petit dictionnaire termes arabo-musulman

terme arabo-musulman

 

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Paix سلام salam

Exposition Nationale en France Islam Foi Culture Histoire Art

soyez nombreux et actif. Cette Exposition c'est la votre, et  pour tous ceux qui veulent appendrent et comprendrent

sourate 3 آل عمران āli ʿImrān la famille de Imran verset 92

Vous n'atteindriez la (vraie) piété que si vous faites largesses de ce que vous chérissez. Tout ce dont vous faites largesses, Dieu le sait certainement bien

لَن تَنَالُوا۟ ٱلْبِرَّ حَتَّىٰ تُنفِقُوا۟ مِمَّا تُحِبُّونَ وَمَا تُنفِقُوا۟ مِن شَىْءٍ فَإِنَّ ٱللَّهَ بِهِۦ عَلِيمٌ

lan tanalou albira ĥata tounfiqou mima touĥibouna wama tounfiqou min cha'in fa'îna Allaha bihi Ɛaliymoun

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Paix سلام salam

 

 

Quand il est noté le mots: Prophète Muhammad, il est bon de dire : ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم  : « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui »,

 

merci au site fleur d'islam

http://www.fleurislam.net/media/glossaire/Aff_gloss.php?glossAction=all

 lien fichier pdf  essai sur le lexique de Ghazali par Farid Jabre

nous conseillons aussi :

livre de Malek Chebel dictionnaire encyclopédique du Coran et dictionnaire des symboles musulmans.

Encyclopédie  Thématique de l'Islam 2 Tomes Tahar Gaïd édition IQRA 2010

Nous rajouterons incha Allah إن شاء الله des mots manquants avec le texte en arabe et quelques photos, cartes, etc .

Si vous voyez des erreurs, des corrections, n'hésitez pas à faire vos remarques.

A

     Puce orAbaya : Vaste manteau de laine que les arabes portent par dessus leurs autres vêtements.

 

Abaya femme

 

 

      Puce or  'Abd, ʿabd عَبْد : serviteur; esclave, adorateur; entre dans de nombreux noms composés.

           

      Puce or   Abd Allâh ibn Abbas عبد الله ابن عباس 619 mort vers 687-688, cousin paternel du Prophète Muhammad. Il était respecté par les musulmans pour ses connaissances et était un expert dans le Tafsir du Coran, تفسير القرآن ainsi que dans la Sunna سنة cheminement pratique. Les sunnites le considèrent comme le plus savants des compagnons الصحابة  aṣ-ṣaḥābah dans le Tafsir  تَفْسِير, « interprétation ». Un livre intitulé تنوير المقباس من تفسير بن عباس Tanwir al-Miqbas min Tafsir Ibn `Abbas  « la lumière des liens de l'interprétation d'Ibn Abbas », contient toutes les explications nécessaires pour comprendre qu'il faut revenir à Ibn Abbas. Parmi tous les récits transmis par Ibn Abbas, 1660 ont été considérés comme authentiques par Boukhari البخاري et Muslim مسلم, auteurs de deux célèbres recueils de hadiths considérés comme authentiques Sahîh  صحيح « vrai ». Ce tafsir تَفْسِير, dit recueilli par أبو طاهر مجيد الدين محمد بن يعقوب بن Abu Tahir Muhammad ibn Yaqub al-Fayruz Aabadi 1329-1414 lexicographe compilateur d'un dictionnaire arabe complet Al-Qamus Al-Muhit  القاموس المحيط. « les environs de l’océan » .Ce tafsir تَفْسِير est considéré comme peu fiable pour la plupart; Et, malgré sa popularité parmi les masses, il est totalement rejeté par une majorité de savants musulmans

 

         Puce or Abd Allah ibn Umar عبد الله بن عمر:612-614-692 Fils du Calife Omar Ibn Al-khattab et compagnon du prophète Muhammad. À l'âge de dix ans, il se rend en compagnie de ses parents à Médine où il apprend le Coran au fur et à mesure que la Révélation arrive. À 15 ans, il participe en mars avril 627 soit le5 Shawal an 5 de l’Hégire à la bataille de la Tranchée ġazwa al-ḫandaq, غَزوة الخَندَق, ou bataille des coalisés, (proche de Médine) ce dernier nom se réfère à la sourate 33 intitulée  الأحزاب  al-aḥzāb Les Coalisés qui prophétise le déroulement et l'issue de la bataille. Il a également participé à la bataille d'al-Qadisiyya ou Cadésie: معركة القادسيّة‎‎ Ma'rakatu al-Qādisiyyah, est une qui eut lieu vers le 16-19 Novembre 636 soit le13 Shaaban 15 de l’Hégire, entre les califes bien guidés  اَلْخِلَافَةُ ٱلرَّاشِدَةُ‎‎ al-Khulafā’u r-Rāshidūn (voir note Rashidun) et l'Empire sassanide  الإمبراطورية الساسانية  al'imbiraturiat al Sassania dans le cadre de la conquête musulmane de la Perse (637-751).

Il meurt à l'âge de 84 ans à la Mecque juste après les rituels du Hajj حَجّ, de l'année hégirienne 73.soit en 692. Il a rapporté de aux environs de 2600 Hadiths,

      Puce or  Abd al-Muttalib Ibn Hashaim عَبدُ المُطَّلِب بنُ هَاشِم :nommé aussi Chayba Ibn Hashim شيبة بن هاشم   fils de Hashim ibn Abd al-Manaf  هاشم بن عبد مناف et de Salma fille Amr bin bin Zaid,   سلمى بنت عمر بنت زيد.Il est le  Grand-père du Prophète Muhammad. C'est lui qui redécouvrit le puit de ZamZam زمزم أو زمزم

Abd al-Muttalib eut effectivement dix fils, le jour fatidique arriva et les notables mecquois se chargèrent le lui rappeler l’exécution de sa promesse. Il s’exécuta pour désigner le fils à sacrifier par tirage au sort, et Abd-Allāh ibn Abd al-Muttalib  عبد الله بن عبد المطلب le plus jeune de ses fils fut désigné à chaque fois. Réticent par amour, il décida malgré tout de respecter sa promesse, mais les Mecquois lui proposèrent une alternative : tirer au sort, cette fois-ci entre عبد الله Abdullah et dix chameaux. Si le nom de Abdullah sortait, il faudrait rajouter dix chameaux supplémentaires et ainsi de suite.

Le sort le désigna neuf fois, ce qui porta à cent le nombre de chameaux nécessaires pour le racheter. Ils furent donc sacrifiés à sa place.

Plus tard, Abdullah عبد الله épousa Āmina bint Wahb  آمنة بنت وهب. Alors que cette dernière était enceinte de Muhammad, Abdullah عبد اللهpartit à Yathrib   يثرب (la future Médine المدينة) en visite chez la famille de son père mais mourut sur le chemin du retour, en 570.Sept ans plus tard, en 577, Amina آمنة mourait, et son fils Muhammad fut élevé par son grand-père Abd al-Muttalib.À la mort de ce dernier, l'enfant fut confié à son oncle Abû Tâlib ibn Abd al-Muttalib  ابو طالب بن عبدالمطلب .

 

    Puce or  Abî Saïd al Khodri أبي سعيد الخدري : 612-693 soit 10 avant l’Hégire -74H.Compagnon du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix), il rapporta plus de 1100 Hadiths.

    Puce or   Ablution Woudhoû الوضو : Purification rituelle de certaines parties du corps précédent la prière. Les ablutions consistent principalement à laver trois fois le visage, la bouche et le nez (en inspirant et rejetant de l'eau), les mains jusqu'aux coudes, essuyer une fois la tête et les oreilles avec les doigts mouillés, et laver trois fois les pieds jusqu'aux chevilles, avec l'intention d'effectuer les ablutions. Ces ablutions sont nécessaires en vue de la prière ou d'exécuter un circumambulation  Tawaf طواف Elles sont recommandées notamment avant de dormir, avant de commencer les grandes ablutions  ghusl al janaba الغسل الصحيـح , ou avant l'invocation de Dieu Allah  الله l'Unique.

https://www.youtube.com/watch?v=faBwcBXQktI

Ablutions

      Puce or  Abou Daoud  أبو داود : Savant musulman 817-888 soit 201-275 Hégire.). Un des principaux compilateurs du hadith, auteur d'une des six collections canoniques de hadiths identifiées par les musulmans sunnites, le Sunan Abī Dāwud. سنن أبو داود  "Kitab as-sunan كتاب اسنان ".

      Puce or  Abou Hanifah أبو حنيفة : nom complet  نعمان بن ثابت بن زوطا بن مرزبان, Nuʿmān ibn Thābit ibn Zūṭā ibn Marzubān. Fondateur de l'école juridique hanifite.699-767.soit 80- 150 de l’Hégire  On le désigne parfois sous le nom de « plus grand imâm » al-Imâm al-A'zam,. الإمام الاعظم. Ses oeuvres

·  Kitab-Al-Athar  كتاب الأثر compilé par ses deux élèves Abou Youssouf et Mouhammad Al-Shaybânî et contenant près de 70 000 hadiths.

·  Al-Fiqh al-Akbar الفقه الأكبر. L'attribution de cet ouvrage à Abou Hanîfa est contestée par certains hanafites et autres. Son contenu fait appel à des notions qui n'étaient pas connues à son époque.

·  Kitaabul Rad ala-l-Qaadiriyah كيتا بول راد علال القادرية‬‎

·  Al-'Âlim wa'l-Muta'allim,المعلم والمعالمqui se présentait sous la forme de dialogues. L'ouvrage semble perdu.

·  Musnad Abou Hanîfaمسند أبو حنيفة recueil de hadiths réunis en un seul volume par Abou al-Mu'yid Muhammad ben Mahmûd al-Khwârezmî (m. en 665 H). Pour composer cet ouvrage, l'auteur s'est appuyé sur une douzaine recueils de hadiths dans la tradition d'Abou Hanîfa

 

      Puce or  Abou houreira أبو هريرة : son nom complet: عبدالرحمن بن صخر الدوسي ± 602-680 : 19 avant l’Hégire-59   Abd al-Rahman ibn Sakhr ad-Dawsi ,Compagnon du Prophète Muhammad et célèbre rapporteur de Hadiths. On a décompté 5374 hadiths rapporté par ce compagnon.

      Puce orAbû `Ubayda ibn al-Jarrâh أبو عبيدة بن الجراح de son vrai nom `Âmir ben `Abd Allah  عامر بن عبد الله  581-639 soit 18 avant l’Hégire -40, compagnon du Prophète Muhammad. C'est l'un des dix musulmans à qui Muhammad a donné l'assurance qu'ils iraient au paradis. Il a tué son père au cours d'une bataille alors que ce dernier était dans les rangs des polythéistes. Il a commandé les armées musulmanes pendant la conquête de la Syrie.

Annectode : Au cours de la bataille de `Uhud  غزوة أحد ḡazwa ʾuḥud en 625, Le Prophète  reçu un coup sur sabre, est tombé de cheval et n'a pas pu se relever à cause de ses blessures et du poids de sa cuirasse. Deux de ses anneaux étaient tellement incarnés dans sa joue, qu'Abû `Ubayda al-Jarrâh dut les extraire avec sa bouche et perdit deux dents dans l'opération. Après cela le Prophète rejoignit ses compagnons.

      Puce or   Abou Oubaid أبوعبيد : Savant musulman 774- 838 soit.157-223 H., célèbre compilateur de hadith, auteur du "Kitab al-Awmal كتاب الأموال" Traité de jurisprudence et de gestion des biens. Philologue et grammairien arabe né à Hérat Afghanistan, exégète du Coran et juriste. - Disciple de Abu Ubaida Maʿmar ibn al-Muthanna : أبو عبيدة معمر بن المثنى  728 – 825 origine juive mais de foi et de culture musulmane. Considéré comme le savant le plus éduqué et le plus correct de sa génération.

      Puce or   Abû Sufyân ibn Harb (Mouawid) أَبُو سُفيَان بن حَرب abū sufyān ben ḥarb L'un des plus éminents dirigeants de la tribu des Qoreish et initialement grand ennemi du Prophète Muhammad. Il se converti à l'Islam au retour triomphale du Prophète à La Mecque. Mort en 652 soit 30 de l'Hégire père de Mu`âwîya premier calife omeyyade,qui fonda la dynastie Omeyyade. Il mourut en 680 soit 61H

       Puce or   Abū Ya'lā Muhammad ibn al-Husayn Ibn al-Farrā ' ابو يعلى محمد بن الحسين ابن الفراء ; plus connu sous le nom de Al-Qāḍī Abū Ya'lā أبو يعلى الفرا 990 -1066 soit 380-458 Fils d'un notaire  shāhid شهيد était un théologien et avocat juriste de renom de l'école juridique hanbalite. Il est l'auteur d'un célèbre ouvrage de sciences politiques intitulé "al-Ahkâm as-sultâniya الأحكام السلطانية

       Puce or    Aboubakr,al Siddiq أبو بكر الصديق : de son vrai nom أبو بكر عتيق “الصديق” بن أبي قحافة Abdu Llâh (ou 'Atîq) Ibn Abî Quhâfah, surnommé al-Siddîq  الصديق le Véridique. Un des premiers convertis à l'Islam. Né aux environs de 573 mort en 634 soit 13 de l'hégire Il accompagna le Prophète Muhammad au long de son émigration de La Mecque à Médine (Hégire). Premier Calife orthodoxe de l'Islam.

       Puce or    Abraham إبراهيم : Voir Ibrahim al-Khalil.  ابراهيم الخليل  .Prophète des religions monothéistes, du culte du Dieu Allah  الله l'Unique.

        Puce or   Abrogé Mansûkh مَنْسوخ : un verset abrogé est corrigé par un verset postérieur dit abrogatif ;

 

        Puce or   Abrogeant Nâsikh ناسِخ : verset abrogatif corrigeant un verset abrogé

        Puce or   Abû, abū (Père, abou) أَبو : père, intervient dans la kun'ya كنية (surnom) de nombreux noms arabes

Les noms de personnes en arabe sont composés de plusieurs parties, dont l'ordre n'est pas systématiquement conservé, et dont certaines peuvent être omises.

Les noms arabes classiques se décomposent en cinq parties, écrites traditionnellement dans l’ordre :

  1. le surnom ou kunya كنية  : abu, père de, suivi du (pré)nom arabe de l'enfant aîné, ou pseudonyme souvent omis dans les états civils officiels, correspond au nom d’usage

Le « surnom » (père de) : c'est l'expression Abou qqn. où qqn. est le nom de l'enfant aîné, mais cela peut être un surnom ou pseudonyme dû à la personnalité. Pour une femme cela prend la forme Umm qqn.

  • Abû Ahmed أبو أحمد Père d’Ahmed.
  • Abû `Ammâr أبو عَمَّار Père du maçon. Pseudonyme de Yasser Arafat ; son premier métier était architecte (père des maçons).
  • Abu Taymour : ابو تيمور. Surnom de Walid Joumblatt.
  • Umm Kulthûm أُمّ كُلثُوم Celle aux bonnes joues.

 

  1. le nom ou ism إسم : indispensable, correspond au prénom actuel

Le « nom » : c'est le nom « proprement dit » qui est devenu le prénom dans les états civils de type napoléonien.

  • simples : Ahmed ; Ibrâhîm ; Muhammad ; Yusef ; `Alî ; `Omar.
  • composés : `Abd allah (Abdallah) ; `Abd al-Krim (Abdelkarim).

 

  1. le nom honorifique ou laqab لقب : correspond au surnom, devenu souvent dans l’époque moderne un nom de famille français, pas toujours présent mais généralement recommandé pour qualifier le (pré)nom. En général c'est un adjectif ou une expression plutôt flatteuse. Attribué durant la vie d’une personne pour ses actions, il vient compléter le nom proprement dit.
  •  al-Mansûr (المنصور) : le vainqueur
  • al-Kâtib (الكاتب) : l'écrivain

Il peut aussi correspondre à une origine tribale ou géographique.

  • ach-Chammari "de la tribu de Banu Chammar ".
  • at-Tamimi "de la tribu de Banu Tamim ". L'ancêtre de la tribu, Tamīm ibn Murr, تميم بن مر aurait rencontré un des disciples de Jésus-Christ. يسوع التاريخي yaswie alttarikhi
  1. la filiation patrilinéaire ou nasab نسب : ben, fils de, suivi du (pré)nom arabe du père ; la filiation peut être répétée aux aïeux mais se limite souvent au seul père.

La « filiation » fils de : sous la forme « fils de xxxx, fils de yyyy, etc. » Dans ces filiations on utilise la forme ibn اِبن  fils ou descendant de.. en arabe classique, devenue ben بن  bin en arabe dialectal. Cette filiation peut remonter jusqu'à Adam آدم d'après les traditionalistes.

  • ben Abî Ibrâhîm Ishâq ben Yûsuf ben `Abd al-Mû'min بن أبي إبراهيم اسحاق بن يوسف بن عبد المؤمن Fils d’Abû Ibrâhîm Ishâq, petit- fils de Yûsuf, arrière petit-fils d’`Abd al-Mû'min

Au féminin, on utilise bint بنت, fille de à la place de ben :

  • Faḥda bint Āṣṣī ben Kalīb ben Chouraym ach-chammarīy, الأميرة فهدة بنت العاصي بن كليب بن شريم الشمّري : Fahda fille de Assi fils de Kalib fils de Chouraym

À noter qu'on cite toujours le père et non la mère, pour les fils comme pour les filles à l'exception d'ʿĪsā ibn Maryam عيسى, Jésus fils de Marie.né du Miracle de Dieu l’Unique.

  1. l'origine ou nisba نسبة : gentilé, souvent omis, souvent aussi la source des noms de famille.

L'« origine »  gentilé ( terme désignant en général: le nom de la tribu, les habitants d’un lieu de la ville, d’une région, de la province d’origine, d’un pays, d’un continent, par référence au lieu où ils habitent).

  • al-Misrî المِصْريّ : L'Égyptien.
  • el-Fassi الفاسي : de Fès.
  • البخاري : le natif de Boukhara.
  • at-Tabarî الطبري : le natif du Tabaristan.
  • , الشمّري : le chammarien ou de la tribu des Chammar.
  • Filali, Al Filali ou El Filali  : originaire de la région de Tafilalet au Sud-Est du Maroc
  • al-Mawsilî الموصلي : de Mossoul.
  • al-Nabati : le Nabatéen.
  • al-Baghdadi البغدادي De Bagdad.
  • al-Kairouani القيرواني De Kairouan.
  • al-Andalusî الأَنْدَلُسيّ : L'Andalou.

Autres formes

Les usages courants diffèrent sensiblement de la forme classique ci-dessus. Dans beaucoup de pays, sous l'influence de l'administration coloniale, le nom officiel a adopté un nom de famille à l'occidentale (choisi par les intéressés), même si la forme traditionnelle reste utilisée.

D'autres formes sont aussi utilisées :

Le nom de la famille, utilisant le nom Âl voulant dire famille de  suivi du prénom ou du titre du patriarche  par exemple :

-Âl Saoud : آل سعود : Khaled ben Fayçal ben Abdelaziz Âl Saoud خالد بن فيصل بن عبد العزيز آل سعود, Khaled, fils de Fayçal fils de Abdelaziz, de la famille de Saoud, un moyen commode d'éviter d'avoir à décliner la filiation complète jusqu'à son arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père Saoud, ce qui donnerait « Khaled ben Fayçal ben Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal ben Turki ben Abdallah ben Mohammed ben Saoud »

-Âhl al-Cheikh ou Âhl ach-Cheikh —littéralement « famille du cheikh شيخ ». Surtout ne pas confondre le nom « Âhl » آل  translittéré ’āal  voulant dire famille de, qui reste détaché du mot qui le suit et se transcrit sans tiret, avec l'article défini « al- » ال, translittéré ’al- ou l-  qui s'attache en arabe avec le nom qui le suit, dont la voyelle est brève et la prononciation très variable.

        Puce or Achoura عاشوراء: ʿašara, عشرة, dix, d'où ʿāšūrāʾ, عاشوراء, le dix du mois de Mouharram محرم . Calquée sur le jeûne juif de Yom Kippour, La célébration Journée de jeûne a lieu le 10e jour du mois musulman de mouharram septième mois .c'est un événement religieux important pour les musulmans croyants et pratiquants. Selon le hadith d'Abou Qatâda أبو قتادة , Muhammad  ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم: « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui a dit : « Ce jeûne efface les péchés de l'année précédente. » rapporté par Mouslim مسلم. Le chiisme y ajoute la commémoration du massacre de l'imam Husayn.

Le Prophète ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم: « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui tenait particulièrement à jeûner le jour d’Achoura عشرة en raison de son importance.

Jour de jeûne facultatif. Célébrait, à l’origine, la libération des enfants d'Israël בני ישראל, Benei Israël  بني إسرائيل  de l'oppression de Pharaon ainsi que le repentir d’Adam chassé du Paradis, le salut de Noé, d’Abraham et de Moïse sauvé des eaux du Nil, comme la sortie de Jonas du poisson, sur eux la paix et la bénédiction de Dieu. Fête de la bienfaisance et de la générosité envers la famille, les parents, les orphelins et les déshérités.

 http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/achoura.html

 

       Puce or    ‘Ad ظهر : Ancienne tribu ayant vécu après Noé « Noûh نوح ». Elle était prospère, mais désobéissante à Dieu l'Unique. Elle fût détruite par le fléau d'un vent violent venant de l'Ouest « Ad-Daboûr الدبور ».

.      Puce or    Adabأَدَب : belles lettres, politesse, courtoisie

       Puce or   Ad-Dhihar  أَذَ ظهر :  le dos Le fait de dire à sa femme :

جَعَلَ أَزْوَاجَكُمُ اللَّائِي تُظَاهِرُونَ مِنْهُنَّ أُمَّهَاتِكُمْ وَمَا جَعَلَ

« tu m'est défendue comme le dos de ma mère »

jaeal 'azwajakum alllayiy tuzahirun minhunn 'ummahatikum wama jaeal

    

.       Puce or    'Adala , العدالة : Probité morale, rectitude, droiture ;

.       Puce or    Adh-Dharoura , الضرورة : Nécessité, Se dit de quelque chose qui est nécessaire

        Puce or    Adha  L'Aïd al-Adha عيد الأضحى :  Sacrifier, immoler un animal  Voir Eïd al-Adh

        Puce or   Adhân أَذَان : Appel à la prière (Salât) prononcé à forte voix pour annoncer que l'heure de la prière est arrivée. Cet appel se compose comme suit :

Adhan sunnite :أدهان سنيت

 

Arabe

Traduction

Translittération

2 fois malikites
4 fois autres

الله أكبر

ALLAH est le plus grand

allāhu ākbar

2 fois

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah

Ashadu an lâ ilâha illâ Llâh

2 fois

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammed est le messager de ALLAH

āš'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

2 fois

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

2 fois

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

2 fois

الله أكبر

ALLAH est le plus grand.

allāhu ākbar

1 fois

لا اله الا الله

Il n'y a de vraie divinité hormis ALLAH

lā ilaha illā-l-lāh


Adhan chiite : أدهان تشيت

 

Arabe

Traduction

Translittération

4 fois

الله أكبر

ALLAH est le plus grand

allāhu ākbar

2 fois

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de vraie divinité hormis ALLAH

Ashhadu an lâ ilâha illâ Llâh

2 fois

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammed est le messager de Dieu

āš'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

2 fois

اشهد ان عليا ولي الله

J'atteste que 'Alî est le régent (Walî) de ALLAH (après J'atteste que Muhammed est le Messager de Dieu)

āš'hadu ānna ʿalīyā walī'u-l-lāh

2 fois

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

2 fois

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

2 fois

الله أكبر

ALLAH est le plus grand.

allāhu ākbar

1 fois

لا اله الا الله

Il n'y a de vraie divinité hormis ALLAH

lā ilaha illā-l-lāh

Un second appel est ensuite prononcé, appelé "Iqâma  إقامة ", et qui marque le début de la prière.

Texte de l'iqama إقامة

 

Arabe

Traduction

Translittération

2 fois Malikites
4 fois Autres

الله اكبر

Allah est le plus grand

allāhu ākbar

 

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de divinité si ce n'est Allah

āsh'hadu ān lā ilaha illā-l-lāh

 

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammad est l'envoyé d'Allah.

āsh'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

2 fois Chiites
1 fois Sunnites

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

2 fois Chiites
1 fois Sunnites

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

2 fois Chiites seuls

 

 

 

2 fois

قد قامت الصلاة

Levez-vous pour la prière.

qad qāma tiṣ-ṣalāt

2 fois

الله اكبر

Allah est le plus grand.

allāhu ākbar

 

لا اله الا الله

Nulle divinité si ce n'est Allah

lā ilaha illā-l-lāh

 l’imam إمام  préside une prière de 2 rak’ats (remplaçant celle de Dhor) en récitant à haute voix.

         

           Puce or    Ahl al-Bayt, أهل البيت ahl : peuple, gens,  bayt : maison) : les gens de la maison, membres de la famille de Muhammad. Les sunnites et les différentes branches du chiisme ne donnent pas tout à fait le même contenu à cette expression.

Sur le chemin de retour de son pèlerinage d'adieu, Mahomet fit une halte à mi-chemin entre La Mecque مكة, makka et Médine Al-Madīna  المدينة  « la ville » au lieu-dit Ghadir Khumm. غدير خم « le marais de khumm » dans la vallée du Wadi Rabigh وادي رابغ « la vallée de Rabigh » soit approximativement à 180 km des deux cités. Là, au cours d'un sermon, il annonça sa fin prochaine. Dans le hadith, dit Hadith de Ghadir Khumm, حديث غدير خم rapporté par Muslim  مسلم, il aurait dit qu'il laissait derrière lui deux choses importantes : La première c'est le Livre de Dieu Le Coran القُرْآن, al-Qur’ān et les gens de la maison  أهل البيت Ahlul bayt 

Un jour, l’Envoyé d'Allah se leva parmi nous pour prononcer un sermon près d’un point d’eau nommé Khumm , خم entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, fit son éloge, exhorta les fidèles et leur rappela leurs devoirs, puis il dit: ‘Ô hommes, je ne suis qu’un être humain en passe de répondre à l’appel de l’envoyé de mon seigneur. Cependant je laisse parmi vous ces deux arguments de poids : le premier est le livre d'Allah « كتاب الله kitab Allah » qui contient la guidance et la lumière ; prenez le et tenez y vous ferme’ Il nous incita à nous cramponner au livre d'Allah  « كتاب الله kitab Allah » et nous inspira l’amour du livre. Puis il continua: ‘et les gens de ma Maison : je vous rappelle à l’obéissance à Allah.

Concernant les gens de la maison, Husayn demanda alors: 'et qui sont les gens de la maison, ô Zayd ? Ses épouses n'en font-elle pas partie ? Si, répondit Zayd, ses épouses en font bien partie, mais ce dont je veux parler sont les gens de la Maison qui n'ont pas le droit de recevoir les aumônes obligatoires. Et qui sont-ils ? demanda Husayn. Ce sont les membres de la famille de Ali علي, Aqil عقيل, Jafar جعفر et de Abbas العباس (rapporté par Muslim (2408) Maison d'Ennour).

Pour les sunnites comme pour les chiites, les descendants d'Ali font partie des gens de la maison. Les sunnites y incluent aussi les veuves de Muhammad, leurs descendants, les hachémites هاشمي et tous leurs descendants jusqu'à maintenant.

Les Gens de la maison désigne les descendants de la famille de Muhammad par le sang, c'est-à-dire les descendants de :

  • Ali ibn Abi Talib علي بن أبي طالب : descendant des hachémites, 4e calife, cousin du prophète Muhammad. le premier Imam chiite
  • al-Abbas ibn Abd al-Muttalib العباس بن عبد المطلب : descendant des hachémites, ancêtres des califes abbassides عباسی, oncle de Muhammad.
  • Aqil ibn Abi Talib عقيل بن أبي طالب : descendant des hachémites, premier cousin de Muhammad. deuxième fils d' Abu Talib et Fatimah bint Asad ; D'où il était un frère d' Ali علي , Il a été dit être un expert en généalogie.
  • Jaafar ibn Abi Talib جعفر ابن أبي طالب : fils de Abu Talib ibn Abd al-Muttalib, frère ainé de Ali ibn Abi Talib, descendant des hachémites, cousin de Muhammad.
  • Salman Al Farsi سلمان الفارسي "le Perse" dit aussi سلمان پاک, Salman le pur « salman pak » : compagnon de Muhammad, aurait reçu sa bénédiction qui l'a reconnu comme membre de l'Ahl Al Bayt.

          

         Puce or   Ahkâm أحكام "provisions", le pluriel de Hukm حكم  :Les Ordres. En science Islamique, il existe cinq catégories d'actes ,référence aux commandements islamiques, dérivée et comprise à partir des ressources de la jurisprudence religieuse منابع الفقه  manabie alfaqh, Fiqh فقه. Une loi, une valeur, une ordonnance ou une décision de la Shari'ah شريعة loi musulmane. Pour arriver à toute nouvelle doctrine juridique, ou hukm , il faut employer une méthodologie systématique permettant d'extraire le sens des sources. Traditionnellement, cette méthodologie a été classée selon les règles d' ijtihad : اجتهاد  ijtihād , lit. effort, raisonnement indépendant, entreprise savante authentique).

Le ḥukm shar'ī Aḥkām حكم  شري أحكام  « disposition de la règle » dans son sens littéral porte le sens d'une règle de la loi islamique. Ainsi, aḥkām (règles) est la forme plurielle de ḥukm (règle), qui signifie règle, commande, absolu, ordre, jugement, injonction, ordonnance et décret. Cette règle pourrait être une règle quelconque; Il est de commander un de déléguer un ordre à un autre soit l'approbation ou la désapprobation. On pourrait dire que la lune se lève ou que la lune ne monte pas, ou que le feu brûle. Techniquement, il est considéré comme une règle de droit islamique. Sayf al-Din al-Amidi سيف الدين الآمدي 1156-1233 définit Adillah الدليل « guide » comme la science des preuves du fiqh فقه. et les indications qu'elles fournissent à propos de l'aḥkām de la sharī'ah.

Le ḥukm shar'ī se compose de quatre éléments fondamentaux. Ces éléments sont: le Ḥākim حكيم (le sage législateur), le maḥkūm alayh محكوم عليه « conndamné  (le sujet), le maḥkūm fīh l'acte à confier  du mukallaf مُكَلَّف feminin مُكَلَّفَة mukallafa, masculin pluriel مُكَلَّفُون mukallafūn et le ḥukm (décision).

Sourate 6 الأنعام  al-anʿām  Les troupeaux, Le bétail verset 57

.قُلْ إِنِّي عَلَى بَيِّنَةٍ مِّن رَّبِّي وَكَذَّبْتُم بِهِ مَا عِندِي مَا تَسْتَعْجِلُونَ بِهِ إِنِ الْحُكْمُ إِلاَّ لِلّهِ يَقُصُّ الْحَقَّ وَهُوَ خَيْرُ الْفَاصِلِينَ

57. Dis : «Je me fonde uniquement sur une preuve indubitable que je tiens de mon Seigneur que vous niez. Le châtiment que vous êtes si pressés de voir se produire ne dépend nullement de moi. Seul Dieu en décidera et fera connaître la Vérité, car Il est le Meilleur des juges.»

Qul innee AAala bayyinatin min rabbee wakaththabtum bihi ma AAindee ma tastaAAjiloona bihi ini alhukmu illa lillahi yaqussu alhaqqa wahuwa khayru alfasileena

Dans le  Saint Coran, hukm  حكم désigne l'arbitrage, le jugement, l'autorité et la volonté d'Allah. Après le décès du dernier des Prophètes et Messagers, Muhammad, sans pouvoir juridique central dans la société musulmane post- médina , le nom a acquis de nouvelles significations au fil du temps, avec hukm حكم venant se référer à la règle exécutive temporelle ou à une décision judiciaire et au pluriel, ahkam أحكام , se référant à des spécificités Les règles du  Saint Coran, les lois fiqh فقه positives dérivées de la méthodologie juridique islamique, et les règles ou les édits. Au début de l'histoire musulmane, la déclaration des Kharijites n'acceptait que le hukm d' Allah حكم الله «  le Jugement de Dieu » donnait au mot une connotation politique.

                                       Catégorie                Exemple

     Puce carree 1- Obligatoire Fard  فرض , Wâjib واجب  : Faire la prière

     Puce carree 2 - Sans obligation Mustahab  مستحبّ préférable, - Mandoub مندوب Faire des prières en plus (surérogatoires)

     Puce carree 3- Illicite Mouharam  محرم Harām  حرام : ce qui est sacré; ce qui est interdit par la religion ex :Boire de l'alcool

     Puce carree 4- Détesté mais pas illicite Makroûh مكروه  : qualifie des actes réprouvés mais non réprimés : Faire des prières surérogatoires dans les périodes qui n'y conviennent pas (entre l'aube et le lever du soleil, etc...)

     Puce carree 5- Licite Halâl   حلال : permis ; non sacré ; profane :Manger du poisson

 

       Puce or    Ahl al-Kitab اهل الكتاب :  Gens du Livre  Ahl al-Kitâb, ahl al-kitāb (gens du livre) أهل الكتاب (ahl : peuple, gens; al-kitāb : livre) : Terme coranique désignant les juifs, les chrétiens , fidèles des religions monothéistes préislamiques et dans une moindre mesure les zoroastriens. Le nom désigne en définitive les peuples qui reçurent un livre révélé.

En islam, le concept s'applique aux peuples monothéistes  الديانات التوحيدية « alddianat altwhydy » dont la religion est fondée sur des enseignements divins à travers un livre révélé à un prophète et enseigné par ce dernier. Pour les musulmans orthodoxes ceci inclut au moins tous les chrétiens المسيحيّة « almsyhy », juifs اليهودية « alyahudia »  karaïtes القرائية « alqirayiya » ‘courant du judaïsme scripturaliste qui refuseles traditions orales ou interprétatives’ et samaritains السامرية « alssamiria » ‘les observants  ou ceux qui gardent ils refusent la centralité religieuse de Jérusalem’.inclus), et les sabéens صابئة « sabia » semblent être un groupe religieux judéo-chrétien baptiste, monothéiste  généralement identifiés aux mandéens  منداییان « mundayyan » groupe ethno-religieux originaire de la plaine alluviale du sud de la Mésopotamie- Irak, et dont la religion est le mandéisme. مندائية mandā'iyyah religion contemporaine, baptiste, monothéiste et gnostique  l'affirmation que les êtres humains sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvais ou imparfait). Le concept s'étend parfois aux Zoroastriens الزرادشتية « alzzuradashtia » (religion monothéiste de l'Iran ancien. des empires achéménide,  parthe, sassanide . Elle est une réforme du mazdéisme (Ahura Mazdâ اهورامزدا « Seigneur de la Sagesse ») religion iranienne et tire son nom de son « prophète » ou fondateur Zarathoustra زرادشت, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zōroastrēs). qui bénéficient de ce statut du livre sacré du mazdéisme, qui est Avesta الابستاق « alabsitaq »

Beaucoup de juristes des débuts de l'islam, notamment Mâlik ibn Anas مالك بن أنس, fondateur de l'école malékite, conviennent aussi d'y inclure le zoroastrisme (d'ailleurs reconnu comme tel dans l'Iran actuel). Plus tard, l'interprétation légale a été étendue pour adapter le concept à d'autres non-musulmans vivant dans des pays à majorité musulmane (par exemple, hindous en Inde), où le régime de la dhimma ذمّي leur a été accordé (paiement de la jizya, جزية le statut de protection, liberté de culte, etc.), mais pas les autres possibilités prévues pour les chrétiens, juifs et sabéens. Par exemple, un homme musulman ne peut se marier avec une femme athée, agnostique ou polythéiste si elle ne se convertit pas à l'islam.

         Puce or    Ahl at-Taqwa, ahl  أهل التقوى (ahl : peuple, gens; taqwa : piété) : les gens de la piété.

         Puce or    Ahmadiya  أحمدية : issue du chiisme au 19e siècle. en Inde.  

         Puce or    Al ahzâb  الأحزاب :  les coalisés est le nom traditionnellement donné à la 33e sourate du Coran. Elle comporte 73 versets. Rédigée en arabe comme l'ensemble de l'œuvre religieuse, elle fut proclamée durant la période médinoise. Terme utilisé pour désigner les mécréants de la tribu des Qouraish  قريش et les juifs qui résidaient à Médine et d'autres tribus arabes qui se sont alliés contre les musulmans de Médine, mais furent vaincus par ces derniers, et durent quitter Médine.  Cette sourate raconte comment les opposants au Prophète Muhammad et à foi et l’adoration  en  Allah  Dieu l’Unique, se sont organisés pour affronter ce qu'ils considèrent comme des ennemies. La sourate rappelle qu'Allah hait les hypocrites et qu'il aidera les croyants à vaincre (versets 7 à 35).

La sourate fait référence à la Bataille de la Tranchée غزوة الخندق ghazwat alkhandaq. Mars - Avril 627/  Shawwal, 5 Hégire

                   Sourate 33 al ahzab   Bataille de la tranchee

 

            Puce or        ʾAhzâb  ; أحزاب  voir Hizb rubʿ al-ḥizb, ربع الحزب, « quart de section »

            

              Puce or         Aïd, aʿīd عِيد : fête ;

Dans l'islam, seules deux fêtes sont authentiquement sacrées : l'Aïd al-Adha et l'Aïd el-Fitr. Les autres célébrations, Mawlid المولد, nouvel an (1er du mois de Mouharram محرم  premier mois du calendrier musulman ; al-Mawlid an-Nabawîy, المولد النبويّ, la naissance du Prophète Muhammad, se célèbre à la date du 12 de Rabia al Awal ربيع الأول, troisième mois de l'année musulmane.n'ont pas le même caractère religieux, et sont parfois vues comme des bidaa بدعة  innovations, idées nouvelles, hérésies).

 

           Puce or     Aïd el-Adha, fête du sacrifice عيد الإضحى : synonyme de Aïd el-Kebir ; grand aïd, est célébré le dixième jour du Dhou al Hijja  ذو الحجة, dernier mois du calendrier musulman, en commémoration du sacrifice d'Abraham, إبراهيم et coïncide avec le pèlerinage à La Mecque hajjالحج « pèlerinage »cinquième pilier de l'islam. La tradition est de sacrifier un mouton à cette fête et de partager le repas avec les membres de sa famille. Une prière particulière de deux rakaates est célebrée dans les mosquées à cette occasion. La veille de ce jour (9 dhou-l-hijja) l'ensemble des pélerins du hajj se rassemblent dans la vallée d'Arafa (dans les environs de La Mecque) pour une journée complète de prière et de recueillement. Les musulmans du monde entier les accompagnent par un jour de jeûne.

Est nommé la Tabaski تباسكي ou Tobaski mot en langue parlée sérère, ancienne fête dans les pays d'Afrique de l'Ouest Sénégal, Gambie et d'Afrique Centrale. En Afrique du Nord, il est appelé Tafaska تفاصكا chez les berbérophones. En Turquie, il est appelé Kurban Bayramı كوربان بيرمي «Fête du Sacrifice» et dans les Balkans, Kurban Bajram. En Éthiopie, il est appelé Arefa. En Indonésie, on l'appelle Lebaran Haji ليباران حاجي, à Bahreïn Aïd hejaj عيد الحجاج et en Iran Aïd qurban عيد القربان. En France, il est parfois désigné de manière inappropriée, par l’expression « fête du mouton »

Sourate 7 الأعراف al-aʿrāf l’enceinte du paradis  versets 172.

وَإِذْ أَخَذَ رَبُّكَ مِن بَنِي آدَمَ مِن ظُهُورِهِمْ ذُرِّيَّتَهُمْ وَأَشْهَدَهُمْ عَلَى أَنفُسِهِمْ أَلَسْتَ بِرَبِّكُمْ قَالُواْ بَلَى شَهِدْنَا أَن تَقُولُواْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ إِنَّا كُنَّا عَنْ هَذَا غَافِلِينَ

Et lorsque ton Seigneur tira des lombes des fils d'Adam leurs descendants et les fit témoigner contre eux-mêmes, en leur demandant : «Ne suis-Je pas votre Seigneur?» Et ils répondirent : «Oui, nous en témoignons !» Et ce, afin que vous ne puissiez plus dire le Jour de la Résurrection : «Nous avons été pris au dépourvu»,

Wa-ith akhatha rabbuka min banee adama min thuhoorihim thurriyyatahum waashhadahum AAala anfusihim alastu birabbikum qaloo bala shahidna an taqooloo yawma alqiyamati inna kunna AAan hatha ghafileena

Sourate 14 إبراهيم  Ibrāhīm Abraham verset 4

 

وَمَا أَرْسَلْنَا مِن رَّسُولٍ إِلاَّ بِلِسَانِ قَوْمِهِ لِيُبَيِّنَ لَهُمْ فَيُضِلُّ اللّهُ مَن يَشَاءُ وَيَهْدِي مَن يَشَاءُ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ

Nous n'avons envoyé aucun prophète qui n'ait utilisé la langue de son peuple pour les éclairer. Après quoi, Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut. Il est le Tout-Puissant, le Sage.

Wama arsalna min rasoolin illa bilisani qawmihi liyubayyina lahum fayudillu Allahu man yashao wayahdee man yashao wahuwa alAAazeezu alhakeemu

 

Aïd el-Kebir, grande fête عيد الكبير : Fête qui rappelle le sacrifice d'Abraham et qui marque la fin du pèlerinage hajj الحج

 

  • Aïd el-Kebir, grande fête عيد الكبير : Fête qui rappelle le sacrifice d'Abraham et qui marque la fin du pèlerinage hajj الحج

 

  • Aïd el-Fitr, fête de la rupture عيد الفطر : fête la rupture du jeûne du mois de Ramadan ; (appelée aussi Aïd el-Seghir  عيد الصغير ) « la petite fête », petit aïd, qui tombe le premier du mois de Chawwal, شَوّال célèbre la fin du jeûne volontaire  « saoum ou sawm صَوم » du mois de Ramadan رَمَضان troisième pilier de l'islam « mois saint par excellence ».

Suivant les pays, ces fêtes peuvent durer entre un et quatre jours. Il est de tradition de se rendre visite mutuellement et d'offrir des cadeaux et de l'argent aux enfants.

  • Aïd es-Seghir, la petite fête عيد الصغير : synonyme de Aïd el-Fitr ;

           Puce or  Aîsha bint Abī Bakr عائشة بنت أبي بكر: Fille d'Abou Bakr et femme du Prophète Muhammad. Aisha عائشة est célèbre pour sa large connaissance de la religion. Morte en 58 de l'hégire (678 de l'ère chrétienne).est la troisième épouse du Prophète. Selon la tradition islamique elle aurait été la dix-neuvième convertie.  Elle rapporta de nombreux hadiths consignés par al-Bukhârî  On a décompté plus de 2.000 Hadiths rapportés par Aîsha  عائشة  .

           Puce or  Akh, āḫ الأخ singulier de Ikhwan الإخوان : frère en islam ;

 

           Puce or   Akhiraʰ, dernière آخرة : la dernière destination,  la « fin des temps ») est un terme arabe qui désigne « le jugement dernier », le jour où tout le monde se réunira et sera jugé par Allah (Dieu).Ce mot s'oppose à nihayatou al-dunyâ  النهاية دُنْيا qui désigne « ici-bas », le monde où l'on vit cessera d'exister. Voir le mot دُنْيا dunyâ

            Puce or  Akhlaq, أخلاق : Règles: connu comme les valeurs du système d'éthique ou de valeurs morales et pratiques morales, caractère d'une personne, connue sous le nom humain  guetter pour le bien et repousser le mal. L'éthique liée à la foi

La responsabilité morale est fixe et ne change pas, il exerce le pouvoir d’auto - lié avec conscience humaine qui est la première autorité

La responsabilité morale dans des dimensions, dela responsabilité juridique, est déterminée par la législation, qui porte la personne face à la Loi. La responsabilité morale , il est plus large et plus complet que le cercle de la loi en ce qui concerne la relation de l' homme et son Créateur lui - même et par ailleurs, ils sont auto - responsabilité en face de son Seigneur et de  sa conscience.

           Puce or   Aiyyim :  أيم  femme veuve ou divorcé, avec consommation du mariage. Alyaa علياء

           Puce or   ‘Ajwa  عجوة: Genre de dattes pressées (ou autres).

                                                  Datte sechee

           Puce or     Alfiz الفيز provenant de l'arabe classique ḥayyiz حيز : Voir Facha فاشا. Est une ornementation architectonique. C'est une corniche, en général un panneau rectangulaire, qui enclôt les bords extérieurs d'une arche. C'est une ornementation architectonique de l'art musulman mais par son influence on le retrouve dans l'architecture chrétienne ibérique depuis le 8è siècle.

Alfiz

 

           Puce or     Alhambra الْحَمْرَاء : Al-Ḥamrā [ La rouge ] Cité fortifiée de Grenade, au sud de l'Espagne. La première mention de la ville rouge, en langue arabe "al-hamra" remonte à l'an 860 de l'ère chrétienne (cette première ville n'a pas été conservée jusqu'à nos jours). C'est de ce nom arabe que provient le nom de l'"Alhambra". Le Citadelle rouge des rois Nasrides, "al-qal'a al-hamrâ'", deviendra célèbre pour la pierre de pisé de ses murailles qui rougoient dans le soleil couchant, mais surtout pour la somptuosité de ses palais où l'architecture et les arts décoratifs de l'Islam atteignent un sommet inégalé de finesse et d'harmonie.

Alhambra

 

         Puce or   Ali ibn Abi Tâlib  علي بن أبي طالب: Quatrième Calife orthodoxe. Né en 600 de l'ère chrétienne, mort en 661 . fils d'Abû Tâlib, oncle du prophète de l'islam Cousin et gendre du prophète Muhammad. Son courage, sa force physique et ses qualités de guerrier, aussi bien que son ascetisme, sa sagesse et sa large connaissance juridique ont fait de lui une figure légendaire. en épousant  Fâtima, fille du Prophète, née de sa première épouse Khadija en 622. Il fait partie des ahlul bayt, la famille du Prophète, qui tiennent une place de haut rang dans l’islam.

           Puce or   ‘Alim عالِم: celui qui détient un savoir ] Une personne bien informée ou un savant en théologie islamique.Son pluriel est عُلَماء qui se lit ʿulamāʾ

            Puce or  Allâh الله :  Le Seul Dieu Unique  Mot arabe, nom propre de Dieu. Contrairement au mot "Dieu" provenant de la racine latine "Deus", ce mot ne peut pas être mis au pluriel et n'a pas de genre (féminin ou masculin). Les chrétiens de langue arabe utilisent "Allah" pour nommer Dieu l'Unique, en hébreux, correspond le nom "El" ou "Eloah אֱלֹהִ " de l'hébreu אֱלֹהִים  'ēlohîm.

                                                   Explication allah

 

            Puce or  Allahou Akbar  الله أكبر  Dieu l’Unique est plus Grand  Louange à Dieu célébrant Sa grandeur. Cette louange exprime Sa Toute-Puissance et le fait qu'Il est "Un, sans associé" (monothéisme strict).

            Puce or  al-Murābitūn - Almoravide :   المرابطون  De  "gens du ribât".  Le terme s'applique plus particulièrement au mouvement de réforme islamique né en Mauritanie au milieu du 11éme siècle.

Empire almoravide 1

 

        Puce or    'Amal, عمل : Actions, comportement 

        Puce or    Amân, أمان : acte de clémence, sauf-conduit

        Puce or    Al Amâna الامانة : Terme désignant un dépôt confié à un tiers. Al Amana, elle, est un dépôt en confiance qui doit reposer sur la parole donnée, la loyauté, l’intégrité, la résistance à toute épreuve à toutes les tentations, et sur bien d’autres qualités.

        Puce or    Amanah  أمانة  voir ci dessus: est de la responsabilité morale de remplir ses obligations envers Allah  Dieu l’Unique et de remplir ses obligations envers les serviteurs d'Allah Dieu l’Unique . Cela signifie aussi «libre arbitre».

        Puce or   Amil عميل :  Agent  à l'époque du Prophète Muhammed . Ce terme désigne le collecteur de l'impôt des musulmans et du tribut des non-musulmans; jusqu'au 10e s./3e s.Hegire, gouverneur de province, puis collecteur des impôts; sous les Ottomans, fermier général, et collecteur d'impôts dans les provinces.

        Puce or   Amin أمين : Expression signifiant "Ô Allah, accepte notre invocation"« ô Dieu ('Allāh, الله exauce ou réponds », « Ainsi soit-il », « En vérité » ou « C'est ma foi »; l'introduction se compose habituellement de louanges et de glorification à Allah. Littéralement cela veut dire : quoi qu'il arrive après. Il est généralement traduit comme : alors après. C’est une déclaration de foi et d'affirmation. Ce mot est prononcé usuellement à la fin de la récitation de la première sourate du Coran par les musulmans (Prologue), ou d'un du'a. Il donne ainsi iman إيمان (foi connaissance, croyance et conviction sans aucun doute possible) qui lui-même donne al mou'min المؤمن ( le croyant).

        Puce or   Amir, Emir امیر :  Commandant Chef militaire, gouverneur d'une province, prince autonome. Le calife est «commandeur des croyants », أمير المؤمنين 'Amîr al-mouminîn.

        Puce or   Amma baad اما بعد : [ Ensuite ] Expression utilisée lors d'un discours ou d'un sermon pour séparer l'introduction du sujet principal, l'introduction se concentrant généralement sur la glorification et la louange à Allah.

        Puce or  Anas Ibnou Malik  أنس بن مالك : Placée par sa mère au service du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix), elle fût un de ses compagnons et rapporta près de 2.200 Hadiths.

        Puce or  Année de l'éléphant الفيل « anfil » : Année durant laquelle Abraha أبرهة  général qui a conquis le Yémen pour le compte du royaume d'Aksoum مملكة أكسوم au 6e siècle. Nommé vice-roi, il prend ensuite son indépendance et se proclame roi du Yémen tenta de détruire la Kaaba en utilisant de grands éléphants d'Afrique, en 569 ou 570 ; C'est aussi l'année durant laquelle, selon la tradition, naquit Muhammad (Paix et Bénédiction de Dieu soient sur lui).

Annee de l elephant

 

            Puce or  Ansar أنصار : Pluriel d'Ansâri. Surnom des compagnons médinois du prophète Mohammed (sur lui la prière et la paix) ayant embrassé l'Islam et qui l'ont supporté et ont accueilli les émigrants musulmans venant de La Mecque et d'autres régions.

            Puce or ʾAʿoudhou bi-llahأعوذ بالله : « Je cherche la protection d'Allah ! » 

            Puce or  Aqiq  Al Aqiq  العقيق : Oued se situant à environ 7 km à l’ouest de Médine  المدينة.

            Puce or ʿAqîdah, عقيدة, pluriel : 'aqâ'id عقائد Dogme article de foi ; doctrine ; croyance, est un concept qui recouvre les articles de la foi chez les musulmans. Il fonde l'adhésion de fidélité de celui-ci par un contrat moral.

Le principal différend parmi les musulmans concernant la foi part de la définition accordée à la ʿaqida. Cette dernière ne doit pas être confondue avec le Madhhab مذهب (conception d’une école de jurisprudence (fiqh فقه : dérive du verbe signifiant comprendre)).

Au sein du sunnisme, أهل السنة  'ahl alssana (courant religieux majoritaire de l'islam. 85 % des musulmans sont sunnites Le mot sunnite est basé sur le mot « sunna  سنة signifie cheminement ou pratique(s) qui représente la ligne de conduite de Muhammad) l'aqida définit six articles de foi (issus du hadith حديث dit "de Djibril جبرائيل *"). Cette contraction considère:

* Il s'agit d'un hadith où l'on trouve de nombreuses règles concernant principalement le domaine de la ʿaqida. Il est aussi le deuxième des 40 hadiths de l'imam An-Nawawi   النووي (arba`in Nawawiyya  الأربعين النووية ). Ce hadith est également un hadith qudsi (sacré), car son récit comporte les paroles de Djibril جبرائيل (Gabriel), lui-même inspiré par Allah Dieu l’Unique, adressées directement à Muhammad.Dernier des Prophètes et Messagers.

    1   le Dieu Allah الله Unique tawhid تَوْحيد  unicité; vouer tous les actes du culte exclusivement vers Dieu

    2   ses régisseurs mala'ika ملائكة  les anges ;

    3   ses Écrits kutub الكتب script, les feuillets d'Abraham, صحف ابراهيم , Suhuf-i-Ibrahim, le Pentateuque, أسفار موسى الخمسة 'asfar musaa alkhms, appelé Tawrat توراة Torah, les écrits de Salomon et/ou David (appelé Zabur  زبور) et l'Injil إنجيل (l'Évangile).issus, pour cette religion, d'un livre commun, appelé La Mère des livres كتاب الأم  kutib al'umm.particulièrement le dernier (Coran القُرْآن, al-Qur’ān, signifiant « la récitation »)) ;

    4   ses prophètes (nabi نبی n'apportant pas une révélation majeure) et émissaires (roussoul رسل apportant une révélation majeure) sans exceptions ; Dans l'islam, tous les prophètes (ou nabi; نبی, nabī; Hébreu: נביא, nâbîy; Grec: προφήτης, prophētēs) sont considérés comme importants, mais cinq sont nommés Aouli l âazm (أولي العزم, les plus décidés) et se distinguent : Nouh نوح  Noé , Ibrahim   إبراهيم  Abraham, Moussa  موسى Moïse, Îsâ  عيسى Jésus de Nazareth  يسوع  الناصرة et Muhammad محمّد « Celui qui est loué ». Le premier des Prophètes de l'islam est chronologiquement Adam آدم, et le dernier est Muhammad محمّد, d'où son titre honorifique (laqab لقب) de « sceau des prophètes  خَاتَمَ النَّبِيِّينَ wakhatama alnnabiyyeena».

        sourate 33  الأحزاب  ʾAl-ʾAḥzāb  les Factions verset 40

مَّا كَانَ مُحَمَّدٌ أَبَا أَحَدٍ مِّن رِّجَالِكُمْ وَلَكِن رَّسُولَ اللَّهِ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ وَكَانَ اللَّهُ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيماً

Non, Muhammad n'est le père d'aucun homme d'entre vous, mais il est l'Envoyé de Dieu et le sceau des prophètes. Dieu est au courant de tout.

Ma kana Muhammadun aba ahadin min rijalikum walakin rasoola Allahi wakhatama alnnabiyyeena wakana Allahu bikulli shay-in AAaleeman

5     Yawm al-Qiyāmah يوم القيامة le jour du rétablissement et;Yawm al-dyn يَوْم الدِّينِ lejour du jugement

      6       al-qaḍāʾ wa al-qadar, القضاء و القدر, la fatalité ; la volonté de Dieu, la destinée, bon ou mauvais.

Les autres aspects de la ʿaqida  عقيدة ont été répertoriés par l'imam Al-Tahawi الطحاوي dans son livre aquâdat ut Tahâwiyyah العقيدة الطحاوية La profession de foi d'al-Ṭaḥāwī où l'on peut trouver les points faisant unanimité, et par l'imam Ibn Taymiyya ابن تيمية dans livre. La profession de foi "Al Aqida al wasitiyya العقيدة الواسطية ".

L'unicité Tawhîd تَوْحيد fait également partie de la ʿaqida mais concerne seulement Allah الله Dieu l’Unique, que ce soit les actes d'adorations qui lui sont voués, ses lois ou encore ses noms et attributs. Les divers courants de l'islam sunnites sont unanimes pour dire que les quatre imams * avaient la même ʿaqida, c'est-à-dire la même compréhension de l'unicité.

*Mâlik Ibn Anas مالك بن أنس Malékisme 795, Ach-Châfi`î  الشافعي  chaféisme 820, Ahmad Ibn Hanbal أحمد بن حنبل hanbalisme 855, Abû Hanifa al-Nu'mân ben Thabit ابو حنيفة النعمان بن ثابت hanafisme 765

Les chiites, en particulier les Duodécimains  اثنا عشرية, Ithnā'ashariyya), ont une ʿaqida عقيدة qui diffère de celle des sunnites. Il est pour eux important de considérer qu'ʿAli ibn Abi Talib, علي بن أبي طالب cousin de Muhammad محمّد et quatrième calife خَلِيفَة, « successeur » sous-entendu du Prophète comme étant son héritier spirituel, ainsi qu'en l'occultation d'un douzième imam, محمد المهدي Muhammad al-Mahdi. Signifie  (homme) guidé par Dieu) est né en 869 à Samarra (actuel Irak).

            Puce or   Aqiq  Al Aqiq  العقيق : Oued se situant à environ 7 km à l’ouest de Médine  المدينة.

            Puce or   Aqiqah  العقيقة : Tradition consistant à sacrifier un ou deux moutons à l'occasion de la naissance d'un nouveau né, en remerciement à Dieu. A cette occasion, au septième jour de la naissance, on rase les cheveux du nouveau-né et l'on fait l'aumône du poids de la chevelure de l'enfant.
             Puce or   Aqsa اقصى  Masjid Al Aqsa المسجد الاقصى  : « la plus lointaine » Mosquée sacrée de Jérusalem. الجامع القبلي al-jamaâ al-Qibli  construite au 7e siècle  Elle fait partie, avec le Dôme du Rocher, d'un ensemble de bâtiments religieux construit sur l'esplanade des Mosquées (Haram al-Sharif) qui est le troisième lieu saint de l'islam, après La Mecque et Médine. Il s'agit de la plus grande mosquée de Jérusalem, où 5 000 fidèles peuvent prier, le site dans sa totalité peut accueillir plusieurs centaines de milliers de personnes.

Dome du rocher qods

          Al-Aqsa, où la mosquée tribale à la gauche de l'image et le Dôme de la mosquée rocher au milieu

 

Dôme du Rocher ou la coupole du Rocher قبة الصخرة, Qubbat As-Sakhrah ; en hébreu : כיפת הסלע, Kippat ha-Sel‘a)

Dome du rocher jerusalem

La plupart des archéologues pensent que le sanctuaire du second temple est sous la mosquée «Dôme du Rocher».

         Puce or 

Al-Andalus الأندلس , également connu sous le nom d' Espagne musulmane ou Iberia islamique . Le territoire musulman médiéval et le domaine culturel occupent à son apogée la plupart de ce qui est aujourd'hui l' Espagne et le Portugal . À sa plus grande étendue géographique au VIIIe siècle, le sud de la France «  la septimanie Bezier Narbonne » - était brièvement sous son contrôle. Le nom décrit plus généralement des parties de la péninsule ibérique gouvernées par des musulmans (compte tenu du nom générique des Maures : les habitants musulmans du Maghreb المغرب Maroc actuel, de l'Afrique du Nord , de la péninsule ibérique , de la Sicile et de Malte au Moyen Âge) à différents moments entre 711 et 1492, bien que les limites changent constamment à mesure que la Reconquista chrétienne progresse.

L’histoire d’Al-Andalus peut se diviser en cinq grandes périodes.

  • 711-1031 : Dynastie des Omeyyades de Cordoue  الأمويين في قرطبة (venus de Damas)
  • 1031-1085 : Royaumes des Taifas ملوك الطوائف muluk alttawayi (mercenaires musulmans venu d’Europe de l’est, Emirs arabes, chefs tribaux berbères)
  • 1086-1147 : Domination des Almoravides المرابطون , Al-Murābiṭūn berbères (venus de Mauritanie-Sénégal)
  • 1147- 1269: Domination des Almohades الموحدون  al-Muwaḥḥidun berbères (venus du Maroc)
  • 1250-1492 : Royaume des Nasrides de Grenade نصر إمارة غرﻧﺎﻃﺔ  nasr 'imart ghrnatt (venus de Saragosse, Espagne)

Après la conquête omeyyade d'Hispania Espagne et Portugal , al-Andalus, alors dans sa plus grande mesure, a été divisé en cinq unités administratives, correspondant approximativement à l' Andalousie الأندلس moderne, au Portugal et à la Galice , à Castille- et -León , à la Navarre , à Aragon , au comté de Barcelone et à la septimanieancienne région occidentale de la province romaine de Narbonne et Bezier sud de la France. En tant que domaine politique, il a successivement constitué une province du calife omeyya الخلافة الأموية , Al-Khilāfah al-'umawiyy , initiée par le calife Al-Walid ibn Abd al-Malik الوليد بن عبد الملك  ou Al-Walid 1  الوليد الأول  alwalid al'awwal 668 – 715.

L' Emirat de Cordoue إمارة قرطبة, Imārah Qurṭuba vers 750-929); Le califat de Cordoue خلافة قرطبة , Khilāfat Qurṭuba 929-1031; Et les royaumes du taifa طائفة « successeur » du califat de Cordoue. La règle de ces royaumes a conduit à une augmentation de l'échange culturel et de la coopération entre musulmans et chrétiens. Les chrétiens et les juifs étaient soumis à un impôt annuel spécial appelé Jizya جزية , à l'État qui, en retour, accordait une autonomie interne dans la pratique de leur religion et offrait le même niveau de protection par les dirigeants musulmans. Sous le califat de Cordoue, al-Andalus était un phare d'apprentissage, et la ville de Cordoue قرطبة Qurṭuba est devenue l'un des principaux centres culturels et économiques en Europe et dans tout le bassin méditerranéen et dans le monde musulman. Un certain nombre de réalisations avancées par la science islamique et occidentale proviennent d'al-Andalus, y compris des progrès majeurs dans la trigonométrie Geber  أبو محمد جابر بن أفلح Abū Muḥammad Jābir ibn Aflaḥ , 1100-1150 astronome et mathématicien de Séville, Arzachel «le graveur» 1029-1087, fabricant d'instruments musulmans en astrologie ; la chirurgie  Abulcasis أبو القاسم connu aussi sous le nom deالزهراوي  Al Zahrawi   936-1013décrit comme le père de la chirurgie la pharmacologie  ابن زهر Avenzoar  Ibn Zuhr ; 1094-1162 médecin ,, chirurgien, poète et d'autres domaines. Al-Andalus est devenu un centre éducatif majeur pour l'Europe et les terres autour de la Méditerranée, ainsi qu'un conduit de culture et de science entre le monde islamique et le monde chrétien.

Pendant une grande partie de son histoire, Al-Andalus existait en conflit avec les royaumes chrétiens au nord. Après la chute du califat omeyyade, al-Andalus a été fragmenté dans un certain nombre d'états mineurs et de principautés. Les attaques des chrétiens se sont intensifiées, menées par les Castillans sous Alfonse 6 ألفونسو السادس  'alfunsu alssadis, surnommé le Brave - el Bravo, 1040 1109,. L'empire almoravide est intervenu et a repoussé les attaques chrétiennes sur la région, déposant les princes musulmans andalous faibles et inclus al-Andalus sous la domination berbere directe. Au siècle prochain et demi, al-Andalus est devenu une province des empires musulmans berbères des Almoravides المرابطون , Al-Murābiṭūn dynastie impériale berbère du Maroc et des Almohades الموحدون  al-Muwaḥḥidun, « qui proclame l’unité divine » , tous deux basés à Marrakech مراكش  Maroc .

En fin de compte, les royaumes chrétiens dans le nord de la péninsule ibérique ont dominé les États musulmans au sud. En 1085, Alfonso 6 a capturé Tolède طليطلة  Talitala, commençant un déclin progressif du pouvoir musulman. Avec la chute de Cordoue قرطبة Qurṭuba en 1236, la plupart du Sud est rapidement tombée sous la domination chrétienne et l'Emirat de Grenade est devenu un Etat tributaire du Royaume de Castille deux ans plus tard. En 1249, la Reconquista portugaise a culminé avec la conquête de l'Algarve الغرب ,  par Afonse 3 أفونسو الثالث , 1210 - 1279, roi du Portugal, laissant Grenade comme dernier état musulman sur la péninsule Ibérique(Espagne). Enfin, le 2 janvier 1492, Emir Muhammad 12 Abu 'Abdallah Muhammad 12 أبو عبد الله محمد الثاني عشر  Abū ' Abd Allāh Muḥammad al-thānī 'ashar vers 1460 - . 1533 connu des Castillans comme Boabdil, a cédé l'Emirate de Grenade à la Reine Isabelle 1 de Castille  قشتالة الملكة إيزابيلا ,1451-1504 complétant la Reconquista chrétienne de la péninsule. Bien que Al-Andalus ait fini en tant qu'entité politique, les huit siècles de domination islamique qui ont précédé et accompagné la formation précoce de l'Etat-nation et de l'identité espagnols ont profondément affecté la culture et la langue du pays, en particulier en Andalousie.

Gharb Al-Andalus غرب الأندلس ,  "L'Occident d' Al-Andalus ", ou tout simplement Al-Gharb الغرب , la région de l' Algarve "L'Occident " Était le nom donné par les musulmans d' Iberia الإيبيرية  sud-ouest de l'Europe  Espagne –Portugal, pendant leur règne du territoire, de 711 à 1249

Carte andalus

Detail palais alhambra

Palais nasride

Carte de al ma sudiArt muladi tolede 10e s 976 jpgart de Tolède

Carte andalus en arabeCarte de la cote d al andalus 1

                                                                                               carte de la côte al andalus

La peninsule iberique une partie de l empire des almoravidesRoyaumes des taifas 1031 1086 fin de la domination arabeMudejar seville plafond

Muniscrit andalus 12esieclePlan medina azahara of cordoueSalon rico in madinat al zahra

manuscrit andalus du 12è  siècle                    riche salon de la Medinat al Zarha Cordou

 

De nombreuses tribus, religions et races coexistaient à al-Andalus, chacune contribuant à sa prospérité intellectuelle. L'alphabétisation dans l’espagne musulmane était beaucoup plus répandue que dans de nombreuses autres nations de l'Occident à l'époque

La cohabitation entre les nouveaux habitants et la population autochtone provoqua d'importants échanges linguistiques. Le lexique des langues locales, y compris le castillan, s’imprégna d’arabismes d’une manière impressionnante. Leur nombre s’élèverait à plus de 5000 mots pour la seule langue castillane, sans compter les 1500 toponymes arabes qu’on trouve encore en Espagne

À l'époque de l'occupation musulmane, c'était l'émirat de Cordoue, puis le califat de Cordoue suivi des royaumes de Taifa. D'ailleurs, seul le royaume de Grenade, sous la dynastie des Nasrides, fut totalement arabisé après plusieurs siècles de domination musulmane. Néanmoins, la langue arabe s'est infiltrée dans le castillan péninsulaire et dans les autres langues romanes (portugais, catalan, aragonais, etc.), car les élites locales, largement bilingues, utilisèrent l'arabe en concurrence avec les parlers romans. L'arabe a donc influencé tous les parlers locaux de la péninsule, y compris le castillan qui s'est graduellement étendu vers le sud, sur les anciennes terres musulmanes, là où le castillan n'avait jamais été parlé.

Le juge arménien de Cordoue
Abou 'Ali al-Kali -- Isma'il ibn al-Qasim al-Baghdadi - ابو علي القالي اسماعيل ابن القاسم البغدادي901 967 disait :
...en Andalousie, presque tout le monde savait lire et écrire, tandis que dans l'Europe chrétienne les personnes les plus haut placées, à moins qu'elle n'appartiennent au clergé, ne le savaient pas.

L'influence de la langue arabe fut d'abord perceptible dans les toponymes de la péninsule Ibérique, dont certains ont été romanisés :

Albarracín  Al Banū Razin البني الرزين

Andalucía ou Andalousie  أندلوسيا Ash-sharquía الشرقية
Algarve al gharb الغرب, l'ouest ou occident
Algeciras ou Algésiras  Al Jazeera الجزيرة   aljezirah alkhadra  الجزيرة الخضراء l’ île verte
Badajoz Batalyaous  بطليوس place forte
Gibraltar jabal Tāriq جبل طارق montagne de Tariq

Guadalajara wadi al hidjara وَادِي الحِجَارَة  qui signifie  vallée de pierres 
Guadalquivir  al-wādĩ al-kabir الوادي الكبير  le grand fleuve
Jaén Jayyan خاين la ville de Gaius colon romain
Lisboa ou Lisbonne al-Lixbûnâ  اليكسبونا ou al-Ushbunah  لشبونة
Madrid al-Magrīt مدريد viendrait de Mejrat مجره fondée par l'émir cordouan Muhammad 1er محمد الأول fin du 9e siècle,
Trafalgar Taraf-al-ghar طرف الغرب cap de l'Ouest

aceite أَلْزيت, āz-zeit huile
aceituna زيتون, zaytun olive
albaricoque أَلْبَرْقُوق  ʾal-barqwqabricot
alcachofa الأرضي-شوكي ardhi chawki  artichaut
alcalde قاضٍ qāḍī maire ou juge de paix
alcohol الكحول  al-kohol, alcool
alubia اللوبيا  haricot
café  قهوة : qahwah, boisson stimulante café
diván دیوان divan « office », « bureau », « administration »

el le  ال  ou l'

elixir  , āl-ʾiksyr pierre philosophale  élexir
escabeche اسكوباش askubash escabèche
fulano فُلَان  fulān type ou mec
hasta استا jusque
he  عي voici
jarra جره, djara vase à large bouche  jarre
kermes  قرمز  qirmiz kermesse cochenille
latón  لتؤن  laiton
limón  لیمو, līmū. citron

marfil عظم, ʿaẓam « os » الفيل, āl-fîl « d’éléphant » ivoire
marroquí مروكي marocain المغربي almaghribi
olé  والله, wa Allāh par Dieu » olé
sultán سلطان sultan
sandiyya سندييا  melon d'eau
sorbete شرب chariba  du persan شربة , šarbat  sorbet
siroco  الشرقي  alshsharqi  vent d’est sirocco
tambor طبل tabul tambour instrument de musique
zanahoria  سفنارية safunariya. carotte

Il ne faut pas oublier qu'à cette époque la civilisation arabe était, dans plusieurs domaines, nettement en avance sur l’Occident. La langue arabe elle-même était une langue savante codifiée, alors que les ouvrages traduits en arabe donnaient accès à la philosophie grecque, aux les sciences et aux techniques des Anciens. Les plus grands noms de la littérature, de la philosophie, des sciences, etc., étaient arabes. Les Arabo-Musulmans ont assuré leur prospérité économique, non seulement par des conquêtes militaires, mais également par l'importance des échanges commerciaux, le développement des savoirs, leur grande capacité à absorber les connaissances du monde et leur immense curiosité à l’égard des autres cultures. Dans La grande histoire du monde arabe (2015), le journaliste et écrivain français Francois Reynaert né en 1960 écrit à propos du monde arabe de cette époque: 

La civilisation musulmane a été au plus haut quand elle a été tolérante, diverse, ouverte à tous les courants de pensée qui préexistaient, avide de tous les savoirs

Quelques figures marquantes d'al-Andalus

Abu al-Quasim al-Zahrawi أبو القاسم بن خلف بن العباس الزهراوي 936-1013, dit Abulcasis pour les latins, médecin cordouan, connu pour être le fondateur de la chirurgie moderne, son traité le al-Tasrif التصر est une encyclopédie de médecine en trente volumes traduite par Gérard de Crémone. Elle sera utilisée pendant cinq cents ans par les grandes universités de médecine comme Montpellier ou Salerne. Il est l’inventeur de la technique de la cautérisation, ainsi que plusieurs instruments chirurgicaux.
 

Ibn Rushd ابن رشد, 1126-1198, dit Averroes, médecin du calife, juriste, philosophe, né à Cordoue dans une famille de cadis juristes reconnus. Il est célèbre dans le monde latin pour avoir renouvelé l’analyse du De Anima d’Aristote, Une de ses oeuvres célèbre est le Discours décisif où il défend la philosophie comme discipline intellectuelle compatible avec la foi en réponse à Al-Ghazâli, auteur de plusieurs ouvrages de médecine, dont le Colliget Koulliyyât الكلّيات = généralités, inspirée d’Avicenne  Ibn Sina ابن سینا, 980-1037. Une grande part de ses recherches seront transmises au monde latin par des traducteurs juifs de langue arabe.

Mûsa Ibn Maymûn موسى بن ميمون  1138-1204, dit Moîse Maimonide, né à Cordoue, contemporain d'Averroes, il est lui aussi médecin et philosophe. Il est issu d'une grande lignée de savants andalous. De langue arabe, lecteur avisé d’Al-Farabi الفارابي philosophe syrien persan commentateur de Platon et d'Aristote, il a contribué, de même qu'Averroes, à renouveler la pensée philosophique en s'appropriant l'héritage aristotélicien. Il est aussi connu pour avoir contribué à une rénovation du commentaire de la Mishna (compilation de référence de la tradition orale juive).

 Ziryab زرياب 789-857 « oiseau noir », musicien, chanteur, théoricien de la musique. D'après Ibn Hayyan, il serait venu de Mossoul (Irak), après un passage à Kairouan. Il devient le musicien le plus célèbre d'al-Andalus en exerçant ses talents à la cour ommeyade de Cordoue. Ziryab est une figure légendaire dans le monde arabe. Il aurait grâce à l'émir al-Hakam الحكم 771-822, son protecteur, développé une école de musique et importé en Europe du sud une culture du raffinement bagdadien. Grâce à sa fortune, il révolutionne l'art de la table. Il passe pour avoir fait découvrir en Europe les jeux d'échecs.

Al-Idrisi ادريس : né à Ceuta (?) aux environs de 1100 décès 1165, géographe, il fait sa formation à Cordoue. A la demande du roi normand de Sicile, Roger II, il élabore un planisphère qu’il accompagne d’un commentaire à tendance encyclopédique. Ce texte accompagné d’un ensemble de cartes, est appelé le Livre de Roger http://classes.bnf.fr/idrisi/grand/c4s2.htm. Héritier de Ptolémée le grec, au carrefour du monde musulman, chrétien et byzantin, al-Idrisi promeut une approche scientifique et moderne de la géographie..

 

         Puce or     Arabesque :  زخرفة عربية  zakhrfat earabia du mot Zakhrifa  زخرفة ornement ou une forme de courbe, en architecture ou en arts graphiques Terme d'architecture, de l'italien 'Arabesco'. Décor de lignes sinueuses et rinceaux dont certains éléments se sont largement éloignés de formes naturelles et sont très stylisés. Ce type de décoration de lignes continues, qui n'imite pas la nature, correspond au principe de l'Islam selon lequel l'homme ne doit pas copier l'oeuvre d'Allah.

                   Arabesque

           Puce or   Arafa   عرفة jour de 'Arafa : Neuvième jour du mois de Dhou-l-Hijja où s'éffectuent les rituels du grand pélerinage (Hajj حَجّ ).

           Puce or  Arafat :   عرفات ; Jabal 'Arafât جبل عرفات Un des lieux principaux du pélerinage, au sud-est de La Mecque à environ 25 kilomètres. C’est une colline de granite elle atteint environ 70 mètres de hauteur. On le connaît également sous le nom de Jabal ar-Raḥma  : جبل الرحمة ou « montagne de la miséricorde ». Cette colline est l'endroit où Muhammad a donné son sermon d'adieu aux musulmans qui l'avaient accompagné pour le hajj (pèlerinage) à la fin de sa vie.

 

Arafat

 

         Puce or  Arak:  عرق Arbre littéralement « transpiration », en référence à la distillation) est une eau-de-vie de vin dont on tire le l'alcool . Il est préparé à partir de moût de raisin fermenté, vin distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d'anis. Il vieillit ensuite dans des jarres en argile. C'est une boisson anisée, son goût est donc proche de ceux de l'ouzo boisson alcoolisée anisée grecque , du rakı, dérivé de l'arabe arak , consommée en Turquie, dans les Balkans, en Arménie et au Proche Orient du pastis etc. Mais contrairement au pastis, l'arak ne contient pas de réglisse.

L'arak عرقpur contient de 40 à 50 degrés d'alcool mais il se boit allongé d'eau avec des glaçons. Traditionnellement, au Liban, on allonge un volume d'arak d'un volume d'eau (moitié-moitié) ou bien de deux volumes d'eau (un tiers-deux tiers). Il prend alors la couleur blanchâtre caractéristique des boissons anisées.

 

Arak alcool

 

Coran sourate 16 النحل an nahl les abeilles verset 67

.وَمِن ثَمَرَاتِ النَّخِيلِ وَالأَعْنَابِ تَتَّخِذُونَ مِنْهُ سَكَراً وَرِزْقاً حَسَناً إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَةً لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ

16.67. Et des fruits du palmier et de la vigne vous tirez une boisson enivrante et une nourriture excellente. Il y a également en cela une leçon pour des gens qui raisonnent.

16.67. Wamin thamarati alnnakheeli waal-aAAnabi tattakhithoona minhu sakaran warizqan hasanan inna fee thalika laayatan liqawmin yaAAqiloona

A ne pas confondre abec le bois d'arak خشبية الأراك  bâton d’arak, Siwâk, سواك ou souek, souak  مسواك  genre de brosse à dent.

Siwak

 

         Puce or   Arba  Al arba'a :  أربعة  les quatres  Ce terme désigne les 4 célèbres compilateurs de Hadith : Abou Daoud أبو داود, An Nasâi, النسائي  At-Tirmidhi الترمذي et Ibn Mâja بن ماجة  (Que Dieu les les bénissent رضي الله عنهم  rradi Alllah eanhum .

         Puce or   Arbayn, ʾarbaʿīn, أربعين, de ʾarbaʿūna quarante, أربعون : fête chiite de la fin du deuil, 40 jours après l'Achoura

         Puce or    Arg :  Terme provenant du persan. ارگ  Citadelle, Fortification. En arabe اركب « tour »

Arg

 

           Puce or    Arkan -Arkan al-islam:  أركان الإسلام  Terme désignant les piliers de la religion islamique. au nombre de cinq

                            1 - L'attestation de la foi voir chahada شهادة

                            2 - La prière voir salât صلاة

                            3 - Le jeûne voir saoum  صَوم « siyam »

                            4 - l'aumône voir zakat زَكَاة

                            5 - Le pélerinage voir hajj حَجّ

           Puce or  Asmâ Ur-Rijâl أسماء الرجال : Compilation encyclopédique des biographies des différents compagnons du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) et de leurs descendants. Ces ouvrages ont joué un rôle important dans la compilation des hadiths du prophète, permettant aux savants de connaitre les biographies de ses contemporains et de leurs descendants et de s'assurer ainsi de la fiabilité de ceux qui transmirent ces hadiths et des Isnad إسناد, chaines de transmetteurs.

           Puce or    Asr : العصر  Nom de la prière célébrée au milieu de l'après-midi صلاة العصر salat al asr. Cette prière est la troisième des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion islamique.

           Puce or   As-Salam ‘Alaykum, السلام عليكم : littéralement « Que la paix soit sur vous ». La réponse à ce salut est wa ʿalaykum as-salām, عليك السلام : « Et que sur vous soit la paix » ;

 .         Puce or ‘Astaghfir Allah, أستغفر الله : « Qu' Allah me pardonne »

           Puce or  Atabeg :  أتابك (père du prince) est un titre de noblesse turc. d'un haut dignitaire sous la dynastie Seljoukide  سلجوقيان  (11e au 13e siècle de l'ère chrétienne) et ses successeurs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seldjoukides#Arbre_g.C3.A9n.C3.A9alogique

           Puce or   Ataurique - tawrīq توريق, : « feuillage » Terme d'architecture : Ornementation décorative utilisant, suivant la technique du stuc, différents assemblages de motifs végétaux.

Ataurite

 

              Puce or  At-Ta'a, alttaea الطاعة : Obéissance (en vue d'apporter le bien-être)

              Puce or  ʾAwliyaʾ, أولياء  pluriel de Walîy  وليّ protecteur.

              Puce or  'Awra العورة : Terme désignant, pour les hommes, la partie du corps situé entre le nombril et les genoux. Désigne Toute à découvert ou restée Toute partie du corps Que l'Être cache par pudeur et humain partie de sa Faisant Vie Privee, voiture la pudeur is considérée Comme «Une branche de la foi ».

Le substantif féminin est emprunté à l'arabe ‘awra pl. ‘awrât  عورة qui est une notion coranique. Le Coran compte, en effet, quatre occurrences du mot ‘awra- ‘awrât : deux en 33, 13 ; une en 24, 31 ; et une en 24, 58. La ‘awra d'une personne désigne de manière générale les parties de son corps qu'elle ne peut dévoiler, qu’elle ne peut laisser apparaître et qu'autrui ne peut regarder. Les ‘awrât sont aussi une notion juridique.

Concerant la femme dès sa puberté :

Sourate 24  النور  ʾAn-Nūr la Lumière verset 31

وَقُل لِّلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آبَائِهِنَّ أَوْ آبَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاء بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ أَوْ نِسَائِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُنَّ أَوِ التَّابِعِينَ غَيْرِ أُوْلِي الْإِرْبَةِ مِنَ الرِّجَالِ أَوِ الطِّفْلِ الَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا عَلَى عَوْرَاتِ النِّسَاء وَلَا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِن زِينَتِهِنَّ وَتُوبُوا إِلَى اللَّهِ جَمِيعاً أَيُّهَا الْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

Invite également les croyantes à baisser pudiquement une partie de leurs regards, à préserver leur vertu, à ne faire paraître de leurs charmes que ceux qui ne peuvent être cachés, à rabattre leurs voiles sur leurs poitrines, à ne montrer leurs atours qu'à leurs époux, leurs pères, leurs beaux-pères, leurs fils, leurs beaux-fils, leurs frères, leurs neveux, aux femmes musulmanes, leurs servantes, leurs esclaves, leurs serviteurs impuissants, ou aux garçons impubères. Dis-leur aussi de ne pas agiter les pieds pour faire deviner les autres atours de leur féminité. Ô croyants, revenez tous à Dieu, si vous voulez assurer votre salut !

Waqul lilmu/minati yaghdudna min absarihinna wayahfathna furoojahunna wala yubdeena zeenatahunna illa ma thahara minha walyadribna bikhumurihinna AAala juyoobihinna wala yubdeena zeenatahunna illa libuAAoolatihinna aw aba-ihinna aw aba-i buAAoolatihinna aw abna-ihinna aw abna-i buAAoolatihinna aw ikhwanihinna aw banee ikhwanihinna aw banee akhawatihinna aw nisa-ihinna aw ma malakat aymanuhunna awi alttabiAAeena ghayri olee al-irbati mina alrrijali awi alttifli allatheena lam yathharoo AAala AAawrati alnnisa-i wala yadribna bi-arjulihinna liyuAAlama ma yukhfeena min zeenatihinna watooboo ila Allahi ja

Sourate 24  النور  ʾAn-Nūr la Lumière verset 58

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لِيَسْتَأْذِنكُمُ الَّذِينَ مَلَكَتْ أَيْمَانُكُمْ وَالَّذِينَ لَمْ يَبْلُغُوا الْحُلُمَ مِنكُمْ ثَلَاثَ مَرَّاتٍ مِن قَبْلِ صَلَاةِ الْفَجْرِ وَحِينَ تَضَعُونَ ثِيَابَكُم مِّنَ الظَّهِيرَةِ وَمِن بَعْدِ صَلَاةِ الْعِشَاء ثَلَاثُ عَوْرَاتٍ لَّكُمْ لَيْسَ عَلَيْكُمْ وَلَا عَلَيْهِمْ جُنَاحٌ بَعْدَهُنَّ طَوَّافُونَ عَلَيْكُم بَعْضُكُمْ عَلَى بَعْضٍ كَذَلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الْآيَاتِ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

Ô vous qui croyez ! Que vos serviteurs et vos enfants encore impubères sollicitent votre permission avant de pénétrer dans vos appartements, aux heures suivantes : avant la prière de l'aube, à midi quand vous vous déshabillez pour la sieste et après la prière du soir. Ce sont là trois moments réservés à votre intimité, en dehors desquels libre à vous qui vivez sous le même toit de circuler et de vous rendre les uns chez les autres. C'est ainsi que Dieu vous expose clairement Ses préceptes. Il est Omniscient et Sage.

Ya ayyuha allatheena amanoo liyasta/thinkumu allatheena malakat aymanukum waallatheena lam yablughoo alhuluma minkum thalatha marratin min qabli salati alfajri waheena tadaAAoona thiyabakum mina alththaheerati wamin baAAdi salati alAAisha-i thalathu AAawratin lakum laysa AAalaykum wala AAalayhim junahun baAAdahunna tawwafoona AAalaykum baAAdukum AAala baAAdin kathalika yubayyinu Allahu lakumu al-ayati waAllahu AAaleemun hakeemun

C’est le même sens qu’on trouve dans le Saint Coran,

Sourate 33 الأحزاب  al Ahzab Les Factions verset 13 :

وَإِذْ قَالَت طَّائِفَةٌ مِّنْهُمْ يَا أَهْلَ يَثْرِبَ لَا مُقَامَ لَكُمْ فَارْجِعُوا وَيَسْتَأْذِنُ فَرِيقٌ مِّنْهُمُ النَّبِيَّ يَقُولُونَ إِنَّ بُيُوتَنَا عَوْرَةٌ وَمَا هِيَ بِعَوْرَةٍ إِن يُرِيدُونَ إِلَّا فِرَاراً

et qu'au même moment certains d'entre eux s'écriaient : «Ô gens de Yathrib ! Vous n'avez plus rien à faire ici ! Retournez chez vous !», alors que d'autres demandaient au Prophète la permission de se retirer de la bataille, en disant que leurs foyers étaient restées à découvert (awra) et sont menacées”. ». Or, leurs foyers n'étaient pas en danger , la réalité, c'est qu'ils voulaient seulement s'enfuir.

 

Wa-ith qalat ta-ifatun minhum ya ahla yathriba la muqama lakum fairjiAAoo wayasta/thinu fareequn minhumu alnnabiyya yaqooloona inna buyootana AAawratun wama hiya biAAawratin in yureedoona illa firaran

Cette notion d’intimité est citée dans le Saint Coran,

sourate 7 الأعراف  al a‘raf l’enceinte du Paradis verset 26 

يَا بَنِي آدَمَ قَدْ أَنزَلْنَا عَلَيْكُمْ لِبَاساً يُوَارِي سَوْءَاتِكُمْ وَرِيشاً وَلِبَاسُ التَّقْوَىَ ذَلِكَ خَيْرٌ ذَلِكَ مِنْ آيَاتِ اللّهِ لَعَلَّهُمْ يَذَّكَّرُونَ

Ô fils d'Adam ! Nous vous avons dotés de vêtements pour couvrir votre nudité, ainsi que de parures. Mais le meilleur vêtement est la crainte révérencielle du Seigneur ! C'est là un des signes de Dieu. Peut-être s'en souviendront-ils !

 

Ya banee adama qad anzalna AAalaykum libasan yuwaree saw-atikum wareeshan walibasu alttaqwa thalika khayrun thalika min ayati Allahi laAAallahum yaththakkaroona

Awra homme femme

              Puce or   Ayat: ʾāya آية, pl. ʾāyāt آيات, signe, miracle, commandement .Verset du Saint-Coran. Le Coran est composé de 114 sourates, elles-mêmes décomposées en un nombre variable de versets. Le terme Ayat célèbre le caractère divin du Saint-Coran en soulignant que chaque verset du Coran est un signe adressé aux hommes.

    .         Puce or  Ayatollah, ʾāya allāh آية الله  ou en persan : آیت‌الله, signifiant « signe de Dieu » signe de Allah ; est l'un des titres chiites les plus élevés décerné à un membre du clergé chiite (mollah, ملا, mawlān, مولًى, pl. mawâlin, موالٍ  aide ; défenseur ; seigneur) du plus haut rang. Contrairement au clergé sunnite, le clergé chiite est très hiérarchisé. Les ayatollahs sont les chefs et les docteurs considérés comme des experts de l'islam dans les domaines de la jurisprudence, de l'éthique, de la philosophie ou du mysticisme. Ils enseignent la plupart du temps dans les écoles hawza حوزة, ou plus complètement ḥawza ˤilmiyya حوزة علمیة, territoire du savoir islamiques, La première hawza a été fondée à Nadjaf,  Irak en 1056. Certains ayatollahs portent des turbans noirs (surtout dans le monde arabe et persan) ou verts, ce qui indique leur position de سـيد  sayyid, autrement dit de descendant de Muhammad via sa fille Fatima, épouse de Ali, le premier Imam dans le Chiisme duodécimain. Les autres ayatollahs portent traditionnellement un turban blanc.

              Puce or  Ayat-oul-koursi : , آية الكرسي  verset du Trône est le 255e verset de la 2e sourate (intitulée al-Baqara  ‫البقرة « la vache »  du Coran. C'est l'un des versets les plus récités par les musulmans vu sa fonction protectrice.

Version originale

للّهُ لاَ إِلَهَ إِلاَّ هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لاَ تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلاَ نَوْمٌ لَّهُ مَا فِي السَّمَأوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مَن ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلاَّ بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلاَ يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِّنْ عِلْمِهِ إِلاَّ بِمَا شَاء وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَأوَاتِ وَالأَرْضَ وَلاَ يَؤُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيم

Traduction :« Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même (al-Qayyùm). Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. À Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône (Kursiy) déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »

Phonetique :Allahu la ilaha illa houwa-l-hayoul qayyoumou lataâkhodoho sinatoun wala nawmoun lâhou ma fi-s-samawati wama fi-l-ardi man daladhi yashfaou (yachfa3o) îndaou (3indaho) ilabi idhnihi yaâlamo (ya3lamo) ma bayna aydihim wama khalfahoum wala youhitouna bi chayîn min îlmihi (3ilmihi) illa bima chaâ wasiâ (wasi3a) korsiyohou-s-samawati wa-l-arda wala yaoudohou hifdhohouma wa houwa-l-âliyou (l3aliyou) l-aDhimou (l3aDim).

                                            Ayat koursy v2 s255

 

          Puce or      ʿAzl,  : عزل coït interrompu, coitus interruptus : le fait d'interrompre l'acte sexuel avant l'éjaculation

          Puce or      Azlam أظلم  بِالأَزْلاَمِ: « sombre » Flêchettes utilisées par les arabes de l'époque pré-islamique, djahiliya  جاهِليّة  du mot jahl جَهْل qui signifie ignorance, pour prendre une décision ou simplement tenter leur chance. Cette pratique courante a été proscrite par l'Islam.

L'interdiction d'utiliser Al-Azlam pour la prise de décision.

وَأَن تَسْتَقْسِمُواْ بِالأَزْلاَمِ

le sort au moyen de flèches divinatoires,

waan tastaqsimoo bial-azlami

 

 L’Interdit de prendre des décisions avec les flèches,Al Azlam أظلم  بِالأَزْلاَمِ "O croyants! Vous êtes interdit d'utiliser Al-Azlam أظلم (flèches) pour la prise de décision", ce qui était une pratique des Arabes pendant le temps de Jahiliyyah. Ils utiliseraient trois flèches, un avec le mot «faire» écrit dessus, un autre qui dit «ne pas», tandis que le troisième ne dit rien. Certains d'entre eux écriraient sur la première flèche: «Mon Seigneur m'a commandé "Et" Mon Seigneur m'a défendu ", sur la deuxième flèche et ils n'étriveraient rien sur la troisième flèche. Si la flèche vierge a été choisie, la personne continuerait à essayer jusqu'à ce que la flèche qui le dit ait ou non été choisie, Et Ibn Abbas ابن عباس a déclaré que les Azlam étaient des flèches qu'ils cherchaient à prendre des décisions. Muhammad bin Ishaq محمد بن اسحاق et d'autres ont déclaré que l'idole majeure de la tribu de Quraysh était Hubal  هُبَل divinité arabe pré-islamique de la Ka'ba à la Mecque. dieu lunaire aux attributs proche de ceux du dieu assyro-babylonien Sîn سين., qui a été érigée le La pointe d'un puits à l'intérieur de la Ka'bah, où des cadeaux ont été présentés et où le trésor de la Ka'bah était conservé. Ici, ils avaient aussi sept flèches qu'ils utiliseraient pour demander une décision concernant les différends. Quelle que soit la flèche choisie, ils le respecteraient! Al-Bukhari a enregistré que lorsque le Prophète est entré dans Al-Ka`bah après que Makkah ait été conquis, il a trouvé des images d'Ibrahim et d'Isma`il en tenant l'Azlam dans leurs mains. Le Prophète a commenté,

«قاتلهم الله لقد علموا أنهما لم يستقسما بها أبدا»

 (Que Allah les combatte (les idolâtres)! Ils savent qu'ils n'ont jamais utilisé l'Azlam pour prendre des décisions.)

qatalahum alllah laqad ealimuu 'annahuma lm yastaqsima biha 'abadana

Abû Bakr Ibn Mujâhid أبو بكر  بن مجاهد  a commenté la déclaration d'Allah, الله Dieu l’Unique

  «Prohibé» est aussi de prendre des décisions avec Al-Azlam:  بِالأَزْلاَمِ «Ce sont des flèches qu'utilisent les Arabes et les dés que les Perses et les Romains utilisaient dans le jeu.» Cette déclaration de Mujahid, selon laquelle ces flèches étaient utilisées dans le jeu, est douteuse à moins que nous disions qu'ils ont utilisé les flèches pour le jeu parfois et pour les décisions d'autres fois. toutes ces pratiques constituent la désobéissance, le péché, les mauvaises idées, l'ignorance et surtout Shirk شرك : association ; polythéisme. Le fait d’accorder à un autre qu'Allah, الله Dieu l’Unique ce qui revient à Allah. Exemple : croire en un voyant est considéré comme le plus grand des péchés.

Allah sait mieux. الله أعلم Alllah 'aelam

sourate5 المائدة ʾAl-Māʾida La Table servie verset 3

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالْدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللّهِ بِهِ وَالْمُنْخَنِقَةُ وَالْمَوْقُوذَةُ وَالْمُتَرَدِّيَةُ وَالنَّطِيحَةُ وَمَا أَكَلَ السَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ وَمَا ذُبِحَ عَلَى النُّصُبِ وَأَن تَسْتَقْسِمُواْ بِالأَزْلاَمِ ذَلِكُمْ فِسْقٌ الْيَوْمَ يَئِسَ الَّذِينَ كَفَرُواْ مِن دِينِكُمْ فَلاَ تَخْشَوْهُمْ وَاخْشَوْنِ الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الإِسْلاَمَ دِيناً فَمَنِ اضْطُرَّ فِي مَخْمَصَةٍ غَيْرَ مُتَجَانِفٍ لِّإِثْمٍ فَإِنَّ اللّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

5.3. Il vous est interdit de consommer la bête morte, le sang, la viande de porc, celle d'un animal immolé à d'autres divinités qu'à Dieu, la bête étranglée, assommée, morte d'une chute ou d'un coup de corne, ou celle qui a été entamée par un carnassier  à moins qu'elle n'ait été égorgée à temps –, ainsi que celle qui a été immolée sur un autel païen. Il vous est également interdit de consulter le sort au moyen de flèches divinatoires, car cela ne peut être que perversité. Désormais, les négateurs ont perdu tout espoir de vous détourner de votre religion. Ne les craignez plus ! Mais craignez-Moi ! Aujourd'hui, J'ai amené votre religion à son point de perfection , Je vous ai accordé Ma grâce tout entière et J'ai agréé l'islam pour vous comme religion ! Celui qui, en période de disette, aura contrevenu à ce qui précède, par nécessité et non par désir de mal faire, sera absous, car Dieu est Clément et Miséricordieux.

 

Hurrimat AAalaykumu almaytatu waalddamu walahmu alkhinzeeri wama ohilla lighayri Allahi bihi waalmunkhaniqatu waalmawqoothatu waalmutaraddiyatu waalnnateehatu wama akala alssabuAAu illa ma thakkaytum wama thubiha AAala alnnusubi waan tastaqsimoo bial-azlami thalikum fisqun alyawma ya-isa allatheena kafaroo min deenikum fala takhshawhum waikhshawni alyawma akmaltu lakum deenakum waatmamtu AAalaykum niAAmatee waradeetu lakumu al-islama deenan famani idturra fee makhmasatin ghayra mutajanifin li-ithmin fa-inna Allaha ghafoorun raheemun

sourate5 المائدة ʾAl-Māʾida La Table servie verset 90

 

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّمَا الْخَمْرُ وَالْمَيْسِرُ وَالأَنصَابُ وَالأَزْلاَمُ رِجْسٌ مِّنْ عَمَلِ الشَّيْطَانِ فَاجْتَنِبُوهُ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

5-90 Ô vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose qu'une souillure diabolique. Fuyez-les ! Vous n'en serez que plus heureux !

Ya ayyuha allatheena amanoo innama alkhamru waalmaysiru waal-ansabu waal-azlamu rijsun min AAamali alshshaytani faijtaniboohu laAAallakum tuflihoona

 

إِنَّمَا يُرِيدُ الشَّيْطَانُ أَن يُوقِعَ بَيْنَكُمُ الْعَدَاوَةَ وَالْبَغْضَاء فِي الْخَمْرِ وَالْمَيْسِرِ وَيَصُدَّكُمْ عَن ذِكْرِ اللّهِ وَعَنِ الصَّلاَةِ فَهَلْ أَنتُم مُّنتَهُونَ

5.91. Le démon n'a d'autre but que de semer, par le vin et le jeu de hasard, la haine et la discorde parmi vous, et de vous éloigner du souvenir de Dieu et de la salât. Allez-vous enfin renoncer à ces pratiques?

Innama yureedu alshshaytanu an yooqiAAa baynakumu alAAadawata waalbaghdaa fee alkhamri waalmaysiri wayasuddakum AAan thikri Allahi waAAani alssalati fahal antum muntahoona

           Puce or Azulejos -  al zulaydj  زليج, petite pierre polie: Terme d'architecture : carreaux de faîence émaillée espagnols ou portugais qui servent surtout à la réalisation de décors géométriques muraux. La fabrication d'azulejos, héritée de l'Espagne musulmane, s'est perpetué en Espagne jusqu'à nos jours. Les belles demeures espagnoles et portugaises en sont souvent décorées

Azulejos al zulaydj.

 

B

         Puce or      Badawi بدوي  : issu de badw البدو ou badawi بَدَوِي ou au pluriel badawiyoune بَدَوِيُّون qui signifie  habitant du désert , les Bédouins.  Les nomades arabes vivant de l'élevage des caprins, des ovins et des camélidés, principalement dans les déserts d'Arabie, de Syrie, du Sinaï et du Sahara. Cette population arabe d'environ 4 millions de personnes est reconnaissable par ses dialectes, sa culture et sa structure sociale spécifiques. De nos jours, seuls environ 5 % des Bédouins du Moyen-Orient sont encore nomades, tandis que quelques Bédouins du Sinaï sont encore semi-nomades. Pour certains Bédouins, il ne faut qu'appartenir à une tribu d'origine bédouine pour se revendiquer Bédouin, mais pour d'autres il faut de plus mener une vie de nomade, ce qui en exclut les sédentaires Bédouins

Carte bedouin arabie

 

               Puce or  Badr (Bataille de) غزوة بدر « ghazwat badr » : aussi appelée invasion de Safouan,  est la première bataille victorieuse des Arabes musulmans. C'est la bataille de Muhammad contre le clan quraychite qui l'avait contraint à l'exil vers Médine, et eut lieu le 17 mars 624.

Bataille badr

                                                           Mouvement des troupes quraychite et musulmane.

        Puce or Baghdadi بغدادي :  de Baghdad بغداد Genre de Papier. Après avoir eu longtemps recourt au parchemin (peau animale traitée sous forme de feuilles) pour les manuscrits, les arabes découvrent en 751 de l'ère chrétienne, par des prisonniers chinois, la technique de fabrication du papier. Ce papier fût appelé Baghdadi.

Bagdadi manuscrit ancien coran

                                                          Manucrits ancien du 7è et 8è siècle

      Puce or Bahîrah  بَحِيرَةٍ : Pratique anté-islamique de certaines tribus arabes. Nom donné à la chamelle dont le lait, en dévotion aux idoles et aux fausses divinités, ne devait être consommé.

sourate 5 المائدة  ʾAl-Māʾida La Table servie verset103

مَا جَعَلَ اللّهُ مِن بَحِيرَةٍ وَلاَ سَآئِبَةٍ وَلاَ وَصِيلَةٍ وَلاَ حَامٍ وَلَـكِنَّ الَّذِينَ كَفَرُواْ يَفْتَرُونَ عَلَى اللّهِ الْكَذِبَ وَأَكْثَرُهُمْ لاَ يَعْقِلُونَ

5.103. Dieu n'a jamais prescrit de consacrer aux idoles ni chamelle ayant donné cinq petits dont le dernier est un mâle, ni une autre qu'on a fait vœu de laisser en liberté, ni brebis ayant donné naissance cinq fois consécutives à des jumeaux, ni chameau étalon ayant fécondé dix chamelles. Ce sont les idolâtres qui forgent de pareils mensonges qu'ils prêtent à Dieu, car la plupart d'entre eux sont dénués de tout bon sens.

Ma jaAAala Allahu min baheeratin wala sa-ibatin wala waseelatin wala hamin walakinna allatheena kafaroo yaftaroona AAala Allahi alkathiba waaktharuhum la yaAAqiloona

 

    Puce orBai Muajjal بيع المؤجل : Terme de droit des transactions commerciales désignant un "contrat de paiement différé" : Contrat portant sur la vente de marchandises sur la base d'un paiement différé. La banque ou le fournisseur du capital achète les biens au nom du propriétaire. La banque vend alors les marchandises à un client à un prix convenu, percevant une marge. Le propriétaire rembourse ensuite le prix de la marchandise selon un planning d'échéances convenu. Ce type de contrat est assez semblable au Mourabaha المرابحة puisqu'il s'agit également d'une vente à crédit. Une institution financière de Malaisie offre actuellement une carte VISA islamique basée sur ce type de contrat.

    Puce orBai Salam بيع سلام : Terme de droit des transactions commerciales. Contrat de vente dans lequel l'acheteur paye à l'avance des marchandises, qui lui sont livrées plus tard. Ce type de financement est plus particulièrement utilisé lorsqu'un entrepreneur a besoin de capital pour fabriquer un produit pour l'acheteur. En échange de l'avance, l'acheteur bénéficie d'un prix favorable.

    Puce or Baia بيع : Promesse d'obéissance donnée par des citoyens à leur Imam (souverain musulman) selon la loi islamique.

    Puce or Bait-oul-maqdis بيت المقدس : "Bait" signifie littéralement "maison": la mosquée est appelée fréquemment Baitoullah (la maison d'Allah). Bait-oul-Maqdis est la célèbre mosquée à Jérusalem, considérée comme la troisième mosquée sacrée du monde Islamique; la première étant Al Masjid-al-Hâram à La Mecque et la seconde étant la mosquée du Prophète (bsdl) à Médine.

    Puce oral Baqî البقيع : Cimetière de Médine    souvent appelé Janna al-Baqî` جنة البقيعdésigne le cimetière situé à Médine à l’angle sud-est de la mosquée du Prophète, le terme Al-Baqî` , بقيع parfois translittéré Bakhiah, البقيعع désigne un lieu plat et dépourvu de pierre. Lieu, où de nombreux compagnons du Prophète Muhammad furent enterrés.

Cimeriete baqi a medine

      Puce or Bakkah  بكة : est un nom ancien pour la Mecque , la ville la plus sainte de l'Islam. La plupart des gens croient qu'ils sont synonymes, mais pour les érudits musulmans il ya une distinction: Bakkah se réfère à la Kaaba الكعبة  "Le Cube" et le site sacré qui l'entoure immédiatement, alors que Mecque est le nom de la ville dans laquelle ils sont tous deux situés.     Ancien nom de la ville de La Mecque Makkah مكة

Sourate 3 آل عمران  ʾĀl-ʿImrān  La Famille de ʿImran verset 96

إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكاً وَهُدًى لِّلْعَالَمِينَ

3.96. En vérité, le premier temple qui ait été fondé à l'intention des hommes est bien celui de La Mecque, qui est à la fois une bénédiction et une bonne direction pour l'Univers.

Inna awwala baytin wudiAAa lilnnasi lallathee bibakkata mubarakan wahudan lilAAalameena

Bakkah mekka

 

       Puce orBanu  بنو : [ fils de ] Pluriel de ibn ; « fils de » ; suivi du nom d'un ancêtre éponyme, s'emploi pour désigner les membres de la tribu qui s'y rattache.

       Puce orbaraka Muḥammad, بركة محمد, bénédiction sur Muhammad

       Puce orBasmala بسملة : Terme désignant la formule de consécration  بسم الله الرحمن الرحيم "Bismillahi Ar-rahman Ar-rahim" "Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux le Tout compatissant". On retrouve cette formule au début de presque toutes les sourates du Coran. Cette formule est par ailleurs utilisée par le musulman au moment de commencer toute oeuvre.

 

Basmallah

      Puce or Bazar بازار : Terme d'origine persane. désigne un marché ou un ensemble de magasins où biens et services sont disponibles à la vente et à l'achat. Le souk   سوق, marché  arabe en est son équivalent. Voir Souk

                Souk

 

      Puce or Berbères  البربر appelés aussi Amaziɣ الأمازيغ  : sont un groupe ethnique autochtone  hétérogènes de tribus vivant en Afrique du Nord, , mais toutes vraisemblablement d'origine européo-méditerranéenne. Ces ethnies se convertirent majoritairement à l'Islam au 8è siècle de l'ère chrétienne.

Les berberes

        Puce orBey - Beg البيه  -  الباي : Terme turc: prince, chef; chez les Ottomans, gouverneur d'une petite province, puis qualitative honorifique. Titre turc désignant à l'origine un « chef de clan ». Historiquement, de nombreux chefs turcs et perses furent appelés bey, beg or beigh. Le beylicat désigne à la fois le pouvoir et le territoire (beylik) sur lequel s'exerce le pouvoir du bey. Il s'agit du même mot désignant un chef, qui apparaît aussi dans les titres militaires de beylerbey (gouverneur de province) et de sandjakbey (chef de régiment). sandjak division

en turc sancak, littéralement « bannière » ou « étendard ») est une division administrative de l'ex-Empire ottoman et du sultanat mamelouk, équivalente à la liwa  لواء arabe.

       Puce orBeylerbey بكلربكي : Gouverneur d'une grande province. Une des plus grandes distinctions de l'Empire Ottoman, beylerbey, anciennement beglerberg signifie  émir des émirs سيد السادة « sid alssadat » : c'est la plus haute charge dans une province de l 'Empire, équivalent à un poste de gouverneur-général ayant plusieurs autres gouverneurs locaux sous ses ordres.

         Puce orBeylik بايلك bâylik: Territoire d'un bey.

Les provinces de la regence d alger svg

Exemple territoire d’Algerie  1563 – 1831

Les beyliks de la Régence d'Alger sont au nombre de trois :

    Puce carree le beylik de l'Ouest, بايلك الغرب bâylik al-garb, province du Couchant, avec pour première capitale Mazouna مازونة, puis Mascara مـعـسـكـر (Maâskar) en 1710 et Oran وهران  (Wahrān) en 1792 ;

    Puce carree le beylik du Titteri,  بايلك التّيطري bâylik at-Tîtrî au centre, dont Médéa المدية El Mdiyya est la capitale ;

    Puce carree le beylik de l'Estبايلك قسنطينة bâylik as-chark, ou beylik de Constantine, dont Constantine قسنطينة, Qacentina est la capitale.

     Les beyliks sont administrés par des beys nommés par le dey d'Alger دايات الجزائر  La région d'Alger (Alger, la Mitidja  متيجة et la basse Kabylie), appelée Dar Es-Soltane دارالسلطان « domaine de la couronne » sont directement administrées par le dey d'Alger.

     Puce orBid’ah  بدعة: innovation, idée nouvelle, hérésie) désigne une chose considérée comme une innovation en matière de religion, qui n'a pas été rapportée ou ayant déjà été pratiquée à la religion islamique après la mort du Prophète Muhammad,  par des prédécesseurs (salafs), ou une chose inventée sur la base d'aucun modèle précédent. Dans le contexte de l'islam sunnite : « l'innovation désigne donc une voie inventée dans la religion, qui ressemble à la voie légale islamique. L'on recherche en empruntant cette voie l'exagération dans l'adoration d'Allah »

Sourate 5 المائدة ʾAl-Māʾida La Table servie verset 3

وَاخْشَوْنِ الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الإِسْلاَمَ دِيناً

Aujourd'hui, J'ai amené votre religion à son point de perfection, Je vous ai accordé Ma grâce tout entière et J'ai agréé l'islam pour vous comme religion !

waikhshawni alyawma akmaltu lakum deenakum waatmamtu AAalaykum niAAmatee waradeetu lakumu al-islama deenan

« Le Prophète a dit « si je vous dis une parole, ne rajoutez rien »  إذا حلفت أنك تفعل شيئاً ما ، ثم لم تفعله

'iidha hallafat 'annak tafeal shyyaan ma , thumm lam tafealuh

D'après 'Aicha Qu’Allah soit satisfait رضي الله عنها   rradi alllah eanha, le Prophète que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui صلى الله عليه وسلم a dit : « Celui qui innove dans notre affaire-ci une chose qui n'en fait pas partie, alors cette chose est rejetée ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2697 et Mouslim dans son Sahih n°1718)

عن عائشة رضي الله عنها قال النبي صلى الله عليه و سلم : من أحدث في أمرنا هذا ما ليس منه فهو ردّ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٦٩٧ و مسلم في صحيحه رقم ١٧١٨)


La parole du Prophète que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui صلى الله عليه وسلم: dans notre affaire-ci montre clairement que les innovations qui sont interdites sont les innovations dans la religion, celles par lesquelles on cherche à se rapprocher d'Allah.
Par contre les innovations dans les affaires de la vie quotidienne (l'avion, le téléphone portable...) sont permises.

http://www.hadithdujour.com/coran/innovation.pdf

 

      Puce or Bilad as-sham بلاد الشام  : Pays à l'ouest de l'Euphrate et au sud du Taurus. donné au Machrek المشرق العربي al-Mashreq al-Arabi  (moins l'Irak). On parle aussi de « Grande Syrie terme irrédentiste (doctrine politique) qui désigne une région historique du Moyen-Orient, sur les bords de la Méditerranée. On considère généralement qu'elle comprend grossièrement les territoires des États de Syrie, du Liban, d'Israël, de Jordanie, de la Palestine, certaines parties de l'Irak, le Sinaï et la province de Hatay en Turquie.

La grande syrie

 

       Puce or  Bilal ibn Rabâh   بلال بن رباح : né à La Mecque, est un esclave noir des Banû Umayya qui, après avoir été racheté à Umayya ibn Khalaf lui-même  ou un(e) anonyme du clan — et affranchi par Abû Bakr, fut l'un des premiers compagnons du Prophète de l’islam, Muhammad, et le premier muezzin ,il devint le premier muezzin de l'histoire de l'Islam. En tant que premier muezzin, Bilal est le patron des muezzins et de leurs corporations. Bilal est un des premiers convertis à l'islam. D'après la majorité des récits, il est le cinquième à avoir embrassé la religion musulmane. Considéré comme le premier musulman noir d'ascendance africaine, Bilal est particulièrement vénéré en Afrique et par les Afro-Américains

      Puce or Bîmaristan  بیمارستان, : ou « māristān مارستان», bimar- signifie « malade » et -stan est le « lieu » ou « lieu »: ainsi « la place des malades. » Hôpital est un emprunt au persan ; il désigne un établissement hospitalier pour les malades offrant consultation, soin, hospitalisation et enseignement de la médecine.. Le problème de l'origine du bīmāristān n'est pas résolu. Le calife umayyade al-Walīd (705-710) passe dans la tradition pour avoir été le premier à bâtir un bīmāristān en Islam, à y avoir nommé des médecins et à leur avoir alloué un traitement. En fait, c'est sous le règne de Hārūn al-Rashīd هارون الرشيد  786-809 qu'est créé, à Bagdad, le premier bīmāristān. Il a pour modèle l'hôpital de Djundishāpūr, qui, fondé, par Chosroês 1er, exerça une profonde influence sur la médecine arabe. Au xe siècle, trois hôpitaux sont construits à Bagdad, le plus célèbre étant celui d'‘Aḍud al-dawla عضد الدولة 982, qui fonctionna jusqu'au 13e siècle.

 

Bimaristan alep syrie

        Puce or Birouni al البَيْرُوني: Savant musulman mort en 1048 E.C./~439 Hegire. Éruditné à  Khwarezm , خوارزم  dans l'actuel Ouzbékistan. Mathématicien, astronome, physicien, encyclopédiste, philosophe, astrologue, voyageur, historien, pharmacologue et précepteur, il contribua grandement aux domaines des mathématiques, philosophie, médecine et des sciences. Il est connu pour avoir étudié la thèse de la rotation de la Terre autour de son axe et sa révolution autour du Soleil. Ces diverses connaissances firent sa célébrité.

        Puce or   Bismillah  بِسْمِ اللهِ : Au nom de Dieu l’Unique  Invocation utilisée couramment par le croyant en débutant une activité. Cette formule rituelle rythme la vie du musulman.

Bismillah

 

     Puce or  Bourâq  بُرَاق : (l’éclair) Animal plus grand qu'un âne et plus petit qu'un cheval, que le Prophète Muhammad chevaucha lors de son ascension (Miraj) dans les sphères célestes, jusqu'a jujubier de la limite, au delà du septième ciel.

La tradition situe cet événement le 27 rajab رجب de l'an 2 avant l'hégire, soit autour de l'année 620 de l'ère chrétienne ; l'anniversaire de l'événement est célébré durant la nuit de l'ascension ليلة المعراج « Lailat al-Miraj »

Sur Ordre divin, l’Ange Gabriel جبرائيل Jibril convie le Prophète à prendre place en sa compagnie sur une extraordinaire monture nommée al-bourâq (l’éclair)  pour un voyage non moins extraordinaire qui se fera en deux étapes et de nombreuses stations :

- La première étape terrestre -le voyage nocturne  إسراء  Al-Isra- est celle qui le transporte de la mosquée sacrée de la Mecque jusqu’à Bayt al Maqdis  بيت المقدس Jérusalem  où il descend de sa mystérieuse monture pour diriger une prière en présence de tous les Prophètes venus l’honorer (entre autres Abraham, Moïse et Jésus) affirmant ainsi l’identité unique des messages divins transmis par tous les Prophètes et sa fonction récapitulative de « Sceau ».
sourate 17 الإسراء ʾAl-ʾIsrāʾ Le Voyage nocturne verset 1

سُبْحَانَ الَّذِي أَسْرَى بِعَبْدِهِ لَيْلاً مِّنَ الْمَسْجِدِ الْحَرَامِ إِلَى الْمَسْجِدِ الأَقْصَى الَّذِي بَارَكْنَا حَوْلَهُ لِنُرِيَهُ مِنْ آيَاتِنَا إِنَّهُ هُوَ السَّمِيعُ البَصِيرُ

17.1. Gloire à Celui qui fit voyager de nuit Son Serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée la plus éloignée dont Nous avons béni les alentours, afin de lui faire découvrir certains de Nos signes ! Dieu est, en vérité, l'Audient et le Clairvoyant.

Subhana allathee asra biAAabdihi laylan mina almasjidi alharami ila almasjidi al-aqsa allathee barakna hawlahu linuriyahu min ayatina innahu huwa alssameeAAu albaseeru

 

- La deuxième étape céleste -l échelle, l’ascension   معراج  Al-Mi’râj- est celle qui le transporte -par une Echelle précieuse et lumineuse-  de Jérusalem jusqu’au «Tapis de l’Intimité» en passant par « sept cieux », puis en traversant les multiples espaces successifs de soixante dix mille voiles (que  l’Ange Gabriel جبرائيل Jibril ne pourra franchir), pour enfin redescendre au ciel de ce monde et rejoindre la Mecque chevauchant  البراق  al-bourâq… Il avait quitté le temps pour l’éternité franchissant toutes les étapes et embrassant tout l’univers.

Le Bouraq a aussi porté Ibrahim  إبراهيم Abraham lorsqu'il rendit visite à son fils Ismaïl إسماعيل Ismaël, à la Mecque.

      Puce or Bsdl, B.S.D.L., saws, S.A.W.S. : ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam   ou  : « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui » Invocation formulée à chaque évocation du prophète Muhammad Cette invocation marque le respect particulier du croyant pour le Message d'Allah.Dieu l'Unique.

Salut sur le prophete

 

          Puce or Burda البردة : Pièce de laine dont on s'enveloppe le corps et qui peut également servir de couverture.

C’est  une pièce de tissu, portée par les Arabes, sur leurs vêtements depuis la fin de la période préislamique pour se protéger de la rigueur du froid nocturne mais aussi de la chaleur diurne, en faisant fonction d'isolant par rapport aux températures extérieures diurnes et à maintenir la température corporelle à un niveau légèrement supérieur à 36.5-37 degrés.

Burda islam

La burda la plus célèbre est celle du Prophète Muhammad dans laquelle il s'enveloppa le soir même où il reçut de l'archange Gabriel la première Révélation, les premiers 5 versets de la sourate 96 العلق ʾAl-ʿAlaq «  le caillot de sang »

 اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ

 96.1. Lis au nom de ton Seigneur qui a tout créé,

Iqra/ bi-ismi rabbika allathee khalaqa

Alors qu'il revenait bouleversé à la maison, on le fit en effet s'envelopper dans celle-ci, en criant « Zammilūnī ! Zammilūnī زملوني زملوني » (Couvrez-moi ! Couvrez-moi !), comme si on espérait chasser ainsi de son esprit le souvenir visuel de cette apparition qui continuait à le troubler.

VERSION ARABE

صلى الله عليه وسلم يرجف فؤاده فدخل على خديجة بنت خويلد رضي الله عنها فقال زملوني زملوني 

salla alllah ealayh wasallam yurjif fuaadah fadakhil ealaa khadijat bnt khuaylid rradi alllah eanha faqal zamluni zamluni

Qu'Allah le bénisse et son cœur est allé à la jeune fille grelottant dit Khadija Khuwaylid, qu'Allah soit satisfait ange Gabriel Ces paroles

C'est à elle portée par le même être surnaturel que Dieu se réfère dans le troisième et dans le quatrième passage des révélations en l'indiquant comme «l'envers du manteau » « Ô toi qui t'enveloppe dans le manteau  ,sourate 73لمزمل ʾAl-Muzzammil « Celui qui s'est enveloppé »  ou Ô enveloppé dans le Manteau sourate 74 المدثر  ʾAl-Muddaṯṯir «  Celui qui est revêtu d'un manteau », en l'exhortant à accepter son ingrat rôle d'Apôtre et Messager.

La Qaṣīda al-Burda قصيدة البردة, également قصيدة البردة الرائعــة connue sous l'appelation française  « Poème du manteau » est une ode à la prière dédié au Prophète de l'Islam Muhammad qui a été composé par l' imam soufi Muhammad bin Saeid bin Hammad al sanhaji al Busiri محمد بن سعيد بن حماد الصنهاجي البوصيري a écrit dans sa Qasida Burda que : « Si ce n'avait été pour le Prophète de Dieu alors le monde n'existerait pas ».

http://musique.arabe.over-blog.com/article-24819677.html

               Bousiri البوصيري, de son nom complet Abou Abdallah Mohammed ibn Saïd al-Bousiri, (1211–1294) fut un poète d'origine marocaine qui écrivit sous le patronage du vizir Ibn Hinna

Version arabe anglaise

http://www.aidaelayoubi.co/wp-content/uploads/2013/06/Mohammed-al-Busiri-Qasidat-al-Burda.pdf

Version française

http://al.alawi.1934.free.fr/pdf/al-Burda.pdf

burdah du Prophète sur lui le salut et la paix   بردة الرسول الله عليه وسلم  burdat al Raçul alllah ealayh wasallam

 

       Puce or  Burnous برنوس : manteau en laine, long sans manche, avec une capuche pointue, d'origine berbère ancienne. Typique des populations Berbères d'Afrique du Nord, Ibn-Khaldoun appelait en arabe les Berbères asḥaab al-baraanis, اصحاب البرانس « les amis-des-burnous »: "ceux qui portent le burnous". Aujourd'hui le burnous est porté partout en Afrique du nord,

 

Burnous 3

 

C

            Puce or  Cadi  قاضي « juge »: qāḍī est un juge musulman fonctionnaire qui dirige l'exécutif d'une administration locale remplissant des fonctions civiles, judiciaires et religieuses. Le cadi est un juge de paix et un notaire, réglant les problèmes de vie quotidienne : mariages, divorces, répudiations, successions, héritages, etc. Il est chargé de trancher les litiges entre particuliers ainsi que de juger les hudud, ou crimes commis « contre Dieu ». ḥadd حدّ  pl. ḥudūd حدود  limite; borne; définition) sont, en droit musulman, les peines légales prescrites par le Coran ou la Sunna .Ces derniers vont cependant être placés sous l'autorité militaire pendant le règne des Mamelouks مماليك (membres d'une milice formée d'esclaves affranchis au service de différents souverains musulmans qui a occupé le pouvoir par elle-même à de nombreuses reprises.) du 9è au 19è siècle.

 Le mot « cadi » vient d'un verbe signifiant « juger », « décider ». Il est à l'origine de l'espagnol alcalde, en français alcade,  L'historiographie musulmane traditionnelle est ambiguë sur ce point : selon les uns, des cadis auraient été nommés dès l'époque du califat de Médine (califes bien guidés (خلفاء راشدون, al-Khulafā’u r-Rāshidūn) " ; selon d'autres, le poste de cadi aurait été une création umayyade.

Livre à lire :

http://www.miages-djebels.org/spip.php?article284

 

      Puce or Café  قهوة : (de l'arabe "kahoua", en turc "kahvé"). Cultivé au Yémen et en Ethiopie, c'est dès le XVe siècle que les pélerins de retour de La Mecque rapportent la consommation du café dans tout le monde arabe. C'est au XVIIe siècle qu'a la faveur du commerce le café parvient en Europe.

                        Cafe

.

           Puce or  Caftan قفطان (Qafan ou QufanKaftân) : Ce vêtement s'est répandu dans tout le monde musulman au cours des IXe et Xe siècles. Longue robe serrée portée sous la jubba ou l'abaya et en usage  dans diverses régions à travers le monde, au Maghreb (Algérie, Maroc, Libye) et aussi en Asie centrale, Perse (qui englobait l'actuel Iran ainsi que d'autres États) .

Le terme Caftân قفطان recouvre en effet une grande variété de tuniques existant ou ayant existé à différentes époques . ils sont longs et souvent amples, droits ou légèrement croisés, à manches longues ou mi-longues, sans col ou capuche et ouverts en leur milieu, sur toute leur longueur (avec ou sans boutons). Toutefois, chaque nation ou peuple ayant intégré le caftan dans son patrimoine vestimentaire a donné à celui-ci sa touche propre au niveau de la coupe, des tissus, des couleurs, des broderies, des ornementations et des motifs, d'où l'apparition de caftans perses, moghols, vénitiens, turcs, slaves, algériens ou marocains. Peu à peu, les anciennes nations productrices de caftans les ont délaissés au profit d'autres tenues à la mode, souvent celles de la puissance culturelle dominante. En revanche, les caftans hérités des Andalous installés au Maghreb perdurent dans cette région. De nos jours, le terme est utilisé pour qualifier un long vêtement d'apparat traditionnellement porté par les femmes marocaines et algériennes et revisité par des stylistes Maghrbins permettant à cette tunique de revivre sous de nouvelles formes et se faire connaître à l'international. Le travail de promotion de magazines Maghrebins  ainsi que l'organisation de défilés annuels permet à l'art du Caftan de fortement se développer, aidé par une forte demande intérieure liée au fait que la femme porte le Caftan et exclusivement lors des fêtes religieuses et familiales (marriages, naissances ...)

Peinture par ismail acar d un caftan offert par les venitiens a soliman le magnifique

Caftan

Caftan 1

        Puce or Calife   خَلِيفَة du mot Khalîfa : signifiant « succéder »,  Lieutenant, vicaire  Titre porté par le chef de la communauté des croyants. Le Calife est le chef du pouvoir exécutif, souverain chargé de faire appliquer la loi dans la cité (domaines religieux, civique et politique). Pour autant, il ne possède aucun pouvoir spirituel (en Islam, aucun homme n'a ce pouvoir) ni législatif (le Coran et la Sunna seuls sont Loi). Après la mort du prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix), quatres Califes (tous compagnons du Prophète) se succédèrent par désignation Abou Bakr أبو بكر , Omar عمر , Othman  عثمان et 'Ali  علی pour tenir le rôle de خليفة النبي "Khalîfat-an-nabi", "lieutenant du Prophète". Par la suite, plusieurs souverains furent nommés "Calife" (notamment à Bagdad) mais jamais la vertu, la splendeur et l'autorité des premiers Califes ne furent retrouvées.

Sourate 2  البقرة  ʾAl-Baqara  La Vache  verset 30

وَإِذْ قَالَ رَبُّكَ لِلْمَلاَئِكَةِ إِنِّي جَاعِلٌ فِي الأَرْضِ خَلِيفَةً قَالُواْ أَتَجْعَلُ فِيهَا مَن يُفْسِدُ فِيهَا وَيَسْفِكُ الدِّمَاء وَنَحْنُ نُسَبِّحُ بِحَمْدِكَ وَنُقَدِّسُ لَكَ قَالَ إِنِّي أَعْلَمُ مَا لاَ تَعْلَمُونَ

2.30. Puis vint le jour où ton Seigneur dit aux anges : «Je vais installer un représentant khalîfa sur la Terre.» Et les anges de repartir : «Vas-Tu établir quelqu'un qui y fera régner le mal et y répandra le sang, alors que nous chantons Ta gloire et célébrons Tes louanges?» Le Seigneur leur répondit : «Ce que Je sais dépasse votre entendement.»

Wa-ith qala rabbuka lilmala-ikati innee jaAAilun fee al-ardi khaleefatan qaloo atajAAalu feeha man yufsidu feeha wayasfiku alddimaa wanahnu nusabbihu bihamdika wanuqaddisu laka qala innee aAAlamu ma la taAAlamoona

         

Califat, خلافة ḫilāfa -khalifat ; est par métonymie le territoire et la population musulmane qui y vit reconnaissant l'autorité d'un calife خليفة, littéralement "un successeur", ici de Muhammad, le prophète de l'Islam) dans l'exercice politique du pouvoir.

Ce mot sert aussi à désigner le régime politique lui-même et la période pendant laquelle il s'exerce par exemple, « pendant le califat de Haroun Ar-Rachid هارون الرشيد 763-809 ». À noter toutefois que le terme khalîfa (califat) n’a pas un emploi restreint à cet usage politique dans la langue arabe.

Plusieurs califats ont existé depuis la fondation de l'islam, à la suite des luttes que se livrèrent les différents prétendants au titre de successeur du prophète Muhammad, après les quatre premiers califes, dits « bien guidés  خلفاء راشدون, al-Khulafā’u r-Rāshidūn ». Les plus importants sont les suivants :

Califat a travers les ages1 1

Le califat omeyyade de Damas de 661 à 750 ; الأمويين في دمشق al'amwiiyn fi dimashq, ou بنو أمية  Banū ʾUmayyah  exilé à Cordoue. خلافة قرطبة

`Abd al-Rahman Ier عبد الرحمن بن معاوية بن هشام بن عبد الملك `Abd ar-Rahman ibn Mu`āwîya ibn Hichām ibn `Abd al-Malik) ou Abdérame Ier, dit le « Juste » ou l'« Exilé » ad-dāḫil الداخل et surnommé Faucon des Quraych قريش  saqr qurayš صقر قريش, est né à Damas en mars 731 et est mort à Cordoue le 30 septembre 788.descendant de Al-Hakam ben Abî al-`Âs ben Umayya الحكم بن أبي العاصى بن امية cousin germain de Abû Sufyân ibn Harb أَبُو سُفيَان بن حَرب Cousin éloigné du Prophète Muhammad. Il est le fondateur omeyyade de l'émirat de Cordoue, al-Andalus الأندلس 756. Il sera au pouvoir durant 31 ans et sa descendance régnera sur la plus grande partie de la péninsule Ibérique (Espagne actuelle) pendant près de trois siècles.

Califat de cordou

Califa abbasids

le califat abbasside de بغداد  Bagdad الخلافة العباسية al-Khilāfah al-‘Abbāsīyah  ;dynastie musulmane sunnite qui règne de 750 à 1258. Le fondateur de la dynastie, Abû al-Abbâs As-Saffah, أبو العباس السفاح «Le sanguinaire » 722 - 754 est un descendant d'un oncle de Muhammad محمّد , Al-Abbas ibn Abd al-Muttalib العباس بن عبد المطلب.

Califa abbasids 1

Le califat fatimide خلافة الفاطمية du Caire  القاهرة, romanisation : Al-Qāhira, « La Victorieuse »  

également appelés Obeydides ou Banu Ubayd depuis le Manifeste de Bagdad1011 بيان من بغداد) ont formé une dynastie califale chiite ismaélienne qui régna, depuis l'Ifriqiya إفريقية entre 909 et 969 puis depuis l'Égypte entre 969 et 1171, sur un empire qui englobait une grande partie de l'Afrique du Nord شمال أفريقيا shamal 'afriqia, la Sicile et une partie du Moyen-Orient الشرق الأوسط  Ash-Shark al-awssat,

Issus de la branche religieuse chiite شيعة des ismaéliens اسماعيلي pour laquelle le calife doit être choisi parmi les descendants d'Ali, علي cousin et gendre du prophète de l'islam Muhammad, les Fatimides considèrent les Abbassides العباسية sunnites comme des usurpateurs de ce titre. L'établissement de leur califat débute au Maghreb المغرب, grâce à l'appui des Berbères Kutama,  كتامة grande tribu qui était établie à l'Est de l'actuelle Algérie الجزائر al-Jazā'ir qui vont renverser le pouvoir local Aghlabide  الأغالبة. Après un intermède en Ifriqiya, إفريقية ils finiront par s'établir dans la ville du Caire  القاهرة qui pendant leur règne prendra un essor considérable.

Califat fatimides

Le califat fatimide خلافة الفاطمية du Caire  القاهرة, romanisation : Al-Qāhira, « La Victorieuse »  

également appelés Obeydides ou Banu Ubayd depuis le Manifeste de Bagdad1011 بيان من بغداد) ont formé une dynastie califale chiite ismaélienne qui régna, depuis l'Ifriqiya إفريقية entre 909 et 969 puis depuis l'Égypte entre 969 et 1171, sur un empire qui englobait une grande partie de l'Afrique du Nord شمال أفريقيا shamal 'afriqia, la Sicile et une partie du Moyen-Orient الشرق الأوسط  Ash-Shark al-awssat,

Issus de la branche religieuse chiite شيعة des ismaéliens اسماعيلي pour laquelle le calife doit être choisi parmi les descendants d'Ali, علي cousin et gendre du prophète de l'islam Muhammad, les Fatimides considèrent les Abbassides العباسية sunnites comme des usurpateurs de ce titre. L'établissement de leur califat débute au Maghreb المغرب, grâce à l'appui des Berbères Kutama,  كتامة grande tribu qui était établie à l'Est de l'actuelle Algérie الجزائر al-Jazā'ir qui vont renverser le pouvoir local Aghlabide  الأغالبة. Après un intermède en Ifriqiya, إفريقية ils finiront par s'établir dans la ville du Caire  القاهرة qui pendant leur règne prendra un essor considérable.

Empire otoman

 

        Puce orCaravansérail كاروانسرا : funduq  فندق (foundouk), Terme persan désignant une auberge pour voyageur et commerçants, equipé de locaux pouvant servir d'entrepôt pour les marchandises et d'écuries pour les montures. Ces établissements étaient souvent fortifiés et se répartissaient au long des grandes routes commerciales à intervalles d'une trentaine de kilomètres.Dans la ville de Marrakech, environ 140 fondouks (hôtels)  sont comptabilisés, notamment celui de la place Bab Fteuh, باب فتوح‎,aux environs de la fameuse « école » médersa Sidi Youssef Ben Ali. مدرسة سيدي يوسف بن علي

 

Caravanserail funduq

          Puce or   Casbah قصبة, kasba  : (citadelle) des villes du Maghreb. En Espagne, on utilise toujours le terme alcazaba pour désigner les forteresses.

est une citadelle Château ou forteresse d'architecture berbère originaire des pays d'Afrique du Nord, telles la kasbah des Oudayas à Rabat, celle de Tunis ou celle d'Alger, qui étaient à l'origine des fortifications militaires.Par extension, le mot désigne également le cœur historique fortifié ou non d'une ville d'Afrique du Nord. Dans cette seconde acception, le mot est plus ou moins synonyme de « médina »

Kasbah

          Puce or Cha`abân, šaʿabān شعبان : nom du huitième mois du calendrier musulman

L'absence de jeûne durant Chaabane

Selon Abu Huraira  أبو هريرة, le Prophète Muhammad a dit : « Que personne de vous absolument ne fasse précéder le ramadân d'un jour ou de deux jours de jeûne, à moins que ce ne soit quelqu'un qui jeûne habituellement ce jour-là ; dans ce cas, qu'il jeûne. ». Ce hadith حديث est rapporté dans le صحيح البخاري  Ṣaḥīḥ al-Bukhārī titre 30, chapitre 14, no 1914 et dans le صحيح مسلم, ṣaḥīḥ Muslim no 1082.

Certains musulmans pieux ont l'habitude de jeûner tout ou partie de ce mois, en préparation au jeûne obligatoire de Ramadan رَمَضان.

Aïcha عائشة, la troisième épouse du Prophète Muhammad, aurait dit :

« Le Prophète ne jeûnait à aucun mois plus qu'il ne jeûnait à celui de Chaabane. Il jeûnait entièrement Chaabane. »

Dans une autre version, elle termine par : « Il jeûnait entièrement Chaabane sauf quelques jours »

Rapporté dans le صحيح البخاري  Ṣaḥīḥ al-Bukhārī et dans le صحيح مسلم, ṣaḥīḥ Muslim .

Oussama Ibn Zayd أسامة بن زيد rapporte qu'il aurait dit au Prophète :

« Ô Messager d’Allâh ! Je ne t'ai pas vu jeûner un mois parmi les mois comme tu jeûnes au mois de Chaabane. »

Chez les chiites شيعة duodécimains, le mois de Chaabane est important non seulement grâce aux dires du Prophète (cités ci-dessus), mais aussi parce qu'il marque l'anniversaire du 12e Imam, Mouhammad Al-Mahdi, né le 15 de ce mois de Cha'bân en l'an 255 de l'Hégireهجرة  hiǧraʰ, « immigration » 2 août 869           

 

         Puce or    Chafʿ, šafʿ شفع pair: prière surrérogatoire comportant un nombre pair de prosternations célébrée après la prière canonique de Isha صلاة العشاء salat aleisha' La prière du soir qui est suivie de la prière surrérogatoire de Witr وتر 

 

          Puce or  Chadirwan سرد sardi :  fraîcheur, coupe, plat  Terme persan désignant le Puits ou fontaine situé dans la cour centrale de la mosquée ou des palais islamiques.

Chadirwan

 

         Puce or Chafi’ites شافعيه  :  Le chaféisme, parfois orthographié shafiisme ou chafiisme, est l'une des quatre écoles juridique ou rite  madhhab  مذهب  de jurisprudence fiqh فقه de l'islam sunnite. Elle est fondée sur l'enseignement Abu Abdullah Muhammad bin Idris ash-Shâfi'în أبو عبد الله محمد بن إدريس الشافعي (767, Gaza, Palestine - 820, Égypte), ou imam Al-chafii fut un juriste et savant musulman, et de ses disciples. Il appartient à la dynastie des hachémites de la tribu des Quraych قريش « petit requin ».

 Ce madhhab مذهب est répandu en Égypte, Érythrée, Indonésie, Thaïlande, Inde du sud, Suriname, aux Comores, aux Philippines, au Yémen et en Afrique noire orientale. Il est le madhhab d'État au Brunei Darussalam

         Puce orChah شاه : descend du vieux-persan xšāyaθiya, « roi », qui a des racines communes avec le sanskrit क्षत्रिय kšatriya signifiant « roi, roi guerrier » et le grec κτᾶσθαι ktasthai, « acquérir », ou plutôt avec la racine indo-européenne segh (grec ἔχω, « avoir, posséder », qu'on trouve aussi dans padichah, étymologiquement « celui qui possède le pouvoir » - padi appartient à la même famille que le latin potens, posse, et le grec *dems-potês = δεσπότης, « le maître du domaine »).

C'était le titre des monarques iraniens, dont ceux de la dynastie achéménide, qui a unifié la Perse et conquis un vaste empire intercontinental qui a été battu par Alexandre le Grand, et les Sassanides

          Puce or  Chahada شهادة: - Shahada. « attestation » ou « témoignage ») est la profession de foi de l'islam, dont elle constitue le premier des cinq piliers. Elle est directement liée au principe de l'unicité de Dieu tawhid  تَوْحيد.Elle est très brève : أشهد أن لآ إلَـهَ اِلا الله وأشهد أن محمدا رسول الله / Achhadou an lâ illâha illa-llâh, wa-achhadou anna Mouḥammadan rassoûlou-llâh, et peut se traduire par « J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muḥammad est l'envoyé de Dieu »

La profession de foi musulmane, qui doit être prononcée en toute connaissance de cause et sans contrainte.

Habituellement, cette formule est récitée par le père à l'oreille de ses nouveau-nés et elle constitue la base de l'appel à la prière. Elle accompagne ensuite durant sa vie tout musulman, qui la récite à la fin de chacune des cinq prières quotidiennes, au moment de s'endormir ou encore quand il affronte un danger. Elle est enfin prononcée une dernière fois au chevet d'un mourant en lui maintenant l'index levé puis encore au moment de transporter le corps du défunt.

Shaada 1

 

APPRENDRE VERSION MP3

https://www.youtube.com/watch?v=IifntZW0SPE

             Puce or   Chahid, šahīd شَهيد : témoin » شَاهِد  šāhid;  martyr » شهيد  šahīd. Son pluriel est chahids ou chouhada(s) شُهَدَاء / šuhadā  « 

Le mot chahid provient de la racine ش ه د (š-h-d) composée des trois consonnes shīn, ﺷﻴﻦ هاءet dāl دال, dāl, ou simplement د, et qui désigne le fait d'observer, d'être présent à et d'être témoin de

Un chahid est considéré comme vivant auprès d’Allah, c'est pour cela que les musulmans n'accomplissent pas la prière de funérailles pour un chahid;) signifie lui aussi témoin. Il s'agit évidemment de témoigner de sa foi.

Est un chahîd, la personne décédée de mort accidentelle. C'est ce qu'illustre un hadîth حديث rapporté par le sahabi abu Hurayara صحابي أبو هريرة d'après lequel le Prophète a dit : « les martyrs sont au nombre de cinq : l'homme mort à la suite d'une maladie du ventre ; l’homme mort par la peste ; le noyé ; le mort sous des décombres et enfin celui qui est mort au service de Dieu »

             Puce or  Chameau "Bataille du"  موقعة الجمل « mawaqqaeat aljamal » : Victoire de 'Ali  son nom entier est علي 'Abū al-H̩asan ʿAlī ibn Abī T̩ālib: أبو الحسن علي بن أبي طالب   sur ʿĀʾisha bint Abī Bakrعائشة بنت أبي بكر   et ses partisans, le 9 décembre 656 près de Bassorah البصرة en Irak. C’est une des batailles entre les premiers musulmans, opposant le clan des Quraychites قريش à La Mecque مكة, Makka aux fidèles À l'issue de cette bataille Ali est vivant et les deux chefs de l'insurrection morts. Talha ibn Ubayd Allah  طلحة بن عبيد الله et Az-Zubayr ben al-Awwam ‏الزبير بن العوام

Après la bataille, `Alî a fait enterrer les morts et rassembler tous les objets trouvés sur le champ de bataille pour que les propriétaires puissent reprendre leurs biens

 

Bataille du chameau 9 dec 656

 

          Puce or    Charia - Sharia. الشَّرِيعَة représente dans l'islam diverses normes et règles doctrinales, sociales, cultuelles, et relationnelles édictées par la « Révélation ». Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : « chemin pour respecter la loi de Dieu  l'Unique». Il est d’usage de désigner en Occident la charia par le terme de loi islamique qui est une traduction très approximative puisque n'englobant que partiellement le véritable sens du mot (ce terme est d’ailleurs utilisé en place de droit musulman). La charia codifie à la fois les aspects publics et privés de la vie d’un musulman, ainsi que les interactions sociétales. Les musulmans considèrent cet ensemble de normes comme l’émanation de la volonté de Dieu (Shar' شَّر  ) . Le niveau, l’intensité et l’étendue du pouvoir normatif de la charia varient considérablement sur les plans historiques et géographiques. C es normes sont compatibles avec les droits humains comme, la liberté d'expression, la liberté de croyance, la liberté des hommes et des femmes, ce qui est loin de ce que l’on veuille croire aux gens, malheureusement certains pays « dit musulmans » ne respectent pas ces droits de Dieu dans Sa Grande Miséricorde et justice,  a pourtant révélé dans le Saint Coran .

Dans son sens le plus large, la charia se compose :

    Puce carree de l’ilm ut-tawhid علم التوحيد ou usul ud-din أصول الدين (système théologique, qui se rapporte à la dimension dénommée iman, faisant référence à la foi)

    Puce carree du tasawwuf تصوف pour les soufis صوفية en tant que représentation de l’ihsan إحسان (littéralement, la bienfaisance) en tant que système éthique et mystique,

    Puce carree du fiqh فقه  (en tant que système législatif, qui se rapporte à la dimension dénommée islam, faisant référence à la soumission absolue à Dieu).

La charia n’a jamais été codifiée dans un livre de lois, mais se comprend plus comme une opinion partagée par les musulmans, fondée sur de nombreuses sources

           Puce or   Chawwal, šawwāl شوّال  : nom du dixième mois du calendrier musulman marqué par l'Aïd el-Fitr عيد الفطر, fête de la rupture du moi de Ramadan célébrée le premier jour de ce mois .

Les musulmans pieux ont l'habitude de pratiquer six jours de jeûne supplémentaires pendant ce mois (les « six jours de chawwal ») pour compléter le jeûne de l'année

                  Puce or   Chaytân ﺷﻴﻄﺎﻥ  voir Satan : désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'Islam. (en hébreu : שָׂטָן śāṭān, « ennemi » ; grec ancien : Σατανᾶς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sāṭānā’ ).

Il incarne le mal et la tentation. Créature céleste, il est à l'origine l'« accusateur » ou l'« adversaire » avant de devenir un démon.

Dans le Coran, le principal tentateur est nommé Iblis  إبليس (qui est le Satan/Shaytan), créé de feu sans fumée (appartenant donc à l’espèce des Djinn جِنّي), qui refuse de se prosterner devant Adam  آدم , lorsque Dieu Allah اللهl’Unique  le lui ordonne. Le diable a plusieurs autres dénominations dans l'islam

Il n'est pas un nom propre, mais désigne une certaine catégorie de créatures tentatrices les djinns جِنّي, ainsi que certains hommes sous influences de ces derniers.

Sourate 6 verset 112

وَكَذَلِكَ جَعَلْنَا لِكُلِّ نِبِيٍّ عَدُوّاً شَيَاطِينَ الإِنسِ وَالْجِنِّ يُوحِي بَعْضُهُمْ إِلَى بَعْضٍ زُخْرُفَ الْقَوْلِ غُرُوراً وَلَوْ شَاء رَبُّكَ مَا فَعَلُوهُ فَذَرْهُمْ وَمَا يَفْتَرُونَ

C'est ainsi que Nous avons suscité à chaque prophète des ennemis, parmi les hommes et les djinns, qui inspirent les uns aux autres de jolis discours, par pure vanité. Et ils n'agiraient pas ainsi, si ton Seigneur le voulait. Laisse-les donc à leurs inventions mensongères!

Wakathalika jaAAalna likulli nabiyyin AAaduwwan shayateena al-insi waaljinni yoohee baAAduhum ila baAAdin zukhrufa alqawli ghurooran walaw shaa rabbuka ma faAAaloohu fatharhum wama yaftaroona

           Puce or   Cheikh, Sheikh, Shaykh  شيخ  :maître, vieillard, sage Ancien, chef. Titre de savant formé aux sciences religieuses; Membre d'un ordre religieux; Maître Soufi. docteur, maître, directeur, guide dans la vie spirituelle . Il  est, chez les musulmans, un homme respecté en raison de son grand âge et surtout de ses connaissances scientifiques et/ou religieuses (c'est-à-dire la connaissance du Coran et de la sunna  سنة. Ce titre correspond au sage. Une fille ou une épouse d'un cheikh (le seigneur) s'appelle parfois cheykha  شيخة. Attention à l'autre titre « Cheikh » et « Cheikha » attribué à certains et certaines chanteuses maghrébines ; qui n'a rien à voir avec le « cheikh », le sage musulman. Il faut souligner la place importante des cheikhs dans certaines villes arabes, ceux-ci sont très appréciés et la population ne manque pas de leur faire plaisir, en leur offrant toutes sortes de biens comestibles (moutons, légumes, fruits...) et aussi de l'argent selon les occasions.

         Puce or Chérif, شريف   : chérifa, au féminin, ou charif šarīf, pl. شرفاء  šurafāʾ), ou chorfa, en arabe maghrébin donnant le mot أشراف, ʾašrāf, « noble, respectable » Noble, Digne  Qualificatif attribué dès l'époque pré-islamique aux personnes d'ascendance noble. Au sein de l'Islam, chérif devint un titre honorifique pour ceux dont la généalogie remontait au prophète Muhammad (sur lui la bénédiction et la paix) et à sa famille (ahl al-bayt). Il est considéré comme un descendant de Muhammad par sa fille Fatima et Ali ,via  l'un de ses deux petits-fils, Hassan et Hussayn.

         

    Puce or  Chirk, širk شرك : association ; polythéisme. Le chirk c’est le fait d’accorder à un autre qu’Allah ce qui revient à Allah. Exemple : croire en un voyant est considéré comme chirk. Le chirk est le plus grand péché en Islam., se réfère, au péché consistant à  l'attitude d'adorer des divinités ou de donner des associés à Allah.   , en leur accordant l'adoration qui ne devrait être due qu'à Dieu seul. Ce mot est généralement rendu par les termes « idolâtrie », « polythéisme  الشرك بالله  alshshirk bialllah » ou « association religieuse » en français. Ceux qui associent des créatures au Créateur sont appelés mouchrikoun مشركون, ou associateurs. Il s'agit du seul péché qui, s'il n'est pas suivi d'un repentir terrestre, est impardonnable par Dieu. Muhammad, le dernier des  Prophète, vit et répand son message dans la société préislamique en Arabie qui est connu sous le terme de jāhiliyya (جاهِليّة, « âge ou condition de l'ignorance »). La jāhiliyya  qui est principalement caractérisée par une religion polythéiste et idolâtre, ainsi que par l'« immoralité » ou vivaient des Arabes païens,  juifs, et chrétiens.

Le shirk majeur est considéré comme un péché mortel en islam. Différentes catégories de shirk sont distinguées, permettant de nuancer la gravité de l'offense et la punition associée.

Des théologiens sunnites hiérarchisent le chirk en chirk akbar - majeur le plus grand شرك أكبر et chirk asghar الشرك الأصغر ou mineur. Les deux catégories de chirk peuvent être apparentes ou visibles, dans ce cas on parle de chirk daher, شرك دحر, pour le chirk caché on parle de chirk khafi شــــرک خفـی Pratiquer le polythéisme, des sacrifices par exemple est un chirk majeur visible. Avoir peur du pouvoir d'un mort est un chirk majeur caché. Le chirk mineur n'est pas une violation ouverte du tawhid. L'ostentation, la possession d'amulette sont considérées comme chirk mineur.

http://www.al.baida.online.fr/le_chirk,_c%27estlaplusimmenseinjustice.htm

Sourate 5 المائدة ʾAl-Māʾida La Table servie verset 73 et 77

لَّقَدْ كَفَرَ الَّذِينَ قَالُواْ إِنَّ اللّهَ ثَالِثُ ثَلاَثَةٍ وَمَا مِنْ إِلَـهٍ إِلاَّ إِلَـهٌ وَاحِدٌ وَإِن لَّمْ يَنتَهُواْ عَمَّا يَقُولُونَ لَيَمَسَّنَّ الَّذِينَ كَفَرُواْ مِنْهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ

5.73. Sont aussi impies ceux qui disent : «Dieu est le troisième d'une Trinité !», alors qu'il n'y a de divinité que Dieu l'Unique ! S'ils n'en finissent pas avec ce blasphème, un châtiment douloureux s'abattra sur les dénégateurs d'entre eux.

Laqad kafara allatheena qaloo inna Allaha thalithu thalathatin wama min ilahin illa ilahun wahidun wa-in lam yantahoo AAamma yaqooloona layamassanna allatheena kafaroo minhum AAathabun aleemun

 

قُلْ يَا أَهْلَ الْكِتَابِ لاَ تَغْلُواْ فِي دِينِكُمْ غَيْرَ الْحَقِّ وَلاَ تَتَّبِعُواْ أَهْوَاء قَوْمٍ قَدْ ضَلُّواْ مِن قَبْلُ وَأَضَلُّواْ كَثِيراً وَضَلُّواْ عَن سَوَاء السَّبِيلِ

5.77. Dis-leur : «Ô gens des Écritures ! Ne soyez pas excessifs dans votre religion au point de vous éloigner de la vérité ! Ne cédez pas aux passions d'un peuple qui jadis s'est égaré, qui en a égaré bien d'autres à leur suite et qui a perdu la bonne direction !»

Qul ya ahla alkitabi la taghloo fee deenikum ghayra alhaqqi wala tattabiAAoo ahwaa qawmin qad dalloo min qablu waadalloo katheeran wadalloo AAan sawa-i alssabeeli

 

     

      Puce or Chi'isme  الشيعة : dérivé de chî'a  شيعة disciple ; partisan .Doctrine et pratique musulmanes se réclamant de 'Ali على (Que Dieu l'agrée), cousin et gendre du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix). Il constitue l'une des trois principales branches de l’islam avec le sunnisme et le kharidjisme.

Il regroupe environ 10 à 15 % des musulmans, dont 90 % de la population iranienne. Les chiites sont souvent appelés péjorativement sous le nom de Râfidhites rāfiḍ, رافض, (pl.) rawāfiḍ روافض, hérétique ; déserteur, ou rāfiḍī, رافضي, «celui qui refuse »), dont la communauté est appelée rāfiḍiy, rāfiḍ, رافض, (pl.) rawāfiḍ روافض, hérétique ; déserteur, ou rāfiḍī, رافضي, sectaire ; rafiḍi, dont la communauté est appelée rāfiḍiya, رافضية, sectarisme, ceux qui refusent les trois premiers califes (Abu Bakhr, Omar et Othman)Population musulmane shiite

 

              

             Puce orChoura, Shûrâ  شورَى : concertation, prise de décision en commun  Consultation; concile de juges musulmans.  « concertation », «conseil », Majles el-Shoura  المجال شورَى ) désigne notamment le parlement d'un État islamique, le conseil d'administration d'un parti ou d'une institution religieuse. Dans le cadre religieux musulman c'est un concile de juges musulmans.

Sourate 3 verset 159

فَبِمَا رَحْمَةٍ مِّنَ اللّهِ لِنتَ لَهُمْ وَلَوْ كُنتَ فَظّاً غَلِيظَ الْقَلْبِ لاَنفَضُّواْ مِنْ حَوْلِكَ فَاعْفُ عَنْهُمْ وَاسْتَغْفِرْ لَهُمْ وَشَاوِرْهُمْ فِي الأَمْرِ فَإِذَا عَزَمْتَ فَتَوَكَّلْ عَلَى اللّهِ إِنَّ اللّهَ يُحِبُّ الْمُتَوَكِّلِينَ

3.159. C'est par un effet de la grâce de Dieu que tu es si conciliant envers les hommes, car si tu te montrais brutal ou inhumain avec eux, ils se seraient tous détachés de toi. Sois donc bienveillant à leur égard ! Implore le pardon de Dieu en leur faveur ! Consulte-les quand il s'agit de prendre une décision ! Mais, une fois la décision prise, place ta confiance en Dieu, car Dieu aime ceux qui mettent en Lui leur confiance !

 Fabima rahmatin mina Allahi linta lahum walaw kunta faththan ghaleetha alqalbi lainfaddoo min hawlika faoAAfu AAanhum waistaghfir lahum washawirhum fee al-amri fa-itha AAazamta fatawakkal AAala Allahi inna Allaha yuhibbu almutawakkileena

 

             Puce or  Chourout al-qaboul الشروط القبول :  Normes de recevabilité  -condition d’admission  Terme désignant les règles élaborées par les savants qui rassemblèrent les Hadiths afin de garantir la fiabilité de la chaine de transmetteurs. Parmis ces normes, on retrouve l'étude l'honorabilité  la justice  العدالة  al-‘adalah du rapporteur, et la qualité de sa mémoire s’adapter  أ ضبط ad-dhabt.

 

             Puce or  Coran - Qur'an القرآن‎‎ : récitation, communication orale, message  Nom du livre sacré de l'Islam, Parole d'Allah Dieu l’Unique. Il rassemble sous forme de chapitres (sourates) et de versets (āyāt ouʾāya آية, "signes") les révélations faites par Dieu l’Unique  (à Lui la puissance et la gloire) au prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) par l'intermédiaire de l'ange Gabriel  جبريل Jibrîl durant environ une vingtaine d'années (612-632 après JC).

Le Coran القُرْآن, al-Qur’ān, signifiant « la récitation ») est le texte sacré de l'islam pour les musulmans et pour tous les peuples sans distinction, qui considèrent qu'il reprend verbatim (Du latin médiéval, construit avec verbum « mot ») la parole de Dieu  الله Allah l’Unique. Ce Livre reste le premier et le plus ancien document littéraire authentique connu en arabe jusqu'à ce jour comme la tradition musulmane le présente, avec le caractère spécifique dans l'islam d'inimitabilité dans la beauté et dans les idées.

Pour les musulmans, le Saint Coran regroupe les paroles d'Allah الله Dieu Unique, révélations āyāt ouʾāya آية, pl. ʾāyāt آيات, signe, miracle, commandement faites au Prophète et Messager de l'Islam Universelle, Muhammad محمد,  le loué à partir de 610–612 jusqu'à sa mort en 632 par l'archange Gabriel جبريل, Jibrîl.

Le Coran est parfois appelé simplement al-kitâb الكتاب le livre, adh-dhikr  ذِكْر ا ,le rappel, évocation ; mention, rappel, répétition rythmique du nom de Dieu l’Unique ou encore الفرقان al furqân  le discernement. En ce sens, il est, pour les musulmans, l'expression incréée de cet attribut d'Allah adressée à l'intention de toute l'humanité. Les conditions de la mise par écrit puis de la fixation canonique du texte, que la tradition fait remonter au troisième calife, Uthmân عثمان, font toujours l'objet de recherches et de débats parmi les exégètes et historiens du 21e siècle.

Certains chercheurs émettent l'hypothèse que le mot Coran proviendrait du mot syriaque qeryânâ, ce qui signifie « lectionnaire » avant de prendre en arabe le sens de récitation.

Le Coran est divisé en chapitres appelés sourates سورة, pl. sūwār, سور, « sourate, rangée de pierres, mur » ; en araméen : śirţâ/śûrat : « ligne, écrit », au nombre de 114, dont la première est appelée Al Fatiha الفاتحة parfois traduite par « la liminaire » ou « le prologue » ou « l'ouverture » ou encore « la mère du livre ». Ces sourates sont elles-mêmes composées de versets nommés āyāt آيات  pluriel de l'arabe آية, âyah, « preuve », « signe », et que l'on retrouve notamment dans le mot ayatollah آية الله ou en persan : آیتالله, signifiant  signe de Dieu. Les versets sont au nombre canonique de 6 236 pour le hafs حفص  lecture orientale) et 6 213 pour le warch ورش  lecture occidentale. Les lectures du Coran, ou Qirâ'ât قراءات القرآن, sont les méthodes de récitation.

Plus d’info :http://http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/c-est-quoi-le-coran.html

.     Puce or  Chou`oûbiya, Shu`ubiya    شعوبية : internationalisme, désigne le mouvement de résistance à la domination des arabes dans le monde musulman en particulier en Iran et en Al-Andalous الأندلس pendant la période abbasside 711-1492.

Le verset du Saint  Coran sourate49 الحجرات  al-ḥujurāt Les appartements privés verset 13 , utilise deux mots peuples (Shu`ûb  شُعُوباً) et tribus (Qabâ'il قَبَائِلَ ) :

يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوباً وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِير

 

49.13. Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, pour que vous fassiez connaissance entre vous. En vérité, le plus méritant d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est Omniscient et bien Informé.

Ya ayyuha alnnasu inna khalaqnakum min thakarin waontha wajaAAalnakum shuAAooban waqaba-ila litaAAarafoo inna akramakum AAinda Allahi atqakum inna Allaha AAaleemun khabeerun

Le mot tribus est compris comme désignant les tribus arabes, tandis que le mot peuples désigne les populations non-arabes.

           Puce or    Daʿiyat, داعية : prêcheur de l'islam

 

            Puce or   Dajjâl الدجال : menteur, trompeur - Faux Messie Al-Masîh Ad-Dajjâl المسيح الدجال ou l'Antéchrist. Littéralement le menteur, le trompeur, etc créer par Allah au temps d'Adam ('Alayhi i Salam) a ce sujet le Prophète Muhammad (sallalahu 'alayhi wa salam) a dis : "Chaque prophète a averti son peuple a l'encontre du Dajjal الدجال " ce dernier seras libéré au dernier âge sur terre afin d'accomplir une mission général, sa mission étant de mettre l'humanité à l'épreuve afin de tester notre foi. L'une étant d'imiter le "Messih Jésus عيسى المسي Isa al-Masih " et de ce faite de convaincre les fils d'Israël بني إسرائيل  « bani 'iisrayiyl » que c'est lui le messie  المسيح. Si dure seras cette épreuves que Hisham Ibn Amir al-Ansari هشام بن عامر الأنصاري a dit : "J'ai entendu le Prophète صلى الله عليه و سلم  sallalahu 'alayhi wa salam dire : "Il n'existera pas entre la création d'Adam et l'avènement de l'Heure une tentation plus grande que celle affligée aux gens par Dajjal الدجال "le Trompeur ou l'Imposteur) ou al-Masîh al-Daajjâl  المسيح الدجال (le Faux Messie ou le Christ imposteur) Tiré du mot dajl جال, ce qui signifie mensonge ou imposture correspondant à l'Antéchrist. C'est un faux-messie qui apparaît à la fin des temps. Certains courants l'identifient à la « Bête » (dâbba الدابة), dont parle le Coran (« Et quand la Parole tombera sur eux, Nous leur ferons sortir de terre une Bête qui leur parlera ; les gens n’étaient nullement convaincus de la vérité de Nos signes (ou Nos versets). » Coran, Sourate 27 النمل An-Naml, Les fourmis ,verset 82.  qui sort de terre parmi d'autres signes annonciateurs. Cependant, selon Malek Chebel ce sont seulement certains exégètes qui identifient l'antéchrist à la bête Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, éd. Albin Michel, 1995, p130-131 ). D'autres encore le confondent avec Satan (« Iblis »). Ce personnage ignoble et perfide est présenté avec insistance comme étant borgne « alors que le Prophète, lui, n’est pas borgne » (Aucun prophète n'a pas pris soin d'engager son peuple à se méfier du borgne imposteur. Or il est borgne, mais votre Seigneur, Lui, n'est pas borgne. Entre les yeux de l'Antéchrist, ces lettres sont écrites : le Kâf ك, le Fâ’ ف et le Râ’ ر (Kufr كفر, mécréance, infidélité, voir ce mot plus bas). Rapporté par Anas Ibn Malik أنس بن مالك, Hadith n° 5219 du Sahih Muslim.) et doit ainsi apparaître juché sur un âne blanc à la tête de l'armée d'« ennemis des imams » à partir d'une terre d'Orient appelée Khorassan خراسان (Abu Bakr as-Siddiq أبو بكر الصديق rapporte que Le Messager d'Allah nous a dit : « L'Antéchrist jaillira d'une terre de l'Orient appelée Khorassan. » (Ahmad  أحمد, At-Tirmidhi الترمذي no 2163, déclaré authentique par al-Albani الألباني dans Sahih al-Djami as-Saghir صحيح الجامع الصغير no 3398) pour répandre l'iniquité et la tyrannie sur le monde durant quarante jours (ou quarante ans) symboliques Selon An-Nawwas Ibn Sam'an عَنْ النَّوَّاسِ بْنِ سَمْعَانَ, les compagnons de Muhammad ont dit : « Ô Messager d'Allah ! Combien de temps restera-t-il sur la terre ? » Il répondit : « Quarante jours dont un jour long comme une année, et un autre long comme un mois et un autre long comme un vendredi (une semaine) et ses autres jours seront comme vos jours. » Hadith no 5228 du Sahih Muslim). Il restaurera le paganisme, l’adoration des idoles avant d'être combattu pour l'établissement de la justice eschatologique.

           Puce or Dalâl ضَلَّ : Egarement. La déviation du droit chemin. C’est le contraire du mot al-Hidâya الهداية la guidance.

Sourate 10  يونس younous Jonas verset 108

.قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ قَدْ جَاءكُمُ الْحَقُّ مِن رَّبِّكُمْ فَمَنِ اهْتَدَى فَإِنَّمَا يَهْتَدِي لِنَفْسِهِ وَمَن ضَلَّ فَإِنَّمَا يَضِلُّ عَلَيْهَا وَمَا أَنَاْ عَلَيْكُم بِوَكِيلٍ

10.108. Dis : «Ô hommes ! La Vérité vous est parvenue de la part de votre Seigneur. Celui qui donc se met dans la bonne direction ne le fait que pour lui-même, tandis que celui qui s'égare ne le fait qu'à son propre détriment, car je ne suis nullement votre protecteur.»

Qul ya ayyuha alnnasu qad jaakumu alhaqqu min rabbikum famani ihtada fa-innama yahtadee linafsihi waman dalla fa-innama yadillu AAalayha wama ana AAalaykum biwakeelin

sourate 17 الإسراء ʾAl-ʾIsrāʾ Le voyage nocturne verset 15

مَّنِ اهْتَدَى فَإِنَّمَا يَهْتَدي لِنَفْسِهِ وَمَن ضَلَّ فَإِنَّمَا يَضِلُّ عَلَيْهَا وَلاَ تَزِرُ وَازِرَةٌ وِزْرَ أُخْرَى وَمَا كُنَّا مُعَذِّبِينَ حَتَّى نَبْعَثَ رَسُولاً

17.15. Quiconque suit le droit chemin le suit dans son propre intérêt et quiconque s'égare ne s'égare qu'à son propre détriment. Nul n'aura à assumer les péchés d'autrui. Nous n'avons jamais sévi contre un peuple, avant de lui avoir envoyé un messager.

Mani ihtada fa-innama yahtadee linafsihi waman dalla fa-innama yadillu AAalayha wala taziru waziratun wizra okhra wama kunna muAAaththibeena hatta nabAAatha rasoolan

L’égarement englobe plusieurs significations :

  •  Parfois, il signifie la mécréance,

sourate 4 النساء ʾAn-Nisāʾ Les femmes verset 136

.يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ آمِنُواْ بِاللّهِ وَرَسُولِهِ وَالْكِتَابِ الَّذِي نَزَّلَ عَلَى رَسُولِهِ وَالْكِتَابِ الَّذِيَ أَنزَلَ مِن قَبْلُ وَمَن يَكْفُرْ بِاللّهِ وَمَلاَئِكَتِهِ وَكُتُبِهِ وَرُسُلِهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ فَقَدْ ضَلَّ ضَلاَلاً بَعِيداً

4.136. Ô vous qui croyez ! Ayez toujours foi en Dieu, en Son Prophète, au Coran qu'Il lui a révélé et aux Écritures qui l'ont précédé ! Quiconque renie Dieu, Ses anges, Ses Livres, Ses prophètes et le Jour dernier s'écarte à jamais de la Vérité.

Ya ayyuha allatheena amanoo aminoo biAllahi warasoolihi waalkitabi allathee nazzala AAala rasoolihi waalkitabi allathee anzala min qablu waman yakfur biAllahi wamala-ikatihi wakutubihi warusulihi waalyawmi al-akhiri faqad dalla dalalan baAAeedan

  •      Parfois, il signifie le polythéisme,

sourate 4 النساء ʾAn-Nisāʾ Les femmes verset 116

إِنَّ اللّهَ لاَ يَغْفِرُ أَن يُشْرَكَ بِهِ وَيَغْفِرُ مَا دُونَ ذَلِكَ لِمَن يَشَاءُ وَمَن يُشْرِكْ بِاللّهِ فَقَدْ ضَلَّ ضَلاَلاً بَعِيداً

4.116. Dieu ne pardonne pas qu'on Lui associe quoi que ce soit, mais Il pardonne à qui Il veut des péchés de moindre importance, car qui associe à Dieu s'égare profondément.

Inna Allaha la yaghfiru an yushraka bihi wayaghfiru ma doona thalika liman yashao waman yushrik biAllahi faqad dalla dalalan baAAeedan

      Puce or Dhabiha, ذبيحة : le sacrifice, offrande, l'animal destiné à être égorgé, par métonymie, l'égorgement rituel ; est la méthode d'abattage rituel des animaux prescrite par la loi islamique. Elle s'applique à tous les animaux à l'exception des poissons et fruits de mer

La dhabiha se pratique par une incision profonde et rapide avec un couteau effilé sur la gorge, de façon à couper les veines jugulaires et les artères carotides bilatéralement et rapidement, mais en laissant la moelle épinière, afin que les convulsions améliorent encore le drainage. Le but de cette technique est de drainer plus efficacement le sang du corps de l'animal, afin que la viande soit plus hygiénique, car selon les croyances de l'époque de l'institutionnalisation de la pratique, le sang est un vecteur de maladie. Cette méthode d’abattage permet le drainage efficace du sang et sa séparation de la viande. Les détails de la méthode proviennent largement de la tradition islamique, plutôt que du Coran. Toutefois, c'est du Coran que la prescription est tirée.

Veine jugulaire animalArtere vertebrale carotide

Le terme dhabiha est souvent utilisé erronément comme synonyme de halal  حلال « permis  - licite », mais utilisés conjointement dhabīḥah halal ذبيحة حلال, les mots décrivent toute pièce de viande permise par la loi islamique.

Sourate 5 المائدة al-māʾida La table servie verset 3

حُرِّمَتْ عَلَيْكُمُ الْمَيْتَةُ وَالْدَّمُ وَلَحْمُ الْخِنْزِيرِ وَمَا أُهِلَّ لِغَيْرِ اللّهِ بِهِ وَالْمُنْخَنِقَةُ وَالْمَوْقُوذَةُ وَالْمُتَرَدِّيَةُ وَالنَّطِيحَةُ وَمَا أَكَلَ السَّبُعُ إِلاَّ مَا ذَكَّيْتُمْ وَمَا ذُبِحَ عَلَى النُّصُبِ وَأَن تَسْتَقْسِمُواْ بِالأَزْلاَمِ ذَلِكُمْ فِسْقٌ الْيَوْمَ يَئِسَ الَّذِينَ كَفَرُواْ مِن دِينِكُمْ فَلاَ تَخْشَوْهُمْ وَاخْشَوْنِ الْيَوْمَ أَكْمَلْتُ لَكُمْ دِينَكُمْ وَأَتْمَمْتُ عَلَيْكُمْ نِعْمَتِي وَرَضِيتُ لَكُمُ الإِسْلاَمَ دِيناً فَمَنِ اضْطُرَّ فِي مَخْمَصَةٍ غَيْرَ مُتَجَانِفٍ لِّإِثْمٍ فَإِنَّ اللّهَ غَفُورٌ رَّحِيمٌ

        Il vous est interdit de consommer la bête morte, le sang, la viande de porc, celle d'un animal immolé à d'autres divinités qu'à Dieu, la bête étranglée, assommée, morte d'une chute ou d'un coup de corne, ou celle qui a été entamée par un carnassier – à moins qu'elle n'ait été égorgée à temps –, ainsi que celle qui a été immolée sur un autel païen. Il vous est également interdit de consulter le sort au moyen de flèches divinatoires, car cela ne peut être que perversité. Désormais, les négateurs ont perdu tout espoir de vous détourner de votre religion. Ne les craignez plus ! Mais craignez-Moi ! Aujourd'hui, J'ai amené votre religion à son point de perfection, Je vous ai accordé Ma grâce tout entière et J'ai agréé l'islam pour vous comme religion ! Celui qui, en période de disette, aura contrevenu à ce qui précède, par nécessité et non par désir de mal faire, sera absous, car Dieu est Clément et Miséricordieux.

 

Hurrimat AAalaykumu almaytatu waalddamu walahmu alkhinzeeri wama ohilla lighayri Allahi bihi waalmunkhaniqatu waalmawqoothatu waalmutaraddiyatu waalnnateehatu wama akala alssabuAAu illa ma thakkaytum wama thubiha AAala alnnusubi waan tastaqsimoo bial-azlami thalikum fisqun alyawma ya-isa allatheena kafaroo min deenikum fala takhshawhum waikhshawni alyawma akmaltu lakum deenakum waatmamtu AAalaykum niAAmatee waradeetu lakumu al-islama deenan famani idturra fee makhmasatin ghayra mutajanifin li-ithmin fa-inna Allaha ghafoorun raheemun

Voir site  : http://: http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/la-nourriture-son-abattage-ce-qui-est-licite.html

Les animaux destinés à la consommation humaine doivent donc être élevés dans le respect de la nature, selon les préceptes de l’agriculture biologique. Ni stress, ni confinement, avec des espaces ouverts toute la journée et une nourriture saine.

 L'abattage doit se faire dans le respect des animaux et en leur évitant de souffrir. Quelques exemples :

On ne doit pas stresser l’animal.

On raconte qu’un jour, quelqu’un aiguisait son couteau devant une bête qu’il avait préalablement immobilisée à terre, le Prophète lui dit : “Tu veux donc la faire mourir deux fois ? Pourquoi n'as-tu pas aiguisé ton couteau avant de l'immobiliser ?” Abû Dâoûd أبو داود no 1075.

L’exécution lors de l'abattage rituel doit être accomplie rapidement : Quand il s’agit, par exemple, d’animaux qui doivent être égorgés, l’incision pratiquée sur les veines jugulaires laissant intactes toutes les autres veines du cou doit être effectuée d'un seul mouvement, en une seule fois.

 

     Puce orDhallal, ضلال : égarement ; Les causes des erreurs et méthodes :

  • L’ignorance

l' une des principales raisons qui déforment l’humain : la façon d' erreur dans l' ignorance et la réticence à l' ignorance du Créateur et de son manque de connaissances

  • Obstination et arrogance

Ils s’interdisent d'entendre la vérité, et d’écouter le Saint Coran. La premièrecause de cette faute commise provient l'ennemi de Dieu Allah l’Unique, le diable, qui cherche les à tourmenter, l’humain et le diriger dans l’erreur.

  • Diable

Satan se consacre à l’attrait de l’humain, le séduit pour le diriger dans le péché, en utilisant tous charmes des désirs innasouvis.

Sourate 24 verset 21

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَتَّبِعُوا خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ وَمَن يَتَّبِعْ خُطُوَاتِ الشَّيْطَانِ فَإِنَّهُ يَأْمُرُ بِالْفَحْشَاء وَالْمُنكَرِ وَلَوْلَا فَضْلُ اللَّهِ عَلَيْكُمْ وَرَحْمَتُهُ مَا زَكَا مِنكُم مِّنْ أَحَدٍ أَبَداً وَلَكِنَّ اللَّهَ يُزَكِّي مَن يَشَاءُ وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ

Ô vous qui croyez ! Ne suivez pas les traces de Satan, car quiconque suit les traces de Satan, celui-ci ne manquera pas de l'entraîner vers la turpitude et le vice. Or, sans la grâce de Dieu envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'atteindrait jamais l'état de pureté. Dieu purifie qui Il veut, car Dieu entend tout et sait tout.

Ya ayyuha allatheena amanoo la tattabiAAoo khutuwati alshshaytani waman yattabiAA khutuwati alshshaytani fa-innahu ya/muru bialfahsha-i waalmunkari walawla fadlu Allahi AAalaykum warahmatuhu ma zaka minkum min ahadin abadan walakinna Allaha yuzakkee man yashao waAllahu sameeAAun AAaleemun

  • Environnement social

L' homme est affecté positivement et négativement  l' environnement social dans lequel ils vivent, peut affecter sa bonne éducation et l’envoyer dans la décadence

Sourate 2 verset 16

أُوْلَـئِكَ الَّذِينَ اشْتَرُوُاْ الضَّلاَلَةَ بِالْهُدَى فَمَا رَبِحَت تِّجَارَتُهُمْ وَمَا كَانُواْ مُهْتَدِينَ

N'ont-ils pas troqué la Vérité contre l'erreur? Ne se sont-ils pas fourvoyés en faisant ce marché de dupes?

Ola-ika allatheena ishtarawoo alddalalata bialhuda fama rabihat tijaratuhum wama kanoo muhtadeena

Sourate 2 verset 175

 

أُولَـئِكَ الَّذِينَ اشْتَرَوُاْ الضَّلاَلَةَ بِالْهُدَى وَالْعَذَابَ بِالْمَغْفِرَةِ فَمَا أَصْبَرَهُمْ عَلَى النَّارِ

Voilà ceux qui échangent la Vérité contre l'erreur et qui troquent le pardon de Dieu contre le châtiment de l'Enfer ! Et quelle endurance il leur faudra pour supporter les affres de la Géhenne !

Ola-ika allatheena ishtarawoo alddalalata bialhuda waalAAathaba bialmaghfirati fama asbarahum AAala alnnari

Sourate 4 verset 44

أَلَمْ تَرَ إِلَى الَّذِينَ أُوتُواْ نَصِيباً مِّنَ الْكِتَابِ يَشْتَرُونَ الضَّلاَلَةَ وَيُرِيدُونَ أَن تَضِلُّواْ السَّبِيلَ

Ne vois-tu pas comment ceux qui ont reçu une partie du Livre ne font que courir après l'erreur, en souhaitant tant vous y précipiter à votre tour?

Alam tara ila allatheena ootoo naseeban mina alkitabi yashtaroona alddalalata wayureedoona an tadilloo alssabeela

 

            Puce or  Damân ضمان : pluriel ضَمَانَات ḍamānāt .Terme de droit, responsabilité civile ; parfois, sens de « cautionner ». Au sens financier, impôt ou taxe. Damânal-nahâr,à Damas : droit perçu sur les eaux courantes.Garantie, garantie (une déclaration écrite selon laquelle un certain produit sera réparé lors de l'échec ou de la rupture. Garantie, assurance promesse que quelque chose se produira.

            Puce or Damasquinage,  الدمشقية Damasquinerie : de damaschino, mot italien dérivé de Damas دمشق dimashq  est une technique de travail du métal, et de  décoration, dans laquelle sur un métal relativement mou, on enchâsse – insère un fil de cuivre, d'or ou d'argent, sur une surface métallique plus dur généralement en fer ou en acier, bronze –laiton, Les insertions de métal sont ensuite décorées de gravure,  afin de créer différents motifs décoratifs et ornementaux. Le résultat de cette incrustation est appelée une damasquinure et l'artisan réalisant ces incrustations est un damasquineur. Ce type de décoration est très courant dans l'art médiéval.  Les Arabes en ont fait la meilleure application à la décoration d'armes (notamment les fusils et les harnachements utilisés dans les Fantasia) exportées dans tout le monde occidental. Aujourd'hui encore, cet artisanat perdure (par exemple à Meknès).

Damasquinage

Cette technique vraissemblablement inventée à Damas a également fait la réputation des armureries de Tolède (Espagne musulmane).

           Puce or  Darajât al-qaboul درجة القبول : Degrés de recevabilité- d’acceptation   Terme désignant la classification des Hadiths en degré de recevabilité.

Les savants du Hadith المحدثون « Mouhadithoun »  ont ainsi défini deux grandes catégories :

  • maqboûl مقبول : Recevable, acceptable, admi, plausible.
  • Mardoûd مردود : Irrecevable repoussé ; écarté,

Ceci afin de certifier l'authenticité des hadiths véritables et d'écarter les hadiths qui avaient été inventés ou déformés dans un but politique, d'intérêt ou sectaire.

Le degré de recevabilité s'appui sur les normes de recevabilité Chourout al-qaboul الشروط القبول définies par les savants et qui s'intéressent à la fiabilité des rapporteurs.

   Puce or  Dar al-ʿAhd, دار العهد  domaine de la trêve- domaine des infidèles- domaine de l’incroyance.

fut créé pour décrire la relation de l'Empire ottoman avec ses provinces chrétiennes tributaires, 

Au 15e siècle apparaît dans l'Empire ottoman un « troisième domaine », intermédiaire entre les deux premiers, le Dar al-'Ahd ou « Dar al-Suhl دار صلح » « domaine du pacte » ou « de l'alliance-réconciliation » pour décrire la relation du califat et sultanat ottoman avec ses vassaux chrétiens, tels que les royaumes géorgiens aux confins de l'Europe et de l'Asie, dans la région du Caucase ou les principautés roumaines qui lui versent un tribut, lui fournissent des troupes et protègent ses fidèles en échange de la paix

 

   Puce or  Dar al-Amn, دار الأمن : domaine de la sûreté – de la sécurité ») terme proposé par des philosophes musulmans occidentaux pour décrire le statut musulman en Occident ; où aucune restriction légale ne heurte la pratique de l'Islam par ceux qui s'en réclament : cela vaut pour des pays traditionnels du « Dar al-'Ahd  دار العهد » ou « Dar al-Suhl دار صلح» comme la Roumanie, mais aussi pour des pays à minorités musulmanes, non-laïcs, où les religions se partagent l'espace public, comme les Pays-Bas, l'île Maurice ou bien l'Éthiopie.

   Puce orDar al-Da'wa, دار الدعوة domaine de l'invitation: terme utilisé pour désigner une région où l’islam est entrée récemment. L'utilisation la plus fréquente de ce terme désigne l'Arabie avant et pendant la vie de Muhammad.

            Trois points :

  • historiquement, l'Arabie pré-islamique avant et pendant la vie de Muhammad ;
  • géographiquement, une région ou vit une population modérément musulmane ou récemment convertie (à l'exemple des Aimaks ایماق signifie "tribu"  d’origine perso-mongoloïde  d'Afghanistan, des Kalash کالاشdu Pakistan, des populations turques ou iranophones de l'Asie centrale ex-soviétique ou chinoise, de la plupart des Indonésiens), population qui garde encore des traditions non-musulmanes et qui est « invitée » à adopter un islam « plus pur » ;
  • enfin, plus récemment les populations d'origine musulmane d'Occident, « désislamisées » (ou laïcisées), elles aussi « invitées » à revenir à davantage de pratique religieuse.

 

   Puce or Dar al-Harb, دار الحرب domaine de la guerre: littéralement « maison de la guerre », désigne les territoires qui ne sont pas islamisés, par opposition avec Dar al-Islam, la « Maison de la soumission. Les habitants du Dar al-Harb sont appelés harbi حربي désigne un guerrier s pays où l'Islam reste à apporter, le mot « Harb  حرب » signifiant "guerre" dans divers sens du terme, guerre militaire de conquête, mais aussi "guerre" religieuse aux autres cultes et croyances, c'est-à-dire effort prosélyte , susciter l'adhésion et missionnaire.

 

    Puce or Dar al-Islam, دار الإسلام domaine islamisé: littéralement « Maison de la soumission » par opposition Dar al-Harb, la « Maison de la guerre » 

Ces dernières années, la réputation d’un Islam religion de paix a été soumise à rude épreuve tant par les paroles que par les actes de violence d’extrémistes venant, de temps à autre, déclarer dans les médias qu’ils agissent au nom de la religion. C’est dans ce contexte que Muhammad Tahir ul-Qadri, محمد طاہر القادری  docteur islamique pakistanais,né en 1951 fondateur de Minhaj-ul-Quran International (MQI)  المنهاج القرآن الدولية  Proche du soufisme, qui vante un islam spirituel et pacifiste a publié, à Londres, au mois de mars 2010, une fatwa فتوى (un avis religieux non contraignant sur le droit islamique) de 600 pages contre le terrorisme.
C’est sans doute l’argumentaire le plus complet sur le terrorisme jamais produit, en 1400 ans d’histoire de l’islam, et qui dénonce fermement tous les aspects, toutes les formes, toutes les justifications du terrorisme pratiqué au nom de la religion, sur la foi de références irréfutables aux textes, à l’histoire et aux écoles de pensée islamiques.

J’ai senti qu’il était urgent de laver le nom de l’Islam, actuellement diffamé et déformé par des fanatiques qui usurpent le nom de musulmans ».

Ainsi, les combattants musulmans ne peuvent s’attaquer ni nuire aux non-combattants. On rapporte que le Calife Abou Bakr أبو بكر, beau-père du Prophète Muhammad, aurait donné à son armée l’ordre suivant : “Ne pratique ni la fourberie ni la mutilation. Ne tue ni le jeune enfant, ni le vieillard, ni la femme. Ne déracine ni ne brûle les palmiers, n’abats pas l’arbre fruitier. N’abats ni mouton, ni vache, ni chameau, si ce n’est pour ta nourriture.

Plus important encore, le droit islamique ne permet sous aucun prétexte à un individu ou à un groupe de personnes de déclarer la guerre. Cet acte est une prérogative absolue de l’Etat et n’intervient qu’en dernier recours, lorsque tous les efforts de paix ont échoué.

La fatwa de Muhammad Tahir ul-Qadri  محمد طاہر القادری a déjà été largement diffusée et discutée, dans l’espoir que la vague de l’extrémisme puisse être endiguée, et afin qu’une jeunesse vulnérable, sensible à la rhétorique des extrémistes, dispose enfin des arguments religieux nécessaires pour résister à tous ceux qui prétendent faussement parler au nom de l’islam, et pour pouvoir restaurer l’image d’un islam porteur de paix.

Cette expression,  fut employée pour la première fois au 8e siècle, par l’imam juriste Abou Hanifah أبو حنيفة, 699-767 et qui correspondaient aux divisions politiques de l’époque, ne figurent ni dans le Coran ni dans les hadith حديث dits et actes du Prophète Muhammad .Exemple : au 14e siècle, le docteur de l’islam Ibn Taymiyyah ابن تيمية 1263-1328, réagissant à l’occupation mongole de territoires musulmans, publiait un avis religieux utilisant ces termes pour justifier la violence contre des dirigeants injustes et autoritaires, dans la mesure ou son but était de rétablir un ordre fondé sur les principes de l’islam.

         Puce or  Dar al-Koufr, دار الكفر : domaine de l'incroyance, de l’athéisme, du refus - domaine des infidèles  terme utilisé par Muhammad pour désigner la société de La Mecque dominé par les Quraychites entre son exil à Médine et son retour triomphant expression qui sert à désigner les territoires où la charia الشَّرِيعَة qui représentent les diverses normes et règles doctrinales, sociales, cultuelles, et relationnelles édictées par la « Révélation », qui a été appliquée, mais ne s'applique plus, comme dans le cas de la péninsule Ibérique (Espagne actuelle) après la Reconquista « Reconquête », de la Palestine sous la domination des États latins d'Orient* ou de l'État d'Israël, des pays musulmans colonisés par des européens ou encore des pays musulmans ayant, comme la Turquie, adopté des lois laïques

* ou « francs » d’Orient sont les fiefs que plusieurs chefs croisés se découpèrent au Levant - Cham  الشام, les pays bordant la côte orientale de la mer Méditerranée : en premier lieu le Liban et la Syrie.

 

 Etat latin d orient en 1135Les etats latins d orient au xiie siecle

Territoire qui a fait partie (ou devrait faire partie) du « Dar al-Islam دار الإسلام» mais a rejoint le « Dar al-Harb  دار الحرب  voir plus haut ».

       Puce or   Dar ach-Chahâda, دار الشهادة domaine du témoignage: est le terme proposé par les philosophes musulmans occidentaux pour décrire le statut des musulmans dans le monde occidental.

La laïcité *en Turquie, la séparation des cultes et de l'État en France et ailleurs, sont des concepts récents qui ont suscité le concept de Dâr ash-Shahâda دار الشهادة « domaine du témoignage ». Cette nouveauté, définit le domaine géographique où le croyant musulman doit « porter témoignage de sa foi » en vivant au sein d'une société laïque, mais selon les préceptes de l'Islam.

*France : L’État n’intervient pas dans le fonctionnement de la religion, sauf si la religion est persécutée (article 1 de la loi du 9 décembre 1905 : « l’État garantit l’exercice des cultes. »

            Puce or  Daʿwa, دَعْوة invitation à la foi: vocation ; profession de foi; est une invitation aux non-musulman à écouter le message de l'Islam menée par des dâʿi داع « agents recruteurs, propagandistes, apôtres  missionnaires chargés de créer des réseaux de partisans.

Désigne la technique de ferveur religieuse utilisée par différents courants musulmans pour étendre leur aire de diffusion. Cette technique consiste à envoyer des missionnaires (dâ`i داع) dans la population. Ces missionnaires appellent pacifiquement les gens à la religion musulmane via un serment d'allégeance appelé la Shahada  شهادة

أشهد أن لآ إلَـهَ اِلا الله وأشهد أن محمدا رسول الله

 Achhadou an lâ illâha illa-llâh, wa-achhadou anna Mouḥammadan rassoûlou-llâh,

« J'atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu et que Muḥammad est l'envoyé de Dieu »

La racine d.’ â., dans le Saint Coran, a plusieurs registres de signification  : appel, invitation, invocation de Dieu ou prière. Le mot da`wa دَعْوة qui en découle désigne l’invitation, faite aux hommes par Dieu et les prophètes, à croire en la vraie religion

sourate 14 إبراهيم Ibrāhīm Abraham, verset 44.

وَأَنذِرِ النَّاسَ يَوْمَ يَأْتِيهِمُ الْعَذَابُ فَيَقُولُ الَّذِينَ ظَلَمُواْ رَبَّنَا أَخِّرْنَا إِلَى أَجَلٍ قَرِيبٍ نُّجِبْ دَعْوَتَكَ وَنَتَّبِعِ الرُّسُلَ أَوَلَمْ تَكُونُواْ أَقْسَمْتُم مِّن قَبْلُ مَا لَكُم مِّن زَوَالٍ

Avertis donc les hommes du jour où ils seront en face du châtiment et où les injustes diront : «Seigneur, accorde-nous un court délai pour que nous répondions à Ton appel et suivions les prophètes.» – «Quoi ! Ne juriez-vous pas autrefois, leur sera-t-il répondu, qu'il n'y aurait jamais pour vous de transfert hors de vos tombes?

Waanthiri alnnasa yawma ya/teehimu alAAathabu fayaqoolu allatheena thalamoo rabbana akhkhirna ila ajalin qareebin nujib daAAwataka wanattabiAAi alrrusula awa lam takoonoo aqsamtum min qablu ma lakum min zawalin

 Le Prophète Muhammad a eu pour mission de renouveler cet appel, qui devient « l’appel à l’islam » ou « l’appel de l’Envoyé de Dieu. » Auparavant, on aura admis que la religion de tous les prophètes est l’islam, chaque prophète ayant son propre appel même les faux prophètes ont usé du mot da`wa دَعْوة pour désigner leur prédication.

Des implications juridiques interviennent pour définir le genre de châtiment à infliger aux كفر  kufr les infidèles, les mécréans les incroyans, les athéistes, selon le degré de leur connaissance de cet appel. Les musulmans, quant à eux, sont tenus d’inviter à embrasser l’islam tous ceux que la da`wa n’a pas préalablement atteints : cette exhortation doit précéder formellement tout combat. Elle contient, constitutivement, une acceptation de ralliement à l’Islam, dans un sens d’« invitation à la vie bienheureuse ».

La signification du mot s’est logiquement étendue au contenu même : la loi religieuse. Aussi certains textes utilisent-ils indifféremment et en équivalence les mots da`wa دَعْوة Sunna سنة tradition - cheminement - pratique(s), Sharia الشَّرِيعَة « loi religieuse- règles doctrinales, sociales, cultuelles, et relationnelles édictées par la  Révélation  et Dîn دين (« religion »). Le terme s’applique également à la communauté des hommes qui ont répondu à l’appel du Prophète. On parle alors de « consensus de l’appel » ijtimâ’ al-da’wa  إجماع الدَعْوة. Enfin on peut lui donner un sens à la fois politique et religieux comme le fait Ibn Khaldoun, ابن خلدون 1332-1406 pour qui la da`wa دَعْوة est un des outils qui servent à fonder un empire nouveau.

 

         Puce or  Derviche, درويش vient du persan derwiš-  mendiant : membre de certaines confréries soufies صوفي ; Peut être rapproché du mot arabe fakir فقیر  pl. : fuqarāʾ, فقراء, signifiant « pauvre ». Désigne que les membres de certaines confréries religieuses.

Le mot arrivé en Afrique du Nord, شمال أفريقيا appelée aussi Afrique blanche par exemple en kabyle القبائلية « aderwic », a fini par désigner le fou du village.

Le derviche est initié par un maître - cheikh شيخ  maître, vieillard, sage ou murchid مرشد et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu dhikrذِكْر  évocation ; mention, rappel, répétition rythmique du nom de Dieu, ou en d'autres pratiques hypnotiques comme la danse ou le chant jusqu'à l'extase mystique, fana’ فَناء littéralement anéantissement, évanouissement.

La confrérie la plus connue est celle des derviches tourneurs en Turquie et en Iran.

Le poète persan Djalâl ad-Dîn Rûmî جلال‌الدین محمد بلخی 1207-1273, est connu pour ses textes religieux influencés par les styles littéraires derviches. Il fut un chantre (il faisait des louanges) de l'« Amour mystique ». C'est le fondateur de l'ordre des soufis de mevlevi مولوية les soufis de mevlevi sont en réalité les ancêtres les plus proches et les plus directs des actuels derviches tourneurs.

                                                 Derviche

        Puce orDhâhir al-riwâya,- Zâhir al-riwaya  ظاهر الرواية : Point du vue prévalent dans une école juridique madhhab  مذهب

        Puce or  Dhâhir- Zâhir  ظاهر : Surface ou sens apparent d'un texte ou d'une loi.

   Puce orDhikr, ذِكْر  invocation, évocation ; mention, rappel, répétition rythmique (du nom de Dieu Allah l’Unique, dans l'islam, désigne à la fois le souvenir de Dieu et la pratique qui avive ce souvenir1. Il est au cœur de la pratique du soufisme.

Sourate 29  العنكبوت  al-ʿankabūt  L’araignée verset 45

اتْلُ مَا أُوحِيَ إِلَيْكَ مِنَ الْكِتَابِ وَأَقِمِ الصَّلَاةَ إِنَّ الصَّلَاةَ تَنْهَى عَنِ الْفَحْشَاء وَالْمُنكَرِ وَلَذِكْرُ اللَّهِ أَكْبَرُ وَاللَّهُ يَعْلَمُ مَا تَصْنَعُونَ

Récite ce qui t'est révélé du Livre. Accomplis la salât, car la salât préserve des turpitudes et des actes blâmables. Y a-t-il un acte plus grand que celui de se souvenir du Seigneur qui connaît parfaitement tout ce que vous faites?

Otlu ma oohiya ilayka mina alkitabi waaqimi alssalata inna alssalata tanha AAani alfahsha-i waa

Le Prophète Muhammad à dit : "Vous informerais-je de la meilleure de vos actions, la plus pure au regard de votre Souverain, celle qui vous élèvera davantage et qui sera meilleure pour vous que de faire l'aumône de l'or et de l'argent ; celle qui sera meilleure pour vous que de rencontrer votre ennemi et de le tuer (litt. frapper à la nuque) ou d'être tué ?" Bien sûr, répondirent-ils - "Il s'agit de l'évocation de Dieu", Exalté soit-Il. Hadith rapporté par Abû Dardâ أبو الدرداء, al Tirmidhî الترمذي et Hâkim حكيم:

La meilleure évocation est le fait de dire : "il n'est de dieu que Dieu."

Hadith rapporté par Jâbir جابر et al Tirmidhî الترمذي

Le Prophète m'a dit : "T'informerais-je de la parole la plus aimée auprès de Dieu ?" La parole la plus aimée de Dieu consiste à dire : "Gloire et louange à Dieu."

Hadith rapporté par Abû Dharr al-Ghifari أبو ذر الغفاري et Muslim مسلم

 

             Puce or Dhimmi ذمّي : terme historique du droit musulman, s'applique essentiellement aux « gens du Livre » اهل الكتاب Ahl al-kitâb, qui désigne un citoyen non-musulman d'un État musulman, lié à celui-ci par un « pacte » de protection, membre de l'une des religions du livre (judaïsme, christianisme, mazdéisme éventuellement, sabéen de Harrân)            Ils vivent sous la protection statutaire de la loi musulmane.

Dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l'acquittement d'un impôt de capitation jizya جزية, d'un impôt foncier kharâj خراج, d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines obligations discriminantes édictées dans un « pacte » conclu avec les autorités, se voient accorder une liberté de culte restreinte, certains droits ainsi que la garantie de sécurité pour leur personne et leurs biens.

Le terme dhimma  ذمة désigne ce régime juridique auquel sont soumis les dhimmis et l'expression Ahl adh-dhimma أهل الذمّة, les pactisants.désigne la communauté des dhimmis auxquels l'ensemble de ces règles sera appliqué de façon plus ou moins stricte à travers l'histoire, selon les périodes et les lieux dans le monde arabo-musulman.

Certains musulmans rejettent le système de dhimma, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et des démocraties

    Puce orDhouhan, ضحى  sourate 93 الضحىaḍ-ḍuḥā la matinée : clarté du jour verset 1

وَالضُّحَى

Par la clarté du matin

Waaldduha

 

 

    Puce or  Dhoû'l-Fikar, ذو الفقار ou plus souvent Zulfikar ou Zulfiqar « celle qui à une épine » Est le nom de l'épée à deux pointes que Muhammad aurait trouvée dans le butin de la bataille de Badr غزوة بدر . ḡazwa  badr17 mars 624 Muhammad l’aurait donnée à son gendre  Ali علي lors de la bataille d’Uhud غزوة أحد ḡazwa ʾuḥud. 23 mars 625. Que Ali علي a brisé son sabre sur le casque d'un adversaire Zulfikar est l'un des symboles les plus anciens et les mieux connus de l'islam. Son nom a été traduit de plusieurs façons : « tranchant l'échine », « deux fois prolongée », « deux-pointes », et parfois interprété en « qui distingue le bien du mal. »

Phrase :

لا فتى إلا علي لا سيف إلا ذو الفقار

Il n'y a pas de héros comme Ali, Il n'y a pas d'épée comme Zulfikar.
lā fatā ʾillā ʿalī, lā saīf ʾillā ḏū-l-fiqār,

                          Zulfiqar epee de ali asie

Après la victoire définitive sur le reste des Quraysh ,Muhammad, ayant quitté Médine depuis quatre ou cinq nuits, aurait envoyé Ali détruire l'idole et s'emparer de ses trésors, au nombre desquels se trouvaient deux épées Mikhdham المِخذَم et Rasūb الرسوب, offrandes de al-Harith ibn-Abi-Shamir al-Ghassāni,  الحارث بن أبي شامير الغساني  roi de Ghassān. Le Prophète les offrit à Ali. L'une d'elles serait donc peut-être sa célèbre épée Dhu-al-Fiqar.

      Puce or Dhoû'l-Hijja, ذو الحجة mois du pèlerinage : est le douzième et dernier mois sacrés du calendrier musulman, mois sacré du grand pèlerinage : le hajj الحج pèlerinage,qui a lieu pendant les dix premiers jours de ce mois.

  • Le dixième jour marque pour la communauté musulmane dans le monde entier l'Aïd el Adha, عيد الأضحى « fête du sacrifice » ou l'Aïd el-Kebir العيد الكبير, Al-‘Īd al-Kabīr, signifiant « la grande fête » en ce jour sacré, les musulmans sacrifient un mouton généralement.

Le neuvième jour est traditonnellement jeûné car il coïncide avec l'ascension du  mont Arafat  جبل عرفات ; Jabal 'Arafât pendant le hajj الحج

          Dhoul hijja

        Puce or Dhoû'l-Kifl, ḏū l-kifl (celui qui à une part double) ذو الكفل : Prophète, cité dans le Coran identifié au Prophète biblique Ézéchiel  حزقيال יְחֶזְקֵאל Prophète de l'Ancien Testament  العهد القديم « aleahd alqadim » ou Tanakh تناخ selon la tradition hébraïque, qui a probablement vécu au 6e siècle av. Jésus. « Issa ». Son nom veut dire « Que le Seigneur le fortifie. » D’après l’explorateur et géographe allemand Carsten Niebuhr 1733-1815, la ville d'Al-Kifl, située dans l'actuel Irak entre Nadjaf نجف et Hilla, الحلة serait la ville d'Ezéchiel, et Kifl serait la forme arabe d'Ezéchiel. Carsten Niebuhr expliqua aussi que la tombe d'Ezéchiel se trouvait dans la ville, et que les Juifs y allaient en pèlerinage. Le nom Dhul-Kifl signifie d'après l'explorateur « l'un du double », puisque Kifl veut dire double en arabe

Il expliqua aussi que la tombe d'Ezéchiel se trouvait dans la ville, et que les Juifs y allaient en pèlerinage.. Après l'exil des Juifs à Babylone, il n’y avait plus de monarchie ni de système politique. C'est pourquoi, d’après certains érudits musulmans, Dhul Kifl, identifié au prophète Ezéchiel, aurait eu une mission à la fois spirituelle et doctrinale, ou politique. Cela correspondrait aussi avec les deux parties de son livre, sa personnalité et sa mission prophétique.

Dhul Kifl apparaît dans tous les ouvrages musulmans consacrés aux prophètes. L’exégèse islamique attribua à Buzi la paternité de Dul Kifl, lui-même appelé ibn al-Adjus, c'est-à-dire « Fils de l'ancien ». En effet, la tradition musulmane veut que ses parents fussent très âgés lorsqu'il naquit. Cette tradition est similaire à celle d'Anne et de Samuel صموئيل dans la Bible, puisque la mère de Dhul Kifl pria longuement, et alors qu'elle était âgée, pour obtenir une descendance. Dhul Kifl est donc un don de Dieu.

 

Puce or  Dhoû'l-Qaʿda, ذو القعدة : nom du onzième mois sacré du calendrier musulman.

 

Puce or  Dhoû'l-Qarnâʾ, ذو القرناء  (celui qui a deux cornes): personnage cité dans le Coran souvent identifié à Alexandre le Grand الإسكندر الأكب  « al'iiskindar al'akab » l'homme aux Deux Cornes. 21 juillet 356 av. J.-C. à Pella (Grèce), mort le 11 juin 323 av. J.-C. à Babyloneبابل  Bābil actuelle Irak. Iskandar ou Iskander اسكندر variation du prénom Alexandre.

sourate 18 الكهف, al-kahf la caverne versets 83-84

وَيَسْأَلُونَكَ عَن ذِي الْقَرْنَيْنِ قُلْ سَأَتْلُو عَلَيْكُم مِّنْهُ ذِكْراً

83. À ceux qui t'interrogent au sujet de Dhû-l-Qarnayn, réponds : «Je vais vous en narrer quelques faits mémorables qui méritent d'être rappelés.»

Wayas-aloonaka AAan thee alqarnayni qul saatloo AAalaykum minhu thikran

 إِنَّا مَكَّنَّا لَهُ فِي الْأَرْضِ وَآتَيْنَاهُ مِن كُلِّ شَيْءٍ سَبَباً

84. Nous avons consolidé sa puissance sur Terre et Nous l'avons favorisé dans tous ses projets.

Inna makkanna lahu fee al-ardi waataynahu min kulli shay-in sababan

Dans la même sourate,versets 94-95, la construction du mur d'airain est racontée ainsi :

قَالُوا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِنَّ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ مُفْسِدُونَ فِي الْأَرْضِ فَهَلْ نَجْعَلُ لَكَ خَرْجاً عَلَى أَن تَجْعَلَ بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمْ سَدّاً

94-Cette peuplade lui dit : «Ô Dhû-l-Qarnayn ! Les Yâjûj et les Mâjûj dévastent notre territoire. Acceptes-tu, contre tribut, de construire une digue entre eux et nous?»

Qaloo ya tha alqarnayni inna ya/jooja wama/jooja mufsidoona fee al-ardi fahal najAAalu laka kharjan AAala an tajAAala baynana wabaynahum saddan

 

قَالَ مَا مَكَّنِّي فِيهِ رَبِّي خَيْرٌ فَأَعِينُونِي بِقُوَّةٍ أَجْعَلْ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ رَدْماً

-95. – «La puissance que Dieu m'a conférée est bien meilleure que ce que vous me proposez, dit-il. Aidez-moi de toutes vos forces et je construirai un remblai entre eux et vous.

Qala ma makkannee feehi rabbee khayrun faaAAeenoonee biquwwatin ajAAal baynakum wabaynahum radman

Toutefois, plusieurs théologiens et historiens musulmans — dont As-Suhayliy السهيلي 13e siècle, Ibn Taymiyyah  ابن تيمية14e siècle et Al-Maqrîziy المقريزي 15e siècle réfutent l'idée selon laquelle Dhû'l-Qarnâ' serait Alexandre, et font remonter le personnage coranique à l'époque d'Ibrahim  إبراهيم Abraham se situe vraisemblablement à cheval sur le 20ème et 19ème siècle avant Jésus Issa. Il naît en Mésopotamie, dans la ville d'Ur en Iraq. Des érudits islamiques contemporains penchent pour l'identifier avec d'autres personnages comme Cyrus le Grand كورش الكبير  roi vers 559 av. J.-C. à 530 av. Jésus Issa..

C’est probablement vers 547 av. J.-C. que Crésus, Κροῖσος  « كرويسوس » roi de Lydie, attaque l’empire perse : selon Hérodote (I, 46).

En - 547, Cyrus II conquit la Lydie à l'extrême ouest de la Perse "il atteignit le Couchant"

sourate 18 الكهف, al-kahf la caverne versets 86.

 

حَتَّى إِذَا بَلَغَ مَغْرِبَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَغْرُبُ فِي عَيْنٍ حَمِئَةٍ وَوَجَدَ عِندَهَا قَوْماً قُلْنَا يَا ذَا الْقَرْنَيْنِ إِمَّا أَن تُعَذِّبَ وَإِمَّا أَن تَتَّخِذَ فِيهِمْ حُسْناً

Jusqu’à ce qu'il eût atteint le point le plus extrême de l'Occident. Là, il vit que le soleil se couchait sur une source bouillante aux bords de laquelle vivait une peuplade. Nous lui dîmes : «Ô Dhû-l-Qarnayn ! Libre à toi de les châtier ou de les traiter avec bienveillance !»

Hatta itha balagha maghriba alshshamsi wajadaha taghrubu fee AAaynin hami-atin wawajada AAindaha qawman qulna ya tha alqarnayni imma an tuAAaththiba wa-imma an tattakhitha feehim husnan


En -546, il dut revenir pacifier de nombreuses tribus en Bactriane, à l'extrême est de la Perse ("il atteignit le Levant"

sourate 18 الكهف, al-kahf la caverne versets 90.

حَتَّى إِذَا بَلَغَ مَطْلِعَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَطْلُعُ عَلَى قَوْمٍ لَّمْ نَجْعَل لَّهُم مِّن دُونِهَا سِتْراً

jusqu'à ce qu'il eût atteint le point le plus extrême de l'Orient. Là, il vit que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n'avions donné aucun abri pour s'en protéger.

Hatta itha balagha matliAAa alshshamsi wajadaha tatluAAu AAala qawmin lam najAAal lahum min dooniha sitran


En – 539, il conquit Babylone.

Dieu seul sait tout اَللّٰهُ أَعْلَم   allāhu ʾaʿlam

                        Dhou l qarna celui qui a deux cornes

   Puce or  Dhoû'-n-Nûn, ذو النون  celui au poisson: يونس Yūnous  Jonas signifie « colombe »Prophètecité dans le Coran ;

Hadith où Muhammad met en garde sa communauté de ne pas le considérer meilleur que Jonas : « Ne dites pas que je suis meilleur qu'Yûnus ibn Matta يونس بن أمتّاي Jonas fils d'Amitthaï  Récit rapporté de Ibn `Abbas ابن عباس, Sahih al-Bukhari صحيح البخاري, hadith no 608, vol. 4

 ». On trouve également dans le Coran une référence à la ville natale d’Yûnus, Ninive نينوه, Naynuwa: se situait sur la rive est (gauche) du Tigre دجلة Dijla, au confluent du Khosr نهر الخوصر, Nahr al-Khosr, ou Khoser, Koussour  dans les faubourgs de la ville moderne de Mossoul الموصل, ʾal mawṣil, en Irak. Yûnus est aussi appelé « Dhu'Nûn » ذو النون, celui qui vient du grand poisson.

Sourate10 يونس Yūnus- Jonas verset 98

فَلَوْلاَ كَانَتْ قَرْيَةٌ آمَنَتْ فَنَفَعَهَا إِيمَانُهَا إِلاَّ قَوْمَ يُونُسَ لَمَّا آمَنُواْ كَشَفْنَا عَنْهُمْ عَذَابَ الخِزْيِ فِي الْحَيَاةَ الدُّنْيَا وَمَتَّعْنَاهُمْ إِلَى حِينٍ

Or, il n'y eut jamais de cité qui eut cru et qui eut tiré profit de sa conversion, excepté le peuple de Jonas : dès qu'il eut cru, Nous écartâmes de lui le châtiment de l'infamie, en ce monde, et Nous lui permîmes de jouir de la vie pendant le temps qui lui était imparti.

Falawla kanat qaryatun amanat fanafaAAaha eemanuha illa qawma yoonusa lamma amanoo kashafna AAanhum AAathaba alkhizyi fee alhayati alddunya wamattaAAnahum ila heenin

Sourate 21 الأنبياء anbiyāʾ - Les prophètes verset 87

وَذَا النُّونِ إِذ ذَّهَبَ مُغَاضِباً فَظَنَّ أَن لَّن نَّقْدِرَ عَلَيْهِ فَنَادَى فِي الظُّلُمَاتِ أَن لَّا إِلَهَ إِلَّا أَنتَ سُبْحَانَكَ إِنِّي كُنتُ مِنَ الظَّالِمِينَ

Rappelle-toi Jonas, qui avait quitté son peuple dans un moment de colère, pensant que Nous n'allions pas l'éprouver. Puis il lança, du fond des ténèbres, l'appel que voici : «Il n'y a point de Dieu que Toi ! Que Ton Nom soit exalté ! J'ai été vraiment du nombre des injustes !»

Watha alnnooni ith thahaba mughadiban fathanna an lan naqdira AAalayhi fanada fee alththulumati an la ilaha illa anta subhanaka innee kuntu mina alththalimeena

 

      Puce or  Dhoû'n-nûryin, ذو النورين celui qui a deux lumières : un surnom de `Uthman عثمان ;

`Othman, `Uthmân ibn `Affân ibn al-`Âs ibn Umayya عثمان بن عفان بن أبي العاص بن أمية ou, plus fréquemment Othman ibn Affan (né en 574 et mort en 656), est le troisième calife de l'islam. Il succède à Omar ibn al-Khattâb عمر بن الخطاب et règne de 644 à 656 (12 ans).

           Puce or Dhow داو  boutre  : Bateau à voile latine, type de voilier arabe traditionnel originaire de la mer Rouge et. C'est aussi un petit caboteur croisant en mer Rouge et dans l'océan Indien (surtout sur le nom de sambouk السنبوك .

Les boutres traditionnels se répartissent en deux catégories :

  1.  : ceux qui ont la poupe carrée (ou en tableau) :

Puce carree le baggala, بغلة qui est le plus grand navire arabe.

Puce carree le ganja, غانيا  de 70 à 200 tonneaux, qu'on trouve entre l'Arabie et l'Inde.

Puce carree le sambouk السنبوك de la mer Rouge, utilisé naguère pour la pêche aux perles.

Puce carree le jahazi جهازي de Zanzibar et de la côte ouest de Madagascar.

Puce carree le jaliboot, جاليبوت commune au Qatar, qui évoque une grosse barque et sert à la pêche.

  1.  : ceux qui ont la poupe pointue :

Puce carree le bhum, بوم qui existait dans le golfe Persique avant l'arrivée des Portugais et jauge de 60 à 200 tonneaux.

Puce carree le zarouq, زروق employé surtout sur les côtes de Yémen et du Hedjaz. Son tonnage dépasse rarement les 100 tonneaux, et sa vitesse en fait le favori des pirates et contrebandiers.

La taille actuelle des boutres varie d'environ 8 et 30 mètres. Les mieux construits marchent très bien à toutes les allures du près et du bon-plein au vent arrière avec une prédilection pour le largue où ils sont redoutables.

Bateaux ocean indieun et golf persique

        Puce orDieu : voir Allâh الله : Le Seul Dieu Unique  Mot arabe, nom propre de Dieu. Contrairement au mot "Dieu" provenant de la racine latine "Deus", ce mot ne peut pas être mis au pluriel et n'a pas de genre (féminin ou masculin). Les chrétiens de langue arabe utilisent "Allah الله " pour nommer Dieu; En hébreux, correspond le nom "El" ou "Eloah אֱלֹהִ " de l'hébreu אֱלֹהִים  'ēlohîm.

Le Saint Coran ayant été révélé en langue arabe, c'est donc naturellement le terme Allah الله  qui est utilisé pour désigner le Dieu Unique. Chaque fois qu'un musulman prononce le mot Allah  الله en dehors du cadre de la récitation d'un verset du Saint Coran ou de la prière, il doit prononcer la formule  Soubhanahou wa ta'ala  سُبْحَانَهُ وَ تَعَالَى qui signifie « Gloire à lui, il s'est élevé (au-dessus de tout) ». Certains disent aussi « 'Azza wa jalla عز و جل » ou « Jalla jalalouh » جل جلاله  Dieu l’Unique le Puissant et le Vénéré. Pour entrer en islam, il faut citer  la chahada شهادة, la profession de foi islamique (voir ce mot plus haut).

-Etymologie : Il s'agit de la forme arabe de l'invocation divine générique de la Bible : « Élie », « Eli », ou « Elôï » « Mon Dieu » en hébreu (pas le nom du Prophète Élie إِلْيَاس ilyās) ; Eloah  אֱלוֹהַּ, signifie « Dieu » en hébreu ; les mots hébreux « Élohim  אלהים» (pluriel de majesté d'Eloah) ou Adonaï  אֲדֹנָי Seigneur sont utilisés pour ne pas prononcer « YHWH » dans l'Ancien Testament.

Les Akkadiens déjà utilisaient le mot ilu pour dire "Dieu", et ceci entre 4000 et 2000 av. J.-C.

En araméen آرامية (langue parlée de Jésus- Isa ) Dieu se dit ALLAHA (āllāhā).

- Typographie : Il y a eu une vingtaine d'avis différents parmi les grammairiens arabes anciens sur l'étymologie du mot Allah, comme le rapporte Ibn Manzûr ابن منظور (13e siècle) dans le dictionnaire de référence Lisân al-'Arab  لسان العرب. Toutefois, la plupart des avis converge vers l'opinion selon laquelle le mot est composé de Al et Ilāh, et que la hamza a été supprimée à cause de la fréquence d'usage du mot. Cette opinion est aussi attribuée au célèbre grammairien Sībawayh سيبويه (8e siècle).
Plus récemment, Dalil Boubakeur , confirme cet avis en affirmant également qu'il s'agit d'une contraction de Al-Ilāh, « le Dieu » en arabe. Le mot se compose de l'article ال al, qui marque la détermination comme l'article français « le », et de إِلَاه ilāh, qui signifie « (un) dieu ». Al suivi de ilāh donnerait Allāh par retranchement  du deuxième terme, qui porterait donc une hamza ء  instable. Le mot aurait ensuite été univerbé (contraction en un mot). De sorte, Allah اللّٰه, se traduirait littéralement par « le Dieu » — usage qui rappelle celui du mot « Dieu » écrit avec une lettre capitale en français.

D'autres avis ont également existé comme celui de Al-Fayrūz Abādī الفيروزآبادي  14e siècle, dans Al-Qāmûs Al-Muh'īt القاموس المحيط qui soutient l'hypothèse que c'est un mot non dérivé. Un des arguments exposés est que lorsqu'on lui ajoute le mot d'interpellation, on dit yā Allāh, يا الله  ô Dieu tandis que pour tous les mots portant un article, l'article est supprimé après le ى.

Dans le mot اللّٰه, la shadda  ّ n'indique pas un redoublement de consonne mais bien l'assimilation du lām de l'article devant un autre lām ; l'on aurait sinon affaire à un mot ʾAlllāh , ce que la langue arabe ne permet phonologiquement pas.

La voyelle longue ā n'est pas notée par un ʾālif ا. L'épellation du mot a été établie avant que la lettre ʾālif servît à noter la voyelle longue. Une diacritique « qui distingue » représentant un alif اّ est ajoutée sur la shadda ّ pour indiquer la prononciation.

Composant du mot allah

          Puce or Dikka :  دكة  tribune qui permet de répercuter dans la salle de prière le sermon du muezzin. On n'en trouve que dans les grandes mosquées.

Dikka tribune

            Puce or  Din دين : Ce terme désigne souvent le "jugement dernier", sans équivalent en français bien que souvent traduit par « religion ». Il est souvent placé en opposition avec Dounya دنيا monde terrestre.

Dans un mode de vie total privé et public tourné vers la soumission de l'individu à Dieu الله Allah l’Unique et son Prophète et Messager Muhammad.

Si beaucoup interprètent cette formule dans le cadre de l'islam, l'expression al-islām dīn wa dawla, لإسلام دين و دولة souvent traduite par "religion et Etat" ou "religion et communauté") précède l'islam: elle provient en fait de l'époque sassanide, الساسانية  et a été reprise par le الخلافة العباسية califat abbasside.

Dîn peut désigner la rétribution finale

Le jour du jugement dernier est appelé « jour de la rétribution يَوْمِ الدِّينِ yawm ad-dīn,

Sourate 1 الفاتحة al-fātiḥa l’ouverture - le prologue  verset 4

مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ

le Souverain du Jour du Jugement dernier !

Maliki yawmi alddeeni

 

On trouve dans le Coran l'expression « religion de Dieu » pour désigner l'islam dīn allah, دِينِ اللّهِ

Sourate 3 آل عمران āli ʿimrān La famille de ʿImrân verset 83

أَفَغَيْرَ دِينِ اللّهِ يَبْغُونَ وَلَهُ أَسْلَمَ مَن فِي السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضِ طَوْعاً وَكَرْهاً وَإِلَيْهِ يُرْجَعُونَ

Désirent-ils une autre religion que celle de Dieu, alors qu'à Lui se sont soumis de gré ou de force tous les êtres peuplant les Cieux et la Terre, et que c'est à Lui qu'ils feront tous retour?

Afaghayra deeni Allahi yabghoona walahu aslama man fee alssamawati waal-ardi tawAAan wakarhan wa-ilayhi yurjaAAoona

 Dans le Coran quand l'islam est appelé la religion d'Abraham  milla ibrāhīm, مِلَّةِ إِبْرَاهِيمَ, croyance d'Abraham), le mot utilisé est milla et non dîn

Sourate 2 البقرة al-Baqara  La vache, La Génisse verset 130

وَمَن يَرْغَبُ عَن مِّلَّةِ إِبْرَاهِيمَ إِلاَّ مَن سَفِهَ نَفْسَهُ وَلَقَدِ اصْطَفَيْنَاهُ فِي الدُّنْيَا وَإِنَّهُ فِي الآخِرَةِ لَمِنَ الصَّالِحِينَ

Mais qui donc se détournera, à moins d'être un esprit insensé, du culte d'Abraham? Cet apôtre que Nous avons élu en ce monde, et qui siégera parmi les justes dans la vie future ,

Waman yarghabu AAan millati ibraheema illa man safiha nafsahu walaqadi istafaynahu fee alddunya wa-innahu fee al-akhirati lamina alssaliheena

 

            Puce or  Dinar دينار : Unité monétaire d'or de l'Islam ancien.

Le dinar est le nom de la monnaie de plusieurs pays. Le mot dinar dérive du latin dēnārius (qui contient dix, puisque la pièce était à l'origine équivalente à dix as du latin æs, « bronze ») était une monnaie de bronze ou de cuivre de la Rome antique). Le mot a été emprunt`é dans plusieurs langue dont le grec, il est également cité dans le Coran. Il s’agissait en fait à l'origine d'une ancienne monnaie romaine, le denarius (denarii au pluriel), il en est de même pour le mot français denier. C'était la pièce d'argent. On retrouve également en espagnol le mot "dinero" qui désigne la monnaie et anciennement la pièce d'argent. Les différentes monnaies portant ce nom sont aujourd’hui :

  • le dinar algérien en Algérie, depuis 1964.
  • le dinar bahreïni au Bahreïn, depuis 1965.
  • le dinar irakien en Irak, depuis 1931.
  • le dinar jordanien en Jordanie, depuis 1949.
  • le dinar koweïtien au Koweït, depuis 1961.
  • le dinar libyen en Libye, depuis 1971.
  • le dinar serbe en Serbie, depuis 1214
  • le dinar tunisien en Tunisie, depuis 1958.

En Iran, un dinar est la 100e partie d'un rial ریال

À ces monnaies, on peut ajouter, de même étymologie :

  • le denar macédonien en République de Macédoine depuis 1993.
  • le dinar croate en Croatie
  • le dinar yougoslave en Yougoslavie
  • le dinar soudanais au Soudan (remplacé par la nouvelle livre soudanaise)
Dinar serbe 14e siecle

          Puce orDiwan ديوان :

Politique et administration

 Institution administrative, registre ou bureau ; Par extention, recueil de texte. On distingue le dîwân al-djund, ديوان الجند registre des combattants indiquant les soldes et les rations, le dîwân al-khâdj,  ديوان الخراج veillant à l'assiette et la perception du foncier, et le dîwân al-nafaqa ديوان نَفَقَة, pour l'enregistrement des dépenses.

  • le lieu du pouvoir. On peut le traduire par cabinet ou office (cabinet royal, cabinet ministériel, conseil,...), Diwan de la Cour royale ديوان المحكمة الملكية diwan almahkamat almilkia Sultanat d'Oman سلطنة عمان. C’est de ce sens originel que vient le mot français douane et son équivalent dans d’autres langues (espagnol, italien, portugais) ;
  • Diwan al madhalim ديـوان المظالم est le bureau des doléances concernant les administrations du Maroc ;
  • L'Autorité Khalsa Diwan  چیف خالصہ دیوان est un mouvement créé afin de protéger les intérêts sikhs السيخي lors de la domination anglaise de l'Inde.
  • du nom du meuble bas servant de siége au kâtib  poste d'écrivain, de scribe ou de secrétaire ,en francais.divan.

Religion

  • Diwan es-Salihine : ديوان الصالحين « le  cercle des vertueux » : cérémonie religieuse musicale en Algérie, Tunisie et au Maroc à la manière des derviches tourneurs en Syrie avec danses initiatiques et transes ;
  • Cérémonie religieuse des Gnawas غناوة d'Algérie et de Tunisie. 
  • Dans le sikhisme, السيخية un diwan ديوان est la pièce la plus grande dans les gurdwaras  جوردوارا conséquents, les temples dédiés à cette religion ; cependant les réunions qui s'y tiennent, où des chants sont récités, sont aussi dénommées diwans. L'origine de ce mot viendrait du persan et signifiait aussi: cour royale.

Dans les arts

·  Dans le monde arabe, c'est le lieu d’écoute de la musique, de la poésie et d’échanges littéraires : c’est en référence au mobilier de ce lieu (canapés et sofas) qu'existe le mot français divan et son équivalent dans d’autres langues (anglais, espagnol, italien, portugais, turc…) ;

·  Un recueil de poèmes d'un poète en langue arabe ou persane ;

·  La littérature de Diwan ديوان est la littérature classique profane ottomane ;

·  La musique diwane est une musique traditionnelle algérienne ;

·  Divan du Tamarit est un recueil de poèmes de l'auteur espagnol Federico García Lorca.

 

            Puce or  Diwani ديواني :: Style calligraphique proche du style Farsi s'étant développé dans l'Empire ottoman. Ce style d'écriture recherché était utilisé dans les lettres de chancellerie ottomanes.

Style calligraphique de l’alphabet arabe cursif, développé dans l’Empire ottoman aux 16e -17e siècle. style est issu du perfectionnement des styles naskhi نسخ  répandu dans le monde arabe et en Perse à partir du 15e siècle et thulthi ثلث. inventé par Ibn Muqla شیرازی, né en 886, mort le 20 juillet 940 à Bagdad.

C'est le style d'écriture utilisé par le divan, l’administration ottomane.

Le divanî se décline en deux types :

  1. Le reqāʿ dīvānīî, constitué de lignes droites, sauf pour les parties inférieures des lettres
  2. Le jalī dīvānī, très dense (la plupart des points présents dans l'exemple ci-contre ont une fonction purement décorative), souvent utilisé comme calligraphie ornementale.

Les tuğra طغراء désignant le monogramme des sultans ottomans.sont directement issus du divanî.

Divani caligraphie

     Puce or  Diya, دية  le prix du sang: prix du sang pour un homicide involontaire ;

Terme coranique, de la racine arabe WDY, dérivé du verbe wadā ودا. Elle désigne le prix du sang, c'est-à-dire une compensation financière expiatoire que doit payer l'auteur (ou la famille de l'auteur, ‘āqila عقيلة d'un homicide à la famille de la victime, ou à ses ayants droit selon la religion musulmane. Le montant d'une diyya pleine, qui aurait été fixé par ‘Abd al-Muṭṭalib عَبدُ المُطَّلِب (497-. 578), le grand-père du Prophète de l'islam, s'élève à cent têtes de chameaux.

Elle doit aussi être payée par une femme qui a avorté

          Puce or  Djahiliya جاهِليّة  du mot jahl جَهْل : L’Ignorance ] Epoque préislamique caractérisée par le polythéisme.en arabie

Le Prophète Muhammad avait attribué à un de ses opposants quraychites قريش le surnom infamant de Abû Jahl ben hišām أبو جَهْل بن هِشام  père de l'ignorance. Abû Jahl, de son vrai nom Abû al-Hikâm ben Hichâm إحْكام [iḥkām, exactitude; précision, avait blessé Muhammad en lui jetant des pierres. Il fut l'un des morts de la bataille de Badr غزوة بدر le 17 mars 624.

Les sources islamiques semblent fonder le terme Jâhilîya sur l'opposition, à l'époque pré-islamique, entre le concept de 'ilm, "mémoire communautaire" à ceux de ra'i, "l'opinion individuelle" ou à la science de kahin, "prêtre devin", par nature privée. A l'époque islamique, le 'ilm est d'abord un bien divin, "sans commune mesure avec ce que l'homme peut connaître"

 

        Puce or   La religion de la jâhiliya

Les divinités préislamiques citées dans le Coran ou les hadiths

Certaines idoles citées dans le Saint Coran sont d'origine yéménite, mais leur évocation est assez floue car le Yémen, à l'époque du dernier des Prophète et Messager, Muhammad, était depuis plusieurs siècles judaïsé puis christianisé.

D'après Maxime Rodinson, linguiste, historien et sociologue français, spécialiste du Proche-Orient et de l'Islam, 1915 - 2004. al-Lat, al-`Uzzâ, et Manât étaient des déesses préislamiques mecquoises appelées les « filles d'Allah ». Lors de la révélation de la sourate 53 النجم an-najm l’Etoile Muhammad avait, selon Tabariطبری ,839-923 dans une première version, recommandé qu'on leur rende un culte. Ces versets sont dits "abrogés" et ont été appelés "versets sataniques قصة الغرانيق « qissat alghrany »   par l'orientaliste écossais Sir William Muir (1819–1905)

sourate 53 النجم an-najm l’Etoile versets 19 à 23

أَفَرَأَيْتُمُ اللَّاتَ وَالْعُزَّى

19. Que pensez-vous cependant d'al-Lât, d'al-Uzzâ

 Afaraaytumu allata waalAAuzza

وَمَنَاةَ الثَّالِثَةَ الْأُخْرَى

20. et de Manât, cette autre troisième divinité?

Wamanata alththalithata al-okhra

أَلَكُمُ الذَّكَرُ وَلَهُ الْأُنثَى

Auriez-vous ainsi des enfants mâles , et Dieu, seulement des filles?

Alakumu alththakaru walahu al-ontha

تِلْكَ إِذاً قِسْمَةٌ ضِيزَى

22. Ne voilà-t-il pas un partage des plus iniques?

Tilka ithan qismatun deeza

إِنْ هِيَ إِلَّا أَسْمَاء سَمَّيْتُمُوهَا أَنتُمْ وَآبَاؤُكُم مَّا أَنزَلَ اللَّهُ بِهَا مِن سُلْطَانٍ إِن يَتَّبِعُونَ إِلَّا الظَّنَّ وَمَا تَهْوَى الْأَنفُسُ وَلَقَدْ جَاءهُم مِّن رَّبِّهِمُ الْهُدَى

23. En vérité, ce ne sont là que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres, et que Dieu n'a investis d'aucune autorité. En réalité, les idolâtres ne font que suivre leurs conjectures et leurs caprices, alors que la bonne voie leur a bien été tracée par leur Seigneur.

In hiya illa asmaon sammaytumooha antum waabaokum ma anzala Allahu biha min sultanin in yattabiAAoona illa alththanna wama tahwa al-anfusu walaqad jaahum min rabbihimu alhuda

La Ka'aba pré-islamique comportait 360 idoles, dont la plupart étaient apportés par les marchands de tous les coins de la terre de l'époque qui venaient commercer avec les Arabes de la péninsule arabique. Chacun y apportait son "dieu/idole" pour le prier et le disposait dans l'une des 24 Ka'aba existantes à l'époque, dont la Ka'aba principal "celle d'aujourd'hui" contenait déjà au moins les 3 déesses "matriarcales" principales

Selon des recherches saoudiennes, il existait dans la région de nombreuses Ka'bas الكعبة* (الطواغيت tawaghit) subsidiaires consacrées chacune à une divinité, auxquelles les fidèles se rendaient certains jours déterminés pour procéder à des rites comprenant entre autres une déambulation circulaire et des sacrifices. Les plus importants semblent avoir été les ka'abas de Allat à Taif الطائف, d'Uzza à Nakhlah  نخلة et de Manat près de Qudayd لْكَدِيدَ un lieu proche de la côte de la Mer Rouge entre La Mecque et Médine

 

*une à Najran  نجران à la frontière avec le Yémen, l'autre à Sindad سينداد  située en Irak entre Koufa الكوفة et Bassorah  البصرة .

Divinités préislamiques

 al-Lât اللَّات : la déesse

Déesse du soleil, de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique. Son nom serait une contraction de al ilahat, déesse. L'étymologie de ce nom est interprétée soit comme un dérivé de latta "mélanger,  pétrir la farine d’orge " Elle avait sa statue dans la Kaaba الكعبةoù elle était censée résider. Hérodote 484-420 av. Jésus Isa.cite al-Lāt en grec : Ἀλιλάτ. comme étant l'équivalent d'Ourania en grec Ουράνια أورانيا l'Aphrodite céleste dans la mythologie grecque, les ouranies, ou uranies, sont des nymphes célestes du grec ancien νύμφη / númphê, signifiant généralement « jeune fille » et, selon les contextes, « jeune fille en âge d’être mariée », « fiancée » ou « vierge »

Al lat deesse preislamique

al-`Uzzâ  العُزّى l'être tout puissant.

Mentionnée dans le Coran sourate 53 النجم an-najm l’Etoile versets 19 à23 voir ci dessus, al-ʿUzzā ou al-Ozzâ عزى  était une déesse arabe préislamique de la fertilité, l'une des trois divinités les plus vénérées de la Mecque avec Allat et Manat. Son nom dérive de la racine arabe ʿZY au superlatif est signifie la plus puissante. Les Arabes Nabatéens lui rendaient également un culte. Liée à la planète Vénus, elle était chez eux identifiée à plusieurs divinités grecques, romaines ou égyptiennes : Aphrodite, Ourania, Vénus, Cælestis (Junon Cælestis) et Isis. En 1974, un temple dédié à Isis/Uzza a été découvert à Pétra, le Temple des lions ailés.

La plupart des informations que l'on a sur elle proviennent du Livre des idoles Kitab al-Asnam كتاب الأصنام de Hicham ibn al-Kalbi هشام ابن الكلبي  737-819. à ne pas confondre avec Uzza עֻזָּא en hebreux,  عزة "Uzzah' fils d'Abinabad אֲבִינָדָב qui accueillit l'Arche d'alliance ,אֲרוֹן הָעֵדוּת Aron ha'Edout à Qiryat Yéram קרית ים , une ville proche d'Haïfa Israïl actuelle (Bible Prophètes 2 Samuel 6-6)

Al uzza

Manât مَنَاة Symbole du destin et de la mort مَنيّة manīya, destin; sort; mort. Déesse préislamique du sort, qui coupait le fil du destin.

Elle aurait été l'aînée des trois "filles de Dieu" à la Mecque : Allat, Manat et Uzza. Les Nabataéens lui rendaient également un culte sous le nom de Manawat مناوات ou Manawatu  مناواتو et l'identifiaient à Némésis Νέμεσις نمسيس, parfois assimilée à la vengeance et à l'équilibre. Le nom de Némésis dérive du verbe grec νέμειν (némeïn), signifiant « répartir équitablement, distribuer ce qui est dû » elle serait la mère d'Houbal  هُبَل

Sa statue était érigée au bord de la mer aux environs d’al-Mushallal المشلال à Qudayd لْكَدِيدَ, entre Médine et la Mecque. Les habitants de ces deux villes ainsi que les Aws أوس et les Khazraj الخزرج  avaient coutume de se rendre en pèlerinage dans des lieux déterminés où ils veillaient, lui présentaient des offrandes et lui faisaient des sacrifices. Des enfants étaient prénommés Abd-Manāh and Zayd-Manāh.Les tribus arabes de Yathrib  يثرب actuelle Médine. À leur retour, ils visitaient le lieu de culte de Manat où ils se rasaient la tête avant de rentrer chez eux. Sans ce rite le pèlerinage n'était pas complet. Certains Arabes prenaient « Manat du lieu sacré de Khazraj » comme témoin de leurs serments

Les 3 deesses preislamique

Baal بعل: בָּעַל, Báʿal, qui signifie seigneur, akkadien : Bēl, phénicien : בעלת  Baʿalat, בַּעֲלָה (Baʿalāh, en hébreu)au féminin, est un dieu sémitique, cananéen, puis phénicien, qui, sous les dynasties des Ramsès, est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth ست « dieu rouge »dieu « grand de force et à Montou مُنتو .Baal

Nasr نسْر vautour

Divinité préislamique d'une tribu du Yémen.

Sûwa` سُوَاع

Divinité préislamique qui avait son sanctuaire près de Yanbu ينبع sur la Mer Rouge.

Tâghût طاغوت idole; faux dieu; démon

Terme utilisé pour désigner une divinité préislamique comme al-Lat, al-Uzza ou Manat, un être rebelle, comme Satan. Au pluriel, ce terme peut désigner les idoles.

Prend sa racine du mot « toghiane », ce qui signifie transgresser, dépasser les limites.

 Dans le vocabulaire islamique, le Taghout est quiconque dépasse ses limites, puis s’attribue à lui-même un droit exclusivement réservé à Allah et se place à l’égal d’Allah dans ce qu’Il S’est réservé.

 Qu’est ce qu’un taghout? L’Imam Malik الإمام مالك 708/716 - 796 a donné une définition du Taghout :

 « Le Taghout est tout ce qui est adoré en dehors d’Allah. » Ceci est une bonne définition générale car elle englobe tout ce qui est adoré en dehors d’Allah. Parmi ces divinités considérées comme Tawaghits, on trouve les statues « Al-Asnam », les idoles « Al-Awthan » (comme les tombeaux, les pierres, les arbres, entre autres parmi les choses inanimées), les lois différentes de celles d’Allah qui règlent les litiges entre les gens, les juges qui jugent avec ces lois différentes, Satan, les sorciers, les devins (ceux qui se prétendent connaître l’invisible), ceux qui sont adorés et satisfaits de l’être, ceux qui s’attribuent le droit de rendre « hallal », de rendre « haram » ou de « légiférer ». Tous ceux-là sont des Tawaghits (pluriel de Taghout) qu’il faut renier, désavouer, ainsi que ceux qui les adorent.

Lien : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/la-mecreance-du-taghout.html

 

Wadd ودّ amour

Wadd est une divinité de l'amour et de l'amitié.

Yaghûth يغوث

Divinité idole du secours vénérée au Yémen. Yaghūth  en tant que dieu de l'ère du Prophète Noé:

Sourate 71  نوح  nūḥ Noé verset 23

وَقَالُوا لَا تَذَرُنَّ آلِهَتَكُمْ وَلَا تَذَرُنَّ وَدّاً وَلَا سُوَاعاً وَلَا يَغُوثَ وَيَعُوقَ وَنَسْراً

         et ont dit aux leurs : “N'abandonnez jamais vos idoles ! N'abandonnez ni Wadd, ni Suwâ`, ni Yaghûth, ni Ya`ûq, ni    Nasr !”,

Waqaloo la tatharunna alihatakum wala tatharunna waddan wala suwaAAan wala yaghootha wayaAAooqa wanasran

  • a`ûq يعوق il défend; Ya`ûq

Divinité protectrice, vénérée au Yémen. adorée aux jours de Noé.

Jibt جِبْت

Idole citée une seule fois en compagnie des tâghoûts.

Hubal هُبَل

Divinité principale du panthéon arabe pré-islamique de la Ka'ba à la Mecque. Dieu lunaire aux attributs proche de ceux du dieu assyro-babylonien Sîn سين. Idole de forme humaine, importée de Syrie qui serait le patron des caravaniers et le père de plusieurs autres idoles de l'ancien temple mecquois. Hubal est une divinité lunaire, dont le nom est peut-être à relier avec Baal بعل . C'est cette idole que Abû Sufyân أَبُو سُفيَان salua après sa victoire à La bataille de `Uhud غزوة أحد ḡazwa ʾuḥud.en 625.

Il était connu sous le nom de Seigneur de la Ka'ba. Il était le père de la Triade des déesses Allât  اللات, Al-'Uzzâ عزى et Manât مناة, les Filles de Houbal. En dehors de l'Arabie du sud, son nom apparaît seulement dans une inscription nabatéenne الأنباط al-Anbɑːṭ peuple commerçant de l'Antiquité vivant au sud de la Jordanie et de Canaan, où il est associé à deux autres divinités, Dhu-al-Sharâ (Dusarès), ذو الشّرى et Manawatu en مناة-مناواتو (équivalent nabatéen de Manât). Il est d'origine assez obscure, mais on a pu rapprocher son nom de l'araméen esprit. Certains auteurs arabes modernes estiment que son nom vient de baal, appellation des dieux cananéens et phéniciens, précédé de hou, article défini dans un dialecte cananéen. Selon Muhammad ibn Ishaq محمد بن اسحاق 8e siècle, sa statue aurait été rapportée de voyage par 'Amr ibn Luhay,  عمرو بن لحي personnalité importante de la période pré-islamiquedescendant de Qahtan قحطان et roi de Hijaz الحجاز, à l'époque où les Khuza'a  خزاعة  tribu sud-arabique Yéménite des Azd أزدétaient responsables de la Ka'aba, et placée sur le toit de l'édifice. Il l'aurait obtenue à Moab مؤاب est un personnage de la Genèse, le premier livre de la Bible. Il est le fils que Loth لوط.

L'ancien royaume biblique de Moab se situait sur la rive orientale du Jourdain, au nord des rivages de la Mer Morte البحر الميت al-Baḥr al-Mayyit بحر لوط  Bahr-Lût « mer de Loth », dans l'actuelle Jordanie. Une de ses capitales aurait été Ar, dans la vallée de l'Arnon. ibn Ishaq ابن إسحاق  ; les anciens ikhbaris إيخباريس chroniqueurs oraux citent Cham الشام, qui englobait Moab, comme son lieu d'origine. 'Amr ibn Luhay,  aurait introduit le paganisme au sein de La Mecque, plusieurs siècles avant l'avènement de l'islam

D'après Ibn Ishaq ابن إسحاق 704-767, la statue de la Ka'aba était une effigie anthropomorphe en cornaline (étymologie : le fruit rouge du cornouiller cornus mas) ; la main droite, jadis brisée, aurait été remplacée par une main d'or par les Quraysh  قريش. Les voyageurs de retour de leur périple venaient le voir, en faisaient le tour et se rasaient la tête devant lui avant de rentrer chez eux. On pratiquait aussi devant lui une divination à l'aide de sept flèches pour les événements importants, ou quand un doute planait sur la paternité d'un enfant, qui était déterminée selon que la flèche portait la mention sarih صريح pur ou mulsag ماسخ pièce rapportée.

Une tradition islamique rapporte qu'Abd al-Muttalib عَبدُ المُطَّلِب grand père du Prophète ayant promis un fils en sacrifice à Houbal qui l'avait aidé à retrouver la source Zamzam زمزم أو زمزم, le sort aurait tout d'abord désigné Abdallah عبد الله, père de Muhammad محمّد Sur les conseils d'une devineresse, on aurait proposé au dieu cent chameaux en échange. Après dix divinations, chacune suivie d'une augmentation du nombre des chameaux, Abdallah eut la vie sauve contre mille chameaux.

Après avoir conquis la Mecque, Muhammad محمّد aurait brisé l'idole de Houbal en même temps que les 360 autres que la Ka'aba الكعب était censée contenir.

Hubal dieu preislamique

Animaux sacrés cités dans le Coran

Sourate 5 المائدة al-māʾida La table est servie verset 103

مَا جَعَلَ اللّهُ مِن بَحِيرَةٍ وَلاَ سَآئِبَةٍ وَلاَ وَصِيلَةٍ وَلاَ حَامٍ وَلَـكِنَّ الَّذِينَ كَفَرُواْ يَفْتَرُونَ عَلَى اللّهِ الْكَذِبَ وَأَكْثَرُهُمْ لاَ يَعْقِلُونَ

Dieu n'a jamais prescrit de consacrer aux idoles ni chamelle » Bahîra » ayant donné cinq petits dont le dernier est un mâle, ni une autre «Sâ'yba » qu'on a fait vœu de laisser en liberté, ni brebis « Wasîla »  ayant donné naissance cinq fois consécutives à des jumeaux, ni chameau étalon « Hâm » ayant fécondé dix chamelles. Ce sont les idolâtres qui forgent de pareils mensonges qu'ils prêtent à Dieu, car la plupart d'entre eux sont dénués de tout bon sens.

Ma jaAAala Allahu min baheeratin wala sa-ibatin wala waseelatin wala hamin walakinna allatheena kafaroo yaftaroona AAala Allahi alkathiba waaktharuhum la yaAAqiloona

(voir Tafsir ibn kathir تفسير ابن كثير à ce sujet).

  • Bahîra بَحِيرة la chamelle
  • Sâ'yba سَآئِبة négligé; libre; intouchable
  • Wasîla وَصِيلة  le moyen
  • Hâm حام chameau étalon

Ces quatre noms s'appliquent à différentes catégories de chamelles que les Arabes s'abstenaient de tuer pour les réserver à leurs divinités, et qu'ils laissaient paître librement dans l'enceinte des sanctuaires.

D'après Tabari طبری 839-923, le roi perse Jemchîd جمشید serait l'inventeur du culte des idoles.

Liste idoles avec lien : en anglais Le Saint Coran Parole de Dieu l’Unique Allah  الله en nomment une grande partie.

 

A'ra أَرَا

Abgal أبغال

Aglibol عجليبوول

Allah   الله

Al-Lat   اللات

Al-Qaum  القوم

Amm  ام

Anbay انبائ

Astarte عشتروت

Atargatis أترعتا (Syrian)

 

Atarsamainعثتر سمين‎‎

Athtar عثتر

Baalshaminܒܥܠ ܫܡܝܢ

Basamum بسامؤن

Bēl  بیل

Bes (Egypt) بِس

 Dhul Khalasa

Dushara ذو الشرى

Ēl, Ilāh (NW Semitic) إله

Haukim        ُ كيم

Hubal  هُبَل

Isāf and Nā'ila

Malakbel  مالاکبل

Manaf  مناف

Manāt   مناة

Nabū, Nebo ܢܒܘ

 

Nasr نسر

Nergal نيرغال

Nuha نوحا

Orotalt اروتالت

Ruda رودا

Sa'd سعد

Shams,Samasشمس

Sīn سين

 

Suwa' سواع

Theandriosٿياينڊرويس

Al-‘Uzzá العزى

Wadd ود

Ya'uq يعوق

Yaghūth يَغُوثَ

Yarhibol ياخيبؤل

Yatha يثع

demons ديمون

 

 

 

 

      

         Puce or

Djellaba Arabe marocaine: جلابة, nom berbère: Aselham   attrayant”, est une robe extérieure unisexe longue et à manches longues, portée dans la région du Maghreb en Afrique du Nord .

Traditionnellement, les djellabas sont faites de laine sous différentes formes et couleurs, bien que les djellabas de coton léger de nos jours soient devenues populaires. Parmi les Berbères ou Imazighen, tels que Imilchil إملشيل au centre du Maroc, dans les montagnes de l’Atlas, traditionnellement, la couleur d’une djellaba indique l'état matrimonial (célibataire ou marié) du porteur: une djellaba brun foncé indiquant le célibat. Traditionnellement, les djellabas atteignaient le sol, mais les djellabas légeres étaient quelque peu plus minces et plus courts. Les hommes portent souvent une djellaba de couleur claire, parfois avec un chapeau de fable rouge arabe traditionnel et des pantoufles de babouche jaune doux  balgha بلغه pour des fêtes religieuses et des mariages.

Balgha pantoufle babouche

Presque tous les djellabas des deux styles (masculin ou féminin) incluent un capuchon large appelé qob قب) qui arrive à un point à l'arrière. Le capot est important pour les deux sexes, car il protège le porteur du soleil et, autrefois, il a été utilisé comme une défense contre le sable soufflé dans le visage de l'utilisateur par de forts vents du désert. Dans les climats plus froids, comme dans les montagnes du Maroc et de l'Algérie, il sert également la même fonction qu'un chapeau d'hiver, empêchant la perte de chaleur à travers la tête et protégeant le visage de la neige et de la pluie. Il n'est pas rare que la hotte spacieuse soit utilisée comme une poche en période de temps chaud; Il peut contenir des pains ou des sacs d'épicerie.

Les djellabas traditionnelles sont généralement constituées de deux types de matériaux, du coton pour l'été et de la laine grossière pour l'hiver. La laine est généralement obtenue à partir de moutons vivant dans les montagnes environnantes.

 

Djelaba

         Puce orDjihad, جهاد voir Jihad également écrit jihâd ou djihâd, est un devoir religieux pour les musulmans (es). En arabe, ce terme signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance », « faites un effort dans le chemin de Dieu » souvent traduit à tort par « guerre sainte ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l'expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui peut se traduire par « lutter avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le jihad est souvent défini par l'expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».

Le concept de jihad a varié au cours du temps parfois, des interprétations successives en concurrence.

L'islam compte quatre types de jihad :

  1. le jihad du cœur : la lutte contre le moi intérieur  invite les musulmans à « combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société »
  • lutter contre son égo en étudiant la voie de la félicité et de la religion ;
  • s'efforcer d'agir en conformité avec les religieux et en toute droiture après avoir appris sonjihâd avec l'âme.
  • enseigner la religion aux personnes qui ne la connaissent pas et les y appeler par le djihad intellectuel, dans l'enseignement.
  • patienter contre les épreuves de la vie terrestre.
  • lutter contre les doutes inspirés par Satan.
  • lutter contre le désir illicite et ses tentations interdites.

 

  1. celui de la langue ; le cœur et l'âme
  2. celui de la main ; matériellement, avec ses bien
  3.   celui de l'épée. Guerre et Paix : l'historique de ces notions dans la sharia l'interdiction de provoquer le chaos al-fitna فتنة qui évoque la mise à l'épreuve (du feu), l'envoûtement, la séduction et les errements qui en résultent.Il faut essayer d'empêcher physiquement le mal, à défaut de quoi il faut se servir de la langue, et si cela est impossible il faudra lutter en son cœur et rejeter cela comme mauvais. Cela est le minimum de la foi Al-Îmâne إيمان connaissance, croyance et conviction sans aucun doute possible. C'est la base de l'Islam.

Le sulh, ou encore solh : صلح signifie la paix en tant qu'opposé à l'état de guerre. La conciliation ou trêve, tout comme les traités et accord, vise à tenir des périodes de paix avec chacune de ces catégories afin de faciliter les relations commerciales et culturelles C'est la même racine qui donne le terme musalaha  مصالحة, qui veut dire réconciliation. En droit islamique, «  un accord amiable » cherchers, encouragemer à faciliter la réconciliation, en premier lieu parmi lescommunauté belligerentes !

Sarakhsi السرخسي mort vers 1090 explique dans son kitab al-Mabsut, siyar al-Kebir كتاب المبسوط وهو سجين , etc., Muhammad interdit strictement de tuer les vieux, les femmes et les enfants ne portant pas d'arme. Seuls les dégâts collatéraux involontaires sont tolérés dans le Sahih-i Muslim  صحيح مسلم.

Il est interdit de mutiler les corps‏‏ Mezâlim Jâmi'us مظالم الجامع Sahîh, al-Bukhârî. صحيح البخاري Hadith حديث no 654 (?) Abdullah bin Yazid Al-Ansari: Le Prophète interdit le vol qualifié (enlevant ce qui appartient aux autres sans leur permission) et interdit également la mutilation (ou la mutilation) de corps.

Mezâlim Jâmi'us-Sahîh, al-Bukhârî. Hadith n°654

De liberer le captif de la nourrir de rendre visite aux malades Sahîh, al-Bukhârî. صحيح البخاري Hadith حديث n° 3047 Tome 4 page 238 .édition 2011al maktaba

Hadiths du livre 52 de al-Bukhari

http://mb-soft.com/believe/tfwm/hadith4.htm

 Le jihad peut aussi être interprété comme une lutte spirituelle, dans le cadre du soufisme par exemple. Cette dernière interprétation a servi d'argument à différents groupes musulmans à travers l'histoire pour promouvoir des actions contre les « infidèles » ou d'autres groupes musulmans considérés comme opposants et révoltés. Néanmoins, les spécialistes du Coran s'accordent sur le fait qu'il est illégitime d'affirmer que le jihâd coranique est uniquement spirituel.

Le terme djihad n'est alors pas utilisé pour désigner ces actions militaires. Il est utilisé ultérieurement (à partir du 8e siècle) dans le sens guerrier pour désigner le devoir des musulmans à participer à des batailles défensives quand la communauté des croyants est menacée.

Youssef al-Qardawi يوسف القرضاوي né le 9 septembre 1926 en Égypte, théologien, islamologue universitaire Qatari d'origine égyptienne déclare dans « L'Islam et l'Occident, p. 19: »  Le Jihad sur le sentier d'Allah sert uniquement à la défense de la terre, de l'honneur et des choses sacrées… les savants musulmans tels : cheikh Abu Zuhra, محمود أبو زهرة cheikh Rachîd Ridâ رشيد ريدا, cheikh Chaltut تشالتوت, cheikh Abdallah Darâz عبد الله دراز, cheikh Al-Ghazâli الغزّالي 1058-1111 : tous sont d'avis que le Jihad en Islam الجهاد في الإسلام sert uniquement à la défense de la religion, de l'État, des choses sacrées, de la terre, de l'honneur… et ne sert pas à la conquête du monde comme le décrivent certains.

Le jihad ne doit pas être confondu avec l'ijtihad اِجْتِهاد, qui désigne, en droit musulman, « comprendre faire l'effort de réflexion » pour interpréter les textes fondateurs de l'islam.

 

Puce or  Djinn, jinn جنّ :;

Les djinns جِنّ ǧinn, singulier جِنّي  ǧinnī ; génies, démons,sont des créatures surnaturelles issues de croyances de tradition sémitique السامية. Ils sont en général invisibles, et peuvent prendre différentes formes (végétale, animale, ou anthropomorphe) ; ils sont capables d'influencer spirituellement et mentalement le genre humain (contrôle psychique : possession), mais n'utilisent pas forcément ce pouvoir. « Tout ce qui couvre ou cache, être subtil caché à l'être ordinaire, djinn, être du monde subtil, intermédiaire, démon-serpent petit et blanc aux yeux noirs » (source : Une approche du Coran par la grammaire et le Lexique de Maurice Gloton).

Il ne faut pas confondre le terme djinn جِنّ  avec le terme perse Djans جان  qui signifie « l’Esprit Individuel d'un être », et qui est différent des Esprits de Groupe  روح ru:ħ, terme d'origine sémitique רוח  rox.

Comme les hommes, ils sont organisés en royaumes, États, tribus, peuples, ils ont des lois et des religions (dont celles de l'homme puisque « les prophètes de tout temps sont envoyés par Dieu pour les djinns et les hommes » comme l'indique le Verset du Saint Coran :

 Sourate 51الذاريات aḏ-zāriyāt Ceux qui se déplacent rapidement  verset 56

وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالْإِنسَ إِلَّا لِيَعْبُدُونِ

Et Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour M'adorer.

Wama khalaqtu aljinna waal-insa illa liyaAAbudooni

 

En arabe classique et ancien : جِنّي) ǧinnī (masculin) (جِنِّية) ǧinniyya (féminin), pluriel : ǧinna ou ǧinn, dans certains dialectes arabes postérieurs ǧinnī, pluriel : ǧnūn. Voir aussi goule غُولْ. La goule الغول, al-ghoûl féminin al-ghoûla, « l'ogre », créature monstrueuse qui  fait partie d’une classe de djinns, comme les éfrits عفريت, ʻifrīt, et عفاريت, ʻafārīt au pluriel par exemple, et sont donc à ce titre l'engeance du diable, Iblis. Plus forts que les mauvais djinns et peuvent être employés en tant que djinns ouvriers, selon l'utilisation qu'en fit Salomon سليمان Sulaymanשְׁלֹמֹה, Shlemo, c'est-à-dire sage. Ils sont généralement comptés au nombre des djinns, ou génies, croyants.

Un Ifrit est mentionné dans le Coran, dans la Sourate 27 النمل An-Naml Les fourmis versets 38 à 40

قَالَ يَا أَيُّهَا المَلَأُ أَيُّكُمْ يَأْتِينِي بِعَرْشِهَا قَبْلَ أَن يَأْتُونِي مُسْلِمِينَ

38. Puis, s'adressant à son entourage, Salomon dit : «Qui de vous m'apportera le trône de cette reine avant que son peuple ne vienne me présenter sa soumission?»

Qala ya ayyuha almalao ayyukum ya/teenee biAAarshiha qabla an ya/toonee muslimeena

قَالَ عِفْريتٌ مِّنَ الْجِنِّ أَنَا آتِيكَ بِهِ قَبْلَ أَن تَقُومَ مِن مَّقَامِكَ وَإِنِّي عَلَيْهِ لَقَوِيٌّ أَمِينٌ

39. «Moi, répondit un djinn redoutable. Je te l'apporterai avant que tu ne te lèves de ta place. Pour cela, je suis fort et digne de confiance.»

Qala AAifreetun mina aljinni ana ateeka bihi qabla an taqooma min maqamika wa-inne AAalayhi laqawiyyun ameenun

قَالَ الَّذِي عِندَهُ عِلْمٌ مِّنَ الْكِتَابِ أَنَا آتِيكَ بِهِ قَبْلَ أَن يَرْتَدَّ إِلَيْكَ طَرْفُكَ فَلَمَّا رَآهُ مُسْتَقِرّاً عِندَهُ قَالَ هَذَا مِن فَضْلِ رَبِّي لِيَبْلُوَنِي أَأَشْكُرُ أَمْ أَكْفُرُ وَمَن شَكَرَ فَإِنَّمَا يَشْكُرُ لِنَفْسِهِ وَمَن كَفَرَ فَإِنَّ رَبِّي غَنِيٌّ كَرِيمٌ

40. «Et moi, dit un autre qui était initié à l'Écriture, je te l'apporterai en un clin d'œil.» Et lorsque Salomon vit le trône déposé devant lui, il s'écria : «C'est là une faveur que mon Seigneur m'accorde pour m'éprouver si je suis reconnaissant ou ingrat ! Or, celui qui est reconnaissant l'est à son propre avantage. Mais celui qui est ingrat doit savoir que mon Dieu Se suffit à Lui-même, car Il est Riche et Généreux.»

Qala allathee AAindahu AAilmun mina alkitabi ana ateeka bihi qabla an yartadda ilayka tarfuka falamma raahu mustaqirran AAindahu qala hatha min fadli rabbee liyabluwanee aashkuru am akfuru waman shakara fa-innama yashkuru linafsihi waman kafara fa-inna rabbee ghaniyyun kareemun

 

Les appellations spécifiques des djinns chez les Maghrébins (Afrique du Nord) sont :

  • les 'Efrits عِفَارِيت  de 'Iphrit عِفرِيتْ : djinns de feu, qui peuplent les terres.
  • les Maritins مَاَرِدْ de Marid مَاَرِدْ : djinns qui vivent près des cours d'eau.
  • les Sylphes سلف: djinns munis d'ailes qui peuplent les cieux.

Sourate 37الصافات aṣ-ṣāffāt Ceux qui sont placés en rangs, verset 7

وَحِفْظاً مِّن كُلِّ شَيْطَانٍ مَّارِدٍ

37.7. afin de le protéger contre les démons rebelles

Wahifthan min kulli shaytanin maridin

 

       Puce or    Djizia  جزية : A l'origine, vaincues et soumises. A partir du 8e.s., distinguée du kharâdj, impôt sur la terre, la djizya est une capitation qui frappe les dhimmî.

était dans le monde musulman un impôt annuel tribut payé indistinctement par les communautés non musulmanes collecté sur les hommes pubères non-musulmans dhimmis ذمّي s'applique essentiellement aux « gens du Livre » اهل الكتاب  Ahl al-kitâb en âge d'effectuer le service militaire. En étaient exemptés les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les anachorètes, et les déments. En étaient également exemptés ceux des dhimmis qui avaient été autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'avaient pas les moyens de la payer.

Le montant de la djizîa était habituellement fixe et annuel, dépendant de la capacité financière du redevable.ainsi que d'un impôt foncier sur loa terre kharâj خراج impôt n'était basé ni sur le Coran, ni sur un hadith  حديث, mais sur l'ijma إِجْمَاع, consensus des théologiens-juristes spécialistes de droit musulman

Al-Raghib al-Isfahani, الراغب الاصفهانی savant musulman décédé en1109 lexicographe, définit la jizya comme « une taxe qui est perçue à charge des dhimmis et qui est nommée ainsi car elle est établie en échange de la protection qui leur est garantie. »

Cette taxe n'est plus imposée par les états-nations dans le monde musulman, même s'il existe des rapports de cas d’organisations comme les talibans pakistanais طالبان الباكستانية et l’État islamique داعش Daesh  الدولة الإسلامية, ad-dawla al-islāmiyya organisation terroriste, militaire et politique, implantée en Syrie et Irak  qui essayent de faire revivre la pratique dans les territoires qu'ils contrôlent.

La majorité des musulmans  de nos jours rejettent le système de dhimma, qui inclut la djizîa, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et des démocraties.

 

                Puce or  Djund جند  pluriel  ajnad  اجناد : par extension, une armée attachée à ce territoire, circonscription militaire et fiscale, en Syrie et en Espagne.  Après l'établissement du califat omeyyade الخلافة الأموية à Damas دمشق 661, le jund désignait la circonscription militaire et administrative en Syrie

 

                Puce or   Douʿâʾ, prière دعاء : prière personnelle ; supplication ; appel. Prière personnelle en opposition avec Salat صلاة la prière canonique.

Dans la terminologie de l'Islam, du'ā' دعاء pluriel:'ad'iyah أدعية signifiant littéralement "invocation", est un acte de supplication. Le terme est dérivé d'un mot arabe signifiant «appeler» ou «invoquer», et les musulmans considèrent cela comme un acte de culte profond. Muhammad aurait déclaré: "Dua est l'essence même du culte" الدعاء جوهر العبادة  aldduea' jawhar aleibbada, alors qu'un des ordres de Dieu exprimés par le Coran est pour eux de l'appeler:

 sourate 40 غافرGhafir Celui qui pardonne, Le croyant verset 60

وَقَالَ رَبُّكُمُ ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ إِنَّ الَّذِينَ يَسْتَكْبِرُونَ عَنْ عِبَادَتِي سَيَدْخُلُونَ جَهَنَّمَ دَاخِرِينَ

Votre Seigneur a dit : «Implorez-Moi, Je vous exaucerai (votre prière) ! Mais ceux qui, par orgueil, refusent de M'adorer entreront tête basse en Enfer.»

Waqala rabbukumu odAAoonee astajib lakum inna allatheena yastakbiroona AAan AAibadatee sayadkhuloona jahannama dakhireena

Il existe un accent particulier sur la du'a dans la spiritualité musulmane et les premiers musulmans ont grandement pris soin d'enregistrer les supplications de Muhammad et de les transmettre aux générations suivantes. Ces traditions ont précipité de nouveaux genres de littérature dans lesquels les supplications prophétiques étaient rassemblées dans Des volumes uniques qui ont été mémorisés et enseignés. Des collections telles que Kitab al-Adhkar كتاب الأذكار d'Al-Nawawi النووي et Al-Hisn al-Hasin الـحـصـن الـحـصـيـن de Shams al-Din al-Jazari شمس الدين الجزري illustrent cette tendance littéraire et ont gagné une monnaie importante parmi les dévots musulmans désireux d'apprendre comment Muhammad a supplié Dieu.

Cependant, la littérature de Du'a ne se limite pas aux supplications prophétiques; Beaucoup plus tard, les savants et les sages musulmans ont composé leurs propres supplications, souvent dans une prose de rime élaborée qui serait récitée par leurs disciples. Les du'as populaires incluaient Dala'il al-Khayrat دلائل الخيرات, de Muhammad al-Jazuli محمد الجزولي, qui, à son apogée, s'étendait dans le monde musulman,

https://www.youtube.com/watch?v=5BNVNUVhxUU&list=PLfbxD3DMO6eLTXe9RYYQTdprI7qLKymgS

et le Hizb al-Bahr  حزب البحر « L’Oraison de la mer »  d'Abul Hasan Ashhadhili, أبي الحسن الشاذلي qui avait également un large attrait.

https://www.youtube.com/watch?v=rmhuvYn_sQYDu'a La littérature atteint sa forme la plus lyrique dans le Munajat مناجأة, ou des «prières intimes chuchotées» telles que celles d'Ibn Ata Allah اببن عطاء الله. Né 1250 ou 1260  décès 1309. Parmi les écoles chiites, Al-Sahifa al-Sajjadiyya الصحيفه السجاديه enregistre les du'as attribuées à Ali علي et à son petit-fils, Ali ibn Husayn Zayn al-Abidin  علي بن الحسين زين العابدين.

        

             Puce or  Dounia  . دُنْيا  : Ce terme désigne le monde terrestre littéralement : la vie - d'ici-bas Ce mot désigne la vie matérielle physique telle qu'elle est vécue au quotidien. Ce mot s'oppose à al-ʾākhira  الآخِرة qui désigne « l'au-delà », le monde d'après la mort. Voir aussi Din

Sourate 99 الزلزلة az-zalzala Le tremblement de terre verset 6 à 8

يَوْمَئِذٍ يَصْدُرُ النَّاسُ أَشْتَاتاً لِّيُرَوْا أَعْمَالَهُمْ

6. Et, ce jour-là, les hommes surgiront de leurs tombes séparément, pour être confrontés à ce qu'ils accomplissaient quotidiennement.

Yawma-ithin yasduru alnnasu ashtatan liyuraw aAAmalahum

فَمَن يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ خَيْراً يَرَهُ

7. Quiconque aura alors fait le poids d'un atome de bien le verra

Faman yaAAmal mithqala tharratin khayran yarahu

وَمَن يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ شَرّاً يَرَهُ

8. et quiconque aura commis le poids d'un atome de mal le verra.

Waman yaAAmal mithqala tharratin sharran yarahu

Du a

      

             Puce or   Druzes : Secte ésotérique ismailite au XIe.s., au Liban-Syrie-Palestine.

darazī, pluriel دروز population du Proche-Orient professant une religion musulmane hétérodoxe (branche de l'ismaélisme اسماعيلي courant minoritaire de l'islam chiite Son nom provient du fondateur Ismaïl ben Jafar, إسماعيل بن جعفر sont principalement établis dans le sud du Liban et dans la partie centrale du Mont-Liban جبل لبنان , dans le sud de la Syrie (où ils occupent notamment la zone montagneuse du Hawran, حَوْران connue sous le nom de djebel Druzeجبل الدروز, dans le nord de l'État d'Israël en Galilée, الجليل al-jalîl « le cercle, la région » et sur le plateau du Golan الجولان, al-Jūlān,

Druze liban

 

          Puce or Elie  إِلْيَاس   ilyās אֵלִיָּהו  ēliyahū, « Mon Dieu Prophète majeur dans les religions monothéistes

Élie est cité dans deux passages du Saint Coran :

Sourate 6 الأنعام al-anʿām les troupeaux verset 85

.وَزَكَرِيَّا وَيَحْيَى وَعِيسَى وَإِلْيَاسَ كُلٌّ مِّنَ الصَّالِحِينَ

Il en fut de même de Zacharie, de Jean Baptiste, de Jésus et d'Élie, qui étaient tous des hommes vertueux ,

 

Wazakariyya wayahya waAAeesa wailyasa kullun mina alssaliheena

Sourate 37 الصافات aṣ-ṣāffāt ceux qui sont placés en rangs,  verset 123

وَإِنَّ إِلْيَاسَ لَمِنْ الْمُرْسَلِينَ

          Puce orÉlie aussi fut un de Nos envoyés.

Wa-inna ilyasa lamina almursaleena

 

Eblis, Variante de  Iblis. إبليس, voir Iblis : Nom d’un djinn  جِنٌ, démon, particulier, un être créé de feu, qui refusa de se prosterner devant Adam.

          Puce or   Facha, Al-facha فاشا  voir (Alfiz) : Terme d'architecture : Partie du mur à angle droit encadrant la partie supérieure d'une arcade.

          Puce orFard فَرْض :  obligatoire obligation précepte; disposition légale désigne ce qui est obligatoire, ce que l'on doit faire parce que prescrit par la loi.

Par exemple faire la prière ou jeûner pendant le Ramadan رَمَضان font partie du fardh.

Un "fardh" est une ordonnance divine obligatoire. Les "furudh فروض " se divisent en deux catégories: "fardh ayn" et "fardh kifaya".

  • "Fardh ayn فرض العين " est une ordonnance divine obligatoire à titre individuel.Se rapporte aux tâches auxquelles tous les musulmans doivent effectuer, comme la prière quotidienne salat صلاة et le hajj حج‎‎ le pèlerinage à la Mecque au moins une fois dans la vie.
  • "Fardh kifaya  فرض كفاية " est une ordonnance divine, obligatoire pour la nation musulmane Ummah أمة. dans son ensemble. Cette ordonnance collective est considérée accomplie, si elle est exécutée par quelques membres de la communauté ; elle n’est pas particulièrement contraignante à titre individuel. L'exemple classique pour cela est Ṣalāt al-Janāzah صلاة الجنازة: Prière funéraire, l'individu n'est pas tenu de l'exécuter tant qu'un nombre suffisant de membres de la communauté le remplissent.

Dans les héritages

En particulier, le partage de l'héritage comprend des parties obligatoires et d'autres plus librement laissées au choix du défunt. Ces parties obligatoires s'appellent aussi fardh et ceux qui ont droit à une part sont appelés les gens qui ont des droits أَصْحاب الفَرائِض  aṣḥāb al-farā'iḍh. Ce sont les héritiers de premier rang. Les autres héritiers ne peuvent se partager que les parties restantes.

Les personnes qui ont droit à une part définie dans la succession du défunt (dhawû 'l-farâ'idh):

  • Époux

1/2 si son épouse décédée n'a pas d'enfant

1/4 si cette dernière avait un enfant

  • Épouse(s)

1/4 à se partager si le mari décédé est sans enfants

1/8 à se partager entre épouses si ce dernier avait des enfants

  • Père

1/6 quand le défunt laisse un fils ou le fils de son fils (petit-fils),

1/6 et le reste, quand le défunt laisse une fille ou la petite fille du fils.

Quand le défunt ne laisse aucune progéniture, il hérite le reste.

  • Mère

Si le père du défunt est vivant: ce qui reste après la part de l'épouse du défunt

La présence du grand-père ne modifie pas la part de la mère.

1/6 si elle a des enfants ou petits-enfants

1/3 s'il y'a absence de progéniture

  • Grand-père paternel

1/6

  • Grand-mère paternelle

Si le père est vivant elle est évincée.

Si le père est décédé et le grand-père vivant, cela ne change pas sa part.

Est évincée par la mère.

  • Frères utérins, (même mère mais de pères différents), sont évincés par le fils, le fils du fils à l'infini, le père et l’aïeul

1/6 s'il n'y en a qu'un seul

1/3 s'il y'en a plusieurs, à se partager

  • Sœur de père et de mère (germaine): évincé par la descendance et l'ascendance mâle

1/2 si unique sœur

2/3 à se partager entre sœurs sinon.

2/3 à se partager en présence de descendance femelle (fille) Se partage le reste conformément à la règle du double au mal en présence de frère germain (de même mère et de même père(

  • Fille(s)

S'il y a un fils ils se partagent le reste selon la règle du double au mal

1/2 si fille unique

2/3 à se partager entre filles sinon

  • Petite-fille d'un fils

Aucun droit s'il y a un fils vivant.

1/6 s'il y a une fille vivante

Comme les filles sinon

Lorsque les héritiers de première catégorie ont reçu leur part, le reste est réparti entre les membres du clan (`asaba اسابا), c’est-à-dire les parents pour lesquels aucune femme n'entre dans le lien de parenté. Il n'y a pas de part fixe pour cette catégorie d'héritiers.

 

              Puce or   Fajr : Nom porté par une prière célébrée à l'aube صلاة الفجر salat al fajr. On designe parfois par ce nom la prière du sobh الصلاة الصبح, composée de deux rakates ركعات  et commence peu après l'apparition de l'aube véritable al-fajrou s-sadiq الفجرالصادق  qui est une lueur blanche transversale à l'horizon Est. Son temps d'accomplissement dure jusqu'au début du lever du soleil première  prière célébrée au matin par le croyant. Elle qui fait partie des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion musulmane. Le Prophète Muhammad ne manquait jamais de faire suivre cette prière d'une prière surérogatoire de 2 rakates  ركعات que l'on appelle "prière du Fajr صلاة الفجر " ou "Sounnat al-fajr سنة الفجر ".

Sourate 11 هود Hūd Hoûd  verset 114  (prophète de la tribu des ʿĀd  عاد (ou Adites)

وَأَقِمِ الصَّلاَةَ طَرَفَيِ النَّهَارِ وَزُلَفاً مِّنَ اللَّيْلِ إِنَّ الْحَسَنَاتِ يُذْهِبْنَ السَّـيِّئَاتِ ذَلِكَ ذِكْرَى لِلذَّاكِرِينَ

Prie aux deux extrémités du jour et à certaines parties de la nuit. Certes, les bonnes actions chassent les mauvaises. C'est là un rappel qui s'adresse à ceux qui savent réfléchir.

Waaqimi alssalata tarafayi alnnahari wazulafan mina allayli inna alhasanati yuthhibna alssayyi-ati thalika thikra lilththakireena

            Puce or   Fakir فقیر : pauvre pl. : fuqarāʾ, فقراء : désigne un ascète soufi زهد صوفيّ zahad soufy discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection, par une forme de renoncement ou d'abnégation de renoncement, d'abandon du bénéfice personnel pour le bien communautaire.  Peut être rapproché du mot persan derviche, دَرويش signifiant « mendiant ».

            Puce or    Faqih فقيه, : pl. Fuqahā فقهاء Savant musulman spécialiste du fiqh. فقه  de la jurisprudence islamique qui peut prononcer des verdicts religieux.  Le terme peut parfois être confondu avec ‘âlim عالِم, qui signifie savant en sciences religieuses au sens général, sans spécialisation aucune.

 

             Puce or   Farabi -Abou Nasser Muhammad al-farabi أبو نصر محمد الفارابي : 872-950 فاراب  connu en Occident sous les noms de Alpharabius, est appelé le Second instituteur de l'intelligence. philosophe mu'tazilite  المعتزلة mathématicien et musicologue, excellent joueur de luth né près de Farab فاراب  en Transoxiane mā warāʾ an-nahr, ما وراء النهر, « au-delà du fleuve », en ouzbek Movaraunahr est l'ancien nom d'une partie de l'Asie centrale située au-delà du fleuve Oxus actuel Amou-Daria  آمودریا. Elle correspond approximativement à l'Ouzbékistan moderne. (Il y a débat sur les origines de Fârâbî. Les sources les plus anciennes mentionnent une origine turque . Il étudie les Sciences à Baghdad, et fonde son analyse philosophique sur les travaux d'Aristote et de Platon qu'il décrypte dans le contexte musulman et avec sa sensibilité chiite. En europe, où ses ouvrages seront traduits en latin, il recevra pour cela le surnom de "second maître" après Aristote. Ses travaux de musicologie sont également célèbres. Il fut le maître à penser d'Avicenne  Ibn Sīnā  ابن سینا (indirectement, celui-ci étant né en 980)

              Puce or   Farsakh  فرسخ : parasang Unité de distance d'origine perse; dont la longueur varie en fonction du terrain et de la vitesse de déplacement Elle correspond à environ trois milles. Le parasang a peut-être été une fraction de la distance qu'un soldat d'infanterie pouvait marcher dans une période prédéfinie. L'équivalent européen est la ligue unité de longueur qui n'est plus une unité officielle dans aucun pays. signifiait à l'origine la distance à laquelle une personne pouvait marcher dans une heure.Le terme apparaît également en grec comme parasangēs  παρασάγγης ) en latin comme parasanga , en hébreu comme parasa פרסה, En arménien comme hrasakh  հրասախ ) en géorgien comme parsakhi , en syriaque comme parsḥā  ܦܪܣܚܐ , en turc comme fersah , et en arabe comme farsakhفرسخ . Le nouveau mot persan actuel est également farsakh  فرسخ , et ne doit pas être confondu avec le farsang actuel فرسنگ , qui est une unité métrique.

 

              Puce or  Farsi فارسی : issu de la Perse, appelé aussi taʿliq تَعْليق   développé au 12e siècle, conçu spécialement pour satisfaire aux besoins de la langue persane .Style calligraphique cursif mettant en valeur les courbes de la lettre arabe en réduisant les figures angulaires, lui conférant une élégance toute particulière. Son nom provient du fait qu'il s'est développé dans la région de la Perse.

Caligraphie farsi ta liq

           Puce or   Fatiha الفاتحة Al fâtiha : Nom de la première sourate du Saint-Coran dite la "sourate de l'ouverture".

Composée de sept versets, elle met l'accent sur la souveraineté et la Miséricorde de Dieu 'Allah l’Unique.

La Fatiha est dans le premier hizb et donc dans le premier j uz', جزء, pluriel اجزاء ajza', signifie littéralement «partie» des divisions du Saint Coran. Elle peut être traduite par « l'entrée », « le prologue », « la liminaire » ou encore « l'ouverture ». Muhammad la nomme « la mère du Coran » Oumm-ul-Kitab أم الكتاب "Le Messager d'Allah a dit : «Point de prière pour celui qui ne récite pas la mère du Coran » Sahih muslîm, no 876 :. La tradition veut que ce soit la première sourate سورة complète qui lui ait été révélée (l'ordre fixé du Coran n'est pas l'ordre chronologique de la révélation coranique, c'est pourquoi cette affirmation n'a pas de caractère évident). Elle est aussi appelée fātiḥat al-kitāb فاتحة الكتاب ou fātiḥat al-Qurʾān فاتحة القرآن. Il y a environ 25 autres noms épithètes de cette sourate.

La tradition veut que les musulmans sachent au moins deux sourates par cœur. Comme la Fatiha الفاتحة est courte et indispensable pour la salat صلاة prière, elle est en général apprise dès l'enfance dans les madrasas   مدرسة, madrasa, pl. مدارس, madāris écoles coraniques ou est simplement enseignée par les parents. Elle est récitée au début de chaque unité rak'ah ركعة de prière, auquel cas le terme « amin » « amen آمين - ʾĀmyn ; « Ainsi soit-il », « En vérité » ou « C'est ma foi » ») y est ajouté en conclusion.

La sourate est presque toujours récitée lors de la cérémonie du mariage musulman زواج بنت الحلال.  zawaj bint alhilal De nombreuses pierres tombales musulmanes portent des inscriptions demandant au visiteur de réciter la Fatiha  الفاتحة pour l'âme de la personne décédée

Sourate al fatiha

    

La tradition scolastique islamique s'est interrogée sur où et quand les versets et les sourates du Coran ont été révélés à Muhammad, notamment si tel verset fut révélé à la Mecque ou à Médine. Selon Abd Allâh ibn Abbas عبد الله ابن عباس), né vers 619 et mort vers 687-688, cousin paternel de Muhammad, respecté par les musulmans pour ses connaissances et était un expert dans le Tafsir  تَفْسِير  « interprétation » du Coran القُرْآن, al-Qur’ān, signifiant « la récitation », ainsi que dans la Sunna سنة « cheminement » ou « pratique(s) », et d'autres savants, la Fatiha est une sourate mecquoise, mais selon d'autres, c'est une sourate médinoise. D'autres encore, comme Mujahid bin Jabr Abu Hajjaj, مجاهد بن جبر أبو الحجاج645-722 l'un des premiers savants commentateurs coraniques de la génération après celui du Prophète Muhammad et de ses Compagnons.Le premier à compiler une exégèse écrite du Saint Coran, sont d'avis que la première partie de la sourate est apparue à la Mecque مكة, makka et la seconde à Médine المدينة Al-Madīna. La première hypothèse est largement admise, bien que certains croyants pensent qu'elle a été révélée pour partie à la Mecque et pour partie à Médine. L'exégèse coranique confirme la grande importance de cette courte sourate : le commentateur du Coran andalou al-Qurtubi القرطبي 1214 - 1273 célèbre savant sunnite, théologien Ash'arite الأشعرية et juriste Malikite مالكيه lui consacre 67 pages dans son exégèse.

Sourate el fatiha

     Puce or  Fatwa فتوى : au pl. : fatāwā, فتاوى, littéralement « réponse, éclairage » Avis juridique autorisé, non contraignant puisqu'il constitue une opinion, délivré par un faqih فقيه, savant musulman spécialiste du fiqh. فقه  de la jurisprudence islamique, un ouléma عُلَماء, théologien effectuant des recherches dans le domaine du Coran et de la tradition prophétique, un muftî مفتٍun interprète de la loi musulmane charî'a الشَّرِيعَة sur une question particulière. En règle générale, une fatwa est émise à la demande d'un individu ou d'un juge pour régler un problème sur lequel la jurisprudence islamique fiqh, فقه n'est pas claire. Une fatwa n'est pas forcément une condamnation. Il s'agit d'un avis religieux pouvant porter sur des domaines variés : les règles fiscales, les pratiques rituelles ou encore l'alimentation

Comme il n'existe pas de clergé dans l'islam sunnite, il n'y a pas de règle unanimement acceptée pour déterminer qui peut émettre une fatwa ; certains musulmans se plaignent que trop de gens se considèrent qualifiés pour en émettre.

Le sunnisme est en partie décentralisé : différents muftis peuvent émettre des fatwas contradictoires ; la conséquence d'un tel événement varie selon le pays.

  • Dans un pays où la loi islamique est la base du droit civil qui régit les rapports entre les personnes, qu'il s'agisse de personnes physiques un être humain auquel on a attribué la jouissance de droits ou de personnes morales une société, un groupe, une association  etc,  et du droit pénal des comportements antisociaux (des infractions). Les fatwas sont débattues par les prélats nationaux avant d'être émises, après l’obtention d’un consensus, l'ijma` إِجْمَاع. l’unanimité, accord des volontés sans aucune opposition formelle. Dans ce cas, elles sont rarement contradictoires et ont force de loi. Si, malgré tout, une contradiction apparaît, les autorités nationales tranchent, émettant souvent une interprétation de compromis.
  • Dans les pays où la loi islamique n'est pas la base du droit national, les fatwas contradictoires coexistent. Les croyants suivent alors celles qui ont été émises par un membre de la même tradition qu'eux-mêmes. Ainsi, un sunnite suivra rarement une fatwa émise par un religieux chiite شيعة,  le Mollah مولًى, pl. mawâlinموالٍ  « aide ; défenseur ; seigneur » et vice versa.

Néanmoins, une fatwa ne reste qu'un avis juridique n'ayant autorité que dans le cadre d'un code législatif ou s'il est adopté.

          Puce or   Fellah فلاح : Pluriel: Fellahun فلاحون. Paysan, fermier laboureur arabe en Afrique du nord et dans les autres pays arabes.

          Puce or  Fiqh فقه : le spécialiste savant  en est le faqih فقيه, pl. fuqahâ' فقهاء .Fiqh dérive du verbe signifiant comprendre Jurisprudence Islamique. Droit positif de la loi islamique : est l'interprétation temporelle des règles de la charia الشَّرِيعَة. Il est quelquefois traduit par jurisprudence islamique, par référence aux avis juridiques pris par les juristes de l'islam. Il s'agit d'une compréhension du message de l'islam sur le plan juridique, bien qu'il ne s'y limite pas. Le fiqh, ou plus exactement les fiqh, ensembles codifiés de règles pour la plupart figées à la fin du 5e siècle de l'Hégire 10e siècle, diffèrent des siyasa  سِيَاسَةpluriel سِيَاسَات siyāsāt, ou siyasa sharia, Relatif au verbe ساس  sāsa , " à gouverner " qui désignent l'implémentation du droit musulman par les États, par voie administrative, ou encore les régulations administratives portant sur des domaines non régulés par le droit musulman considérés comme neutres à cet égard par les « docteurs de la loi », et légitimées par le bien commun, lintérêt public ou maslaha مصلحة Ainsi, des kanuns قانون « codes » étaient édictés, promulgués par les califes et sultans de l'ancien empire ottoman dans l'Empire ottoman, et les juristes ottomans considéraient que leur légitimité dérivait de la volonté du sultan et non de Dieu.

Fiqh

Doit musulman herve bleuchot

Livre ebook  Droit musulman: Tome 1 : Histoire. Tome 2 : Fondements, culte, droit public ...

Par Hervé Bleuchot: https://books.google.fr/books?id=QcYWCwAAQBAJ&pg=PT309&lpg=PT309&dq=loi+Anglo-Muhammadan&source=bl&ots=6zkFJn_Tc5&sig=ihrhJ9F5yJxenxL6fShI96zJ-SQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj93uj9i_nTAhUGBBoKHd8RCwkQ6AEIPTAD#v=onepage&q=loi%20Anglo-Muhammadan&f=false

             Puce or Firdaws الفردوس: Lieu situé « le sommet et le cœur du Paradis »Ibn Qayyim al-Jawziyya  ابن قيم جوزية 1292-1350 juriste et mufti musulman sunnite de jurisprudence hanbalite originaire de Damas Syrie,relate que « Dieu a créé certains Paradis, dont Il a planté Lui-même leur verger. Il les préféra aux autres Paradis. Dieu choisit parmi les Paradis le meilleur pour Lui, non loin de Son Trône. Il planta ses vergers Lui-même. C’est le plus parfait des Paradis. » Ce savant souligne donc le fait qu’Allah a créé plusieurs Paradis et qu’Il possède une préférence pour certains. Parmi ces Paradis préférés, il en a choisi un, qu’Il considère comme étant le plus parfait.

C’est ainsi qu’Allah créa le Firdaws et le choisi Le dernier de Ses Prophète et  Muhammad dit :, « il est le sommet du Paradis, il en est le cœur et le meilleur endroit. » hadith est rapporté par At-Tabarani الطبراني 873 – 970, d’après Samura ibn Jundab  سمرة بن جندب sahaba صحابي compagnon de Muhammad, décédé en 680.

D'après Mou'adh Ibn Jabal (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui jeûne le Ramadan, prie les prières, fait le hajj », je ne sais pas s'il a mentionné la zakat ou pas, « alors c'est un devoir pour Allah de lui pardonner ceci qu'il ait émigré dans le sentier d'Allah ou qu'il soit resté sur sa terre natale ».
Mou'adh (qu'Allah l'agrée) a dit : Ne vais-je pas informer les gens de cela ?
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Laisse les gens oeuvrer car certes il y a dans le paradis cent degrés.
La distance entre deux degrés est comme celle qu'il y a entre le ciel et la terre.
Le firdaws est le plus haut et le meilleur degré du paradis, au dessus de lui il y a le trône du Miséricordieux et c'est de lui que prennent source les fleuves du paradis.
Ainsi si vous demandez le paradis à Allah demandez  Lui le firdaws ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2530 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)

عن معاذ بن جبل رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : مَن صامَ رمضانَ وصلَّى الصَّلواتِ وحجَّ البيتَ ، لا أَدري أذَكَرَ الزَّكاةَ أم لا ، إلَّا كانَ حقًّا علَى اللَّهِ أن يغفرَ لَهُ إن هاجرَ في سبيلِ اللَّهِ أو مَكَثَ بأرضِهِ الَّتي وُلِدَ بِها
قالَ معاذٌ رضي الله عنه : ألا أخبرُ بِها النَّاسَ ؟
فقالَ رسولُ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ علَيهِ وسلَّمَ : ذرِ النَّاسَ يعمَلونَ فإنَّ في الجنَّةِ مائةَ درجةٍ ما بينَ كلِّ درجَتينِ كما بينَ السَّماءِ والأرضِ والفِردَوسُ أعلى الجنَّةِ وأوسطُها وفَوقَ ذلِكَ عرشُ الرَّحمنِ ومنها تُفجَّرُ أنهارُ الجنَّةِ فإذا سَألتُمُ اللَّهَ فسَلوهُ الفردوسَ
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٥٣٠ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)

 

            Puce or  Fitna فتنة: [ Déchirure ] Crise politique aux implications religieuses et morales. qui évoque la mise à l'épreuve (du feu), l'envoûtement, la séduction et les errements qui en résultent.

Se référant au schisme politico-religieux, rupture dans la communion dans la religion, le rejet de l'obédience commune, le vœu ou devoir d'obéissance qui mène à la guerre civile subséquente, aux rivalités, désaccords et divisions parmi les musulmans, en particulier pour les périodes constituant des épreuves pour la foi. Le mot peut être également traduit par « trouble, révolte, agitation, sédition2 ». Le pluriel fitan est aussi utilisé

Première fitna en 9 décembre 656  avec la bataille du Chameau موقعة الجمل mawaqqaeat aljamal une des batailles entre les premiers musulmans, opposant le clan des Quraychites à La Mecque aux fidèles d'Ali. Elle a lieu le près de Bassorah.À l'issue de cette bataille, Ali est vivant et les deux chefs de l'insurrection morts.

 

Deuxième fitna 683 à 685

Désigne en général la guerre à l'intérieur du califat, lors du conflit entre les Omeyyades de, conduisant à une guerre civile, correspond à une période d'instabilité générale politique et militaire qui frappe l'empire musulman au début de la dynastie omeyyades après la mort du premier calife omeyyade, Muʿāwiya 1er معاوية. ou ʾAbū ʿAbd Ar-Raḥmān Muʿāwiya ibn ʾAbī Sufyān أبو عبد الرحمن معاوية بن أبي سفيان premier calife omeyyade. le fils de ʾAbū Sufyān ibn Ḥarb أَبُو سُفيَان بن حَرب, Il semble qu'il n'y ait pas de solide consensus quant à la durée exacte du conflit. Plusieurs historiens fournissent des dates différentes. Certains marquent la fin du règne de Muʿāwiya معاوية  602-680 comme le début du conflit tandis que d'autres préfèrent dater le déclenchement des hostilités à l'année 683, après la mort de Yazīd Ier, يزيد le fils de Muʿāwiya. De même, la fin du conflit n'est pas précisément située. Certains la placent en 685 date de l'arrivée au pouvoir d'Abd Al-Malik عبد الملك cinquième calife omeyyade fils de  Marwān 1e مروان  et d'autres vont jusqu'à la situer en 692 après la mort d'`Abdullah ibn az-Zubayr عبد الله بن الزبير Premier né des émigrés muhadjirun مهاجرون selon la tradition,  et la fin de sa révolte. Toutefois, le conflit est le plus souvent daté entre 683 et 685

 On parle aussi de fitna فتنة  lors de la désintégration du califat de Cordoue  خلافة قرطبة khalafat qartba en plusieurs fiefs indépendants, menant à l'époque des taifas : طائفة ou royaume de taïfa  ملوك الطوائف fut un royaume musulman indépendant formé après la dissolution du Califat de Cordoue  en 1031 situé dans l'Espagne médiévale.

           Puce or   Fitr  الفطر voir aïd el Fitr عيد الفطر:  rupture du jêune du Mois de RAMADAN Premier jour du mois de Shawwâl, mois qui suit le mois de Ramadân. "Fitr" veut dire littéralement arrêter le jeûne. Les musulmans effectuent un jêune (Siyam) durant le mois de Ramadân, neuvième mois du calendrier lunaire Islamique.

           Puce or  Fitrah فطرة : nature primordiale  Nature profonde de l'homme, tel qu'il fût créé par Dieu en Adam. Etat d'harmonie entre l'homme, la création et Dieu. L'Islam se défini comme la religion de cette norme primordiale. Selon la tradition musulmane, les enfants naissent en harmonie avec la nature profonde et c'est l'éducation qui fait d'eux des juifs, des chrétiens, etc.

Les êtres humains sont nés avec une inclinaison innée de tawhid توحيد, c'est-à-dire l'unité de Dieu l’Unique"qui est encapsulée dans le fitra avec la compassion, l’intelligence, ihsan إحسان , "perfection" ou "excellence" et tous les autres attributs qui incarnent ce que c'est d'être humain. C'est pour cette raison que certains musulmans préfèrent se référer à ceux qui embrassent l'islam comme revient plutôt que des convertis, car on croit qu'ils retournent dans un état pur perçu. Les réalisations parfaites de fitra  فطرة  étaient Abraham : إبراهيم , Ibrāhīm et Muhammad محمد .

Les concepts du Dharma धर्म  دارما universel des hindoues « protections » ou du Tao chinois 道, dào طَو « voie, chemin » correspondent à cette notion.

              Puce or  Foutouwwa فتوة: chevalerie de vertue. Ce terme désigne un, "jeune homme" ou chevalerie de vertue" dotée d'une dimension religieuse voire mystique qui a des similitudes avec la chevalerie et la vertu. Il s'agit surtout d'un état d'esprit inspiré par la noblesse de coeur, la générosité et le courage viril. C'était aussi un nom d'organisations urbaines éthiques ou de «guildes» dans les royaumes musulmans médiévaux qui mettaient l'accent sur l'honnêteté, la tranquillité, la douceur, la générosité, l'évitement de la plainte et l'hospitalité dans la vie. Selon Ibn Battuta  ابن بطوطة 1304 - 1368 ou 1369, un membre s'appelait fata  فطا et les chefs de groupe s'appelaient akhi   veut tout simplement dire "Mon frère".

Dans l’Égypte moderne, le terme est utilisé pour les jeunes qui tentent de faire des actes quasi-chevaleresques, comme en aidant les autres à résister à l'intimidation d'un groupe rival.

          G

             Puce or Gallabiyya جلابية ou Jelabiya: Sorte de tunique en forme de longue chemise en usage en Egypte et dans d'autres pays arabes.Est un vêtement soudanais et égyptien traditionnel originaire de la vallée du Nil.

                     Gelabah egypte soudan

   

Il diffère du dégorgement arabe  le thawb ou thobe ثوب  en ce qu'il a une coupe plus large, pas de collet (dans certains cas, pas de boutons) et des manches plus larges et plus larges. Dans le cas des agriculteurs, ces manches peuvent être très larges et cousues dans les poches. Ils sont ensuite utilisés pour stocker de petits objets tels que le tabac ou de l'argent. Le long de la côte de la mer Rouge au Soudan et en Égypte , ainsi que dans la péninsule du Sinaï شبه, la plupart des Bédouins arabes et des tribus Badawi بدوي préfèrent le détrempage ou le dégel du style arabe sur la vallée du Nil jellabiya en raison de l'association de ce dernier avec l'agriculture.

Les couleurs Jellabiya sont souvent blanches en été. En hiver, on utilise des tissus plus épais dans d'autres couleurs, tels que des tissus gris, vert foncé, olive, bleu, bronzage ou rayé et des écharpes colorées portées autour du cou. Le vêtement est traditionnellement porté avec un ammama : عمامة   turban.

            Puce or    Gharar غرر : littéralement l'incertitude, le risque, le hasard ? aléa ou le risque. Un terme de finance islamiqueLe Gharar, C'est un élément négatif dans mu'amalat fiqh فقه (jurisprudence islamique transactionnelle), comme riba ربا gains d'exploitation injustes réalisés dans le commerce ou les affaires  ( usure ) et maysirالميسر  gain par le jeu  appelé qimar قمار prohibé par la charia شَرِيعَة la Loi musulmane . Dans l’Islam, le Gharar désigne toute vente à caractère aléatoire ou possédant un élément vague, imprécis, ambigu, incertain, caché ou dépendant d’autres événements, transaction induisant un risque excessif dû à l’incertitude. Vente d'un bien non possédé par exemple vendre le poisson avant de l'avoir pêché. « la vente de ce qui n'est pas présent»  , les cultures qui n'ont pas encore été récoltées. Cette pratique est condamnée par l'Islam

Le Gharar est une interdiction, tirée notamment du hadith suivant :
« Le prophète a interdit l’achat d’un animal non né dans la matrice de sa mère, la vente du lait dans la mamelle sans mesure, l’achat d’un butin de guerre avant sa distribution, l’achat des dons de charité avant leur réception, et l’achat de ce qu’a péché un pécheur avant sa pêche. »

Version arabe rapprochée

رسول الله  صلى الله عليه وسلم  . كبيع الْمَعْدُومِ وَالْمَجْهُولِ وَمَا لَا يُقْدَرُ عَلَى تَسْلِيمِهِ وَمَا لَمْ يَتِمَّ مِلْكُ الْبَائِعِ عَلَيْهِ , وَبَيْعُ السَّمَكِ فِي الْمَاءِ الْكَثِيرِ , وَاللَّبَنِ فِي الضَّرْعِ , وَبَيْعِ الْحَمْلِ فِي الْبَطْنِ.

Muhammad Ayub dit que "dans la terminologie juridique des juristes", gharar  غرر est "la vente d'une chose qui n'est pas présente à la main, ou la vente d'une chose dont aqibah عقيبه (conséquence) n'est pas Connu, ou une vente impliquant un danger dans lequel on ne sait pas si cela sera ou non ".

            Puce or  Ghazali غزّالي : Abou Hamid al-Ghazali أبو حامد محمد الغزّالي, connu en Occident sous le nom d'Algazel : 1058-1111 soufi d'origine persane,théologien et philosophe de très grand renom. Personnage emblématique dans la culture musulmane. Célèbre pour son approche pédagogique remarquable, il reconcilie dans ses écrits théologie, philosophie, droit et mystique tout en réfutant la philosophie rationnaliste. On lui doit de nombreux ouvrages parmis lesquels la "Revivification des Sciences de la Religion". Il représente la mystique dogmatique

Influencé par l’ école juridique, madhhab مذهب chaféisme الشافعية, par Abou Hassan Al Ash'ari,  أبو الحسن الأشعري. 873 -936 fondateur de l'école théologique acharite الأشعرية , par al-Juwayni, الجوینی1028- 1085;, par Ibn Sina ابن سینا « Avicenne » 980-1037

A influencé diverses personalités connues tels : ibn Rushd ابن رشد « Averroès »  1126-1198, Espagne Andalousie-Maroc puis Nicolas d'Autrécourt 1299 -1369,France Thomas d'Aquin1224-1274 Italie , Moïse Maïmonide موسى بن ميمون,1138 -1204  Espagne Cordou-Maroc –Egypte, (se serait convertis à l’islam sur le bout des lèvres) Raimond Martin, mort en 1284 Espagne  Fakhr ad-Dîn ar-Râzî, فخرالدين الرازى 1149-1209 Iran-Afganistan , Shah Waliullah الشاه ولي الله 1703-1762 Inde.

Livres connus :

La revivification des sciences religieuses Kitab Ihyâ’ ‘Ulûm al-dîn كتاب إحياء علوم الدين

 Le licite et l'illicite, Kitâb al-halâl wa-l-harâm  كتاب الحلال والحرم

Le Livre de la patience Kitâb al-sabr كتاب الصبر,

Livre pdf L’explication de quelques Sublimes Noms d’Allah.imam Ghazali

http://ddata.over-blog.com/4/22/62/75/Suite-1/L-explication-de-quelques-Sublimes-Noms-d-Allah-pdf

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Ghazali livres

             Puce or Ghousl الغسل الجنابه  alghasl aljinabuh : Ablution majeure qui consiste en un lavage complet du corps. Cette ablution est notamment nécessaire pour le croyant en état de janâba  الجنابه  impureté majeure  désirant effectuer la prière, pour la femme en période de menstrues et pour toute personne qui embrasse l'Islam. A sa mort, le musulman doit être entièrement lavé.

    lien pour plus explication http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ablutions-al-woudou.html

           Puce or Guerre du fossé- bataille de la tranchée ou bataille des coalisés: ġazwa al-ḫandaq, غَزوة الخَندَق mars avril 627 an 5 de l’Hégire; le plus important épisode militaire de la guerre, entre le prophète, Muhammad, et les premiers musulmans mecquois qui émigrèrent à Médine (appelée alors Yathrib), en 622 et les habitants de la tribu polythéiste des Quraych de La Mecque qui les avaient contraint à l'exil.

 Elle se réfère à la sourate33 intitulée Les Coalisés  verset 26-27qui prophétise le déroulement et l'issue de la bataille. Elle fut très peu sanglante, la mêlée n'ayant pas eu lieu ; elle s'acheva par le retrait des troupes coalisées contre Muhammad, retrait obtenu par la ruse.

                     Bataille de la tranchee

           

Sourate 33 الأحزاب  al-aḥzāb  Les factions, Les coalisés versets 27-27

وَأَنزَلَ الَّذِينَ ظَاهَرُوهُم مِّنْ أَهْلِ الْكِتَابِ مِن صَيَاصِيهِمْ وَقَذَفَ فِي قُلُوبِهِمُ الرُّعْبَ فَرِيقاً تَقْتُلُونَ وَتَأْسِرُونَ فَرِيقاً

26. Et Il a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens de l'Écriture qui avaient prêté assistance aux coalisés, et a jeté l'effroi dans leurs cœurs. Vous en avez tué une partie et vous en avez capturé une autre.

Waanzala allatheena thaharoohum min ahli alkitabi min sayaseehim waqathafa fee quloobihimu alrruAAba fareeqan taqtuloona wata/siroona fareeqan

 

وَأَوْرَثَكُمْ أَرْضَهُمْ وَدِيَارَهُمْ وَأَمْوَالَهُمْ وَأَرْضاً لَّمْ تَطَؤُوهَا وَكَانَ اللَّهُ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيراً

27. Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d'une terre que vos pieds n'avaient jamais foulée. La puissance de Dieu n'a point de limite.

Waawrathakum ardahum wadiyarahum waamwalahum waardan lam tataooha wakana Allahu AAala kulli shay-in qadeeran

         H

 

            Puce or   Hadith: حديث  pluriel ʾaḥādīṯ أحاديث récit , propos , communication orale du Prophète Muhammad et, par extension, un recueil qui comprend l'ensemble des traditions relatives aux actes et aux paroles de Muhammad et de ses compagnons الصحابة   aṣ-ṣaḥābah, précédées chacune d'une chaîne de transmetteurs remontant jusqu'à Muhammad. Considérées comme des principes de gouvernance personnelle et collective pour certains courants musulmans, ils sont aussi désignés sous le nom de « la tradition du Prophète  سنّة النبي sunnat an-Nabī ». Les hadiths auraient été rapportés par près de 50 000 compagnons. Il existe des recueils de hadiths (Boukhari, Muslim, etc.), rassemblant de ces récits classés par thème et accompagnés par les noms des personnes les ayant rapportées afin de garantir leur origine.

Le muhaddith محدّث est un savant de l'islam spécialiste de la science du hadith.

Le râwî راوي est le transmetteur, narrateur. de hadith, c'est l'un des chaînons de l'isnâd  إسناد, référence, citation, preuve. En étudiant l'isnad et la fiabilité des rouwwât الرواة  pluriel de râwî) le composant, un muhaddith peut évaluer l'authenticité d'un hadith

            Attribution

En dehors de quelques hadiths « sacrés », considérés comme les paroles de Dieu adressées directement au dernier des Messagers et Prophètes Muhammad et rapportées par celui-ci, les hadiths sont les paroles et actions attribuées au prophète et non une parole divine.

Avec les préceptes du  Saint Coran Partole Unique de Dieu l’Unique الله Allah les hadiths forment la sunna  سنة « cheminement » ou « pratique(s) » d'où le nom d'islam sunnite pour le courant orthodoxe. Les hadiths ont été rapportés dans divers recueils par des musulmans fidèles. Certains auteurs en ont recensé plus de 700 000. Beaucoup de ces citations étant suspectes, leur crédit est fonction de l'étude du contenu et de la chaîne de transmission. Cette chaîne des témoins est appelée isnad  إسناد, référence, citation, preuve Ces différents recueils alimentent en partie l'opposition entre chiites شيعة et sunnites السنة en particulier. Il existe à ce jour environ 100 000 hadiths sahîhs صحيح , c'est-à-dire reconnus comme « authentiques)

        Les hadiths comme sources historiques

Les Hadiths ont été mis à l'écrit à la fin du 1er siècle de l’Hégire = fin 7è siècle après Muhammad. À la fin du 2e siècle = fin 8è siècle, une chaîne de transmission devient un élément essentiel du hadith. Au 4e siècle = 10è siècle un corpus officiel prend forme. Les bibliographies n'apparaissent qu'à partir du 9e siècle=15è siècle Cette différence temporelle rend difficile une critique historique.

          Classification

Les spécialistes musulmans de la science du hadith ont mis en place plusieurs types de classifications. Parmi les plus connues la classification selon la fiabilité, la classification selon la référence d'une autorité particulière, la classification selon « l’étendue ». Celles-ci ne sont pas applicables dans le cadre d'une critique historique.

          Classification selon la référence

  • Sacrés قدسيّ Qudsî  . Ces hadiths sont considérés comme rapportant la parole divine par le biais du ProphèteMuhammad.
  • Élevés  مرفوع  Marfou'. Ces hadiths sont les récits du prophète de l'islam, commençant par exemple par « J'ai entendu le Prophète dire … ».
  • Arrêtés  موقوف  Mawquouf Ces hadiths sont les récits de compagnons qui commencent par exemple par « On nous a ordonné de … ».
  • Coupés, divisés  مقطوع Maqtou 'Ces hadiths émanent des successeurs directs des pieux  compagnons الصحابة   aṣ-ṣaḥābah

 

Classification selon la fiabilité

Il s'agit d'une classification par le degré de recevabilité. Certains auteurs, comme Muhammad al-Boukhârî   محمد البخاري et Muslim ben al-Hajjāj  مسلم بن الحجاج ont classé les hadiths comme « authentiques » ou « acceptables », d'autres étant simplement rejetés. Les hadiths authentiques sont rapportés avec les chaînes des témoins.

        Recevables مقبول Maqbûl

  • Authentiques  صحيح Sahîh
  • Bons  Beau  حسن Hasan

          Irrecevables Inventés موضوع Mardûd

  • Faibles, défaillant,  fragile ضعيف Dha'îf Ces hadiths ont une chaîne de transmission fragile et sont souvent apocryphes, du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie »
  • Inventés, forgés ou fabriqués موضوع  Mawdû' Ces hadiths sont faux, leurs textes allant à l'encontre des normes établies pour les paroles du prophète de l'islam, ou la chaîne de transmission comprend au moins un menteur.

    Classification selon « l’étendue »

    Il s'agit d'une troisième classification promulguée dans l'école Hanafite. Elle est encore plus sévère que celle des autres écoles de la « sunna  سنة cheminement -pratique(s) ». Cette classification tient compte de « l’étendue » des Hadiths dans le monde : Mach'hur مشهور « connu de tous ».Ce critère juge la recevabilité des hadiths selon le nombre de transmetteurs « fiables » existant dans un espace géographique distinct.

Sources

Certains recueils furent compilés précocement et d'autres plus tardivement ainsi Al Sahifah al Sahihah   الصحيفة الصحيحة   de Hammam bin Munabbih همام بن منبه mort en 719 compte parmi les ouvrages rédigés par les compagnons de Muhammad, ici rédigé, avant 678 an 58 du calendrier hégirien, sous la dictée d'Abu Huraira أبو هريرة 601-676 disciple célèbre sahabi, الصحابي ou compagnon du Prophète Muhammad.

 al-Muwatta الموطأ une des premières rédactions de la loi musulmane,  par Imam Malik ibn Anas. إمام مالك بن أنس 711-795. Il est considéré comme la plus ancienne source existante des Hadiths أحاديث, et  al-Musnad المسند d'Ahmed ben Hanbal أحمد بن حنبل 780-855 comptent parmi les ouvrages intégraux les plus anciens.

Fichier pdf al muwatta : http://www.daaraykamil.com/Al-Mouwatta_Imam_Malik-fr.pdf

 

          Compagnons de Muhammad dont sources de Recueils de Hadiths             

        majmueat min al'ahadith alssahabat Muhammad         مجموعات من الأحاديث الصحابة محمد           

  • Abu Bakr as-Siddiq الصديق أبو بكر عتيق, 573-634 premier calife, aurait compilé 500 hadiths qu’il aurait détruits par crainte d’insérer des fautes.
  • Amr ibn al-Aas,  عمرو بن العاص 592-682 gouverneur du Yémen du temps de Muhammad, a compilé tout un opuscule qui est parvenu intégralement. Il était disert, s'exprimait en termes éloquents et était doté, en outre, d'un esprit équilibré et d'une clairvoyance lucide.
  • Jābir ibn `Abdallâh  جابر بن عبدالله  606-697 a rédigé plusieurs ouvrages.
  • Samra ibn Jundab سمرة بن جندب  mort en 680 composa également un grand volume de hadiths.
  • Sa'd ibn Ubadah سعد بن عبادة mort vers 637 rédigea également un ouvrage de hadiths que sa descendance conserva. Sa'd a été compté comme l'un des Arabes «parfaits» parce qu'il était bon au tir à l'arc et à la natation et pouvait écrire en arabe. Sa générosité a été largement reconnue.
  • `Abdallāh ibn `Abbās,  عبد الله ابن عباس 619 - mort 687-688, fils de l’oncle de Muhammad , Abbas ibn ‘Abbas ibn ‘Abd al-Muttalib العباس بن عبد المطلب  566 – 652 le plus jeune oncle du prophète, Muhammad, a laissé de nombreux livres de hadiths à sa mort, il laissa toute une charge de chameau de ses compilations.Respecté par les musulmans pour ses connaissances et était un expert dans le Tafsir du Coran, تافيسير دو كوران ainsi que dans la Sunna سنة.
  • Abu Hurayra أبو هريرة 601-676 rédigea la Sahifah as-Sahihah الصحيفة الصحيحة « le journal correct »  avec son disciple Hammam ibn Munabbih همام بن منبه mort en 719. Il est le principal rapporteur de ahadith Muhaddith أحاديث معاهدات cité dans l'isnad إسناد, référence, citation, preuve des أحاديث  ahadith par les musulmans. Il fréquenta Muhammad moins de quatre ans, et on estime qu'il a transmis 5374 hadiths. Il avait un chat, ce qui lui valut son surnom "Abou Hourayra", littéral ent « le père des chatons »

http://na.mo.free.fr/ebooks/sahifa.pdfSahifah as-Sahihah الصحيفة الصحيحة  

  • Salmân al-Fârisî سلمان الفارسي Salman le pur mort en 657 a rédigé des hadiths qu'il communiqua à Abu ad-Darda  أبو الدرداء  mort en 653. Muhammad lui aurait donné des surnoms comme l'Imam, l'étendard des étendards, l'héritier de l'islam, le juge sage, un savant reconnu,. Muhammad déclara que Salman faisait partie de sa propre famille membre de la maison du Prophète. Il lui accorda un statut important et fit en sorte que les autres califes le consultent.,
  • Abu Ayyub al-Ansari أبو أيوب الأنصاري mort en 674 compagnon proche الصحابه, sahaba  de Muhammad rédigea un manuscrit contenant 122 hadiths qu'il transmit à ses enfants.

Les Grands recueils de hadiths sont des recueils de traditions islamiques écrites par des compilateurs des hadiths remontant au 8 e siècle et 9 e siècle. Ils concernent essentiellement les gestes et les paroles du Prophète Muhammad et servent à la fois aux experts de la loi et à ceux de la théologie

       Liste des grands recueils de hadiths

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/grand-recueil-de-hadith.html

Les 40 hadits al nawawi الأرعون النووية al'areawn alnnawawia français -arabe

http://www.hadithdujour.com/coran/CHARH-40-HADITHS-NAWAWI.pdf

           Puce or  Hajib  حاجب  hadjahaba حجحب : fermer, protéger Titre du titulaire d'une charge à la cour. Le Hajib était à l'origine une sorte de majordome qui contrôlait l'accès à l'audience du souverain. Fonctionnaire de la cour, équivalent à un chambellan, dans le monde musulman ancien, qui a évolué pour remplir diverses fonctions, servant souvent de ministres en chef ou Jouissant de pouvoirs dictatoriaux. Le poste apparut sous le califat omeyyade الخلافة الأموية , Al-Khilāfah al-'umawiyya , mais gagna dans l'influence et le prestige dans la cour plus assise des Abbasides, sous laquelle il se classait comme l'un des hauts fonctionnaires de l'État, aux côtés du vizir وزیر wasîr fonctionnaire de haut rang, ayant un rôle de conseiller ou de ministre. Du califat, le poste s'étendit à d'autres régions sous domination musulmane : à al-Andalus ا, le hajib حاجب était toujours supérieur au vizir وزیر et, au 10e siècle, il avait exercé un énorme pouvoir; Dans les dynasties orientales, les Samanides, سامانیان les Buyides البويهيونet les Ghaznavids غزنویان , dynasties chiite qui règnent en Perse et dans l'Irak le titre a acquis un rôle essentiellement militaire ; Sous les Seldjoukis السلجوقية, tribus nomades venues d'Asie centrale, Ilkhanids  ایلخانان tribus mongoles et Timurides تیموریان sunites de lignée truco-mongol, il revint à son rôle de fonctionnaire de la cour; Dans l'Egypte fatimide الفاطميون , le chef hajib حاجب , appelé Sahib al-bab صاحب الباب "Maître de la Porte" ou hajib al-hujjab حاجب الحجاب "chambellan des chambellans, chef de chambre" était également un fonctionnaire important; Sous les Mamelouks, ils ont acquis d'importantes fonctions judiciaires Par la suite il supervisa le personnel du palais ou fît fonction de commandant de la garde

 

               Puce or Hajj, حَجّ Hadj : Grand pélerinage à La Mecque مكة, makka Arabie Saudite C’est entre les 8 et 13 du mois lunaire de Dhû al-hijja, ذو الحجة, celui du pèlerinage douzième mois de l'année musulmane. Ce pélerinage, cinquième pilier de la religion islamique, a lieu durant le mois de dhu-l-hijja et rassemble chaque année plusieurs millions de fidèles. Le croyant est tenu d'effectuer ce pélerinage au moins une fois dans sa vie, pour autant qu'il en soit physiquement capable et que ses ressources financières le lui permettent. , lieu symboliques  mont Arafat appelé mont Arafah جبل عرفات ; Jabal 'Arafât et Minâ  مِنى

voir plus en détail  http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-rite-du-hajj-le-pelerinage-a-la-mecque.html

Le mot hajj ou hâjja: حَاجّ, « pèlerin » désigne toute personne qui a fait ce pèlerinage. Il est alors accolé au nom de la personne, comme marque honorifique, quand on s'adresse à elle.

Al-Hajj الحجّ  le Pèlerinage est le titre de la sourate 22 du Saint Coran

Sourate 22 al hajj 1Sourate hadj 22 1 a 5

extrait 1 à 5

https://coran.oumma.com/sourate/22

          

            Puce orHalalحلال  : « permis », « licite » Terme utilisé pour qualifier un acte qui est autorisé par la charia : الشَّرِيعَة, la loi islamique. Cela ne concerne pas seulement la nourriture et les boissons, mais également les habitudes de vie propre et respectueuses, sociales, en famille, avec ses voisins, avec ses collègues de travail etc, la  morale musulmane. Un esprit de tolérence, d’unité, de propreté dans  l’environnement, de son corps et son âme, de sagesse, C’est un don de Dieu  الله  Allah l’Unique.

Généralement, dans l'islam, toute action est considérée comme permise, à moins qu'elle ne soit interdite par la religion musulmane. Dans ce cas, elle est dite harāmحَرَام ; illégal; illicite; interdit; inviolable; sacré, c'est à dire illicite.

Le terme halal حلال désigne le plus souvent les aliments principalement d'origine animale et les boissons autorisés dans le cadre de la charia الشَّرِيعَة. ( les boissons alcoolique est interdite, mais également le mélange de dattes vertes et de dattes mûres ou le mélange de raisin sec et de dattes mûres trempés dans de l’eau car ce genre de liquide se transforme rapidement en alcool) Les critères utilisés précisent à la fois quels sont les aliments autorisés et la manière dont ils doivent être préparés.

D’où l’expression ذلك خير لكم dhalk khayr llakum : Ceci est mieux pour vous, plus avantageux, eu égard à la récompense, un plus grand bien pour votre âme.

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/la-nourriture-son-abattage-ce-qui-est-licite.html

L'économie des produits halal

Le concept halal s'est développé sous sa forme marketing en Occident, permettant à des industriels de se structurer et de servir les communautés musulmanes dont le pouvoir d'achat n'a cessé d'augmenter avec l'accès des jeunes générations à des emplois hautement qualifiés et mieux rémunérés comparés aux premières générations. Les estimations de la valeur économique du marché des produits alimentaires halal divergent souvent. Au niveau mondial, cette valeur oscille entre 450 et 661 milliards de dollars.

Le « halal social »

Dans La Bible du Halal Editions du Moment, 2015. , Lotfi Bel Hadj économiste de formation, aujourd’hui entrepreneur, est notamment docteur de l’Institut d’études islamiques de Paris. Il introduit la conception de « halal social » et affirme que « la conception du halal va au delà du rituel ; en effet, il faut aussi tenir compte des conditions de travail, du niveau des salaires et plus généralement des revendications des salariés ». Et il va plus loin en posant la question : « Comment peut-on vouloir faire du halal dans des pays où l'on fait travailler des enfants ou prétendre faire du halal dans un pays où il n'y a même pas le droit de vote ? »

Le halal comme « espace normatif »

Dans Les Sens du Halal Éditions CNRS alpha  l'ouvrage dirigé par l'anthropologue Florence Bergeaud Blackler née en 1964, le halal n’est plus une simple question de viande mais un univers complexe qui réunit aussi bien des produits et des services variés, tels la finance halal, les hôtels « sharia-compatibles », que des comportements et des institutions comme la sexualité ou le mariage. Il renvoie à un « espace normatif » autonome, au point que l’on peut parler, par exemple, de « vivre dans le halal ».

L'éthique musulmane : le comportement halal

« Que sont le bien et le mal, le licite et l’illicite ? Comment déterminer le « bon comportement » et le sens de la vertu ? Tout comme dans la pensée occidentale, la préoccupation éthique est centrale dans la tradition islamique.

[...] Qui détermine le « bon » et le « mauvais » au cœur de l’islam, et comment ? Doit-on se référer en priorité aux sources scripturaires (Coran et traditions prophétiques) ? La raison n’a-t-elle rien à ajouter ? Comment l’éthique islamique s’applique-t-elle dans les domaines de la médecine, de l’économie, de l’environnement, de la psychologie, de l’éducation, des arts ? Et comment la relier aux autres traditions religieuses et philosophiques ? » Tariq Ramadan, né en 1962  prédicateur musulman, professeur, et théologien. Islamologue suisse, il est d'origine égyptienne. Introduction à l'éthique islamique Presses du Châtelet, 2015..

Voir aussi Ahkam. أحكام "provisions", statuts juridiques d'une action dans le droit musulman

 

         Puce orHambalite : Ecole juridique sunnite, prédominante dans la péninsule arabique. est, avec le malikisme, le hanafisme et le chaféisme, l'un des quatre madhhabs مذهب (écoles de pensée religieuse formant le droit musulman fiqh, فقه  de l'islam sunnite.

Prônant l'origine Divine du droit en réaction au mutazilismeالمعتزلة importante école de théologie musulmane 'Aqîda عقيدة qui recouvre les articles de la foi ,  inspiré par la philosophie grecque du 8e siècle, le hanbalisme doit son nom à son théoricien, l'imam Ahmed bin Hanbal : الإمام أحمد بن حنبل 780-855. Il est l'élève de l'imam ach-Châfi`î, الشافعي767-820  juriste fondateur du madhab chaféiteالشافعي.

Le hanbalisme qui est le socle du traditionalisme, est parfois présenté comme l'école la plus conservatrice de l'islam sunnite. Elle est aujourd'hui retrouvée essentiellement en Arabie saoudite où il a été à la source du wahhabisme , وهابية Wahhābiyah, prêchant ce qu'il considère comme « un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane du prophète Muhammad et ses premiers successeurs  سلف « ancêtres » ou « prédécesseurs » ses compagnons, les Sahaba صحابة, et les deux générations qui les suivent : les Tābi‘ūn التابعون et les Tābi‘ at-Tābi‘īn تابع التابعين.ou califes » a ne pas confondre à certaines personnes qui se disent de nos jours salafs et commettent certains actes interdits en islam.

La préoccupation première de l'imam Ahmad أحمد était la collection, la narration et l'interprétation des Hadith ʾaḥādīṯ أحاديث. Sa méthode d'enseignement était de dicter les hadiths de son immense recueil de hadith, le Musnad  مسندrecueil de hadith), qui contient plus de 30 000 hadiths avec les opinions de compagnons du Prophète Sahaba صحابة concernant leurs interprétations. Il mettait ensuite en pratique les hadiths ou les règles y découlant pour résoudre un problème. Il donnait aussi sa propre opinion tout en interdisant à ses élèves de noter ses déductions personnelles. Ainsi son madhhab مذهب a été rapporté non pas par ses élèves, mais par les élèves de ces derniers

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ecoles-juridiques-islamiques-2.html

 

               Puce orHamdala حمدلة : Terme désignant une louange à Dieu (Le très-haut), formule de glorification.

al-Hamdu li-llah  الحمد لله  la louange à Dieu, Dieu merci, dans le second verset du premier sourate al-Fatiha الفاتحة  L'ouverture du  Saint Coran apparaît et joue un rôle important dans la vie quotidienne des musulmans. Elle correspond à peu près à la Hebrew formule Halelu Yah הַלְּלוּיָהּ .

Musulmans et arabophones juifs et chrétiens tissent l'expression si commune dans un langage courant de ce que l'expression Hamdala  حمدل, Al-Hamdu-li-'llah-dire « développé. Le HMD racine ح م د, ce qui signifie "louange", on trouve également au nom de Muhammad محمد , Mahmoud محمود , Hamid حمید  et Ahmad أحمد .

 

               Puce or Hammam  حمّام : soit « bain d'eau chaude ,  Faire chauffer . Etablissement de bains chauds remontant à l'antiquité. Les bains pouvaient être construits séparément ou faire partie d'un palais. L'installation se compose généralement d'un bain froid (frigidarium), caldarium, d'une salle de transpiration harara حرارة chaleur). Puisant ses origines dans les thermes romains. Dans sa forme actuelle, le hammam s'est développé dans l'Empire ottoman, et sont très courants dans les pays d’Afrique du Nord, jusqu'au Moyen-Orient (comme en Syrie) à la faveur de l'expansion de l'islam.

Le hammam est un phénomène social et toutes les catégories de la société fréquentent ce lieu public. Il se compose souvent de trois ou quatre chambres, la première à température ambiante, la deuxième un peu plus chaude, et ainsi de suite. Dans le hammam les pores se dilatent sous l'effet de la chaleur, ce qui permet un nettoyage en profondeur

En France, le hammam est introduit plus récemment, il ne se compose généralement que d'une seule salle, et la température varie entre 5 °Centigrade et 50 °C ou bien entre 40 °C et 50 °C.

Le hammam traditionnel romain comportait :

- le frigidarium (pièce tempérée à 20 °C) salle de repos, relaxation, thés à consommer

- le tepidarium (pièce tiède à 32 °C) salle de soins : massage...

- le caldarium (petite pièce chaude à 42 à 48 °C).

Le hammam désigne aussi l'établissement, le bâtiment dans lequel s'organise ce bain. L'architecture des hammams varie selon l'aire géographique et les époques

Hammam 1

         Hypocauste hammam

          Puce or Hamza Ibn ʿAbd al-Muttalib حمزه بن عبد المطلب 570-625, était l'oncle paternel du Prophète Muhammad .Il était un des Fils de Abd al-Mouttalib عَبدُ المُطَّلِب بنُ. Parmi les premiers convertis (35e), Célèbre guerrier, surnommé "le lion de d'Allah". Avec Ali, héros des batailles de Badr غزوة بدر ghazwat badr 17 mars 624 et de Uhud  غزوة أحد ḡazwa ʾuḥud,625 ou  Il mourut en martyr à 58 ans lors de cette dernière bataille tué par Wahshi, وحشي un esclave abyssinien qui était un bon lanceur de javelotauquel sa maitresse Hind هند,décès 636 femme d'Abou Soufiane  أَبُو سُفيَان 560-652 avait promis l'affranchissement pour le meurtre de Hamzah.

          Puce orHanafite حنفى: croyant originel  Pluriel de "hunafa' حُنَفاء, « croyant originel » ; Terme désignant les monothéistes qui, avant l'Islam, condamnaient les cultes païens, sans toutefois être ni juif, ni chrétiens.

Sourate 3 آل عمران  āli ʿimrān  La famille de ʿImrân verset 67

مَا كَانَ إِبْرَاهِيمُ يَهُودِيّاً وَلاَ نَصْرَانِيّاً وَلَكِن كَانَ حَنِيفاً مُّسْلِماً وَمَا كَانَ مِنَ الْمُشْرِكِينَ

Abraham n'était ni juif ni chrétien, mais il était un monothéiste convaincu et entièrement soumis à Dieu. Il n'a donc jamais appartenu au clan des païens.

Ma kana ibraheemu yahoodiyyan wala nasraniyyan walakin kana haneefan musliman wama kana mina almushrikeena

 Il s'agit de la doctrine de ceux qui, pendant l'Âge d'ignorance*, ont rejeté les idoles et suivi l'exemple d'Abraham.

* La jâhilîya جاهِليّة  du mot jahl جَهْل qui signifie ignorance, désigne dans le Saint Coran, la période antéislamique avant la révélation coranique, caractérisée par le polythéisme sur le territoire de l'Arabie.

Les hanîfs antéislamiques étaient des monothéistes arabes qui condamnaient les cultes païens, sans toutefois être ni juifs, ni chrétiens.

Le hanifisme rejette tout intermédiaire entre l'homme et son Créateur. Le récit coranique sur le prophète Abraham peut préciser le sens du hanifisme notamment le refus total des idoles de son époque et de tout autre divinité en dehors du Créateur unique. Ainsi, le hanifisme est une croyance épurée en un Dieu unique et dénuée de toute forme d'idolâtrie.

 

Sourate 4 النساء an-nisāʾ les femmes verset 125

وَمَنْ أَحْسَنُ دِيناً مِّمَّنْ أَسْلَمَ وَجْهَهُ لله وَهُوَ مُحْسِنٌ واتَّبَعَ مِلَّةَ إِبْرَاهِيمَ حَنِيفاً وَاتَّخَذَ اللّهُ إِبْرَاهِيمَ خَلِيلاً

Qui donc professe une meilleure religion que celui qui se soumet à Dieu, tout en faisant le bien et en suivant le culte d'Abraham, ce monothéiste exemplaire dont Dieu a agréé l'amitié?

Waman ahsanu deenan mimman aslama wajhahu lillahi wahuwa muhsinun waittabaAAa millata ibraheema haneefan waittakhatha Allahu ibraheema khaleelan

 

               Puce or Hanif حَنِيف: Voir Hanafite. est dans l'islam un adjectif désignant celui qui suit le monothéisme pur d'Abraham.Ibrahim إِبْرَاهِيمَ

                Puce or Harâm  حَرَام: Acte illicite ou répréhensible du point de vue religieux.

Le Coran énonce un certain nombre d'interdits :

Sourate 2  البقرة al Baqara la vache verset 219

يَسْأَلُونَكَ عَنِ الْخَمْرِ وَالْمَيْسِرِ قُلْ فِيهِمَا إِثْمٌ كَبِيرٌ وَمَنَافِعُ لِلنَّاسِ وَإِثْمُهُمَا أَكْبَرُ مِن نَّفْعِهِمَا وَيَسْأَلُونَكَ مَاذَا يُنفِقُونَ قُلِ الْعَفْوَ كَذَلِكَ يُبيِّنُ اللّهُ لَكُمُ الآيَاتِ لَعَلَّكُمْ تَتَفَكَّرُونَ

219. Ils t'interrogent sur le vin et le jeu de hasard. Réponds-leur : «Dans l'un comme dans l'autre, il y a un grave péché et quelques avantages pour les hommes, mais le péché l'emporte largement sur les avantages qu'on peut en tirer.» Ils t'interrogent également sur ce qu'ils doivent dépenser en aumône, dis-leur : «Selon vos moyens !» Tels sont les enseignements que Dieu vous donne pour vous amener à réfléchir,

Yas-aloonaka AAani alkhamri waalmaysiri qul feehima ithmun kabeerun wamanafiAAu lilnnasi wa-ithmuhuma akbaru min nafAAihima wayas-aloonaka matha yunfiqoona quli alAAafwa kathalika yubayyinu Allahu lakumu al-ayati laAAallakum tatafakkaroona

Sourate 3 آل عمران al Imràn La famille d’Imran versets 50-51

وَمُصَدِّقاً لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَاةِ وَلِأُحِلَّ لَكُم بَعْضَ الَّذِي حُرِّمَ عَلَيْكُمْ وَجِئْتُكُم بِآيَةٍ مِّن رَّبِّكُمْ فَاتَّقُواْ اللّهَ وَأَطِيعُونِ

50. Je viens aussi confirmer la Thora qui vous a été transmise avant moi, lever pour vous certains interdits et vous apporter un signe de votre Seigneur. Craignez donc Dieu et suivez-moi.

Wamusaddiqan lima bayna yadayya mina alttawrati wali-ohilla lakum baAAda allathee hurrima AAalaykum waji/tukum bi-ayatin min rabbikum faittaqoo Allaha waateAooni

51.إِنَّ اللّهَ رَبِّي وَرَبُّكُمْ فَاعْبُدُوهُ هَـذَا صِرَاطٌ مُّسْتَقِيمٌ

51.Dieu est, en vérité, mon Seigneur et le vôtre. Adorez-Le, car c'est là la Voie du salut !

Inna Allaha rabbee warabbukum faoAAbudoohu hatha siratun mustaqeemun

Sourate 4 النساء an nisà les femmes verset 43

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تَقْرَبُواْ الصَّلاَةَ وَأَنتُمْ سُكَارَى حَتَّىَ تَعْلَمُواْ مَا تَقُولُونَ وَلاَ جُنُباً إِلاَّ عَابِرِي سَبِيلٍ حَتَّىَ تَغْتَسِلُواْ وَإِ  كُنتُم مَّرْضَى أَوْ عَلَى سَفَرٍ أَوْ جَاء أَحَدٌ مِّنكُم مِّن الْغَآئِطِ أَوْ لاَمَسْتُمُ النِّسَاء فَلَمْ تَجِدُواْ مَاء فَتَيَمَّمُواْ صَعِيداً طَيِّباً فَامْسَحُواْ بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُمْ إِنَّ اللّهَ كَانَ عَفُوّاً غَفُوراً

43. Ô vous qui croyez ! Ne faites pas la salât lorsque vous êtes ivres , attendez que vous ayez retrouvé votre lucidité ! Ne la faites pas non plus lorsque vous êtes en état d'impureté , attendez que vous ayez fait vos grandes ablutions, à moins que vous ne soyez en voyage ! Si vous êtes malades ou en voyage, ou si vous venez de satisfaire vos besoins naturels, ou si vous avez approché une femme et que vous ne trouviez pas d'eau, utilisez alors de la terre propre pour vous en essuyer le visage et les mains, car Dieu est Indulgent et Miséricordieux.

Ya ayyuha allatheena amanoo la taqraboo alssalata waantum sukara hatta taAAlamoo ma taqooloona wala junuban illa AAabiree sabeelin hatta taghtasiloo wa-in kuntum marda aw AAala safarin aw jaa ahadun minkum mina algha-iti aw lamastumu alnnisaa falam tajidoo maan fatayammamoo saAAeedan tayyiban faimsahoo biwujoohikum waaydeekum inna Allaha kana AAafuwwan ghafooran

Sourate 5  المائدة al Ma’idà la table servie verset 90

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّمَا الْخَمْرُ وَالْمَيْسِرُ وَالأَنصَابُ وَالأَزْلاَمُ رِجْسٌ مِّنْ عَمَلِ الشَّيْطَانِ فَاجْتَنِبُوهُ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

90. Ô vous qui croyez ! Les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, les bétyles et les flèches divinatoires ne sont autre chose qu'une souillure diabolique. Fuyez-les ! Vous n'en serez que plus heureux !

Ya ayyuha allatheena amanoo innama alkhamru waalmaysiru waal-ansabu waal-azlamu rijsun min AAamali alshshaytani faijtaniboohu laAAallakum tuflihoona

Sourate 6  لأنعام al na’àm les troupeaux versets 151-152

قُلْ تَعَالَوْاْ أَتْلُ مَا حَرَّمَ رَبُّكُمْ عَلَيْكُمْ أَلاَّ تُشْرِكُواْ بِهِ شَيْئاً وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَاناً وَلاَ تَقْتُلُواْ أَوْلاَدَكُم مِّنْ إمْلاَقٍ نَّحْنُ نَرْزُقُكُمْ وَإِيَّاهُمْ وَلاَ تَقْرَبُواْ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَلاَ تَقْتُلُواْ النَّفْسَ الَّتِي حَرَّمَ اللّهُ إِلاَّ بِالْحَقِّ ذَلِكُمْ وَصَّاكُمْ بِهِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ

151. Dis-leur : «Venez donc que je vous énumère ce que Dieu vous a interdit : c'est de Lui associer quoi que ce soit, de ne pas traiter vos père et mère avec bonté, de tuer vos enfants par crainte de pauvreté, car c'est Nous qui vous pourvoirons, vous et eux, de moyens de subsister , c'est de commettre des turpitudes apparentes ou cachées, d'attenter, sauf pour une juste cause, à la vie d'autrui que Dieu a déclarée sacrée. Voilà ce que votre Seigneur vous a recommandé et que vous ferez bien de méditer.

Qul taAAalaw atlu ma harrama rabbukum AAalaykum alla tushrikoo bihi shay-an wabialwalidayni ihsanan wala taqtuloo awladakum min imlaqin nahnu narzuqukum wa-iyyahum wala taqraboo alfawahisha ma thahara minha wama batana wala taqtuloo alnnafsa allatee harrama Allahu illa bialhaqqi thalikum wassakum bihi laAAallakum taAAqiloona

وَلاَ تَقْرَبُواْ مَالَ الْيَتِيمِ إِلاَّ بِالَّتِي هِيَ أَحْسَنُ حَتَّى يَبْلُغَ أَشُدَّهُ وَأَوْفُواْ الْكَيْلَ وَالْمِيزَانَ بِالْقِسْطِ لاَ نُكَلِّفُ نَفْساً إِلاَّ وُسْعَهَا وَإِذَا قُلْتُمْ فَاعْدِلُواْ وَلَوْ كَانَ ذَا قُرْبَى وَبِعَهْدِ اللّهِ أَوْفُواْ ذَلِكُمْ وَصَّاكُم بِهِ لَعَلَّكُمْ تَذَكَّرُونَ

152. N'utilisez les biens de l'orphelin que dans son intérêt bien compris, et ce jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité ! Observez la juste mesure et le bon poids en toute équité ! Nous n'imposons à aucune âme une charge qu'elle ne puisse supporter. Et quand vous témoignez, soyez impartiaux, fût-ce à l'égard d'un proche parent ! Soyez également fidèles à vos pactes envers Dieu ! Voilà ce que le Seigneur vous recommande de faire. Peut-être serez-vous amenés à y réfléchir?

Wala taqraboo mala alyateemi illa biallatee hiya ahsanu hatta yablugha ashuddahu waawfoo alkayla waalmeezana bialqisti la nukallifu nafsan illa wusAAaha wa-itha qultum faiAAdiloo walaw kana tha qurba wabiAAahdi Allahi awfoo thalikum wassakum bihi laAAallakum tathakkaroona

Sourate 16  النحل an nahl les abeilles verset 67

وَمِن ثَمَرَاتِ النَّخِيلِ وَالأَعْنَابِ تَتَّخِذُونَ مِنْهُ سَكَراً وَرِزْقاً حَسَناً إِنَّ فِي ذَلِكَ لآيَةً لِّقَوْمٍ يَعْقِلُونَ

67. Et des fruits du palmier et de la vigne vous tirez une boisson enivrante et une nourriture excellente. Il y a également en cela une leçon pour des gens qui raisonnent.

Wamin thamarati alnnakheeli waal-aAAnabi tattakhithoona minhu sakaran warizqan hasanan inna fee thalika laayatan liqawmin yaAAqiloona

 

                Puce or Haram حَرَام : Sanctuaires de La Mecque  la Mosquée sacrée مَسجِد الحرام  masjid al-ḥarām, La mosquée de la Mecque est appelée la Kaaba  الكعبة est la  Maison sacrée بَيْت الحرام  bayt al-ḥarām et de Médine Mosquée du Prophète.  Le territoire autour des deux villes saintes de La Mecque  مكة  Makka et de Médine المدينة al Madina ,est sacré البَلَد الحرام  al-balad al-ḥarām « le territoire sacré ») donc interdit aux non musulmans.Il faut aussi inclure  l'esplanade des mosquées à Jérusalem al Qods  où est le Noble Sanctuaire  الحرم الشريف Haram ash Sharif où s'élèvent la mosquée Al-Aqsa,  المسجد الاقصى, al-masjid al-Aqsa « la plus lointaine » plus grande mosquée de Jérusalem  القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm, en hébreux יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim

La mecque haram territoire sacre

 

Sourate 9 التوبة at Tawba  l’immunité- le repentir verset 28

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ إِنَّمَا الْمُشْرِكُونَ نَجَسٌ فَلاَ يَقْرَبُواْ الْمَسْجِدَ الْحَرَامَ بَعْدَ عَامِهِمْ هَـذَا وَإِنْ خِفْتُمْ عَيْلَةً فَسَوْفَ يُغْنِيكُمُ اللّهُ مِن فَضْلِهِ إِن شَاء إِنَّ اللّهَ عَلِيمٌ حَكِيمٌ

9.28. Ô vous qui croyez ! Les païens sont une véritable souillure. Interdisez-leur donc, à l'expiration de cette année, l'accès à la Mosquée sacrée ! Si vous craignez un manque à gagner, Dieu y pourvoira par Sa grâce, s'Il veut, car Il est Omniscient et Sage.

Ya ayyuha allatheena amanoo innama almushrikoona najasun fala yaqraboo almasjida alharama baAAda AAamihim hatha wa-in khiftum AAaylatan fasawfa yughneekumu Allahu min fadlihi in shaa inna Allaha AAaleemun hakeemun

 

                Puce or Hawala  حِوالة:Transmission d'une dette d'une personne à une autre, mandat ou virement. Accord par lequel le débiteur est dégagé de sa dette par une autre personne qui en devient responsable.

C’est un système traditionnel de paiement informel. Son origine exacte n'est pas déterminée, mais il semble être apparu comme moyen de financement du commerce sur les grandes routes d'échange (comme la route de la soie) au début du Moyen Âge. Il est mentionné depuis le 8e siècle dans les textes de fiqh فقه science du droit musulman. En Asie du Sud, il s'est développé en un système bancaire complet, seulement remplacé progressivement par le système bancaire classique depuis le 20e siècle. De nos jours, il est essentiellement utilisé pour les envois de fonds par les travailleurs immigrés vers leur pays d'origine.

Le principe de base de tout hawala est de faire circuler l'argent dans un réseau d'agents de change les hawaladars حِوالادر : un client donne une somme d'argent à l'un de ces agents, qui contacte l'agent le plus proche du destinataire de cette somme et lui demande de lui verser cette somme (moins une commission, généralement) en échange de la promesse de la lui rembourser plus tard.

Ce système fonctionne sans transmission physique de moyen de paiement (outil de représentation de valeur, comme la monnaie), et repose entièrement sur la confiance existant entre les agents du réseau. Comme il ne dépend pas de l'application légale de contrats, ce système fonctionne même en l'absence de cadre juridique et légal commun. Il n'y a pas de registre centralisé, et les transactions passant par ce système ne sont généralement pas consignées : la seule information requise pour le fonctionnement est de tenir à jour le montant total de la dette courante entre deux agents du réseau, dettes qui peuvent être réglées de n'importe quelle façon choisie par les agents.

Interdit en Europe

L’hawala est tout à fait légal en Inde, au Pakistan, en Somalie et dans une bonne partie du monde musulman. Car il y a un usage «honnête» de l’hawala حِوالة: il permet aux émigrés d’envoyer leurs économies à leur famille dans leur pays alors parfois que ce pays n’est pas couvert par les circuits bancaires. Et il coûte bien moins cher que Western Union.

En Europe, en France, l’hawala حِوالة en revanche est interdit. Dans plusieurs Grandes villes de France, certains magasins de téléphonie ou de kebabs le pratiqueraient, pour les initiés de la communauté musulmane.

Cela dit, en France, l’hawala a ses limites. Qu’elle ne laisse aucune trace ou preuve ne protège pas complètement le trafiquant ou son intermédiaire. Car dans la loi française il n’est pas nécessaire qu’il y ait eu échange d’argent effectif entre le passeur et son client pour que l’infraction soit constatée.

Malheureusement cette méthode est utilisée pour des causes irrespectueuses. C’est le système idéal pour ces réseaux criminels des passeurs. Le business des passeurs clandestins et illégal et très florissant,depuis les conflits et guerres, que subissent les populations à travers le proche et moyen orient ainsi que Afrique et des pays d’Asie, car il assure la sécurité financière aux migrants qui craindraient de se faire dépouiller par les passeurs, la garantie pour les passeurs que ces migrants sont solvables et des transactions internationales sans IBAN, ni talons de chéquiers, ni reçus, ni entretiens dans des banques avec caméra qui filme votre entrée et votre sortie.

Hawala systeme monnetaire

document pour acheter des palmiers dans l'île de Nabi Saleh de Bahreïn, qui est datée par le deuxième du mois de Chaabane 1219 AH –soit 1804, après l'entrée de Bahreïn

Hawala mandat ou virement

          Puce orHégire: هجرة  « immigration » du point de vue de la première congrégation religieuse à Médine ; « exil » ; « rupture » ; « séparation ») désigne le départ des compagnons الصحابة   aṣ-ṣaḥābah de Muhammad de La Mecque vers l'oasis de Yathrib, ancien nom de Médine, en 622

Étant donnée l'importance de cet événement, le calendrier musulman commence au premier jour de l'année lunaire de l'Hégire, ce qui correspond au 16 juillet 622,soit 1 Mouharram an 1

L'émigration des musulmans d'une contrée qui leur est hostile vers un pays de paix (même si celui-ci n'est pas un pays musulman)

Selon la  sunnah سنة tradition, et la  سيرة sîra, biographie,Muhammad reçoit des messages d'Allah الله Dieul’Unique" par l'intermédiaire de l'ange Gabriel جبرائيل Jibril en 610. Ainsi commence sa mission prophétique. Il est rejoint par plusieurs compagnons الصحابة  aṣ-ṣaḥābah mais ceux-ci font l'objet de violences et de pressions de la part des marchands de La Mecque car leur pouvoir est mis à mal par la nouvelle religion. Ces derniers craignaient une diminution des revenus qu'ils tiraient des pèlerins venus de toute la péninsule d'Arabie prier les idoles du sanctuaire de la ville, la Kaaba الكعبة. lieu de pèlerinage pour les musulmans du monde entier

Après avoir envisagé de quitter La Mecque pour l'oasis de Taïf, الطائف à une centaine de kilomètres au sud, Muhammad est sollicité par des disciples originaires de Yathrib يثرب  la future  Médine المدينة al Madinà , une autre ville-oasis située à 400 km au nord par voie routière. Ils l'invitent à choisir leur cité.

Le 23 juin 622, 7 dhoul hijja an 0 à Aqaba, près de La Mecque, les représentants de Yathrib signent avec Muhammad une alliance, le second serment d'allégeance d'al-Aqaba, التعهد الثاني بالعقبه alttaeahhud alththani bialeaqabih, à laquelle participent 73 musulmans fraîchement convertis et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois.Peu après, une poignée de fidèles de Muhammad partent de La Mecque, ce qui marque le début de l'Hégire. La date du premier départ est fixée rétrospectivement au 16 juillet du calendrier julien (cela correspond au 19 juillet du calendrier grégorien) par le calife Omar ibn al-Khattâb عمر بن الخطاب compagnon et ami proche du Prophète Muhammad, au moment de l'élaboration du nouveau calendrier musulman. Muhammad part de La Mecque vers Yathrib le 9 septembre. Il est parmi les derniers musulmans à quitter la ville et arrive à Yathrib le 24.

Carte des différents trajets de migration musulmans au début de l’égire.voir lien

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/64/Hejaz622.jpg

 

Calendrier hegirien

           Puce or Hénné الحناء : Plante d’arbuste épineux de la famille des Lythracées pouvant atteindre 6 m de haut à partir de laquelle on prépare une teinture utilisée pour les cheveux de la femme ou de l’homme. La teinture de la barbe ou des cheveux était courante dès les premiers temps de l'Islam. Respectant certaines règles.

Henne

           Puce oral-Hidâya الهداية :la guidance  Hidayah هداية , "orientation ". Selon la croyance islamique, des conseils ont été fournis par Allah الله aux humains principalement sous la forme du Coran قرآن. Non seulement par le Coran, mais Hidayah, ou des conseils, est également fourni par Muhammad et comment il a vécu sa vie, ce qui est connu comme la Sunnah  سنّة du Prophète. Grâce à ses enseignements et aux lignes directrices du Coran, les musulmans espèrent obtenir un meilleur mode de vie

Al-Hidayah fi Sharh Bidayat al-Mubtadi  vers 1197  الهداية في شرح بداية المبتدي , , communément appelé al-Hidayah (litéral. " L'orientation", est un manuel juridique du 12e siècle de Burhan al-Din al-Marghinani,  برهان الدين المرغيناني 1135-1197 qui est considéré comme l'un des plus influents compendia « compilation concise d'un ensemble de connaissances concerneront le domaine spécifique» de la jurisprudence fiqh فقه Hanafi حنفي  Il a fait l'objet de nombreux commentaires. Le livre a joué un rôle clé dans le développement de l'amalgame du droit islamique et britannique connu sous le nom de loi Anglo-Muhammadan

 

            Puce or     Hijab حِجَاب : Longue robe prescrite aux femmes du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) et aux femmes des croyants pour couvrir le corps entier hormis le visage et les mains. Par la suite, ce terme a été utilisé pour désigner le voile porté traditionnellement par les femmes musulmanes. Ce voile, porté par modestie et pour se protéger des regards, respecte la tradition islamique permettant à la femme de sauvegarder sa pudeur.

Désigne, au départ dans le Coran (sourate 33 verset 53), tout obstacle (rideau, paravent, voile, tenture…) se trouvant à l'intérieur de l'habitation de Muhammad devant un être ou un objet pour le soustraire à la vue ou l'isoler du visiteur. Il désigne, de nos jours, plus particulièrement le voile que certaines femmes musulmanes disposent sur leur tête en laissant le visage apparent. Le hijab est également appelé « voile islamique ».

Sourate 33 لأحزاب al-aḥzāb Les factions, Les coalisés verset 53

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَدْخُلُوا بُيُوتَ النَّبِيِّ إِلَّا أَن يُؤْذَنَ لَكُمْ إِلَى طَعَامٍ غَيْرَ نَاظِرِينَ إِنَاهُ وَلَكِنْ إِذَا دُعِيتُمْ فَادْخُلُوا فَإِذَا طَعِمْتُمْ فَانتَشِرُوا وَلَا مُسْتَأْنِسِينَ لِحَدِيثٍ إِنَّ ذَلِكُمْ كَانَ يُؤْذِي النَّبِيَّ فَيَسْتَحْيِي مِنكُمْ وَاللَّهُ لَا يَسْتَحْيِي مِنَ الْحَقِّ وَإِذَا سَأَلْتُمُوهُنَّ مَتَاعاً فَاسْأَلُوهُنَّ مِن وَرَاء حِجَابٍ ذَلِكُمْ أَطْهَرُ لِقُلُوبِكُمْ وَقُلُوبِهِنَّ وَمَا كَانَ لَكُمْ أَن تُؤْذُوا رَسُولَ اللَّهِ وَلَا أَن تَنكِحُوا أَزْوَاجَهُ مِن بَعْدِهِ أَبَداً إِنَّ ذَلِكُمْ كَانَ عِندَ اللَّهِ عَظِيماً

Ô croyants ! N'entrez dans les demeures du Prophète que si vous êtes invités à un repas. Évitez d'être là à attendre que le repas soit prêt. Quand vous êtes invités, entrez et après avoir mangé, dispersez-vous, sans vous livrer à des propos familiers. En vérité, cela offenserait le Prophète qui aurait honte de vous en faire part. Mais Dieu n'a pas honte de dire la vérité. Quand vous demandez quelque chose aux épouses du Prophète, faites-le derrière un voile. Vos cœurs et les leurs n'en seront que plus purs. Vous ne devez pas offenser l'Envoyé de Dieu ni épouser ses femmes après lui. Ce serait une énormité auprès de Dieu.

Ya ayyuha allatheena amanoo la tadkhuloo buyoota alnnabiyyi illa an yu/thana lakum ila taAAamin ghayra nathireena inahu walakin itha duAAeetum faodkhuloo fa-itha taAAimtum faintashiroo wala musta/niseena lihadeethin inna thalikum kana yu/thee alnnabiyya fayastahyee minkum waAllahu la yastahyee mina alhaqqi wa-itha saaltumoohunna mataAAan fais-aloohunna min wara-i hijabin thalikum atharu liquloobikum waquloobihinna wama kana lakum an tu/thoo rasoola Allahi wala an tankihoo azwajahu min baAAdihi abadan inna thalikum kana AAinda Allahi AAatheeman

Lorsque le visage est couvert, on ne parle pas de hijab mais plutôt de « voile intégral » qui peut prendre la forme d'un niqab  نقاب  porté principalement au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et dans le sous-continent indien, ou d'une burqa برقع., qui est d'origine afghane porté par les femmes principalement en Afghanistan, au Pakistan et en Inde.

Après une mission d'information sur la pratique du port du voile intégral sur le territoire national, l'Assemblée nationale, dans sa résolution adoptée le 11 mai 2010, « considère que les pratiques radicales attentatoires à la dignité et à l’égalité entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles le port d’un voile intégral, sont contraires aux valeurs de la République ».

Le 19 mai 2010, le gouvernement français dépose un projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. Cette loi entre en vigueur le

Hijab

 

 

       Puce or

Hizb rubʿ al-ḥizb, ربع الحزب, « quart de section » (۞) est un symbole religieux musulman de l'alphabet arabe.

Ce symbole est utilisé pour marquer une fin de chapitre en calligraphie arabe.

Le Coran est divisé en trente partie appelées juz' جزء, pl. ajzāʾ أجزاء  « division ; portion », destinée à la récitation du Coran en un mois. Chaque juzʾ est divisé en deux hizb ḥizb, حزب, « section ; partie »). Chacune de ces parties est divisée en quarts marqués par le caractère ۞  (d'où son nom).

Il est constitué de deux carrés identiques dont l'un est incliné à 45 degrés, superposés au niveau de leurs centres respectifs. Au centre du symbole se trouve un cercle

Hizb

Sur le mushaf المصحف tu trouve au niveau de la marge lorsque c’est écrit hizab

Quel est la définition du terme "moushaf" et qu´est ce qui la différencie de celle du "Qu´ran" القرآن littéralement "la récitation" ?

Un Mus'haf صحف, prononcé "Mus-haf" pas "Mu-sh-af") le mot fait allusion "à un manuscrit" ou à une collection de draps صحف Sahifa,  pl. صُحُف suhuf  « journal – ourneaux »

Réponse : Al Azhari a dit : "On a nommé "le moushaf" ainsi car il regroupe, entre les deux extrémités du Livre d´Allah Dieu l’Unique, l´ensemble des feuillets qui on été décrétés." - Et quant au Coran, Abou Oubaydah a dit: "On le nomme "le Coran" car il regroupe et rattache l´ensemble des versets (entre eux)". Allah est le plus Savant

الجواب : قَالَ الأَزهري: وَإِنَّمَا سُمِّيَ الْمُصْحَفُ مُصْحَفًا لأَنه أُصحِف أَي جُعِلَ جَامِعًا لِلصُّحُفِ الْمَكْتُوبَةِ بَيْنَ الدَّفَّتَيْنِ وأما القرآن ؛ فقال أبو عبيدة: سمِّي القرآن لأنه يجمع السُّوَرَ ويضمها  والله أعلم

wa'iinama sumiy almushaf mushafana l'anh 'ushif 'ay jueil jamieana lilsuhuf almaktubat bayn aldafatayn wa'amma alquran ; faqal : aljawab : qal al'azhry 'abu eabydata: smiy alquran li'annah yajmae alsuwar wayadammuha walllah 'aelam

 

Liste des 60 Hizb

Hizb n°1: Sourate Fatiha الفاتحة à Sourate la vache, numéro 2, versets 74

Hizb n°2: Sourate La Vache, البقرة al Baqara  numéro 2, versets 75 à 141

Hizb n°3 : Sourate La Vache, البقرة al Baqara  numéro 2, versets 142 à 202

Hizb n°4 : Sourate La Vache, البقرة al Baqara  numéro 2, versets 203 à 252

Hizb n°5: Sourate La Vache, البقرة al Baqara  numéro 2, verset 253 à Sourate Al Imran, numéro 3, verset 14

Hizb n°6: Sourate Al Imran, آل عمران la famille d’Imran numéro 3, versets 15 à 92

Hizb n°7: Sourate Al Imran, آل عمران la famille d’Imran numéro 3, versets 93 à 170

Hizb n°8: Sourate Al Imran, آل عمران la famille d’Imran numéro 3, verset 171 à Sourate An-nissa-, numéro 4, verset 23

Hizb n°9: Sourate An-nissa, النساء les Femmes  numéro 4, versets 24 à 87

Hizb n°10: Sourate An-nissa, النساء les Femmes  numéro 4, versets 88 à 147

Hizb n°11: Sourate An-nissa, النساء les Femmes  numéro 4, verset 148 à Sourate Al Ma-ida, numéro 5, verset 26

Hizb n°12: Sourate Al Ma'ida, المائدة la Table servie  numéro 5, versets 27 à 81

Hizb n°13: Sourate Al Ma'ida, المائدة la Table servie  numéro 5, verset 82 à Sourate Al An3am, numéro 6, verset 35

Hizb n°14: Sourate Al An'am, الأنعام les Troupeaux  numéro 6, versets 36 à 110

Hizb n°15: Sourate Al An'am, الأنعام les Troupeaux  numéro 6, versets 111 à 165

Hizb n°16: Sourate Al A'raf, الأعراف les Limbes numéro 7, versets 1 à 87

Hizb n°17: Sourate Al A'raf, الأعراف les Limbes numéro 7, versets 88 à 170

Hizb n°18: Sourate Al A'raf, الأعراف les Limbes numéro 7, verset 171 à Sourate Al Anfal, numéro 8, verset 40

Hizb n°19: Sourate Al Anfal, الأنفال le Butin  numéro 8, versets 41 à Sourate At-tawba, numéro 9, verset 33

Hizb n°20: Sourate At-tawba, التوبة l’Iminité numéro 9, versets 34 à 92

Hizb n°21: Sourate At tawba, التوبة l’Iminité numéro 9, verset 93 à Sourate Younous, numéro 10, verset 25

Hizb n°22: Sourate Younous, يونس Jonas numéro 10, verset 26 à Sourate Houd, numéro 11, verset 5

Hizb n°23: Sourate Houd, هود Houd  numéro 11, versets 6 à 83

Hizb n°24: Sourate Houd, هود Houd , numéro 11, verset 84 à Sourate Youssouf, numéro 12, verset 52

Hizb n°25: Sourate Youssouf, يوسف  Joseph numéro 12, verset 53 à Sourate Arra'd, numéro 13, verset 18

Hizb n°26: Sourate Arra'd, الرعدle Tonnerre numéro 13, verset 19 à Sourate Ibrahim, numéro 14, verset 52

Hizb n°27: Sourate Al Hijr, الحجر la Grotte numéro 15, verset 1 à Sourate An-nahl, numéro 16, verset 50

Hizb n°28: Sourate An nahl, النحل  les Abeilles numéro 16, versets 51 à 128

Hizb n°29: Sourate Al Isra الإسراء le Voyage Nocturne numéro 17, versets 1 à 98

Hizb n°30: Sourate Al Isra, الإسراء le Voyage Nocturne numéro 17, verset 99 à Sourate Al Kahf, numéro 18, verset 74

Hizb n°31: Sourate Al Kahf, الكهف la Caverne numéro 18, verset 75 à Sourate Maryam, numéro 19, verset 98

Hizb n°32: Sourate Taha, طه Taha numéro 20, versets 1 à 135

Hizb n°33: Sourate Al Anbiya, الأنبياء les Prophètes numéro 21, versets 1 à 112

Hizb n°34: Sourate al hajj, الحج le Pèlerinage numéro 22, versets 1 à 78

Hizb n°35: Sourate Al Mouminoun, المؤمنون les Croyants numéro 23, verset 1 à Sourate An-nour, numéro 24, verset 20

Hizb n°36 : Sourate An-nour, النور la Lumière numéro 24, verset 21 à Sourate Al Furqan, numéro 25, verset 20

Hizb n°37: Sourate Al Furqan, الفرقانle Discernement numéro 25,verset 21à Sourate Ash-shou'ara, numéro 26, verset 110

Hizb n°38: Sourate Ash-shou'ara, الشعراء les Poètes numéro 26, verset 111 à Sourate An-naml, numéro 27, verset 55

Hizb n°39: Sourate An-naml, النمل  les Fourmisnuméro 27, verset 56 à Sourate Al Qassas, numéro 28, verset 50

Hizb n°40: Sourate Al Qassas, القصص le Récit  numéro 28, verset 51 à Sourate Al 'Ankabout, numéro 29, verset 45

Hizb n°41: Sourate Al 'Ankabout, العنكبوت l’araignée numéro 29, verset 46 à Sourate Louqman, numéro 31, verset 21

Hizb n°42: Sourate Louqman, لقمان  Lucmân numéro 31, verset 22 à Sourate Al Ahzab, numéro 33, verset 30

Hizb n°43: Sourate Al Ahzab, الأحزاب les Factions numéro 33, verset 31 à Sourate Saba, numéro 34, verset 23

Hizb n°44: Sourate Saba’, سبإ Saba  numéro 34, verset 24 à Sourate Yasin, numéro 36, verset 27

Hizb n°45: Sourate Yasin, يس  Yasin numéro 36, verset 28 à Sourate As-safat, numéro 37, verset 144

Hizb n°46: Sourate As-safat, الصافات les Rangées en rangs numéro 37, verset 145 à Sourate Az-zoumar, numéro 39, verset 31

Hizb n°47: Sourate Az-zoumar, الزمر les Groupes numéro 39, verset 32 à Sourate Ghafir, numéro 40, verset 40

Hizb n°48: Sourate Ghafir, غافر Celui qui pardonne numéro 40, verset 41 à Sourate Foussilat, numéro 41, verset 46

Hizb n°49: Sourate Foussilat , فصلتles Versets détaillés numéro 41,verset 47à Sourate Az-zoukhrouf,numéro 43 verset 23

Hizb n°50: Sourate Az-zoukhrouf, الزخرف  l’Ornement numéro 43, verset 24 à Sourate Ajjathiyya, numéro 45, verset 37

Hizb n°51: Sourate Al Ahqaf, الأحقاف les Dunes numéro 46, verset 1 à Sourate Al Fath, numéro 48, verset 17

Hizb n°52 : Sourate Al Fath, الفتح la Victoire numéro 48, verset 18 à Sourate Adh-dharriyat, numéro 51, verset 30

Hizb n°53: Sourate Adh-dharriyat, الذارياتqui Eparpillent numéro 51, verset 31à Sourate Al Qamar, numéro 54, verset 55

Hizb n°54: Sourate Ar-rahman, الرحمن  le Miséricordieux numéro 55, verset 1 à Sourate Al Hadid, numéro 57, verset 29

Hizb n°55: Sourate Al Mujādala, المجادلة la Discution numéro 58, verset 1 à Sourate As-saff, numéro 61, verset 14

Hizb n°56: Sourate Al Joumou'a, الجمعة  le Vendredi numéro 62, verset 1 à Sourate At-tahrim, numéro 66, verset 12

Hizb n°57: Sourate Al Moulk, الملك la Royauté numéro 67, verset 1 à Sourate Nouh, numéro 71, verset 28

Hizb n°58: Sourate Al Jinn, الجن les Djjins numéro 72, verset 1 à Sourate Al-Mursalât, numéro 77, verset 50

Hizb n°59: Sourate An-naba', النبإ l’Annonce numéro 78, verset 1 à Sourate At-tariq, numéro 86, verset 17

Hizb n°60: Sourate Al 'ala, الأعلى le Très Haut numéro 87, verset 1 à Sourate An-nass, numéro 114, verset 6

      

               Puce or  Hisba ou hisbah حِسْبة calcul ; vérification est le principe musulman désignant le devoir d'ordonnancement du bien et d’interdiction du mal الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر al ʿamr bi-l maʿrūf wa-n nahy ʿan al munkar.

Dans le sunnisme, la hisba désigne ce devoir, qui selon les interprétations peut être un devoir individuel ou le bien-être  فرض العين farḍ al-'ayn ou un devoir collectif le devoir de suffisance farḍ al-kifāya فرض الكفاية, lequel est alors accompli par délégation à des autorités compétentes

Il désigne aussi l'institution chargée de mettre en œuvre la hisba. Les membres de cette institution sont alors appelé muhtasib مُحْتَسِب .Ce sont desfonctionnaires de la cité musulmane, chargé de la police des marchés, du contrôle des poids et mesures, et aussi, d'une façon générale, de veiller à la bonne conduite de tous en public, éventuellement réprimer les abus, conformément à la loi

Exemple :

Selon al-Mawardi, الماوردي 978-1058 juriste musulman arabe de l’école chafiite. Le muhtasib "doit encore veiller à ce que les bêtes de somme soient bien traitées, et n'aient pas à fournir, elles non plus, un travail au-dessus de leurs forces" connu pour son traité « Les statuts gouvernementaux » al-Ahkam al-Sultaniyya  الأحقام السلطانية ou « Les ordonnances du pouvoir politique », « w’al-Wilayat al-Diniyya وولاية الدينية »

http://ddata.over-blog.com/4/22/62/75/1/Les-Statuts-Gouvernementaux.pdf

La hisbah حِسْبة, prend son origine dans la supervision des marchés souk  سوق, et sa fonction consiste essentiellement à maintenir l'ordre public et les bonnes mœurs, avec un accent particulier sur l'aspect religieux:

Selon certaines versions, le Prophète Muhammad aurait engagé Saïd ibn Zayd سعيد بن زيد 593-594, et mourut vers 671 l'un de ses compagnons. الصحابة  aṣ-ṣaḥābah « Il fut parmi les dix promis aux paradis  العشرة المبشرون بالجنة, al-`Ashara al-Mubasharûn bi-l-Janna » pour superviser le souk de Médine سوك مدينة après la conquête de La Mecque en 629. Il est aussi dit avoir employé une femme à ce poste au souk de la Mecque, Samra bint Nuhayk al-Asadiyya. Le second calife, Omar ibn al-Khattâb عمر بن الخطّاب, parfois crédité comme étant à l'origine de la hisba, aurait aussi employé une femme, Al-Shifa' bint Abdullah, الشفاء بنت عبد الله qui  avait une réputation de femme sage. Son nom Al-Shifaa signifie "le guérisseur" pour superviser le souk de Médine سوك مدينة. Aucune autre femme n'a été identifiée dans ce rôle, mais il est possible que celles-ci étaient responsables de la seule partie féminine du souk,  سوق une tradition toujours d’actualité

S'il fait peu de doute que des administrations judiciaires pré-islamique existaient dans des villes importantes comme La Mecque, مكة, makka afin de régler les disputes, soit par un arbitre un juge, un sage hakim حاكم ou en "appel", par un prévisioniste - devin  kāhin كَاهِن le "muhtasib محتسب ", et la hisba حِسْبة sont considérés comme anachroniques avec la période prophétique. On devrait plutôt parler de gardiens de souk Amil al suk, اميل الصق ou de maîtres de souk sahib al suq صاحب السوق , par ailleurs leur fonctions étaient alors considéré purement séculière, sans obligation religieuse, et il est probable que leur responsabilités première étaient le contrôle des poids et mesures, considérant les nombreux hadith أحاديث et versets coranique sūraʰ, سورة, pl. sūwār, سور, « sourate, rangée de pierres, mur » a ce sujet, incluant une sourate sur les fraudeurs, ce qui laisse à penser que le problème était endémique.

L'origine de la hisba, حِسْبة est plus probablement située au début de la période abbasside,750-1258  الخلافة العباسية  al-Khilāfah al-‘Abbāsīyah vers la fin du 8e siècle, comme le résultat d'un effort d’islamisation des institutions byzantines existantes par cette dynastie. L'institution de l'empire régulant les marchés, et autres écshanges commerciaux incluant la vérification des poids et mesures, ainsi que le contrôle des affaires religieuses, était alors appelé agoranomos ἀγορανόμος du grec "public" et "règle", et ses membres étaient appelés logistes  « magistrats financiers ». Les juifs traduisaient ces termes comme "bal-a-suq" بال سوق et "hasban حسبان celui qui calcule": ce dernier terme est considéré comme la probable origine pour le mot arabe hisba حِسْبة, qui de fait a la même signification que le mot grec "logistes λογιστής, celui qui calcule. 

Historiquement, Ahmad Ibn Hanbal  الإمام أحمد بن حنبل 780-855 supportait l’idée que l'ordonnancement du bien et l’interdiction du mal, الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر al ʿamr bi-l maʿrūf wa-n nahy ʿan al munkar, inspiré par les versets coraniques 3:104 et 3:110, était un devoir individuel farḍ al-'ayn فرض العين pour chaque musulman, bien qu'il soustrayait les autorités du champ d'application de ce principe, car le devoir de chaque musulman était aussi d’obéir à son calife, les divisons politique fitna فتنة « trouble, révolte, agitation, sédition »au pluriel fitan فتن étant considérées pire que la tyrannie selon lui. Al-Ghazâlî الغزّالي 1058-1111ne ne remet pas en cause cette organisation de l’ordonnancement du bien et l’interdiction du mal, mais il sera le premier à avoir utilisé la hisba حِسْبة comme un équivalent de l’ordonnancement du bien et interdiction du mal. Il définira le muhtasib مُحْتَسِب, comme la personne qui interdit le mal et qui accomplie la hisba حِسْبة, la personne fautive muhtasab 'alayhi محتسب 'ألايهي, comme la personne sur laquelle la hisba est accomplie, et la faute elle même muhtasab fihi متساب فيهي, l'objet de la hisba حِسْبة. Al-Mâwardi, الماوردي 978-1058 fait une différence entre les muhtasib volontaires المحتسب المتطوعين, almuhtasib almutatawein des pieux musulmans, المسلمين المتدينين almuslimin almutadayinin éventuellement organisé en milice, et les muhtasib officiels, nomme par le gouvernement. pour exercer la hisba.  Ibn Taymiyya بن تيمية 1263-1328 associera l'apostatsie takfir تكفير à la hisba حِسْبة, en considérant, contrairement à Ahmad Ibn Hanbal احمد بن حنبل, que c'est un devoir pour le gouvernement d'implanter la charia الشَّرِيعَة « Révélation » « chemin pour respecter la loi de Dieu »., et que c'est un devoir pour tout musulman de mener le djihad جهاد contre les gouvernements n’implémentant pas la charia الشَّرِيعَة:  il utilisa ce raisonnement pour appeler au djihad contre les Mongols ilkhanides المُغُول إلخاناة . Il ne fait pas de doute que les muhtasib volontaires, bénévoles المحتسب المتطوعين parfois comparés a des fanatiques dogmatiques,  étaient vu comme une menace sur l'ordre public par les autorités, lesquels auront donc à cœur de centraliser l'exercice de la hisba حِسْبة sous leur commandement. L'exercice de la hisba  حِسْبة va alors évoluer vers sa forme traditionnelle et conservatrice tendant à refléter un hadith.  Al Nawawi النووي à dit dans son livre les 40 hadiths أربعون أحاديث 'arbaeun 'ahadith ou الأربعون النووية   al'arbueun alnnawawia n° 34 qui fait dire au Prophète Muhammad.

Le 34 hadiths an nawawi

Là où les autorités politiques ont le monopole de l'usage de la violence, pendant que le clergé peut utiliser la "langue, et le reste du peuple son "cœur", bien que les violences vers les objets, tel que destruction de bouteilles d'alcool ou instruments de musique, ne sont pas proscrites

Au cours des siècles, les prérogatives incombant au muhtasib مُحْتَسِب sont celle de police, et la hisba  حِسْبة gère outre les poids et mesures, le commerce, les corporations de métiers, incluant notamment la médecine, et les routes. Dans le domaine religieux la hisba gère les mosquées et est responsable de la bonne morale religieuse, y compris celle des dhimmis ذمّي, chretiens et juifs, «les gens du Livre  اهل الكتاب  Ahl al-kitâb » qui étaient tenu de porter des marques distinctives. Par ailleurs sous les fatimides, الدولة الفاطمية alddawlat alfatimia 909-1171 un certain nombre d'institutions comme le bureau des standards Där al-'iyär دار العيار, « maison du poids »  pour gérer les poids et mesures, vont être crées. Une tendance qui va allé croissante avec la complexification des sociétés, la hisba  حِسْبة devenant alors éventuellement essentiellement un principe d'ordre religieux et moral.

            Puce orHoudaibiya  الحديبية : Lieu célèbre situé à environ 16 km de La Mecque, sur la route de Jeddah ,qui a été donné à la trêve conclue en 628 entre le Prophète Muhammad, ses partisans et les Quraychites, suite aux conflits qui ont commencé en 612. A cet endroit, en l'an 6H., fût conclu un traité entre le Prophète et la tribu de Qouraish, qui empêchaient ses compagnons d'effectuer la 'Oumrah. Cet accord est appelé également : la « Constitution de Médine  دستور المدينة dustur almadina - le journal de Médine صحیفة المدینة  sahyfat almadyna ou la « charte de Yathrib ميثاق يثرب  mithaq yathrib».

De nos jours, elle est interprétée par des chercheurs-historiens, comme le début d'une confédération umma  أمّة communauté- nation ) de nature politique soudée par l'adhésion au prophète d'Allâh dans un but d'efficacité de la guerre en commun djihâd, جهاد, effort contre l'ennemi كافر  kāfir, « mécréant, incroyant, ingrat, infidèle »,, à entendre comme réfractaire.

Histoire

Au mois de Dhou al qi`da ذو القعدة de la sixième année après l'hégire soit 628, Muhammad sort de Médine en direction de La Mecque avec l'intention d'effectuer une `Umra عُمْرة  « petit pèlerinage » sans intentions belliqueuses. Il est accompagné de 700 hommes émigrants, exilés, réfugiés Muhâjirûn مهاجرون et Auxiliaires-partisans Ansâr  أنصار, et d'un troupeau de bétail 70 têtes en vue de sacrifice. Il amena avec lui les offrandes afin de laisser comprendre qu'il n'avait aucune intention guerrière. Il enjoignit à ses Compagnons de n'emporter comme arme que les épées dans leurs étuis ; armes qu'il ne convenait pas de dégainer au sein de la Maison Sacrée

Là, on vint l'alerter sur la décision quraychite commune d'interdire aux musulmans l'accès à La Mecque.

Lorsqu'il arrive à Usfan عسفان, il rencontre un certain Bichr Ibn Sufyan qui l'informe que les Quraychites قريشيه, Khâlid ibn Al-Walîd  خالد بن الوليد  584-642(considéré comme l'un des plus grands génie en stratèges militaires de l'histoire, tels que Gengis Khan et Alexandre le Grand) à leur tête, sont déterminés à le combattre et qu'ils ne le laisseront pas entrer dans La Mecque pour faire le pèlerinage. Les Quraychites قريشيه  s'étaient préparés à la guerre et déjà, ils avaient expédié à la tête de deux-cent cavaliers afin de rabrouer les musulmans

Il le met également au courant de la composition des forces quraychites et de leurs positions. Muhammad, voulant à tout prix éviter le combat, les musulmans dévièrent vers une route au sud de La Mecque, jusqu'à Al-Hudaybiya, الحديبية un endroit près de la ville sacrée oú se trouvait un puits.  Il demande à ses hommes d'y camper malgré l'absence de points d'eau. La tradition rapporte que Muhammad pique la terre avec une flèche et qu'une source en jailli.

Quraych قريشي dépêche des émissaires (agents chargé d'une mission) auprès de Muhammad pour lui faire part de leur refus catégorique pour qu'il rentre à la Mecque pour effectuer son `Umra عُمْرة  « petit pèlerinage ». Le Prophète leur envoie Othmân ibn Affân عثمان بن عفان 574-656 afin de leur faire comprendre que les musulmans n'ont pas des intentions guerrières, et que le prophète respecte les mois sacrés.

Des pourparlers « échanges et les palabres » s'engagèrent avec des messagers mecquois. Muhammad ne put accomplir le pèlerinage

Les Quraychites قريشيه dépêchent Suhaïl Ibn 'Amrou سهيل بن عمرو  (décès en 639) homme éminent parmi les dirigeants des Quraish قريشي, et était un orateur qualifié pour lui proposer de reporter son pèlerinage à l'année suivante pour que les tribus arabes ne leur reprochent pas leur faiblesse face à Muhammad. Cependant, les deux partis adverses arrivèrent à un compromis après débats et accords :  Un cessez-le-feu de dix ans entre les deux camps Le Prophète, favorable à la paix, accepte leur proposition. Omar ibn al-Khattâb عمر بن الخطاب  584-644 manifeste son opposition au traité au Prophète.

La tribu de Banu Khuza'a بنو خزاعة  originaire du Yemen, s'allie à Muhammad, alors que la tribu de Banu Bakr بنو بكر  tribu du Nejd نجد s'allie à Quraych.

Les musulmans désireux de visiter la Mecque sont très déçus. Muhammad les réconforte et fait comprendre que c'est la volonté de Dieu et leur promet la victoire finale

    Les clauses de cette trêve  «  texte du traité » furent couchées par écrit par `Alî ibn Abî Tâlib علي بن أبي طالب 600-661 sous la dictée du Prophète.qui en rédigea un document. Les musulmans finirent par accepter de bon gré ce que leur prophète avait accepté ; quoique irrités au début de certaines clauses leur paraissant arbitraires. Ainsi, le Prophète et les musulmans renonçant à leur `Umra عُمْرة  , regagnèrent Médine. La sourate 48 الفتح Al-Fat-h la Victoire-La Conquête Eclatante, verset 1 et verset 10 se réfère à cette trêve.

إِنَّا فَتَحْنَا لَكَ فَتْحاً مُّبِيناً

1. En vérité, Nous t'avons accordé une victoire éclatante,

Inna fatahna laka fathan mubeenan

إِنَّ الَّذِينَ يُبَايِعُونَكَ إِنَّمَا يُبَايِعُونَ اللَّهَ يَدُ اللَّهِ فَوْقَ أَيْدِيهِمْ فَمَن نَّكَثَ فَإِنَّمَا يَنكُثُ عَلَى نَفْسِهِ وَمَنْ أَوْفَى بِمَا عَاهَدَ عَلَيْهُ اللَّهَ فَسَيُؤْتِيهِ أَجْراً عَظِيماً

10. Ceux qui te prêtent serment d'allégeance, c'est à Dieu en réalité qu'ils le prêtent. La Main de Dieu est au-dessus des leurs. Celui qui viole son serment le viole à son propre détriment. Celui qui demeure fidèle à son engagement, Dieu lui accordera une magnifique récompense.

Inna allatheena yubayiAAoonaka innama yubayiAAoona Allaha yadu Allahi fawqa aydeehim faman nakatha fa-innama yankuthu AAala nafsihi waman awfa bima AAahada AAalayhu Allaha fasayu/teehi ajran AAatheeman

texte du traité 

«  1°) Les musulmans retourneront chez eux cette année (sans avoir accompli la`Umra عُمْرة  petit pèlerinage) et reviendront l’année prochaine, mais ils ne resteront pas à La Mecque plus de trois jours. Ils ne porteront pas d’armes autres que leurs épées rengainées. Et les Quraychites s’engagent à ne rien tenter en vue de s’opposer aux musulmans (durant leur séjour à La Mecque). »

«  2°) La guerre sera suspendue pour dix années, période durant laquelle les deux parties vivront en total sécurité sans jamais combattre. »

«  3°) Quiconque souhaitera s’unir à Muhammad dans son pacte et son alliance pourra le faire et quiconque souhaitera s’unir à Quraych dans son pacte et son alliance pourra le faire également ; tout agression contre la tribu qui se joindra à l’une ou à l’autre partie sera considérée comme visant cette dernière. »

«  4°) Si un membre de Quraych se réfugie chez Muhammad sans l’autorisation de son protecteur (Wali وليّ), il sera renvoyé à La Mecque, tandis que si un partisan de Muhammad revient à La Mecque, il ne sera pas renvoyé à Médine. »

Texte intégral en arabe

 

بسم الله الرحمن الرحيم

بين المؤمنين والمسلمين من قريش وأهل يثرب ومن اتبعهم فلحق بهم وجاهد معهم (رسول الله) هذا كتاب من محمد النبي.

 

  • إنهم أمة واحدة من دون الناس.
  • المهاجرون من قريش على ربعتهم يتعاقلون بينهم وهم يفدون عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو عوف على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو الحارث (من الخزرج) على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو ساعدة على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو جشم على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو النجار على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو عمرو بن عوف على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبنو النبيت على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وبني الأوس على ربعتهم يتعاقلون معاقلهم الأولى، وكل طائفة تفدى عانيها بالمعروف والقسط بين المؤمنين.
  • وأن المؤمنين لا يتركون مفرحاً بينهم أن يعطوه بالمعروف في فداء أو عقل.
  • وأن لا يخالف مؤمن مولى مؤمن دونه.
  • وأن المؤمنين المتقين أيديهم على كل من بغى منهم أو ابتغى دسيعة ظلم أو إثماً أو عدواناً أو فساداً بين المؤمنين، وأن أيديهم عليه جميعاً ولو كان ولد أحدهم.
  • ولا يقتل مؤمن مؤمناً في كافر ولا ينصر كافراً على مؤمن.
  • وأن ذمة الله واحدة يجير عليهم أدناهم، وأن المؤمنين بعضهم موالي بعض دون الناس.
  • وأنه من تبعنا من يهود فإن له النصر والأسوة غير مظلومين ولا متناصر عليهم.
  • وأن سلم المؤمنين واحدة لا يسالم مؤمن دون مؤمن في قتال في سبيل الله إلا على سواء وعدل بينهم.
  • وأن كل غازية غزت معنا يعقب بعضهم بعضاً.
  • وأن المؤمنين يبئ بعضهم عن بعض بما نال دماؤهم في سبيل الله.
  • وأن المؤمنين المتقين على أحسن هدى وأقومه.
  • وأنه لا يجير مشرك مالاً لقريش ولا نفساً ولا يحول دونه على مؤمن.
  • وأنه من اعتبط مؤمناً قتلاًَ عن بينة فإنه قود به إلا أن يرضى ولى المقتول (بالعقل)، وأن المؤمنين عليه كافة لا يحل لهم إلا قيام عليه.
  • وأنه لا يحل لمؤمن أقر بما في هذه الصحيفة وآمن بالله واليوم الآخر أن ينصر محدثاً أو يؤويه، وأنه من نصره أو أراه فإن عليه لعنة الله وغضبه يوم القيامة ولا يؤخذ منه صرف ولا عدل.
  • وأنكم مهما اختلفتم فيه من شيء فإن مرده إلى الله وإلى محمد.
  • وأن اليهود ينفقون مع المؤمنين ما داموا محاربين.
  • وأن يهود بني عوف أمة مع المؤمنين لليهود دينهم وللمسلمين دينهم مواليهم وأنفسهم إلا من ظلم أو أثم فإنه لا يوتغ إلا نفسه وأهل بيته.
  • وأن ليهود بني النجار مثل ما ليهود بني عوف.
  • وأن ليهود بن الحارث مثل ما ليهود بني عوف.
  • وأن ليهود بني ساعدة مثل ما ليهود بني عوف.
  • وأن ليهود بني جشم مثل ما ليهود بني عوف.
  • وأن ليهود بني الأوس مثل ليهود بني عوف.
  • وأن ليهود بني ثعلبة مثل ما ليهود بني عوف إلا من ظلم وأثم فإنه لا يوتغ إلا نفسه وأهل بيته.
  • وأن جفته بطن من ثعلبة كأنفسهم.
  • وأن لبنى الشطبية مثل ما ليهود بني عوف وأن البر دون الإثم.
  • وأن موالى ثعلبة كأنفسهم.
  • وأن بطانة يهود كأنفسهم.
  • وأنه لا يخرج منهم أحد إلا بإذن محمد.
  • وأنه لا ينحجز على ثأر جرح، وأنه من فتك فبنفسه وأهل بيته إلا من ظلم وأن الله على أبر هذا.
  • وأن على اليهود نفقتهم وعلى المسلمين نفقتهم، وأن بينهم النصر على من حارب أهل هذه الصحيفة، وأن بينهم النصح والنصيحة والبر دون الإثم.
  • وأنه لا يأثم أمره بحليفه وأن النصر للمظلوم.
  • وأن اليهود ينفقون مع المؤمنين ما داموا محاربين.
  • وأن يثرب حرام جوفها لأهل هذه الصحيفة.
  • وأن الجار كالنفس غير مضار ولا آثم.
  • وأن لا تجار حرمة إلا بإذن أهلها.
  • وأنه ما كان بين أهل هذه الصحيفة من حدث أو اشتجار يخاف فساده فإن مرده إلى الله وإلى محمد رسول الله، وأن الله على أتقى ما في هذه الصحيفة وأبره.
  • وأن لا تجار قريش ولا من نصرها.
  • وأن بينهم النصر على من دهم يثرب.
  • وإذا دعوا إلى صلح يصالحونه ويلبسونه فإنهم يصالحونه ويلبسونه، وأنهم إذا دعوا إلى مثل ذلك فإنه لهم على المؤمنين إلا من حارب في الدين.
  • على كل أناس حصتهم من جانبهم الذي قبلهم.
  • وأن يهود الأوس مواليهم وأنفسهم لأهل هذه الصحيفة مع البر المحض من أهل هذه الصحيفة، وأن البر دون الإثم لا يكسب كاسب إلا على نفسه وأن الله على أصدق ما في هذه الصحيفة وأبره.
  • وأنه لا يحول هذا الكتاب دون ظالم أو آثم، وأنه من خرج آمن ومن قعد آمن بالمدينة إلا من ظلم أو آثم، وأن الله جار لمن بر واتقى، ومحمد رسول الله.

Traduction intégrale :

Au nom de Dieu, le Compatissant, le Miséricordieux.

1- Voici ce qu’a prescrit le Prophète Muhammad aux croyants  المؤمنين « almuminin » et aux musulmans المسلمين «almuslimin» d’entre les Qurayshîtes قريش « quraysh »  et les Yathrébîtes أهل يثرب « les habitants de Yathrib 'ahl yathrib »  et à ceux qui les ont suivis puis se sont joints à eux et ont combattu avec eux.

2- Ceux-là forment une seule et même communauté, en dehors du reste des hommes.

3- Les émigrés Qurayshîtes, comme de règle chez eux, se cotiseront pour acquitter le prix du sang et

paieront en toute bienfaisance et en toute justice, parmi les Croyants, la rançon de leurs prisonniers.

4- Les Banû ‘Awf, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par le passé et

chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

5- De même, les Banû el-Hârith, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par le

passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

6- De même, les Banû Sâ‘da, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par le

passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

7- De même, les Banû Jushan, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par le

passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

8- De même, les Banû En Najjâr, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par

le passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

9- De même, les Banû ‘Amr Ben ‘Awf, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que

par le passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son

prisonnier

10- De même, les Banû al-Nabît, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par

le passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

11- De même, les Banû al-Aws, comme de règle chez eux, se cotiseront de la même manière que par le

passé et chaque collectivité paiera, en toute bienfaisance et toute justice la rançon de son prisonnier.

12- Les croyants ne laisseront aucun des leurs sous la charge de lourdes obligations sans acquitter pour

lui, en toute bienfaisance, soit la rançon, soit le prix du sang. Aucun croyant n’ira à l’encontre du mawlâ

(client) d’un autre croyant.

13- Les croyants pieux devront se mettre contre celui d’entre eux qui aura commis une violence, un

crime ou encore une transgression de droit ou une perturbation quelconque parmi les Croyants. Et les

mains de tous se lèveront contre celui-là, fut-il fils de l’un d’eux.

14- Nul croyant ne devra, à cause d’un mécréant, tuer un autre croyant ni soutenir un mécréant contre

un croyant.

15- La garantie de Dieu étant une, la protection accordée par le plus humble d’entre les croyants devra

valoir auprès de tous, car les croyants sont mawlâs les uns des autres en dehors des autres hommes.

16- Ceux des juifs qui se rallieront à nous auront droit à notre aide et nos soins, sans qu’ils soient

opprimés, ni qu’il soit porté secours à quiconque contre eux.

17- La paix parmi les croyants étant une, nul croyant ne devra, dans un combat engagé pour la cause de

Dieu, conclure, en dehors d’autres croyants, une paix qui ne soit basée sur l’égalité et la justice entre

croyants.

Retour du Prophète et des musulmans pour la présente année sans visiter La Mecque, et report de leur visite à l'année suivante. Là, ils seraient autorisés à y entrer sans armes, sauf les épées dans leurs étuis, et à y séjourner trois jours en l'absence des Quraychites. Engagement musulman d'éconduire tout Quraychite voulant les joindre, mais liberté quraychite, en cas réciproque, d'accepter ou de renvoyer tout musulman voulant joindre leur camp. Liberté garantie à quiconque voudrait pactiser soit avec les musulmans, ou avec les Quraychites, de le faire.

Constitution de medine

       

         Puce or Hypocrites : Voir munafiq منفق : pl. munāfiqūn   منافقون quelqu'un qui pratique l'islam en apparence alors qu'il cache son incroyance intérieure un kafir كافر : mécréant, parfois aussi sans le savoir.

 

          Puce or

Ibadah عبادة , 'ibādah , également orthographié ibada ) signifiant service ou servitude. ibadah est habituellement traduit par «culte- obéissance, soumission et dévouement envers Dieu  Allah l’Unique», et Ibadat  عبادات est la forme plurielle de ibādah:- à la jurisprudence islamique  fiqh فقه des rituels religieux musulmans

Dans les ouvrages de Fîqh فقه, cela correspond aux régles juridiques traitant du rituel de la loi musulmane et donc in-fine à "la relations directe" que chacun entretient avec Dieu. Les régles concernant la priere Salât ou encore l'aumone prurificatrice Zakât  زكاة)sont des exemples de régles relevant des 'Ibādāt.

En plus de signifier plus d'un ibādah  il se réfère à la jurisprudence islamique  fiqh فقه sur "les règles régissant le culte dans l'islam"  ou les "devoirs religieux du culte qui incombent à tous les musulmans quand ils sont majeurs et sont Du corps et de l'esprit sonores ".  Il se distingue des autres sujets de jurisprudence de l'Islam qui sont habituellement appelés mu'āmalāt معاملات , "transactions interpersonnelles" .

Le Culte al-'ibâdât عبادات عبادات comprend ce qu'on appelle l'ensemble des actes cultuels ordonnés par la religion :les  « piliers de l'islam أركان الإسلام 'arkan al'islam»:

  • Profession de fois :la Shahadah الشهادة,

لا إله إلا الله محمد رسول الله

Lā'ilāha'illā-llāh, muḥammadur-rasūlu-llāh

Il n'y a plus de Dieu que Dieu. Muhammad est le messager de Dieu

Audio https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ab/Shahadah.ogg

 

Les statuts légaux des actes al ahkâm al khamsa الأحكام الخميس

La tahara طهارة, pureté La purification (propreté) rituelle  voir ce mot pour plus d’explications

  • les grandes ablutions « lavage » غسل ghousl
  • et les petites ablutions وضوء  wuḍūʾ
  • les ablutions sèches تيمم Tayammum
  • laver les parties intimesإستنجاء  Istinjâ

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ablutions-al-woudou.html

  • Prière rituelle salat صلاة, appelé namāz نماز  observée cinq fois par jour aux heures prescrites, avec des préparations prescrites nettoyage rituel, des mouvements prescrits debout, courbant, prostrant, assis et des versets prescrits, des phrases;

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/comment-faire-la-priere-salat.html

  • L'aumône donnant zakah- zakāt زكاة, "ce qui purifie"  habituellement 2,5% des économies et richesses totales d'un musulman au-dessus d'un montant ou il doit avoir avant d'être obligé de zakat. connu sous le nom de nisab نصاب, qui est basé sur le revenu et la valeur de tous ses biens; le niṣāb compte 20 dinars pour l'or et 200 dirḥams pour l'argent. Le dinārدينار est une pièce d'or pesant un mithqal مثقال  "poids, unité de poids") provient du thaqala arabe  ثقل , qui signifie "peser" est une unité de masse égale à 4,25 grammes et le dirḥam درهم est une pièce d'argent pesant 0,7 mithqal (2,975 grammes)

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/zakat-l-aumone-purificatrice.html

  • Le jeûne saoum صَوم  l'obstination de manger et de boire pendant le jour - surtout pendant le mois sacré musulman du Ramadan  رَمَضان

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/ramadan-le-jeune-sacre.html

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-jeune-concernant-les-malades-les-personnes-agees-et-femmes-enceintess.html

  • Pèlerinage à la Mecque hajj حجّ  le pèlerinage annuel à la plus sainte ville des musulmans (es) et un devoir religieux obligatoire pour les musulmans(es) qui doivent être réalisés au moins une fois dans leur vie par tous les musulmans adultes qui sont physiquement et Capable financièrement d'entreprendre le voyage et peut soutenir leur famille pendant leur absence.

          Puce or Iblis إبليس ou Shaitan شيطان : Satan Est créature de la race est le Djinn جِنّ qui a refusé de se mettre à genoux devant Adam آدم. Associé à l'orgueil et au mal il est alors progressivement assimilé à Satan, qui est son équivalent dans la culture chrétienne et occidentale, sans bénéficier du statut de titan de géant  qui est le sien dans la Genèse سفر التكوين safar alttakwin, où il offre à l'homme l'accès à la connaissance du bien et du mal

L'Islam nous enseigne que contrairement à ses frères il refusa de s'incliner devant Adam, le premier des hommes, comme le lui demanda Dieu, et s'enfla d'orgueil. Pour cela, il fût maudit et depuis ce jour parcours le monde à la recherche de victimes qu'il pourra entrainer vers le mal. Cependant, Dieu lui a promis la perte ainsi qu'a ceux qui l'auront suivi, au jour du jugement dernier.

Dans le Coran, il est clairement indiqué : sourate 18 verset 50 que Satan n'est pas du nombre des anges.

Satan est un Djinn qui a été conçu par le feu, tandis que les anges ont été conçus de lumière (selon un hadith, ceci n'est pas précisé dans le Saint Coran).

Sourate 18 الكهف  al-kahf la Caverne verset 50

وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاء مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلاً

50. Rappelle-toi lorsque Nous avons dit aux anges : «Prosternez-vous devant Adam !» Ils se sont tous prosternés à l'exception de Satan, qui était du nombre des djinns et qui refusa d'obéir à l'ordre de son Seigneur. Allez-vous le prendre, ainsi que sa descendance, pour maître en dehors de Moi, alors qu'ils sont vos ennemis mortels? Quel détestable échange pour les pervers!

Wa-ith qulna lilmala-ikati osjudoo li-adama fasajadoo illa ibleesa kana mina aljinni fafasaqa AAan amri rabbihi afatattakhithoonahu wathurriyyatahu awliyaa min doonee wahum lakum AAaduwwun bi/sa lilththalimeena badalan

 (Formule à dire le concernant: اعوذ بالله من الشيطان الرجيم Je demande la protection d'Allah contre Satan le maudit 'aoudou bialllah min alshshaytan alrrajim).

   Les anges dans l'Islam de Pierre Lory directeur d'études à l'École pratique des hautes études, France et détenteur de la chaire de « Mystique musulmane » de la 5e section (Sciences religieuses). né en 1952

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00323707/document

Iblis appartient-il aux djinns ou aux anges ?

https://islamqa.info/fr/8976

 

           Puce orIbn khaldoun ابن خلدون né le historien, Sociologue, philosophe, diplomate et homme politique ifriqiyen  إفريقية  (Afrique du Nord) , est issu d'une famille noble et raffinée, andalouse d'origine arabe les Banu Khaldoun, ou Béni Khaldoun (signifiant en français « fils de Khaldoun »), qui ont vécu dans la région de Séville (Andalousie) pendant plusieurs générations. Dans son autobiographie, il retrace son ascendance en remontant jusqu'à l'époque du Prophète Muhammad. Il découvre qu'il est issu d'une tribu bédouine, originaire de la  région orientale désertique de l'Hadramaout  حضرموت  au Yémen

Sa façon d'analyser les changements sociaux et politiques qu'il a observés dans le Maghreb et l'Espagne de son époque a conduit à considérer Ibn Khaldoun comme un « précurseur de la sociologie moderne »

Ses oeuvres- Le premier livre d'Ibn Khaldoun, لباب المحصل في أصول الدين Lubābu l-Muhassal fi Usul al-Din  l’essentiel du Condensé  de connaissances des  principes de la théologie), est un commentaire condensé de la théologie de Fakhr ad-Dîn ar-Râzî.
- Muqaddima  المقدمة, Les Prolégomènes d'Ibn Khaldoun, trad. fr. de W.M. de Slane, 3 vol., Paris, 1863. C’est en fait son Introduction à l'histoire universelle.
- Kitab al-'Ibar, كتاب العبر, Le Livre des exemples - dont le titre intégral est Livre des enseignements et traité d'histoire ancienne et moderne sur la geste des Arabes, des Persans, des Berbères et des souverains de leur temps- et qui sera ensuite appelé « Discours sur l'histoire universelle » constitue l'œuvre principale et pionnière d'Ibn Khaldoun. (Le livre des conseils). Sous la direction de N. Hurini, 7 vol., Le Caire, Bulaq, 1867 (H. 1263)
- Nations et peuples du monde, trad. fr., introd. et notes par Abdesselam Cheddadi, 2 vol., Paris, Sindbad, 1986 (extraits des `Ibar.)
- Ibn Khaldoun écrit également un texte sur le soufisme, , شفاء السائل الطيب المساعيلSchifa al-sa'il li tandhib al masa'il La voie et la Loi ou Le Maître et le Juriste  , trad. de l'arabe présentée et annotée par René Pérez, Paris, Sindbad, 1991. C'est plus précisément une étude de sociologie religieuse.
- Le Voyage d'Occident et d'Orient. رحلة الغرب والشرق rihlat al gharb wa al sharaq Autobiographie, trad. fr., introd. et notes par Abdesselam Cheddadi, Paris, Sindbad, 1980
- Tarikh ad-duwal al-islamiya bi-l-Maghrib تعريب الدولة الإسلامية المغرب Histoire des États islamiques du Maghreb. Alger, W.M. de Slane, 1847 (H. 1263).

 Son ouvrage le plus célèbre, Le "Mouqaddima  المقدمة ", souvent appelé "prolégomènes" (ou discours de l'histoire universelle), écrit en 1377 qui enregistre un début de conception musulmane de l'histoire universelle, dans lequel il développe une méthode d'analyse sociologique, fit de lui l'un des fondateurs de la sociologie et de l'économie politique. Et son premier livre sur l'histoire universelle, Kitab al-Ibar كتاب العبر, recueil des préceptes,

Ibn Khaldoun commences les Muqaddima المقدمة avec une critique complète des erreurs régulièrement commises par les historiens contemporains et les difficultés qui attendent l'historien dans son travail. Il note 7 erreurs à éviter :

«  Tous les écrits, par leur nature même, sont sujets à l'erreur...

  1. la partialité en une foi ou une opinion...
  2. l'excès de confiance dans une source unique...
  3. l'incapacité de comprendre ce qui est prévisible...
  4. une croyance erronée dans la vérité...
  5. l'incapacité de placer un événement dans son vrai contexte...
  6. le désir commun de gagner la faveur de ceux des rangs élevés, en les félicitant, en diffusant leur renommée...
  7. le plus important est l'ignorance des lois qui gouvernent la transformation de la société humaine ».

Contre le septième et dernier point, Ibn Khaldoun présente sa théorie de la société humaine

 

                         Al muqaddima ibn khaldounLa voie et la loi ou le maitre et le juriste

          Puce or Ibn Sina, ابن سینا, Avicennes son nom complet أبو علي الحسين بن عبد الله بن الحسن بن علي بن سينا Abou Ali Hussein ibn Abdullah ibn Hassan ibn Ali ibn Sina: né le 7 août 980 soit 370 de l’Hégire à Afshéna, près de Boukhara, dans la province de Grand Khorasan (actuellement en Ouzbékistan) et mort en juin 1037 soit 427 de l’Hégire à Hamadan (en Iran) philosophe, écrivain, médecin et scientifique à l'immense renommée, surnommé "le Prince des médecins". Traduite au 12e siècle en hébreux et latin, son oeuvre "Canon de la médecine" Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb (Le Livre de la Loi concernant la médecine - كتب ا لقا نون في ا لطب), connu plus simplement en Occident sous le nom de Qanûn القانون, gagnera l'occident où elle restera une référence de la médecine occidentale jusqu'au XVIIe siècle.

Ses disciples l'appelaient « Cheikh el-Raïs الشيخ الرئيس », prince des savants, le plus grand des médecins, le Maître par excellence, le troisième Maître (après Aristote et Al-Fârâbî الفارابي). Plusieurs théologiens musulmans de son époque comme Al-Ghazâlî الغزّالي, Ibn Taymiyya ابن تيمية, Ibn Al-Qayim al Jawzia  ابن قيم الجوزية et Al-Dhahabi  الذهبي l'ont traité d'irreligieux Il s'intéressa à de nombreuses sciences, notamment l'astronomie, l'alchimie, la chimie et la psychologie

Qanun avicenne

Cet ouvrage est considéré comme l'un des plus importants ouvrages écrits en médecine.

Le Quanûn texte intégral Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb  كتب ا لقا نون في ا لطب Le Livre de la Loi médicales est divisé en cinq livres homogènes, totalisant environ un million de mots. Ces livres se divisent en funûn فنون ou fen (chapitres), tractatus (traité avec force), summa, (somme) et caput (tête).

Livre Bibliotheque Nationale de France BNF version http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84061787/f6.image

Livre 1 appelé al-kulliyat آلكوليات contient des généralités sur l'anatomie du corps humain, la santé, la maladie ainsi que sur les traitements généraux, le style de vie à adopter, le régime alimentaire...

Livre 2 traite de la pharmacologie des médicaments simples, minéraux, végétaux et animaux. On peut y trouver environ 800 monographies. Ce livre contient en outre la description de méthodes d'analyse qui sont habituellement considérées comme de la science "moderne".

Livre 3 traite des pathologies, qui sont regroupées par organes et/ou systèmes.

Livre 4 contient le traité sur les fièvres, suivi du traité sur les symptômes, diagnostics et pronostics, la petite chirurgie, les tumeurs, blessures, fractures, morsures ainsi qu'une partie traitant des poisons.

Le livre 5 nommé Aqrabadin, c’est-à-dire pharmacopée. Il traite des médicaments composés, pommades, onguents, suppositoires, cataplasmes, sirops.... On y trouve environ 600 formules réparties en deux volumes.

La Pharmacopée d’Avicène

http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1998_num_86_317_4582#pharm_0035-2349_1998_num_86_317_T1_0015_0000

.jIbn sina livre de medecine

Avicenne se démarque dans les domaines de l'ophtalmologie, de la gynéco-obstétrique et de la psychologie. Il s'attache beaucoup à la description des symptômes, décrivant toutes les maladies répertoriées à l'époque, y compris celles relevant de la psychiatrie.

  • Il est le premier à distinguer la pleurésie, la médiastinite et l'abcès sous-phrénique.
  • Il décrit les deux formes de paralysies faciales (centrale et périphérique)
  • Il donne la symptomatologie du diabète.
  • Il sait faire le diagnostic différentiel entre la sténose du pylore et l'ulcère de l'estomac.
  • Il décrit différentes variétés d'ictères.
  • Il donne une description de la cataracte, de la méningite, etc.
  • Il pressent le rôle des rats dans la propagation de la peste.
  • Il indique que certaines infections sont transmises par voie placentaire.
  • Il est le premier à préconiser des traitements par vessies de glaces et lavements rectaux.
  • Il découvre que le sang part du cœur pour aller aux poumons, puis en revenir, et expose avec précision le système de ventricules et de valves du cœur.
  • Il est le premier à décrire correctement l'anatomie de l'œil humain.
  • Il émet aussi l'hypothèse selon laquelle l'eau et l'atmosphère contiendraient de minuscules organismes vecteurs de certaines maladies infectieuses.

Mais avant tout, Avicenne s'intéresse aux moyens de conserver la santé. Il recommande la pratique régulière du sport ou l'hydrothérapie en médecine préventive et curative. Il insiste sur l'importance des relations humaines dans la conservation d'une bonne santé mentale et somatique.

La médecine d'Avicenne pourrait être résumée par la phrase d'introduction de  أرجوزة في الطب  Urdjuza Fi-Tib' (Poème de Médecine"de 1300 vers)  : « la médecine est l'art de conserver la santé et éventuellement, de guérir la maladie survenue dans le corps ».

      Puce orIbrahim al-Khalil إبراهيم الخليل: Nom du Prophète Abraham إبراهيم Ibrahim. Patriarche de l'Islam comme du judaïsme, et du christianisme, fondateur de la Kaaba. ''Al-Khalil Allah خليل الله'' signifie ''l'ami rapproché'' de Dieu l’Unique. Coran Sourate 3, آل عمران āli ʿimrān La famille de ʿImrân verset 67 explique qu'Ibrahim "n'associait rien à Dieu".

مَا كَانَ إِبْرَاهِيمُ يَهُودِيّاً وَلاَ نَصْرَانِيّاً وَلَكِن كَانَ حَنِيفاً مُّسْلِماً وَمَا كَانَ مِنَ الْمُشْرِكِينَ

Abraham n'était ni juif ni chrétien, mais il était un monothéiste convaincu et entièrement soumis à Dieu. Il n'a donc jamais appartenu au clan des païens.

Ma kana ibraheemu yahoodiyyan wala nasraniyyan walakin kana haneefan musliman wama kana mina almushrikeena

         Puce orIddah  عدة : est la période qu'une femme doit observer après la mort de son conjoint ou après un divorce , au cours de laquelle elle ne peut pas se marier avec un autre homme. Son but est de s'assurer que le parent mâle de toute progéniture produite après la cessation d'un nikah لنكاح mariage serait connu. La longueur d' iddah varie selon un certain nombre de circonstances.

Sourate 2البقرة al-Baqara la Vache versets 228 et 234

.وَالْمُطَلَّقَاتُ يَتَرَبَّصْنَ بِأَنفُسِهِنَّ ثَلاَثَةَ قُرُوَءٍ وَلاَ يَحِلُّ لَهُنَّ أَن يَكْتُمْنَ مَا خَلَقَ اللّهُ فِي أَرْحَامِهِنَّ إِن كُنَّ يُؤْمِنَّ بِاللّهِ وَالْيَوْمِ الآخِرِ وَبُعُولَتُهُنَّ أَحَقُّ بِرَدِّهِنَّ فِي ذَلِكَ إِنْ أَرَادُواْ إِصْلاَحاً وَلَهُنَّ مِثْلُ الَّذِي عَلَيْهِنَّ بِالْمَعْرُوفِ وَلِلرِّجَالِ عَلَيْهِنَّ دَرَجَةٌ وَاللّهُ عَزِيزٌ حَكُيمٌ

Les femmes divorcées sont tenues d'observer un délai d'attente de trois périodes menstruelles. Il leur est interdit de dissimuler les germes de maternité que Dieu a pu déposer en leur sein, pour peu qu'elles croient en Dieu et au Jour dernier. Durant cette attente, les maris ont un droit prioritaire à reprendre leurs épouses, s'ils désirent se réconcilier. Les épouses ont autant de droits que de devoirs qu'il faut respecter suivant le bon usage, bien qu'une certaine préséance reste acquise aux maris. Dieu est Puissant et Sage.

Wa al mutallaqatu yatarabbasna bi-anfusihinna thalathata quroo-in wala yahillu lahunna an yaktumna ma khalaqa Allahu fee arhamihinna in kunna yu/minna biAllahi wa alyawmi al-akhiri wa buAAoolatuhunna ahaqqu biraddihinna fee thalika in aradoo islahan wa lahunna mithlu allathee AAalayhinna bialmaAAroofi wa lilrrijali AAalayhinna darajatun waAllahu AAazeezun hakeemun

 

وَالَّذِينَ يُتَوَفَّوْنَ مِنكُمْ وَيَذَرُونَ أَزْوَاجاً يَتَرَبَّصْنَ بِأَنفُسِهِنَّ أَرْبَعَةَ أَشْهُرٍ وَعَشْراً فَإِذَا بَلَغْنَ أَجَلَهُنَّ فَلاَ جُنَاحَ عَلَيْكُمْ فِيمَا فَعَلْنَ فِي أَنفُسِهِنَّ بِالْمَعْرُوفِ وَاللّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرٌ

Les femmes qui ont perdu leurs maris sont tenues d'observer une période de viduité de quatre mois et dix jours . Passé ce délai, vous n'êtes plus responsables de la manière dont elles disposeront honnêtement d'elles-mêmes. Dieu est bien Informé de ce que vous faites.

Wa allatheena yutawaffawna minkum wa yatharoona azwajan yatarabbasna bi-anfusihinna arbaAAata ashhurin wa AAashran fa-itha balaghna ajalahunna fala junaha AAalaykum feema faAAalna fee anfusihinna bialmaAAroofi waAllahu bima taAAmaloona khabeerun

 L'iddah d'une femme divorcée par son mari est trois périodes mensuelles, moins qu'elle ne soit enceinte, auquel cas l'iddah dure jusqu'à l'accouchement  ou à moins que le mariage ne soit pas consommé, auquel cas il n'y a pas de " iddah, ou à moins qu'elle ne menstrue pas, auquel cas «les savants disent qu'elle doit observer une« iddah d'une année complète, neuf mois pour la grossesse et trois mois pour «iddah».

Pour une femme dont le mari est mort, le «iddah est quatre mois lunaires et dix jours après la mort de leurs maris  que le mariage soit ou non consommé.

Les savants islamiques considèrent cette directive comme un équilibre entre le deuil de la mort du mari et la protection de la veuve des critiques dont elle pourrait être soumise pour se remarier trop vite après la mort de son mari. C'est aussi pour vérifier si une femme est enceinte ou non, car quatre mois et demi est la moitié de la durée d'une grossesse normale.

Les marins devraient faire une volonté en faveur de leurs femmes pour la fourniture d'une résidence et d'un entretien d'un an, à moins que les femmes ne quittent la maison ou ne prennent d'autres mesures semblables

 

            Puce orIESH : [ Institut Européen des Sciences Humaines ]

                          Etablissement privé d'enseignement théologique.

                  Langue Arabe ou Sciences Islamiques (uniquement en arabe).

                       Formation sur place (Internat) ou par correspondance.

Adresse : I.E.S.H. -- Centre Bouteloin -- 58120 Saint Léger de Fougeret -- Tél.:03.86.79.40.62 - Fax:03.86.85.01.19

http://www.iesh.org

Iesh

                  Puce or Ifrad إفراد : Ce terme désigne l'intention profonde d'un musulman d'accomplir le pélerinage. Cette intention fait parti des rîtes de sacralisation du pélerin (voir Ihram). Le Hajj dit al-Ifrad consiste à accomplir uniquement les rites du Hajj Hadj. Il n'est pas obligatoire de sacrifier un animal lors de l'accomplissement du Hadj

              Puce or   Ifta الإفتاء: Action d'établir une fatwa. فتوى littéralement « réponse, éclairage avis juridique

              Puce or Iftar إفطار également ftour ou ftor dans les dialectes maghrébins): Repas de rupture du jêune qui est pris chaque soir par les musulmans juste après le coucher du soleil, pendant l'appel à la prière du Maghrib au coucher du soleil pendant le jeûne du mois de Ramadan. Le terme iftar est à rapprocher de fitr (dans Aïd el-Fitr عيد الفطر, fête de la rupture, qui marque la fin du mois de Ramadan), avec le sens de « rupture du jeûne ». En dehors de ce contexte, le terme désigne le petit déjeuner.

L'iftar peut être un repas pris en famille, ou un banquet se déroulant dans une mosquée ou un autre lieu public.

Iftar ramadan

               Puce orIhram إحرام: état de consécration rituelle ; sacralisation ; vêtement de pèlerinage). L'ihrâm symbolise l'entrée dans l'univers sacré. Ce terme désigne l'intention du pélerin musulman d'accomplir le Hajj ou la 'Umra tout en quittant ses habits habituels et en prononçant la talbia. Ceci est le préliminaire obligatoire au pélerinage à la maison d'Allah. Pour ce faire, le pélerin doit revétir cette tenue d'Ihram avant de franchir la limite du sanctuaire.

                                  Ihram etat de consecration rituelle

 Comment porter la tenue d'Ihram إحرام: https://www.youtube.com/watch?v=2zSO70ZgE5o

 

         Puce orIhsan 'ihsan إحسان : signifiant "perfection" ou "excellence" Husn حٌسن . Il s'agit de prendre sa foi intérieure  intérieure الإيمان, al-imane « la foi » et de la montrer à la fois dans les actes et l'action, un sens de la responsabilité sociale résultant des convictions religieuses.  (Il y a aussi un mot similaire "Ihsan", إحصان - avec un arabe différent ", qui signifie" un état d'être marié "et une personne mariée s'appelle محسن muhsan). Dans l' Islam , ihsan est la responsabilité musulmane pour obtenir la perfection, ou l' excellence , dans le culte, de sorte que les musulmans essaient d'adorer Dieu comme s'ils le voyaient, et bien qu'ils ne puissent pas le voir, ils croient sans aucun doute qu'il les surveille constamment. Cette définition vient du hadith de Gabriel جبيث جبريل ḥadīth Jibrīl le plus important (rapport sur les mots et les actions du Prophète Muhammad dans lequel ildéclare: "[Ihsan est] d'adorer Dieu comme si vous le voyiez, et si vous ne le pouvez pas le voir, alors il vous voit". ( Al-Bukhari et Al-Muslim ). Ce hadith se trouve dans le Ṣaḥīḥ al-Bukhārī  صحيح البخاري et le Ṣaḥīḥ muslim صحيح مسلم. Le hadith est connu pour exprimer la foi religieuse de l' Islam en un mot :Ihsan, qui signifie «faire de belles choses», est l'une des trois dimensions de la religion islamique (Ad-din الدين ): islam , iman et ihsan. Contrairement aux emphases de l' islam (ce qu'on doit faire) et à l' iman (pourquoi l'on devrait faire), le concept d'ihsan est principalement associé à l'intention. Celui qui "fait ce qui est beau" s'appelle muhsin محسن "brave" . Il est généralement admis qu'une personne ne peut atteindre le vrai ihsan qu'avec l'aide et la direction de Dieu , qui gouverne toutes choses. Alors que les juristes traditionnellement islamiques se sont concentrés sur l'islam et les théologiens sur Iman, les Soufis ont concentré leur attention sur Ihsan.

hadith jibril https://darulqasim.org/newsletters/AlQasimVolume1Issue2_fr.pdf

explication du hadith Jibril http://www.spfbirmingham.com/doc/explication_du_hadith_de_jibril.pdf

Certains savants islamiques expliquent que ihsan est la dimension intérieure de l'Islam alors que la charia est souvent décrite comme la dimension extérieure :

De la discussion précédente, il est clair que tout musulman n'est pas un homme ou une femme de foi ( mu'min مؤمن ), mais toute personne de foi est musulmane . En outre, un musulman qui croit en tous les principes de l'islam ne doit pas nécessairement être un homme juste, un homme bienveillant ( muhsin ), mais une personne vraiment bonne et juste est à la fois musulmane et vraie personne de foi.

Ihsan "constitue la plus haute forme de culte" ( ibadah عبادة ).  C'est l'excellence dans le travail et dans les interactions sociales. Par exemple, ihsan comprend la sincérité pendant les prières musulmanes et les remercie des parents, de la famille et de Dieu.

 

          Puce or Ijara,الإجارة Ijara wa Iqtina الإجارة والإقناع :Terme de droit des transactions commerciales. Mode de financement à moyen terme. Contrat correspondant au crédit bail *dans lequel une banque achète un matériel ou tout autre élément d'actif et le loue à un entrepreneur contre un loyer.Exemple: La banque achète des machines et des équipements puis en transfère l’usufruit au bénéficiaire pour une période durant laquelle elle conserve le titre de propriété de ces biens.
* Toutefois, ce qui le diffère au crédit bail, c’est l’absence de pénalité en cas de non paiement mensuel en cas de retard car les pénalités qui surviendraient pour ces motifs seraient considérés comme des intérêts, or la Finance Islamique réfute ce procédé. La Sharia réprouve également toute provision dans un contrat financier qui pénalise un débiteur de bonne foi déjà en difficulté.
La durée de la location aussi bien que les honoraires sont fixés à l'avance. La banque reste le propriétaire des capitaux. Dans la forme "Ijara wa Iqtina", l'entrepreneur s'engage une fois le contrat arrivé à son terme à acheter le bien. Ce type de contrat est un produit financier islamique classique et est couramment utilisé pour l'achat de bien immobiliers (maisons, logements, etc.).

De plus, dans un contrat d’ijara, les paiements ne peuvent pas commencer avant que le preneur ait pris possession du bien en question. A l’opposé, dans un contrat de crédit-bail, les paiements peuvent commencer à partir du moment où le bailleur achète l’actif sous-jacent. De cette manière, le risque de destruction ou de perte de l’actif est porté par le bailleur qui continue à avoir la responsabilité du bien, sauf cas de malveillance ou négligence du preneur.

D’autre part, dans un contrat d’Ijara, il est possible de déterminer le montant de chaque paiement non pas préalablement mais à la date où la livraison de l’actif sous-jacent est prévue. Cette flexibilité rend cet instrument particulièrement utile dans le cas de financement de projets, une activité où l’incertitude sur la rentabilité future d’un projet d’investissement peut être importante.

De ce fait, le contrat Ijara offre des assurances, mais aussi des contraintes sur le plan juridique et peut se traduire par une double mutation en cas d’exercice, par l’acheteur final, de son option d’achat. Ainsi, les conditions de contrat sont prédéfinies, en cas de modification d’une des conditions, même avec l’accord des deux parties, un nouveau contrat doit être réalisé avec les nouvelles conditions.

Ijara finance islam

         Puce or  Ijazإعجاز (i'jâz ul-Qur'ân  إعجاز القرآن) : Caractère inimitable du Coran. Miracle Produit des recherches des savants sur le texte du Coran, y ayant relevé l'existence d'"empreintes divines", éléments qu'il serait difficile - sinon impossible - d'attribuer à une intelligence humaine.

Un certain nombre de livres ont été écrits sur le thème du miracle du Coran. Au début du troisième siècle, le livre Nazm ul Quran avait été écrit. L'auteur de ce livre était un érudisseur très éminent, Hafiz et exégète du Coran, qui appartenait à l'école Mu'tazilite de la pensée philosophique.

Puis vint le livre Ijaz ul Quran اعجاز القرآن par  قاضي أبو بكر ياقلاني  Qazi Abu Bakr Yaqlani. Au cours de la dernière période, le savant égyptien  مصطفى صادق الرافعي Mustafa Sadiq Rafai 1880-1937 a écrit un beau livre, à savoir "Ijaz ul Quran اعجاز القرآن "

sourate 11 هود Houd  verset 13

أَمْ يَقُولُونَ افْتَرَاهُ قُلْ فَأْتُواْ بِعَشْرِ سُوَرٍ مِّثْلِهِ مُفْتَرَيَاتٍ وَادْعُواْ مَنِ اسْتَطَعْتُم مِّن دُونِ اللّهِ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ

11.13. Diront-ils : «C'est Muhmmad qui a inventé ce Coran !» Réponds-leur : «Eh bien ! Inventez vous-mêmes dix sourates pareilles ! Et faites-vous aider par qui vous pourrez, hormis Dieu, si vous êtes véridiques !»

 

11.13. Am yaqoulouna iftarahou qual fa/tou biAshri suwouarin mithlihi mouftarayatin waodAou mani istataAtoum min douni Allahi in kountoum sadiqina

sourate 14 إبراهيم Ibrahim  Abraham verset 4

وَمَا أَرْسَلْنَا مِن رَّسُولٍ إِلاَّ بِلِسَانِ قَوْمِهِ لِيُبَيِّنَ لَهُمْ فَيُضِلُّ اللّهُ مَن يَشَاءُ وَيَهْدِي مَن يَشَاءُ وَهُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ

14.4. Nous n'avons envoyé aucun prophète qui n'ait utilisé la langue de son peuple pour les éclairer. Après quoi, Dieu égare qui Il veut et guide qui Il veut. Il est le Tout-Puissant, le Sage.

 

14.4. Wama arsalna min rasoulin illa bilisani qawouamihi liyoubayyina lahum fayudillou Allahou man yashaou wayahdi man yashaou wahouwa al azizu alhakimu

          Puce orL'ijma` : إِجْمَاع , unanimité; consensus de savants عُلَماء oulémas est une des sources un des fondements du droit musulman, après le Coran et la sunna. Les écoles juridiques مذهب madhhabs lui accordent une place plus ou moins grande. Le consensus est généralement compris comme celui des عُلَماء oulémas qui détiennent la science, les spécialistes du domaine dont il est question. Une règle de droit prise par ce procédé ne peut en aucun cas contredire le Coran ou la sunna.

Les écoles juridiques sunnites, largement majoritaires, admettent cette règle du consensus en vertu d'un hadith disant : « Ma communauté ne se réunira pas sur une erreur. »

Les écoles se divisent à propos de savoir de qui l'accord doit être reconnu :

  • le malékisme  مذهب مالكي madhhab maliki ne reconnaît que l'idjmâ des compagnons de Muhammad les الصحابة  aṣ-ṣaḥābah les témoins de sa vie) et des suivants de Médine Al-Madīna المدينة « la ville » d’où ce حديث hadîth :

إن الإيمان ليأرز إلى المدينة كما تأرز الحية إلى جحرها 

« L'Islam reste attaché à Médine comme le serpent à son trou »

'iina al'iiman liaruz 'iilaa almadinat kama taruz alhayat 'iilaa jahriha

  • les hanbalites المذهب الحنبلي  al madhhab al hanbaliu ne reconnaissent que celui des compagnons de Muhammad;
  • les chiites شيعة (en particulier les imumites  الإمامية  al'iimamia  et les zaidites الظاهرية alzaahiria ) n'admettent que l'avis collectif des descendants de Muhammad.

En revanche les kharijites, خوارج khawāridj, « sortants, dissidents » et les mu`tazilites المعتزلة  al muetazila rejettent l'ijma`

           Puce orIjtihad : اِجْتِهاد, qui désigne, en droit musulman, مصادر الشرع الإسلامي masadir al sharia al' islami  le fiqh, فقه : « Faire un effort comprendre » l'effort de réflexion pour interpréter les textes fondateurs de l'islam. La recherche du bon jugement rationnel fondé sur le Coran et la Sounnah.

Lorsque le musulman ne trouve pas d'indication précise concernant une question dans le Coran, et que la Sounna ne lui apporte pas non plus d'élément décisif, il doit faire cet effort nécessaire d'interprétation en se basant toujours sur les principes généraux de l'Islam, lui permettant de déterminer la réponse la plus adaptée.

            Puce orImam: إمام chef religieux des musulmans, guide, « celui qui se tient devant «  Ce mot désigne traditionnellement celui qui dirige la prière. Il se tient devant tous les autres croyants dirigé, comme eux, vers La mecque. Dans le cas où les croyants sont au nombre de deux, les deux croyants se mettent côte à côte, celui tenant le rôle d'Imam se mettant à gauche. En islam, le sacerdose n'existe pas (il n'y a pas de moîne, ni de prêtre qui soit officiellement ordonné) et tout croyant, pour peu qu'il connaisse bien sa religion et qu'il le soit le plus érudit du Coran, peut diriger la prière. C'est de préférence une personne qui doit être instruite عُلَّامة  Ullamah en ce qui concerne les rites et la pratique au quotidien de la foi musulmane.

Pour les chiites, tenant d'une tradition cléricale de l'islam, l'imam est le guide spirituel et temporel de la communauté islamique. Chez les duodécimains, ils portent souvent le titre de ملا mollah ou آية الله d'ayatollah  signifiant « signe de Dieu »et, de ce fait, celui d'imam est plus usité dans le sunnisme. Dans les autres communautés chiites, l'imam est le seul guide

Dans le cadre du sunnisme, on peut comparer la fonction d'imam à celle du pasteur ou de prédicateur protestant. En effet, l'imam ne fait pas partie d'une structure hiérarchique : il est désigné par la communauté elle-même et ne prétend à aucun lien privilégié avec Dieu. Il peut être licencié s'il n'accomplit pas sa mission A ce jour les imams officiant en France ne sont pas nommés par une communauté musulmane française, ni par une autorité religieuse française. Toutefois des avancées ont eut lieu.En 2003  Le Conseil français du culte musulman (CFCM) association régie par la loi de 1901 sous l'égide du ministère de l'Intérieur, malgrés divers déboirs a voulu une volonté d'instituer une communauté musulmane  par la vocation à représenter les musulmans de France auprès des instances étatiques pour les questions relatives à la pratique religieuse.  Fonder son identité civile en France et sociale sur sa seule foi quin’est pas compatible avec les principes fondemmentaux de la  République, c’est pourquoi, Il importe de former les imams sur le sol français.

Le CFCM intervient dans les relations avec le pouvoir politique français, dans la construction des mosquées, dans le marché des aliments halal, dans la formation de certains imams, dans le développement de représentations musulmanes dans les prisons et dans l'armée française, dans la nomination d'aumôniers dans les hôpitaux, et dans la construction de carrés réservés aux musulmans dans les cimetières. Il essaye de coordonner les dates des fêtes religieuses (dont celles du Mois de Ramadan ainsi que de la Grande Fête Aid kebir).

En 2005, 80 % des imams officiant en France étaient des étrangers (30 % étaient marocains, 20 % algériens, un peu moins de 15 % turcs) tandis que 20 % étaient, pour l’essentiel, des Français naturalisés, ou venant de la Réunion, des Comorrres,  et aussi des français de souches.

              Puce orIqâma  إقامة : le fait de se mettre debout : Formule marquant le début de la prière. A cet appel, les croyants se rassemblent en rangs et se préparent à célébrer la prière. Le premier appel, appelé " أَذَان adhân appel , est prononcé quelques minutes avant le début de la prière afin de laisser le temps au croyant de se rendre à la mosquée s'il en est proche et de faire ses ablutions. Cet appel est composé comme suit :

 

Arabe

Traduction

Translittération

2 fois

الله أكبر

Allah est le plus grand

allāhu ākbar

1 fois

اشهد ان لا اله الا الله

J'atteste qu'il n'y a de dieu que Dieu

Ashadu an lâ ilâha illâ Llâh

1fois

اشهد ان محمد رسول الله

J'atteste que Muhammed est le messager de Dieu

āš'hadu ānna mūḥammad ār-rasūlu-l-lāh

1 fois

حي على الصلاة

Venez à la prière

ḥayyā ʿalā-ṣ-ṣalāt

1 fois

حي على الفلاح

Venez à la félicité,

ḥayyā ʿalā-l-falāḥ

1 fois
 

قاد قامة صلاح

La prière est prête

Qad Qamatis Salâh

2 fois

الله أكبر

Allah est le plus grand.

allāhu ākbar

1 fois

لا اله الا الله

Il n'y a de vraie divinité hormis Allah

lā ilaha illā-l-lāh

 

                Puce orIsâ عِيسى :  Jésus  Nom  en arabe de Jésus, ʿĪsā ibn Maryam  عيسى ابن مريم Jésus fils de Maryam. La tradition islamique considére Jésus (Que le salut soit sur lui) comme un Envoyé de Dieu, considéré comme l'un des Prophètes de l'islam et le Messie المسيح Al-Masih L'Oint et il est loué à de multiples reprises dans le Coran  qui mentionne Jésus عِيسى une douzaine de fois, pour ses grandes qualités de coeur, ayant inspiré aux chrétiens la compassion. Sa conception est considérée comme miraculeuse, sa mère Marie étant vierge. La tradition islamique rejette la mort de Jésus sur la croix et lui oppose son élévation vivant auprès de Dieu, son retour étant annoncé vers la fin du monde.

Dans le Coran, ʿĪsā, le Messie, fils de Maryam, est un Prophète, annonciateur dela Mission Prophétique de  Muhammad, qui prêche le monothéisme pur, accomplit des miracles, opère des guérisons, ressuscite les morts et connaît les secrets du cœur. ʿĪsā confirme la Torah « la Loi » توراة , Tawrah, dont il atténue les prescriptions légales, tandis qu'il reçoit de la part de Dieu إنجيل l'Injil  ‫l'Évangile, présentée comme une « guidance et une lumière.

                 Jesus dans le coran  Jésus, le fils de Marie dans le Coran et selon l'enseignement d'IBN 'ARABI

 

          Puce or'Ishâ : العشاء  Nom de la prière célébrée dans la nuit, صلاة العشاء salat al ishâ entre une heure et demi après le coucher du soleil et le milieu de la nuit. Cette prière est la dernière des cinq prières quotidiennes obligatoires de la religion musulmane.

Selon l’avis qui fait autorité chez les hanafites, les hambalites, les châféïtes et les mâlékites, si la prière de la nuit صلاة العشاء salat al ishâ est accomplie à la fin de la nuit, avant l’aube سوبه أوس صادق soubh ous sâdi), elle est considérée comme ayant été accomplie à son heure (أدا adâ et non كادها qadhâ).

Cependant, les savants des différentes écoles s’accordent plus ou moins pour considérer que la صلاة العشاء salat al ishâ doit en principe être accomplie avant la fin du premier tiers de la nuit (ou, au plus tard, au milieu de la nuit pour certains)

           Puce orIslâh إصلاح : « s'améliorer ». Réformisme musulman de la fin du 19e. et du 20e.siècle. Habituellement traduit par "réforme", dans le sens de "améliorer, ou mettre quelque chose dans une meilleure position". Il est utilisé dans la religion et la politique (y compris comme un nom pour les partis politiques), et est également utilisé comme un nom personnel et de lieu.

Le mot est dérivé de la racine sad-lam-ha (صلح), se trouve dans quarante versets du Coran où il signifie «se restaurer ou réconcilier les gens les uns avec les autres, faire paix.

Sourate 2  البقرة  al Baqara la Vache verset 220

.فِي الدُّنْيَا وَالآخِرَةِ وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْيَتَامَى قُلْ إِصْلاَحٌ لَّهُمْ خَيْرٌ وَإِنْ تُخَالِطُوهُمْ فَإِخْوَانُكُمْ وَاللّهُ يَعْلَمُ الْمُفْسِدَ مِنَ الْمُصْلِحِ وَلَوْ شَاء اللّهُ لأعْنَتَكُمْ إِنَّ اللّهَ عَزِيزٌ حَكِيمٌ

Sur la vie présente et sur la vie future. Quant aux orphelins, tu diras à ceux qui t'interrogent à leur sujet : «Améliorer leur condition est une bonne oeuvre. Si vous les fréquentez, traitez-les en frères !» Dieu sait qui fait le mal et qui fait le bien. Et si Dieu l'avait voulu, Il aurait rendu votre tâche plus difficile à supporter, car Il est Puissant et Sage.

2.220. Fee alddunya waal-akhirati wayas-aloonaka AAani alyatama qul islahun lahum khayrun wa-in tukhalitoohum fa-ikhwanukum waAllahu yaAAlamu almufsida mina almuslihi walaw shaa Allahu laaAAnatakum inna Allaha AAazeezun hakeemun

Sourate 47  مُحَمّد Muhammad verset 5

.سَيَهْدِيهِمْ وَيُصْلِحُ بَالَهُمْ

 mais Il les guidera, améliorera leur condition

Sayahdeehim wayuslihu balahum

            Puce or Islam  الإسلام : Alʾislām, soumission sincère volontaire, à Dieu l’Unique الله, Allah et signifie également La paix .C’est une religion abrahamique s'appuyant sur le dogme du monothéisme absolu تَوْحيد, tawhid et prenant sa source dans le Coran القرآن al Qu’ran, considéré comme le recueil de la Parole de Dieu l’Unique  الله, Allah révélée à Muhammad محمّد, , proclamé qui est définitivement le dernier Prophète et Messager de Dieu l’Unique, au 7e siècle en Arabie شبه الجزيرة العربية, shibh al-jazīra al-ʿarabīyah. Un adepte de l'islam est appelé un musulman ; il a des devoirs cultuels, les « 5 piliers de l'islam ». Islamique الإسلامية

Attention le nom Arabie saudite existe que depuis 1932  par la dynasitie par Ibn Saoud إبن سعود

En 2017, le nombre de musulmans(es) dans le monde est estimé à 1,8 milliard, soit environ 25 % de la population mondiale

voir site : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/l-islam-c-est-quoi.html

          Puce orIsma'ilisme : mouvance ultra chiite,au 8e.siècle, pacifiste aujourd'hui,.. Ses membres sont appelés ismaéliens, ismâ`îliens اسماعيلي  ismā`īlī). Son nom provient d'Ismaïl ben Jafar إسماعيل بن جعفر.  719-762 .L’ismaélisme n'est pas spécifiquement persan, ni arabe, ni indien ; il a une longue histoire qui est complexe et, loin d'être unifié, l’ismaélisme se subdivise en plusieurs rameaux (Mubârakiyya, المباركية Khattâbiyya, الخَطّابي يا Qarmates القرامطة, Druzes دروز, Mustaliens مستعلي, Nizârites النزارية, Sabeia -Septimain سبعية).il existent en  Inde, Pakistan, Syrie, Yémen

Les adeptes de l'ismaélisme sont appelés ismaéliens ou ismaīlis  اسماعيلي ; il ne faut pas les confondre avec les ismaélites, descendants d'Ismaël, إسماعيل Ismāʿīl Prophète de l'islam et Patriarche biblique.

     Islam chiite

 

          Puce orIsnad : إسناد, référence, citation, preuve « Chaîne de garants », garantissant l'authenticité des faits rapportés par une tradition prophétique. Désigne, dans un khabar خبر « une nouvelle » ou un  حديث  hadith, la chaîne des garants* (ou transmetteurs Le râwî الراوي) d'une information, la bonne appréciation et la tradition, le « respect total du texte » « la nécessité d'une méthode rationnelle ».

*leur nombre est de  plus de 130 personnes  لابن حزم الأندلسي  Ibn Hazm al-andulusi « 994-1064 », الاحكام فى اصول الاحكام  al-Ihkâm fî usûl al-ahkâm, t. 5, p. 92.

L'isnâd se présente généralement sous la forme "Untel me rapporta qu'Untel lui avait rapporté qu'Untel...", et précède le matn: المتن  (l'information elle-même, qu'il s'agisse d'un fait ou d'une citation, ce qui parait de la chose, c'est-à-dire sa partie visible) L'isnâd permet ainsi de reconstituer la circulation de l'information, du premier au dernier émetteur.

Dans le hadith حديث, l'isnâd a valeur de témoignage. Cette chaîne des témoins et la fiabilité que l'on attribue à ceux-ci permettent d'évaluer le degré de recevabilité du hadith

               Puce or  Isra : إسراء  « voyage nocturne », venant du verbe سرى  sara'a, « voyager la nuit ») est, pour les musulmans, le voyage nocturne du Prophète Muhammad de La Mecque à Jérusalem. Il est suivi par le mi`râj معراج, « échelle, ascension ») voir article lien ci dessous

          http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-voyage-nocturne-isra.html

                Puce orItikâf: اعتكاف Retraite spirituelle effectuée à la mosquée dans le but d'adorer Dieu. une pratique religieuse consistant en une période de séjour dans une mosquée pendant un certain nombre de jours, en se consacrant à ibadah عبادة , «  service ou servitude » durant ces jours et en restant à l'écart des affaires du monde Celui qui est en retraite évite les rapports sexuels pendant ce temps et ne quitte la mosquée que pour une très courte période en cas de nécessité.

Le sens littéral du mot suggère de coller et d'adhérer, ou d'être régulier, quelque chose, ce «quelque chose» comprenant souvent des prières nafl صلاة نفل , ṣalāt al-nafl « la prière surérogatoire , récitant le Coran القرآن al -Qur'ān et lisant des hadiths- ahadith , أحاديث

Pour sa validité le croyant, doit rester dans la mosquée avec l’intention de l’adoration, mais s’il n’y a pas d’intention on ne pourra pas le considérer comme un I’tikaf et la personne qui l’aura fait n’aura pas de récompense, sauf si elle reste dans la mosquée dans l’attente de la Salat car le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
« L’un d’entre vous est toujours en Salat tant qu’il l’attend (la Salat صلاة  la  prière)et que c’est elle qui l’empêche de retourner chez lui. » 

C’est une Sunnah سنة un  cheminement  une  pratique  enseignée par le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) et ne devient obligatoire que lorsque le musulman en fait serment, car le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :
«  Que celui qui a fait serment d’obéir à Allah, lui obéisse. »  C’est à dire : qu’il s’acquitte de son serment

 Et lorsque ‘Omar  dit :
« Ô messager d’Allah ! J’ai fait serment de faire l’I’tikaf une nuit à la mosquée sacrée. », 
alors le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) lui dit :
« Acquittes-toi de ton serment ! » Rapporté par al Boukhari et Mouslim.  

Il y a de nombreux Hadiths qui prouvent l’authenticité de l’I’tikaf اعتكاف comme le Hadith de al Boukhari et Mouslim, d’après Aïcha  qui dit :
« Le messager d’Allah (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)   faisait l’I’tikafles dix derniers jours du mois de Ramadhan jusqu’à ce qu’Allah prit sa vie. » 

Mais l’I’tikaf اعتكاف n’est pas une obligation, car parmi les compagnons, il y en a qui le faisaient et d’autres qui ne le faisaient pas, et le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)  a bien dit:
« Celui qui veut faire l’I’tikaf, qu’il le fasse les dix derniers jours (du mois de Ramadhan). » Rapporté par al Boukhari et Mouslim.  

L’I’tikaf اعتكاف peut être fait en dehors du mois de Ramadhan, mais il est préférable durant ce mois car le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui)   le faisait les 10 derniers jours de ce mois et lorsqu’une fois il l’a délaissé, il le rattrapa les 10 derniers jours du mois de Chawwal شوال (mois suivant le Ramadhan).

            Puce orIstikhâra إستخارة  La prière de la consultation صلاة الإستخارة  salât al-istikhâra composée de deux Rak’âs et suivie d’une invocation d’Allâh pour qu’il nous guide dans le choix du juste chemin.

Cette prière, est un des bienfaits dont dispose le croyant. En effet, il lui est possible de consulter Son Seigneur avant d’effectuer un choix en particulier. Cette prière est donc importante car elle lui permet de consulter Dieu l’Unique  sur ses choix et ainsi, d’éviter certaines erreurs.

Nous pouvons définir la prière d’istikhara du point de vue littéraire mais également selon l’aspect religieux. Du point de vue littéraire, l’istikhara veut dire « la demande de ce qui est le mieux pour une chose ». Ainsi, la prière d’istikhara est une prière qui consiste à demander ce qui est le mieux pour une chose, un choix.

La prière de consultation, comme toutes les composantes de la foi religieuse possède une importance capitale. La cause la plus évidente de cette importance est le fait que l’homme a besoin de l’aide de son Seigneur car sans Lui, il est perdu. Ainsi, il est très important pour tout un chacun de demander l’aide d’Allah dans ses choix car Il est le Très Savant et le Très Sage. Notre Créateur sait parfaitement ce qui est un bien pour nous et ce qui ne l’est pas. Il est donc nécessaire pour chacun d’entre nous de Le consulter avant d’effectuer un choix.

Selon la définition religieuse, l’istikhara est « le fait de demander de remettre l’affaire au choix d’Allah et à ce qui est le mieux ». La prière d’istikhara est composée de deux rak’a et d’une invocation bien précise rapportée dans les recueils prophétiques de manière authentique. (voir le Hadith 487, vol.9 Sahih Al Boukhari).

Jâber Ibn 'Abdullah جابر بن عبدالله que Dieu l’agrée a rapporté :
«Le Messager de Dieu صلى الله عليه وسلم nous enseignait la consultation dans toutes les décisions à prendre comme il nous enseignait le Coran.»

Il disait : «Lorsque l'un de vous décide de faire quelque chose, qu'il fasse deux rak'ât autres que les prières obligatoires, puis qu'il dise :

Ô Seigneur ! Je Te consulte de par Ta connaissance et je T'implore de m'accorder le pouvoir de Ton pouvoir et je Te demande de Ton immense générosité. Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c'est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. Ô Seigneur ! Si Tu sais que cette chose - et il nomme clairement la chose en question - est une source de bien pour moi dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l'au-delà) destine-la-moi et facilite-la-moi puis bénis-la-moi. Et si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l'au-delà) détourne-la de moi et détourne-moi d'elle et prédestine-moi le bien là où il se trouve puis rends-moi satisfait de cette décision.

N'éprouvera jamais de remords celui qui consulte son Seigneur et prend conseil auprès des hommes croyants vertueux et agit avec détermination dans toutes ses affaires, Dieu le Glorieux a dit : «Et consulte-les à propos des affaires, puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Dieu»"

 

اللّهُـمَّ إِنِّـي أَسْتَخيـرُكَ بِعِاْـمِك، وَأسْتَقْـدِرُكَ بِقُـدْرَتِـك، وَأَسْـألُـكَ مِنْ فَضْـلِكَ العَظـيم، فَإِنَّـكَ تَقْـدِرُ وَلا أَقْـدِر، وَتَـعْلَـمُ وَلا أَعْلَـم، وَأَنْـتَ عَلاّمُ الغُـيوب، اللّهُـمَّ إِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ- وَيُسَـمِّي حاجَتَـه - خَـيْرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاقْـدُرْهُ لي وَيَسِّـرْهُ لي ثـمَّ بارِكْ لي فيـه، وَإِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ شَـرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاصْرِفْـهُ عني وَاصْرِفْني عَنْـهُ وَاقْـدُرْ لي الخَـيْرَ حَيْـثُ كانَ ثُـمَّ أَرْضِـني بِـه

Allâhumma innî astakhîruka bi-cilmika wa astaqdiruka bi-qudratika, wa as-aluka min fadlika-l-cazîmi. Fa-innaka taqdiru wa lâ aqdiru, wa taclamu wa lâ aclamu, wa anta callâmu-l-ghuyûbi. Allâhumma in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra (que l'on explicite) khayrun lî fî dînî wa macâshî, wa câqibati amrî (ou : câjilihi wa âjilihi) fa-qdurhu lî, wa yassirhu lî, thumma bârik lî fîhi. Wa in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra (que l'on explicite) sharrun lî fî dînî wa macâshî, , wa câqibati amrî (ou : câjilihi wa âjilihi) fa-srifhu cannî, wa srifnî canhu, wa qdur lî-l-khayra haythu kâna thumma arddinî bihi.

                           Istikhara la priere de la consultation

 

            Puce orIwan  إيوان: Salle voûtée s'ouvrant sur une cour. La forme fondamentale de l'iwan est empruntée à l'architecture des maisons et des palais du proche-orient et se retrouve presque exclusivement dans le monde persan. Les mosquées iraniennes et les madrasa مدرسة, écoles  ont consacré l'usage dans la cour intérieure de quatre iwan se faisant face.  

            Iwan salle voutee

          Puce orJabir ibn Abdullah ibn Amr ibn Haram al-Ansari جابر بن عبدالله بن عمرو بن حرام الأنصاري (vers 606-697) est connu pour être un compagnon du  Prophète Muhammad,ainsi que par ses descendants, les imams chiites.  Compagnon (sur lui la prière et la paix). Il rapporté plus de 1600 Hadiths

          Puce orJanâba الجَنَابَةُ: [ Impûreté majeure ] Terme désignant l’état d’une personne après un rapport conjugual, une perte de sperme, menstrues ou loquies. Avant d'effectuer la prière, une personne se trouvant en état de janaba doit se laver le corps entier Ghousl لغسل ou effectuer le Tayammoum, للتيمم  ablution sèche  si aucune eau ne lui est disponible.

En état de Janaba, le musulman ne peut prier, tourner autour de la Kaaba, réciter ou toucher le Coran ou encore entre dans une mosquée.

         Puce orJannah جنّة est l'un des noms désignant le paradis en islam. Ce nom est issu de la racine arabe janna (جنّ) qui signifie aussi jardin. Celui-ci est la récompense accordée aux porteurs de la foi المؤمنون al mu'minun ou les gens de la droite après leur mort au jour de la résurrection. D'après un hadith de Bukhari, le paradis est composé de cent niveaux et a huit portes. La langue parlée sera l'arabe alors que pendant le jour de la résurrection ce sera le syriaque

Sourate 18 الكهف al khaf la caverne verset 32

وَاضْرِبْ لَهُم مَّثَلاً رَّجُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْعاً

Propose-leur la parabole de deux hommes. À l'un d'eux Nous avons donné deux jardins plantés de vignes que Nous avons entourés de palmiers et séparés par des champs ensemencés.

Waidrib lahum mathalan rajulayni jaAAalna li-ahadihima jannatayni min aAAnabin wahafafnahuma binakhlin wajaAAalna baynahuma zarAAan

D'après Abou Darda (qu'Allah l'agrée), un homme a dit au Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui): « Montre moi un acte qui me fera entrer au Paradis ». Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) lui dit: « Ne t'énerves pas et tu auras le paradis ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Taghrib n°2749)

عن أبي الدرداء رضي الله عنه قال رجل لرسول الله صلى الله عليه وسلم : دلني على عمل يدخلني الجنة
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : لا تغضب ولك الجنة
رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٧٤٩

ean 'abi aldarda' radi Allah eanh qal rajul laraçoulAllah salaa Allah ealayh wasalam : dalni ealaa eamal yadkhuluni al jana
qal raçoul Allah salaa Allah ealayh wa salam : la taghdib walak al jana
rawah al tuburanii wa sahahah al shaykh al'albaniu fi sahih altarghib w altarhib raqm 2749

    Lien hadiths divers sur le paradis

http://www.hadithdujour.com/hadiths-paradis.asp 

             Puce or   Jahannam : جهنم / ǧahánnam ; est le concept de l'enfer dans l'islam, hérité de la Géhenne جيهينا l’enfer lieu chaotique où surgit un feu éternel.

Dans la Parole Divine, de Dieu l’Unique le Coran, seul  Dieu l’Unique sait qui est voué à cet enfer et qui ira au Jannah  جنّة paradis. Ceux qui ont ignoré ou feint de croire en Allah y demeureront après le Jour du jugement Yawm al-Qiyāmah يوم القيامة "Jour de la résurrection de même que les non-musulmans, mais pas les Gens du Livre (antérieurs aux nouveaux messages des prophètes : les juifs avant Jésus, les chrétiens avant Muhammad), qui seront pardonnés. Les musulmans infidèles (hypocrites ou criminels) iront en Enfer s'ils ne se repentent pas bien avant la mort, car Allah n'accepte pas le repentir sur le lit de mort.

Sourate 2 al Baqara La Vache verset 24

فَإِن لَّمْ تَفْعَلُواْ وَلَن تَفْعَلُواْ فَاتَّقُواْ النَّارَ الَّتِي وَقُودُهَا النَّاسُ وَالْحِجَارَةُ أُعِدَّتْ لِلْكَافِرِينَ

Mais si vous n'y parvenez pas  et assurément vous n'y parviendrez jamais, parez-vous contre l'Enfer qu'alimenteront les hommes et les pierres, et qui est réservé aux infidèles.

Fa-in lam tafAalou walan tafAalou faittaqou al nnar alladhi waqouduha al nnasu wa al hijaratou oAiddat lilkafirin

 

Jahannam est le premier des sept niveaux dont l'enfer est composé, augmentant graduellement en souffrance:

1 Jahannam جهنم est destiné à ceux parmi les gens du tawhîd qui furent pécheurs.

Sourate 7  الأعراف  al-aʿrāf  les crêtes verset 41

لَهُم مِّن جَهَنَّمَ مِهَادٌ وَمِن فَوْقِهِمْ غَوَاشٍ وَكَذَلِكَ نَجْزِي الظَّالِمِينَ

7.41. qui auront pour lit le brasier de l'Enfer et pour couverture des flammes ardentes. C'est ainsi que Nous rétribuons les injustes.

7.41. Lahum min jahannama mihadun wamin fawqihim ghawashin wakathalika najzee alththalimeena

2Saqar, سقر  

Sourate 74  المدّثّر  al-muddaṯṯir  celui qui est revêtu d’un manteau verset 42

مَا سَلَكَكُمْ فِي سَقَرَ

 «Qu'avez-vous fait pour mériter l'Enfer Saqar?», demanderont-ils à ces derniers.

Ma salakakoum fi saqara

3 Lazâ, ولظى une flamme du feu pur qui ne fume pas

Sourate 70  المعارج  al-maʿārij  les paliers verset 15

كَلَّا إِنَّهَا لَظَى

Mais rien ne le sauvera ! Car l'Enfer aux flammes ardentes,

Kalla innaha latha

 

4 Al Hutamah, الحطمة

        Sourate 104 الهُمَزة al-humaza le détracteur verset 4

كَلَّا لَيُنبَذَنَّ فِي الْحُطَمَةِ 

Gare à lui ! C'est dans la Hutama qu'il sera précipité.

Kalla layunbathanna fee alhutamat

5 As Sa'îr, السعير

Sourate67 الملك al-mulk la Royauté verset 10

وَقَالُوا لَوْ كُنَّا نَسْمَعُ أَوْ نَعْقِلُ مَا كُنَّا فِي أَصْحَابِ السَّعِيرِ

Si nous avions écouté, ajouteront-ils, et si nous avions réfléchi, nous ne serions pas ici avec les hôtes de ce Brasier !»

Waqaloo law kunna nasmaAAu aw naAAqilu ma kunna fee as-habi al saAiir

  1. Al Jahîm, الجحيم pour les mécréants

Sourate 5 المائدة  al-māʾida  la table servie verset 86

وَالَّذِينَ كَفَرُواْ وَكَذَّبُواْ بِآيَاتِنَا أُوْلَـئِكَ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ

Quant à ceux qui n'auront pas cru et qui auront traité Nos signes de mensonges, ceux-là seront voués au Feu éternel.

Waallatheena kafaroo wakaththaboo bi-ayatina ola-ika as-habu al jahiimi

7 Al Hâwiyah. الهاوية Il s'agit du plus inférieur, il n'a ni sol, ni fin

Sourate 101 القارعة al-qāriʿa celle qui fracasse verset 9

فَأُمُّهُ هَاوِيَةٌ

sera dans le gouffre précipité.

Faommuhu hawiyatun

 

D'après أبو هريرةAbou Houreira رضي الله عنه que Dieu l'agrée, le Prophète ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم  « que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu l’Unique soient sur lui  a dit: « Votre feu-ci que fait le fils d'Adam est une partie des soixante-dix parties du feu de l'enfer ».
Ils ont dit: Par Allah ! Elle aurait été suffisante !
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a ajouté: « Il lui est supérieur de soixante neuf parties, chacune de ces parties lui étant équivalente ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3265)


عن أبي هريرة رضي الله عنه قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : ناركم هذه ما يوقد بنو آدم جزء واحد من سبعين جزأ من نار جهنم
قالوا : والله إن كانت لكافية !
قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : إنها فضلت عليها بتسعة وستين جزأ كلهن مثل حرها
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٢٦٥)

ean 'abi  Hourirat radi Allah eanh qal Raçoul Allah salaa allah ealayh wasalam : narakum hadhih ma yuqad banu adam juz' wahid min sabein jaza min nar jahanam
qal : wallah 'iin kanat likafia !
qal Raçoul Allah salaa Allah ealayh wasalam : 'iinaha fadalat ealayha bitiseat wasitiyn jiza kuluhuna mithl hariha

divers hadiths sur l’enfers : http://www.hadithdujour.com/hadiths-enfer.asp

Dans cet enfer insoutenable,  pousse le Zaqqoum  زقوم, un arbre épineux donnant des fruits amers brûlant l'estomac  ayant la forme de la tête du diable  (bien que personne n'ait vu le diable, nous imageons ce fruit doté d'une forme laide) que les damnés sont voués à manger pour accentuer leurs souffrances.

Trois versets du Saint Coran Parole de Dieu l’Unique, se réfèrent expressément au zaqqūm زَقُّومٍ : 37:62, 44:43 et 56:52 ; un quatrième verset s'y réfèrent implicitement : 17:60. » tout comme l'arbre maudit »

Sourate 56 الواقعة al-wāqiʿa l’échéance verset 52

لَآكِلُونَ مِن شَجَرٍ مِّن زَقُّومٍ

vous mangerez du fruit de l'arbre de Zaqqûm

Laakiloona min shajarin min zaqqoum

Le substantif zaqqūm est dérivé de la racine z-q-m, composée des lettres ز zāy, ق qāf et  م mīm

Une approche du Coran par la grammaire et le lexique par MauriceOubaid-Allah Gloton édition Albourak 2002 page 428

         Puce orJanissaire : الانكشارية al ainkisharia « nouvelle milice » en turc: Yeniçeri, en turc ottoman : يكيچري, translit. : yényitchéri, Dès le 14e siècle, fantassins de l'armée ottomane recrutés parmis les "capitulari", "esclaves de la grande porte" (voir sublime porte: باب عالیBāb-ı Ālī or Babıali,: باب‎‎, bāb "porte" عالي‎‎, alī "grande"), souvent de jeunes chrétiens des balkans, pour former une troupe d'élite sous le contrôle direct du Sultan. Ils accèdèrent aux plus hautes fonctions (vizir, chef des armées, etc.).

La date exacte et les circonstances de la création du corps des janissaires font débat chez les historiens qui l'attribuent soit à Orhan غازٍ, conquérant ; triomphateur) 1281-1360  le deuxième sultan سلطان ottoman, soit à son fils Mourad مراد ‎; , 1326-1389 au cours du 14e siècle

A partir du 17e siècle, cette troupe devenue caste influente se concentre sur la protection de ses intérêts.

Les peuples turcs, originaires des steppes d'Asie centrale, sont d'excellents cavaliers, mais de moins bons fantassins. Aussi mettent-ils sur pied une armée composée exclusivement d'Européens. À partir du XIVe siècle, les Turcs prélèvent ainsi régulièrement en pays conquis de jeunes enfants chrétiens âgés de 10 à 15 ans. Chaque année, par le biais du devchirmé, entre 2 000 et 12 000 de ces enfants sont donc enlevés et acheminés à Constantinople où ils commencent leur noviciat qui les transforme en Turcs, musulmans, et experts de la guerre. Le taux de mortalité des enfants esclaves était très important. Leur statut d'esclaves n'est pas infamant, car les janissaires forment une élite respectée et redoutée de tous. Certains accèdent d'ailleurs aux plus hautes charges de l'administration impériale : Entre 1453 et 1623 tous les vizirs وزیر  wasîr (sauf cinq) sont des janissaires.

Janisssaires

 

       Puce orJésus : voir plus haut Isâ عِيسى :  Jésus  Nom  en arabe de Jésus, ʿĪsā ibn Maryam  عيسى ابن مريم Jésus fils de Maryam

        Puce orJeûne : sawm ou saoum : صَوم

Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture, accompagnée ou pas d'une privation de boisson. Le jeûne partiel fait partie intégrante de la pratique de certaines religions (carême, Ramadan, etc.).

A ne pas confondre avec la notion de Jeûne par ordonnance médecinale : Anesthésiologie et chirurgie,Jeûne thérapeutique ,Jeûne intermittent, Jeûne religieux et philosophique.

La place du jeûne dans les religions.
De tout temps et dans toutes les religions, les hommes ont jeûné pour se purifier, éduquer leur désir ou faire pénitence. Avec une constante: le jeûne, dans une perspective spirituelle, se combine étroitement avec la retenue de la parole et, pour les ascètes, la réduction du sommeil (ascèse de la veille) et le contrôle de la sexualité (ascèse de la chasteté). « Si le jeûne et l’intériorité vont de pair, jeûne et solidarité forment aussi un couple indissociable. Aussi n’est-il pas surprenant que les grandes religions, et particulièrement les trois monothéismes, aient associé étroitement le jeûne, la prière et le partage » , précise Jean-Claude Noyé. Le grand livre du jeûne , Albin Michel, 344 p

Le jeûne pour raisons médicales ou spirituelles est connu depuis l'Antiquité. Il en est fait mention dans le Mahâbhârata महाभारत / Mahābhārata ou Mahâbhârata), littéralement « La Grande ‘Histoire’  Guerre des Bhārata ऋग्वेद » et les Upaniṣad उपनिषद्. « Venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ». Ensemble de textes philosophiques qui forment la base théorique de la religion hindoue.

Le jeûne s'est particulièrement développé au Moyen-Orient et Asie du Sud-Est, avec l'islam, et en Occident avec la diffusion du christianisme.

Bouddhisme बौद्ध धर्म  البوذية al Budhia

Avant d'atteindre l'illumination, ou l'état d'éveil, le Bodhi terme pāli et sanskrit (devanāgarī : बोधि) signifiant « intelligence », « connaissance parfaite », « révélation » le prince vers le Siddhārtha Gautama গৌতম বুদ্ধ (sanskrit ; pāli : Siddhattha Gotama), dit Shakyamuni (« sage des Śākyas ») ou le Bouddha (« l’Éveillé »)  5e siècle av. J.-C  « vers 563-48 »  a pratiqué six années d'austérité stricte au cours desquelles il n'a consommé que très peu de nourriture. Par la suite, le prince Siddhartha a pratiqué l'ascèse avec plus de modération.

Certaines pratiques ascétiques de dhutanga « secoué », et aṅga अङ्ग « membre ; partie du corps ; subdivision ; branche »; littéralement « moyens de secouer (les souillures) incluent une limitation de la nourriture (pattapiṇḍika). c'est l'intention (cetanā ‎चेतना ) qui les accompagne qui est déterminante .

Pour adopter ce dhutaṅga, il convient de prononcer la phrase suivante soit en pali, soit dans la langue de son choix…En pali :« dutiyabhājanaṃ paṭikkhipāmi, pattapiṇḍikaṅgaṃ samādhiyāmi. » Traduction « Je renonce à manger à l’aide d’un second récipient, je m’entraînerai à manger à l’aide d’un seul récipient. »

Certains moines observent également une période de jeûne plus ou moins longue et stricte, souvent considérée comme favorable à la méditation.

Le jeûne n'est pas pratiqué par les bouddhistes laïques car il est considéré comme un écart par rapport à la Voie du Milieu

 Hindouisme :  হিন্দু ধৰ্ম  : الهندوسية al hindusia : hindu dharm ; devanāgarī : हिन्दू धर्म ;, ou sanatana dharma, en écriture devanāgarī : सनातनधर्म ; « Loi Éternelle »

Le jeûne a un rôle important dans la religion hindoue. Les croyants observent différentes diètes selon leurs croyances personnelles et les coutumes locales.

Quelques exemples :

  • certains hindous jeûnent certains jours du mois comme Ekadasi  एकादशी, (le 11e jour de chaque cycle lunaire) ou à Purnima : पूर्णिमा (pleine lune) 
  • certains jours de la semaine sont des jours de jeûne spécifiques aux croyances de chacun et à une divinité favorite ;

     Judaïsme יידישקייט  yiddishkeit اليهودية al yahudia

La religion juive recommande les jeûnes Taanit  תענית « mortification ») désigne une période de privation de nourriture et de boissons à titre volontaire, privé ou public, dans un but de repentir, de deuil ou d'abstinence. Il joue également un rôle important chez les mystiques juifs.  suivants : Yom Kippour יום הכיפורים Yom Hakippourim « le jour des propitiations », Tisha Beav תשעה באב tish°a bè'av  jeûne du cinquième mois » évoqué dans le Livre de Zacharie.  Bible - תנך ▼   Prophètes - נביאים ▼   Zacharie - זכריה C'est le plus strict des quatre jeûnes d'institution prophétique. (les seuls jeûnes mentionnés dans la Torah תּוֹרָה, « instruction , توراة , Tawrah La Torah est aussi reconnue par l'islam,mais aurait étédans le temps falsifiée.

Le traité Ta'anit תענית « jeûne [d’affliction] ») est le neuvième de l’ordre Moëd סדר מועד  Seder Moëd, « ordre des temps » dans la Mishna משנה, « répétition » et les Talmuds  תַּלְמוּד  « étude »). Il traite principalement des pratiques et prières relatives aux jeûnes d’ordonnance prophétique et rabbinique.

  • Le jeûne du quatrième est celui du 17 Tammouz שבעה עשר בתמוז Shiva Assar BeTammouz) (Ta'anit תענית « jeûne [d’affliction] » 4:8)
  • Le jeûne du cinquième est celui du 9 Av  תשעה באב  tish°a bè'av) (Ta'anit 4:6)
  • Le jeûne du septième est le Jeûne de Guedalia צום גדליה  Tzom Guedalya) (Roch Hachana ראש השנה « début de l'an » 18b.
  • Le jeûne du dixième est celui du 10 Tevet עשרה בטבת Assara BeTevet  il commémore le début du siège de Jérusalem  pour but d'inciter au repentir. Il est observé de l'aube au crépuscule et il est permis de manger la nuit  Rois2 chapitre 25:versets 1 à 4

 Bible - תנך    Prophètes - נביאים    Rois 2 - מלכים ב    Ch.  25    V.  2

וַתָּבֹא הָעִיר בַּמָּצוֹר עַד עַשְׁתֵּי עֶשְׂרֵה שָׁנָה לַמֶּלֶךְ צִדְקִיָּהוּ

La ville vint (en état de) siège, jusqu'à la onzième année du roi Tsidkiahou.

, le jeûne des premiers-nés תענית בכורות (Ta’anit B’chorotobservé la veille de la Pâque juive (Pessa’h פֶּסַח), au cours de laquelle on célèbre l’Exode hors d’Égypte

 le jeûne d'Esther תענית אסתר (Ta’anit Esther), la plupart étant des jeûnes de deuil. observé de l’aube au crépuscule du 13 Adar אֲדָר, à la veille de la fête de Pourim ורים, en commémoration du jeûne de trois jours prescrit par la reine Esther aux Juifs deשׁוּשָׁןShushān Suse شوشان Iran

 Bible - תנך   Hagiographes - כתובים    Esther - אסתר    Ch.  4    V.  16

לֵךְ כְּנוֹס אֶת־כָּל־הַיְּהוּדִים הַנִּמְצְאִים בְּשׁוּשָׁן וְצוּמוּ עָלַי וְאַל־תֹּאכְלוּ וְאַל־תִּשְׁתּוּ שְׁלֹשֶׁת יָמִים לַיְלָה וָיוֹם גַּם־אֲנִי וְנַעֲרֹתַי אָצוּם כֵּן וּבְכֵן אָבוֹא אֶל־הַמֶּלֶךְ אֲשֶׁר לֹא־כַדָּת וְכַאֲשֶׁר אָבַדְתִּי אָבָדְתִּי

«  Va, rassemble tous les Iehoudîm « juifs »qui se trouvent à Schouschan, et jeûnez pour moi ; ne mangez pas et ne buvez pas, jour et nuit, pendant trois jours ; moi, je jeûnerai de même, avec mes filles, et j’irai ainsi chez le roi, ce qui est contre la loi ; si alors je péris, que je périsse.».

Christianisme المسيحية al masihia

Église catholique et Église orthodoxe

Le jeûne est une pratique courante dans l'Église catholique et orthodoxe où il est considéré comme une pratique de pénitence qui permet de prendre conscience de ses manquements et de se rapprocher de Dieu

Evangiles selon Matthieu 4 - 2

En grec :Καὶ νηστεύσας ἡμέρας τεσσαράκοντα

En latin :Et cum ieiunasset quadraginta diebus et quadraginta noctibus, postea esuriit.

Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.

Evangiles selon Luc 4- 2

En grec : ἡμέρας τεσσαράκοντα πειραζόμενος ὑπὸ τοῦ διαβόλου. Καὶ οὐκ ἔφαγεν οὐδὲν ἐν ταῖς ἡμέραις ἐκείναις: καὶ συντελεσθεισῶν αὐτῶν, ὕστερον ἐπείνασεν.

En latin : diebus quadraginta et temptabatur a diabolo. Et nihil manducavit in diebus illis et, consummatis illis, esuriit

où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim.

Voir aussi Evangile selon Barnabé, œuvre chrétienne du début du 2e siècle. Écrite en langue grecque   figure dans le Nouveau Testament du Codex Sinaiticus du 4e siècle est un des deux plus anciens manuscrits de la Bible,. Elle ne figure pas dans le Nouveau Testament aujourd'hui.

 Barnabé : Chapître 107

C'est pourquoi la première chose qui suit le regret du péché, c'est le jeûne………………….

https://www.scribd.com/document/23226035/Evangile-De-Barnabe?ad_group=27759X986909X1ffc9614e10574529185a6f08f6fee96&campaign=Skimbit%2C+Ltd.&content=10079&irgwc=1&keyword=ft750noi&medium=affiliate&source=impactradius

 

Le jeune consiste en une privation volontaire de nourriture : lors d'un jour jeûné le fidèle ne fait qu'un seul repas de la journée (traditionnellement à midi), qu'il peut compléter par de légères collations le matin et le soir comme du pain et de l'eau ou encore une soupe.

Le jeûne est souvent associé à l'abstinence de viande, une autre pratique pénitentielle ; cependant ce sont deux pratiques différentes : certains jours sont consacrés au jeûne, d'autres à l'abstinence, et certains aux deux. Dans l'Église orthodoxe, comme dans l'Église catholique romaine, le jeûne est demandé aux personnes souhaitant recevoir la communion (désigne le dernier repas du Jésus-Christ ʿīsā عيسى, 'Al-Masih' الْمَسِيحُ, « Parole de Dieu » « esprit de Dieu » avec ses disciples) , cette pratique est appelée le jeûne eucharistique, consistant s'abstenir de nourriture dans le temps qui précède la participation à la messe, par respect pour la Sainte Communion qui a lieu à la fin de la messe. Pour les catholiques, avant la réforme liturgique du concile Vatican 2, (ouvert le par le pape Jean 23 et se termine le sous le pontificat de Paul 6.) le jeûne commençait la veille à partir de minuit jusqu'à la communion. Aujourd'hui, l'Église Catholique demande un jeûne d'une heure minimum avant de recevoir la communion. (Canon 919 du Nouveau Code de Droit canonique, 1983).

Haut Moyen Âge

Aux premiers siècles, la pratique du jeûne était assez différente et régionale. Ainsi, dans l'Histoire des Francs, l'évêque saint Grégoire de Tours († 594) précisait celle qui fut réglée par son prédécesseur Perpet de Tours († 490).

De nos jours

Au regard du jeûne réservé aux fidèles catholiques, le code de droit canonique de 1983 qui régit actuellement l'Église latine, précise ses détails. Selon ce code, le jeûne ecclésiastique ainsi que l'abstinence(enoncement volontaire et durable à la satisfaction d'un appétit ou d'une envie.) seront observés lors du mercredi des Cendres, » où les chrétiens sont invités à « manger maigre » en s'abstenant de viande » qui est le lendemain du Mardi gras, » qui marque la fin de la « semaine des sept jours gras » (autrefois appelés « jours charnels » » et du Vendredi saint (code 1251) « le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la  crucifixion et de la mort de Jésus-Christ.selon les nouveaux Evangiles ce que le Saint Coran dénonce S 4 V 157-158 » en raison de « la volonté de réparer le péché et d'y renoncer » ainsi que de « la préparation à la rencontre de Pâques », à l'exception des fidèles ayant moins de 14 ans ainsi que ceux qui devancèrent 60 ans (code 1252). Pour ces derniers, l'abstinence est toujours recommandée (code 1252).

La raison pour laquelle les fidèles doivent exécuter le jeûne ecclésiastique au mercredi des Cendres est théologiquement exprimée :

« On ne fait pas pénitence le dimanche, célébration hebdomadaire de la Résurrection, même en Carême ; c'est pourquoi, pour combler le déficit de ces dimanches, on a anticipé le début du jeûne quadragésimal au mercredi des Cendres, mercredi qui précède le premier dimanche de carême. » Dom Robert Le Gall ,né en 1946 prélat et liturgiste catholique français,  Dictionnaire de liturgie, p. 54, Carême

Le vendredi est le jour consacré à l'abstinence et par extension au jeûne dans la semaine. Quelque peu tombée en désuétude, l'abstinence du vendredi a quasiment disparu.sans doute par pmanque de piété  de croyance religieuse.Chez les premiers chrétiens c'était un jour de jeûne total : les jeûnes du mercredi et du vendredi étaient obligatoires autrefois par une loi de l'Église et appelés « Jeûnes de station » ou « jeûne de none, » il y avait aussi le « demi-jeûne », le « Jeûne de Carême » (ou de la quadragésime « dimanche de l'Orthodoxie » dans l'usage orthodoxe de Byzance) et le « Jeûne de superposition »

Islam الإسلام la soumission et la sujétion aux ordres de Dieu l’Unique

Dans la foi musulmane,, le jeûne,  صَوم ou sawm saoum, a une signification relativement large. En effet on parle de jeûne comme d'un renoncement spirituel, ne se limitant donc pas seulement à l'arrêt de consommation de nourriture et de boisson. Il est recommandé au croyant de respecter un jeûne, le saoum, pendant le mois de Ramadan رَمَضان principalement, et à d'autres dates également, ainsi qu'en tout temps, afin de développer sa spiritualité et développer sa crainte de Dieu. Le jeûne est aussi une période d'amélioration de remise en question de soi pour le croyant.
Pendant le mois de ramadan, le jeûne est obligatoire. Par contre, il est seulement souhaitable pour certaines occasions tel que Achoura, عاشوراء,) le 10e jour du mois de mouharram محرم  premier mois du calendrier musulman ; le mois de chaabane شَعبان, šaʿbān huitième mois du calendrier musulman avant Ramadan ; 6 jours du mois de chawwal شَوّال  est le dixième mois du calendrier musulman après Ramadan ; les 13e, 14e et 15e jours de chaque mois hégirien, les lundis et les jeudis. Il commence à l'aube الفجر, al fajr et se termine au coucher du soleil مغرب al maghrib. On doit s'abstenir, pendant ce laps de temps, de nourriture, de boisson, de tabac, d'alcool et de drogue (à noter que ces trois dernières interdictions sont permanentes, qu'en dire pendant le jeûne ?), ainsi que de rapports sexuels.
Sont exemptés les femmes enceintes, les malades sous traitements médicaux, les enfants prépubères, les voyageurs (si le voyage lui est pénible, aujourd'hui on parlera de long voyage), et les femmes en période de menstruations. Mais un rattrapage est prévu pour tous les exemptés sauf les enfants. S'ils ne peuvent pas rattraper le jeûne ils doivent redistribuer une charité sous forme de nourriture aux pauvres selon le nombre de jours de ramadan déjeûnés.

Voir site Ramadan jeune sacré : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/ramadan-le-jeune-sacre.html

Le jeune des personnes âgées et malades : http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/le-jeune-concernant-les-malades-les-personnes-agees-et-femmes-enceintess.html

D'un point de vue médical et physiologique,

La période de jeûne commence à partir de la sixième heure après le dernier repas. Le jeûne met en marche des mécanismes d'adaptations physiologiques qui sont l'héritage du lent processus de l'évolution. Diverses expériences ont montré sur le modèle animal qu'une restriction alimentaire non excessive prolonge la durée de vie de nombreuses espèces (souris, rat, singe). Une étude publiée dans  La Revue Nature Ageing: Dietary protection for genes ; Nature ; doi:10.1038/nature19427, publié en ligne le 24 aout 2016 a aussi montré que ce jeûne s'accompagne d'une diminution des dommages à l'ADN «  acide désoxyribonucléique,» qui contient toute l'information génétique, appelée génome, permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction des êtres vivants.

          Puce orJibril: جبريل Gabriel جبرائيل  Jibrāʾīl   عَلَيْهِ السَّلاَم ealayh alsalaam Que la paix soit sur lui Nom de l'ange qui a transmis au Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) le message de l'Islam par la révélation du Coran.

Dans l'islam, Dieu l’Unique communique avec ses Prophètes نبي  nabiin soit par l'intermédiaire d'anges, soit derrière un voile ou par des révélations

Sourate 42 الشورى aš-šūrā La Délibération  verset:51

وَمَا كَانَ لِبَشَرٍ أَن يُكَلِّمَهُ اللَّهُ إِلَّا وَحْياً أَوْ مِن وَرَاء حِجَابٍ أَوْ يُرْسِلَ رَسُولاً فَيُوحِيَ بِإِذْنِهِ مَا يَشَاءُ إِنَّهُ عَلِيٌّ حَكِيمٌ

Il n'est pas donné à un homme que Dieu lui parle directement, si ce n'est par inspiration ou derrière un voile ou par l'envoi d'un messager qui lui révèle, par Sa permission, ce qu'Il veut. Dieu est Sublime et Sage.

Wama kana libasharin an youkallimahou Allahou illa wahyan aw min wara-i hijabin aw yoursila rasoulan fayouhiya bi-ithnihi ma yashaou innahou Aaliyyoun hakimoun

Gabriel جبريل Jibril révèle la Parole Divine, à Muhammad  sa première Révélation « les versets du Coran » dans la غار حراء ḡār ḥirāʾ,  grotte de Hira.(qui se trouve sur le Jabal al-Nour جبل النور, une montagne culminant à 642 m, située à peu près à 4 km au nord-ouest de La Mecque .

Dans le  Saint Coran, Djibrîl جبريل est mentionné trois fois tardivement, en fin de période médinoise :

Sourate 2 البقرة al-baqara la Vache versets 97–98

قُلْ مَن كَانَ عَدُوّاً لِّجِبْرِيلَ فَإِنَّهُ نَزَّلَهُ عَلَى قَلْبِكَ بِإِذْنِ اللّهِ مُصَدِّقاً لِّمَا بَيْنَ يَدَيْهِ وَهُدًى وَبُشْرَى لِلْمُؤْمِنِينَ

97-Dis à qui se déclare ennemi de Gabriel que c'est lui qui, sur ordre de Dieu, a déposé progressivement dans ton cœur le Coran qui confirme les Écritures antérieures et qui constitue en même temps un guide et une bonne nouvelle pour les fidèles.

Qoul man kana Aaduwouaan lijibreela fa-innahou nazzalahu Aala qalbika bi-ithni Allahi mousaddiqan lima bayna yadayhi wa houdan wa boushra lilmou minina

 

مَن كَانَ عَدُوّاً لِّلّهِ وَمَلآئِكَتِهِ وَرُسُلِهِ وَجِبْرِيلَ وَمِيكَالَ فَإِنَّ اللّهَ عَدُوٌّ لِّلْكَافِرِينَ

2.98. Que ceux qui s'érigent en ennemis de Dieu, de Ses anges, de Ses prophètes, de Gabriel et de Michaël sachent bien que Dieu sera toujours l'ennemi des négateurs.

Man kana Aaduwouaan lillahi wa mala-ikatihi wa rousoulihi wa jibreela wa mikala fa-inna Allaha Aaduwouaoun lilkafirina

 

Sourate  66 التحريم at-taḥrīm  l’Interdiction verset 4.

إِن تَتُوبَا إِلَى اللَّهِ فَقَدْ صَغَتْ قُلُوبُكُمَا وَإِن تَظَاهَرَا عَلَيْهِ فَإِنَّ اللَّهَ هُوَ مَوْلَاهُ وَجِبْرِيلُ وَصَالِحُ الْمُؤْمِنِينَ وَالْمَلَائِكَةُ بَعْدَ ذَلِكَ ظَهِيرٌ

Si toutes deux vous vous repentez à Dieu, c'est que vos cœurs se sont inclinés au bien , mais si, au contraire, vous vous liguez contre le Prophète, sachez qu'il a Dieu pour protecteur, et pour soutiens Gabriel, l'élite des croyants, et les anges.

66.4. In tatooba ila Allahi faqad saghat quloobukuma wa-in tathahara AAalayhi fa-inna Allaha huwa mawlahu wajibreelu wasalihu almu/mineena waalmala-ikatu baAAda thalika thaheerun

Jibril: جبريل Gabriel est l'un des anges honorés, ils ne sont ni mâles ni femelles. « Ils ont considéré que les anges, qui sont d’humbles adorateurs de Dieu, étaient de sexe féminin ! Ont-ils été témoins de leur création ? Leur faux témoignage sera inscrit contre eux et ils seront interrogés »

sourate 43 الزخرف az-zuḫruf  l’Ornement verset 19

وَجَعَلُوا الْمَلَائِكَةَ الَّذِينَ هُمْ عِبَادُ الرَّحْمَنِ إِنَاثاً أَشَهِدُوا خَلْقَهُمْ سَتُكْتَبُ شَهَادَتُهُمْ وَيُسْأَلُونَ

Et ils firent des anges, qui sont les serviteurs du Miséricordieux, des êtres féminins. Étaient-ils témoins de leur création? Leur témoignage sera consigné et ils auront à en répondre.

Wajaaloo al mala-ikata alladhina houm Aibadou al rahmani inathan ashahidou khalqahoum satuktabou shahadatuhoum wayous-alouna

Les anges sont créés à partir de la lumière, Muhammad a dit « Allah a créé les anges à partir de la lumière. Il a créé les jinn à partir d’une flamme pure de feu et ‘Adam a été créé à partir de ce qui vous a été décrit » (rapporté par Mouslim, 2996) https://islamqa.info/fr/14610

Jibril: جبريل Gabriel est connu par sa forme immense, le Messager d'Allah a vu Jibril: جبريل Gabriel deux fois dans sa forme angélique:

sourate 81 التكوير at-takwīr le Décrochement verset 23.

وَلَقَدْ رَآهُ بِالْأُفُقِ الْمُبِينِ

Il a réellement vu l'archange dans la clarté de l'horizon

Walaqad raahu bialofuqi almubeeni

Sourate 53 النجم  an-najm  l’Etoile verset 13 à 15

وَلَقَدْ رَآهُ نَزْلَةً أُخْرَى

13. et alors qu'il l'avait déjà vu lors d'une précédente apparition,

Walaqad raahou nazlatan oukhra

عِندَ سِدْرَةِ الْمُنْتَهَى

14. près du Lotus de la limite,

Ainda sidrati al mountaha

وَجَعَلُوا لَهُ مِنْ عِبَادِهِ جُزْءاً إِنَّ الْإِنسَانَ لَكَفُورٌ مُّبِينٌ

15. Cependant, les polythéistes attribuent à Dieu des enfants parmi Ses propres serviteurs. L'homme est vraiment d'une inqualifiable ingratitude !

Wa jaAalou lahou min Aibadihi jouz-an inna al-insana lakafourun mubinoun

 

Muslim ben al-Hajjaj مسلم بن الحجاج‎‎ 821-875 rapporte dans son Sahih صحيح qu'Aïcha a interrogé le Messager à propos de ces deux versets et il a répondu : « C'était Jibril, je ne l'ai jamais vu dans la forme originelle dans laquelle il a été créé, sauf ces deux fois. Je l'ai vu descendre du ciel, obstruant de l'immensité de sa forme ce qui est entre le ciel et la terre »

Dans le Saint Corain Jibril: جبريل Gabriel est nommé aussi Esprit

Maurice Gloton  édition al Bouraq Une approche du Coran par la grammaire et le lexique page 420 ref 0607 (57) روح esprit –âme.

Sourate 26 الشعراء aš-šuʿarāʾ les Poètes verset 193

.نَزَلَ بِهِ الرُّوحُ الْأَمِينُ

Que l'Esprit* fidèle est venu déposer

26.193. Nazala bihi al rroohu al-ameenu

*  Jibril: جبريل Gabriel voir tafsir ibn Kathir édition Darousalam tome 6 page 283.

Al Qur’an le Coran par Mohammed Benchekroun tome 6 pages 190.Nouvelle Edition Revue 1977 al watanya.

Sourate 53 النجم  an-najm l’Etoile verset 5

عَلَّمَهُ شَدِيدُ الْقُوَى

Que lui a enseignée un être d'une force prodigieuse,

Aallamahu shadeedu al quwa

De ce verset, on déduit que Jibril est très fort et qu’il a transmis au Prophète Muhammad. Aussi, si Dieu ordonnait à Jibril جبريل Gabriel de déplacer toutes les montagnes de la terre, il le ferait à lui seul. Parmi les récits au cours desquels sa force s’est manifestée, rappelons qu’il a renversé 4 villes du peuple du Prophète Loth لوط  Lût  عَلَيْهِ السَّلاَم, le fils du frère du Prophète Abraham إبراهيم Ibrahim عَلَيْهِ السَّلاَم. Il les a portées avec une seule plume de son aile et les a élevées jusqu’à arriver à proximité du premier ciel au point que les habitants du ciel, qui sont les anges, ont entendu l’aboiement de leurs chiens et le cri de leurs coqs. Puis il les a ramenées sur terre en renversant ces villes. Jibril جبريل Gabriel a 600 ailes. Dans sa véritable apparence, il est très impressionnant. Il existe des anges qui ont une taille supérieure à la sienne mais Jibril عَلَيْهِ السَّلاَم reste tout de même celui qui a le plus de mérite.

       Puce orJihâd, jihad (djihad ; lutte) جِهَاد : lutte ; effort ; effort sur soi-même ; guerre sainte ;

al-Jihâd al-ʾAʿzam, al-jihād al-ʾaʿẓam الجهاد الأعظم : grand jihad ; lutte suprême, celle de la réforme de soi-même

al-Jihâd al-ʾAsghar, al-jihād al-ʾaṣḡar الجهاد الأصغر : petit jihad ; la guerre sainte ; guerre de défense de l'Islam ;

Jilbâb, jilbāb (Djellaba) جلباب : c'est un mot que l'on traduit parfois par voile dans le Coran16 ;

 

         Puce orJinn ou Djinn جِنّ : Créatures composées de feu (comme les humains fûrent créés d'argile et les anges de lumière). Comme toute race, on compte parmi ses rangs des créatures bonnes et mauvaises. Iblîs ou "Satan" (nous demandons la protection d'Allah contre Satan le maudit) est une de ces créatures.

sont des créatures surnaturelles issues de croyances de tradition sémitique » du nom commun « sémite » construit ce terme à partir du nom propre de Sem,  سام, Sām ; signifiant « nom, renommée, prospérité » fils de Noé نوح  Nûh . Ils sont en général invisibles, et peuvent prendre différentes formes (végétale, animale, ou anthropomorphe) ; ils sont capables d'influencer spirituellement et mentalement le genre humain (contrôle psychique : possession), mais n'utilisent pas forcément ce pouvoir.

Il ne faut pas confondre le terme djinn  جِنّ  avec le terme perse Djans جان  qui signifie « l’Esprit Individuel d'un être », et qui est différent des Esprits de Groupe  روح  ru:ħ, terme d'origine sémitique רוח  rox.

Pour les musulmans, les djinns représentent une sorte de créatures habitant la terre, ce sont des êtres qui habitent les endroits déserts, les points d'eau, les cimetières et les forêts. Pour se manifester, ils prennent diverses formes métamorphe « être ayant la capacité de modifier son apparence physique »., dont celles de l'homme ou des animaux, couramment des serpents. Le mot djinn ou ʿifrīt عِفٰرِيتْ pluriel : ʿafārīt عَفَارِيت désigne d'ailleurs à la fois ces esprits ainsi que certaines variétés de serpents. Leurs noms, paroles ou comportements, qui demeurent étranges, permet de les discerner des humains quand ils en prennent la formeCertains de ces esprits étaient, selon les légendes pré-islamiques » La jâhilîya  جاهِليّة  du mot jahl جَهْل qui signifie ignorance », les muses des poètes : ce sont les hawāǧis اؤحغيس singulier : hāǧis حغيس. Comme les hommes, ils sont organisés en royaumes, États, tribus, peuples, ils ont des lois et des religions (dont celles de l'homme puisque « certains prophètes ont été envoyés par Dieu pour les djinns et les hommes » comme l'indique le Verset coranique :

sourate 51 الذاريات  Adh-Dhariyat  ceux qui se déplacent rapidement  verset 56

وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالْإِنسَ إِلَّا لِيَعْبُدُونِ

 Et Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour M'adorer.

Wama khalaqtu aljinna waal-insa illa liyaAAbudooni En arabe classique et ancien : جِنّي ǧinnī (masculin) جِنِّية ǧinniyya (féminin), pluriel : ǧinna ou ǧinn, dans certains dialectes arabes postérieurs ǧinnī, pluriel : ǧnūn. Voir aussi goule غُولْ.

Dans la tradition populaire des pays musulmans on ne dit pas « avoir une mémoire d’éléphant » mais une mémoire de jinn.

Les appellations spécifiques des djinns sont :

  • les 'Efrits عِفَارِيت  de 'Iphrit عِفرِيتْ : djinns de feu, qui peuplent les terres.
  • les Maritins مَاَرِدْ  de Marid مَاَرِدْ : djinns qui vivent près des cours d'eau.
  • les Sylphesسلف  silf : djinns munis d'ailes qui peuplent les cieux. *

*Sourate 37, الصافات aṣ-ṣāffāt les rangs verset 7

وَحِفْظاً مِّن كُلِّ شَيْطَانٍ مَّارِدٍ

afin de le protéger contre les démons rebelles

Wa hifthan min koulli shaytanin maridin

Dans l'islam, les djinns sont des créatures dotées de pouvoirs surnaturels, ils ont été créés d'un maillage/tissage de « lumière d'une flamme subtile, d'un feu sans fumée »na:r (comme l'être humain l'a été à partir d'argile), ils sont appelés à croire et subiront le Jugement Dernier Yawm al-dyn : "Jour du Jugement", En plus de Jour du Jugement, il est écrit Yawm al-Qiyāmah : "Jour de la résurrection"

Comme l'indique le Coran à la sourate 55 Ar-rahman .الرَّحْمَنُ  « Le Tout Miséricordieux »), les djinns sont des êtres créés de Feu : versets 14 et 15

خَلَقَ الْإِنسَانَ مِن صَلْصَالٍ كَالْفَخَّارِ

Il a créé l'homme d'une argile semblable à celle qui est utilisée en poterie

Khalaqa al-insana min salsalin kaalfakhkhari

وَخَلَقَ الْجَانَّ مِن مَّارِجٍ مِّن نَّارٍ

et Il a créé les djinns d'un feu subtil sans fumée.

 

Wakhalaqa aljanna min marijin min narin


Le singulier šayṭān شَيْطان  « Satan » se réfère généralement à Iblisإبليس le Diable.

Iblis إبليس  est cité dans le Coran à plusieurs reprises en tant que djinn.

Soit par sa nature Diable

sourate 18 الكهف  al-kahf la Caverne  verset 50

.وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ رَبِّهِ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّيَّتَهُ أَوْلِيَاء مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلاً

Rappelle-toi lorsque Nous avons dit aux anges : «Prosternez-vous devant Adam !» Ils se sont tous prosternés à l'exception de Satan, qui était du nombre des djinns et qui refusa d'obéir à l'ordre de son Seigneur. Allez-vous le prendre, ainsi que sa descendance, pour maître en dehors de Moi, alors qu'ils sont vos ennemis mortels? Quel détestable échange pour les pervers !

Wa-ith qulna lilmala-ikati osjudoo li-adama fasajadoo illa ibleesa kana mina aljinni fafasaqa AAan amri rabbihi afatattakhithoonahu wathurriyyatahu awliyaa min doonee wahum lakum AAaduwwun bi/sa lilththalimeena badalan

soit par sa constitution :

« Je suis meilleur que lui : tu m’as (Iblis) créé de feu, tu l’as créé d’argile. »

sourate 38  ص ṣād  verset 76

قَالَ أَنَا خَيْرٌ مِّنْهُ خَلَقْتَنِي مِن نَّارٍ وَخَلَقْتَهُ مِن طِينٍ

 «Je suis, répondit Satan, meilleur que lui, car Tu m'as créé de feu et Tu l'as créé d'argile.»

Qala ana khayrun minhu khalaqtanee min narin wakhalaqtahu min teenin

 

Le pluriel šayaṭīn شَيٰطَيِنْ  « satans » désigne les êtres humains et les djinns qui perpétuent l'œuvre d'Iblis إبليس

Contrairement aux anges, créés de lumière, qui ne font que ce que Dieu demande ; les djinns (comme les hommes) peuvent désobéir à Dieu et commettre des péchés à la différence des Anges :

sourate 16 النحل an-naḥl les abaeilles  verset 49

.وَلِلّهِ يَسْجُدُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ مِن دَآبَّةٍ وَالْمَلآئِكَةُ وَهُمْ لاَ يَسْتَكْبِرُونَ

Tous les êtres vivants, dans les Cieux et sur la Terre, se prosternent devant le Seigneur, ainsi que les anges sans le moindre orgueil,

 Walillahi yasjudu ma fee al samawati wa ma fee al-ardi min dabbatin wa almala-ikatu wahum la yastakbiroona

sourate 41  فصّلت fuṣṣilat les versets clairement exposés verset 38

فَإِنِ اسْتَكْبَرُوا فَالَّذِينَ عِندَ رَبِّكَ يُسَبِّحُونَ لَهُ بِاللَّيْلِ وَالنَّهَارِ وَهُمْ لَا يَسْأَمُونَ

S'ils sont trop orgueilleux pour adorer leur Seigneur, qu'ils sachent que ceux qui sont proches de Lui célèbrent Ses louanges nuit et jour, sans jamais éprouver de lassitude.

Fa-ini istakbaroo faallatheena Ainda rabbika yusabbihoona lahu biallayli wa al nahari wahum la yas-amoona

sourate 66 التحريم at-taḥrīm l’interdiction  verset 6

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا قُوا أَنفُسَكُمْ وَأَهْلِيكُمْ نَاراً وَقُودُهَا النَّاسُ وَالْحِجَارَةُ عَلَيْهَا مَلَائِكَةٌ غِلَاظٌ شِدَادٌ لَا يَعْصُونَ اللَّهَ مَا أَمَرَهُمْ وَيَفْعَلُونَ مَا يُؤْمَرُونَ

Ô vous qui croyez ! Préservez vos personnes et vos familles de l'Enfer qui se nourrit d'hommes et de pierres, et dont la garde est assurée par des anges inflexibles et sévères, qui ne désobéissent jamais à leur Seigneur et qui exécutent tout ce qu'Il leur ordonne.

Ya ayyuha allatheena amanoo qoo anfusakum wa ahleekum naran wa qooduha a nasu wa al hijaratu Aalayha mala-ikatun ghilathun shidadun la yaAsoona Allaha ma amarahum wayafAaloona ma yu/maroona

sourate 21 الأنبياء anbiyāʾ les Prophètes  Versets 19-20

وَلَهُ مَن فِي السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ وَمَنْ عِندَهُ لَا يَسْتَكْبِرُونَ عَنْ عِبَادَتِهِ وَلَا يَسْتَحْسِرُونَ

19-À Lui appartiennent ceux qui sont dans les Cieux et sur la Terre, et ceux qui se tiennent auprès de Lui ne ressentent en L'adorant ni arrogance ni lassitude.

Walahu man fee al samawati wa al-ardi waman Aindahu la yastakbiroona Aan AAibadatihi wala yastahsiroona

يُسَبِّحُونَ اللَّيْلَ وَالنَّهَارَ لَا يَفْتُرُونَ

20. Aussi Le glorifient-ils nuit et jour, sans relâche.

Yusabbihoona allayla waalnnahara la yafturoona

C'est cette faculté d'avoir le choix qui a permis à Satan (mais aussi à Adam et Ève) de désobéir à Dieu selon le Coran et d'être puni pour cela.

Ils sont souvent décrits comme étant des créatures croyantes ou athées (comme l'Homme) sourate 51 الذاريات  Adh-Dhariyat  ceux qui se déplacent rapidement  verset 56

وَمَا خَلَقْتُ الْجِنَّ وَالْإِنسَ إِلَّا لِيَعْبُدُونِ

 Et Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour M'adorer.

Wama khalaqtu aljinna waal-insa illa liyaAAbudooni

À ce sujet, on dit qu'un mauvais djinn qui « suivait » constamment le Prophète Muhammad, finit par se convertir et devint un bon djinn bien avant sa mort, sous l'influence de Muhammad pendant ses observations.

 

         Puce or Jirana Ji'râna ou al Ju’ranâh : الجعرانة Il s’agit d’une localité comprise entre La Mecque et aţ-Ţâif mais plus proche de La Mecque. où le Prophète Muhammad (Paix Bénédiction de Dieu soient sur lui) après son retour victorieux sur Thaqif et son allié Hawazin à Wadi Hanin  وادي حنين dans la huitième année de la migration.distribua le butin de guerre de la bataille de « la nostalgie » de Hounain غزوة حنين  ghazwat hunayn  mais aussi point de commencement de l'état d'ihrâm pour exécuter une 'Oumrah.  On la connait toujours aujourd’hui sous ce nom. Elle est située en territoire non sacré (profane). Il y a là une mosquée connue sous le nom de mosquée d’al-Jiirâna. Voir Mu`jam al-buldân (1/142), Chifâ'u-l-gharâm (1/466-469), Akhbâr Makka d'al-Fâkihî (4/61), al-Qâmûs al-muħîţ p. 343, an-Nihâya d’Ibn al-Atsîr [Ibn al-Athîr], Hidâyatu-sâlik (3/1264), Târîkhu makkata-l-mukarrama p. 105 et l’index des lieux cités dans le Şaħîħ d’al-Bukhârî pp. 148 et 149.

Al ju rana

       

Généralement, les pèlerins et les visiteurs viennent à al-Ji`râna pour la mosquée, le puits ou le cimetière.

 1-            La mosquée d’al-Ji`râna 

La mosquée se situe dans la partie nord-est de La Mecque, du côté de la route qui va  à aţ-Ţâ’if (la route d’as-Sayl), à une distance de 9.5 km de celle-ci et de 22 km de la Mosquée sacrée. Elle a été construite à l’endroit où le Prophète (sur lui la paix) s’est mis en état d’iħrâm [état de sacralité ou de consécration, nécessaire pour entrer dans le territoire sacré] afin d’accomplir la omra la nuit précédente le mercredi, douze nuits avant la fin du mois de dzu-l-qa`da, l’année où a eu lieu la conquête de La Mecque, après qu’il soit revenu de son expédition à aţ-Ţâ’if. Elle a été restaurée plusieurs fois.

Anas que Dieu l’Unique l’agrée raconte : « Le Prophète (sur lui la paix) a commencé sa omra à partir d’al-Ji`râna, là où il avait partagé le butin de Ħunayn. ». Hadith rapporté par al-Bukhârî (3/1116) au numéro 2901.

Muħarrich al-Ka`biyy raconte : « Le Prophète (sur lui la paix) est entré à al-Ji`râna et se dirigea vers la mosquée. Il fit alors un certain nombre de prières puis s’est mis en état d’iħrâm. Il s’installa ensuite sur sa monture et prit la direction de Baţn Sarif jusqu’à la route de Médine qu’il emprunta jusqu’à son arrivée à La Mecque [où il s’acquitta de sa omra] puis il [revint et] passa la nuit [à al-Ji`râna]. » Hadith rapporté par Abû Dâwûd (2/155) au numéro 1998 et qualifié d’authentique par al-Albânî.

 2-            Le puits d’al-Ji`râna :

C’est un puits dont on dit que l’eau est très douce. On raconte que le Prophète (sur lui la paix) a gratté le sol avec ses propres mains bénies à la recherche de la source d’eau. On dit aussi qu’il planta à cet endroit sa lance bénie et l’eau commença à en jaillir. Il en but alors et donna à boire aux gens Voir Akhbâr Makka d’al-Fâkihî (5/69) et `Uddatu-l-inâba p. 122.

Aujourd’hui, ce puits est fermé et on ne tire plus son eau, car elle se mélange aux eaux usées des conduites d’évacuation et parce qu’elle est impropre à l’usage domestique, comme énoncé dans le rapport du Ministère de la Santé à ce sujet.

 3-            Le cimetière d’al-Ji`râna :

C’est le cimetière qui sert aux habitants d’al-Ji`râna. Il n’a aucune qualité le rendant supérieur aux autres cimetières. Certains pèlerins ou visiteurs pensent qu’il renferme les martyrs de Hunayn, mais cela est faux en raison de l’éloignement du lieu du combat d’une part et aussi parce qu’il se situe dans une vallée d’autre part.

Une mise  en garde importante contre les innovations qui s’y passent.

Certains pèlerins commettent un certain nombre d’innovations et d’infractions à al-Ji`râna. La raison de cela est qu’ils croient que cet endroit est sacré et qu’il a des qualités particulières. La fausseté de cette croyance a été montrée ci-dessus et afin que le pèlerin soit averti et ainsi qu’il ne tombe pas dans ces innovations et ces infractions, nous en énumérons certaines :

1-           Voyager vers la mosquée d’al-Ji`râna comme s’il s’agissait d’un acte d’adoration et penser que cette mosquée a des vertus particulières qui la distinguent des autres.

2-           Croire que la prière faite dans cette mosquée est meilleure que si elle avait été faite ailleurs, dans une autre.

3-            Faire des invocations particulièrement et préférentiellement auprès de cet endroit.

4-           Faire des invocations en groupe dans cette mosquée ou à proximité. C’est un acte qui n’a pas été pratiqué par  le Prophète (r) ni par ses Compagnons ni par les successeurs de ces derniers (les Tâbi`ûn).

5-           Écrire sur ses murs.

6-           Rechercher la baraka (la bénédiction) dans ses murs, se frotter à ses portes ou prendre de sa terre.

7-           Déposer des messages écrits sur des bouts de papier, ou des pièces de monnaie ou des photos dans les fentes de la mosquée en raison de diverses croyances à ce sujet.

8-           Le tawassul التوسل  « intercession » iée aux concepts de tabarrouk, التبرك  dont le but est de chercher la bénédiction auprès de quelqu'un ou de quelque chose, et de l'istighatha, الاستغاثة  qui consiste à demander le secours auprès de quelqu'un. au moyen des défunts enterrés dans le cimetière [c’est-à-dire prier Allah en évoquant les morts dans sa prière afin d’appuyer sa demande en vertu d’une présupposée sainteté du défunt], les implorer à l’aide et leur demander d’intercéder en sa faveur auprès d’Allah.

9-           Exagérer l’importance donnée aux morts en se tenant devant eux de façon immobile dans une attitude recueillie et silencieuse, pensant que cela fait partie des bonnes manières que la religion ordonne alors qu’en réalité c’est plutôt une attitude exagérée vis-à-vis des morts qui se trouvent dans ces tombes, une attitude qui mène directement ou indirectement vers le chirk شرك l’associationnisme (l’idolâtrie).

10-      Prendre de la terre des tombes pour s’en frotter le corps ou la mélanger à d’autres substances dans le but d’avoir de la baraka (de la bénédiction) et comme moyen de guérison.

11-      Jeter des messages écrits aux occupants des tombes pour leur faire des requêtes et leur demander d’enlever leurs malheurs et leurs problèmes.

12-      Se frotter aux murs ou aux portes du cimetière ou aux choses qui s’y trouvent, toujours par désir de baraka.

13-      Chercher la baraka à travers l’eau de la mosquée d’al-Ji`râna, l’utiliser comme moyen de guérison et penser que cette eau a des vertus spéciales alors qu’elle n’a rien de particulier et n’a aucun lien avec le puits d’al-Ji`râna puisqu’il est fermé, comme vu précédemment.

 

         Puce orJizya جزية : djizîa Dans un état islamique, taxe imposée aux non-musulmans qui vivent sous la protection de gouvernement.  Elle était dans le monde musulman un impôt annuel collecté sur les hommes pubères non-musulmans dhimmis ذمّي en âge d'effectuer le service militaire. les « gens du Livre » اهل الكتاب  Ahl al-kitâb juifs et chrétiens, dépositaires d'une partie de la Vérité révélée, avaient le droit de conserver et pratiquer leur foi En étaient exemptés les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les ermites, et les déments En étaient également exemptés ceux des dhimmis qui avaient été autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire, tout comme ceux qui n'avaient pas les moyens de la payer.

Le montant de la djizîa جزية était habituellement fixe et annuel, dépendant de la capacité financière du redevable.

Cette taxe n'est plus imposée par les états-nations dans le monde musulman, même s'il existe des rapports de cas d’organisations comme les talibans pakistanais et Daesh qui essayent de faire revivre la pratique dans les territoires qu'ils contrôlent.

La majorité des musulmans rejettent le système de dhimma, qui inclut la djizîa, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et des démocraties.

 

        Puce orJounoub جنب : voir personne en état de  Janâba الجَنَابَةُ

Signifiant rituellement impur en raison de rapports sexuels ou de décharge séminale. Une personne dans un tel état a besoin de prendre un bain pour devenir rituellement pure et être capable d'accomplir ses prières pl. صلوات  ṣalawāt. Une personne dans un état de janaba ne peut pas offrir sa prière quotidienne ou entrer dans une mosquée

          Puce orJubba جوبا : Large manteau descendant jusqu'aux pieds souvent porté par les citadins aisés et surtout par les oulémas d'Egypte, de Syrie, du Hedjaz, de l'Irak, de l'Iran, etc

Jubba

.

         

              Puce orKaaba, Kaa'ba ou Kaba الكعبة :  cube  On désigne sous ce nom la construction de forme cubique (une quinzaine de mètres de côté) au centre de la mosquée sacrée de La Mecque. La Ka’aba représente le point de convergence de la prière de tous les musulmans. Fondée par Abraham (sur lui la prière et la paix) tel que décrit dans le Saint Coran

Sourate 2 البقرة  al-baqara la Vache verset 125

وَإِذْ جَعَلْنَا الْبَيْتَ مَثَابَةً لِّلنَّاسِ وَأَمْناً وَاتَّخِذُواْ مِن مَّقَامِ إِبْرَاهِيمَ مُصَلًّى وَعَهِدْنَا إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ أَن طَهِّرَا بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْعَاكِفِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ

C'est alors que Nous fîmes du temple de la Ka`aba un lieu de retraite et un havre de paix pour les hommes, en leur recommandant de faire de la station d'Abraham un lieu de prière. De même que Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël le soin de préserver la pureté de Notre temple à l'intention de ceux qui viendront y accomplir des circuits rituels, faire une retraite ou s'incliner et se recueillir.

Wa-ith jaAalna al bayta ma thabatan lil nasi wa amnan wa aittakhithou min maqami ibrahima mousallan wa Aahidna ila ibrahima wa-ismaila an tahhira baytiya liltta-ifina wa al Aakifina wa al roukkaAi al soujoudi

Sourate 5 المائدة  al-māʾida  la Table servie verset 97

 

جَعَلَ اللّهُ الْكَعْبَةَ الْبَيْتَ الْحَرَامَ قِيَاماً لِّلنَّاسِ وَالشَّهْرَ الْحَرَامَ وَالْهَدْيَ وَالْقَلاَئِدَ ذَلِكَ لِتَعْلَمُواْ أَنَّ اللّهَ يَعْلَمُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ وَأَنَّ اللّهَ بِكُلِّ شَيْءٍ عَلِيمٌ

Dieu a érigé la Ka`aba en Maison sacrée et en lieu de rassemblement pour les hommes, de même qu'Il a institué le mois sacré, les offrandes et les guirlandes, afin que vous sachiez que Dieu sait tout ce qu'il y a dans les Cieux et sur la Terre, et que Sa science embrasse toute chose.

 

JaAala Allahou al kaAbata al bayta al harama qiyaman lil nasi wa al shshahra al harama wa alhadya wa alqala-ida thalika litaAlamou anna Allaha yaAlamou ma fi al samawati wa ma fi al-ardi wa anna Allaha bikoulli shay-in Aalimoun

 

Sourate 22 الحجّ  al-ḥajj  le Pèlerinageverset 26

وَإِذْ بَوَّأْنَا لِإِبْرَاهِيمَ مَكَانَ الْبَيْتِ أَن لَّا تُشْرِكْ بِي شَيْئاً وَطَهِّرْ بَيْتِيَ لِلطَّائِفِينَ وَالْقَائِمِينَ وَالرُّكَّعِ السُّجُودِ

Rappelle-toi que, lorsque Nous avons installé Abraham sur l'emplacement du Temple, Nous lui dîmes : «Ne Me donne aucun associé ! Veille à conserver Mon Temple en état de pureté pour ceux qui viennent y accomplir les tours rituels, ou y faire leurs dévotions, debout, agenouillés ou prosternés !

 

Wa-ith bawwana li-ibrahima makana al bayti an la tushrik bee shay-an wa tahhir baytiya lil ta-ifina wa alqa-imina wa al rukkaAi al soujoudi

La Ka’aba  est le symbole suprême de l'union des musulmans dans l'unicité.

 Sa façade comporte une pierre noire, morceau de roche basaltique dont le diamètre est d'environ 30 cm.

La Ka’aba primitive apparaissait probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d'un point d'eau salvateur au fond d'une vallée sèche et sans arbre. Les hommes de l'Arabie déserte considéraient le bas-fond comme un lieu symbolique qu'il s'agisse de la sphère profane ou celle du sacré. Dans les creux de terrain se collectaient les eaux pluviales, principe fondamental de vie et de survie. Les clans de la partie basse de la ville, près des puits, constituaient l'assemblée tribale mala'. مالا. L'ensemble du territoire mekkois était strictement délimité par des pierres-bornes ansâb الانصب fichées en terre et qui existent toujours aujourd'hui.

 

Ka ba1

La construction dans ce lieu signalait manifestement déjà une intention cultuelle et confirmait son caractère d'espace sacré. L’esplanade entourant la Kaaba faisait l'objet d'un culte ancien et du plus important pèlerinage annuel de l'Arabie (Pèlerinage de la "Maison") qui se doublait par la foire publique de 'Ukâdh, أوكاد qui était aussi une prestigieuse manifestation littéraire et linguistique officielle. La religion des tribus est le polydémonisme » entre le polythéisme et le monothéisme » : on adore « dans le désert des pierres, des météorites, des arbres, des sources. Chaque objet sacré est entouré d'un haram, ou lieu de culte, objet de tabous religieux ».

 Le jeûne, les offrandes, la tête rasée, l'aumône sont des rites d'expiation qui existaient avant l'Islam. La circumambulation « tawâf  طواف‎ » se pratiquait avant l'Islam la Jahilîya  جاهِليّة  « époque de l’ignorance » comme la plupart des rites repris dans le Hadj حَجّ, pèlerinage. Dans ses Dissertations, au 2e siècle, Maxime de Tyr philosophe et rhéteur grec  rapporte, à propos d'un rite d'adoration d'un bétyle « pierre sacrée de forme variée, vénérée comme une idole » dans la province romaine d'Arabie (capitale Pétra), que:

Maxime de Tye dissertation VIII note 41

Ἀράβιοι σέβουσι μέν, ὅντινα δέ, οὐκ οἶδα· τὸ δὲ ἄγαλμα εἶδον, λίθος ἦν τετράγωνος

« les Arabes adorent aussi, mais je ne sais quoi. Quant à l'objet sensible de leurs adorations, je l'ai vu, c'est une pierre quadrangulaire. »

Lien: http://http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/maxtyr/huit.htm.

Vers 590, les fondations de la Kaaba furent gravement endommagées par des pluies torrentielles. Menaçant de s'effondrer, le sanctuaire dut être démoli et reconstruit par les Quraychites,: قريش  la tribu dont est issu Muhammad (qui était alors âgé de 20 ans)

 Contrôlée par les Banu khuza'a ; temple païen en 570 ; à la naissance de Muhammad (Bsdl), reconstruite par lui et les Mekkois en 605; Les 360 idoles dont le sanctuaire avait été peuplé à l'époque de  la Jahilîya  جاهِليّة  « l'ignorance « fûrent détruites en janvier 630 par les musulmans. Il y aurait selon la tradition musulmane deux Kaaba distinctes, l'une terrestre pour les hommes et l'autre céleste pour les anges la « Maison habité-peulée, al Baït al ma’moûr » soixante dix milles Anges prient par jour.

 D'après Mālik ibn Anas ou Imam Malik  مالك بن أنس   (qu'Allah l'agrée), le Prophète (صلى الله عليه وسلم sur lui le salut et la paix) a dit : «La maison peuplée est dans le septième ciel, chaque jour 70 000 anges y rentrent puis ils n'y retournent pas jusqu'au moment de l'Heure».

[Rapporté par Ahmed et authentifié par cheikh Albani dans sahih al jami n°2891]

Ka aba

 

Sourate 3 آل عمران   āli ʿimrān  la famille de Imran verset 96

إِنَّ أَوَّلَ بَيْتٍ وُضِعَ لِلنَّاسِ لَلَّذِي بِبَكَّةَ مُبَارَكاً وَهُدًى لِّلْعَالَمِينَ

En vérité, le premier temple qui ait été fondé à l'intention des hommes est bien celui de La Mecque, qui est à la fois une bénédiction et une bonne direction pour l'Univers.

Inna awwala baytin wa udiAAa lil nasi lallathi bibakkata moubarakan wa ahudan lilAalamina

Qatāda ibn Di'āma as-Sadūsī , قتادة بن دعامة السدوسي680-736  a dit : « Le nom « Bakka ») provient du fait que Dieu fit se presser (bakka) les gens en foule dense... En ce lieu, ils se bousculent les uns les autres

« Bakka » désigne donc uniquement cette Enceinte sacrée et non ce qui est en dehors d’elle. Par conséquent, ceux qui prétendent que « Makkah » est le nom de l’Enceinte sacrée et « Bakka » le nom de la vallée où se situe cette Enceinte et la ville alentour sont dans l’erreur.
   'Atâ عطاء a dit : « On trouva à la Mecque une pierre où il était inscrit : « En vérité, Moi, Je suis le Maître de Bakka que J’ai bâtie le jour où J’ai fait le soleil et la lune et autour de laquelle J’ai placé sept anges » 

Dans la Bible nous voyons le mot Becca

Le livre des Psaumes ספר תהילים  Sefer Tehillim, Livre des Louanges ; كتاب المزامير kitab al mazamir en aussi appelé Psautier,

Bible - תנך   Hagiographes - כתובים    Psaumes - תהילים    Ch.  84    V.  1 à 6  traduction de Samuel Cahen 

 

 לַמְנַצֵּחַ עַל־הַגִּתִּית לִבְנֵי־קֹרַח מִזְמוֹר 1

lamenatstséah' 'al-haggitthiyth livenéy-qorah' mizemor

Au chef des chantres. Sur la guitthith. « Instrument de musique» Des fils de Koré. Psaume

 מַה־יְּדִידוֹת מִשְׁכְּנוֹתֶיךָ יְהוָה צְבָאוֹת 2

mah-yyediydoth mishekenothèykha hashem* tsevaoth

 Que tes demeures sont agréables, YHVH* « Yahweh » Tsebaoth !

* hashem sanctification du nom  יְהוָה « Yahweh  YHVH –le Seigneur »

נִכְסְפָה וְגַם־כָּלְתָה נַפְשִׁי לְחַצְרוֹת יְהוָה לִבִּי וּבְשָׂרִי יְרַנְּנוּ אֶל אֵל־חָי 3

 nikhessephah vegam-kolethah napheshiy leh'atseroth hashem libiy ouvesariy yerannenou èl él-h'ay

  Mon âme désire et languit après les parvis de YHVH, mon cœur et ma chair chantent pour le Dieu vivant.

גַּם־צִפּוֹר מָצְאָה בַיִת וּדְרוֹר קֵן לָהּ אֲשֶׁר־שָׁתָה אֶפְרֹחֶיהָ אֶת־מִזְבְּחוֹתֶיךָ יְהוָה צְבָאוֹת מַלְכִּי וֵאלֹהָי 4

ggam-tsipor matseah vayith ouderor qén lahh ashèr-shathah èpheroh'èyha èth-mizebeh'othèykha hashem tsevaoth malekiy vélohay

Le moineau trouve bien sa demeure, l'hirondelle un nid où elle dépose ses petits. (Moi je trouve) tes autels, YHVH Tsebaoth*, mon roi et mon Dieu.

*YHVH Tsebaoth « Eternel des armées! »

אַשְׁרֵי יוֹשְׁבֵי בֵיתֶךָ עוֹד יְהַלְלוּךָ סֶּלָה 5

asheréy yoshevéy véythèkha 'od yehaleloukha ssssèlah

Heureux ceux qui habitent Ta maison ; ils peuvent toujours te louer. Selah*

*Selah סֶּלָה traduit comme "pause, et pense à cela"

אַשְׁרֵי אָדָם עוֹז־לוֹ בָךְ מְסִלּוֹת בִּלְבָבָם 6

asheréy adam 'oz-lo vakhe messilloth bilevavam

Heureux l'homme qui trouve sa force en toi, c'est une direction pour son cœur.

 

עֹבְרֵי בְּעֵמֶק הַבָּכָא מַעְיָן יְשִׁיתוּהוּ גַּם־בְּרָכוֹת יַעְטֶה מוֹרֶה 7

'overéy be'émèq habakha ma'eyan yeshiythouhou ggam-berakhoth ya'etèh morèh

 Ceux qui traversent la vallée de Bacha en font une source ; la pluie d'automne ***répand aussi ses bénédictions.

יֵלְכוּ מֵחַיִל אֶל־חָיִל יֵרָאֶה אֶל־אֱלֹהִים בְּצִיּוֹן 8

 yélekhou méh'ayil èl-h'ayil yéraèh èl-élohiym betsiyyon**

En marchant ils croissent en force*, jusqu'à ce qu'ils paraissent devant Dieu à Tsion

*Leur force augmente pendant la marche,

**Betsiyyon : Sion  בְּצִיּוֹן désigne à la fois des lieux géographiques et tout ce qui personnifie la présence et la bénédiction de Dieu.

*** Le climat de La Mecque a beau être désertique (« subtropical désertique », , la pluie peut cependant survenir, Le climat et la géographie de La Mecque sont la cause d’inondations très importantes, rares mais régulières (au moins centennales) certaines touchant même encore le haram (l’esplanade entourant la Ka’aba).

VOIR AUSSI LIVRE histoire de la Mecque

https://books.google.fr/books?id=LpYuDwAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=histoire+de+la+Mecque&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi0pcLRk__XAhVHuBQKHSubAcoQ6AEIKDAA#v=onepage&q=histoire%20de%20la%20Mecque&f=false

 

Histoire de la mecque livre

 

          Puce orkhabar خبر ج  pl. akhbâr   أخبار : signifie littéralement "nouvelle", "bruit qui court" ; le mot a aujourd'hui le sens générique d'"information dans la littérature arabe classique est un court texte à caractère historique, biographique ou anecdotique, correspondant à "l'unité narrative minimale" constituant les kutub كتب (les livres anthologiques). Quand il prend une coloration morale, on peut le comparer à l'exemplum médiéval. Né avec la nécessité de collecter les informations relatives à la vie du Prophète sîra ou sîrah سيرة, « biographie » et à la tradition coranique, puis appliqué aux données de la tradition orale transmises en prose, concernant aussi bien les guerres, les poètes, les conditions d'apparition d'un proverbe, les avis des grammairiens, etc

Au moment de la recension des traditions orales préislamiques et des premiers temps de l'islam, le mot khabar est un synonyme de hadith puisque son utilisation au pluriel peut renvoyer aux traditions relatives au Prophète, à ses actions et paroles conservées par la tradition. Les termes hadith et khabar خبر finiront par se spécialiser, le premier étant utilisé de préférence dans les sciences islamiques et le second dans la littérature d'adab أدب qui est le concept qui définit à la fois l'éthique de l'homme de cour cultivé et la littérature en prose qui l'accompagne. Cette littérature englobe à l'origine le genre des rasâ'il (épîtres, genre épistolaire) « voir ce mot » et celui des nasâ'ih  نصائح (conseils sur les usages avec les puissants)

Khabar

Éléments constitutifs du khabar

Le khabar est constitué, comme le hadith, 1 de l' isnâd,  إسناد, référence, citation, preuve, la chaîne de transmetteurs, et 2 du matn, المتن l'information elle-même, récit ou citation.

Le matn  المتن peut lui-même être composé 1 d'une anecdote en prose et 2 d'un fragment poétique qui illustre l'anecdote, ou que celle-ci explicite

  

         Puce or verbe  avec les consonnes k - f - r كفر kafara كفر kufr ; كافر / كافير kāfir ; pluriel  كفار / kuffār /  كَافِرُونَ kāfirūna serait quelqu'un qui nie quelque chose tout en sachant qu'elle existe l'ingratitude, incluant l'ingratitude religieuse envers Dieu l’Unique qui rejettent la foi, qui repoussent la déclarations des Prophètes et Messagers, qui renient la croyance en Un Seul Dieu, refuser de croire, mécroire en la Parole Divine et de Ses Messagers et Prophètes, être infidèle dans la croyance religieuse pure, incrédule, irréligieux, mécréant,  qui s'affranchissent de toute idéologie religieuse…. كافير Kafir est parfois utilisé de manière interchangeable avec مشرك moushrik  ceux qui commettent le polythéisme. La pratique consistant à déclarer un autre musulman comme كافير kāfir est le تكفير  takfir le fait de reconnaître la déchéance du statut de musulman, celui-ci devenant كافير kāfir, c'est-à-dire « mécréant ». كفر  Kufr (incrédulité) et شرك  shirk associé, d'où l'appellation associationnisme (idolâtrie) sont utilisés dans tout le Coran القُرْآنal-Qurʾān la Récitation Révélée, le Rappel et parfois utilisés de manière interchangeable par les musulmans

Il existe deux types de mécréance :

1- Le mécréant d'origine أصلي كافير kâfir asli, qui n'a jamais embrassé الإسلام  Alʾislām (soumission à Dieu l’Unique volontaire dans contrainte. Certains croient au Dieu** d’Abraham, de Jacob, de Moïse, de David, de Salamom, de Jésus, mais aucun ne respecte les préceptes de l'Islam, ni ne reconnaît son dernier Messager et Prophète محمّد  Muhammad que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui » صلى الله عليه و سلم  ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam. Ils sont de trois types :

֍ Les Gens du Livre هل الكتاب Ahl al-Kitâb revient une trentaine de fois dans le texte Coranique. Ce sont les juifs יהדות, Yahadut  les israélites   ٱلْيَهُودُ alyahoudou (israélite هُودًا houdan) et les chrétiens, naSara  نَصَٰرَىٰ nazaréen!appelés « Gens de l'Évangile (les Apôtres)  أَهْلُ ٱلْإِنجِيلِ Ahlou al'Înjiyli » (Coran القُرْآنal-Qurʾān sourate 5 المائدة al-māʾida la Table est servie verset 47) (les karaïtes et les samaritains inclus), ainsi que les sabéens (généralement identifiés aux mandéens) qui croient exclusivement au Dieu unique révélé (en premier lieu, par la Thora תּוֹרָה, « instruction - Loi » Tōraṯ Mōshe תּוֹרַת־מֹשֶׁה Loi de Moïse ) التوراة  Tawrat, mais ne reconnaissent pas محمّد Muhammad que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui  صلى الله عليه و سلم  ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam.

**Les noms de Dieu الله Allāh

֍ Les païens (appelés en arabe الوثنيين alwathaniyyîn / الوثنية alwathania), ceux qui ne sont ni chrétiens ni juifs, ni musulmans adeptes de religions non abrahamiques Certaines religions païennes peuvent toutefois être intégrées aux religions du Livre suivant le contexte local, tel que l'Hindouisme par assimilation du Brahman à Dieu l’Unique الله Allāh  ; (La Péninsule arabique a connu plusieurs religions polythéistes avant que les populations locales ne se convertissent au judaïsme, au zoroastrisme leur livre saint, l'Avesta ou au christianisme, puis à الإسلام  Alʾislām. tous les Arabes n'étaient pas des païens : les communautés israélites et chrétiennes (notamment nestoriennes) étaient nombreuses en Arabie, et محمّد  Muhammad que la paix et la prière (bénédiction) de Dieu soient sur lui  صلى الله عليه و سلم  ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam a d'ailleurs tenu à leur accorder un statut de ذمّي dhimmis  (les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane, liés à celui-ci par un « pacte de protection »).

֍Les irréligieux, ceux qui refusent de vouer un culte à une religion particulière.

2-Le mécréant apostat  كافير مرتاد  kâfir mourtad, celui qui a commis ou omis un acte, une parole entraînant son excommunication de facto (on peut faire une analogie avec le latæ sententiæ catholique l’excommunication encourue du fait même de la commission du délit {le droit canonique doit prévoir expressément ces cas}. Ces actes de كفر kufr sont de trois types:

֍ - الجهود Al-jouhoud : c'est le fait de nier une obligation connue par nécessité. Si une personne nie une action qui est connue de l'Islam par nécessité, telle que le jeûne, la prière, elle deviendra «جاهِد jaahid » (celui qui nie), qui se livre au «جهود  jouhoud » ;

֍ - الاستحلال Al-istihlâl : il consiste à permettre ce que Dieu a interdit ou bien d'interdire ce que Dieu h a permis. Par exemple, celui qui permet le meurtre, la fornication ou toute autre chose prohibée. Celui qui commet   استحلال  l'istihlâl est appelé المستحليل al-Mustahlil (législateur) ;

֍ - انَقِيض An-nâqid Pluriel نَقَائِض naqāʾiḍ : C'est un acte qui annule l'Islam de la personne. Ces annulations de l'Islam نواقض اســلام  Nawaqid al-Islam sont nombreuses et si une personne commet l'une d'entre elles, elle deviendra كافير مرتاد kâfir murtad (mécréant apostat).

Un débat ancien, déjà présent chez Bukhari, existe chez les penseurs musulmans pour savoir si un musulman devient Kafir suite à un « grand péché ». Différentes interprétations ont existé en islam. Pour les Murdjiʾites,مرجئه qui au 2è siècle de l'Hégire développaient un climat de tolérance religieuse un musulman,considéraient que même en cas de péché grave, il reste un musulman. À l'inverse, pour les Khāridjites, خوارج, "sortants, dissidents" tout péché non repenti rend  كافر kafir le musulman. D'autres courants plus intermédiaire, le péché sans mener jusqu'au au تكفير Takfir crée une catégorie de "réprouvés",  فاسق fasik.
        
              Puce orKalam كلام : 'ilm al-kalām, علم الكلام « discussion, dialectique ») signifie dans son premier aspect une des sciences religieuses de l'islam faisant référence à la recherche de principes théologiques dogmatique à travers la dialectique et l'argumentation rationnelle. Recherche à répondre à des interrogations concernant la théodicée, du grec Θεοũ δίκη, « justice de Dieu » est une explication de l'apparente contradiction entre l'existence du mal et deux caractéristiques propres à Dieu : sa toute-puissance et sa bonté.), de l'eschatologie( ἔσχατος  eschatos, « dernier », et λόγος / lógos, « parole », « étude ») est le discours sur la fin du monde ou la fin des temps.),de l'anthropologie,( branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques "anatomiques, morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc." et culturels "socio-religieux, psychologiques, géographiques, etc". Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. ) de la théologie négative,( du substantif grec ἀπόφασις, apophasis, issu du verbe ἀπόφημιapophēmi, « nier ») est une approche philosophique fondée sur la négation. En dérive la théologie négative, c'est-à-dire une approche de la théologie qui consiste à insister plus sur ce que Dieu n’est « pas » que sur ce que Dieu est.) du libre arbitre (qadar القدر voir ce mot),( est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté serait déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y nécessitent. « Se déterminer à » ou « être déterminé par » illustrent l’enjeu de l’antinomie du destin ou de la « nécessité » d'un côté et du libre arbitre de l'autre. ) et de religion comparée Elle est parfois confondue avec l'idée de théologie islamique  اللاهوت الإسلامي al lahout al 'iislamiou ou théologie musulmane لاهوت المسلمين lahout al muslimin , c'est-à-dire l'utilisation du discours rationnel à propos des choses divines. Inspirée par la philosophie grecque, dont elle tient cependant à se distinguer, cette démarche est pratiquée par les Mutakallimūn موتاكلمن théologiens musulmans  et est reconnue par certaines écoles se réclamant du sunnisme surtout le mutazilisme  المعتزلة et l'asharisme الأشعرية al-ʾAšʿarīyya .

Eilm al kalam 3 livres

          Puce or Kawthar :Al-Kawthar الكوثرL’Abondance- Rivière du Paradis est le nom traditionnellement donné à la 108e sourate du Coran, le Livre sacré de Dieu l'Unqiue.Cette sourate comprend trois versets, le « Basmalah »(1) étant inclus dans le premier verset. Elle est une des plus courtes du Coran. Selon l’avis le plus répandu, elle fut révélée à La Mecque. Certains dirent à Médine, et d’autres, peut-être deux fois, une fois à La Mecque et une seconde fois à Médine.. Révélée au Prophète Muhammad ṣallā-llāhu ʿalayhi wa sallam صلى الله عليه و سلم: « que la paix et la prière (bénédiction) d'Allah soient sur lui »comme l'ensemble de l'œuvre religieuse, elle fut proclamée  pendant la période mecquoise, c'est-à-dire schématiquement durant la première partie de l'histoire du Prophète     avant de quitter La Mecque.

(1)

Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.Bismi Allahi al rahmani al rahimi  بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ
 

Sourate la plus courte du Coran, elle aurait été révélée, d'après Ibn Ishaq,( connu pour avoir rédigé la Sîrat Rasûl Allah, c'est-à-dire Biographie de l'Envoyé d'Allah, première biographie de Muhammad   rédigée entre l'an 120 à 150 de l'hégire ) connu pour avoir rédigé la Sîrat Rasûl Allah, c'est-à-dire Biographie de l'Envoyé d'Allah*, première biographie de Muhammad   rédigée entre l'an 120 à 150 de l'Hégire à La Mecque quelque temps avant l'Isra  إسراء « voyage nocturne » et Miraj معراج, « échelle, ascension »

*( , سيرة رسول الله محمد بن عبد الله, La biographie du Messager de Dieu Muhammad ben ʿAbd Allah  sīra Rasūl Allah Muḥammad ben ʿabd Allāh )

 Deux interprétations traditionnelles principales de cette sourate existent. Soit elle parle d'un des fleuves* du Paradis الْجَنَّةِ al djenna offert par Dieu l'Unique Allah الله au Prophète Muhammad le Jour du jugement dernier, Yawm al-dyn يَوْم الدِّينِ: aussi appelé Yawm al-Qiyāmah  يوم القيامة: "Jour de la résurrection", soit d'un "bien abondant" qui lui est donné.

*sourate 47 مُحَمّد   Muhammad verset 15

.مَثَلُ الْجَنَّةِ الَّتِي وُعِدَ الْمُتَّقُونَ فِيهَا أَنْهَارٌ مِّن مَّاء غَيْرِ آسِنٍ وَأَنْهَارٌ مِن لَّبَنٍ لَّمْ يَتَغَيَّرْ طَعْمُهُ وَأَنْهَارٌ مِّنْ خَمْرٍ لَّذَّةٍ لِّلشَّارِبِينَ وَأَنْهَارٌ مِّنْ عَسَلٍ مُّصَفًّى وَلَهُمْ فِيهَا مِن كُلِّ الثَّمَرَاتِ وَمَغْفِرَةٌ مِّن رَّبِّهِمْ كَمَنْ هُوَ خَالِدٌ فِي النَّارِ وَسُقُوا مَاء حَمِيماً فَقَطَّعَ أَمْعَاءهُمْ
 Voici l'image du Paradis promis aux croyants : il y coulera des ruisseaux à l'eau toujours pure et limpide, des ruisseaux de lait à la saveur inaltérable, des ruisseaux d'un vin délicieux à boire, des ruisseaux d'un miel pur et distillé. Et des fruits de toutes sortes y seront offerts aux croyants, ainsi que le pardon de leur Seigneur. Ce sort est-il comparable à celui qui est réservé aux damnés qui seront voués, pour l'éternité, à l'Enfer, où leur boisson sera l'eau bouillante, qui leur déchirera les entrailles?
 
 Mathalou al jannati allati wuAida al muttaqouna fiha anhoarun min ma-in ghayri asinin  waanhaorun min labanin lam yataghayyar taAmouhou wa anharoun min khamrin laththatin lilshsharibina wa anharoun min Aasalin mousaffan wa lahoum fiha min koulli al thathamarati wa maghfiratoun min rabbihim kaman houwa khalidun fi al nari wa souqou maan hamiman faqattaAa amAaahoum

Sourate 108 الكوثر  al-kawṯar -  l’Abondance, l’Affluence versets 1à3

إِنَّا أَعْطَيْنَاكَ الْكَوْثَرَ

1. En vérité, Nous t'avons comblé de faveurs.

 

Inna aAtaynaka al kawthara

 

فَصَلِّ لِرَبِّكَ وَانْحَرْ

2. Prie donc ton Seigneur et sacrifie avec humilité !

Fasalli lirabbika wainhar

 

إِنَّ شَانِئَكَ هُوَ الْأَبْتَرُ

3. C'est ton ennemi qui sera, en vérité, privé de postérité.

Inna shani-aka houwa al-abtarou

Pour nous familiariser avec la lecture du Coran, nous avons essayé de développer ici une méthode de lecture qui nous permet d’arriver au cœur de la sourate malgré nos faibles connaissances de l’arabe, et, dans un premier temps, repérer les mots d’articulation (et par suite de les retenir par cœur) pour dégager la structure de la sourate. En sachant qu’il y a une unité constitutive de la sourate. 

 

PREMIÈRE APPROCHE GLOBALE

Si on considère la sourate d’une première approche globale, structurale, on peut constater que le premier et le troisième versets commencent par la particule de confirmation  « Inna  إِنَّا » qui doit être suivie d’un nom (au cas direct nécessairement, c’est-à-dire se terminant par la voyelle « a ») ou d’un pronom suffixe. Elle est utilisée pour mettre en valeur le terme de départ. Dans le premier verset, le mot « Inna  إِنَّا », est suivi par un pronom suffixe «  » (1ère personne du pluriel). Que ou Qui représente-t-il ? Dans le troisième verset, le nom qui suit est « shâ’ina-ka  شَانِئَكَ ». Qui est-il ?

Ainsi, au premier coup d’œil, on peut voir que cette sourate est composée de deux informations, de deux affirmations qui ont un lien entre elles – celui qui est entre les deux mots « al-kawthar  الْكَوْثَرَ » du premier verset et « al-abtar  الْأَبْتَرُ » du troisième verset. 

Ainsi, la sourate met en jeu trois « personnes » :

-le Locuteur, Celui qui parle, à la première personne du pluriel : qui représente-t-Il ? Pourquoi s’exprime-t-Il à la première personne du pluriel ?

-l’interlocuteur, celui à qui le locuteur parle : qui est-il ?

-puis vient une troisième personne à propos de qui le Locuteur parle, qui a un lien avec l’interlocuteur du fait du pronom suffixe à la seconde personne du singulier renvoyant à lui (« shâ’ina-ka  شَانِئَ »). De plus, le Locuteur insiste sur cette personne, du fait de la présence du pronom personnel masculin singulier qui suit le mot (« shâ’ina-ka شَانِئَ  ») : « huwa  هُوَ ». Qui est cette 3e personne en lien avec l’interlocuteur ? 

Le second verset est introduit par la particule « fa  فَ » qui indique soit une succession de fait soit une relation de cause, de but ou de conséquence, en relation avec le premier verset.

De plus, on peut noter, dans ce verset, l’emploi de l’impératif et la présence d’une conjonction de coordination « wa وا » (et) reliant les deux verbes : le Locuteur demande à l’interlocuteur de faire deux choses particulières, suite à l’information donnée dans le premier verset. 

Dans ce verset, on découvre que la nature du lien qui existe entre le Locuteur et Son interlocuteur : le Locuteur est le Seigneur de l’interlocuteur qui donne des ordres à Son sujet.  

Récapitulation des particules de cette sourate à retenir par cœur :

inna  إِنَّا : la particule de confirmation qui doit être suivie d’un nom (au cas direct nécessairement, c’est-à-dire se terminant par la voyelle « a َ ») ou d’un pronom suffixe. Elle est utilisée pour mettre en valeur le terme de départ. Elle est souvent traduite par « certes ».

fa فَ: qui indique soit une succession de fait soit une relation de cause, de but ou de conséquence (= alors)

wa  وَ : une conjonction de coordination reliant deux éléments de même nature (= et) 

Reste à découvrir le sens des principaux mots présents dans la sourate qui nous permettra de comprendre de quoi il s’agit, même de façon apparente.

ÉTUDE LEXICALE

« a‘taynâ-ka  أَعْطَيْنَاكَ » : « a‘taynâ » 4e forme dérivée (qui a très souvent un sens factitif ou causatif) du verbe  «‘a » à la 1e personne du pluriel au temps du passé et « ka » pronom personnel suffixe 2e personne du singulier désignant la personne à qui le Locuteur (Dieu Tout-Puissant) s’adresse, en l’occurrence le Prophète Mohammed(s) puisque c’est sur lui(s) qu’est descendu (révélé) le noble Coran.

Le verbe «‘a » signifie donner, apporter, présenter, offrir, accorder (quelque chose) selon les exigences de la « grandeur d’âme » du donneur. Il s’agit donc d’un Don de Dieu (qu’Il soit Exalté) selon les exigences de la station de Sa Grandeur, de l’ampleur de Sa Miséricorde et de l’étendue de Son Effusion.

« al-kawthar  الْكَوْثَرَ » : est une forme emphatique du mot « kathir » (=beaucoup, nombreux, surtout utilisé pour désigner la quantité, la mesure) avec l’ajout du « aw ». Sans doute pour indiquer l’exagération, la multitude, l’intensité. Ce mot signifie l’abondance, la multitude dans tout ce qui convient à son rang, en biens, en vertus, en moyens de gagner et de s’élever, matériellement, spirituellement et moralement, en grande quantité, de façon innombrable, incalculable, de façon absolue, sans spécificité. Une personne est appelée « kawthar » quand elle est munificente, bonne et généreuse.

«salli صَلِّ » : « prie ». Cet acte d’adoration est la belle Louange de Dieu de façon absolue englobant le salut, l’acte particulier d’adoration et autres. Il est le moyen du lien avec Dieu Tout-Puissant.

« li-rabbi-ka  لِرَبِّكَ » : « li- لِ » préposition marquant le but, en faveur de qui l’acte d’adoration est fait.

«rabb رَبِّ » : Ce mot, habituellement traduit par « Seigneur », sous-tend la permanence des bienfaits, la gérance et la seigneurie. Il implique une relation d’attention, de providence du Seigneur envers Son Messager. Et « ka  كَ » : adjectif possessif deuxième personne du singulier renvoyant à l’interlocuteur (le Prophète Muhammad(s)) = ton Seigneur.

«nhar  انْحَرْ » : verbe « nahara نْحَرْ » à la 2e personne du masculin singulier à l’impératif, qui signifie couper au niveau de la gorge de la bête, en l’égorgeant ou en portant un coup de poignard à cet endroit. De là l’idée de sacrifice. Voici le sens le plus courant. Nous verrons plus tard qu’il peut prendre d’autres sens.

« shâni’a-ka شَانِئَكَ   » : nom venant du verbe « shana’a شَانَئَ» haïr, détester, répugner jusqu’à atteindre le degré de l’hostilité + « ka كَ » adjectif possessif  2e personne du singulier. Ce mot désigne « celui qui te déteste », « qui n’aime pas ta compagnie », « qui ne te souhaite pas du bien », « qui n’aime pas que tu aies une grande famille avec une grand postérité », « qui est ton ennemi vindicatif ». Qui désigne-t-il ?

« al-abtar الْأَبْتَرُ » : nom dérivé du verbe « batara بْتَرَ » : couper, amputer, écourter, retrancher (le contraire de compléter), tant sur le plan matériel que celui spirituel. A l’origine, le mot «abtar ابْتَر » désignait l’animal qui a la queue coupée. Apparemment il signifie ici celui qui est privé de descendance, qui n’a pas, de postérité.

 

           Puce orKâtib کاتب  auteur est un terme utilisé pour décrire le poste d'écrivain, de scribe ou de secrétaire dans le monde arabophone, Persian World et d'autres régions islamiques jusqu'à l'Inde. Les tâches comprenaient la lecture et l'écriture de la correspondance, délivrent des instructions au commandement de la personne chargée et de la documentation d'archivage.

Le mot vient probablement du arabe kitāb  کتاب  (livre), et peut-être importé des voisins araméens du nord des Arabes. C'est un concept pré-islamique, rencontré dans le travail des anciens poètes arabes. L'art de l'écriture, bien que présent dans toute l'Arabie, était apparemment l'accomplissement de quelques-uns. Parmi les Compagnons de Médina aṣ-ṣaḥābah الصحابة, environ dix sont mentionnés comme kâtibs . کاتب  auteurs Avec l'étreinte de l'islam, le bureau de kâtib est devenu un poste de grand honneur. À cette époque, un modèle de chancellerie perse, un système complexe de bureaux gouvernementaux s'était développé, chaque branche de l'entité gouvernementale, religieuse, civique ou militaire avait son propre kâtib کاتب  auteurs. Ainsi, le terme a été largement rencontré en conjonction avec d'autres mots afin de dériver un poste de secrétaire plus spécifique, à savoir kâtib dīwān-secrétaire dans les bureaux financiers, kâtib al-sirr-chancellerie secrétaire ou secrétaire en chef, kâtib al- Djaysh - secrétaire de l'armée, et ainsi de suite.

Il a été utilisé dans l' Empire ottoman avec la même signification , à savoir Kiaya Katibi - secrétaire privé du Kiaya Bey et ainsi transféré dans d'autres langues, à savoir qatib , qatip en albanais .

 

•        Puce orKhaibar  ʾinšāʾ allāh إنشاء الله si Dieu l'Unique nous le permet : Oasis et village producteur de dattes, situé à environ 100 Km de Médine. A l'époque du Prophète Muhammad  , elle était habitée par une tribu Juive appelée Banu  Nadir بنو النضير . Elle fût conquise par les Musulmans en l'an 7 de l'hégire.(mai-juin  628)

La cité était peuplée de 20 000 Juifs, fermiers et d’environ 10 000 combattants, formée de plusieurs quartiers séparés dont les 3 principaux sont :

    1) Le quartier de Nâtâ ناتا formé de 4 forts (An-Nâ’îm النعيم, As-Sa’b اصعب, Al-Katîba الكتيبة, Bilqa بِلقا)
    2) Le quartier d’As-Shîk الشيخ formé de 2 forts (Ubbay أبي et Al-Barî البارئ.)
    3) Le quartier d’Al-Katîba الكتيبة formé de 3 forts (Al-Qâmous  القموص, Al-Watîh الواطية, Sulâlim)

Al-Qazwînî القزويني rapporte que la ville était un foyer de fièvre endémique et que ses habitants Juifs arabes étaient réputés pour leur perfidie et leur fourberie. Parmi eux, seul al Samaw'al Ibn 'Âdiyâ السموأل بن عادياء poète arabe juif était connu pour sa loyauté est proverbiale. (Sa relation d'amitié avec Imrou'l Qays , امرؤ القيس surnommé "le Roi Errant" الملك الضلّيل al mulk al dllyl) considéré comme le plus grand poète préislamique, contribue à sa célébrité.)

Raisons de l’attaque

La cause de cette guerre est le meurtre d'un musulman par les Juifs de Khaybar et leur refus de payer à ses ayants droit le prix du sang, chose qu'ils avaient accepté en signant la Constitution de Médine صحیفة المدینة sahyfat al madyna.

L'attaque de Khaybar serait la réponse de Muhammad   au siège de Médine par les armées coalisées des juifs de Banu Quraydhah بنو قريظة  et des Quraïchites  قريش  lors de la Bataille du fossé غَزوة الخَندَق ġazwa al-ḫandaq,  mars-avril 627. Les banu Nadir بنو النضير s'étant réfugiés à Khaybar ont fomenté et organisé la guerre contre Médine en s'alliant à Quraych قريش. Huyay ibn Akhtab, حيي بن أخطب un des plus fervents adversaires du prophète des Banu Nadir qui est à l'origine de cette bataille, sera exécuté  à la fin de la bataille par Ali ibn Abi-Talib علي بن أبي طالب le cousin du Prophète . Les autres seront relâchés et expulsés du Hijaz  اَلْـحِـجَـاز‎‎,  "la barrière"

La Bataille de Khaybar غزوة خيبر ghazwat khaybar a opposé, lors de la septième année de l'Hégire (mai-juin 628),Muhammad  ﷺ et ses compagnons aux Juifs les Banu Quraydhah بنو قريظة vivant dans l'oasis de Khaybar, située à 150 kilomètres de Yathrib يثرب, actuelle Médine المدينة Al-Madīna. La ville était assez riche, bien fortifiée et majoritairement peuplée de juifs avant cette expédition. La ville  fut assiégée pendant environs 20 nuits. Les combats durèrent durant  plusieurs jours.

 Nombre des musulmans

Les musulmans marchèrent sur Khaybar en mai 628, Mouharram  محرم 7 de l'Hégire Selon différentes sources, l’armée du Prophète Muhammad comptait entre 1 400 et 1 600 hommes avec 100 à 200 chevaux. Quelques femmes musulmanes (y compris  Hind bint Abu Umayya  هند بنت أبي أمية  connue  par le nom de  Umm Salama أم سلمة , l’une des épouses du Prophète Muhammad. Les musulmans marchèrent sur Khaybar en mai 628, Mouharram  محرم 7 de l'Hégire Selon différentes sources, l’armée du Prophète Muhammad comptait entre 1 400 et 1 800 hommes avec 100 à 200 chevaux. 20 femmes musulmanes accompagnèrent l’armée (y compris  Hind bint Abu Umayya  هند بنت أبي أمية  connue  par le nom de  Umm Salama أم سلمة , l’une des épouses du Prophète Muhammad s’étaient jointes à l’armée, afin de prendre soin des blessés. Aussi, dix personnes des Juifs de Médine et certains esclaves accompagnèrent le Prophète .

Avant la bataille, les habitants de Khaybar n’avaient aucun doute quant à la guerre. Cependant, la marche rapide des musulmans prit les Juifs par surprise. Ceci empêcha les Juifs d’organiser une défense centralisée, laissant ainsi à chaque famille le soin de défendre sa propre redoute fortifiée.

Connaissant les conséquences des batailles de Muhammad  avec les autres tribus juives, les Juifs de Khaybar opposèrent une résistance féroce, obligeant les musulmans à prendre chaque forteresse une par une. Pendant la bataille, les musulmans réussirent à empêcher les Ghatafan بنو غطفان tribu arabe numériquement importante, alliés à Khaybar et forts d’environ 4 000 hommes de venir à leur secours. Une des raisons serait que les musulmans auraient acheté les Arabes polythéistes alliés des Juifs.

Les juifs, après une escarmouche plutôt sanglante devant une forteresse, évitèrent les combats en zone dégagée. La plupart des engagements consistaient à lancer des flèches d’une grande distance. En une occasion au moins, les musulmans furent capables de prendre d’assaut des forteresses. Il y avait aussi des combats d’homme à homme dont le plus fameux opposa Alī ibn Abī T̩ālib علی پسر ابو طالب , cousin de Muhammad, à Marhab ibn Abu Zaynab*, ou Marhab ibn Al-Harith مرحب ابن أبي زينب , un combattant, chevalier  arabe renommé qui avait de l'excellence dans la guerre, il était un poète, grand courageux, et riche.

*Selon certains historiens, lui et sa sœur étaient d'origine israélite tandis que d'autres historiens pensaient qu'il était d'origine Ḥimyarite

Après la reddition des Qurayza  Sa’d ibn Mu'adh  سعد بن معاذ chef de la tribu musulmane des Banu Aws  بنو أوس  qui maudissait la tribu des Banu Quraydhah بنو قريظة  déclara alors que « les hommes soient tués, les possessions partagées, et les femmes et les enfants pris comme captifs ». Muhammad  approuve la décision, la qualifiant de similaire au jugement de Dieu, à la suite de laquelle tous les individus mâles de la tribu qui avaient atteint l’âge de puberté furent décapités et enterré dans une fosse commune.  Tabari révèle que 600-900 furent massacrés. Mais selon Ibn Kathir ils furent entre 400 et 700 tués. Selon la tradition la Sunnah  il n'est pas précisé  le nombre de tués, mais révèle que tous les mâles furent tués et une femme (la seule femme est mentionnée par Sunan Abu Dawud)* Les autres femmes et enfants furent vendus en échange d’armes et de chevaux, selon des sources islamiques. Ils furent en majorité vendus aux Juifs de Banu Nadir  بنو النضير  à Khaïbar

* Sunnan Abu Dawud, سنن أبو داود , "Aucune femme de Banu Quraydhah بنو قريظة  ne fut tuée sauf une. Elle était avec moi, parlant et riant sur son dos et son ventre (énormément), pendant que l’Apôtre de Allah (que la paix soit sur lui) tua ses gens avec l’épée. Tout d’un coup un homme l’appela par son nom : Où se trouvent celui-ci et celui-là ? Elle répliqua : Je. Je lui demandai : C’est quoi ton problème ? Elle rétorqua : J’ai posé un nouvel acte. Elle dit : L’homme l’emmena et la décapita. Elle dit : Je n’oublierai jamais le fait qu’elle riait énormément, bien qu’elle savait qu’elle allait être tuée.

La Rédition

Muhammad rencontra Salām bin Abī 'l-Huqayq سلام بن أبي الحقيق‎, al-Katibah الكتيبة et al-Watih الواطية pour discuter les termes de la reddition générale. Selon les termes de l’accord, les juifs de Khaybar devaient évacuer la région et abandonner leur richesse. Les musulmans cesseraient la guerre et ne feraient de mal à aucun juif. Après l’accord, quelques juifs négocièrent par un pacte, la possibilité de rester dans l’oasis et de continuer à cultiver leurs terres contre le versement de la moitié de leur récolte. Muhammad  accepta cette proposition. Il ordonna aussi la restitution aux juifs de leurs livres saints. Cette décision fut par la suite interprétée par les « juristes comme la concession d’un statut de métayage et cet accord fut l’un des fondements sur lesquels s’appuie la théorie de la Jizya جزية impôt annuel.

En l’an 642 soit an 23 de l’Hégire, le deuxième calife Umar ibn al Khattab عمر بن الخطاب, mit fin à cette situation en décidant d’expulser les juifs d’Arabie. Il procéda alors à un partage des terres de l’oasis, distribuées à des musulmans. Il apparaît toutefois, d’après certains témoignages, que des juifs retournèrent par la suite à Khaïbar. Au début du 20è siècle, son territoire appartenait au chérif de la Mekke مكة, le Chérif Hussein ibn Ali  الحسين ابن علي « 1853-1931 » et roi du Hedjazاَلْـحِـجَـاز de 1916 à 1924; il fut conquis en 1922 par Talal طلال fils de ‘Abd al-Aziz Ibn Sa’üd, عبد العزيز بن  سعود établissant sur la région le pouvoir des Âl Saüd. (Dictionnaire historique de l’Islam (J.et D. Sourdel édition PUF page 467-468)

Selon les sources musulmanes  les seules dont disposent les historiens  les juifs vaincus négocièrent afin de demeurer à Khaybar et de continuer à pratiquer la religion juive, en échange de leurs biens (leur trésor) et du paiement d'un impôt (la moitié de leur récolte). Le sort des juifs de Khaybar diffère ainsi de celui des deux autres tribus juives de Médine, expulsées ou massacrées, les Banu Nadirبنو النضير  et les Banu Quraydhah بنو قريظة. Les habitants juifs de Khaybar furent donc épargnés.

Muhammad choisit une des femmes juives comme épouse. Elle s’appelait Safiyya bint Huyayy, ‏‫صفية بنت حيي et était la fille du chef des Banu Nadir, Huyayy ibn Akhtab, حيي بن أخطب tué lors des combats de Médine, et la veuve de Kinana ibn al-Rabi, كنانة ابن الربيع‎, le trésorier des Banu Nadirبنو النضير  .

Butins

Les butins de certaines forteresses qui furent conquises sans aucune bataille, appartenaient d’après les règles de l’islam au Prophète et devinaient sa propriété.
Après avoir pris sa part, le Prophète donna le reste des butins à ceux qui avaient participé à la bataille de Hudaybîyya غزوة الحديبية ghazwat al Hudaybîyya. Mais d’après Al Waqidi الواقدي le Prophète les donna aux participants à la bataille de Khaybar sans prendre en considération leur présence à Hudaybîyya الحديبية.
Après la conquête de Khaybar, un groupe de la tribu de Daws الدوسي arriva auprès du Prophète et ce dernier lui donna sa part. Aussi, il donna la part des Juifs de Médine qui l’avaient accompagné et avaient aidé l’armée musulmane au cours de la bataille de Khaybar.(ce qui contredit les rumeurs que le but était de détruire totalement les juif)

Bataille de Khaybar dans le Saint Coran

Les exégètes du Saint Coran suggèrent que la prise de Khaybar était annoncée implicitement dans les Paroles de Dieu l'Unique, telle une promesse Divine

Sourate 48  الفتح al-Fat’h la Victoire verset 18 et 20

لَقَدْ رَضِيَ اللَّهُ عَنِ الْمُؤْمِنِينَ إِذْ يُبَايِعُونَكَ تَحْتَ الشَّجَرَةِ فَعَلِمَ مَا فِي قُلُوبِهِمْ فَأَنزَلَ السَّكِينَةَ عَلَيْهِمْ وَأَثَابَهُمْ فَتْحاً قَرِيباً

 

18-Dieu a été satisfait des croyants qui t'ont prêté serment d'allégeance sous l'arbre. Il savait quels sentiments les animaient. Aussi fit-Il naître la quiétude dans leurs cœurs, et leur accorda, en récompense, une victoire rapide,

 Laqad radiya Allahou Aani al mouminina ith youbayiAounaka tahta al shajarati fa Aalima ma fi qouloubihim fa anzala al sakinata Aalayhim wa athabahoum fathan qariban

.وَعَدَكُمُ اللَّهُ مَغَانِمَ كَثِيرَةً تَأْخُذُونَهَا فَعَجَّلَ لَكُمْ هَذِهِ وَكَفَّ أَيْدِيَ النَّاسِ عَنكُمْ وَلِتَكُونَ آيَةً لِّلْمُؤْمِنِينَ وَيَهْدِيَكُمْ صِرَاطاً مُّسْتَقِيماً

 20-Dieu vous a promis un riche butin que vous réaliserez. Il a hâté pour vous cette prise-ci et vous a épargné les coups de vos ennemis, afin que cela soit un signe encourageant pour les croyants et qu'Il vous guide sur le droit chemin.

 Wa Aadakoumou Allahu maghanima kathiratan ta/khouthounaha fa Aajjala lakoum hathihi wa kaffa aydiya al nasi Aankoum wa litakouna ayatan lilmou/minina wa yahdiyakoum siratan moustaqiman

 

Aussi, d’après certains exégètes du Coran, de la sourate 48 الفتح al-Fat’h la Victoire sourate 1à 15 sont révélés à ce propos

1. En vérité, Nous t'avons accordé une victoire éclatante,

2. afin que Dieu te pardonne tes fautes, passées et présentes, parachève sur toi Sa grâce et te dirige dans la voie droite.

3. Dieu te prête ainsi un puissant secours.

4. C'est Lui qui a fait naître la quiétude dans le cœur des croyants afin d'accroître sans cesse leur foi, et c'est à Lui qu'appartiennent les armées des Cieux et de la Terre. Il est l'Omniscient, le Sage.

5. Il a usé ainsi de Sa grâce en vue d'admettre, pour l'éternité, les croyants et les croyantes dans des Jardins baignés d'eaux vives, après les avoir absous de leurs péchés. Et ce sera, pour eux, un immense bonheur auprès du Seigneur !

6. Et Il en use également ainsi pour punir les hypocrites, hommes et femmes, ainsi que les idolâtres, hommes et femmes, qui prêtent de mauvaises intentions à Dieu. Puisse le mal qu'ils Lui prêtent se tourner contre eux, car Dieu les poursuivra de Son courroux et de Sa malédiction, et leur réservera la Géhenne, cette affreuse demeure !

7. C'est à Dieu qu'appartiennent les armées des Cieux et de la Terre. Il est l'Omniscient, le Sage.

8. Nous t'avons envoyé comme témoin et comme Messager pour annoncer la bonne nouvelle et avertir,

9. afin que vous croyiez en Dieu et en Son Messager, que vous L'honoriez, que vous proclamiez Sa gloire et que vous L'invoquiez matin et soir.

10. Ceux qui te prêtent serment d'allégeance, c'est à Dieu en réalité qu'ils le prêtent. La Main de Dieu est au-dessus des leurs. Celui qui viole son serment le viole à son propre détriment. Celui qui demeure fidèle à son engagement, Dieu lui accordera une magnifique récompense.

11. Ceux des bédouins restés en arrière te diront en guise d'excuses : «Nous avons été retenus par nos biens et nos familles. Prie donc Dieu de nous pardonner notre absence !» Ainsi racontent-ils des choses qu'ils sont loin de penser. Dis-leur : «Qui donc peut aller contre la volonté de Dieu s'Il veut vous faire du mal ou du bien? Dieu est parfaitement au courant de ce que vous faites.

12. En vérité, vous avez cru plutôt que le Prophète et ses Compagnons ne reviendraient plus jamais dans leurs foyers. Et cette méprise avait réjoui vos cœurs et suscité en vous des pensées malsaines, prouvant par-là que vous êtes un peuple de corrompus !»

13. Que ceux qui ne croient pas en Dieu et en Son Prophète sachent que Nous avons préparé un Brasier ardent pour les négateurs !

14. À Dieu la Royauté des Cieux et de la Terre , Il absout qui Il veut , Il punit qui Il veut, et Il est cependant Clément et Miséricordieux.

15. Ceux qui étaient restés en arrière diront, en vous voyant partir pour vous emparer d'un riche butin : «Laissez-nous vous suivre !», voulant ainsi enfreindre l'arrêt de Dieu. Dis-leur : «Jamais vous ne nous suivrez ! Dieu en a déjà décidé ainsi !» Ils diront alors : «Vous agissez ainsi par jalousie !» Il n'en est rien, mais ils sont si peu intelligents.

 

Pour plus d'Info lire livres

  Shaykh Safiy Ar-Rahmân Al-Moubârakfouri Muhammad l'Ultime Joyau de la Prophétie le Nectar Cacheté édition en Nour  الرحيقِ المختومِ  Ar-Rahîq al-Makhtoum pages 551 à 580

Tariq Ramadan, طارق رمضان Muhammad, vie du Prophète Sirât Rasûl سيره رسول: les enseignements spirituels et contemporains, éditions Presses du Chatelet, 2006 
Muhammad Hamidullah
محمد حميد الله, Le Prophète de l’Islam  نبي الإسلام : sa vie, son oeuvre, éditions el-Najah, 1998
Ibn Kathîr
ابن كثير, As-Sîra السيرة : la biographie du Prophète Muhammad سيرة النبي محمد sirat al nabii Muhamad - Les débuts de l’Islam, éditions Universel, 2007
Martin Lings, Le Prophète Muhammad : sa vie d’après les sources les plus anciennes, éditions du Seuil, 1986

Muhammad Redha
 محمد رضا, Muhammad le Messager de Dieu محمد رسول الله éditions Al-Maktaba al-’Asriyya, Beyrouth, 2009
Muhammad Al-Ghazâlî,
محمد الغزالي Fiqh As-Sîra  الفقه الصيرة : la biographie du Prophète Muhammad, éditions Maison d’Ennour, 2006
Muhammed al-Khudhary,
محمد الخضري nour al yaqin fi sirat sayd al moursalin Lumière de la certitude : la vie du Prophète de l’Islam, نور اليقين في سيرة سيد المرسلين éditions Iqra, février 2009   pages 293-297

Al Bukhari البخاري  Sahih  Boukhari  صحيح البخاري édtion Al Maktaba al asriyah Tome 5 page 428-456 ref R28- 4195 à 4249

Muhammad Youssef Al- Kandahlawi محمد يوسف الكندهلاوي la vie des compagnons ayat as sahabas حياة الصحابة édition le Figuier Tome 1 pages 432-433

Chronique de Tabari طبری, histoire des Prophètes et des rois تاريخ الرسل والملوك  Tarikh al-Rusul wa al-Muluk édition la Ruche pages 549-551

Dictionnaire Historique de l’Islam J.Sourdel et D. Sourdel édition PUF  page 468

Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours édition Albin Michel pages 49-50

Lien : https://www.islam-ahmadiyya.org/images/stories/pdf/la_vie_de_Mohammad_saw_web.pdf Page 94 -145 à 157.

Ghazwat khaybar

 

Près de 400 mystérieuses structures de pierre vieilles de plusieurs milliers d’années ont été repérées dans la région volcanique et désertique de l’Harrat Khaybar حرة خيبر , dans le centre-ouest de l’Arabie Saoudite,  au nord-est de Médine. Si des constructions similaires se retrouvent dans une large région englobant ce pays mais aussi la Syrie et la Jordanie, on ne sait pour le moment que peu de choses de ces centaines de structures qui pourraient être plus vieilles que les pyramides d’Égypte et rappellent dans leur concept les lignes de Nazca au Pérou Amérique du Sud .

Harrat khaybar 1

        

21 décembre 2017
la suite bientôt incha Allaإنشاء الله h  excusez pour le retard dans le travail de cette page
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         Puce orKhamsa خمسة (Al Khamsa) : Les cinq compilateurs de Hadith : Abou Da'oud, An-Nasâ'i, At-Thirmidhi, Ibn Mâjah et Ahmad (Que Dieu les agrées).

Les Grands recueils de hadiths sont des recueils de traditions islamique écrits par des compilateurs des hadiths remontant au 8e siècle et 9e siècle. Ils concernent essentiellement les gestes et les paroles de Muhammad et servent à la fois aux experts de la loi et à ceux de la théologie

•          Puce or Khan : 1. Caravensérail 2. titre de noblesse turc, employé surtout chez les Seljoukides et les Monghols.

•          Puce or Kharadj (Kharâdj) : Impôt foncier canonique pesant sur les terres conquises conservées par les anciens propriétaires. Dérivé du grec choregia par le syriaque et rattaché par les Arabes aux racines kh.r.dj.

•           Puce orKharijisme (Khâridjisme) : Constitue, avec le chiisme, l'un des deux grands schismes historiques dans le monde musulman. Il est apparu après la bataille de Siffîn (655/37) lorsque 'Ali consentit à un compromis avec les Umayyades. Le kharidjisme se détourna alors des califats centraux et adopta des positions rigoristes et sectaires. Sous sa forme ibâdite, ce courant subsiste en quelques points de l'Afrique du Nord et à 'Oman.

•           Puce orKhimar : Foulard porté par les femmes, couvrant la tête et le visage. A ne pas confondre avec le Hijab, qui est un voile couvrant aussi le corps.

•        Puce or  Khutba, Kotba : [ Prône ] Allocution précédant la prière du vendredi. faire fiche khitba pdf

            et video kutba  en français

         Puce orKhwarizmi (Mohammed Ibn Moussa El-khwarizmi) : (800-863 de l'ère chrétienne) Géographe et Mathématicien d'origine perse, Savant de renom de la célèbre "Maison de la Sagesse" fondée par le Calife Abbaside El-Mamoun. Ses travaux et ses ouvrages "Précis de calcul de la restitution" (al-jabr) et l'"équation" sont à la base de la mathématique moderne. Le terme "algèbre" provient directement du nom de son ouvrage, celui d'"algorithme" dérive directement de son nom (Khwarizmi).

•          Puce or Kibla (Qibla) : Elément architectural présent dans les mosquées depuis le début du 8e siècle de l'ère chrétienne. Cette niche, souvent rîchement décorée, indique la direction de la prière, orientée vers la maison sacrée, la Kaaba, à La Mecque.

•           Koufique, Coufique : Terme désignant un genre calligraphique fondé dans la ville de Koufa dans l'actuelle Irak. Très utilisée jusqu'au 12e siècle dans les manuscrits ainsi que dans les arts décoratifs, elle se caractérise à son apparition par une ligne de base très rigide sur laquelle semblent être posées les lettres. Elle s'enrichie par la suite de terminaisons végétales.

         

Puce orKufr كفر  mécréance; incroyance; athéisme; refus) est un terme arabe qui signifie mécréance. Dans l'islam, il se dit de toute croyance polythéiste (ou assimilée) et athée. C'est le refus de croire, mais aussi l'apostasie. voir note kafir plus haut

 

 

L

•           Lâ ilâha illa Allâh : [ nulle divinité en dehors d'Allah / nul ne mérite ] Formule célébrant l'adoration unique de Dieu dans Son unicité et Sa toute-puissance. Cette formule fait partie de l'attestation de la foi que l'on doit prononcer pour devenir musulman.

•           Laylat al Qadr : [ Nuit du destin ] Nuit où le Coran fut révélé à Muhammad (bsdl) pour la première fois, pendant le mois de ramadan de l'année 610.

Le jour précis de cette nuit n'est pas connu mais la tradition (sur la base de hadiths) la situe dans les 10 derniers jours du mois de Ramadan, dans l'une des nuits impaires (la nuit du 20 au 21 Ramadan ou celle du 22 au 23 Ramadan, etc. jusqu'à la fin du mois). La veillée de prière en ces nuits est hautement considérée par la tradition.

•           Licite : Voir ahkam.

•           Loth : Prophète mentionné dans le Coran. Loth averti son peuple du châtiment qu'il encourait du fait de sa pratique des turpitudes et de la sodomie. Son peuple le rejeta et leur cité fût détruite.

•           Lumière d'Islam en Occident : [ Accompagnement des nouveaux venus à l'Islam ] Association fondée pour répondre aux besoins des nouveaux venus à l'Islam, pour accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans leur cheminement spirituel, les conseiller et les orienter pour une meilleure connaissance de l'islam, pour les prémunir contre les influences extrèmes ou sectaires, et pour répondre à leurs questions spécifiques.

Pour ses activités, Lumière d'Islam en Occident dispose d'animateurs et de conférenciers formés dans les disciplines islamiques.

L'association a reçu le soutien du grand savant Mohammed Sa'id Ramadan al-Bouti.

Site Officiel : www.lumiere-islam.fr

M

•           Madhhab,: مذهب pluriel : مذاهب maḏhâhib, conception ; école juridique musulmane

 Ecole de droit (fiqh). Quatre madhah se mettent en place pendant le premier siècle 'abasside: l'école médinoise de Mouhammad ibn idris as-shafi'i (école shafiite), de Mâlik ibn Anas (école malikite), fondée sur le consensus (idjma') et le jugement personnel (ray) ; l'école iraqienne, d'Abu Hanifa (école hanafite), insistant sur le jugement analogique (qiyâs); l'école menée par Ibn Hanbal (école hanbalite), insistant sur le taqlîd. Plusieurs écoles Shi'ites existent également, dont les plus importantes sont l'école ja'farite et zaydite.

Al-Mas'ûdî علی بن حسین مسعودی Abū al-Ḥasan 'Alī ibn al-Ḥusayn ibn 'Alī al-Mas'ūdī), né à Bagdad à la fin du IXe siècle, mort à Fostat en septembre 956, est un encyclopédiste et polygraphe arabe, à l'apogée de l'islam classique. Ses Murūj adh-dhahab wa-ma'ādin al-jawhar ou Prairies d'or et mines de pierres précieuses resteront jusqu'au milieu du XVe siècle le manuel de référence des géographes et des historiens de langue arabe ou persane

Il disait descendre de 'Abdūllah ibn Mas'ūd, compagnon du prophète Muhammad, et appartenait à la branche chi'ite de l'islam. Il est également classé par certains auteurs parmi les mutazilites. Il entreprit dès sa jeunesse de grands voyages : en Perse, puis en Inde vers 915 ; ensuite, sur les rives de l'Océan Indien, à Ceylan, dans le sud de l'Arabie, sur la côte orientale de l'Afrique jusqu'à Zanzibar ; également autour de la Mer Caspienne, en Palestine (il se trouvait à Tibériade en 926), en Syrie du nord (il séjourna à Antioche). En 943, il était à Bassora. En 945, il séjournait à Damas. En 955, il se trouvait à Fostat où il rédigeait le Livre de l'avertissement. Selon l'historien Ibn Taghribirdi, il y mourut l'année suivante à un âge peu avancé. On ignore le motif précis de tous ses voyages et la manière dont ils furent financés.

En rapprochant la préface des Prairies d'or et certains passages du Livre de l'avertissement, on peut retrouver les titres de vingt-trois ouvrages qu'il composa. Le principal était une Histoire universelle (Akhbār az-zamān), qu'il entreprit en 943, sorte de vaste encyclopédie historico-géographique en trente livres. Ensuite il écrivit un Livre moyen (Kitāb al-awsat), complément du précédent, qui est un récit chronologique des événements de l'histoire humaine depuis la création du monde. Les Prairies d'or sont un abrégé en cent trente-deux chapitres de la matière contenue dans les deux compositions précédentes. Le Livre de l'avertissement et de la révision, son dernier ouvrage, en est un autre résumé bien plus mince (un cinquième environ), mais avec des compléments et perfectionnements sur certains points. Ces abrègements étaient destinés à faciliter la diffusion du contenu des deux premiers ouvrages.

Parmi les autres titres qu'il donne, on peut relever : le Livre de l'exposition des principes de la religion, le Discours sur les bases des croyances, le Livre du secret de la vie, l'Arrangement des preuves touchant les principes de la religion, le Livre des réflexions sur la qualité d'imam, le Livre de la sincérité, le Livre des diverses sortes de connaissance, le Mémorial. Il mentionne aussi plusieurs traités sur les sciences (physique, astronomie) ou disciplines occultes (divination), et des écrits sur la politique et l'organisation des États. Tout cela est perdu.

Ce qui subsiste principalement, ce sont Les Prairies d'or et mines de pierres précieuses (Murūj adh-dhahab wa-ma'ādin al-jawhar), ouvrage très répandu dans les siècles suivants, conservé dans de nombreux manuscrits, et le Livre de l'avertissement et de la révision (Kitāb at-tanbīh wa-l-ashrāf).

 

Médine est une ville d'Arabie saoudite, capitale de la province de Médine, située dans le Hedjaz. Elle a plusieurs noms en : Al-Madīna (المدينة) « la ville » ; Al-Madīna al-Munawwara (المدينة المنورة), son nom officiel et qui se traduit par « la ville illuminée », Madīnatu an-Nabî (ﻣﺩﯾﻨﺔ ﺍﻟﻨﺒﻲ) « la ville du prophète », ou Madīnatu Rasûl Allah (مدينة رسول الله) « la ville du messager de Dieu »).

C'est là que vint s'installer en 622 à l'hégire le prophète de l'islam, Muhammad, après qu'il eut, selon le Coran, reçu l'ordre de Dieu de quitter La Mecque, ville distante de plus de 430 km. C’est aussi là qu’il mourut et fut enterré en 632. La ville abrite son tombeau dans la Masjid An Nabawi (« mosquée du Prophète ») ainsi que les premiers califes Abou Bakr et Omar, les autres personnes importantes de l'islam restant au cimetière Al-Baqi.

Médine est la deuxième ville sainte de l'islam, après La Mecque. Bien qu'il ne soit pas un passage obligatoire du hajj, de nombreux pèlerins venant de La Mecque viennent y visiter, comme beaucoup de fidèles durant toute l’année, le tombeau de Mahomet et les mosquées

 

•           Madrasa, Medersa :  مدرسة [ lieu de lecture et d'étude ] Ecole publique qui dispense l'enseignement du Coran ou sert à l'enseignement du droit islamique mais on y enseignait aussi les mathématiques, le médecine, la littérature et les langues (souvent par un cursus de quatre ans). Ce système scolaire aurait été fondé par le sultan seljoukide Nizam al-Mulk (1018-1092 de l'ère chrétienne).

•           Maghrib : [ couchant ] Nom de la prière célébré après le couché du soleil. Cette prière est la quatrième des cinq prières rituelles célébrées quotidiennement par le croyant.

•           Mahr : Prescription coranique, bien remis par l'époux à l'épouse au moment du mariage (contrairement à la "dot" pratiquée traditionnellement en Europe qui voyait la famille de la mariée remettre un bien au futur époux). Ce bien appartient de plein droit à l'épouse.

. Maisir مَيْسِرِ

Dans l'Islam , le jeu (connu sous le nom de maisir , maysir , aussi maisira et parfois appelé قمار qimar   est interdit harām ). Selon investment-and-finance.net, le terme « maisir » a été «utilisé à l'origine» comme référence à un «jeu pré-islamique de flèches dans lequel sept personnes ont joué pour des actions (portions) d'un prix attribué». Maisir est interdit par la loi islamique ( shari'a ) au motif que "l'accord entre les participants est basé sur une incitation immorale fournie par des espoirs tout à fait vifs dans l'esprit des participants qu'ils gagneront par simple chance, sans tenir compte de la possibilité de perte".

De quoi s’agit-il ?

Les jeux d’argent, on parle aussi de jeux de hasard sont des eux payants pour lesquels l’issue (obtention des gains ou perte de la mise) repose totalement ou partiellement sur le hasard :

  • Totalement : on peut citer les jeux de grattage, de tirage, les machines à sous, la roulette, etc.
  • Partiellement : comme le pocker, les paris sportifs et hippiques, etc.

étymologique : le mot français « hasard » provient de l’arabe الزهر  (az-zahr) qui signifie « le dé » ou encore « la chance ».

Définitions

Les deux qimar et maisir se réfèrent aux jeux de hasard, mais qimar est un genre (ou un sous-ensemble ) de plusir . L' auteur Muhammad Ayub définit plusir comme "souhaitant quelque chose de précieux avec facilité et sans payer une compensation équivalente pour elle ou sans travailler pour elle, ou sans s'engager contre elle par un jeu de hasard",  Une autre source , Faleel Jamaldeen, le définit comme «l'acquisition de la richesse par hasard (pas par effort)». Ayub définit qimar comme "signifie également [ing] l'argent, le bénéfice ou l'usufruit au prix d'autrui, ayant droit à cet argent ou à ce bénéfice en recourant au hasard";  Jamaldeen comme "un jeu de hasard".

Dans l'Écriture

Il est indiqué dans le Coran que les jeux de hasard, y compris plusir , sont un «péché grave» et des «abominations de la main-d'œuvre de Satan». Il est également mentionné dans ahadith.

Ils vous demandent à propos du vin et du jeu. Dites: «Dans ces deux cas, le péché grave, bien que certains bénéficient, à l'humanité. Mais leur péché est plus grave que leur bénéfice.

- Qur'an , 2: 219 ( al-Baqara )

O croyants, le vin et le jeu, les idoles et les flèches divinantes sont une horreur, l'œuvre de Satan. Donc, éloignez-vous, que vous pouvez prévaloir. Satan désire seulement éveiller la discorde et la haine parmi vous avec le vin et le jeu, et vous dissuader de la mention de Dieu et de la prière. Voulez-vous abandonner?

- Qur'an, Sura 5: 90-91 ( Al-Ma'ida )

Narra Abu Huraira: Le Prophète a dit: "Celui qui ne jure pas en serment." Par Al-lāt et al-'Uzzá , 'dirait:' Aucun n'a le droit d'être adoré, mais Dieu, et celui qui dit à son ami ' Venez, laissez-moi jouer avec vous, «devrait donner quelque chose dans la charité».

- Sahih Bukhari, livre 78 (serment et vœux), hadith 645

 

Makka La Mecque (مكة, makka) est une ville de l'ouest de l'Arabie, non loin de la charnière séparant le Hedjaz de l'Asir, à 80 km de la mer Rouge, et capitale de la province de la Mecque.

Lieu de naissance, selon la tradition islamique, du dernier des Prophètes et Messagers Muhammadà la fin du 6e siècle, elle abrite la Kaaba au cœur de la mosquée Masjid Al-Haram المسجد الحرام la Mosquée sacrée   et la tradition musulmane a lié sa fondation à Ibrahim (Abraham), ce qui en fait la ville sainte la plus sacrée de l'islam. L'accès est interdit aux personnes qui ne sont pas de confession musulmane ainsi qu'aux femmes seules, même musulmanes.

L'histoire pré-islamique Le  Saint Coran fait référence à cette période sous le nom de jahiliya (« ignorance » ou « paganisme »), le polythéisme y étant alors la règle, si l'on fait exception des quelques groupes juifs sédentaires,  du passé de  la ville est assez obscure et difficilement accessible. C'est annuellement et depuis le 7e siècle le lieu du pèlerinage de La Mecque حَجّ  hajj qui rassemble, depuis la fin du 20e siècle, des millions de fidèles des différentes tendances confessionnelles de l'islam, venus du monde entier. C'est également le lieu vers lequel se tournent pour leurs prières quotidiennes les croyants musulmans.

Depuis les années 1970, des spéculateurs immobiliers construisent des infrastructures, avec un gigantisme qui ne cesses au fil des années, pour permettre d'accueillir plus de fidèles, mais détruisant dans le même temps des sites historiques musulmans, d’où une critique de nombreux fidèles à travers le monde .

Voir à ce sujet le livre de Ziauddin Sardar ضیاء الدین سردار  écrivain d’origine pakistanaise spécialisé dans la pensée musulmane « Histoire de la Mecque de la naissance d’Abraham au 21è siècle édition Payot »

 

•           Makrouh : Terme de droit musulman désignant un acte indésirable, détestable, mais non répréhensible.

•           Maqam al mahmoud (Al-maqâm-al-mahmoûd) : Le plus haut degré du Paradis, alloué seulement au Prophète Muhammad (Paix et Bénédiction de Dieu soient sur lui) ; (voir hadith n°-242, vol.6 Sahih Al Boukhari).

•           Maqboûl  مقبول : Terme désignant le degré de recevabilité qui est acceptable; admis; plausible

d'un Hadith. Un Hadith maqboûl  مقبول est fiable. Les savants du Hadith (Mouhaddithoun) ont défini plusieurs sous-catégories pour ce degré :

 

- moutawatir (notoire)

- Cahih (authentique)

- Cahih lighayrih (authentique par la multiplication des chaînes)

- Hassan (Bon)

- Hassan lighayrih (bon par la multiplication des chaînes)

Les hadiths maqboûl requièrent une chaîne continue et des transmetteurs sûrs aussi bien moralement que sur le plan de la mémoire.

.    Maqsura   مقصورة  il s'agit d'un endroit clos situé près du mihrab, réservé au souverain pour le protéger des attaques. La maqsura n'est pas présente dans toutes les mosquées, car elle s'oppose à l'idéal d'égalité de la religion musulmane.

•           Marabout : De l'Arabe murâbitûn (« les gens du ribât », même origine que « almoravide »). Le terme a pris, en français, deux acceptations : en Afrique du Nord, tombeau d'un saint, généralement surmonté d'une coupole blanche (qubba) ; en Afrique noire, tout personnage religieux. Souvent, nuance péjorative : le marabout est, en ce cas, celui qui se livre à des activités de « maraboutage »(vente de talismans et de prédications).

•           Mardoûd : Terme désignant le degré d'irrecevabilité d'un Hadith. Un Hadith mardoûb est par définition peu fiable. Les savants du Hadith (Mouhaddithoun) ont classé dans cette catégorie les hadiths construits de toute pièce dans un but politique ou sectaire mais aussi les hadiths dont le rapporteur a été entaché moralement ou si l'un des transmetteurs est inconnu (et ne peut donc être moralement appuyé par des témoignages).

•           Marwa : Colline de La Mecque, que les pèlerins traversent lors du rite du Hajj, près de la Mosquée Sacré (Masjid el Haram).

•           Masjid, Mosquée : [ Lieu où l'on se prosterne ] Lieu de rassemblement et de prière. La mosquée se situe au centre de la société musulmane et rassemble les fonctions de lieu de prière collective, école, centre social d'aide, etc.

Maslaha ou maslahah (مصلحة , "intérêt public") est un concept dans la loi islamique traditionnelle. Maslaha n'est pas Shari'a, mais c'est un concept qui appartient à la jurisprudence islamique (aussi connu sous le nom de fiqh ). C'est une des sources secondaires de la jurisprudence islamique utilisée par certains «madhhab» pour interpréter la Shari'a (les principes généraux présents dans le Saint Coran et la Sunnah ) afin de fixer des règles. Il est invoqué pour interdire ou permettre quelque chose sur la base de savoir si elle sert le bien commun ou le bien-être public .

Le concept est lié à celui d' istislah استصلاح "à juger approprié . Si la signification de maslaha est «un intérêt public», la signification d'istislah est «de rechercher le meilleur intérêt public» - l'objet et le but de la Charia.

Maslaha a été utilisé dans un sens par l'avocat andalou Al-Shatibi Al-Shatibi nom complet 'abu 'iishaq 'iibrahim bin musaa bin muhamad allkhmy al shshatibiiأبو اسحاق إبراهيم بن موسى بن محمد اللخمي الشاطبي ( mort vers 1388), qui s'est concentré sur les motivations de la loi islamique. En ce qui concerne les questions liées à Dieu, «عبادة ibadat « service –servitude », les humains devraient se tourner vers le Coran ou la Sunnah pour obtenir des réponses, mais en ce qui concerne la relation entre les humains, mu'amalat , les humains devraient rechercher la meilleure solution publique. Comme les sociétés changent, Al-Shatibi pensait que la partie mu'amalat معاملات‎, «transactions»  «décisions administratives islamiques» de la loi islamique devait également changer.

Maslaha a également été utilisé par plusieurs réformateurs musulmans ces derniers siècles. Ibn Abd al-Wahhab (vers 1792) a utilisé maslaha dans quelques cas. Le concept est plus connu des modernistes islamiques . Parmi eux, Muhammad Abduh est particulièrement reconnu pour avoir utilisé le concept de maslaha comme base pour concilier les valeurs culturelles modernes avec le code moral traditionnel de la loi islamique à la fin du 19ème siècle.] La Fraternité musulmane , un groupe fondamentaliste islamique , invoque aussi maslaha pour expliquer son engagement envers le bien-être public.

 

•           Mecque (la), Makka (Makkah) : Ville de la péninsule arabique (arabie saoudite), centre religieux de l'Islam.

Le Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) y naquit (~an 570 de l'ère chrétienne).

Premier lieu saint de l'Islam, la mosquée de La Mecque, habrite la Sainte Kaaba et est la destination du pélerinage que doit effectuer chaque musulman au moins une fois dans sa vie (s'il en a les moyens).

•           Médine (Al Madîna) : Ville bien connue d'Arabie séoudite où est située la mosquée du prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix). Elle s'appelait autrefois Yathrib. C'est vers cette ville qu'émigra le Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) depuis La Mecque alors que ses compagnons et les croyants l'y attendaient déjà, ayant reçu l'ordre de Dieu de s'y rendre. A cette époque, les persécutions subies avec résignation par les croyants musulmans étaient très dûres.

•           Mexuar, Meshouar (Mechwar) : A l'origine, salle du conseil. Dans les palais, le mexuar est la salle où étaient rendus les jugements.

.         mihrab .  مِحْراب [miḥrāb], sanctuaire), souvent décoré avec deux colonnes et une arcature, est une niche qui indique la qibla, c'est-à-dire la direction de la kaaba à La Mecque vers où se tournent les musulmans pendant la prière. Il est souvent au milieu du mur de la qibla

•           Minâ : Lieu situé dans les environs de La Mecque, sur le chemin d'Arafat, à environ huit kilomètres de la ville. Les pélerins y font halte durant plusieurs jours.

•           Minaret (Manâra) : Tour surplombant une mosquée et depuis laquelle on appelle les croyants à la prière.

•           Minbar : منبر : chaire, estrade, tribune...) Chaire du haut de laquelle l'Imam s'adresse aux fidèles. est une sorte d'escabeau servant de chaire d'où le khatib (imam ou mollah) fait son sermon (khutba) lors de la prière du vendredi (jumu`ah) dans une mosquée. Il est un élément important de la salle de prières avec le mihrab

 Le premier Minbar fût celui du prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) qu'il construisit en l'an 7 de l'hégire, alors que les fidèles se faisaient plus nombreux. Il s'agissait d'une petite estrade comportant deux marches et un siège sur lequel le prophète pouvait s'installer et dialoguer plus aisément avec les fidèles.

•           Miradj : [ Ascension ] Ce terme rappelle un épisode fameux de la vie du Prophète Muhammad (sur lui la bénédiction et la paix) auquel il est fait allusion dans le Coran (Sourate XVII, verset 1): "Al-Isra wa al-miradj", le voyage durant une nuit de la mosquée sacrée de La Mecque à la "mosquée très éloignée", vestiges du temple de Salomon "Al-Aqsa", de Jérusalem (ce voyage est désigné par le terme "Isra") puis son élévation vers les septs cieux pour y rencontrer les prophètes Abraham, Moïse et Jésus (sur eux la prière et la paix) et se trouver en la présence divine (cette élévation est désignée par le terme "Miradj").

mi`râj (معراج, « échelle, ascension »), moment où Mahomet serait monté aux cieux puis descendu aux enfers en compagnie de l'ange Gabriel sur une monture appelée Bouraq (بُرَاق) après être allé sur le mur du temple à Jérusalem. La tradition situe cet événement le 27 rajab de l'an 2 avant l'hégire, soit autour de l'année 620 de l'ère chrétienne ; l'anniversaire de l'événement est célébré durant la « nuit de l'ascension » (Lailat al-Miraj)

Le voyage nocturne se fonde sur le verset 1 de la sourate « Le Voyage nocturne », XVII du Coran, intitulée al-Isra :

« Gloire à celui qui a fait voyager de nuit son serviteur de la Mosquée sacrée à la Mosquée très éloignée dont nous avons béni l'enceinte, et ceci pour lui montrer certains de nos Signes. Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement. »

— Coran, XVII, 1, Traduction D. Masson2.

D'autres versets (« L’Étoile », LIII 1−18 et Coran, « Noé », LXXI 19−25,  نوح ont été interprétés comme complétant celui-ci en décrivant le phénomène sans le nommer précisément.

L'événement est ensuite développé dans tous les grands recueils de hadith, dans les commentaires du Coran comme celui de Tabari, et dans une littérature spécialisée (kutub al-miraj, livres du miraj). Le plus ancien est l'œuvre du chiite Hisham ibn Salim Jawaleqi, disciple des cinquième et sixième imams (Muhammad al-Baqir et Jafar al-Sadiq), et consiste en une compilation de traditions3.

La littérature relative au miraj dépasse rapidement le cercle des religieux et des théologiens, et se développe ensuite comme un genre littéraire arabe (genre des qisas al-miraj, histoires du miraj), dont les plus représentatifs sont

  • al-Isra wa'l-miraj attribué au compagnon du Prophète Ibn Abbas (m. 67/686) mais sans doute apocryphe.
  • kitab al-miraj d'Abu'l-Qasim Abd al-Karim Qosayri (m. 465/1073), théologien et mystique shafiite
  • kitab qissat al-miraj de Abu'l-Hasan Ahmad ibn Abdallah Bakri (VIIe/XIIIe s.), très proche du récit du pseudo Ibn Abbas
  • al-Ibtihak bi'l-kalam ala'l-isra wa'l miraj de Muhammad ibn Ahmad ibn Ali Gayti (m. 984/1576), traditionniste shafiite.

Des éléments existent aussi dans d'autres types d’œuvres : Récits des Prophètes, histoires générales, littérature de l'apocalypse et de la résurrection, littérature des mirabilia. La biographie de Muhammad par Ibn Hisham et le Commentaire du Coran de Tabari détaillent ainsi l'événement

La littérature persane a également développé le thème du miraj dans sa poésie mystique, comme dans le Khamseh de Nezami.

Description du voyage

L'ensemble des récits de l'isra et du miraj rapportent une même succession d'événements :

  • Mahomet, qui dort à la Mecque près de la Ka'bah, est réveillé par l’ange Gabriel
  • Il accomplit le voyage vers Jérusalem sur Bouraq, une créature surnaturelle. En route, ils rencontrent des puissances bonnes et mauvaises, visitent Hébron et Bethléem.
  • Arrivé à Jérusalem, il rencontre les Prophètes Abraham, Moïse et Jésus, et dirige leur prière.
  • Il monte dans les sept cieux par une « échelle » ou toujours sur Bouraq
  • Il visite les sept cieux. Au ciel inférieur, il rencontre Adam, au second Jésus ('Issa) et Jean le Baptiste (Yahya), au troisième il vit Joseph fils de Jacob (Yusuf), au quatrième, Hénoch (Idris), au cinquième, Aaron (Haroun), au sixième, Moïse (Moussa) et enfin, au septième ciel, c'est au tour d'Abraham (Ibrahim). Il atteint ensuite un lieu où il entend le bruit des calames qui écrivent la destinée.
  • Il rencontre Dieu et discute avec Lui le nombre de prières quotidiennes. Moïse participe à la discussion et encourage Mahomet à demander une réduction du nombre de prières de cinquante à cinq, ce qui est fait après plusieurs aller-retour, sans que ces prières perdent de valeur.
  • Il revient à la Mecque, où son récit est accueilli avec scepticisme par ses proches, hormis Abu Bakr6.

Des détails, variantes et compléments nombreux existent dans les textes. Bukhari fait par exemple mention du Lotus des confins, Sidrat al-Muntaha et de la visite du Paradis par Mahomet ; certains textes évoquent aussi une visite des enfers. Les modalités du réveil de Mahomet varient : parfois, l'archange Gabriel est accompagné de Michel et ouvre le toit de la maison.

 

             

•           Muhammad - Mohammed, (ne jamais prononcer  Mahomet ): Dernier Messager et Prophète de Dieu l’Unique suscité parmi les hommes, Muhammad (sur lui la prière et la paix) est né aux environs de l'an 571 de l'ère chrétienne. Sa biographie est très riche et bien connue. Durant les vingt dernières années de sa vie, recevant de l'ange Gabriel la révélation du dernier message de Dieu pour les hommes, il appellera ses contemporains, et tous ceux qui viendront après lui, à se soumettre à la volonté divine en mettant fin aux turpitudes. A sa mort, en 632, il laisse derrière lui une civilisation naissante qui se nourrira de son extraordinaire message et s'étendra bientôt de l'Atlantique à l'Inde.

•           Mollah, Moulla (Maoula) : [ Maître, Seigneur ] Depuis l'époque des Safavides (1145-1722), titre d'un théologien en Iran.

•           Morisques, Moriscos : Musulmans d'Espagne convertis de force au christianisme à partir de 1492, qui se présentaient ultérieurement comme des chrétiens baptisés mais qui pratiquaient en secret l'Islam. Ils furent chassés d'Espagne au début du XVIIe siècles de l'ère chrétienne, surtout vers l'Afrique du Nord mais aussi vers l'Empire ottoman et la France.

mouharram,

•           Mouazine, muhezin, muezzin (Mouadhin) : مؤذن Terme désignant celui qui, dans une mosquée, appelle à la prière. Pour chacune des cinq prières quotidiennes, le mouazine prononce l'adhan (l'appel à la prière) parfois du haut d'un minaret ou sur un toit afin de prévenir ceux qui résident dans le quartier ou ceux qui viennent à passer que l'heure de la prière est venue et qu'ils doivent se rendre à la mosquée.

Le muezzin (celui qui fait l'appel à la prière) :

  • ne doit pas demander de salaire
  • ne doit pas être en état de grande ni de petite impureté
  • doit être debout en direction de la Ka'ba (qui se trouve à La Mecque)
  • doit tourner son corps de droite à gauche (pour être entendu dans toutes les directions)
  • doit se boucher les oreilles avec l'index ou le majeur (afin de ne pas être perturbé)
  • hausser la voix pour être bien entendu
  • parler posément pour être bien compris.

 

•           Moudéjars, mudejars (Mudajjan) : [ soumis, domestiqué ] Musulmans, qui après la conquête de la péninsule ibérique par les chrétiens, furent admis à rester sur place moyennant paiement d'un tribut. Cette condition ne fût que temporaire, ainsi que ce fût la cas plus tôt pour les juifs d'Espagne, les musulmans étant finalement forcés à la conversion ou à l'exile.

•           Moudharaba (mutharaba), moudaraba : Terme de droit des transactions commerciales. Principe, système associant au sein d'une banque islamique le Capital et le Travail afin de partager entre l'établissement bancaire et l'entrepreneur les risques et les bénéfices de l'opération.

Ce principe concerne aussi bien le "déposant" que l'entrepreneur "emprunteur" (moudarib).

La banque islamique fonde ainsi sa relation :

- Le déposant est considéré comme un investisseur de la banque et partage avec elle les profits.

- La banque, en tant que propriétaire du capital prêté à l'investisseur, s'associe à lui pour partage les profits et les pertes. L'entrepreneur (moudarib) gère l'entreprise en apporte son savoir-faire, son temps et son effort. Le moudarib ne partage pas la perte pour la simple raison qu'en Islam, on ne peut faire de perte sur une chose à laquelle on n'a pas contribué. Il s'agit d'un mode de financement islamique très courant.

•           Moufti, mufti : Savant musulman dont les connaissances religieuses lui permettent de fournir des avis juridiques sur des situations inédites, les fatwas, à partir de son interprétation personnelle (Ijtihad).

.      Mouhadithoun   المحدثون :savants du hadith 

•           Mouhadjiroun (Muhadjrun) : [ Emigrés ] Emigrés de La Mekke, qui suivirent Muhammad (bsdl) à Médine.

Muhadjir ou muhâjirمهاجر, ,émigrants, exilés, réfugiés) au pluriel muhâjirûn (مهاجرون). Les muhâjirûn désigne les premiers convertis à l'islam, les conseillers et les parents du Prophète Muhammad, qui ont émigré avec lui de La Mecque à Yathrib (Médine), événement connu sous le nom de L'Hégire. Les premiers musulmans de Médine s'appellent les Ansar ("aideurs"). Muhâjirûn est un mot arabe communément utilisé dans le monde musulman pour désigner quelqu'un qui a émigré d'un endroit à un autre.

Le terme muhadjir désigne au départ les premiers musulmans, compagnons de Mahomet, qui émigrèrent avec lui en 610 de La Mecque à Yathrib (Médine), voyage appelé l'Hégire (هجرة hidjra en arabe), par opposition aux Ansars, habitants de Médine convertis à l'islam pendant le séjour du prophète.

. Mu'āmalāt (مـعـامـلات) :

Au sens genéral, terme qui désigne dans les ouvrages de Fîqh les régles relatives aux rapports des hommes entre eux. Il s'agit donc des régles régissant les contrats synallagmatiques (convention par laquelle les parties s'obligent réciproquement l'une envers l'autre). On retrouvera donc par exemple les régles concernant les contrats financiers, les peines légales (Hudûd) ou encore les régles concernant le mariage (certains auteurs pouvant considérer ces dernieres comme faisant partie des 'Ibādāt)

 

•           Moujtahid, Mujtahid : Savant musulman exerçant son raisonnement personnel (ijtihad).

•           Moulid (Mawlid an-nabawi) : Commémoration de la naissance du Prophète Muhammad. Cette fête est une innovation de l'époque ottomane. Elle fût introduite au XIXe siècle en Tunisie par Ahmad Pasha Ier(1835-1857).

.       Munāfiq ‏منافق, pluriel. munāfiqūn منافقون  Hypocrites  Dans le Coran, ce terme désigne ceux qui ne sont musulmans qu'en apparence. est un concept de l'islam, qui désigne un hypocrite en religion, quelqu'un qui pratique l'islam en apparence alors qu'il cache son incroyance intérieure un kafir كافر : mécréant, parfois aussi sans le savoir.

L'hypocrisie est appelée nifaq en islam. l'expression de munafiq n'est pas principalement un concept religieux. Selon le sens religieux, ce terme s'applique à une personne dont les actes sont différents des pensées ou opposés à elles, et qui le cache aux autres. Selon le sens du Coran, cette expression s'applique à une personne qui ne possède pas la foi musulmane, mais qui prétend l'avoir.

 

•           Mouqarnas, Muqarnas : Ce Terme d'architecture désigne un décor en trompe subdivisée en une multitude de niches, formant une structure alvéolaire à l'image des nids d'abeilles. C'est pour cette raison que l'on appel parfois ce motif "décor en nid d'abeilles" ou encore "motif en stalactites" lorsqu'il évoque des gouttes tombant du plafond d'une grotte. Souvent utilisé dans les plafonds, les voutes, les chapiteaux de colonne, il est réalisé dans différents matérieux (bois, pierre, stuc, etc.).

•           Mourabaha : Terme de droit des transactions commerciales. Ce terme désigne un contrat de vente entre une banque et son client, concernant des marchandises, à un prix donné plus une marge bénéficiaire convenue avec la banque. Le contrat porte sur l'achat des marchandises par la banque qui les vend alors à un client en y prélevant une marge convenue. Le remboursement est habituellement fait en plusieurs fois.

•           Mousalla, Mousala, Musalla :  مصلى Espace de prière, souvent situé le long d'une route, délimité par un unique mur de qibla, perpendiculaire à la direction de La Mecque, devant lequel peuvent se rassembler les croyants (souvent les voyageurs) pour effectuer la prière.

•           Mousharabieh : Panneau (souvent de bois) fermant l'ouverture d'une fenêtre et percé de nombreux ouvertures et orifices afin de limiter la pénétration du soleil sans empécher l'air de circuler librement. Ces panneaux sous souvent très esthétiquement ouvragés, portant des calligraphies géométriques stylisées.

•           Mousharaka : Terme de droit des transactions commerciales. Contrat classique d'association. Plusieurs contributeurs financent une entreprise, partageant les profits selon un taux défini préalablement tandis que les pertes sont réparties entre eux en fonction de leur contribution au capital. Le principe sur lequel se fonde ce type de contrat est celui selon lequel en Islam, on ne peut subir des perte que sur des choses auxquelles on a contribué. La gestion de l'entreprise est prise en charge par tous les contributeurs, une partie ou seulement un d'entre-eux.

•           Moushrikoun (Mushrikun) : [ Associateurs ] Traduit littéralement « Associant », de shirk « association », nom donné aux païens dans le Coran. Ce terme désigne ceux qui donnent des associés à Allah, l'Unique qui est sans égal ni associé.

mukûs (singulier muks) sont une taxe sur les marchés dans la législation des sociétés islamiques.

. Mut'a Le mariage temporaire (en persan : زواج المؤقت; zawaj mouakat), mariage de plaisir (زواج المتعة, zawaj al-moutaa) ou Mut'a, consiste à contracter un mariage musulman pour une durée déterminée convenue entre les époux. Ce mariage ne peut se faire que sous certaines conditions. Cette institution pré-islamique est toujours reconnue par les chiites, minoritaires. Il est aussi connu sous le nom de sigheh en Iran (pays à majorité chiite) et rejeté comme prohibé par les sunnites

muttawa :مطاوعة  ou officiellement هيئة "hay'ah", est le nom de la police religieuse dans certains pays musulmans dont, entre autres l'Arabie saoudite.

Dans ce dernier pays la muttawa dispose 3 500 agents (plus quelques milliers de volontaires) dépendant d'une entité gouvernementale, le Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice et qui, lors de ses interventions est régulièrement appuyée par d'autres forces de police.

Celle-ci a le pouvoir :

  • d'arrêter sans préavis toute personne se livrant à un comportement homosexuel ou à la prostitution ;
  • de faire appliquer des codes vestimentaires islamiques ;
  • de veiller à l'application des heures de fermetures de magasins durant les temps de prière ;
  • de faire appliquer les prescriptions alimentaires (notamment d'interdire la consommation ou la vente de boissons alcoolisées ou de la viande le porc) ;
  • de saisir les produits de consommation et les médias interdits car considérés comme anti-islamique (tels que les CD / DVD de divers groupes de musique occidentale, des émissions de télévision et de film).
  • de traquer les trafics de stupéfiants.
  • d'ordonner la destruction des vestiges et symboles des religions autres que l'islam, tel les Bouddhas de Bâmiyân en Afghanistan.

Exemples d'actions

  • La poupée Barbie est rendue illégale par la muttawa, car elle est jugée non conforme aux bonnes mœurs du pays.
  • Un Libanais, père de plusieurs enfants, nommé Ali Hassan Sibat, a été arrêté en 2008 alors qu'il effectuait le pèlerinage à La Mecque, et a été condamné à la peine de mort en novembre 2009 pour « sorcellerie », son « crime » étant de prédire l'avenir sur une chaîne libanaise très diffusée dans les pays du Golfe Persique. La Cour d'appel de Médine a confirmée la sentence le 10 mars 2010, mais celle-ci n'a toujours pas été appliquée.

 

 

•           Moutawâtir, Mutawatir : [ Notoire ] Hadith transmis par un tel nombre de personnes différentes que son caractère authentique ne peut être mis en cause.

•           Moutawilloun (Mutawillun, Al mouta'wwiloûn) : Ceux qui forment des opinions de mécréance sur leurs frères musulmans.

•           Mouwallad (Muwallad) : [ né ] Dans l'Espagne musulmane, enfants d'origine chrétienne dont les parents étaient convertis à l'Islam.

•           Mozarabes (moustarib) : [ arabisé ] Chrétiens d'origine romaine ou wisigothe de l'Espagne musulmane. Ils bénéficiaient du statut de dhimmi.

N

          

   Nabî, voir Prophète ;

http://iqraa.com/MediaStorage/iqraabooks/1.pdf

histoire des Prophètes ibn Kathîr

Nafil, nāfil (superflu) نافل : surérogatoire ;

 

Nafs, nafs (âme) نفس : âme ;

 

Nahw, naḥw (nahw) نَحْو : grammaire, nécessaire pour comprendre le Coran ;

 

Najâsa, najāsa (impureté) ; état d'impureté qui oblige le croyant à recourir aux grandes ablutions.

 

Najwa (An-nadjwa) : Au jour du jugement dernier, jour de la résurrection, conversation privée entre Allah et chacun de ses serviteurs. Ce terme désigne également une délibération secrète, une conférence ou consultation. (Coran : 58 ;V :07.13) ; ( Sahih Al Boukhâri, Vol.3 Hadith N°.621).

 

 

Nakîr et Munkar, nakīr wa munkar () منكر و نكير : Les noms des deux anges qui testent la foi des défunts dans leur tombe ;

 

Nasîha, naṣīḥa (conseil) نصيحة : avis ; recommandation ;

 

 

Naskh, an-naskh : [ annulation, abrogation ] Terme désignant le principe selon lequel les jugements de certains versets du Coran abrogent (ou modifient) d'autres jugement d'autres versets. Le verset abrogé est appelé "mansoukh", celui qui abroge est appelé "nassikh". Le verset abrogé (mansoukh) n'est pas considéré comme erroné mais, comme procédant d'une démarche pédagogique, se subordonne au verset abrogeant (nassikh) considéré comme plus adéquate au propos.

Par exemple, le verset 43 de la sourate 4 qui appelle les croyants à ne pas prier en état d'ivresse, puis révélés plus tard les versets 90 et 91 de la sourate 5 qui finalement interdisent le vin aux croyants.

L'abrogation est justement un point fort du Coran, conférant à un texte absolu une pédagogie adaptée à la relativité de la condition humaine.

Il est fait référence à ce principe dans le Coran même, dans les versets 206 de la sourate II, et 101 de la sourate 16.

Naskhi (Neskhi, style calligraphique) : Style calligraphique parmi les plus anciens avec l'écriture koufique, respectant le caractère esthétique de l'écriture arabe, le style classique neskhi rassemble souplesse du style perse (Farsi) et harmonie de l'écriture koufique.

 

Nass, naṣṣ (décision) نصّ : prescription ; clause ; stipulation ;

 

Nifaq, nifāq (tartufferie) نفاق : fourberie ; imposture ; pharisaïsme ;

       

.  nikâh al-mut’a  نكاح المتعة ou zawaj almutea  زواج المتعة mariage temporaire

•           Nisab (nisâb) : Ce terme désigne la richesse minimum que doit posséder un musulman pour être susceptible de s'acquitter de la Zakât (charité obligatoire, troisième pilier de l'Islam). Cette richesse, correspondant au surplus des nécessités de la vie (logement, nourriture, habillement, transport, outils de travail, etc.) est de 80g d'or, soit une valeur d'environ 850 € (5500 Francs français, valeur estimée en 2001). Ainsi, un musulman possédant plus que cela, ou ayant la capacité de l'épargner au moins sur l'année, s'acquitte du paiement de la Zakât.

•           Niyya, Niya : Intention droite qui conditionne l'authenticité de tout acte de la vie du musulman. Elle est la condition absolue de la recevabilité de la prière et est formulée explicitement avant de l'entamer.

•           Nuit du destin : Voir Laylat al qadr.

O

•           Omar Ibn al-Khattab (Umar) : Second calife orthodoxe de l'Islam. Avant l'Islam, il était ambassadeur itinérant pour la tribu de Qoreish. Célèbre pour ses conquêtes en Irak, Perse, Syrie et Egypte. Il se converti à l'Islam alors même qu'il était en chemin pour tuer le prophète Mohammed. Ascète, il a aussi la réputation d'une grande générosité (né en 581, mort en 644 de l'ère chrétienne).

•           Omra, Oumrah ('Umra) : Appelé aussi petit pélerinage, ce pélerinage à la Mecque n'a pas lieu forcément durant la période du Hajj. Ce pélerinage ne remplace pas celui du Hajj qui est obligatoire pour tout musulman en ayant les moyens. Il consiste essentiellement en une circumambulation autour de la Ka'ba.

•           Othman Ibn Affân : Troisième calife orthodoxe de l'Islam. Il s'illustra par une grande bonté et indulgence envers ses contemporains.

•           Ottomans (dynastie des) : [ fils d'Osman ] Dynastie musulmane ayant régné de 1281 à 1924. Les "Osmanlis" (fils d'Osman) qui deviendront les "ottomans" trouvent leur origine dans des tribus nomades turkmènes ayant emigré au XIIIème siècle au nord-ouest de l'anatolie (Turquie). En 1453, ils conquièrent Constantinople dont ils feront la capitale de leur empire sous le nom d'Istanbul, cet empire qui s'étendra à son apogée, sous les sultans Selim puis Soliman le magnifique (celui qui répondra à l'appel de François Ier) de l'océan atlantique à l'océan indien. L'empire ottoman entamera ensuite son lent déclin sous la pression des puissances occidentales à la recherche de routes commerciales directes avec l'asie et de leur expansion coloniale. Sous la pression de ces mêmes puissances appuyant les nationalismes arabes, l'empire sera progressivement démantelé aux XIXème et XXème siècle.

•           Ouchour (Uchur) : [ Dîme ] A l'origine, taxe canonique payée par les musulmans sur leurs domaines; devenue ensuite extra-canonique, elle est prélevée sur les biens des commerçants étrangers; mesure de réciprocité conforme à l'usage international de l'époque médiévale. Dans les ports, droits de douane, payés en espèces, d'après estimation officielle des marchandises, suivant les tarifs douaniers.

•           Ouhoud, Uhud (Bataille de) : Défaite de Muhammad (Bsdl) et des Médinois face aux Mekkois, en mars 624.

•           Oummah (Ummah) : Communauté musulmane prise dans son ensemble ;

•           Oussoul Eddine : Etablissement

Centre musulman francophone d'enseignement sur l'Islam.

Propose plusieurs filières d'études islamiques et de langue arabe dont un cycle sur 4 années, en Sciences Islamiques et langue Arabe.

Formation en cours du soir, en journée ou durant le week-end, enseignement sur place ou à distance.

Adresse : Institut Oussoul Eddine -- 17-19, Boulevard Carnot -- 93200 Saint-Denis -- FRANCE -- tél: 01.48.20.10.50

http://www.oussoul-eddine.fr

Facebook : Institut Oussoul Eddine

 

P

•           Pacha : paşa, parfois transcrit pascha ou bashaw پاشا‎  Grand seigneur  Titre de hauts dignitaires ottomans, remplacé plus tard par le titre de général.

Au Maroc, un pacha, anciennement « gouverneur », était le représentant du sultan dans une ville ou dans une provinceL'un des plus connus est Thami El Glaoui, pacha de Marrakech. « Pacha » Le mot pacha, qui a été remplacé au début du 20e sièclepar  le terme gouverneur,  est aujourd'hui un terme qui désigne un haut fonctionnaire chargé de l'administration d'un district.

•           Papier : Invention chinoise du IIIe siècle avant l'ère chrétienne et gardée secrète jusqu'au VIIIe siècle, elle est découverte par les conquérants arabes de Samarcande révélée par des prisonniers chinois. Ce n'est qu'au XIIIe siècle que le papier dont la technique de fabrication aura été améliorée par les arabes provient en Europe où il remplace très rapidement le parchemin.

•           Piliers (Piliers de l'Islam) : Voir Arkan al-islam.

•           Prière : Voir Salât

•           Prophète : Personne qui proclame la parole de Dieu et annonce les desseins divins. Le prophète s'illustre par ses qualités morales exceptionnelles. Il est le siège de manifestations du pouvoir que Dieu lui confère. Du fait du boulversement engendré par son message positif, chaque prophète envoyé à un peuple a subit la vive hostilité d'une partie de celui-ci et rassemblé des fidèles autour de lui.

Q

       

        qadar (arabe : al-qaḍāʾ wa al-qadar, القضاء و القدر, la fatalité ; la volonté de Dieu) est un terme utilisé dans l'islam pour désigner la destinée.

 Il suppose un certain libre arbitre et s'oppose au djab, le fatalisme.

Sunnisme

Acharisme

Cette notion est, pour certains mais c'est loin d'être une unanimité, l'une des six croyances nécessaires à la foi. Elle a été développée par Ma'bad al-Juhani dans le cadre de sa madhhab à la fin du 7e siècle. Deux acceptions sont possibles :

  • Pour certains, l'action d'une personne n'est pas écrite en soi, mais doit arriver pour cette personne. Le libre arbitre (ikhtiyar) est donc limité.
  • Une autre perspective affirme que Dieu est omniscient et par conséquent a la prescience de tous les futurs possibles. Dieu juge alors quels futurs seront permis, et le choix des hommes se situe entre les différentes possibilités approuvées par lui. Elle suppose donc un certain libre arbitre. Les adeptes de cette doctrine ont été appelés Qadarîy (qadarīy, قدريّ : fataliste). Ce terme est à prendre par antiphrase puisqu'au contraire il désigne une personne croyant en la responsabilité personnelle de tous les croyants.

L'école acharite indique que : 1/ Dieu sait toute chose de toute éternité. Par conséquent, tout ce qui se produit dans ce monde est conforme à sa volonté. Les actes des humains font partie de ce que Dieu sait. Ainsi, ce qu'ils font est conforme à sa volonté. C'est le sens même de la prédestination. 2/ Les humains, par l'observation même, ont une volonté. Ils agissent et œuvrent, sans savoir ce que Dieu a su et voulu pour eux. Les acharites affirment que la volonté des humains est soumise à la volonté de Dieu. Ils se basent sur un hadith de Muhammad rapporté par Abu Dawud et qui veut dire : « ce que Dieu veut est et ce que Dieu ne veut pas n'est pas ». Ils se basent également sur un verset du Coran qui veut dire : « Et vous ne voulez que ce que Dieu a voulu ».

Chiisme

Pour les chiites, la vérité se situe entre les deux : « Ni contrainte, ni libre arbitre total, la vérité se trouve entre les deux extrêmes ». La Voie Intermédiaire (Amrun Bayn-al-Amrayn) est considérée comme une question complexe qui ne peut pas être pleinement comprise de tous1.

. qabāʾil, Tribus en arabe  قبائل,

•           Qadiriyya (Qâdiriyya) : Confrérie musulmane répandue dans tout le monde musulman. Elle tire son nom de 'Abd al-Qâdir al-Djîlâni (mort à Bagdad en 1166/561 H.).

.         Qalam, qalam (calame) قلم  grec: kalamos καλαμος : calame ; crayon ; stylo Instrument d'écriture, il est le symbole de la révélation « écrite » du Coran. C'est d'un point de vue ésotérique l'équivalent du « Verbe » de l'Évangile de Jean. 1-1 Au commencement était le Verbe et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu.

 C'est le principe créateur dont tout émane

Le qalam, القلم, La Plume un instrument d'écriture. C'est la transcription du mot arabe قلم  qui signifie en arabe moderne crayon ou stylo. C'est aussi le nom du roseau taillé en pointe dont se servent encore les calligraphes arabes appelés calames en français. Tous les peuples de l'antiquité ont utilisé cet instrument de roseau: calamus en latin, καλαμος en grec; soit comme plume avec de l'encre soit comme instrument de gravure sur les tablettes d'argile ou de cire.

Al-Qalam, un concept religieux. « Al-Qalam » est le titre de la sourate LXVIII du Coran (« Le Calame »). Dans la religion musulmane « Le Qalam » est l'équivalent conceptuel du « Verbe » de l'Évangile de Jean. C'est le principe créateur dont tout émane.

 

•           Qard hassan : Terme de droit de transactions commerciales. Prêt exempt d'intérêts accordé pour l'assistance sociale ou pour répondre à des besoins de financement à court terme. L'emprunteur s'engage simplement à remboursé à une échance fixée la somme principale du prêt.

•           Qaswa (Al Qaswâ') : Nom de la chamelle du Prophète Muhammad (Paix et bénédiction de Dieu soient sur lui).

•           Qibla : voir Kibla.

•           Qiyas : Raisonnement par analogie, une des techniques reconnues en droit islamique.

•           Qouraish (Quraich) : Nom de la tribu de La Mecque à laquelle appartenait le Prophète Muhammad (sur lui la prière et la bénédiction de Dieu).

R

      Rajab رجب  est le septième mois du calendrier musulman. Le nom vient de "Rajaba" qui signifie respecter.

C'est l'un des quatre mois sacrés de l'islam avec Mouharram محرم, Dhou al Qi`da ذو القعدة et Dhou al Hijja ذو الحجة . Le 27 du mois, Isra إسراء  « voyage nocturne » et Miraj معراج, « échelle, ascension » est commémoré lors de la « nuit de l'ascension » (Layla al-Miraj لیلة المعراج ).

 

•           Rakat (Rakaate, Rak'a) : Unité de base de la prière islamique. Chaque prière rituelle est composé de 2 à 4 de ces Rakates. Une Rakat est la succession, à partir de la station debout,

- d'une inclinaison du buste (jusqu'a ce qu'il soit à l'horizontal, les mains solidement posées sur les genous) suivi d'un redressement, puis

- d'une prosternation (on pose le front et le nez sur le sol, les mains posées à plat de chaque côté du visage, les genous et les pieds posés eux aussi au sol) suivi d'un redressement (en restant assis), puis

- d'une nouvelle prosternation identique à la précédente et d'un redressement.

Chacune de ces stations est accompagnée de formules rituelles.

•           Ramadan : Neuvième mois du calendrier lunaire musulman. Mois sacré de trêve dans l'arabie pré-islamique, il est un mois de jeûne dans la tradition musulmane, un des cinq piliers de l'Islam.

. Rasâ’il    رسائل  épîtres, genre épistolaire

exemple

Les رسائل إخوان الصفا Rasâ’il al-Ikhwân al-Safâ’ إخوان الصفا وخلان الوفا 'iikhwan al safa wakhulan al wafa Les Épîtres des Frères de la pureté sont composés de 52 épîtres sur différents sujets, incluant un traité (Al-Risâla al-jâmi`a الرسالة الجامعة) qui fait une synthèse de l’ensemble de l’ouvrage.

Les Rasā’il Ikhwān al-Ṣafā’ رسائل إخوان الصفا sans doute entre le 8e siècle et le 10e siècle. peuvent être définies comme une encyclopédie médiévale, idéologiquement marquée, ayant largement circulé et posant aujourd’hui encore de sérieux problèmes de paternité et de chronologie Comme sans doute aucune autre œuvre de la littérature arabe médiévale, en tout cas pour ce qui est de l’époque antérieure aux Mamlūks, le corpus des épîtres répond à tous les critères habituellement reconnus pour définir le caractère encyclopédique d’une œuvre : ampleur, ordonnancement du savoir, diversité des sources, volonté didactique. Le choix fait par les auteurs d’écrire sous un pseudonyme, de s’adresser à un lecteur fictif et de discourir généralement par allusions sont autant d’indices du marquage idéologique prononcé de l’œuvre. Le recours aux sources est extrêmement éclectique, l’œuvre se révélant influencée par une multitude de courants doctrinaux : pythagorisme, néo-platonisme, shī‘isme (principalement mais non exclusivement d’obédience ismā‘īlienne),

Rasa’il fi ‘l-Tawhid    رسائل في التوحيد  lettres du monothéisme par إمام, أبو  الدين عبد العزيز بن عبد السلام Imam Abul-Din Abdul Aziz bin Abdul Salam 1181-1262 théologien shafiite

soufisme, hermétisme, occultisme.

 

 

•           Rasoul (Rasul) : [ envoyé ] « Envoyé de Dieu ». Dans la tradition musulmane ce terme désigne un Prophète apportant une révélation majeure. Parmi eux la tradition place notamment (sur eux la paix) Adam, Seth, Noé, Abraham, Ismaël, Moïse, Lot, Salih, Houd, Shu'ayb, Jésus et Muhammad.

•           Rayyân : Nom associé par la tradition musulmane à une des portes du Paradis par laquelle entrent les gens qui observent souvent le jeûne.

•           Razi, Mohammed Ibn Mousa El-razi : (865-925 de l'ère chrétienne) Alchimiste et médecin, il fût directeur du principal hôpital de Baghdad. Maître de la médecine clinique qui analyse les symptômes et les traitements appropriés, il intègre également dans le champ d'étude les facteurs psychosomatiques et psychologiques. Ses ouvrages traduits en latin auront une influence profonde et durable sur la médecine occidentale, où sa médecine sera enseignée jusqu'au XVIIe siècle.

•           Riba (Ribâ) : Usure qui prend deux formes (L'Islam rejette strictement toute forme d'usure) :

- Intérêt sur l'argent prêté (Riba Nasî'a), emprunté, ou déposé sur un compte bancaire à intérêt,

- prendre une marchandise de valeur supérieure contre une autre du même genre mais de valeur inférieure (Riba Al Fadl).

Riba  ربا, الربا, الربوة  ribā ou al-ribā , peut être traduit par « usure, pratique de faire des prêts monétaires contraires à l'éthique ou immorales qui enrichissent injustement le prêteur. » ou par des gains d'exploitation injustes réalisés dans le commerce ou les affaires en vertu de la loi islamique. Riba est mentionné et condamné dans plusieurs versets différents du Coran

On peut dire que le ribâ “l’usure” a deux formes :

1- La somme payée pour l’usage de capitaux empruntés ou en contrepartie d’un rééchelonnement dans le paiement d’une dette. C’est à dire vous donnez un crédit à quelqu’un, il vous rembourse plus tard (la somme + un surplus) : c’est à dire que le délai accordé pour le paiement du crédit est facturé

2- La vente ou l’échange d’un bien contre un autre de même nature avec un surplus.

Sourate 3 آل عمران āli ʿimrān, famille de imran verset 130 ,

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ لاَ تَأْكُلُواْ الرِّبَا أَضْعَافاً مُّضَاعَفَةً وَاتَّقُواْ اللّهَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ

Ô vous qui croyez ! Ne pratiquez pas l'usure pour multiplier sans cesse vos profits ! Craignez Dieu si vous voulez assurer le salut de votre âme !

Ya ayyuha allatheena amanoo la ta/kuloo alrriba adAAafan mudaAAafatan waittaqoo Allaha laAAallakum tuflihoona

 

 Sourate 4 النساء an-nisāʾ les femmes verset 161,

وَأَخْذِهِمُ الرِّبَا وَقَدْ نُهُواْ عَنْهُ وَأَكْلِهِمْ أَمْوَالَ النَّاسِ بِالْبَاطِلِ وَأَعْتَدْنَا لِلْكَافِرِينَ مِنْهُمْ عَذَاباً أَلِيماً

C'est aussi à cause de la pratique de l'usure, bien qu'elle leur ait été interdite, et de leur habitude de s'accaparer injustement des biens d'autrui, que Nous avons préparé pour ceux d'entre eux qui sont infidèles de terribles tourments.

Waakhthihimu alrriba waqad nuhoo AAanhu waaklihim amwala alnnasi bialbatili waaAAtadna lilkafireena minhum AAathaban aleeman

 Sourate 30 الروم al-rūm les gréco-romains verset 39

وَمَا آتَيْتُم مِّن رِّباً لِّيَرْبُوَ فِي أَمْوَالِ النَّاسِ فَلَا يَرْبُو عِندَ اللَّهِ وَمَا آتَيْتُم مِّن زَكَاةٍ تُرِيدُونَ وَجْهَ اللَّهِ فَأُوْلَئِكَ هُمُ الْمُضْعِفُونَ

L'argent que vous prêtez à usure dans l'espoir de vous enrichir au détriment des biens de vos semblables ne vous sera d'aucun profit auprès de votre Seigneur , mais l'argent que vous donnez en aumônes zakât, pour être agréables à Dieu, sera pour vous porté à plusieurs fois sa valeur.

Wama ataytum min riban liyarbuwa fee amwali alnnasi fala yarboo AAinda Allahi wama ataytum min zakatin tureedoona wajha Allahi faola-ika humu almudAAifoona

Les quatre écoles juridiques ont divisé l’usure en deux parties : Le Ribâ dans les échanges (vente/achat) : ribâ al-buyû’ ”البيوع”, et Le Ribâ dans les crédits : ribâ al-qurûd”القروض”, mais elles ont compris le système de l’usure seulement sur la base des hadiths qui ont mentionné l’usure résultant de la vente et de l’achat, c’est-à-dire l’or, l’argent, le blé, l’orge, les dattes et le sel et elles ont classé l’usure de crédit sous “le prêt et la conciliation” à très bref au lieu qu’elles la classent dans un livre spécial du prêt et de l’argent !

sourate 2 البقرة al Baqara la Vache  275 et 280

الَّذِينَ يَأْكُلُونَ الرِّبَا لاَ يَقُومُونَ إِلاَّ كَمَا يَقُومُ الَّذِي يَتَخَبَّطُهُ الشَّيْطَانُ مِنَ الْمَسِّ ذَلِكَ بِأَنَّهُمْ قَالُواْ إِنَّمَا الْبَيْعُ مِثْلُ الرِّبَا وَأَحَلَّ اللّهُ الْبَيْعَ وَحَرَّمَ الرِّبَا فَمَن جَاءهُ مَوْعِظَةٌ مِّن رَّبِّهِ فَانتَهَىَ فَلَهُ مَا سَلَفَ وَأَمْرُهُ إِلَى اللّهِ وَمَنْ عَادَ فَأُوْلَـئِكَ أَصْحَابُ النَّارِ هُمْ فِيهَا خَالِدُونَ

275- Ceux qui pratiquent l'usure se présenteront, le Jour de la Résurrection, comme des aliénés possédés par le démon et ce, pour avoir affirmé que l'usure est une forme de vente, alors que Dieu a permis la vente et a interdit l'usure. Celui qui, instruit par cet avertissement, aura renoncé à cette pratique pourra conserver ses acquis usuraires antérieurs et son cas relèvera du Seigneur , mais les récidivistes seront voués au Feu éternel.

Allatheena ya/kuloona alrriba la yaqoomoona illa kama yaqoomu allathee yatakhabbatuhu alshshaytanu mina almassi thalika bi-annahum qaloo innama albayAAu mithlu alrriba waahalla Allahu albayAAa waharrama alrriba faman jaahu mawAAithatun min rabbihi faintaha falahu ma salafa waamruhu ila Allahi waman AAada faola-ika as-habu alnnari hum feeha khalidoona

 

وَإِن كَانَ ذُو عُسْرَةٍ فَنَظِرَةٌ إِلَى مَيْسَرَةٍ وَأَن تَصَدَّقُواْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ

280- Si votre débiteur est dans la gêne, accordez-lui un délai jusqu'à ce qu'il soit en mesure de se libérer de sa dette. Si vous pouviez savoir pourtant quel mérite vous auriez en lui consentant une remise gracieuse, totale ou partielle !

Wa-in kana thoo AAusratin fanathiratun ila maysaratin waan tasaddaqoo khayrun lakum in kuntum taAAlamoona

 Il est également mentionné dans beaucoup de hadith .

Le Prophète (prière et paix de Dieu soient sur lui) a dit : “de valeur équivalente, de même poids”.

Ceci est très important parce que si nous appelons cela une vente, donc les gens utilisent la dette usuraire comme forme de vente, et cela contredit l’interdiction de l’usure.

Le Prophète (prière et paix de Dieu soient sur lui) a dit : ” … Si ces types sont différents, donc vendez comme vous voulez, de la main à la main”.

Djâbir (radhiallâhu ‘anhu) dit :

« Le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a maudit celui qui se nourrit d’usure , celui qui la fournit , celui qui l’écrit et ceux qui en témoignent, en disant qu’ils sont tous pareils » Rapporté par Muslim

An-Nawawî (rahimahullâh) a dit dans son commentaire du hadîth :

« Ceci est une interdiction claire de l’enregistrement d’une transaction conclue entre usuriers et la déposition d’un témoignage à leur profit. Il implique l’interdiction d’aider à perpétuer le faux. Allâh Seul Sait » Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 6/29

Alors que les musulmans conviennent que riba est interdite, tous ne sont pas d'accord sur ce qu'il est, ou s'il doit être puni par des humains. Il est souvent utilisé comme un terme islamique pour les intérêts payés sur les prêts, et cette croyance - qu'il existe un consensus parmi les musulmans dont l'intérêt est riba الْرِّبَا  est la base d'un secteur bancaire islamique de 2 milles milliards d’euros. Cependant, tous les éleveurs n'étayaient pas les riba الْرِّبَا avec toutes les formes d'intérêt, et parmi ceux qui le font, il y a aussi un désaccord sur le fait qu'il s'agisse d'un péché majeur et contre la charia (loi islamique), ou tout simplement découragé makruh. مكروه acte indésirable, détestable, mais non répréhensible.

En plus des gains injustes du remboursement d'un prêt dont le nom complet est riba an-nasiya, la plupart des juristes islamiques croient qu'il existe un autre type de  riba , riba al-fadl ربا الفضل: l'échange simultané de quantités inégales ou Qualités d'un produit donné.

Autres types de Riba : Riba al-Sunnah ربا السنة . Riba Jali ربا جلي. Riba Khafi ربا خفي. Riba al-Dain ربا الدين

•           Ridda : Apostasie, mouvement de sécession.

•           Risâlah :   رسالة,  ; lettre ; épître[ transmission d'un message ,  Ce terme désigne la mission d'un messager de Dieu (rasoul). Dans un second emploi, il est utilisé pour désigner un traité, comme par exemple la Risâlah d'al-Qayrawani, référence du droit malikite (voir "écoles juridiques", madhhab).

•           Roqa (Style calligraphie) : Style calligraphie utilisé par l'administration ottomane. Il est de nos jours couramment utilisé dans les quotidiens arabes pour écrire les gros titres.

•           Rou (Ar-rou) : Traitement de certaines maladies consistant en une récitation de versets coraniques. La première sourate du Coran est souvent utilisée, suivi d'un souffle léger sur le corps du malade.

S

•           Sâa, (Sâ'a) : Unité de mesure du poids, correspondant à quatre Moudd, soit environ 3Kg.

•           Saba (As-saba) : Les sept collecteurs de hadith: Al Boukhari, Mouslim, Abou Da'oud , An-Nasâ'i, At-Tirmidhi, Ibn Mâjah et Ahmad.

•           Sadaqa, sadaka : Charité, bonne action.

•           aṣ-ṣaḥābah Sahaba, çahâba  الصحابة  signifiant "les compagnons", du verbe صحب signifiant "accompagner", "rester en contact avec", "associer") se réfère aux compagnons, aux disciples, aux scribes et à la famille du  Prophète Muhammad. (sur lui la prière et la paix). Cette forme est définie au pluriel; Le singulier indéfini est le sahabi masculin  ṣaḥābī , la sahabie féminine ( ṣaḥābīyah ). Ils cotoyèrent le prophète et apprirent par son exemple le comportement du musulman. Au moment du pélerinage de l'Adieu, en l'an 632 de l'Ere chrétienne, qui correspond à la 11ème année de l'Hégire, on dénombra plus de 100.000 compagnons qui accompagnèrent le prophète dans son dernier pélerinage à La Mecque. Les biographies des compagnons et de leurs descendants ont été rassemblées dans des ouvrages que l'on nomme "Asmâ Ur-Rijal".

Les savants plus tard ont accepté leur témoignage des paroles et actes de Muhammad, les occasions sur lesquelles le Coran a été révélé et diverses questions importantes de l'histoire et de la pratique islamiques. Le témoignage des compagnons, tel qu'il a été transmis par des chaînes de narrateurs ( isnads ), référence, citation, preuve) ), était la base de la tradition islamique en développement . Les traditions  hadith حديث de la vie de Muhammad et de ses compagnons sont dessinées sur le mode de vie musulman  sunnah سنة « cheminement » ou « pratique(s) ), sur le code de conduite  sharia شريعة‎‎  et sur la jurisprudence  fiqh فقه par laquelle les communautés musulmanes devraient être réglementées. Les deux plus grandes confessions islamiques, les sunnites سني et les chiites شيعة , adoptent différentes approches pour peser la valeur du témoignage des compagnons, disposent de différentes collections de hadith et, par conséquent, ont des vues différentes sur le Sahabah .

La définition la plus répandue d'un compagnon est quelqu'un qui a rencontré Muhammad, a cru en lui et est mort en tant que musulman . Le savant sunnite Al-Hâfidh Ibn Hajar (d.852H) - rahimahullâh - a déclaré: "Le plus exact de ce que j'ai rencontré, c'est qu'un Sahâbî (compagnon) est celui qui a rencontré le Prophète sallallhu 'alayhi wa sallam tout en croyant en lui , Et est mort en tant que musulman. Donc, cela inclut celui qui est resté avec lui pendant longtemps ou peu de temps, et ceux qui ont raconté de lui et de ceux qui ne l'ont pas, et ceux qui l'ont vu, mais qui ne s'étaient pas assis avec lui et ceux qui ne pouvaient pas le voir en raison de Cécité "[Source: Al-Isâbah (1 / 4-5) d'al-Hâfidh lbn Hajar]

Quiconque est mort après avoir rejeté l'islam et devenu apostat n'est pas considéré comme un compagnon. Ceux qui l'ont vu, mais ont retenu de croire en lui jusqu'à ce qu'il ne soit pas considéré comme Sahaba, mais Tabi`in . Les musulmans chiites ne font aucune distinction entre ceux-ci en ce qui concerne leur fiabilité [1]

Cependant , des chercheurs comme Javed Ahmad Ghamidi et Amin Ahsan Islahi affirment que tous les individus qui ont rencontré ou ont accidentellement vu Muhammad peuvent être considérés comme un compagnon. À leur avis, le Coran a défini un haut niveau de foi comme l'une des qualités distinctives du Sahabah. Par conséquent, ils n'admettent à cette liste que les individus qui avaient un contact substantiel avec Muhammad, vivaient avec lui et participaient à ses campagnes et aux efforts de prosélytisme. [2] Ce point de vue a des implications dans la loi islamique puisque les récits de Muhammad transmis par les Sahabah acquièrent un plus grand statut d'authenticité.

Les listes de compagnons * éminents courent habituellement vers 50 ou 60 noms, étant les personnes les plus proches de Muhammad. Cependant, il y avait clairement beaucoup d'autres qui avaient un contact avec Muhammad et leurs noms et biographies ont été enregistrés dans des textes de référence religieux tels que Ibn Sa'd al-Baghdadi (Muḥammad ibn Sa'd) Early Kitāb at-Tabāqat al- Kabīr ( Le Livre des Grandes Classes ). Le livre intitulé Istî'âb fî ma'rifat-il-Ashâb par Hafidh Yusuf bin Muhammad bin Qurtubi (mort en 1071) se compose de 2 770 biographies de 381 biographies masculines et féminines de Sahabah. Selon une observation dans le livre intitulé Mawâhib-i-ladunniyya , un nombre incalculable de personnes s'étaient déjà convertis en islam au moment où Muhammad est mort. Il y avait 10 000 au moment où la Mecque a été conquise et 70 000 lors de la Bataille de Tabouk en 630. Certains musulmans affirment qu'ils avaient plus de 200 000 personnes: on croit que 124 000 ont été témoins du Sermon de l' auge Muhammad délivré après avoir fait son dernier pèlerinage ( hajj ) À La Mecque .

Deux groupes importants parmi les compagnons s'appellent les Muhajirun ou les "exilés" - ceux qui avaient foi à Muhammad quand il a commencé à prêcher à La Mecque qui a fui avec lui quand il a été persécuté là-bas - et les Ansar- personnes de Médina qui ont accueilli Muhammad et ses Compagnons et se tenaient comme leurs protecteurs. Chapitre ( sura ) 9 du Coran ("Repentance" ( At-Tawba )), verse ( ayah ) 100 dit;

L'avant-garde (de l'islam) - le premier de ceux qui ont abandonné (leurs maisons) et de ceux qui les ont aidés, et (aussi) ceux qui les suivent (toutes) les bonnes actions - bien-aimé, Allah est avec eux, tout comme Ils ont avec lui: pour eux, il a préparé des jardins sous lesquels coulent les fleuves, pour y demeurer à jamais: c'est la suprême félicité.

- Quran, sura 9 (At-Tawba), ayah 100

Et continue;

Allah a déjà pardonné au Prophète et aux Muhajireen et aux Ansar qui l'ont suivi à l'heure de la difficulté, après que les cœurs d'un parti fussent presque enclins à douter, et il les pardonna. En effet, il était pour eux et mesurant.

- Quran, sura 9 (At-Tawba), ayah 117 ( [4]

* liste des compagnons

https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.fr&sl=en&sp=nmt4&u=https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Sahabah&usg=ALkJrhiDt5zRrFYxsNKUEc1IuBsyUCsj2Q

 

 

•           Sahara : [ Couleur fauve, désert ] Ce terme arabe désigne le désert de sable qui s'étend de l'atlantique à la mer rouge, de la chaine de l'Atlas à la région du Sahel.

•           Sakîna : Quiétude, Sérénité.

•           Saladin, Salah Eddin El-ayyoubi : (1138-1193 de l'ère chrétienne) Officier d'origine kurde devenu Sultan a la tête d'un empire comprenant l'Egypte, la Syrie et le Yémen. Remarquable combattant, son esprit pieux et chevaleresque a marqué l'histoire mondiale. Il unifira sous sa bannière Turcs, Arabes et Kurdes et remporte en 1187 une victoire décisive à Hattin (Palestine) contre les armées franques, mettant un terme au royaume de Jérusalem avant la troisième croisade à laquelle participeront Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion.

•           Salat : La prière Islamique a été directement enseignée par l'Ange Gabriel au prophète Muhammad (sur lui la bénédiction et la paix). Si le Coran fonde l'institution de la prière (Salat), c'est l'exemple du prophète qui a fixé sa structure très précisément.

La prière musulmane, qu'elle soit effectuée en groupe ou seul(e), est identique dans sa structure. Elle comporte la récitation de versets du Coran et des invocations à Dieu, accompagnées d'inclinaisons et de prosternations en signe de soumission à Dieu.

Cinq prières quotidiennes sont obligatoires : à l'aube (prière nommée ''Sobh'' mais que beaucoup appellent ''Fajr''), en début d'après-midi (''Dhour''), en milieu d'après-midi (''Asr''), après le couché du soleil (''Maghrib'') et dans la nuit (''Isha'').

•           Salsabil : [ route, sentier, fontaine; frais, savoureux ] Nom de l'un des fleuves du Paradis (Coran, sourate 76, verset 18).

•           Sanusiyya (Sanûsiyya) : Confrérie musulmane réformatrice et missionnaire née au milieu du XIXe.s. et fondée par l'Algérien Muhammad al-Sanûsî (mort en 1859). Elle s'implanta fortement en Cyrénaïque (Libye orientale) à partir des années 1840, et aquit une position prédominante dans le Sahara oriental. Elle combattit toutes les puissance coloniales: France, Grande-Bretagne et Italie. Au moment de l'indépendance de la Libye (1951), le chef de la confrérie, Idris, devint roi de la Libye.

•           Sarrasins : Terme issu du Grec, dont la première utilisation connue est celle de Ptolémée à propos de l'Arabie, et qui désigne "ceux qui vivent sous la tente". Lors des croisades, le terme se diffuse pour désigner plus largement les arabes, ou les "maures" avec un sens péjoratif d'"envahisseur".

Sawāb ou Thawāb ثواب  est un terme arabe signifiant "récompense ". Plus précisément, dans le contexte d'une vision du monde islamique , Thawab se réfère au mérite ou à la récompense spirituelle découlant de l'exécution des bonnes actions et de la piété qui  est l'une des éthiques islamiques les plus importantes, Piété se réfère habituellement à Taqwa  تقوى « la piété , la peur de Dieu l’Unique», qui est dérivé de la racine 'waqaya' signifiant 'sauvegarder' ou 's'abstenir'. Dans la terminologie islamique, il est défini comme l'action de se retenir de désobéir aux ordres d'Allah. C'est un acte de retenue et de maîtrise de soi qui est une qualité positive qui confère une immunité aux actes pieux et non à un acte ou à un programme négatif. Pendant ce temps, tout acte de s'abstenir de pécher n'est pas appelé la piété, mais le pouvoir de l'auto-retenue et de la maîtrise de soi responsable derrière cette abstention s'appelle Piété

 

•           Saws, S.A.W.S. : [ Bénédiction et Salut de Dieu sur lui ] Abréviation de "sallallahu alayi wa salam". Voir bsdl.

•           Sebka : Décor ornemental formé de losanges juxtaposés.

•           Seljoukides (dynastie des) : Dynastie turque ayant régné aux XIème et XIIème siècles de l'ère chrétienne sur la Transoxiane, région située entre les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, de la mer d'Aral aux sommets du Tien Chan et du Pamir (Ouzbékistan actuel). On compte parmis les sultans seljoukides Toghroul, Alp Arslan et Malikchah dont leur célèbre vizir Nizam el-Moulk s'illustrera par l'édification d'universités prestigieuses. Leur empire, ayant englobé l'afghanistan, se disloque au XIIème siècle du fait de querelles intestines et sous les assauts des Mongols.

•           Shaf (Shaf') : [ paire ] Prière surérogatoire (facultative) comportant un nombre paire de rakaates (par exemple 2, 4, 6, ...) célébrée après la prière de ''Isha'' (deux heures après la couché du soleil). Cette prière est suivie de la prière appelée ''Witr''.

•           Shahada : [ témoignage ] Formule exprimant la profession de foi du musulman. Cette attestation se compose ainsi :

 

Ash-hadou an lâ ilâha ill-Allâh              J'atteste qu'il n'y a d'autre Dieu qu'Allah)

Ash-hadou anna Muhammadan Rasoûl-Oullâh              (J'atteste que Muhammad est son Envoyé)

•           Shariah (Sharî'a) : [ voie, chemin ] Ce terme fait allusion au chemin droit, à la voie islamique, que suit le croyant sur le chemin de l'Islam. Il désigne par extention l'ensemble des préceptes islamiques. Dans la presse occidentale, on traduit quasiment systématiquement Sharî'a par "loi islamique" ou "loi coranique" en réduisant le terme à une législation civile et en insistant à tort sur son caractère supposé "aveugle" (ce qui ne correspond aucunement aux principes de la législation islamique).

•           Sheikh ul-islâm, shaykh ul-islam : Moufti général de l'Empire Ottoman, autorité religieuse la plus élevée.

            .šhuʿūb, شعوب, peuples  شعوب قديمة  shueub qadima Les peuples anciens

•           Shu'ubiyya  šuʿūbiya, شعوبية, internationalisme ; le mouvement des peuples

La shu'ubiyya désigne un mouvement de résistance à la domination des Arabes dans le monde musulman en particulier en Iran et en Al-Andalous pendant la période abbasside.

Le verset du Coran utilise deux mots peuples (Shu`ûb) et tribus (Qabâ'il) :  Al-Hujurat الحجرات Les appartements privés, 49, 13

.يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنَّا خَلَقْنَاكُم مِّن ذَكَرٍ وَأُنثَى وَجَعَلْنَاكُمْ شُعُوباً وَقَبَائِلَ لِتَعَارَفُوا إِنَّ أَكْرَمَكُمْ عِندَ اللَّهِ أَتْقَاكُمْ إِنَّ اللَّهَ عَلِيمٌ خَبِيرٌ

. Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en tribus, pour que vous fassiez connaissance entre vous. En vérité, le plus méritant d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. Dieu est Omniscient et bien Informé.

. Ya ayyuha alnnasu inna khalaqnakum min thakarin waontha wajaAAalnakum shuAAooban waqaba-ila litaAAarafoo inna akramakum AAinda Allahi atqakum inna Allaha AAaleemun khabeerun

Le mot tribus est compris comme désignant les tribus arabes, tandis que le mot peuples désigne les population non-arabes. Cette distinction est à l'origine du mot shu`ûbiya comme mouvement des peuples contre la domination arabe. appelées aussi `ajamî. C'est en Iran que ce mouvement est le plus prononcé. Il prend la forme d'une résistance à l'arabisation de la culture

•          

•           Sira (Sîra) : Biographie du Prophète Muhammad (bsdl)

•           Sirat (As-sirât) : [ chemin ] Si le sens littéral de ce mot est "chemin", et qu'il est utilisé pour évoquer le "chemin" de l'homme dans sa vie, ce terme est également utilisé pour désigner le pont que devront traverser les hommes au jour du jûgement et qui enjambe l'enfer en mènant au paradis. Il est décrit comme aussi aiguisé qu'une epée et plus mince qu'un cheveu.

•           Sitta (As-sitta) : Les six collecteurs de hadith: Al-Boukhari, Mouslim, Abou Da'oud, An-Nasâ'I, At-Tirmidhi et Ibn Mâjah ; leurs six collections sont appelées "As-Sihah As-Sitta".

•           Siwâk : سواك ou), appelé aussi souek, souak,  ou miswak مسواك:  « bois d'araq (bâton d’arak) », est la racine de l'arbuste Salvadora persica originaire du Moyen-Orient. utilisée comme brosse à dents naturelle. cure-dent naturel dont l'utilisation est recommandée dans les hadiths(Sahîh de Bukharî Volume 1, Livre4, hadith no 246)

 

•           Siyam, Sawm : الصِّيَامُ [ jeûne ] Jeûne pratiqué durant le mois de Ramadân (mois du calendrier lunaire musulman), quatrième pilier de l'Islam. Ce jeûne consiste à s'abstenir de manger et de boire depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil. Cette abstinence concerne aussi les rapports sexuels. Le mois de Ramadân est marqué chez les croyants par une intense ferveur, une solidarité encore plus fraternelle et durant cette période ils évitent aussi tout propos futile pour se tourner entièrement vers le bien.

             Siyasa  La loi de Siyasa (لسياسة),  Relatif au verbe ساس ( sāsa , " à gouverner " en droit islamique, est une loi laïque, gouvernementale, étatique ou politique contraire à la loi shari'a . [1] Dans certains cas, siyasa cède à l'arbitrage non qadi , autrement connu sous le nom de tribunaux mazalim , soutenu par des shurta (forces paramilitaires ou policières) en cas de droit pénal سياسة • ( siyāsa ) f ( plural سياسات ( siyāsāt ) )

  1. Administration , gestion
  2. Politique , politique
  3. Gouvernement politique ( opposé à رئاسة ( ri'āsa , " gouvernement ecclésiastique " ) )

 

•           Sobh صلاة الصبح salât al subh : Prière obligatoire célébrée au moment de l'aube. Cette prière est souvent appelée ''Fajr الفجر L’Aube ''. Cette prière est composée de deux rakaat. Cette prière est composée de deux rakat et commence peu après l'apparition de l'aube véritable (al-fajrou s-sadiq الفجر الصادق ) qui est une lueur blanche transversale à l'horizon Est. Son temps d'accomplissement dure jusqu'au début du lever du soleil

        Souk :  سوق, marché Quartier commerçant des villes islamiques. Le Souk n'est pas seulement un lieu de commerce mais, d'une façon générale, le centre économique de la ville. Terme arabe équivalent du terme persant Bazar ب

 

•           Sounnah:  سنة signifie « cheminement » ou « pratique(s)    tradition islamique tirée de l'exemple de la vie du Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix). Ainsi, les hadiths font partie de la Sunnah. De la  loi immuable » de Dieu sous l’expression sunnah Allah .سُنَّةَ اللَّهِ qui signifie « règles de Dieu »

•           Sourate - Sûra  : سورة  rangée de pierres, mur » . une unité du Coran formée d'un ensemble de versets.  Le Saint-Coran est composé de 114 sourates, ou chapitres. Chaque sourate porte un nom particulier ("Les hommes", "Joseph", etc.) permettant de la reconnaître. Une sourate ne traite pas forcément d'un thème unique et abordé nul par ailleurs dans le Coran mais représente plutôt une unité dans la révélation divine. En effet, elle peut être composée de révélations ayant eu lieu à des moments différents de la vie du prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) mais, sauf exception, une même révélation reste entière dans une seule et même sourate. Deux grandes catégories de sourates : celles qui correspondent à la période Mecquoise, et celles de la période Médinoise.

•           Stuc : ستوك entretenir    الجص جير  الجص جير « plâtre de chaux » Matériau de décoration largement utilisé dans le monde islamiques. Mélange de platre, de chaux aérienne éteinte et de « charges », celles-ci pouvant être du sable, et de l’eau, de la poudre de marbre ou encore de la poudre de brique. Il supporte mal les intempéries. Il est utilisé à l'état humide pour modeler un décor ou  en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.. Ce matériau peut être moulé et gravé C'est un mélange On peut y incorporer des liants comme les colles animales ou végétales, et éventuellement, pour les décors en relief comme les mascarons, des « armures » de cheveux, de poils ou de treillis.

•           Sublime porte Babi Ali  الباب العالي :  porte la plus élevée  Ce terme désigne initialement le palais impérial de Topkapi طوپقپو  (Istanbul), siège du gouvernement et résidence des sultans ottomans. Il désigna par la suite le bureau du grand vizir.

 

Le sulh, ou encore solh  صلح est un terme qui signifie la paix en tant qu'opposé à l'état de guerre. C'est la même racine qui donne le terme musalaha, qui veut dire réconciliation. En droit islamique, il signifie un accord amiable

 

•           Sultan :  سلطان  autorité, gouvernement  Titre honorifique apparut au 10e siècle de l'ère chrétienne et utilisé par des souverains indépendants ne reconnaissant plus l'autorité du Calife. Les Seljoukides puis les Ottomans l'utilisèrent largement.  Un territoire gouverné par un sultan est un « sultanat » سلطنة  .L'épouse ou concubine d'un sultan, ou un sultan féminin, est appelée « sultane » سلطانة .

.          Sunnah :: سنة signifie « cheminement » ou « pratique(s) ». Dans le Coran, le terme sunna est employé pour désigner la « loi immuable » de Dieu sous l’expression sunna Allah.سُنَّةَ اللَّهِ « règles de Dieu ». Ce concept s'apparente à ceux antérieurs de Voie (Tao en chinois) ou de loi telle le Talmud

La sunna, selon le Coran, englobe les règles ou « lois » de Dieu qui ont été prescrites à tous les prophètes, y compris le prophète de l'Islam, Muhammad. Quelques caractéristiques de cette sunna seraient que :

  • elle appartient exclusivement à Dieu ;
  • elle n’est pas interchangeable avec une quelconque autre loi ;
  • elle n’est pas transférable à un tiers ni à un prophète ;
  • elle est unique et immuable à tous les humains et tous les êtres.

La sunna selon les hadiths éclaire les enseignements du prophète, en particulier :

  • ses dires ;
  • ses actes ;
  • ses approbations explicites ou implicites ;
  • ses qualités morales personnelles selon certains savants du hadith comme Mouhammad al-Boukhârî محمد البخاري ou Muslim ibn al ajjaj مسلم بن الحجاج ;
  • ses désapprobations ;
  • ses délaissements de certains actes.

La sunna, selon les hadiths, est une source législative de l'islam associée aux règles législatives du Coran. Elle est plus connue sous l'expression de « sunna prophétique »

T

Tahara طهارة, pureté La purification (propreté) rituelle

  • les grandes ablutions غسل ghousl, « lavage »; « grandes ablutions ») ;
  • et les petites ablutions وضوء  wuḍūʾ, « ablution »)
  • laver les parties intimes.Istinjâ al-istindjaإستنجاء
  • les ablutions sèches Tayammum  تيمم
  • La pureté comprend: الطهارة تتضمن alttaharat tatadamman

    principes mabadi        مبادئ 

buts maqasid            مقاصد

ملحقات

l’eau almiah                         المياه

ablutions alwudu'                                  الوضوء

Nettoyer après besoins Al Istinja  الإستنجاء

impureté alnnajasat     النجاسات

lavage alghousl                                         الغسل

Brosser les dents Alssawak            السواك

récipients al'awani          الأواني

albution sèche  alttaymum                       التيمم

      antiseptiques Almutahharat  المطهرات

effort de réflexion al'iujtahad   الإجتهاد

retirer l’impureté'iizalat alnnijasa إزالة النجاسة

 Qualité de l’instinctkhasal alfatara  خصال الفطرة

 

  Le wudhû وضوء  petites ablution doit être pratiqué obligatoirement par un musulman avant la prière, la circumambulation, ou tawaf طواف circuit طواف : circumambulation autour de la Kaaba. Il est recommandé également sa pratique avant de dormir et avant de lire le Saint  Coran.

La personne pratiquant les ablutions doit commencer par formuler intérieurement son intention an niyya نیة puis prononcer la basmala, qui consiste à dire Bismillahi -Rahmani -Rahim, ce qui signifie .بِسْمِ اللهِ الرَّحْمنِ الرَّحِيمِ « Au nom d'Allah, Le Clément, Le Miséricordieux. » ;

Il est également recommandé de prononcer à la fin des formulations additionnelles et facultatives comme :

« Ô Seigneur ! Mets-moi au nombre de ceux qui se repentent et de ceux qui se purifient. »

 اللّهُـمَّ اجْعَلنـي مِنَ التَّـوّابينَ وَاجْعَـلْني مِنَ المتَطَهّـرين الله أكبر
« Allâhumma ajʿalnî mina t-tawwâbîna wa ajʿalnî mina-l-mutatahhirîn. »

« Gloire à Toi Seigneur, et par Ta louange, j’atteste qu’il n’est de divinité que Toi, je Te demande pardon et je me repens auprès de Toi. »

 سُبْحـانَكَ اللّهُـمَّ وَبِحَمدِك أَشْهَـدُ أَنْ لا إِلهَ إِلاّ أَنْتَ أَسْتَغْفِرُكَ وَأَتوبُ إِلَـيْك

Subhânaka l-lâhumma wa bi-hamdika. Ash-hadu an lâ ilâha illâ anta, astaghfiruka wa atûbu ailayka.

Les conditions des ablutions :

  1. Être musulman
  2. La raison
  3. L'âge de discernement (Age de raison)
  4. L'intention
  5. Ne pas avoir l'intention d'interrompre les ablutions jusqu'à la fin
  6. Cesser tout acte qui annule les ablutions
  7. Le nettoyage des parties intimes avant de commencer les ablutions
  8. La pureté de l'eau utilisée
  9. Ôter tout ce qui fait obstacle entre l'eau et la peau
  10. L'entrée de l'heure de la prière pour celui qui perd tout le temps les ablutions

Les actes annulatifs des ablutions :

  1. Tout ce qui sort par les deux voies naturelles (urines, sang, selles, gaz...).
  2. Toute substance impure qui sort du corps en grande quantité.
  3. La perte de conscience, après s'être endormi ou autre.
  4. Toucher directement ses parties intimes sans tissu ou vêtements.
  5. Manger de la viande de chameau
  6. Apostasie

Comment faire ses ablutions : (dans l'ordre et sans interruption)

  1. Se laver la main droite, puis la main gauche.
  2. Se rincer la bouche.
  3. Se rincer le nez.
  4. Se laver le visage.
  5. Se laver les bras jusqu'au coude.
  6. Passer les mains mouillées sur toute la tête ainsi que les oreilles.
  7. Se laver les pieds jusqu'aux chevilles.

Il est à noter plusieurs Hadîth concernant la quantité d'eau à utiliser pour effectuer les ablutions.

D'après Safina, le Prophète faisait le ghousl avec un sa' et il se purifiait avec un moud*. (Rapporté par Muslim dans son Sahih n°326)

* Un moud est la quantité d'eau que l'on peut mettre dans les deux mains lorsqu'on les rassemble.
Un sa' correspond à 4 moud

http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ablutions-al-woudou.html

 

•           Tabari (Abou Jaafar Mohammed El-tabari) : (839-923 de l'ère chrétienne) Grand historien et juriste arabe. Son commentaire du Coran fait référence. En occident, il fût surtout connu pour son "histoire des prophètes et des rois", ouvrage encyclopédique traitant de l'histoire universelle.

•           Tabiin, Tâbi'in : Personnes ayant vu le Prophète Muhammad (sur lui la prière et la paix) et ayant conversé avec quelques compagnons, mais non pas avec le Prophète lui-même. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète était encore en vie ; Mais, étant trop jeune ou loin de Médine, ils n'ont pas partagé la compagnie du Prophète (sur lui la prière et la paix). Leurs biographies ont été étudiées dans des ouvrages nommés "Asmâ Ur-Rijal".

•           Tachaoud : Action de prononcer la chahada.

•           Tachrik (jours du) (Ayyâm at-tashriq) : Terme désignant les trois jours qui suivent le jour du sacrifice ou "Eid al-adha" (11, 12 et 13éme jours du mois de Dhou-l-hijja).

•           Takafoul : Terme de droits des transactions commerciales. Forme d'assurance islamique basée sur le principe coranique du Ta'awoun ou "aide mutuelle". L'assurance porte sur la protection mutuelle des capitaux et des biens en partageant le risque de perte par un de ses membres. Ce type d'assurance est semblable à l'assurance mutuelle du fait les membres sont assureurs aussi bien qu'assurés.

  • تَأْمِين Assurance ou d'un système d'assurance ou de sécurité est un moyen de traiter les risques pour l’homme dans son être ou son argent pendant la période de sa vie afin d’atténuer. Telle est l'essence des moyens de coopération qui est réalisé avec la participation des personnes à risque face à des effets qui résultent d'être atteints pour certains d'entre eux, en payant chacun d'entre eux de participer ou de la prime, et a recueilli les montants reçus et distribués à ceux qui résoudre leur désastre. Dans ce vérifier les effets de la catastrophe sur les participants dans la réalisation de cette coopération. Vente - Assurance (engagement) - loyer, étude comparative   l’assurance est une réalité pratique, qui est l’un des les meilleurs moyens pour permettre à l’homme d'atténuer les effets des catastrophes, ces deux catastrophes se sont produites par la même personne, raccourcissent ou d'une négligence, ou par des tiers. Un dispositif de sécurité qui sont compatibles avec  l’esprit moderne dans lequel a abondé les exigences de la vie et augmente le risque d’âge la machine et est devenu le risque d’évolution dans laquelle claire.

L'efficacité de l'assurance, comme un moyen moderne pour faire face aux risques et aux effets disposés, est la principale cause qui a conduit à la prospérité, et la diversité de ses champs et son développement, et son extension aux différentes régions, de croire chez les personnes de tous les risques auxquels ils sont exposés à la fois dans leur argent ou leurs personnes. L'efficacité de l'assurance a également conduit à la mise en place de certains pays d'imposer certains types de garantie pour certaines catégories de personnes pour compenser la survenance d'un accident particulier.

Le système d'assurance suppose l'existence d'un instrument juridique régissant la relation du croyant pour les assurés, est le contrat d'assurance. Cependant , l'assurance est ne se limite pas à ce côté, l' assurance est en plus de ce processus technique dans lequel les compagnies d'assurance utilisent des moyens techniques afin qu'il puisse atteindre ses objectifs dans la couverture de ce qui est le risque, ils sont utilisés pour gérer les opérations d'assurance des éléments techniques, tels que les règles issues de la sciences des statistiques et un système de compensation entre le risque et l'application de la loi de l'abondance, ainsi que des règles de gestion financière. Ainsi , vous pouvez atteindre l' objectif des risques de l'assuré pour les couvrir, et à la fois , Dans le même temps, l'assureur - la compagnie d'assurance  peut gérer le projet de gestion de l' assurance dans le but d' atteindre des objectifs d'investissement, de récolter des profits et de contribuer à la réalisation des objectifs de l' économie nationale

 

•           Tarbir تكبير: formule ou l'on prononce Dieu est plus le grand Allahu akbar  الله أَكْبَر

•           Takîr : Anathème, excommunication.

•           Talbia, talbiya : Invocation que le pélerin musulman prononce à haute voix au moment où il formule l'intention (Ihrâm) d'effectuer le pélerinage et durant le pélerinage lui-même, a plusieurs occasions et notamment à son arrivée à la mosquée sacrée de La Mecque. Il prononce (traduction de l'arabe) : '' Me voici ô mon Dieu me voici ! Tu n'as point d'associé, me voici ! A toi la louange, la grâce et le royaume ! Tu n'as point d'associé ! ''

•           Tanim (Tanîm) : Lieu situé au nord de La Mecque, à l'extérieur du sanctuaire, d'où commencent les Mekkois leur état d' Ihram pour exécuter la 'Oumra.

•           Tantawi ('Ali) : Né à Damas (Syrie) en 1909(1327 H), son nom provient de la ville de Tanta où sa famille s'installa. Recevant de sa famille une éducation traditionnelle, il étudia à la Faculté de droit de l'Université de Damas puis enseigna aux Universités de Damas, Baghdad, Beyrouth, Riyad et La Mecque. Outre les hautes fonctions juridiques qu'il occupa, il fût chargé de la rédaction des programmes d'enseignement religieux et de langue Arabe en Syrie et rédigea de nombreux ouvrages sur l'Islam. Ses émissions à la radio et à la télévision l'ont rendu célèbre, dont particulièrement l'émission télévisée "Lumière et Guidance" qu'il anima durant vingt-cinq années.

•           Taqlid (Taqlîd) : [ Acquiescement ] Acceptation littérale du contenu d'un enseignement. Adhésion à une école juridique particulière ou un moujtahid.

       Taqwa تقوى  est un terme islamique pour être conscient et conscient d'Allah, de la vérité, de la réalité rationnelle,« la piété , la peur de Dieu l’Unqie ». On le retrouve souvent Dans le Coran. Al-Muttaqin للمتقين  se réfère à ceux qui pratiquent taqwa , ou dans les mots d' Abd Allah ibn Abbas عبد الله ابن عباس  - «croyants qui évitent Shirk شرك  avec Allah et qui travaillent dans Son obéissance» faire le shirk est un crime impardonnable, péché de pratiquer l' idolâtrie ou le polythéisme ,

Le mot arabe taqwa utilisé dans un sens non nécessairement religieux signifie "abstention, peur et abstinence".

Certaines descriptions du terme de sources islamiques incluent:

  • «La conscience de Dieu ... la pudeur, la peur d'Allah, l'amour pour Allah et la retenue de soi».
  • «La conscience de Dieu ou la piété craintive par Dieu», «vertu», «méfiance».
  • La peur d'Allah, «attention à connaître votre place dans le cosmos». La «preuve» de Taqwa est «l'expérience de la crainte» de Dieu, qui «inspire une personne à se prémunir contre une mauvaise action» et désireux de faire une chose qui Allah.
  • Littéralement "à protéger". En général, pour vous protéger «de la colère d'Allah» en n'admettant pas les choses qu'Allah interdit ».
  • «Un haut état de cœur, qui conserve une conscience de la présence d'Allah et de sa connaissance». Taqwa motive la personne qui la possède "à faire des actes justes" et éviter les activités interdites

 

Selon Le commentaire (tafsîr) complet du Coran d'Ibn Kathîr تفسير ابن كثير qui possède titre honorifique de ' Imād ad-Dīn  عماد الدين "pilier de la foi", la signification racine de taqwa est d'éviter ce qu'on n'aime pas. Il a été rapporté que Umar ibn Khattab عمر بن الخطاب compagnon et beau-père du Prophète mort en 644  a demandé à Ubay ibn Kaab أبي بن كعب (mort en 649)qui dit: "Avez-vous déjà marché sur un chemin qui l'a épine?" Umar a déclaré: "Oui". Ubay a demandé: "Qu'est-ce que vous avez fait alors?" À quoi Umar a répondu: «Je me suis déformé et j'ai lutté. Ubay a déclaré: «C'est taqwa, pour se protéger du péché dans le voyage dangereux de la vie afin que l'on puisse réussir le voyage indemne du péché».

Taqwa et le Coran

Selon Erik S. Ohlander dans son étude sur «La peur de Dieu (Taqwa) dans le Coran», taqwa est utilisé dans le Coran plus de 100 fois. Selon le Oxford Dictionary of Islam , Taqwa et ses dérivés apparaissent "plus de 250 fois" dans le Coran. Dans un contexte coranique, taqwa se réfère à la peur de Dieu en termes de se protéger de déplaire à Dieu.

Le Coran mentionne un certain nombre de vertus qui cultivent taqwa ou que taqwa cultive chez une personne: Q.2: 283 mentionne la garde des fiducies ( amana ); Q.3: 76 fidélité ( al-wafa ); Q.3: 186 patience ( al-sabr ). Q.7: 96, Q.10: 63-64, Q.39: 10  relient taqwa à la bonne vie ( hasanat ) sur cette terre en plus de la récompense dans l'au-delà. Q.65: 3  se rapporte à la facilité matérielle de cette vie, même lorsque le croyant ne l'attend pas.

La forme impérative de taqwa se trouve dans l’expression Ittaqullah اتقوا الله  "Dieu peur" ou "être conscient d'Allah"), qui est dans un certain nombre de versets.

 Sourate 2 verset 283

 Sourate 3 verset 76

 Sourate 3 verset 186

 Sourate 7 verset 96

 Sourate 10 verset  63-4

 Sourate 39 verset 10

Sourate 65 verset  3

Taqwa et fiqh

Dans au moins un travail populaire de fiqh (jurisprudence islamique), le «Livre de Taqwa» (c'est-à-dire la section sur taqwa) traite de «la connaissance de ce qui est Haraam (interdit), Makruh (découragé) et douteux» dans un assortiment de Importe au-delà des «piliers de l'islam». Ceux-ci comprennent: les aliments, les habillements, les choses ayant à voir avec le sexe («questions privées»), les types de concours sportifs, la musique, les commères, le mauvais contact, la mauvaise compagnie, la coupe de la barbe, etc.

Soufisme

Taqwa est un concept important dans le soufisme .

Le savant Sufi du 10e siècle, Al-Qushayri dans son épître ( Risala ), écrit environ trois parties de la taqwa : «pleine confiance en Dieu par rapport à ce qui n'a pas été accordé à lui, pleine satisfaction de ce qui lui a été accordé et plein Patience à l'égard de ce qui l'a échappé.

Dans le soufisme, taqwa a plusieurs degrés. Le premier degré ou le rang est celui des personnes ordinaires. Ce rang évite tout ce qui est associé à Dieu. En d'autres termes, les personnes communes participent à taqwa en évitant tout simplement de se soustraire. Le deuxième degré ou le rang de taqwa sont les élus qui évitent les péchés. Le rang final est celui des prophètes qui évitent d'attribuer des actes à quelqu'un d'autre que Dieu - en d'autres termes, leur peur leur vient de Lui et lui est dirigé. Le plus haut rang sont ceux qui s'éloignent de tout ce qui les sépare de Dieu, car l'un des principaux objectifs du soufisme est de se rapprocher de Dieu, car être séparé de Dieu est équivalent à celui de l'enfer.

La relation maître-disciple est d'une grande importance dans la pratique soufie. Taqwa est très appréciée au sein de cette relation. La piété craintive de Dieu est considérée comme une grande dévotion religieuse car elle permet une «obéissance sans hésitation pour le supérieur de l'ordre». En d'autres termes, si l'on peut suivre aveuglément son maître, il devrait pouvoir suivre aveuglément Dieu. Taqwa conduit alors à un manque d'autorité de questionnement, car le disciple soumet à ceux qui ont plus de pouvoir que lui. Cette soumission rappelle au disciple du pouvoir de Dieu de faire du disciple un adorateur plus dévot de Dieu L’Unique.

 

 

•           Tarîqa (pl. Turuq) : [ Chemin ] Chemin, confrérie religieuse soufi, fraternité religieuse.

•           Tawaf  : الطَواف , la circumambulation, désigne les sept tours effectués par les musulmans autour de la Kaaba, lors du pèlerinage (hajj) à La Mecque : ceux-ci sont indispensables et se font sept fois dans le sens antisolaire (sens inverse des aiguilles d'une montre)..

•           Tawhid (Tawhîd) : [ Unicité ] Ce terme est utilisé pour désigner l'unicité de Dieu, principe central de l'Islam. C'est pour cette raison que l'Islam est qualifié de "dîn al-tawhîd", religion de l'unicité.

.               thawb ثوب  parfois orthographié thobe ou thaub dishdasha  دشداشة  dishdāshah , kandura كندورة  kandūrah , mot arabe standard pour 'un vêtement traditionnel pour les homm'' jalabiyyah en Egypte supérieure , Soudan et Libye , et en Somalie et Djibouti connus sous le nom de Khamiis , Est un vêtement arabe à la cheville, habituellement à manches longues, semblable à une robe , un kaftan ou une tunique . Il est couramment utilisé dans la péninsule arabique , l'Irak et les pays arabes voisins . Un izaar ou lungi est généralement enfilé en dessous.

. Il est. C'est une tunique, généralement longue. Le mot est utilisé spécifiquement pour ce vêtement dans les États arabes du golfe Persique et dans certaines régions du sud de l'Egypte . Il y a eu un certain débat concernant la longueur correcte du dégel.

 Hommes arabes portant des thawbs à Salalah صلالة , Oman .

•           Tayammoum (Tayammum) : Forme d'ablution sans eau que peut effectuer le musulman à défaut de disposer d'eau ou si le lavage à l'eau peut provoquer ou aggraver une maladie. Cette ablution peut remplacer le woudhou aussi bien que le ghossl sous certaines conditions. Il consiste à poser les mains sur le sable (ou une autre matière issue de la terre, par exemple une pierre) puis passer ses mains sur le visage et les mains.

•           Thalatha (Ath-thalatha) : Trio des collecteurs de Hadîth : Abou Dâoud, An Nasâi et At-Thirmidhi.

•           Thawr : Montagne situéé dans les environs de Médine.

•           Thoulouthi (Thoulthi, Style calligraphique) : Style calligraphique cursif couramment utilisé en décoration des édifices religieux musulmans. Style extrêmement codifié, sa réalisation est difficile. L'étirement de ses lettres permet de réaliser des compositions décoratives très complexes.

•           Tijaniyya (Tidjâniyya) : Confrérie musulmane africaine, fondée par l'Algérien Ahmad al-Tijânî (mort au Maroc, en 1815). Elle a connu une grande diffusion en Algérie, en Tunisie, sous l'impulsion d'al-Hâdj 'Umar, au sud du Sahara. Divisée en plusieurs branches, c'est aujourd'hui l'une des confréries les plus dynamiques au sud du Sahara.

•           Tolaqâ, tolakaa : Ce terme désigne les personnes qui se convertirent à l'Islam le jour de la conquête de La Mecque par les musulmans (en l'an 630 de l'ère chrétienne, 9ème année de l'Hégire).

•           Toughra, tughrah : Sceau, signature des sultans ottomans apposé sur les documents officiels. Cette calligraphie élaborée, réalisée par le calligraphe du sultan, comportait le nom du sultan.

turban (du persan دولبند, dulband , via le turban moyen ) est un type de casque basé sur un enroulement de tissu. Doté de nombreuses variantes, il est utilisé comme habitude par des hommes de divers pays. Des communautés avec des traditions éminentes de portraits de turban peuvent être trouvées dans le sous- continent indien , l' Afghanistan , l'Asie du Sud , la péninsule arabique , le Moyen-Orient , le Proche-Orient , l'Asie centrale , l'Afrique du Nord , la Corne de l'Afrique , le Sahel et Parties de la côte swahili .

 

Sayyid Muhammad Rizvi , érudit islamique chiite , portant un turban

Le port de turbans est commun chez les sikhs , y compris les femmes. [2] Le casque sert également d'observance religieuse, y compris parmi les musulmans chiites , qui considèrent le port de turban comme Sunnah Mu'akkadah (tradition confirmée). [2]

En outre, les turbans ont souvent été portés par la noblesse, indépendamment de l'origine religieuse. Ils sont également parfois enfilés pour protéger les cheveux ou comme une tête de tête pour les femmes suite aux traitements contre le cancer. [4]

L'origine des turbans est incertaine. On croit généralement que le Turban est originaire du Moyen-Orient. Le prophète islamique, Muhammad, qui a vécu 570-632, est censé avoir porté un turban en blanc, la couleur la plus sainte. Beaucoup d'hommes musulmans choisissent de porter des turbans blancs aussi bien que des turbans verts, car ils représentent le paradis, surtout parmi les adeptes du soufisme . Les Turcs sont devenus proéminents à Al-Andalus lorsque les hommes maures les portaient. Il est également porté à travers l'Afrique du Nord. Dans certaines parties de l'Afrique du Nord, où le bleu est commun, l'ombre d'un turban peut signifier la tribu du porteur. [5] Un style de denrée nommé phakeolis usé par les Grecs depuis le 10ème siècle [6] [7] a été adapté à un style plus turban sous la règle ottomane , dans lequel un morceau de tissu autour de lui a été placé. Il était encore porté par ses descendants de langue grecque au début du 20ème siècle.

  •  

Le Maratha Chattrapati Sambhaji , vêtu d'un turban, bijoux avec des pierres précieuses.

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 Sultan Mehmed II portant un turban.

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Mughal Emperor Babur et son héritier Humayun portant des Turbans.

 

Selim II portant le turban impérial ottoman.

  •  

Les turbans contemporains présentent de nombreuses formes, tailles et couleurs. Les utilisateurs de turbines en Afrique du Nord , la Corne de l'Afrique , le Moyen-Orient , l'Asie centrale , l'Asie du Sud et les Philippines (Sulu) envoient généralement de nouveau chaque vêtement, en utilisant de longues bandes de tissu. Le tissu a habituellement moins de cinq mètres de longueur. Certains turbans sud-asiatiques élaborés peuvent également être formés en permanence et cousus à une fondation. Les Turbans peuvent être très importants ou assez modestes selon la région, la culture et la religion.

Traditionnellement, le turban a été le nom d'un type de casque utilisé par les femmes dans les pays occidentaux. Le port de ces turbans par les femmes dans les sociétés occidentales est moins courant qu'au début du XXe siècle. Ils sont généralement cousus à une fondation, de sorte qu'ils peuvent être enfilés ou enlevés facilement.

Corne de l'Afrique

Les Turcs sont généralement utilisés dans la Corne de l'Afrique par les clercs musulmans, ainsi que les prêtres chrétiens orthodoxes éthiopiens. La vedette a une longue présence dans la région, où les Sultans, les Wazirs et d'autres artistocratiques et les fonctionnaires de la cour ont souvent été exposés. Parmi ces nobles, se trouvent les sultans somaliens Mohamoud Ali Shire du Sultanat Warsangali , Osman Mahamuud du Sultanat Majeerteen et Yusuf Ali Kenadid et Ali Yusuf Kenadid du Sultanat de Hobyo . Les principaux leaders islamiques historiques de la région qui sont connus pour avoir porté des turbans comprennent le Cheikh Abadir Umar Ar-Rida .

Péninsule arabique

Dans la plupart des pays de la péninsule arabique , un foulard simple ou damier (appelé keffiyeh , ghutrah , shumagh ou ghabanah ), habituellement dénommé turban, est souvent porté, bien que la tradition arabe Emamah demeure forte en Oman (voir Sultan Qaboos d'Oman ) , Le Soudan et certaines parties de la péninsule arabique. Le turban coloré, Ghabanah , est un turban culturel hérité commun dans les régions de Hijaz , et c'est encore le costume des habitants de La Mecque , Madinah et Jeddah en particulier. Ghabanah est l'uniforme du patrimoine pour les commerçants et les catégories générales de la communauté des prestigieux et des classes moyennes, à l'exception des spécialistes de la religion qui ont eu leur caractère spécialement turbanique, principalement blanc. Les turbans Hijazi de formes différentes sont l'extension du turban du prophète islamique Muhammad qui habitait à La Mecque et à Madinah . Il existe plusieurs types de Ghabanah , peut-être le plus célèbre est le jaune (Halabi), qui a été fabriqué à Alep , caractérisé par différentes inscriptions, et enveloppé quelque peu une taqiyah creuse de dôme . Les turbans colorés sont le costume national en Oman , et sont aussi fréquents dans certaines régions du sud du Yémen et Hadhramaut . De plus, le ghutrah blanc ou le shumagh sont couramment enveloppés dans le style Hamdaniyah , qui est la forme des turbans aux Émirats arabes unis .

Afghanistan

 

Présentation du Lungee afghan

Les Turbans font partie de la robe nationale en Afghanistan . Ils sont utilisés plus largement ici qu'ailleurs dans le monde musulman et sont portés dans une large gamme de styles et de couleurs. Dans le sud-est du pays, les turbans sont emballés de manière lâche et en grande partie, tandis qu'à Kaboul, le vêtement tend à être plus petit et plus serré. Dans la société afghane traditionnelle, un morceau supplémentaire de tissu supplémentaire appelé patu sert à des fins pratiques, comme pour s'emballer contre le froid, s'asseoir, attacher un animal ou porter de l'eau dans le capuchon. Différents groupes ethniques en Afghanistan portent différentes lunge avec différentes formes, style, tissu, rayures, longueurs et coloration. Certains styles sont, cependant, à l'échelle nationale. Les styles s'étendent et se chevauchent dans l'ouest du Pakistan.

Myanmar

Article principal : Gaung baung

Au Myanmar , le turban est appelé " gaung baung" . Il existe plusieurs styles régionaux.

Inde

Article principal : Pagri

 

Un homme de l'Inde, portant un style de turban Rajasthani paggar .

En Inde , le turban est appelé pagri , c'est-à-dire la coiffe portée par les hommes et attachée manuellement . Il existe plusieurs styles spécifiques à la région ou à la religion de l'utilisateur, et ils varient en forme, en taille et en couleur. Par exemple, le Mysore Peta , le Marathi Pheta , Puneri Pagadi et le Sikh Dastar (voir ci-dessous ). Le pagri est un symbole d'honneur et de respect partout où il est porté. Il est fréquent d'honorer les invités importants en leur offrant un usage.

 

Paag of Mithilalok

Les couleurs sont souvent choisies selon l'occasion ou la circonstance: par exemple le safran, associé à la valeur ou au sacrifice (martyre), est porté pendant les rassemblements; Le blanc, associé à la paix , est porté par les aînés; Et le rose, associé au printemps, est porté pendant cette saison ou pour les cérémonies de mariage.

Le bleu marine est une couleur plus commune aux Nihang Sikh, cela signifie guerre et service, tandis que le noir est associé à la résistance, orange au martyre et blanc avec vieillesse, mort ou paix; Cependant, en période de paix ou de rassemblements pour la paix, les gens seront généralement en équipement de guerre (c'est-à-dire bleu). Le blanc n'a que l'association.

Indonésie

En Java, la coiffure de style turban pour homme est traditionnellement appelée iket. Il s'agit littéralement de lier, la manière principale d'attacher le tissu sur la tête du porteur. Il est fait d'un tissu de batik carré ou rectangulaire plié en diagonale pour former un triangle. Bien qu'il existe différentes façons de plier et de tordre le tissu sur la tête, et donc différentes formes d'iket, elles peuvent en général montrer le niveau social du porteur et de la zone d'origine. Son origine n'est pas encore clairement identifiée, mais de nombreuses sources semblent conclure que les javanais pourraient être influencés par les commerçants de Gujarati portant des turban qui sont venus en Indonésie il y a plus de 500 ans.

Dans East Java , la coiffure est toujours faite de manière traditionnelle et s'appelle udeng. Dans d'autres parties de Java, pour la commodité, l'iket s'est développé en coiffes de forme fixe, appelées blangkon dans Java central et bendo dans Java occidental. Le tissu batik est rigide grâce à un processus de moulage, attaché au papier rigide et à la couture. Similaire à iket, blangkon et bendo sont livrés avec des variantes de formes basées sur les domaines d'origine et le rang social de l'utilisateur.

Pakistan

 

Malik Ata Muhammad Khan , Nawab de Kot Fateh Khan au Pakistan portant un turban fabriqué à partir de 6,4 mètres (7,0 mètres) de tissu

Au Pakistan , le turban est largement utilisé, en particulier dans la population rurale. Il est porté dans différents styles et couleurs à travers le pays, variant selon la région, par exemple dans le nord du pays, les turbans noir et blanc sont préférés. Le turban le plus souvent trouvé au Pakistan est blanc et sans crête, et porté couramment dans la ceinture Pashtun, tandis que dans les zones rurales de Punjab et Sindh, il est principalement utilisé par les aînés ou dans les zones rurales. Le turban s'appelle Pagri ou Pag, alors qu'il s'appelle Lungee par Pashtuns.

Royaume-Uni

 

Camila Batmanghelidjh portant un turban et une robe assortie

Au Royaume-Uni , des turbans ont été portés par des hommes et des femmes depuis le sixième siècle sans jamais devenir très commun. Le poète Alexander Pope est parfois représenté portant un turban, de même que d'autres hommes remarquables dans des peintures et des illustrations contemporaines. L'usage commun des turbans dans des occasions moins formelles, parmi les messieurs à l'époque, reflète que leurs têtes étaient étroitement recouvertes ou rasées pour permettre le port des perruques élaborées qui étaient à la mode en Europe au siècle d'environ 1650 à 1750, Et quand les perruques étaient éteintes, une sorte de couverture de tête était utile. Par conséquent, le turban.

Maintenant que les chapeaux sont rarement portés, les turbans sont aussi peu fréquents. Ils sont portés principalement par des femmes de descendance des Indes occidentales, Karinas. Certaines femmes les portent pour faire une déclaration d'individualité, comme l' entrepreneur social britannique Camila Batmanghelidjh , qui porte habituellement un turban et une robe correspondantes .

Grèce

En Grèce , en particulier l'île de Crète , les hommes portent traditionnellement un turban connu sous le nom de sariki . Le nom de la tête est emprunté à sarïk , le mot turc pour turban. Aujourd'hui , il peut être plus communément connu sous le nom de kritiko mandili ( kerchief crétois). On ne le trouve pas habituellement chez les jeunes générations, mais surtout chez les hommes plus âgés dans des villages montagneux et éloignés. Il est traditionnellement noir, la couleur du deuil, mais peut également être trouvé en blanc, pour des occasions festives telles que des mariages. Il est très souvent considéré comme une partie du costume crétois standard utilisé par les membres des groupes de danse grecs. Un vêtement de tête similaire est également utilisé dans diverses parties de Chypre, et on peut le voir dans divers spectacles chypriotes représentant la société chypriote traditionnelle, par exemple la comédie Aigia Fuxia.

Fidji

Article principal: I-sala

Les chefs et les prêtres fidjiens étaient connus pour avoir porté des revêtements de masi (barkcloth) autour de leur tête comme un turban, appelé i-sala . Cependant, la majeure partie de la forme et de la forme de l' i-sala provenait des cheveux mous sous le tissu. [8] [9]

Babuyan Islands

Sur certaines îles Babuyan (Philippines), le chef du ménage porte un turban blanc, les mâles plus jeunes portent un turban rouge après leur 13e anniversaire. Les trois chefs ont tous des turbans jaunes. Il n'a plus de signification religieuse et l'origine remonte à la fin de l'ère Tondo (cira 900s - 1589) La plupart des colons Babuyan ont fui les Philippines en 1589 lorsque l'Espagne a commencé à envahir les Philippines. Le turban a été fabriqué à partir d'un type d'écorce d'écorce, mais est fabriqué à partir de coton ou de soie apporté par le continent des Philippines. La robe de tête de style turban est ensuite coupée et enroulée autour de la tête, puis repliée à l'avant.

Arménie

Une grande partie des traditions et des cultures d'Arménie reflètent les origines du Moyen-Orient . Bien que peu fréquents dans les vêtements quotidiens, les turbans sont parfois portés par les hommes de façon cérémonieuse (souvent avec des barbes), comme symbole de l'identité nationale lors des célébrations et des festivals. Cependant, avant que l'Arménie ne devienne une nation chrétienne, les turbans étaient une partie commune de l'habillement quotidien, tout comme dans d'autres pays du Moyen-Orient.

Autre

 

Leader kurde, Sheikh Mahmud Barzanji portant un turban noir-blanc

Sur la côte swahili , des turbans étaient souvent portés par les Sultans Omaniens de Zanzibar et leurs conservateurs.

Les Touareg Berbers et certains peuples du nord des Berbers , Sahraouis , Songhai , Wodaabe , Fulani et Hausa en Afrique du Nord et de l' Ouest portent des variétés de turbans. Touareg Berbers voile souvent le visage pour bloquer la poussière. Ce turban touareg-berbère est connu comme un tagelmust , et il est souvent bleu. Les tribus bédouines en Afrique du Nord portent parfois des turbans brun-beige, blanc ou orange. La politicienne colombienne Piedad Cordoba est connue pour porter des turbans (ou un casque similaire). Son utilisation des turbans l'a rendue si distinguable au point d'avoir gagné le surnom de «la femme au turban» dans la culture populaire colombienne.

Les Kurdes portent un turban, qu'ils appellent un jamadani . Il est porté de différentes façons à travers le Kurdistan irakien selon le style de la localité; Par exemple, les Kurdes Barzani sont une tribu qui porte le turban dans une couleur (rouge et blanc) et un style typique de leur clan. Dans la plupart des régions du Kurdistan du Sud, un modèle noir-blanc est utilisé pour Jamadani. Surtout, les turbans kurdes se composent d'une longueur de tissu rayé connu sous le nom de kolāḡī qui est enroulé autour d'un chapeau conique; Les glands qui bordent les kolāḡī sont autorisés à pendre sur le visage. À l'époque moderne, de nombreux Kurdes utilisent des Ghutra noir et blanc et les roulent dans des turbans.

En religion

Christianisme

 

Un mukurinu chrétien (forme singulière d' akurinu ) sur la côte swahili portant un turban.

Au Kenya , les Akurinu, une dénomination chrétienne, portent des turbans comme chapeaux religieux. Le nom officiel de la dénomination est The Kenya Foundation Of The Prophets Church ou bien Holy Ghost Church. Les hommes et les femmes portent des turbans blancs; Les enfants portent des tuniques.

Islam

 

Habib Umar bin Hafiz (à gauche) du Yémen portant un turban blanc.

Les hommes de nombreuses cultures islamiques portent ou portent une coiffure de style turban, souvent dans l'émulation de Muhammad , qui est censé avoir porté un turban noir ou blanc. [10] Dans l'Islam, le turban est un Sunnah Mu'akkadah (Confirmed Tradition). [3] [11] [12] [13] Les enveloppements de tête que les hommes portent sont appelés plusieurs noms et portés de différentes façons selon la secte de l'islam, de la région et de la culture. Les exemples incluent ( arabe : عمامة ` emãmah ) en arabe, ( persan : دستار ) en persan.

Dans l'Islam chi'a, une tête noire enveloppant un petit bonnet blanc est portée par les descendants de Muhammad appelés Sayyids et les turbans blancs par d'autres personnes et savants bien éduqués. Au Soudan , de grandes coiffures blanches connaissent un statut social élevé. [ Citation requise ] D'autres sectes de musulmans porteraient une enveloppe de tête verte autour d'un petit bonnet blanc ou juste le capuchon blanc seul.

Au Pakistan, le plafond s'appelle topi . Les femmes de l'islam ne portent pas de turbans, car elles sont considérées comme une partie de la robe d'un homme, tandis que les femmes couvrent leurs cheveux avec un hijab.

  •  

Ibn Rushd (Averroes) musulmane de l' Espagne .

  •  

Dans l' Empire ottoman , les nombreux descendants de Muhammad formaient une sorte de noblesse avec le privilège de transporter des turbans verts.

  •  

Un Imam musulman géorgien de Tbilissi portant un Turban.

  •  

Al-Sayyed Ali al-Sistani , le chef spirituel de Beaucoup de musulmans chiites portant un turban noir.

Judaïsme

 

Le célèbre philosophe juif Maimonides portait un turban connu sous le nom de mookleh

La mitre sacerdotale ou le turban (hébreu mitznefet מִצְנֶפֶת) était la couverture de tête utilisée par le grand prêtre juif lorsqu'il a servi dans le Tabernacle et le Temple à Jérusalem.

Le mot hébreu mitznefet (מִצְנֶפֶת) a été traduit par "mitre" (KJV) ou "coiffe". C'était probablement un «turban», car le mot provient de la racine «enrouler».

Dans la Bible hébraïque, le turban porté par le grand prêtre était beaucoup plus grand que les revêtements de tête des prêtres et de la plaie, de sorte qu'il formait un long turban à tête plate, ressemblant à la fleur d'une fleur. La tête des prêtres était différente, enroulée pour former un turban en forme de cône, appelé un migbahat.

La couronne sacerdotale (l'hébreu tzitz צִיץ "fleur" "fleur") a été attaché au turban au moyen de deux ensembles de cordes bleues: l'un passant par le haut de la tête et l'autre autour des côtés de la tête au niveau de la tête Oreilles (Exode 39:31).

Selon le Talmud , le port du turban a attiré le péché d'arrogance de la part des Enfants d'Israël (B. Zevachim 88b).

Les juifs qui vivaient sous la domination arabe au Moyen Âge, notamment en Espagne islamique, portaient des turbans et des couvre-chefs non trop différents de leurs homologues musulmans.

Rastafari

Les membres du manoir Bobo Shanti du mouvement Rastafari gardent leurs cheveux et leurs barbes, principalement en gardant leurs cheveux dans des dreadlocks , ils ont porté des turbans sur leurs dreadlocks protégeant et gardant leurs dreadlocks propres, avec des robes depuis leur fondation dans les années 1950, [ 14] étant une petite population, elle les rend plus distinctifs en apparence en Jamaïque et ailleurs. [15]

Sikhisme

 

Un sikh qui porte un dastar

 

Jeune homme sikh portant Patiala Shahi Turban.

Le turban sikh , connu sous le nom Dastar ou Dumalla ou un nom culturel "Pagg", est utilisé pour montrer aux autres qu'ils représentent l'incarnation des enseignements sikhs, l'amour du Guru et du dogme pour faire de bonnes actions [16] Le turban protège également les longs cheveux noirs de Sikh et garde les cheveux propres. Le turban est obligatoire pour tous les membres de Khalsa (Sikhs initiés) à porter. Le turban Rajastani est communément appelé le pagari (dans l'Ouest, beaucoup de Sikhs qui portent des pagri sont parfois confondus avec des musulmans ou des Arabes [17] ).

 

Akali Turban Coton sur un cadre en osier, acier recouvert d'or. Lahore. Au milieu du 19ème siècle. "Un grand turban conique a fourni un transport pratique pour un certain nombre de coutures en acier pointu - des armes bordées lancées à un effet mortel par la main pratiquée des Akalis".

Tous les Sikh Gurus depuis que Guru Nanak a porté des turbans. Cependant, le fait de couvrir ses cheveux avec un turban a été une politique officielle de Guru Gobind Singh , le dixième Guru des Sikhs. Les principales raisons de porter des turban sont de s'occuper des cheveux, de promouvoir l'égalité et de préserver l'identité sikh. Les femmes sikhs peuvent porter un turban s'ils le souhaitent.

 

Un Akali Singh portant de nombreux Aad Chands à Amritsar et tenant des perles de prière

Les sikhs ne se coupent pas les cheveux, en respect religieux. Le turban protège les cheveux et le garde propre. Comme les Sikhs ne forment que 2% de la population indienne, leurs turbans l'aident à les identifier. Quand il a institutionnalisé le turban comme une partie de l'identité sikh, Guru Gobind Singh a déclaré: "Mon sikh sera reconnu parmi les millions".

Les Turbans étaient autrefois associés à la classe supérieure, et de nombreux hommes de l'élite culturelle portent encore des turbans. Cette distinction entre la classe supérieure ( Sardars ) et les roturiers entraînant la turbulence a favorisé la ségrégation et l'élitisme. Afin d'éliminer le système de classe associé aux turbans, Guru Gobind Singh Ji a déclaré chaque Sikh a Sardar. Il a également rejeté le système de castes en donnant à tous les Sikhs les noms de famille Singh (Lion) ou Kaur (Princesse).

Les hommes sikhs modernes portent principalement quatre types de Turban. Morni Turban, Patiala Shahi Turban, Vattan Wali Turban et Amritsar Shahi Turban. Le style Dumalla est plus traditionnel et peut être reconnu par ses enveloppes horizontales, par rapport aux enveloppes au sommet, comme on l'a vu dans les styles mentionnés ci-dessus. Le Dumalla devient de plus en plus populaire parmi les jeunes sikhs (hommes et femmes).

The Dastar Bunga est le style de turban généralement utilisé par Akali Singhs en bataille. Le "Chand Tora" est un symbole en métal composé d'un croissant et d'une épée à double tranchant, maintenu en place à l'avant du turban par un cordon en mousse tissé lié dans un motif dans le turban pour protéger la tête contre les armes de coupe. Le but de la Tora est de garder le dastaar ensemble. Il dépasse le bunga (turban intérieur) pour le protéger. Il est également utilisé pour garder les shorts (petites armes) en place.

Les couleurs des turban les plus courantes portées par les sikhs sont bleues, blanches et noires, bien que d'autres couleurs soient très populaires. L'orange et le jaune sont particulièrement prestigieux et ont tendance à être portés sur des événements religieux tels que Vaisakhi . Les signes des turbans sont que le turban blanc signifie une personne sainte qui mène une vie exemplaire. Le turban bleu signifie un esprit large comme le ciel sans lieu de préjugés. Le turban noir rappelle la persécution britannique des Sikhs en 1919 et représente l'humilité. Le turban orange est représentatif du courage et de la sagesse. Le bleu royal est habituellement porté, ceux qui apprennent la religion sikh. [ Citation nécessaire ] Akali Nihang Sikhs décorent leurs turbans ou Dumalla en portant de petites armes connues sous le nom de shastars en eux. La couleur du turban peut refléter l'association avec un groupe particulier de Sikhs, bien qu'aucune des couleurs populaires du turban ne soit exclusive à un groupe particulier. Les couleurs turban sont généralement une question de choix personnel dans le Sikhisme, avec de nombreux hommes sikhs qui choisissent des couleurs basées sur la mode ou le goût, parfois pour faire correspondre les vêtements. Il existe des traditions associées à certaines couleurs, par exemple, les orange et les noirs sont souvent portés lors de manifestations de protestation politique alors que les turbans rouges et roses sont portés lors de mariages et autres événements de fête. [18] [19] [20] [21]

 

U

•           Uçul al-dîn : Théologie. Usūl al-Dīn (أصول الدين) :

Terme signifiant "fondement de la croyance", cette science islamique traitant donc des piliers de la foi. On retrouve parfois cette science sous la dénomination d' 'aqîda (عقيدة) ou encore de FIqh al-akbar

•           Uçul al-fiqh, Usul ul-fiqh : Principes de la jurisprudence islamique, méthodes de déviration du droit positif. Usûl al-fîqh (أصول الفقه) :

Science des fondements de la loi islamique : Expose les sources ainsi que les principes et la méthodologie au moyen desquels les règles du droit et de la jurisprudence islamique sont déduites et extraites de ces sources.

 

•           Uçûlîs, Usûlis : Ecole juridique shiite pour laquelle le moujtahid sert de guide pour la communauté, appliquant ses interprétations personnelles aux textes de référence.

•           Uléma, Ouléma, Oulama (Ulama) : [ sage, érudit ] Savant de la religion musulmane, souvent spécialiste du droit musulman. Indépendant de l'autorité des gouvernants, les Ulémas sont les garants du respect et de l'application des principes de l'Islam.

•           Umra : Voir Omra.

•           Usure : voir Riba.

V

•           Verset : Phrase ou groupe de mots composant le Saint-Coran. voir Ayat.

•           Vizir (Wazara) : [ Porter une charge ] Titre administratif apparut chez les Abassides, occupant une fonction proche de gouverneur, conseiller du Calife.

vizir (وزیر en arabe et en persan, parfois transcrit en vizir, vazir, wasîr, wesir ou encore wezir), désigne un fonctionnaire de haut rang, ayant un rôle de conseiller ou de ministre auprès des dirigeants musulmans (califes, émirs, maliks, padishah ou sultans).

Par analogie, mais de façon anachronique, ce terme est aussi utilisé par les historiens pour désigner, dans l'Égypte antique, le second personnage après le pharaon, le tjaty en égyptien.

 

•           Voile islamique : Plusieurs passages du Coran font allusion aux vêtements, et notamment au "voile", de la femme musulmane (Coran sourate XXIV, versets 31 et 60 ainsi que sourate XXXIII, verset 59). Le Coran insiste sur le principe suivant : Il est recommandé principalement aux croyantes de ne pas exposer leurs agréments (parures et atours corporels). Au sujet du vêtement, aucune description précise n'est faite dans le Coran mais seulement dans la Sunnah. Le vêtement ne doit pas être serré ou transparent, ne pas attirer les regards ni ressembler aux vêtements des mécréants. voir aussi Hijab.

Les termes suivants renvoient également au voile islamique : khimar, choudar, malhafa, safsari, haik, izar, litham ou encore mal'a, niqab, abaya, tarha, bourqou, tchador(Iran), tcharchefe et bachlik (turquie), purdah (Inde) et taguelmoust (Touareg). Les tissus, la manière de le porter et la signification changent d'une région à une autre selon les traditions.

•           Voyage nocture : Voir miradj.

W

•           W.A.M.Y. (A.M.J.M.) : [ Assemblée Mondiale de la Jeunesse Musulmane ] Adresse du siège : WAMY Boite Postale 10845, Riad 11443. Arabie Saoudite. Tel.: (01) 4641669 / 465 5431.

•           Wahabisme : Ce mouvement tire son nom de Muhammad 'Abd al-Wahhâb, réformateur islamique du XVIIIe.s. né en Arabie. Son enseignement, inspiré de Hambal et Taymiyya, ayant suscité des réactions défavorables dans son entourage, 'Abd al-Wahhâb s'était réfugié auprès de Muhammad b. Su'ud, souverain des 'Anaza de 1735 à 1765. La famille saoudienne, en prenant le pouvoir en Arabie, fît du wahhabisme la doctrine d'Etat. Ce mouvement prône le rejet de toutes les innovations ( bidah), notamment les confréries et le culte des saints. Le terme wahhabite s'est étendu, en Afrique de l'Ouest, à des courants militants anti-occidentaux et anti-confréries, dont l'affiliation à la doctrine saoudienne n'est pas toujours effective.

•           Wâli : Protecteur, gouverneur de région.

•           Waqj, Wakf : Bien de main-morte (terrain, village, boutique, bain), assurant les revenus de fondations pieuses ou les frais de travaux d'intérêt général, remise en état des infrastructures d'une cité, par exemple.

•           Wasiyya, wassiya : Testament.

•           Wasq, Wask : Unité de mesure du poids, correspondant à 60 Sâ'a, soit environ 150Kg.

•           Witr (Witr') : [ impaire ] Prière surérogatoire (facultative) célébrée après la prière obligatoire de ''Isha'' (célébrée deux heures après le coucher du soleil) et qui suit la prière surérogatoire appelée ''Shaf''. Cette prière comporte un nombre impaire de rakaates (par exemple 1, 3, 5, ...).

•           Woudhou : [ Ablution ] Voir Ablution

Y

•           Yakîne, Yaqine : Foi absolue, profonde.

•           Yathrib : Nom de la ville de Médine avant l'Islam.

•           Yawma Ouddine (Yawma O'ddine) : Jour du jugement dernier. Résurrection.

Z

•           Zaidites (zaïdites) : Branche du chiisme primitif, au Yémen.

•          Zakat ( arabe : زكاة zakāt, "ce qui purifie", [1] aussi Zakat al-mal زكاة ألمال , "zakat sur la richesse", [2] ou " Zakah " [3] ) est une forme d' aumône Traité dans l'Islam comme une obligation religieuse ou une taxe [4] [5] qui, selon le classement du Coran , est proche après la prière ( salat ). [6]

Zakat signifie littéralement «ce qui purifie». [1] Zakat est considéré comme un moyen de purifier son revenu et sa richesse à partir de manières d'acquisition parfois mondaines et impures. [1] [24] [25] [26] Selon Sachiko Murata et William Chittick , "Tout comme les purifications d'ablutions, le corps et le salat purifient l'âme (dans l'Islam), alors le zakat purifie les biens et les rend satisfaisants à Dieu". [27] [28]

https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=fr&prev=search&rurl=translate.google.fr&sl=en&sp=nmt4&u=https://en.wikipedia.org/wiki/Zakat&usg=ALkJrhgmCwqYL1_j-8ksRrW0IrxjkpDxlQ

 

Comme l'un des cinq piliers de l'islam , le zakat est une obligation religieuse pour tous les musulmans qui répondent aux critères de richesse nécessaires. [7] Ce n'est pas une contribution de bienfaisance [8] et est considéré comme une taxe ou une aumône obligatoire. [9] [10] Le paiement et les disputes sur zakat ont joué un rôle majeur dans l'histoire de l'islam, notamment pendant la guerre de Ridda . [11] [12] [ page requise ]

Zakat est basé sur le revenu et la valeur de tous ses biens. [13] [14] Il est habituellement 2,5% (ou 1 / 40e) des économies et des richesses totales d'un musulman au-dessus d'un montant minimum connu sous le nom de nisab [15], mais les savants islamiques diffèrent quant à la quantité de nisab et à d'autres aspects du zakat. [15] Le montant collecté est payé d'abord aux collectionneurs zakat, puis aux musulmans pauvres, aux nouveaux convertis à l'islam, au clergé islamique et à d'autres. [16] [17] [18]

Aujourd'hui, dans la plupart des pays à majorité musulmane, les contributions au zakat sont volontaires, tandis que dans une poignée ( Libye , Malaisie , Pakistan , Arabie Saoudite , Soudan et Yémen ), zakat est mandaté et collecté par l'Etat. [19] [20]

Les Shias, à la différence des sunnites , ont traditionnellement considéré le zakat comme une décision privée et volontaire, et ils donnent au zakat des collectionneurs plutôt que sponsorisés par l'État. [21] [22] [23]

 

Zakat (zakât) : [ pûreté, accroissement, bénédiction ] On désigne par ce terme l'obligation faite à chaque musulman possèdant un minimim vital (le Nisâb) de verser une partie de ses biens en charité. Ce terme représente de même le montant de cet acte de charité fondamental, troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de la foi et la prière).

•           Zakât el-Mâl : Aumône légale obligatoire pour tout musulman disposant d'une richesse minimale (appelée Nisâb). Troisième pilier de l'Islam, cette aumône s'applique au patrimoine du croyant et est acquittée par lui de manière annuelle sans contrainte de date ni de destination (elle est destinée en tout premier lieu aux pauvres et aux nécessiteux).

•           Zakât ul-Fitr : Aumône obligatoire versée à la fin du mois de Ramadân, avant la prière de l'Eid-el-fitr célèbrant la fin du mois de jeûne et qui consiste en un repas offert à un nécessiteux (qui correspond en France à une somme estimée à environ 30 Francs).

•           Zam Zam, Zamzam : Puit foré à proximité de la Kaaba par le grand-père de Mohammed (bsdl), 'Abd al-Muttalib.

•           Zandaqah : Athéisme

•           Zawiya : [ Coin ] Désigne, dans l'occident musulman, un établissement soufi rattaché à une confrérie. La zawiya sert de résidence à une personnalité religieuse et à sa famille, de centre d'enseignement, de lieu de culte et de dévotion, et d'hôtellerie pour les voyageurs et les visiteurs.

•           Zikr (Dhikr) : Rappel, ensemble d'invocation, édification morale. Ce terme est parfois utilisé pour désigner le Coran et la Thorah (le pentateuque).

•           Zinâ : Adultère, fornication.

•           Zubayr ibn al-Awwân : Celebre compagnon et cousin du Prophète muhammad (sur lui la prière et la paix), mort en 36H-656EC. Un des dix à qui le prophéte promis l'accès au paradis. Il est la cinquième personne à se convertir à l'Islam alors qu'il était enfant.

Pour une raison médicale, il lui fût accordé de s'habiller de soie (les vêtements entièrement de soie sont habituellement proscrits pour les hommes musulmans).

 

 

 

 
 
 
 
 
notes
La Chahada (déclaration de foi) (C'est ce que l'on prononce pour devenir musulman).

Prononciation : La ilaha illallah, Mouhammadoun rassouloullah
Signifie : Il n'y a de Dieu qu'Allah et M

 

Muhammad est son Prophète

Le Takbir.

Prononciation : Allahou Akbar
Signifie : Allah est Le plus Grand

A dire avant de commencer toute chose.

Prononciation : Bismillah
Signification : Au nom d'Allah

Même formule, mais complétée. C'est ce que l'on dit toujours avant de commencer à lire le Coran.

Prononciation : Bismillahi Rahmani Rahime
Signification : Au nom d'Allah Le plus Clément, Le plus Miséricordieux

A dire pour glorifier et remercier Dieu.

Prononciation : Alhamdoulillah
Signification : Gloire à Allah

Le nom du dernier prophète et la formule à dire après son nom.

Prononciation : Mouhammad, sallallahou 'alayhi wa sallam
Signification : Mouhammad, que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui

Salutation en Islam.

Prononciation : Assalamou Alaykoum
Signification : Que la paix soit sur vous

Réponse à une salutation.

Prononciation : Wa 'alaykoumou salam
Signification : Et que la paix soit sur vous aussi.

Formule à dire quand on parle du futur.

Prononciation : Incha Allah
Signification : Si Allah le désire

Formule à prononcer après le nom d'un prophète (autre que Mouhammad (pbsl)).

Prononciation : 'Allayhi salam
Signification : Que la paix soit sur lui

Formule à prononcer après le nom d'un compagnon du prophète.

Masculin
Prononciation : Radiya lahou 'anhou
Signification : Qu'Allah soit satisfait de lui

Feminin
Prononciation : Radiya lahou 'anha
Signification : Qu'Allah soit satisfait d'elle

Après avoir mangé.

Prononciation : Alhamdoulillah Alladhi at'amana wa saqana wa ja'alana mouslimine.

Signification : Louanges à Allah qui nous a nourris, nous a abreuvés et fait de nous des Musulmans.

Avant de dormir.

Prononciation : Allahoumma bismika amoutou wa ahya.
Signification : O Allah ! En Ton Nom je vis et je meurs.

Lorsque l'on se réveille.

Prononciation : Alhamdoulillah Alladhi ahyana ba'da amatana, wa illayhi annouchour.

Signification : Louanges à Allah, Qui nous a fait revivre après nous avoir fait mourir (=sommeil) et c'est vers Lui le retour.

Lorsque l'on part en voyage ou que l'on utilise un moyen de transport.

Prononciation : Soubhanalladhi sakhara lana hadha wa ma kounna lahou mouqrinine, wa inna lirabinna lamoune qaliboune.

Signification : Gloire à Allah Qui a mis cela à notre disposition car nous n'aurions rien pu faire (de nous-même). Et c'est vers Lui que nous devons nous tourner.

Lorsque l'on entre dans les toilettes.

Prononciation : Allahoumma inni a'oudhou bika minal khoubthi wal khaba-ithe.

Signification : O Allah ! Je me mets sous Ta protection contre les djinns mâles et les djinns femelles.

Lorsque l'on sort des toilettes.

Prononciation : Ghoufranak'.
Signification : Je Te (Allah) demande pardon.

En entrant dans la maison.

Prononciation : Bismillahi wa lajna, wa bismillahi kharajna, wa 'ala rabbina tawakkalna.

Signification : Au nom d'Allah nous entrons et au nom d'Allah nous sortons et en Allah nous plaçons notre confiance.

En sortant de la maison.

Prononciation : Bismillahi tawakkaltou 'ala Allahi wa la hawla wa la qouwwata illa billah.

Signification : Au nom d'Allah, je place ma confiance en Allah. Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah.

Prière sur le Prophète

Prononciation : Allahoumma salli 'ala Mouhammad wa 'ala ali Mouhammad, kama sallayta 'ala Ibrahima wa 'ala ali Ibrahim. Wa barik 'ala Mouhammad wa 'ala ali Mouhammad, kama barakta 'ala Ibrahima wa 'ala ali Ibrahim. Fil 'alamine innaka hamidoune majid.

Signification : O Allah ! Prie sur Mouhammad, sur la famille de Mouhammad comme Tu as prié sur Abraham et sur la famille d'Abraham, répands Tes Bénédictions sur Mouhammad, sur la famille de Mouhammad comme Tu les as répandues sur Abraham et sur la famille d'Abraham. A Toi vont les Louanges et la Gloire.

Pour remercier une personne.

Prononciation : Jazak Allahou khairan.
Signification : Qu'Allah te rétribue avec la meilleure rétribution.

Et aussi

Prononciation : Barak Allahou fik.
Signification : Qu'Allah te bénisse.

Lorsque l'on est face à un ennemi, un problème ou quand on est en difficulté.

Prononciation :  Hasbiya Allahou wa ni'mal wakil.
Signification : Allah me suffit, Il est mon meilleur garant.

En entrant à la mosquée

Prononciation : Bismillahi wa salatou wa salamou 'ala rassoulillah, Allahoumma ftahli abwabi rahmatika.

Signification : Au nom d'Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d'Allah. O Allah ! Ouvre-moi les portes de Ta miséricorde.

En sortant de la mosquée

Prononciation : Bismillahi wa salatou wa salamou 'ala rassoulillah, Allahoumma inni as-alouka min fadlika, allahoumma a'simni mina chaytani rajime.

Signification : Au nom d'Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d'Allah. O Allah ! Je Te demande de Ton immense générosité. O Allah ! Préserve-moi de Satan le maudit.

En faisant les ablutions

Prononciation : Allahoumma ghfirli dhanbi, wa wassi'li fidari, wabarik li fi rizqi.

Signification : O Allah ! Pardonne mes péchés, béni mon foyer et béni tout ce que Tu nous donnes.

Apres avoir fait les ablutions

Prononciation : Ach-hadou anla ilaha illallahou wahdahou la charikalah, wa ach-hadou anna Mouhammadan abdouhou wa rasoulouhou. Allahoumma j'alni minattawwabina wa j'alni minal moutatahhirin.

Signification : J'atteste qu'il n'y a point de divinité en dehors d'Allah Unique sans associé et j'atteste que Mouhammad est Son serviteur et Son messager. O Allah ! Place-moi parmi ceux qui se repentent et ceux qui se purifient continuellement.

Quand quelqu'un meurt

Prononciation : Inna lillahi wa inna ilayhi raji'oune.
Signification : A Allah nous appartenons et à Lui nous retournerons.

Quelques prières très importantes

Commencer ses invocations par ces noms d'Allah

Prononciation : Ya 'alim, ya hakim, ya 'ali, ya 'adhim. Ya dal'jalli wal ikram, ya hayyou ya qayyoum.

Signification : O Omniscient, O Infiniment Sage, O Très-Haut, O Magnifique, O Détenteur de la Majesté et de la Générosité, O Vivant, O Immuable.

Une prière tirée du Coran

Prononciation : Rabbana atina fiddounia hassanatane wa fil akhirati hassanatane, wa qina 'adhabannar.

Signification : O Notre Seigneur, donne-nous le bonheur ici-bas et dans l'au-delà et preserve-nous des supplices de l'Enfer.

Prononciation : Rabbi ghfirli dounoubi wa ftahli abwaba rahmatika ya arhama rahimine.

Signification : O Mon Seigneur, pardonne-moi mes péchés et ouvre-moi les portes de Ta Bénédiction, O plus Miséricordieux des Miséricordieux.

Prononciation : Rabbi ghfirli wa li walidayya.
Signification : O Mon Seigneur, Pardonne-moi ainsi qu'à mes parents.

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Commentaires

  • Therese Poulain

    1 Therese Poulain Le 01/01/2023

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  • expert

    2 expert Le 18/12/2020

    salam, merci pour les connaissances que vous avez partager. Bravo
    gerardibrahim baudrier

    gerardibrahim baudrier Le 29/12/2020

    paix سلام salam c'est à moi de vous remercier pour visiter ce site je ne fis que on travail de croyant
  • Suzane

    3 Suzane Le 28/05/2019

    [i][/i] Et dis : "Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances!
    gerardibrahim baudrier

    gerardibrahim baudrier Le 07/06/2019

    salam merci

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