le femme qui fait office d' imām إمام‎

le femme qui fait office d' imām إمام‎

Paix سلام salam

Exposition Nationale en France Islam Foi Culture Histoire Art

soyez nombreux et actif. Cette Exposition c'est la votre, et  pour tous ceux qui veulent appendrent et comprendrent

sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

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Faites des quêtes le vendredi صلاة الجمعة salat jumaha

paix سلام salam

 

Afin de donner une pluralité de reflexion à ce sujet je donne au mieux les avis de chacun.

femme  imame إمام‎ imām; pluriel: أئمة aʼimmah

 

Je cherche refuge auprès de Dieu contre Satan le maudit, le lapidé" 
أعوذ بالله من الشيطان الرجيم
A`oūdhou biLlāhi min ash shaitāni ar rajīmi 

C’est Lui Dieu l’Unique  اللّه Allah le ilāh إِلَاه ou ilah إِلَه, qui signifie « (Un) Dieu* » L'Unique  الواحد Al Wāhid,  à qui nous devons le monothéisme, l’unicité تَوْحيد Tawḥīd,  La Divinité اللهوية Uluhiya qui est le Créateur الخالق Al-Khāliq, le Seul- l’Absolu الصمد As-Samad, qui a tout crée. Tout ce qui existe sur Terre الأَرْضَ Ard et dans les Cieux  السَّمَاوَاتِ  al Samawati Lui appartient en exclusivité. Sa Souveraineté est Totale. Tout Lui est soumis الْمُسْلِمِينَ al mouslimin’ dans l’obéissance, dans l’adoration, sa servitude  complète, à Lui uniquement. C’est Lui en outre qui a tout créé à partir du néant, les cieux et la terre. Lorsqu’Il décide une chose, il suffit qu’Il dise : - sois كُن koun יְהִי yehiy et la chose existe réellement, rapidement sans délais, sans condition, sans obstacle aucun. Il est le Formateur المصور Al Mousawwir, le Déterminant القادر Al-Qādir. Il est le Tout Puissant العزيز  Al-‘Aziz, Maître مالك   Màlik Souverain de tout les univers. رَبِّ الْعَالَمِينَ Rabbi al Alamin’

* Jéhovah  יהוהYahweh  un des noms donnés au Très-Haut, le Dieu Créateur de toute chose.

Vouer tout acte d’adoration à Dieu Seul, et en toute exclusivité ! de Lui consacrer absolument tous les actes d’adorations qu’Il nous a commandé, tels l’invocation  lors de nos demandes دعاء Du‘â, que ce soit dans la peur  الخوف Al Khawf, dans l’espoir رجاء rajaa, dans la confiance de s’en remettre entièrement en Lui Seul التوكل tawakoul, dans le désir-du besoin  رغبا raghba, dans l’appréhension de nos actes رَهْبَة rahba, dans l’humilité la révérence, la crainte à l'évocation de Dieu, la présence du cœur, la peur mêlée à la connaissance, l’humilité – concentration الخشوع khouchou’,  la demeure de la crainte révérencielle  الخشية khachya, dans le retour vers Lui (repentance إنابته inabatou انابه se repentir), lorsque l’on cherche auprès de Lui Son refuge استيانات isti’ânatou, lorsqu’on  Lui implore le secours, الإستغاثات al istighathatou, dans le sacrifice الذَبْح Addhabh et bien d’autres actes d’adorations.

Nous devons pour cela suivre la voie des Prophètes נביא, Nâbîy  نبی, Nabī  «  pluriel   أنبياء Anbiyaa », Messager Législateur Rasūl  رسول, « pluriel. رسل Rusul » envoyé au Humains,

Il est nécessaire avant tout d’être en phase avec ce qui recouvre les actes de la foi chez les musulmans la ‘Aqîda, عقيدة, l'adhésion de fidélité de la créature au Créateur par un contrat moral accepté volontairement. Le principal différend parmi les musulmans concernant la foi, part de l’interprétation accordée à la ʿaqida. Cette dernière ne doit pas être confondue avec les écoles juridiques  musulmanes  مذهب Madhhab qui, sont des écoles de jurisprudence  فقه fiqh (l'interprétation temporelle des règles doctrinales, sociales, cultuelles et relationnelles édictées par la Révélation Divine de la Loi Divine الشَّرِيعَة Charia.   Au sein du sunnisme سني sunnīy dérivé de سنة sunna  سنة signifie « Tradition - Cheminement - Loi », l'‘Aqîda, عقيدة

 ۞ Sourate 72 Al Djinn الجنّ,  Les Djinns verset 18.

Période Médinoise, qui occupe la 40è place dans l'ordre chronologique

 وَأَنَّ الْمَسَاجِدَ لِلَّهِ فَلَا تَدْعُوا مَعَ اللَّهِ أَحَداً

En vérité, les mosquées sont la propriété exclusive de Dieu. N'y invoquez donc nul autre que Lui !

Wa’ana almaçajida Lilahi fala tadƐou maƐa Allahi aĥadan

 

Muhammad, sur lui le salut et la paix de Dieu صلى الله عليه و سلم  salaa Allah Ɛalayh wa salam aurait nommé une femme imame dans son quartier à Médine المدينة  al Madīna ancienne Yathrib يثرب afin de rappeler l'importance de la femme dans la réalisation du que croyants الْمُؤْمِنُونَ al mou'minouna et وَ wâ croyantes  الْمُؤْمِنَاتُ  al mou'minato (Muhammad Hamidullah, "Le Prophète de l'islam", Éditions El-Najah, Tome 1, p. 165 et 666). Est ce que le Professeur Hamidullah haute autorité de connaissance religieuse Une femme peut-elle diriger la prière musulmane ? Bien que la majorité des théologiens de l'islam répondent positivement à la question, le paysage musulman français reste l'apanage des hommes.

L’Imam et recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou comprend cette exaspération, même s'il relativise les causes de la non-mixité de certains lieux de culte. Pour lui, c'est en raison de «considérations techniques» que les femmes ont été progressivement reléguées dans des espaces annexes : il a fallu composer avec l'augmentation de la démographie et le manque de place. Or, traditionnellement, la prière collective n'est obligatoire que pour les hommes  et optionnelle pour les femmes. « Il ne s'agit pas donc d'une exclusion volontaire des femmes », tempère-t-il. C'est pourquoi le terme de lieu de culte « inclusif (Qui inclut « quelque chose »en soi.) » Concrètement, le Coran Parole de Dieu  ne dit rien sur la question du système de direction spirituelle  إِمامة l'imamat. Aucun verset dans Le Saint Coran للقرآن الكريم  Qu’ran al Karim. Le Coran Glorieux القرآن المجيد  al Qu’ran al Majid, en particulier, n'interdit à une femme de conduire la prière صلاة ṣalāʰ  au puriel صلوات ṣalawāt ou نماز  namaz en persan. En dehors du texte Coranique, une parole du Prophète communication orale du Prophète  حديث  Hadith montre que Muhammad autorisa bel et bien une femme à diriger la prière : Oum Waraqa (1). Originaire de Médine, cette femme pieuse, qui connaissait le Coran par coeur, faisait partie des « Compagnons du Prophète », ses fidèles les plus proches. Néanmoins, ce hadith ne dit pas si Oum Waraqa dirigeait la prière de femmes uniquement - comme ont pu le faire Aïcha et Oum Salama, épouses du Prophète - ou d'une assemblée mixte d'hommes et de femmes.

Toujours est-il que le cas d'Oum Waraqa a permis à trois des quatre écoles de droit musulman sunnite d'autoriser l'imamat féminin pour les assemblées de femmes.

Le hadith d’oummou Waraqa

Abou Daoud, ad-Daraqoutni, al-Bayhaqi et d’autres rapportent d’après Oummou Waraqa, que le Messager de Dieu (saws) lui rendait visite chez elle. Il lui désigna un muezzin, et lui ordonna de diriger (pour la prière) les membres de son foyer (ahla dariha).

Pour bien comprendre ce hadith, il est nécessaire de citer les autres versions :

Abou Daoud rapporte d’après al-Walid ibn Joumay’, d’après ‘Abd ar-Rahman ibn Khallad, d’après Oummou Waraqa, selon les termes suivants : « Le Messager de Dieu (saws) lui rendait visite chez elle. Il lui désigna un muezzin et lui ordonna de diriger les membres de son foyer ». ‘Abd ar-Rahman dit : « J’ai vu son muezzin qui était un homme âgé ».

Ad-Daraqoutni rapporte d’après al-Walid ibn Joumay’, d’après sa mère, d’après Oummou Waraqa, que le Messager de Dieu (saws) lui a autorisée qu’on lui fasse l’appel à la prière et l’iqama, et qu’elle guide les femmes de chez elle ».

Ad-Darqoutni et al-Bayhaqi rapportent d’après al-Walid ibn Joumay’ qui dit : « Ma grand-mère m’a rapporté d’après Oummou Waraqa , qui guidait la prière, que le Messager de Dieu (saws) lui avait autorisée qu’on appelle à la Prière pour elle et qu’elle dirige les membres de son foyer ».

Abou Daoud rapporte qu’al-Walid ibn ‘Abdillah ibn Joumay’ dit : « Ma grand-mère et ‘Abd ar-Rahman ibn Khallad m’ont rapporté d’après Oummou Waraqa, qui avait appris le Coran, qu’elle demanda au Prophète (saws) l’autorisation d’avoir un muezzin chez elle. Le Prophète (saws) lui autorisa ceci ».

Al-Hakim et al-Bayhaqi rapportent d’après al-Walid ibn Joumay’ d’après Layla bint Malik et ‘Abd ar-Rahman ibn Khallad, d’après Oummou Waraqa, que Le Messager de Dieu (saws) ordonna qu’on appelle à la prière pour elle, qu’on lui fasse l’iqama, et qu’elle dirige les membres de son foyer pendant les prières obligatoires.

L’authenticité du Hadith

Tout d’abord, il importe de rappeler que ce hadith avec toutes ses versions est fortement discutable d’un point de vue authenticité. Ibn ‘Abd al-Barr l’a jugé faible dans al-isti’ab, de même qu’Ibn Hajar dans al-Isaba. Al-Baji dit dans al-mountaqa sharh al-mouwatta : « On ne doit pas compter sur ce hadith ». En effet, toutes les versions tournent autour de deux narrateurs fortement critiqués : al-Walid ibn ‘Abdillah ibn Joumay’ et ‘Abd ar-Rahman ibn Khallad.

Ceci dit, d’autres savants l’ont authentifié comme Ibn Khouzayma et parmi les contemporains, al-Albani qui le juge « hassan » (bon).

A supposer que ce hadith soit authentique, à aucun moment, selon toutes ces versions, il n’indique qu’Oummou Waraqa dirigeait des hommes derrière elle, et encore moins à la mosquée. De plus, les seuls hommes présents chez elle étaient ce muezzin, un homme âgé, et un esclave (qui a fini par assassiner Oummou Waraqa). Ahmed ibn ‘Abd ar-Rahman al-Banna dit dans al-fath ar-rabbani tartib mousnad al-imam Ahmed ash-shaybani (5/234) : « Le hadith d’Oummou Waraqa n’est pas explicite quant au fait que le muezzin et l’esclave priaient derrière elle. Il est probable que le muezzin faisait l’appel à la Prière, puis allait à la mosquée pour prier, ainsi que l’esclave. Elle dirigeait uniquement les femmes qui se trouvaient chez elle. Ceci est confirmé par ce qu’a rapporté ad-Daraqoutni d’après Oummou Waraqa, à savoir, que le Messager de Dieu (saws) lui a autorisé qu’on appelle à la Prière pour elle, qu’on lui fasse al-iqama, et qu’elle dirige les femmes de chez elle ».

Les hanbalites (et non pas une partie des hanbalites) dont Ibn Taymiya, accepteraient l’idée qu’une femme, si elle connaît le Coran mieux qu’un homme, pourrait diriger les prières de la nuit du Ramadan (tarawih) à la mosquée. Ce qui laisserait entendre qu’elle se placerait devant les hommes.

Ce que disent les hanbalites

Ensuite, on nous dit que les hanbalites, dont Ibn Taymiya, défendraient l’idée qu’une femme, si elle connaît le Coran mieux qu’un homme, peut diriger les prières de la nuit du Ramadan (tarâwîh) à la mosquée. Cela laisse penser d’ailleurs qu’elle se placerait devant les hommes. Est-ce vrai ?

Que disent vraiment les hanbalites à ce sujet ?

Ibn Qoudama dit : « L’avis authentique de l’école est que le principe qu’un homme prie derrière une femme n’est pas valide. Ceci est l’avis de l’ensemble de leurs savants. Al-Bayhaqi dit : « Ceci est l’avis des sept jurisconsultes (de Médine) et des tabi’ines » »[2].

Al-Mardaoui dit : « Le fait que la femme dirige un homme dans la Prière est invalide. Ceci est l’avis de l’école d’une manière absolue »[3].

Ainsi, les hanbalites, comme les autres écoles sunnites hanafites, malikites et shafi’ites, et comme les autres écoles dhahirites, jaafarites, zeydites et ibadites, ne permettent pas à une femme de guider les hommes pendant la Prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire.

Ce que dit Ibn Taymiya

Ibn Taymiya dit dans naqd maratib al-ijma’ (p 290) : « Le fait que les hommes illettrés soient dirigés par une femme dans la Prière, pendant les prières nocturnes du Ramadan, est permis selon l’avis réputé d’après Ahmed. Il existe deux avis selon lui au sujet des autres prières surérogatoires ».

Il dit dans al-qawa’id an-nouraniyya (1/78) : « Ahmed, selon l’avis réputé d’après lui, permet à la femme de diriger les hommes pendant la Prière en cas de besoin, par exemple, si cette femme est lettrée alors que les hommes sont illettrés. Elle les dirige alors pendant la prière de « tarawih », de même que le Prophète (saws) a autorisé à Oummou Waraqa de diriger les membres de son foyer, et lui a assigné un muezzin. Elle devra se mettre derrière eux … »

Ainsi, Ibn Taymiya ne parle pas d’une femme imam avec des hommes et des femmes priant derrière elle.

Certes, il existe un avis marginal (shadh) chez les hanbalites permettant l’imamat de la femme dirigeant des hommes, mais à condition :

Que ce soit pendant la prière de « tarawih » et non pas pour les prières obligatoires.

Que les hommes soient illettrés.

Qu’elle se place derrière les hommes. Dans al-insaf, al-Mardaoui dit que certains estiment qu’elle récite uniquement, puis les hommes suivent un imam (qui se place devant) pour les gestes[4].

Conclusion

Les quatre écoles sunnites et les autres s’accordent sur le fait que la femme ne peut être imam dirigeant des hommes pendant la prière.

Certains hanbalites avancent un avis marginal (shadh) permettant à la femme de diriger des hommes dans la prière de « tarawih » (avec les conditions précitées). Mais cet avis contredit le consensus interdisant ceci. Ce consensus s’est produit avant et après l’apparition de cet avis.

Cet avis est fondé sur le hadith d’Oummou Waraqa qui stipule qu’elle guidait la Prière en dirigeant les membres de son foyer.

L’authenticité du hadith d’Oummou Waraqa est fortement discutable.

A supposer qu’il soit authentique, toutes les versions du hadith n’indiquent pas que des hommes priaient derrière elle.

La version rapporté par ad-Daraqoutni apporte un élément qualificatif (qayd) qui vient définir ce qui a été énoncé d’une manière indéfinie (moutlaq) dans les autres versions, à savoir qu’elle guidait les femmes de son foyer.

Il n’existait, du temps du Prophète (saws), aucune femme qui guidait la Prière dans les mosquées.

Rien ne dit qu’Oummou Waraqa comptait parmi les personnes connaissant le mieux le Coran.

D’autres femmes étaient plus savantes que Oummou Waraqa, comme ‘Aïsha et Oummou ad-Darda. Pourquoi n’ont-elles jamais dirigé des hommes dans la Prière ?

L’énoncé du hadith pose quelques questionnements : pourquoi assigner à Oummou Waraqa un muezzin alors qu’elle priait chez elle ?

Ainsi, l’imamat de la femme dirigeant des hommes n’est pas permis selon toutes les écoles sunnites et autres. Le fait qu’on n’ait jamais relaté, ne serait-ce qu’une seule fois, qu’une femme guidait les hommes dans la Prière, ni du temps des compagnons ni du temps des tabi’ines, confirme cette interdiction [5].

 Certains exégètes, tels Averroès au 12è siècle ou Ibn Arabi au 13è siècle, vont même plus loin, en permettant l'imamat complet des femmes dans des groupes mixtes : selon eux, rien ne prouve qu'Oum Waraqa prêchait exclusivement aux personnes de son sexe. Et de rappeler un autre hadith de Muhammad : « Prenez pour imam celui d'entre vous qui connaît le mieux le Coran. » Or, une femme peut être tout aussi experte qu'un homme en sciences religieuses.

Bien qu'il n'y ait donc pas consensus parmi les théologiens pour autoriser, ou non, les femmes à diriger la prière, les sources historiques documentent quelques cas au fil des siècles. En particulier celui de Fatima bint Abbas (dite Oum Zaynab) au 14e siècle : ayant assisté à l'un des prêches de cette femme savante, même le très austère Ibn Taymiyya  théologien qui est devenu l'une des références majeures du courant wahhabo-salafiste contemporain  ne tarissait pas d'éloges à son égard.

Une mosquée mixte pour un islam spirituel et progressiste, Eva Janadin et Anne-Sophie Monsinay (Fondapol, 2019, téléchargeable sur le site Fondapol)
Al-Muhaddithat : The Women Scholars in Islam Mohammad, Akram Nadwi (Interface Publications, 2013)

1 -Lire son portrait dans Le Monde des Religions n° 84, « Ces femmes qui bousculent les religions », juillet-août 2017.

2 -al-moubdi’ 2/72 d’Ibn Mouflih

3 – al-insaf 2/263 d’al-Mardaoui

4 – Certains hanbalites restreignent cette autorisation à la femme liée aux hommes par un lien de parenté. D’autres par le fait qu’elle soit une personne âgée. Cf al-insaf d’al-Mardaoui (2/265) et al-moubdi’ d’Ibn Mouflih (2/72)

5 – Il ne faut pas voir dans cette interdiction un mépris ou un rabaissement à l’égard de la femme. Etant donné les gestes physiques qui composent la prière, il ne serait pas convenable que la femme soit en position d’inclinaison (roukou’) ou de prosternation (soujoud) devant un homme.

 

 

Tenter l'expérimentation

Néanmoins, les deux hommes espèrent que ces nouveaux lieux de culte pourront voir le jour prochainement. « C'est une question de liberté, défend Tarik Abou Nour. Chacun doit avoir la liberté de créer une mosquée si elle est conforme aux lois". » Et Tareq Oubrou de renchérir : en dépit des obstacles que les jeunes femmes rencontrent - et rencontreront encore -, « il faut tenter l'expérimentation ». Pour l'heure, les pionnières de l'islam français sont dans l'attente de financements, et surtout en quête de lieux de culte adaptés à leurs projets respectifs. Elles espèrent une concrétisation vers l'automne 2019.

Ce qui n'empêche pas Kahina Bahloul, dans l'intervalle, d'avoir d'ores et déjà commencé à exercer son activité d'imame. Fin mars, la jeune islamologue a été sollicitée pour réciter une prière mortuaire conforme à la tradition musulmane, dans un cimetière de la région parisienne. Un rituel particulièrement émouvant à la fois pour la toute nouvelle imame et la famille du défunt. «C'était magnifique de vivre ce moment de communion spirituelle», confie-t-elle. Loin des polémiques et des procès d'intention. Dans le recueillement et la sérénité.

 

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