la voie Appienne.par des soldats, il est décapité sur-le-champ avec quatre de ses diacres. Le même jour, deux autres diacres, Félicissime et Agapit, sont exécutés au cimetière de Prétextat. Le septième diacre, Laurent, est mis à mort le 10 août 258 à l’âge de 33 ans  martyr, brûlé vif sur un gril. (il est a ce jour considéré comme le patron des pauvres).

En 260  lors de la bataille d'Édesse  entre Carrhes (Harran) et Édesse (Şanlıurfa) extrême Est de la Turquie actuelle les armées de Valérien combattent  celles de l'empereur sassanide Chapour Ier de Perse. La totalité des troupes romaines furent tuées ou faites prisonnières et l'empereur Valérien lui-même fut capturé et mis en captivité en Perse où il meurt peu de temps après vers l’âge de 65 ans.

Usurpateurs : Uranius Antoninus en 253-254 : Issu de l'esclavage. Se révolte en Cappadoce et Syrie. qui prit la pourpre impériale en Syrie sous l'empereur Valérien

Silbannacus en 253 : à Rome, soutenu par des soldats loyaux à Emilien

Gallien Né vers ≈ 218? Fils de Valérien. Nommé coempereur avec son père en 253.
Son fils Salonin (242- 260 brièvement co-empereur règne avec son père
vers. 258 à juillet 260 « ~2 ans ») avant son assassinat par Postume (qui se fit proclamer empereur en Gaule Été 260 -  Une sédition massacre Postume en juin 269 « après un règne de près de 9 ans »)

En 260 dès qu'il exerce seul le pouvoir au lendemain de la défaite et de la mort humiliante son père Gallien  met fin à la vague de persécutions des chrétiens  déclenchée par son père, par la promulgation d'un édit de tolérance connu sous le nom d' « Édit de Gallien » Ouvrant à la reconnaissance des chrétiens comme des sujets de droit, ,  qui allait inaugurer une période de relative tranquillité de quarante années, la petite paix de l'Église, durant laquelle, pendant une quarantaine d’années à la fin du 3e siècle, où la religion chrétienne peut se développer dans une coexistence pacifique avec l'État romain, en rendant licite le culte chrétien et en restituant les biens confisqués aux églises, notamment les cimetières. Durant cette période au cours desquelles le christianisme connaît une augmentation significative de ses adeptes et un renforcement de sa présence à travers l'Empire.  Cette paix prendra brutalement fin en 303 avec la reprise les persécutions de Dioclétien (244-312) et Galère (250-311)

Gallien est un adepte de la philosophie néoplatonicienne. Il s'entoure d'un cercle des plus brillants dont le philosophe Plotin est le chef. Ce dernier est le compagnon et le conseiller de l'empereur ainsi que de son épouse Salonine et des milieux de la Cour. Par ses tendances personnelles et par le choix de cet entourage, il ne fait aucun doute que Gallien s'attire à la fois le mépris des militaires pannoniens de son état-major et la haine du Sénat, qu'Hadrien a déjà connue pour les mêmes raisons

Après un règne de près de  15 ans (vers l’âge de 50 ans) en Septembre 268.Alors qu’il assiège l'usurpateur Auréolus, retranché Mediolanum -Milan (Italie)  Gallien est assassiné   par ses propres hommes  étant accablé de tous les défauts : paresseux et débauché, efféminé et entouré de mignons, tyran implacable, lâche sur le champ de bataille.

Usurpateurs : Ingenuus règne en 260 : légat de Pannonie. Battu par Aureolus, général de Gallien, il se noie dans la rivière Drave en tentant de s'échapper

Regalianus règne en 260 : général en Dacie. Tué sur le champ de bataille par les Roxolans qui tentent de s'implanter.

Macrien le Jeune règne de 260-261 : est proclamé empereur par son père Macrien. Assassiné par ses propres soldats en Illyrie après avoir été battu par Aureolus.

Quiétus règne de  260-261 : est proclamé empereur par son père Macrien. Assassiné par Odénath de Palmyre sur ordre de Gallien

Valens Thessalonicus règne en 261 : envoyé par Gallien pour vaincre Macrien. S'autoproclame alors empereur. Assassiné par ses propres soldats après avoir défait Pison

Pison règne en 261 : envoyé par Macrien pour vaincre Valens Thessalonicus. S'autoproclame alors empereur.

Balliste règne de  261-264 : se proclame empereur après la mort de Quiétus. Assassiné    par un soldat, sur ordre d'Odénath de Palmyre trois ans plus tard

Mussius Aemilianus règne de  261-262 : se proclame empereur en Egypte après la mort de Macrien. Défait et exécuté par Aurelius Theodotus, général de Gallien.

Aureolus règne en 268 : se proclame empereur en Italie. Assiégé par Gallien à Milan, il est exécuté sur ordre de Claude II le Gothique après l'assassinat de Gallien.

Claude II le Gothique Né 10 mai 213 Sirmium (Pannonie) Général victorieux de la bataille de Naissus (268 ou 269) en Mésie supérieure (aujourd'hui Niš en Serbie), prend le pouvoir à la mort de Gallien. Empereur de Septembre 268 alors qu'il semble voué à un règne long et glorieux, il décède  en aout 270 , après de 16 mois de règne   vers l’âge de  56 ans de cause naturelle (ou de la peste).

Quintillus Né vers 220 Sirmium (Pannonie « Europe centrale »). Frère de Claude II le Gothique, il devient Empereur  en  Janvier 270 présenté comme modéré et conciliant par les historiens antiques, qui ne lui attribuent néanmoins pas d’entreprises militaires ou politiques, alors que l’Empire romain a besoin d’hommes énergiques. Il décède  en  septembre 270 après un règne de près de 8 mois de cause incertaine vers l’âge 70 ans soit par suicide en se faisant ouvrir les veines, soit assassiné par ses soldats. Selon certaines sources, il est tué par ses propres soldats à Aquilée nord -est de l‘Italie.

Aurélien 9 septembre 214 Sirmium (Pannonie) à la mort de Claude II le Gothique Proclamé empereur en Septembre 270  par les légions du Danube, en opposition à Quintillus. Quand Aurélien prend le pouvoir, l’Empire romain est encore divisé en trois, la Gaule et la Bretagne (Angleterre) obéissent à l’empire des Gaules, et l’empire de Palmyre contrôle la partie orientale de l’Empire. En 271, la reine de Palmyre Septimia Bathzabbai Zénobie  prend le titre d’Augusta, (impératrice) ainsi que son fils Wahballat, faisant ainsi sécession. Aurélien mène campagne contre eux de 271 à 273 en Syrie et en Égypte, les bat à Antioche et à Émèse (Homs).  les citoyens de Palmyre, réclamèrent la paix avec Rome, ce qui provoqua la chute de la ville.qui fut mise à sac, Zénobie et son fils capturés envoyés condamnée à l'exil à Rome  pour figurer au triomphe, après quoi on perd la trace de Zénobie..

Aurélien réunifie l’Empire romain, perpétue l’œuvre de consolidation de l'Empire face aux barbares et entame des réformes religieuses et monétaires, préludes à celles de la Tétrarchie « gouvernement des quatre », dix ans plus tard.  Après 5 ans de règne  vers l’âge de 60 ans en septembre 275, Aurélien est assassiné par la garde prétorienne « Cohortēs praetōriae », victime de sa sévérité à tout manquement au devoir souvent suivi d’une exécution  près de Byzance, à Cænophrurium (actuelle Çorlu, nord ouest de la Turquie).

 

 Marcus Claudius Tacite Né vers 200 à Interamna (Terni) consul en 273, et sénateur fort riche.   L’assassinat d’Aurélien laisse l’armée dans l’expectative. Pendant deux mois, les soldats ne trouvent aucun candidat, ils demandent au Sénat romain la nomination d’un empereur, comme les sénateurs l'ont déjà fait en 98 avec Nerva. Le Sénat offre en septembre 25 septembre 275 le titre impérial à Tacite président, premier membre par préséance du Sénat romain, « prince du Sénat princeps senatus» Pour renflouer les caisses de l’État, il y transfère toute sa fortune personnelle, de 280 millions de sesterces-sestertii selon certaines sources. En fin 275 ou début 276, Malgré son grand âge, Tacite se met en route pour l’Asie Mineure, attaquée par les Goths de la mer Noire, qui seront vaincus, A son retour en juin 276, âgé de 76 ans Tacite décède à Tyane en Cappadoce (Turquie actuelle) après un règne de 8 mois , qui abrita une importante communauté paléo-chrétienne, créé par les disciples de Jésus fils de Marie dès les années 40 de notre ère.

Florien né vers 210 demi-frère maternel  de Tacite, après la mort inattendue de l'empereur Aurélien septembre 275,  et après la mort de Tacite en  /juillet 276 ,élu par l’armée pour leur succéder est reconnu comme tel par le Sénat et les provinces occidentales. Florien conduit ses troupes en Cilicie et les cantonne à Tarse (Turquie actuelle). Ses intrépides vétérans tombent malade, accoutumés à des climats froids durant l'été, furent incapables de supporter les chaleurs étouffantes de la région. En l'apprenant, Probus (peut-être parent, voire frère, de Tacite) les passages des montagnes n'étaient que faiblement gardés, lance plusieurs raids  autour de la ville de Tarse afin de saper leur moral. Cette stratégie est couronnée de succès. En juillet la ville ouvre ses portes. Le 3 aout le Sénat confère la dignité impériale à Probus. Florien perd le contrôle de son armée, qui se révolte en septembre 276. I est assassiné  à l’âge de 66 ans par ses propres troupes, en faveur du nouveau nommé par décret. Le règne de Florien n'aura duré qu'un peu moins de 3 mois

Probus né 19 août 232 Sirmium (Pannonie)  peut-être parent, voire frère, de Tacite Gouverneur d'une province de l'Est, Il aurait participé aux campagnes d’Aurélien contre la reine Zénobie. Proclamé en Septembre 276 empereur par les légions du Danube contre Florien .Probus invite à un banquet les meurtriers d'Aurelien et de Tacite, pour les faire massacrer  La tolérance religieuse instaurée par Gallien se continue, dont profitent les chrétiens (période de la petite paix de l'Église). Le Chronicon "la chronique" du chrétien Jérôme de Stridon  (347-420) résumera le règne de Probus en termes neutres voire positifs. Tandis qu'il prépare une offensive contre les Perses, septembre/octobre 282.après un règne de  6 ans et 4 mois  il charge les soldats de travaux d'assèchement des marais dans la région de Sirmium. Les soldats fatigués excédés par les travaux, de corvées déshonorantes qu'il leur est imposé provoquent une mutinerie lors d'une inspection il est assassiné, se fait massacrer à moitié étouffé, presque carbonisé, vers l’âge de 50, cela en faveur du préfet du prétoire Carus qui prend le pouvoir lui succédant sans guerre civile.

Carus né vers 222 -224  origine de Narona  en Illyrie ou Narbo narbonnaise en Gaule. Préfet du prétoire de Probus, est couronné  « entre septembre-octobre et décembre » 282  L'Histoire Auguste  lui attribue aussi qu’a ses fils la célébration de jeux remarquables édulcorés, et contre les dépenses ruineuses imposées aux sénateurs pour les organiser. Carus part en Orient combattre les Perses Sassanides, accompagné de Numérien, traverse la Mésopotamie et s'empare des capitales jumelles des Perses, Séleucie du Tigre   Carus (après un règne de  12 mois à environ  60 ans meurt subitement après s'être emparé de la capitale perse Ctésiphon sud-est de la ville actuelle de Bagdad, en Irak.. sur le lieu de sa victoire, en juillet -août ou novembre283 de l'autre côté du fleuve renouvelant les succès de Trajan et Septime Sévère, dans des circonstances extraordinaires : il est  tué par la foudre tombant sur sa tente. Selon les historiens des 4è et 5è siècles un oracle aurait enjoint à Carus de ne pas aller au-delà de Ctésiphon, ce qu'il aurait enfreint en passant le Tigre. Si des historiens modernes ont interprété la mort de Carus comme un assassinat camouflé et organisé par le préfet du prétoire Arrius Aper Ses fils Carin et Numérien lui succèdent et célèbrent sa divinisation.

umérien né vers 253 Fils de Carus, lui succède conjointement avec son frère Carin règne Juillet/août 283 –Cause incertaine (probablement assassiné) Numérien est  présenté comme un homme d’une trentaine d’années, aux qualités d’orateur remarquables, ce qui n’est pas le talent qui convient aux empereurs de l’époque. L’armée soldats pourtant aguerrie à toutes sortes de coups d’état  impressionnés par la mort soudaine de Carus, ne veut plus continuer la guerre, exigeant de revenir dans les territoires romains dans la province d'Asie. De ce fait elle organise la retraite. En novembre 284(après un règne de 16 mois) (vers l’âge de 31 ans) Numérien est trouvé mort dans sa tente. Ce qui fait suspecter son beau-père Arrius Aper  qui  dissimule sa mort en invoquant que Numérien, hypersensible à la lumière, souffrant d'une infection inflammatoire des yeux, se trouvait obligé, de voyager en voiture fermée, et rester cloîtré dans sa tente avec interdiction  de s’exposer à l'extérieur de ce fait se repliait que sur lui même.  

Arrius Aper est mis en accusation dans la place d’armes du camp, est aussitôt poignardé sur les ordres de Dioclès sans le laisser s’expliquer en aout sept  285 qui est proclamé commandant de la garde impériale et empereur par les soldats le. Dioclès succèdera à Numérien  et Carin sous le nom de Dioclétien

La mort de l'empereur Carus laisse ses fils impopulaires Numérien et Carin comme nouveaux Augustes. Carin part rapidement pour Rome à travers la Gaule et y arrive en janvier 284. Numérien s'attarde dans l'est. Le retrait romain de la Perse est ordonné et les Romains quittent la Perse sans opposition

Carin né vers né vers 250/253 Fils ainé de Carus, règne conjointement avec son père puis avec son frère Numérien en décembre 282 ou janvier 283

La propagande menée par Dioclétien pour le discréditer avant de l'affronter semble avoir laissé des traces. Les auteurs antiques accumulent les topos /du grec τόπος : « lieu, endroit » topoï/en latin locus, au pluriel loci cliché littéraire exprimant une vérité générale.caractéristiques du tyran, avec ses excès de tout ordre, sa sexualité monstrueuse, sa cruauté, ses extravagances, tares auxquelles s'ajoute la laideur physique.  Eutrope  haut fonctionnaire et un historien romain affirme qu'il « se souilla de tous les crimes, fit périr, sur de fausses accusations, plus d’un innocent, déshonora les femmes des plus illustres personnages, et se vengea même de ceux de ses condisciples qui, à l’école, lui avaient adressé la plus légère plaisanterie » L'Histoire Auguste développe ces critiques et prétend qu'il aurait épousé successivement neuf femmes, dont il se débarrassait lorsqu'elles étaient enceintes.
En
août ou septembre 285 après un règne de 31 mois, à la bataille du Margus (Mésie) contre Dioclétien il meurt vers l’âge de  32ans mais probablement  poignardé par ses soldats, des tribuns Tribuni  officiers supérieurs de la légion romaine (6 tribuns par légion) dont il aurait séduit les épouses
Le Chronographe de 354 donne une durée de règne identique pour Carin et Numérien, soit deux ans, onze mois et deux jours, et précise le lieu de son assassinat, au Campus Margensis.

Troisième  et dernière persécution des chrétiens : années 303 -311

Dioclétien né vers le 22 décembre 244 en Dalmatie (Balkans) Dioclétien gravit les échelons de l'armée pour devenir commandant de la cavalerie de l'empereur Carus. Après la mort « meurtres » de Carus et de son fils Numérien durant la campagne en Perse, contre Carin

Le titre est également revendiqué par Carin, le fils survivant de Carus, battu et assassiné à la bataille du Margus par Dioclétien qui est  proclamé empereur 20 novembre 284 (victorieux « par défaut »)  ne sera que le dernier d'une longue série d'usurpateurs.

 Les auteurs anciens Lactance* rhéteur et apologète chrétien né vers 250 en Afrique romaine, et mort vers 325 à Trèves. Bien que sa doctrine chrétienne soit mal assurée, il a été surnommé le « Cicéron chrétien »et Eutrope en font un esprit habile, doué d'une intelligence aiguë et d'une grande capacité de calcul.

* Lactance est également l'auteur de De Mortibus Persecutorum (Sur les morts de persécuteurs), une œuvre polémique écrite vers 313-315. réapparue au 17èsiècle, dans laquelle il affirme que les empereurs persécuteurs sont de mauvais empereurs et ont connu une mort affreuse, ce qui est un châtiment divin. Il y attaque particulièrement l'empereur Galère, qu'il présente comme inspirateur de la persécution de Dioclétien.

Sa légitimité précaire et reconnaissance du Sénat Dioclétien gouverne seul jusqu'en 285. Il met en place un régime politique décentralisé qui procède lentement et au gré des circonstances, Il est amené à diviser le pouvoir entre les parties orientale et occidentale de l'Empire. Il fait alors appel à Maximien Hercules  officier de Pannonie,  promut à la dignité de César cette même année, en 286 au rang d'Auguste, lui confiant l'Occident et conservant pour lui-même l'Orient. Les usurpateurs sont éliminés les uns après les autres : en Occident, Carausius (293) puis Allectus (296) ; en Égypte, Domitius Domitianus et Aurelius Achilleus (298)

Rome perd de son importance mais elle reste la capitale théorique de l'Empire et le siège du Sénat. Dioclétien n'a honoré Rome de sa présence qu'à deux reprises : dans les mois qui ont suivi sa victoire sur Carin en 285 et lors des vicennalia de 303.( fête officielle dans la Rome antique, célébrant les intervalles de dix ans du règne d'un empereur.)

Avec son accession au pouvoir, avec la fin de la dynastie des Sévères Gouverné par les « empereurs-soldats » Dioclétien met fin à la crise du troisième siècle. Dioclétien.  Il fait avec succès une campagne contre les Sassanides, l’ennemi traditionnel de l'Empire. En 299, il met à sac leur capitale Ctésiphon.

Dioclétien manifeste un réel intérêt pour les questions économiques et particulièrement pour les finances. Dès 294, il réforme le système monétaire fondé sur l'or (aureus), l'argent (argenteus) qui remplace définitivement l'antonianus et des émissions de bronze de qualité

 303 -311 - " La Grande persécution ".

Les persécutions de Dioclétien

La dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme,   durant les empereurs Dioclétien, Maximien Hercule, Galère et Constance Chlore (les quatre co-empereurs de la Tétrarchie instaurée par Dioclétien ne vient pas à bout de la communauté chrétienne de l'Empire. Il semble que Galère, craignant la vengeance des dieux tutélaires (entité présidant à la destinée d'un individu,  placée sous sa protection,) ait encouragé Dioclétien à sévir pour assurer l'unité de l'Empire. Ils prirent une série d'édits révoquant certains droits des chrétiens en leur imposant de se conformer aux pratiques religieuses traditionnelles sous peine d'emprisonnement et d’exécution.  Les chrétiens ne sont pas les seuls visés : en 297, en liaison avec la belligérance violente contre la Perse, l'État romain se retourne aussi contre les manichéens «  mélange d'influences du judaïsme, du bouddhisme(sans dieu créateur), du Brahmanisme (hindouisme ancien) et du christianisme récent »

Quatre édits universels sont promulgués en 303-304 et affichés dans toutes les villes d'Orient. Ils entendent désorganiser complètement les communautés chrétiennes monothéistes en rendant le culte du Seul DIEU impossible

-les églises et les Livres Sacrés doivent être brûlés ;  La Bible  תנ״ך TaNaKh « instruction  תּוֹרָה Torah » - Nouveau Testament  Hê Kainề Diathếkê. 

-les évêques  dignitaire des Églises «Ekklesia / ἐκκλησία)  assemblée parfois traduit par synagôgè (synagogue)» sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis ;

-les repentis doivent être libérés.

-la peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux dieux.

Les auteurs antiques parlent de milliers de victimes, surtout dans la partie Orientale de l'Empire

 L'accession au pouvoir de Dioclétien en 284 n'attira pas immédiatement l'attention impériale sur la Chrétienté mais marqua un changement graduel d'attitude envers les minorités religieuses.  Voir –ci-dessus Persécution des chrétiens de Néron à Dioclétien. Le 1er mai 305  il quitte le pouvoir Dioclétien après un règne de 20 ans, 5 mois et 11 jours, , ce qui en fait le seul empereur romain à abdiquer volontairement. Il se retire dans son palais sur la côte dalmate. Son palais deviendra le cœur de la ville Salona /Solin du comitat de Aspalatos /Split ou ville portuaire de Dalmatie (Croatie actuelle) il décède le 3 décembre 311/ou janvier 312 à 66 ans de Cause naturelle

 

Maximien Hercule né 250 Sirmium (Pannonie) vers l'an 250 dans une famille de marchands, s'engage dans l'armée, servant avec Dioclétien sous les empereurs Aurélien (270-275) et Probus (276-282). Il prend probablement part à la campagne de Carus en Mésopotamie en 283 et est présent lorsque Dioclétien est proclamé empereur par son armée le 20 novembre 284 à Nicomédie. Avec son attitude énergique, son caractère résolu et agressif, sa répugnance à se rebeller, Maximien représente le candidat idéal pour le poste impérial « un ami fidèle, demi-barbare, doué d'une grande habileté pour la guerre et de beaucoup de jugement » en juillet 285, Dioclétien proclame Maximien comme son codirigeant, ou César

 (empereur romain adjoint), avec le titre de Nobilissimus Caesar,(titre de noblesse conféré aux membres des familles impériales romaines et byzantines) à partir de juillet 285 et Auguste à partir du 1er avril 286  À la demande de Dioclétien, Maximien abdique le 1er mai 305, confère le titre d'Auguste à Constance, et se retire dans le sud de l'Italie.

À la fin de l'année 306, Maximien usurpe le titre d'Auguste et facilite la rébellion de son fils Maxence en Italie. En avril 307, il tente de déposer son fils, mais échoue et s'enfuit à la cour du successeur de Constance, Constantin, à Trèves. Lors de la conférence impériale de Carnuntum, Dioclétien et son successeur, Galère, obligent Maximien à renoncer de nouveau à sa prétention impériale. Au début de l'année 310, Maximien tente de s'emparer du titre de Constantin pendant que l'empereur mène une campagne sur le Rhin. Il reçoit peu de soutien, et il est capturé par Constantin1er à Marseille. Il se donne la mort pendant l'été 310 vers l’âge de  60 ans sur ordre de celui-ci.

Usurpateurs :

Carausius né chez les Ménapiens, dans la Gaule-Belge fut chargé par l'empereur Maximien Hercule de défendre les côtes de l'Atlantique contre les Saxons et les Francs. Mais prévoyant une disgrâce, il débarqua en Bretagne et s'y fit proclamer empereur par les légions en 286- Se révolte en Bretagne et en Gaule. Gonflé d’orgueil, il demande aux Bretons de le proclamer roi. Il chasse ensuite les Romains Il sut se maintenir six ans dans cette province ; À cette nouvelle, Rome envoie Allectus à la tête de trois légions fiscus (caisse des împots) impérial pour tuer le tyran et rétablir son autorité, Carausius  fut assassiné par Allectus, vers 293. 

Allectus.  Homme politique romain qui accède à la pourpre entre 293 et 296/297, en tant qu'usurpateur soutenu par les marchands de Londinium Londres actuelle. Se révolte et prend  le pouvoir qui  s'étend sur la Bretagne  (Angleterre actuelle) et le nord de la Gaule car il ne dispose pas assez de moyens pour défendre toute la Gaule. Il porte la titulature Imperator Caesar Allectus, pius, felix, inuictus Augustus.

Afin de sauver ce qui pouvait l'être, il renonce à défendre ses provinces continentales. Il rapatrie en Bretagne les légions les plus combatives ainsi que sa flotte intacte.  Constance Chlore décide de bien préparer son invasion car la puissante flotte d'Allectus patrouille constamment dans la Manche, et, de plus, le nord de la Gaule n'est pas encore pacifié. Le débarquement se fait en 296, opéré à la fois par Constance Chlore et son préfet du prétoire Julius Asclepiodotus,  nommé pour lutter contre les pirates en Bretagne, vainc les troupes d'Allectus près de l'île de Wight et le tue lors des combats (297). Malgré son rôle décisif dans la bataille, il ne reçoit pas les honneurs de la victoire qu'on réserve à Constance.

Constance Chlore né 31 mars 250 Darania (Mésie Balkan) Chargé de venir à bout de la révolte de Carausius(286-296), commandant de la flotte de Gesoriacum (Boulogne) qui, allié aux Francs, avait fait sécession et contrôlait la Bretagne (Angleterre) et le nord de la Gaule voir ci-dessus)

Les auteurs chrétiens de l'Antiquité ont assuré que Constance Chlore appliqua de manière très indulgente les édits de persécution promulgués par Dioclétien, et qu'il se contenta de démanteler quelques églises. Bien que ce témoignage soit peut-être d'inspiration partiale (on ne pouvait faire de Constance Chlore, père de Constantin, un féroce persécuteur du christianisme), le fait que les chrétiens étaient à l'époque certainement peu nombreux en Gaule (surtout du nord et de l'est) et en Bretagne donne à penser que Constance Chlore, quelle qu'ait pu être sa magnanimité, n'a guère eu à la forcer. Cependant il est le plus souvent décrit comme un chef pondéré, vertueux, ennemi du luxe, protecteur des lettrés. Ce qui fit de lui le deuxième fondateur d'Augustodunum (Autun), en reconstruisant cette ville pillée et détruite par les barbares.

Après l’abdication de Dioclétien 305, et les deux Césars, Constance Chlore avec Galère fut nommé  « César » de l'Occident et héritier « Auguste » de l'Occident  1er mai 305 jusqu'au  25 juillet 306 après un règne d’un  1 an (vers l’âge de 56 ans) de Cause naturelle (ou assasiné par son fils Constantin 1er avide de pouvoir absolu) .

Galère né 260 (Mésie)  Felix Romuliana  près du village de Gamzigrad  SerbieCésar  de l'Orient et héritier par Dioclétien de 293 à 305. Il règne dès le 1er mai 305 comme« Auguste  de l'Orient et de l'Occident» jusqu’au mai 311. Il fut très critique à l'égard de la religion chrétienne, il adhère, en encourageant, la mise en place de la Grande persécution décrétée en 303 la dernière répression du Christianisme durant le règne de l'empereur Dioclétien, sur lequel il a de plus en plus d'influence. Avec l’Expansion de plus en plus nette au sein de l'empire du Christianisme son affirmation religieuse au seins de la société civile et militaire et de la noblesse romaine, le 30 avril 311 fut promulgué  l’Édit de Sardique ou édit de Galère, « 'Édit de tolérance de Galère »*, en faveur des chrétiens, qui constitue l'ultime acte politique de celui-ci, puisque ce dernier meurt de Cause naturelle vers l’âge de 51 ans cinq jours après sa publication . (après un règne de près de 6 ans).

Bien qu'il engage théoriquement l'ensemble des tétrarques, ses dispositions seront appliquées diversement par les collègues de Galère.

*Ce texte, qui pour la première fois reconnaît la licéité du culte chrétien en échange du soutien des chrétiens à l’État au travers de leurs propres formes de dévotion, substitue à l’identité religieuse romaine fondée sur le sacrifice, une identité religieuse fondée sur la prière aux divinités au bénéfice de l’empereur et de l’Empire.En abrogeant l'interdiction légale qui pesait sur lui depuis le 1er siècle, l'édit de Galère constitue ainsi la première reconnaissance officielle du christianisme, qui préfigure et inspire le document connu erronément sous le nom d'« Édit de Milan » édicté deux ans plus tard par Licinius y associant Constantin Ier, marqueur de la reconnaissance du Christianisme Monothéiste comme culte légitime au sein de l'Empire Romain.

Sévère II né vers 265 Officier et compagnon de Galère nommé César et héritier par Constance Chlore en 305. La mort soudaine de Constance Chlore en juillet 306 fait évoluer la tétrarchie mise en place : Sévère devient Auguste, mais il doit donner le titre de César à Constantin Ier, fils de Constance Chlore. Après divers troubles au sein de l’empire pour la prise du pouvoir, Sévère marche contre Maxence, trahis par ses propres  troupes qui  refusent de combattre Maxence, Sévère s'enferme à Ravenne nord Italie mer Adriatique, où Maximien Hercule l'assiège en vain car la place est bien défendue, puis négocie sa sortie contre la vie sauve et son retour à Rome pour négocier avec Maxence. Selon l'historien grec Zosime païen antichrétien  460-520, Sévère aurait été capturé dans une embuscade tendue par Maxence et forcé à se suicider  ou étranglé au lieu dit les Trois-Tavernes, au printemps  Avril 307.

Usurpateurs

Maxencefils de Maximien Hercule et d’ Eutropia époux  de valeria Maximilla fille de l’empereur Galère, est devenu en 306  empereur romain en prenant le pouvoir sur Rome  avec l’aide  des soldats de son père Constance.

Associé avec Constantin 1er à l'autorité des Augustes, vers 305 Ils se retirent, et seront remplacés dans leurs fonctions par le titre de Césars,

Constantin1er, qui était aussi par lien de parenté de part son mariage vers 307 avec Fausta (décédée en 227) sœur de Maxence ce qui en fait son beau frère est accusé de rébellion et de parricide (décès suspecte de son père  en 306).

28 octobre 312 Bataille du pont Milvius à quelques kilomètres au nord-est de Rome, entre Maxence fils de Maximien Hercule  et Constantin1er fils de Constance Chlore

C'est peu avant le début de la bataille que Constantin déclare avoir eu une vision, qui lui est apparue sous la forme d'un chrisme, symbole formé de la conjonction des lettres grecques Chi et Rho (XP), soit les deux premières lettres du mot Christ ; Constantin a vu ou entendu également Εν Τουτω Νικα, traduit en latin par In hoc (signo) vinces  Par ceci (ce signe) tu vaincras. Bien qu'encore païen à cette époque de sa vie Constantin sortie vainqueur avec gloire. Maxence meurt le ce même jour, aux portes de la Ville d'où sa puissance avait rayonné pendant plusieurs années. 

Maxence meurt le 28 octobre 312, après un règne de près de 5 années, ainsi que son fils Valérius Romulus âgé de 16 ans, aux portes de cette Ville de Rome la Glorieuse d'où sa puissance avait rayonnée pendant plusieurs années.

Domitius Alexander : vicaire  vicarius (vice-préfet du prétoire) d'Afrique, patron du diocèse (ensemble de provinces) sous la tétrarchie.. À la suite de l'abdication de Dioclétien Maxence ordonne à Domitius Alexander d’envoyer son fils à Rome comme gage de loyauté.  Celui-ci ee révolte en Afrique  menacant Rome de famine, en coupant l'approvisionnement en blé et aussi l’annone /l’impôt, prend l'initiative d'une tentative d'usurpation en 308 . se fait proclamer empereur par son armée. Maxence lève des troupes qu’il place sous le commandement de Rufius Volusianus, préfet du prétoire, et les expédie en Afrique Battu au printemps 310 il est capturé et exécuté (étranglé) sur ordre de Maxence. Qui profite de l'occasion  de piller Carthage et Cirta de s’accaparer des grandes fortunes d’Afrique en les dénonçant comme anciens amis de Domitius. Les personnages mis en cause sont exécutés et/ou dépossédés de tous leurs biens. Un triomphe sur les traîtres de Carthage est célébré à Rome.

Maximin II Daïa  fils d'un berger de Thrace né 20 novembre 270 en Dacie (aujourd'hui la Serbie et la Bulgarie)   Neveu de Galère, adopté en tant que « César » et son héritier en 305 Lui succède en tant qu'« Auguste » de l'Orient (avec Licinius) de 311 (avec un règne de moins de  2 ans) : du 1er mai 311 à avril (ou été) 313  ou il est ,défait dans la guerre civile contre Licinius à la bataille de Tzirallum près de Çorlu (en Turquie actuelle), s'est probablement suicidé peu après en Thrace,(vers l’âge de 42 ans).Sa femme et sa fille furent exécutées.

 Paix de l'Église

Préléminaires Qui furent les Conséquence de la bataille du pont Milvius (voir ci-dessus)

Certaines lois instaurant les persécutions furent annulées par différents empereurs à diverses époques, mais l'édit de Milan de Constantin Ier et Licinius en 13 juin 313  marque traditionnellement la fin des persécutions, publiée par Licinius à Nicomédie  (Izmit Turquie actuelle) par un rescrit du  (mandatum d'instructions destinées aux hauts fonctionnaires des provinces, dont Lactance et Eusèbe de Césarée ont conservé le texte avec quelques différences entre eux), puis placardée dans tout l’Empire romain,

Connu aussi par Édit de Tolérance reconnaissait désormais de droit à chaque citoyen de l’Empire, peut à son  aise et sans contrainte et respect  « adorer à sa manière la Divinité (celle de l'Unicité) qui se trouve dans le ciel qu'ils considèrent comme le maître des Univers » ; il accorde la liberté de croyance de culte qu’y sont affirmées et la disponibilité des moyens matériels pour l'exercer à toutes les religions et permet aux chrétiens de ne plus devoir vénérer l’empereur comme un dieu. Il instaure la Paix de l'Église, reprenant l'essentiel du décret d’application de l’édit de Sardique promulgué par Galère en 311 qui  leur reconnaissait la liberté de culte de facto, tout en insistant de manière formelle sur la liberté qu'ont désormais les chrétiens de libérer leur culte. En fait tout culte monothéiste ou polythéiste et autorisé, tout le monde doit s’y soumettre et vivre en bonne intelligence.

Constantin Ier « le Grand »  né 27 février 272 Naissus Niš (Mésie /Serbie actuelle) Fils de Constance Chlore. L'année 303 marque également le début de la grande persécution, durant laquelle les chrétiens seront ostracisés et leurs lieux de culte détruits. Accepté en tant que « César » de l'Occident par Galère de 306 à 307, s’autoproclame « Auguste » de l'Occident en 307 après la mort par « suicide » de Sévère II, il refuse la relégation en « César » par Galère jusqu'en 309. Proclamé Empereur de l'Occident par les troupes de son père de 311 à 324 après avoir éliminé Maxence le 28 octobre  312 à la Bataille du pont Milvius (voir Maxence) 312 Constantin est accueilli en triomphe à Rome et proclamé par le Sénat unique Auguste romain d'Occident. Cependant, à cette époque, il est toujours coempereur aux côtés de Maximin et de Licinius. Lors d'un conflit précédent, en 316, Constantin a vaincu Licinius et a conquis toute la péninsule des Balkans à l'exception de la Thrace. La paix a été signée mais les relations entre les deux empereurs demeurent délicates. En 324, Constantin est prêt à reprendre le conflit et quand ses troupes, à la poursuite de pillards Wisigoths, entrent sur le territoire de Licinius, cela crée un casus belli - « cas (déclaration ) de guerre » très opportun pour lui dont constantin1er  ressort vainqueur sur  Licinius le fut livrée le 3 juillet 324 lors de la bataille d'Andrinople (Hadrianopolis Edirne actuelle à l’ouest de la Turquie) selon les mots de l'historien  Zosime, « un grand massacre »). Constantin cède tout d'abord aux prières de sa sœur Constantia et épargne la vie de son beau-frère mais, quelques mois plus tard, il ordonne son exécution, rompant ainsi sa promesse. Un an plus tard, le neveu de Constantin, Licinius le jeune, est aussi victime de la colère et de la suspicion de l'empereur, et Constantin mettant ainsi fin à trente-huit années de tétrarchie. Il aura donc été seul maître de l'empire pendant treize ans devenant alors le maître incontesté du Monde Romain, le premier depuis Dioclétien. L'empereur Constantin Ier mène une vie politique militaire, religieuse et économique profondément réformatrice, qui lui permet de réunir sous son unique autorité un Empire romain affaibli et divisé. Son règne voit l'établissement de la liberté de culte individuel, qui met fin aux persécutions des chrétiens (édit de Milan, 313). Il crédite sa victoire au nom du Dieu des chrétiens, dont il interdit la persécution sur l'étendue des territoires qu'il dirige, prolongation d'une politique qu'il avait déjà appliquée dès 306 dans les provinces de Gaule et de Bretagne. Sous sa protection, et au lendemain de la terrible persécution initiée par Dioclétien, la foi chrétienne se propage désormais sans être inquiétée en Occident, contrairement à la partie orientale de l'empire.

Convertis au christianisme sans doute par pure stratégie politicienne

Quelques indices que les discours ou le actions de Constantin1er aient pu donner de sa piété chrétienne, il n’en persévéra pas moins jusqu’à l’âge d’environ quarante ans dans la pratique de l’ancienne religion. La légende du baptême de Constantin à Rome treize ans avant sa mort fut fabriquée dans le 8è siècle pour servir de motif aux ecclésiastiques afin de promouvoir leurs autorités et supériorités sur les peuples et les dirigeants. Constantin1er n’en poursuivi pas moins de rétablir les temples des dieux et les enrichit dans ses libéralité. Constantin 1er soutins une fourberie préméditée par un parjure solennel, il fit servir les autels de marchepied au trône de l’empire. Pour les preuves les médailles frappées dans les monnaies impériales étaient toujours empreintes des figures et des attributs de Juter, d’Apollon, d’Hercule et de Mars,  avec une dévotion particulière pour le génie Soleil,  l’Apollon de la mythologie grecque et romaine, comme guide et protecteur invincible.

Il n'est baptisé que sur son lit de mort le 22 mai 337, par l'évêque chef des ariens, Eusèbe de Nicomédie (bien que le 1er concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l'arianisme). Ce baptême tardif est toutefois conforme à la coutume en vigueur à l'époque, les fidèles attendant le dernier moment pour recevoir le baptême afin d'être lavés de tous les péchés antérieurs. Aucune épithète explicitement chrétienne ne figure dans la titulature officielle de l'empereur, qui continue de revêtir le grand pontificat.

Remise de son baptême au moment de sa mort. On ne peut pas aisément expliquer excuser l’orgueil qui fut refuser à Constantin1er la qualifie de catéchumène ( κατηχοὐμενος / katêkhoúmenos, de κατηχέω - κατ-ηχέω katêkhéô « faire retentir aux oreilles ») ; mais on explique aisément le retard de son baptême par les maximes de la pratique ecclésiastiques de l’antiquité. Les évêques administraient régulièrement eux-mêmes le sacrement de baptêmes, avec l’assistance de leur clergé, dans la cathédrale de leurs diocèses, durant les cinquante jours qui séparent de la fête de Pâques de celle de la Pentecôte. Concernant le délai de baptême  n’a jamais été condamné par aucun concile général ou provincial, ni par  aucune déclaration authentique de l’Eglise. Le zèle de évêques s’enflammait  plis facilement pour des objets beaucoup moins importants   (histoire des sacrements par Don Chardon tome 1 pages 3 à 405)

Au moment où Constantin se convertit au christianisme, la population totale de l'Empire romain peut être estimée à environ 70 millions d'habitants, dont seuls 5% ou 10% auraient été chrétiens ; dans certaines régions très christianisées comme l'Afrique ou l'Orient grec, il est toutefois possible que 10 à 20% de la population ait été chrétienne

Il fut le Premier empereur romain à se convertir au christianisme en défiant et en méprisant ce que pensait la grande majorité de ses sujets

Son père Constance Chlore, était un païen monothéisant, attaché au culte de Sol Invictus « dieu soleil ».

Les motifs de sa conversion sont multtipes soit par pure stratégie politicienne : ou selon des auteurs païens attribuent cette conversion à l'appât du gain : Constantin Ier se ferait chrétien pour piller les temples païens, afin de financer Constantinople. Pour Zosime, l'empereur s'est converti en 326, pris de remords après avoir fait périr, d'une part son fils aîné Crispus que lui avait donné sa première épouse (ou selon certains, concubine) Minervina, et, d'autre part, sa seconde épouse Fausta. Une autre version, rapportée par des païens de la ville d'Harran, (Turquie actuelle) prétend que Constantin, alors atteint par la lèpre, se serait converti car les chrétiens acceptaient dans leur rang les lépreux..

Soucieux d'assurer à tout prix, par la conciliation ou la condamnation, l'unité de l'Église, qu'il considère dès ce moment comme un rouage de l'État, il devient, ce faisant le véritable « président de l'Église » dans cedébut du 4è siècle.

Seul maître de l'Empire jusqu'en 337 règne 25 juillet 306 au 22 mai 337 avec un règne de près de  30 ans, (décès à l'âge de 65 ans) de Cause naturelle

Droit Divin de Constantin

La piété fussent-t-elle totalement sincères ou pas de Constantin 1er était regardée comme une preuve incontestable de la Justice Divine mis à sa cause, et l’usage  qu’il en fit pour  rendre succès à ses ambitions.

Fidélité et zèle du parti religieux chrétien

Les Evêques du christianisme naissant pensaient  être persuadés avec une intime conviction que la gloire de Constantin1er  servait d’instrument aux Décrets de la Providence Divine de facto, marquait dans leurs imagination l’idée qui par moyens différents, servaient également à faire réussir par un secours miraculeux et que le Ciel seconderait leurs constants efforts. Permettait  de récompenser le mérite des nouveaux chefs de cette Église prélats de la foi monothéiste de la nouvelle doctrine, voir pour certains compagnons de route du suzerain, leur conférant  fortune  et vie heureuse  en ce bas monde.

Dans l’ordre habituel de la Protection venant du Ciel, les princes, et les tyrans sont considérés comme les ministres, lieutenants  califes chez les musulmans plus tard de l’Autorité Céleste, chargé de (selon eux par égo) de conduire ou de châtier les nations. L’Histoire fera défaut  pour certains de ces imposteurs de part leurs morts violentes qui fut décrété par DIEU dont lui Seul  à tout Autorité sur eux,  ceci d’une manière plus immédiates en faveur de leur propre peuples.

Il est très probable  qu’un contrat d’alliance de l’Église des évêques  « ἐπίσκοπος / episkopos les superviseurs » dignes représentante de l’Apôtre Pierre compagnon de Jésus fils de marie avec les Empereurs de l'Occident de la Rome nouvellement christianisée et particulièrement dès Constantins1er qui donnait à celle-ci le privilège de la transmission du Crédo, de la Source du Textes Sacré, le Lumen Gentium Die Verbum (la Lumière des Nations dans la Parole de DIEU) de son autorité de pratique conscience morale de Foi monothéiste sur les peuples en contrepartie pour le Dirigeants  il reçoit des évêques la sacralité, la Bénédiction du Pouvoir sur les nations en tant que Commandeur défenseurs des nations et des croyants, ce qui faisait de cette par cette Monarchie de Droit Divin le vrai représentant de DIEU sur terre. De ce fait, la Loi de DIEU sera à la merci de l’homme, elle prévaudra selon son humeur sa vocation réelle religieuse! Nous pouvons voir sur les différentes monnaies ce symbole de pouvoir absolu "Au 8è siècles des tensions viendront à bout du 1er shiisme chrétien de 1054  entre l'Église de Rome d’Occident et l'Église de Constantinople d’Orient)".

Constantin 1er

Bague avec chrisme romain chretien 4e siecle

 

 

Deux épouses

1-Minervina est la concubine ou la première épouse du futur empereur Constantin, ensuite officiellement marié en 307 avec Fausta.

Les historiens antiques n'ont donné que très peu d'informations sur Minervina, sinon qu'elle est la mère de Crispus, fils aîné de Constantin  né vers 303 et mort à Pola /Pula (Croatie actuelle)  en 326, nommé César en 317 et consul à plusieurs reprises, il remporte plusieurs victoires militaires avant d'être exécuté sur ordre de son père ou de se suicider pour des motifs qui demeurent obscurs.

2-Fausta Flavia Maxima (vers 289-326) la fille de l'empereur Maximien Hercule et de sa femme Eutropia, mariée en 307. Connue pour être séductrice, manipulatrice et adultère En 326, après l'exécution de son beau-fils Crispus, elle meurt, enfermée dans des bains surchauffés. Aucun jugement, peut être sur l'ordre de son mari dont aucune justification officielle ne sont fournis, mais sa disparition est suivie de damnatio memoriae « damnation de la mémoire » condamnations post mortem « Après la mort ». Elle lui donne à l’empereur romain trois fils, trois futurs empereurs, et deux filles.

Constantina / Constance (née entre 307 et 317 et morte en 354 Titrée Augusta, épouse son cousin Flavius Hannibalianus (mort en 337 probablement tué par ses beaux frères) avec qui elle exerce le , puis seule et, enfin, remarié auprès du césar Constantius Gallus,(voir aussi Constantius Gallus ) en Syrie. Vénérée comme sainte par les Églises catholique et orthodoxes, elle est célébrée le 18 février.


Constant Ier (320 ou 323-350), fils de l'empereur Constantin Ier, est César en 333 puis Auguste de 337 à 350. En 337, il se partage l'Empire avec ses deux frères Constantin II et Constance II, et s'arroge la partie centrale de l'Empire. En 340, il affronte et tue Constantin II prenant ainsi le contrôle de tout l'Occident. 
En 341 il interdit dans les temples païens les sacrifices nocturnesA la suite de la rébellion du général Magnence, victime d'une conspiration militaire Constant Ier est renversé rattrapé à Castrum Helenae (Elne France), une ville des Pyrénées  et assassiné   le 27 février 350, Constant Ier ne laissa aucune descendance, en raison de son homosexualité. On ignore s'il fut marié.


Constantin II  né en 316 à Arles (France) et mort en avril 340 près d'Aquilée, deuxième fils de l'empereur Constantin Ier, qui le proclame César en 317 avec son demi-frère Crispus, il accède à la tête de l'Empire romain chrétien  en 337, conjointement avec ses frères Constance II et Constant Ier. Sa volonté d'imposer son droit de primogéniture  lors d'une tentative ratée d'invasion de l'Italie, le conduit à la mort dans une embuscade dans les environs d'Aquilée (Italie).


Constance II  
(né le 7 août 317 à Sirmium et mort le 3 novembre 361 à Mopsueste,(l'actuel Ceyhan Nehri Turquie) élevé le 8 novembre 324 au rang de César, soit vice-empereur, de même que ses deux frères, Constant Ier et Constantin II, et son cousin Flavius Dalmatius. N'ayant pas de fils, il jette son dévolu sur un des deux survivants du massacre familial, son cousin Constantius Gallus, qu'il envoie en Syrie, dès 351. Mais, ce dernier s'étant discrédité par sa brutalité, Constance le rappelle et le fait exécuter en 354. Parti prendre la direction des armées d'Orient, Constance II envoie son dernier parent encore en vie, le jeune frère de Gallus, Julien, servir comme César en Gaule en 355.

Constance II convoque le Concile d'Arles en 353, au cours duquel les ariens présentent des conclusions aux évêques réunis qui condamnent la position d’Athanase d'Alexandrie avec l'appui de l'empereur. En même temps, l'empereur fait proclamer un édit qui menace d'ostracisme « d’exclusion délibérée) les évêques s'opposant à lui. Tous les évêques du concile souscrivent au projet de l'empereur, sauf Paulin qui est exilé en Phrygie. Encouragés par son attitude, d'autres évêques se rangent à son avis et refusent le concile de Milan de 355, convoqué également par Constance II pour condamner l'enseignement d’Athanase d'Alexandrie

 C'est depuis la Mésopotamie, où l'issue de la guerre sassanide demeure incertaine treize ans après le début du conflit, que Constance apprend, en 360, que son César, après avoir libéré les Gaules, a usurpé le titre d'Auguste. Constance refuse de reconnaître l'usurpation mais, malade, doit interrompre sa marche militaire à Mopsueste en Cilicie, où il meurt le 3 novembre 361, après avoir désigné Julien, jadis son rival, comme son successeur. Le règne de Constance II est marqué par la consolidation des réformes de Constantin Ier, notamment sur le plan financier et administratif, mais aussi par une inflexion vers une nouvelle conception du pouvoir assez proche de celle des futurs empereurs byzantins et marquée par le goût pour la pompe et par la montée en puissance des eunuques et des notaires. Élevé dans la parole du Christ, Constance II veille également à renforcer l'Église face aux cultes païens et à la purger de ses divisions en tentant d'unifier un dogme en pleine élaboration. Bien plus que les autres décisions de Constance II, ce sont principalement ces questions religieuses que retiennent les historiens anciens.
Hélène en 355 à Rome est l'épouse de l'empereur romain Julien (332-363). Elle fut brièvement impératrice consort en 360. Elle est morte la même année à Vienne (Isère France) avant la résolution du conflit avec Constance II.

Lien familiaux

Constantius Gallus, ou simplement Gallus (vers 325 mort en 354). Fils Flavius Julius Constantius un demi-frère de Constantin Ier, donc demi-frère de Julien et est, comme celui-ci, élevé à l'écart et dans une situation précaire après l'assassinat de leur père en 337. Vers 349, il épouse Constance, la fille de Constantin Ier, (donnée en mariage par son demi-frère, Constance II),  Ils ont ensemble une fille nommée Anastasia. En 351, l'empereur Constance II l'élève à la dignité de césar, à 26 ans, de la partie orientale de l'Empire romain et l'installe à Antioche,( Antakya, en Turquie) pendant que lui-même séjourne en Occident. Nommé trois fois consul en 352, 353 et 354, Gallus organise quelques opérations de police en Orient, en particulier contre les brigands d'Isaurie (Turquie)et contre une insurrection juive de 351à 352 révolte dirigée par Isaac de Diocésarée (également connu sous le nom d'Isaac de Sepphoris)  qui fut écrasée, puis  la mort de plusieurs milliers de rebelles ordonné par le général Ursicinus envoyé par Gallus Tibériade et Diospolis (Lod Palestine) deux des villes conquises par les rebelles, ont été presque détruites, tandis que Diocaesarea (Sepphoris Gallilée) a été rasée Il doit faire face à des troubles à Antioche, causés par une disette. Mais il gère la situation de manière très maladroite et condamne à mort ou laisse assassiner un certain nombre de notables. Constance II le rappelle en Occident et, sans le laisser présenter sa défense, le fait exécuter en 354 en Dalmatie à Flanona/Plomin/Kršan.Croatie.

 

 

Licinius né vers 265 Felix Romuliana (Mésie) le 11 novembre 308 il est nommé « Auguste » de l'Occident par Galère contre Maxence. En 311 après la mort de Galère il Devient « Auguste » de l'Orient (avec Maximin II Daia maître de l'Asie Mineure). Il règne du essentiellement sur la partie orientale de l’Empire.
Vainqueur de MaximinII Daia à à la bataille de Tzirallum (Çorlu Turquie) en mai  313, il devient le seul Empereur de l'Orient. La même année rencontre à Milan (ville au nord de l'Italie ) avec Constantin1er dont  la réunion permettra d'installer une série de mesures qui stabilisent la politique générale de l'Empire en matière religieuse.
Durant l'été 315, son épouse Constantia (décès 330) demi-sœur de Constantin1er donne naissance à un garçon nommé Licinius II (Neveu de Constantin Ier) nommé césar le 1er mars 317.
L'Empire est alors dirigé par deux co-empereurs avec des droits égaux
Début des troubles d’autorité de pouvoir en 316.
320 Les raisons de la reprise des hostilités est considérée comme une aide procurée aux chrétiens d'Orient victimes d'une politique persécutrice de Licinius qui semble avoir voulu favoriser la religion traditionnelle  de la Rome Antique et renouer avec le culte jupitérien, les vexations subies par les communautés chrétiennes ne semblent pas devoir lui être directement imputées, du moins dans certains de leurs excès mais probablement fomentée par Constantin1er qui en voit un moyen de mettre fin au partage de l’Empire.
 Le 3 juillet 324  bataille d'Andrinople (Edirne Turquie) , le 18 septembre 324 bataille de Chrysopolis (aujourd'hui Üsküdar, Turquie) il est Défait, capturé, exécuté 18 septembre 324 à l’âge  60 ans après un règne de 15 ans.  Licinius II épargné après la défaite de son père sera  à l’âge de 8 ans exécuté par l'étouffement  sur l'ordre Constantin 1er  en 325

Gaius Aurelius Valerius Valens  On ignore tout de sa biographie sinon que par la guerre civile entre les deux coempereurs Licinius et Constantin,

Licinius, après sa défaite écrasante le 8 octobre 316  à la bataille de Cibalae (Vinkovce Pannonie les Balkans de la Croatie), dont il perd du terrain se replie en de la région des Carpates, (bas-Danube la Dacie) s'enfuit à Sirmium Sremska Mitrovica, ( province Voïvodine, en Serbie) puis plus au sud vers Adrianople (Edirne Turquie) où il rassemble une seconde armée, sous le commandement d'un officier nommé Valerius Valens dux limitis  Chefs d’une région en Dacie qui défend les frontières, l’élève au rang d'Auguste empereur en co-règnant avec lui.  Constantin, insulté par l'élévation de Valens et confiant depuis sa récente victoire, refuse l'offre de paix

A la fin de l'année 316 ou début mars 317 seconde  bataille qui oppose Licinius et Constantin dans la plaine de Mardia  Campus Mardiensis ( Harmanli en Bulgarie) Licinius réussit à empêcher son armée de se désintégrer et bat en retraite au nord-ouest vers Béroé/Augusta Traiana (Stara Zagora Bulgarie). Constantin remporte une fois de plus la victoire, mais pas de manière décisive. Cependant, les deux belligérants ont des raisons de s'entendre puisque Licinius se trouve toujours dans une situation précaire. Licinius envoie le 1er mars 317un certain Mestrianus pour négocier avec Constantin d’où découlera  une paix finalisée àSerdika /Sardique (Sofia en Bulgarie) .dont les termes exacts n'ont pas été conservés  mais qui reconnait Constantin comme son supérieur, Auguste dans le gouvernement, ses enfants comme César, lui cédant tous les territoires européens sauf la Thrace (Bulgarie - Grèce  Turquie). Licinus dépose  de ses fonctions Gaius Aurelius Valerius Valens  privé de sa dignité et considéré comme l’auteur de leur division  et l’exécuté par immolation

La paix dure environ sept ans avant la reprise des hostilités en 324 à la bataille d'Andrinople (Erdine Turquie),

Magnence  né à Samarobriva (Amiens France), de parents barbares, des Lètes (Germains - Sarmate iranien- ou de Bretagne /Angleterre)

Il prend du service chez les Romains, devenant capitaine des gardes de l'empereur Constant 1erMagnence se fait proclamer empereur à Augustodunum  (Autun France) en janvier 350, et bat Constant1er, qui est obligé de fuir vers l'Hispanie (Péninsule Ibérique voir Constant 1er). Après la mort de Népotien, survivant du massacre familial de 337. L'Italie  et son Sénat se rallie à Magnence, qui propose alors à Constance II de le reconnaître empereur d'Occident. Pendant son règne, Magnence païen convaincu selon Zosime et Philostorge historien grec de tendance arienne) restaure les temples et fait célébrer en grande pompe des sacrifices nocturnes (que Constant1er avait prohibés en 341). Pragmatique, il ne persécute pas les chrétiens. À Rome, il favorise nettement les tenants de la religion de la Rome antique en ne nommant que des païens aux postes haut-placés (préfecture urbaine, de l'annone, etc.). Les sacrifices en l'honneur de Cybèle « Magna Mater » déèsse-mère divinité d’origine phrygienne (Turquie actuelle) reparaissent dès 350 sur la colline du Vatican. Ses dernières émissions monétaires où apparaissent un chrisme entre l'alpha et l'oméga, symbole de l'éternité du Christ pour sont le fait qu’il est considéré que Magnence tente de se concilier l'appui des catholiques orthodoxes gaulois face à l'arien Constance II. Son principal atelier monétaire est à Trèves, cité qui accueillit lors de son exil temporaire de 336 à 337, le champion des nicéens Athanase d'Alexandrie  (vers 296/298 - 2 mai 373, dit le Grand, est évêque "patriarche" d'Alexandrie note. Né sous la dernière persécution, issu d'une famille païenne il est attiré par le christianisme en raison des bonnes manières qu’avaient les chrétiens qu’il côtoyait. Il est baptisé par l'évêque Alexandre qui l’ordonna diacre et le prit comme disciple. Athanase vit le moment historique du passage d’un christianisme minoritaire à un christianisme de masse dans cette partie de l’Orient). En 353, l'évêque Paulin de Trèves(300 en Aquitaine-Gascogne  France  358  Phrygie Turquie), qui a fait ses études à l'école de la cathédrale de Poitiers partisan d'Athanase et opposé aux ariens, aurait influencé la chancellerie de Trèves pour diffuser dans les ateliers monétaires de Trèves, Amiens et Lyon (France) ce modèle au symbole nicéen, en réplique aux thèmes ariens des monnaies de Constance II.

Constance II marche rapidement contre lui et le bat à Mursa  28 septembre 351 sur le fleuve Drave (en Illyrie Albanie) et le contraint à se replier en Gaule

En 350 Après avoir fait assassiner Constant1er  il s'autoproclame à Autun Protector  Auguste.353 il est défait contre Constance II à la bataille de Mons Seleucus Bâtie-Montsaléon  (Hautes Alpes France)  il  se donnera la mort à Lugdunum  Lyon (France).

Magnence empereur romain 4e siecle

Népotien neveu de Constantin Ier survivant du massacre familial de 337, saisit lui aussi la pourpre, de Consul aux environs du mois de juin, en Italie. Profitant de la mort de Constant Ier en 350 Il défait Anicetus, préfet du prétoire de Magnence  le 3 juin  de la même année il s'autoproclame empereur de Rome contre Magnence, est lui-même battu  le 30  juin sous les murs de Rome par Marcellinus, général de Magnence, assassiné par les soldats de ce dernier. Après moins d’un mois de règne.

Vétranion Vetranio. Général chrétien des légions du Danube, sous Constant1er est  proclamé « César » contre Magnence et temporairement accepté comme « Auguste » de l'Occident par Constance II. Personnage grossier  et borné. En 350 lors de la révolte de Magnence il se souleva par  un « pacte secret » avec Magnence lui disant qu'il était prêt à partager l'Empire et pour négocier il l'invita en Mésie (actuelle Serbie), s'apprêtant à marcher contre Constance II.Mais les légions de Vétranion furent soudoyées et changèrent de camp. Contraint  de se rendre il Abdique face à ce dernier il fut exilé à Pruse  Bursa nord-ouest de l'Anatolie en Turquie où il meurt en 356.

Flavius Claudius Silvanus. Romain né en Gaule (au-delà du Rhin) dans les années 310 ou 320 fils de Bonitus, chef franc qui servit Constantin Ier contre Licinius. .il devint Général  (tribunus scholae armaturarum garde palatine unité militaire d’élite) en Gaule , Il abandonna l'armée de l'usurpateur Magnence avec ses cavaliers quelques jours avant la bataille de Mursa en septembre 351 pour prendre le parti de Constance II, contribuant ainsi à la victoire de ce dernier. Vers de 352-353, Silvanus acquit la dignité de comes  (membres de l'entourage permanent de l'empereur romain) et remplit les fonctions de magister peditum et equitem per Gallias (maître de l'infanterie et de la cavalerie en Gaule).. En 355, alors qu'il combattait les Francs sur le Rhin, il fut victime d'une cabale d'officiers. À l'instigation de plusieurs personnalités qui, falsifièrent des lettres signées de Silvanus invitant à un complot pour usurper le trône impérial, Un Procès d’usurpation fut présentèrent à Milan à l'empereur Constance II. Un groupe d'aristocrates, composé majoritairement d'officiers de rang inférieur, francs ou d'origine franque, prirent sa défense et réclamèrent l'ouverture d'une enquête, se proposèrent d'établir l'innocence de Silvanus, l'un se constituant otage tandis que l'autre partait pour ramener Silvanus à Rome, afin qu'il puisse se défendre. Après diverses machinations, les faussaires furent confondus, mais Silvanus, affolé et mal informé, craignant d'être condamné pour traîtrise, il usurpa le pouvoir en Gaule en Pannonie au nord par le Danube s'autoproclame empereur Auguste (sous le nom d'Imperator Caesar Claudius Silvanus Augustus) à Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Cologne  Allemagne) par ses soldats le 11 août 355 (selon Ammien Marcellin 330-395 historiens de l'Antiquité tardive), quatre jours après le paiement de leurs arriérés.

Assassinat : le 7 septembre 355, après 28 jours de règne. Une petite délégation partie de Milan, fit semblant de rendre hommage à Sylvain soudoyant quelques soldats, l’Attaquèrent dans son palais, le matin, alors qu'il se rendait à la messe par une bande de rebelles qui massacrèrent sa garde du corps, Sylvain fut arraché de la chapelle chrétienne où il s'était réfugié en toute hâte et massacré, des fidèles de Sylvain, furent torturés et exécutés avec d'autres de ses partisans.

Julien né 331/332 Constantinople (Istambul Turquie actuelle). Neveu de Constantin Ier, qui est le demi-frère de son père Jules Constance Cousin de Constance II, nommé Julien l'Apostat à sa volonté de rétablir le polythéisme dans l'Empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (l'arianisme, homéen qui excluent toute ressemblance entre le Père et le Fils qui  affirme l'inégalité des personnages de la Trinité) L'éducation de Julien est confiée à l'évêque arien Eusèbe de Nicomédie, mort en 341* nommé « César » de l'Occident en 355 Proclamé César « Auguste » en Gaule  puis après la mort de Constance  en Février 360  proclamé par ses troupes à Lutèce (Paris) empereur romain à part entière Seul. Il également appelé Julien le Philosophe, ayant produit des écrits critiques contre le christianisme exemple. Durant l'été 355 Julien approfondi ses études de philosophie à Athènes Grèce. Il y côtoie des Docteur de l'Église nommés les « Pères cappadociens ». Basile évêque de Césarée  [dit  le Grand329-379 qui défend la foi de Nicée 325contre l’arianisme, ainsi que Grégoire de Nysse 335-395 et l’évêque Grégoire de Nazianze dit [ le Jeune- le Théologien], 329- 390 qui deviendra et sera un de ses adversaires les plus féroces. Fin 355 Julien est soudainement rappelé à la cour Il épouse à cette époque Hélène, la plus jeune sœur de l'empereur, dite « la jeune » par opposition à sa grand-mère l'impératrice 248-330 encadré par le général Marcellus et constamment espionné par les hauts fonctionnaires fidèles à Constance II. Cependant, contre toute attente, cet intellectuel pétri d'hellénisme, sa langue maternelle étant le grec nerveux et mal à l'aise, se révèle un excellent administrateur et un stratège militaire efficace. Travailleur acharné, il acquiert rapidement une pratique courante du latin. Durant son administration des Gaules il lance un fameuse réplique, durant un jugement portant sur une accusation de dilapidation des fonds publics formulée contre l'ancien gouverneur de la Gaule narbonnaise, l'accusateur, à court de preuves, finit par s'écrier : « S'il suffit de nier, où seront désormais les coupables ? », à quoi Julien rétorque : « S'il suffit d'accuser, où seront les innocents ? »

L'empereur Constance II, méfiant et jaloux du prestige de son César auprès de ses soldats et de ses subalternes, entend diminuer son pouvoir et, ayant par ailleurs grandement besoin de troupes sur le Danube et sur la frontière perse, exige en 360 de Julien qu'il lui envoie deux légions en renfort. Que ce soit spontanément ou sous l'influence de Julien, ses soldats fidèles, apprenant l'exigence impériale, refusent, se mutinent et proclament leur officier César empereur (Auguste), titre qu'il accepte.. Constance II refuse le fait accompli. En dépit d'appels de Julien à la conciliation, il décide de marcher contre celui qui n'est encore qu'un usurpateur. Il n'y aura cependant pas de bataille entre l'usurpateur et l'empereur : Constance II meurt en effet brutalement sur le chemin en 361. De son lit de mort, l'empereur, désireux de faire survivre la dynastie constantinienne, se résout à confier la pourpre impériale au seul descendant de Constance1er Chlore encore en vie, son cousin Julien.Devenu maître de l'Empire tout entier, Julien promulgue en 361comme Galien puis Édit de Constantin 313 et l’Édit de Sardique 311 dit [de Galère ] un énième édit de tolérance autorisant toutes les religions abolissant les mesures prises non seulement contre le paganisme (paganus - pāgus «clan»  ἐθνικός-ethnikós -ethnicus une « religions nationales païenne parmi d'autres»), mais aussi contre les Juifs et contre les chrétiens qui ne suivent pas le credo d'inspiration arienne qui avait la faveur de Constance.

En 362, il promulgue un édit qui interdit aux chrétiens d'enseigner la grammaire, la rhétorique et la philosophie, soit l'ensemble de l'instruction profane. Il justifie ainsi l'édit sur les chrétiens : « Qu'ils cessent d'enseigner ce qu'ils ne prennent pas au sérieux ou qu'ils l'enseignent comme la vérité et instruisent les élèves en conséquence ». Parallèlement il tente de réformer le paganisme sur le modèle des institutions chrétiennes (moralité des prêtres, création d'institutions charitables) et institue une hiérarchie des cultes autour du dieu Soleil. Julien s'étonne qu'un dieu digne de ce nom ne se soit fait d'abord connaître que dans une région restreinte et présente parfois les Juifs comme un peuple inférieur. Même s'il trouve les mythes des Juifs absurdes et incomplets, il admire la piété du peuple élu qui contraste avec le peu de ferveur des sujets païens de l'Empire. Sans doute voit-il  pour des motifs politiques, il ordonne la reconstruction du temple de Jérusalem en Palestine, dont le chantier sera abandonné dès sa mort. Fin 362 il s'installe à Antioche pour préparer une grande expédition militaire contre la Perse. Il entre assez vite en conflit avec la population de la métropole chrétienne, d'une part à cause de son paganisme affiché, d'autre part parce que sa rigueur morale s'oppose aux habitudes de vie ayant cours dans cette grande cité orientale.

Au printemps Julien se lance dans une vaste expédition militaire contre Chapour II l'empereur sassanide 309-379 qui le mène jusqu'à capitale des Sassanides Ctésiphon, ville actuelle de Bagdad, en Irak, dont il doit cependant abandonner le siège pour des raisons tactiques et logistiques. Vainqueur sous les murs de la capitale d'un combat contre les défenseurs de la ville, abandonné par le roi d'Arménie qui devait faire sa jonction avec lui, Julien est contraint d'entamer une retraite précipitée, au cours de laquelle, à Samarra plus au nord de la capital sassanide peu avant le 26 juin 363,vers l’âge de 31 ans, il est mortellement blessé transpercé par une lance, il aurait formulé « Tu as vaincu, Galiléen !- Vicisti, Galilæe»mots à l'intention du Jésus fils de Marie lors de sa [crucifixion non prouvée], tout en tentant d'arracher de son côté l'arme qui venait de le transpercer : reconnaissant ainsi la victoire inéluctable d'un christianisme encore minoritaire dans l'Empire et qu'il a voulu combattre. Après Vingt mois de règne, il laissent la place à une postérité remarquable, ses actes et ses œuvres inlassablement commentés et bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.

*http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-ou-les-fils-de-dieu-1.html

 

 

Jovien né 331 Singidunum  (Belgrade, Mésie en Serbie) Général de Julien, outre ses compétences militaires avait pour lui l'avantage d'être un chrétien tolérant, il pu à apaiser le climat de radicalisation mutuelle des positions des tenants et des opposants du christianisme qui s'était développé sous Julien.  A la mort de Julien, le 26 juin 363 il est proclamé empereur par ses troupes

Contre l'avis de certains officiers, Jovien refuse de poursuive  le conflit  contre les sassanides afin de négocier en position de force. Après deux escarmouches qui tournent à la défaveur des Romains, il. En  Jovien négocie la paix avec l'empereur sassanide Chapour II, est contraint signer une paix peu honorable, « nécessaire mais ignoble », permettant de sauver les légions romaines de l'encerclement, d’éviter de répéter capture de l'empereur considéré comme humiliante romains comme, un siècle plus tôt, avec l'empereur Valérien. De retour sur le territoire de l'Empire, il obtient la soumission de Procope qui renonce à la pourpre impériale.
Chrétien convaincu, il promulgue, comme son prédécesseur, un nouvel édit de tolérance, cette fois bien accepté de chacune des parties. Les chrétiens se satisfont de savoir leur destin entre les mains d'un de leurs co-religionnaires, quant aux païens ils sont rassurés du refus de Jovien d'en revenir aux lois de Constance II les pénalisant.

Il meurt brusquement, à 33 ans, sur la route de Constantinople, à Dadastana,  sur la Tabula Peutingeriana  une route de Nicée à Juliopolis ,dans la nuit du 16 au  (vers l’âge de 31 ans).

 

Flavien Valentinien Ier  né en 321 à Cibalae en Pannonie du sud (aujourd’hui Vinkovci en Croatie) fils de Gratianus "Funarius famille illyro-romaine important général de l’armée sous Constantin Ier et Constant Ier  (accusé de complicité avec l’usurpateur Magnence voir article )

Digne fus de son père il suivi  avec lui la carrière militaire jusque vers la fin des années 330. Vers 340 reçu le titre honorifique  de Protecteur domestique protector domesticus « attachés à la famille (domus) impériale » puis  général romain  comes britanniae  "un compagnon de Bretagne "  avant de se retirer définitivement sur ses terres à Cibalae Vinkovci  Slavonie -Croatie. 

Comme son père il fut victime d’intrigues politiques, d’accusation, à son tour démis de ses fonctions Il se retira avec sa première épouse Marina Severa (divorce vers 370 décès 375)  sur son nouveau domaine de Sirmium  Sremska Mitrovica en Serbie où devait naitre en 359 son fils Gratien, le futur empereur.

Avant qu'il ne soit monté sur le trône

Juin 363 a la mort de Julien, il est rappelé par l’empereur Jovien. Après une difficile mission où il échappa de peu à la mort, il fut promu tribun des scholae secundae scutariorum, régiments de la garde à cheval, unité d’élite Scholae palatinae garde palatine et envoyé à Ancyre l'actuelle Ankara Turquie.

17 Février 364 mort de Jovien,l’armée de choisir un successeur. Le 26 février,  après recherche, compromis un vote se porta sur Valentinien, , chrétien nicéen modéré, Pannonien comme son prédécesseur reconnu pour son énergie et son honnêteté. Pour apaiser toute opposition civile ou militaire dans la partie orientale de l’empire soucieuse de ne pas voir ses intérêts oubliés par un empereur siégeant en Occident, on exigea de lui qu’il s’adjoigne un coempereur.

Valentinien gouverna la partie occidentale, accepta tout en choisissant son frère, Valens (règne. 364-378), de huit ans son cadet chrétien arien qui gouvernera la partie orientale, bien que celui-ci ne possédait ni l’énergie ni le courage de son frère. Il était toutefois évident que Valens ne serait pas le collègue de Valentinien, mais son adjoint en Orient quelqu’un dont il pouvait être certain de loyauté absolue. Deux frères qui n’avaient qu’en commun des tempéraments  prompt à la colère pouvant les mener aux pires brutalités. 

Valentinien entretint des rapports difficiles avec l’aristocratie sénatoriale, préférant s’entourer de conseillers, pour la plupart militaires, dont bon nombre venaient comme lui de Pannonie.

Modèle social avant les autres

Sur le plan intérieur il accorda en accord avec son frère Valens en Orient une attention aux plus pauvres, de protéger les classes les plus faibles de la société et prit nombre de mesures en leur faveur, il réforma le système de l’anone ou distribution gratuite de pain qui donnait lieu à des abus, les jetons y donnant droit faisant l’objet de marchandage, ainsi que le régime de propriété du sol ainsi que le système de taxation, créant un système rudimentaire de santé publique et donnant dans les grandes villes une importance nouvelle aux « protecteurs du peuple » chargés de veiller à ce que justice soit rendue aux plus démunis. Il créa également ce que l’on pourrait appeler un système rudimentaire de santé public en ordonnant que dans chacune des quatorze régions de Rome sauf deux un médecin soit engagé par l’État, lequel s’il pouvait accepter des dons de la part de ses clients propres, ne pouvait exiger de paiement pour ses services qui devaient être accordés en priorité aux pauvres. Vers 368 il tenta de réformer le système de baux emphytéotique par lequel l’État remettait à un citoyen des terres publiques à perpétuité. Appelé jus privatum salvo canone, système prévoyant que le propriétaire se voyait concéder l’entière propriété du sol moyennant un loyer à perpétuité. Assurait que ceux qui obtiendraient des terres ne pourraient plus être expulsés pour non-paiement de ce loyer puisqu’ils ne seraient plus locataires comme autrefois, mais propriétaire

Sur le plan religieux il fit preuve de tolérance sauf à l’endroit des manichéens fondée par Mani au 3è siècle. (mélange d'influences.de judaïsme, de bouddhisme, de brahmanisme et de christianisme ),  vus comme une secte antisociale en Italie et des donatistes  Doctrine chrétienne jugée a posteriori schismatique puis hérétique par l'Église, qui prit son essor dans le diocèse d'Afrique romaine aux 4è et 5è siècles, qui tire son origine de Donat le Grand Donatus Magnus (273-355), évêque de Cases-Noires, Casae Nigrae, en Numidie (Negrine actuelle wilaya de Tébessa en Algérie) .

Politique  religieuse

Contrairement à son frère, Valentinien refusa toujours de prendre position dans les débats théologiques, renvoyant une délégation d’évêques pourtant nicéens venus d’Orient vinrent l’implorer de contrôler Valens leur disant qu’il ne lui appartenait pas en tant que laïc de s’occuper de questions relevant des évêques. Cela ne l’empêcha pas d’être contre les autorités ecclésiastiques de Rome lorsque les intérêts de l’État étaient en jeu.

Si le paganisme officiel de l’empereur Julien avait disparu en même temps que celui-ci, il avait permis aux milieux païens, notamment parmi l’aristocratie sénatoriale, de relever la tête. Les terres appartenant aux temples païens avaient été confisquées, mais les temples eux-mêmes n’avaient pas été fermés et les cultes n’avaient pas été interdits. Seules la magie et la divination étaient proscrites, mais elles l’avaient été également sous les empereurs païens. Jovien avait émis un édit de tolérance qui fut renouvelé tant par Valentinien en Occident que Valens en Orient. Pourtant les deux frères étaient de confessions opposées. Valentinien adhérait au symbole de Nicée, Valens était arien. Même Ammianus-Marcellinus Ammien Marcellin, 330-395 d'origine grecque   fut le dernier grand historien de l'Antiquité à utiliser le grec  au profit du latin pourtant païen, loue « la neutralité dont Valentinien fait preuve à l’égard des diverses religions  ».

Dans sa partie de l’empire, seules deux sectes furent l’objet d’interdiction : les manichéens que chrétiens et païens considéraient comme un mouvement antisocial à Rome et les donatistes dont la doctrine d’un deuxième baptême fut condamnée en Afrique.

Son règne fut dominé par la lutte contre les ennemis extérieurs d’Europe et d’Afrique et s’en pris à la corruption qui régnait dans tous ses Etat sous son contrôle.il dut mettre fin écraser la rébellion

Succession et Mort

Lorsqu’il était tombé gravement malade près d’Amiens en 367, Valentinien avait nommé son fils aîné Gratien, alors âgé de huit ans, comme coempereur

Au printemps 374 que Valentinien il quitta Treverorum (Trèves Allemagne) pour se diriger au bord du Danube, (près de Petronell-Carnuntum Autriche) capitale de la province de Pannonie (aujourd’hui entre Vienne et Budapest) où il rencontra une délégation de Sarmates venue demander la clémence impériale, décida de punir  bien que injuste les Quades peuple germanique  et les Sarmates nomades des steppes, en réponse il pilla leur territoire jusqu’au début de l’hiver.

Le 17 novembre 375 à son retour d’une campagne victorieuse à Brigetio (Szöny, en Hongrie). Il une  encore  une délégation quade qui eurent  promesse de paix moyennant de remettre de nouvelles recrues à l’armée romaine. Ceux-ci néanmoins  dans une nouvelle audience lui répétèrent leurs accusations que cette guerre avait été causée par les Romains et la construction de forteresses sur des territoires qu’ils considéraient leur appartenir insistèrent sur le fait que les Quades étaient une confédération de peuples dont les chefs ne se sentaient pas nécessairement tenus par les promesses faites par certains d’entre eux aux Romains. Valentinien fut alors pris d’une fureur telle qu’il souffrit une crise d’apoplexie dont il devait mourir le jour même.

Lorsqu’il mourut, Gratien fils de Marina Severa  sa 1er épouse répudiée, assuma la succession. Toutefois, cinq jours plus tard, le haut commandement militaire en la personne  Flavius Merobaudes magister militum -maître de la milice, officier général franc, naturalisé romain, doutant des capacités militaires du jeune homme et craignant une nouvelle dispute entre candidats, fit venir son fils le jeune Flavien Valentinien II issus de sa deuxième épouse Justina, enfant de quatre ans, et le proclama coempereur. La situation exigeait des décisions rapides, l’armée étant en pleine campagne et Valentinien II n’étant qu’à une centaine de kilomètres de là alors que Gratien était resté à Trèves.

Différentes interprétations furent données sur la façon dont Gratien accepta la décision de l’armée. Selon Socrate de Constantinople historiographe chrétien de langue grecque,380-450 et Sozomen rhéteur orateur de talent, historien chrétien de langue grecque né en Palestine 400 -450, Gratien n’accepta qu’à contrecœur la décision de l’armée alors que selon Ammianus Marcellinus, Gratien surprit son entourage en prenant l’enfant sous sa protection et pourvoyant à son éducation.

« L’empire se retrouvait ainsi avec à sa tête trois empereurs : un libertin débauché maniaque mal formé d’âge moyen, un charmant jeune homme de seize ans et un bambin à peine sorti du berceau. Sur leurs épaules reposait le destin de l’empire et ce, à l’un des moments les plus critiques de son histoire ; une année à peine après la mort de Valentinien il serait confronté à une nouvelle vague d’envahisseurs infiniment plus dangereuse que ceux auxquels il avait fait face jusqu’alors : les Huns».

Valentinien était de caractère énergique coléreux, violent et brutal, grand patriote, acharné à la défense de l’empire et n’hésitant pas à employer la terreur par raison d’État. Pour certains  considéré comme peu instruit, qui détestait les personnes cultivées, bien vêtus, bien éduqués, riches et de bonne naissance ». contredit par Auréolus Victor Gouverneur romain, historien, poète sur l’enfance et l’éducation que Valentinien reçut sur le domaine familial, ainsi qu’avec le fait que lui-même confiera l’éducation du jeune Gratien à Ausone questeur du palais ,préfet du prétoire des Gaules originaire de la région Bordelaise France, homme de lettres distingué et pédagogue gallo-romain, ainsi qu’avec le fait qu’il honorait les intellectuels.

Il fonda une courte dynastie qui ne compta véritablement que deux générations : la sienne et celle de ses fils Gratien et Valentinien II. Elle devait toutefois se prolonger par union matrimoniale avec la dynastie Théodosienne en Orient. Valentinien III devait être le dernier empereur de cette dynastie en Occident.

Usurpateur :

Procope né en 326  règne de 365 à 366 : il usurpe le trône d'empereur romain à Valens dits « Julien » son cousin pendant que celui-ci  combat les Perses. En 365, de retour à Constantinople, il profite de l'absence de Valens parti en Orient affronter les Sassanides pour se faire reconnaître par les vétérans de Julien. Il joue de sa filiation personnelle avec l'empereur Julien et les Constantiniens et prend sous sa protection la fille posthume de Constance II, Flavia Maxima Constantia alors enfant. Valens négocie avec les généraux de l'armée rebelle et, le mois suivant, parvient à gagner leur allégeance. Les forces restantes de Procope sont finalement défaites le 4 avril 366 à la bataille de Thyateira -Akhisar en Lycie  sur la côte méditerranéenne du bloc anatolien, elle est au sud de la Lydie Turquie*.  Et en fuite le 27 mai 366 après  à la bataille de Nacoleia province d'Eskişehi en Galatie 'Anatolie (autour de l'actuelle Ankara Turquie  , Procope Battu est trahi par deux de ses suivants. Sur ordre Valens il est  exécuté par décapitation  .
*Thyateira est l’une des sept églises primitives d’Asie Mineure citées dans l’Apocalypse de Jean Ἀποκάλυψις Ἰησοῦ Χριστοῦ  chapitre 1 verset 11 le dernier livre du Nouveau Testament : (Éphèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie et Laodicée).

Usurpateur.

Firmus II  Né à Thénia Tizi n At Ɛica dans l'actuelle Kabylie "Tamurt n Iqbayliyen / « Tamurt : la terre natale »", maure et chrétien donatiste, il est le fils de Nubel l'un des plus puissants rois maures de son époque  de la tribu des Jubaleni tribu des confédérations berbères de la Kabylie que les romains appelaient Quinquégentiens " « les gens des cinq tribus » "., regulus «petit roi-prince » maure de Maurétanie césarienne «  Mauretania », qui  en 370 tentant d'établir un royaume maure indépendant, se révolta contre l'empereur Valentinien Ier, avec le soutien des donatistes de la région de Rusicade, Skikda actuelle en Algérie, il se proclame  rēx -roi, monte une armée modeste composé d'une douzaine de tribus maures et deux corps de troupes romaines. C'est dans ce contexte insurrectionnel, qu'apparait en 373, Le commandant en chef Théodose l'Ancien (exécuté à Carthage au début de l'année 376 pour des raisons inconnues, père de l'empereur Théodose Ier.) Il finit par gagner Tipasa en février 374 et où il entame de grands efforts pour briser l'alliance de certaines tribus avec Firmus, parvint à écraser la rébellion en s'appuyant notamment sur l'aide  et la trahison de Igmacen/Igmazen le roi des Isaflenses, ainsi que de Gildon, frère et ennemi de Firmus qui sera vaincu par le général Théodose l'Ancien dans la région d'Auzia (actuelle Sour El Ghozlane  signifiant Rempart des Gazelles  dans la wilaya de Bouira en Algérie)..374/375  C'est dans une dernière bataille impliquant les Isaflenses que Firmus informé de la trahison prochaine de son allié, se suicida par pendaison, ou exécuté sur ordre de Valentinien. Son cadavre fut remis, par Igmacen, attaché à un chameau, au général Théodose.

suite travail 20 octobre 2022

Histoire de gens de la caverne sourate 18

 

Les gens de la caverne avec le chien

Histoire des gens de la caverne

 

Histoire des gens de la caverne sourrate 18

Topographie d ephese

autre possibilité de lieux en Syrie -Jordanie (voir histoire de Philippe l'Arabe et de Cède ci-dessus)

 

Carverne des 7 dormants syrie

 

Année 487 de notre ère  - le 29 mars : Malo (ou en latin Maclovius, Maclou ), l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne. († 16 novembre 565) : saint Samson à Dol (le seul réellement authentifié), saint Malo sur son rocher, saint Brieuc dans sa baie, saint Tugdual à Tréguier, saint Paul Aurélien qui sera « saint Pol de Léon », saint Corentin à Quimper, saint Patern (un évêque gallo-romain) à Vannes »
  La fontaine des Sept-Saints à Bulat-Pestivien (Côtes-d'Armor)
En 1954, au début de la guerre d'Algérie, l'orientaliste Louis Massignon qui était très soucieux d'œcuménisme entre les chrétiens et les musulmans, a créé un pèlerinage commun réunissant chrétiens et musulmans sous l'invocation des Sept-Saints, en identifiant les Sept-Saints-Fondateurs de la Bretagne aux Sept Dormants d'Éphèse ((  أهل الكهفAhl al-kahf), dont le souvenir s'est conservé dans les textes musulmans (sourate 18 الكهف al-Kahf la Caverne ), ainsi que chez des auteurs chrétiens de Syrie.
Ce pèlerinage, réunissant depuis lors chrétiens et musulmans, a donc lieu, chaque année, dans la chapelle des Sept-Saints construite sur une crypte et proche d'un dolmen, près de Plouaret, actuellement dans la commune du Vieux-Marché dans les Côtes-d'Armor, où un ancien pardon des Sept Saints existait.
Selon Louis Massignon, le culte des Sept-Saints-Dormants serait parvenu au Vieux Marché au IIIe siècle par l'intermédiaire de moines et de missionnaires grecs qui accompagnaient les commerçants d'Orient sur la route de l'étain . Il se fondait sur un cantique en langue bretonne ou gwerz, publié par Alexandre Lédan (1777-1855), éditeur à Morlaix, et traduit par Geneviève Massignon, dont il reste 18 strophes dans le Cantique de la procession.
Il a repris cette idée d'identifier les Sept-Saints bretons aux Sept-Saints syriens d'un numéro de la revue Mélusine paru en 1878, où François-Marie Luzel et Ernest Renan avaient publié en parallèle deux articles décrivant, pour le premier, la chapelle des Sept-Saints dans la commune du Vieux-Marché (Côtes-d'Armor), pour le second la légende des Sept-Dormants.

La fontaine des sept saints a bulat pestivien cotes d armor en bretagne

La fontaine des Sept-Saints à Bulat-Pestivien-Côtes-d'Armor en Bretagne

Réferences:

Chronique de Tabari تاريخ الطبري Tārikh al-Tabari  https://www.google.fr/books/edition/Chronique_de_Abou_Djafar_Moʻhammed_ben/Br5MAQAAIAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=les+gens+de+la+caverne&pg=PA39&printsec=frontcover

Chronique de Tabari Histoire des Prophètes et des rois par Herman Zotemberg traducteur Édition la Ruche 2012  page 280 à 288

 Regis Blachère le Coran  Tome 2 Édition GP Maisonneuve année 1949  pages 329 à 334.

Cheik si Boubakeur Hamza le Coran traduction nouvelle et commentaire Tome 1 pages 583 à 594.

André Chouraqui  le Coran l'Appel Édition Robert Laffont 1990 pages 576 à 582

Mohammed Benchekroun le Coran Al-Qur'an Traduction et commentaires imprimerie el Watanya édition 2001 tome 5 pages 189 à 190 commentaires pages  199 à (201 l'invitation) 205. 

Hichem Djaït  La Vie de Muhammad en 3 Tomes  Édition Fayard 2008  tome**page 151 Āl = Alāh = Allāh.

Martin Lings le Prophète Muhammad Édition du Seuil 1986 pages 135 à 140 "trois questions"

Études de L. Massignon les septs dormants d'Éphèse, in Revue des Études Islamiques Paris 1955-1963

Ferdinand, Jules, Louis Massignon: Les Sept Dormants d'Éphèse (Ahl AlKahf) en Islam et en Chrétieneté, recueil documentaire et iconographique, réuni avec le concours d'Emile Dermenghem, Lounis Mahfoud, Dr. Suheyl Unver, Nicholas de Witt In : Revue des Études Islamiques, n° 26,1958, pages. 1à 9

Louis massignon en 1909 a l universite al azhar 1

                                                                     Louis Massignon en 1909 à l'université al-Azhar. Egypte  en 1956 en haut à droite

 Dictionnaire du Coran, Édition Robert Laffont,  année 2007, Geneviève Gobillot, pages 362 à 365.« Gens de la Caverne »  

Charles Clermont-Ganneau  Année 1899 El-Kahf et la caverne des sept dormants : https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1899_num_43_5_71468

Le Pardon des Sept-Saints :http://septdormants-levieuxmarche.fr/Le-Pardon-des-Sept-Saints.html. et symbolisme des septs dotmant https://www.persee.fr/doc/horma_0984-2616_1993_num_20_1_1205

Edward  Gibbon 1737- 1794 historien et homme politique britannique: Histoire du déclin et de la chute de l'Empire Romain 

Tome 1 "Rome de 96 à 582" Édition Robert Laffont année 1983 

page 327 à 378 chapitre XV de la religion chrétienne et de ses progrès  pages 327 et suivantes chapitre XVI  Rome et les chrétiens

Chapitre VII page 125 à 145 Tyranie de Maximin- Philippe l'Arabe empereur.

Chapitre VIII page 147 Réformation du culte des mages151 pouvoir des mages, page 152 Les flammes de la persécution enveloppèrent les juifs et les chrétiens sur le conseil des mages.

Chapitre X pages 177 à 210 Les empereurs Dèce, Gallus, Emilien Valérien et Galliens - les trentes tyrans. 

Nature du sujet 248-268. Depuis les jeux séculaires célébrés avec tant de pompes par Philippe, jusqu'à la mort de Gallien, vingt ans de calamités désolèrent et déshonorèrent l'univers romain..... lsque retenues par aucun frein, elles exercent  toute leur violence.

                   pages 992 à 994.Fable des septs dormants.

p.993......Durant la persécution de l'empereur Dèce contre les chrétiens, sept jeunes nobles d'Éphèse se cachèrent dans une caverne spacieuse creusée dans le flanc d'une montagne voisine, dont le tyran, voulant les y faire périr, fit boucher solidement l'entrée d'un monceau de grosses pierres......(note 3) Deux écrivains syriaques cité par Joseph-Simon Assemani ecclésiastique et savant orientaliste "traducteur de l'arabe et du syriaque
" placent la résurection  des sept dormants  dans l'année 425 (ou 437). Les Actes grecs qu'a lus Photius Ier de Constantinople  820, - 891 (ou 897), érudit et homme d'État byzantin, donnent pour date la 39è année du règne de Theodose II, qui peut se rapporter à 439 ou 446.

Dr Rashad Khalifa Quran The Final Testament  année 1989  pages 172 à174

Dictionnaire de la Bible Judaïsme/ Christianisme/Islam Édition Brépols année 185  page 172 note Éphèse troisième concile œcuménique  se réunit en 431, convoqué par les empereurs Théodose II et Valentinien qui a pour objectif de réconcilier l’Église et régler la querelle christologique entre Cyrille d'Alexandrie* et Nestorius, condamne le 22 juin 431 le nestorianisme comme hérésie, et anathématise et dépose Nestorius comme hérésiarque. Le concile est  définitif sur la définition de  la maternité divine de Marie mère de Jésus (Théotokos  Θεοτόκος « qui a enfanté Dieu - ou de Mère de Dieu».

*  Cyrille d'Alexandrie  375- 444  personnage polémique au regard de ses actions à l'encontre des juifs, et pour son implication dans la tentative de meurtre d'Oreste préfet impérial d'Alexandrie puis dans le meurtre d'Hypatie assassinée par des moines chrétiens fanatiques en 415) est une philosophe néoplatonicienne, astronome et mathématicienne grecque d'Alexandrie.

Le Coran des Historiens Édition du CERF 2019  tome 2 pages  693 à708

Mahomet par Maurice Gaudefroy Demonbynes Édition Albin Michel  année 1955 pages 448 à 451

Muhammad Prophète de l'Islam par Caratini Roger Édition Archipoche  année 2002 pages 148 à 158 et pages 209 et suivantes..

La vie de Mahomet par  Jean Gagnier chez Westeins & Smits 1748 Tome 1 Introduction page 24 A l'égard des juifs qui s'établirent en Arabie dès le temps de Moïse et de Josua, ils étaient alors très puissants et divisés en plusieurs tribus nombreuses.page 146 paragraphe 2 sa mission par ses proches & par ceux de sa propre tribu (sourate 26 الشعراء ašh-šhuʿarāʾ les Poètes verset 213).

Ephese  par Şadan Gökovali   Édition Tigaret Matbaacilik  (guide touristique).

Alain Ducellier Chrétiens d’Orient et Islam au Moyen Age 7è -15è siècle Édition Armand Colin année 1996 pages 39-  notion de communauté des chrétiens (voir ci-dessus)  page 66 Connue depuis longtemp par le Arabes qui y avaient des frères  de race  et y commerçaient réguloèrement, la Syrie-Mésopitamie ... entre chrétien et Islam des rapports les plus confiants allant jusqu'à la cordialité.

page 35 le legs hébraïque, .... l'Islam n'est rien d'autre que la religion hébraïque que Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU se serait contenté de rappeler aux enfants d'Ismaïl......, cela confère malgré tout à la religion musulmane la valeur d'une "vraie" religion, ce que les chrétiens n'avaient jamais contesté à la religion juive.

sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de 'Imran verset 48.
 -Dieu lui enseignera l'Écriture, la Sagesse, le Pentateuque et l'Évangile

وَيُعَلِّمُهُ ٱلْكِتَٰبَ وَٱلْحِكْمَةَ وَٱلتَّوْرَىٰةَ وَٱلْإِنجِيلَ

sourate 5 المائدة Al-Maidah la Table verset 46.
- Et Nous avons envoyé après eux(à leur suite) Jésus, fils de Marie, qui vint confirmer le contenu de ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'Evangile, qui est à la fois un guide et une lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant lui, et un guide (direction )et une exhortation pour les pieux ceux qui craignent le Seigneur.

وَقَفَّيْنَا عَلَىٰٓ ءَاثَٰرِهِم بِعِيسَى ٱبْنِ مَرْيَمَ مُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ ٱلتَّوْرَىٰةِ وَءَاتَيْنَٰهُ ٱلْإِنجِيلَ فِيهِ هُدًى وَنُورٌ وَمُصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ مِنَ ٱلتَّوْرَىٰةِ وَهُدًى وَمَوْعِظَةً لِّلْمُتَّقِينَ
 

Sébéos  religieux arménien, l'évêque des Bagratides ayant assisté au quatrième concile de Dvin en 645. Sa chronique   "Histoire d'Héraclius", qui est une des premières sources non musulmanes à mentionner, et la première à nommer, Mahomet comme prophète (vers 660 : « un des enfants d’Ismaël, du nom de Mahomet, un marchand, qui se présenta à eux comme sur l’ordre de Dieu, en prédicateur »
 chapitre XXX http://remacle.org/bloodwolf/historiens/sebeos/heraclius.htm#_ftnref317

Juifs et chrétiens en Arabie au Vè et VIè siècles regards croisés sur les sources édition ACHCByz année 2010 page 41 Vers le début du 6è siècle de notre ère, le royaume d'Imyar (Arabie du sud) tombe sous la tutelle de celui d'Aksum (Ethiopie) ...en 522 Joseph Yusuf As'ar Yathar dit  يوسف ذي نواس Yūsuf Dhū Nuwas יוסף ד'ו נואס Yosef Du Nu'es, suite à sa conversion au judaïsme, s'empare du pouvoir  par la force. page 42 "Najran vers l'époque du massacre". pages 67 à 69 Un premier cycle de sévices contre les chrétiens cf470-500  le prosélytisme des chrétiens et selon toute vraisemblance les liens qu'uls entretiennent avec Byzance indisposent les autorités humyarites qui à partir des années 470, poursuivent quelques responsables. Azqir prête à Najran décpité vers 470- 475 Paul1er évêque de Nagran lapidé vers 490-500.

aḥīḥ Muslim  صحيح مسلم Édition DKI  volume  10  Chapitre 27 "réf 2743" page 148 à 151 en arabe  page 151 à154 en français Histoire des trois comagnons de la grotte et d'invocation de DIEU à la faveur des oeuvres acomplies. 

Ṣaḥīḥ al-Bukhārī   صحيح البخاري Édition al Maktaba al Asriyah  année 2011

volume IV R53 A propos du Hadîth de la grotte Page 528  français (voir ci-dessus) arabe 529

volume VI S8 l'interprétation de la sourate d'alKahf page 226 en français 227 en arabe (voir ci -dessus)

Tafsir Ibn Kathir volume 6 Darussalam  année 2010 pages 126 à  148.

Le Récit des Gens de la Caverne, préparé par Fawzi ali Mohammad revisé et corrigé par Fadi Mohammad Hassan Édition  Dar al Kotob al Ilmiyah année 2007 : pages 6 à 38.

HISTOIRE DES RELIGIONS Tome 2 par Henri-Charles Puech, Collectif Folio Folio Essais Édition Gallimard 1972

Page 205 Plotin; page 276 Clément d'Alexandrie - Tertullien; page 285 Philippe l'Arabe; page 290 Maximin;Page 292 et suivantes Dèce; pages 312 -313 carte du chistianisme au 3è siècle.

Note explicative Coran الْقُرْآن al-Qurʾān ق ر ء‎ q-r-ʾ racine à l'hébreu ק־ר־א q-r- ' et du syriaque classique ܩ-ܪ-ܐ q-r-ʾrelatifs à l'appel ou à la lecture.  la Récitation Révélée - le Prêche : Nom verbal de قَرَأَ qaraʾa ; lire, réciter ; Synonyme: قِرَاءَة qirāʾa : Une pièce à lire (par exemple, un livre, une collection ou un ensemble de passages ou de lectures, etc.) Synonyme: مُصْحَف mouṣḥaf ou مَصْحَف  maṣḥaf) mot (pluriel مَصَاحِف‎ maṣāḥif : Volume, édition, copie, impression manuscrit, codex, texte, Une copie du Coran, Volume, tome, livre. Hébreu: מִצְחָף‎ mitskháf: un codex de la Bible (comme un livre plutôt qu'un parchemin).

Puisse DIEU le Très Haut nous pardonner de nos erreurs et de nos omissions

Baudrier Gérard Ibrahim fondateur et modérateur du site

       

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