Conscience et Savoir

Conscience et Savoir

Conscience et Savoir 

Paix سَلَام Salam

الْقُرْآن‎ al-Qur’ān la Révélation Récitée

Chapitre  49 الحجرات al-Houjourat les Appartements privés verset 10
Période Médinoise, qui occupe la 106è place dans l'ordre chronologique.
Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères, et craignez DIEU, afin qu'on vous fasse Miséricorde

إِنَّمَا ٱلْمُؤْمِنُونَ إِخْوَةٌ فَأَصْلِحُوا۟ بَيْنَ أَخَوَيْكُمْ وَٱتَّقُوا۟ ٱللَّهَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ
 

'Innamā Al-Mu'uminūna 'Ikhwatun Fa'aşliĥū Bayna 'Akhawaykum Wa Attaqū Allāha La`allakum Turĥamūna
 

Dans l’Obéissance de l’Obédience ٱلْإِسْلَـٰم al- Islam
Aux Sources de la Révélation Récitation, de l’Écrit  الْقُرْآن‎ al-Qur’ān
 ISLAM POUR TOUS - CULTURELLE MUSULMANE UNIVERSELLE
UN GRAND PAS POUR LA CONNAISSANCE CONTRE L'IGNORANCE
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Baudrier Gérard Ibrahim initiateur du Projet

Les commentateurs savants de diverses tendances  disent : Instruisez les et éduquez les !

Instruisez et éduquez avec douceur et fermeté : Jean Baptiste de la Salle 1651- 1719 Jean-Marie de la Mennais 1780- 1860 prêtre français a repris à son compte cette consigne. Sûrement pas avec rudesse et avec agressivité. Sûrement pas avec colère. Sûrement pas avec violence. Mais avec une sorte de force tranquille et permanente. On pense à un roc solide sur lequel on peut s’appuyer

Au 21è siècle dans  l'enseignement  C'est devenu la principale mission  d’instruire. Communiquer un certain nombre de connaissances  fixées par les programmes scolaires du Ministère de l’Éducation. Devoir  y prendre part, seulement pour faire respecter les règles de fonctionnement en collectivité. L’École  apparue longtemps comme l’unique instrument d’instruction des jeunes, est force de constater, qu’aujourd’hui, le lieu dit l’Ecole ne dispose plus de ce monopole. D’une part, parce que certains médias, comme la télévision les supports nouveaux du web, et autres gadgets utilisé par les jeunes et moins jeunes  par exemple, jouent désormais un rôle dans l’éducation et l’instruction  D’autre part, l’enseignant semble voué à la fois à instruire et éduquer, ou éduquer un peu pour pouvoir mieux instruire. Notre société contemporaine est traversée par de nombreuses fractures et inégalités socioculturelles. Dans ces conditions, l’École me semble être, pour longtemps encore, la mieux placée pour  fabriquer du consensus, tant en termes de connaissances que de valeurs partagées. L’enseignant doit, en certaines circonstances, qu’il le veuille ou non, déborder de sa fonction d’instructeur pour devenir un éducateur. Sans cela, le processus de transmission, qui fonde sa mission, serait vain. des connaissances et des savoirs. Quant à l’Éducation, c'est  donner, , les savoir-être et les savoir-faire utiles à la vie sociale. Cela dit, l’instruction et l’éducation partagent un dessein commun : élever, c’est-à-dire tirer vers le haut les élèves. Instruire, c’est transmettre. Ou sont les limites du devoir d’instruire dans quelle limite et du droit libre de la conscience ?

Trois clés pour parvenir à la félicité !

Agit avec Conscience pour consolider ton  moi, ton âme en sera nettement plus saine célèbre adage « En son âme et conscience »

Cherche le Savoir  il t’ouvrira toutes les portes

Apporte ta Science  et tu seras une graine pour les générations à suivre.

La loyauté Et la sincérité font partie des engagements nécessaires pour parvenir  à la purification de l’âme dont l’esprit peut s’envoler à chaque égarement

La crainte est-elle meilleur que l’espoir ou serais- ce l’espoir qui pousse à la crainte ?

Les méfaits de la langue en tant que lexicale véhiculaire et en tant que partie de chair. Peut -on se préserver de son danger ? Elle peut procurer douceur  comme un gâteau au miel tout comme stratagème de proie pour détruire.

-Du latin conscientia : connaissance partagée avec un autre

-Sens psychologique : connaissance, intuition ou sentiment qu'un sujet possède de lui-même, de se états et de ses actes

-Sens moral : capacité de formuler des jugements moraux, sur le bien et le mal

La conscience est mise à distance : De l’homme face au monde , De l’homme face à lui-même.

La conscience n’est que le simple écho du corps qui la porte au monde. Plus que cela, ne serait-ce pas une simple interprétation que l’on aurait posée comme vérité pour des raisons morales, pratiques ? Si la conscience est donatrice de sens, penser la conscience comme supérieure au corps, n’est-ce pas une simple interprétation plutôt qu’une vérité, une croyance et non un état de fait ?

Cette vérité, c'est le sens des relations appropriées entre chaque sujet conscient et tous les autres êtres de l'univers. « La conscience, c'est la raison elle-même ; si cette conscience n'est pas obscurcie par les désirs égoïstes, elle est la raison du Ciel, sans qu'il faille la compléter par la moindre [recherche] extérieure. Que l'on prenne cette conscience ramenée à la pure raison du Ciel, qu'on l'applique au fait de servir le père, elle devient piété filiale ; qu'on l'applique au fait de servir le prince

Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose« relation intériorisée immédiate ou médiate qu'un être est capable d’établir avec le monde où il vit ou avec lui-même »

La philosophie de la conscience

S’agissant de l’humanité, encore faut-il tout particulièrement prendre en compte que, parmi les raisons qui font de la nature humaine ce qu’elle est, jouent primordialement celles de la sociabilité. L’homme est le seul être de la nature à posséder une nature sociale. Or il n’y a pas de société sans normes morales. Ainsi est-ce dans l’existence sociale de l’homme que se fonde sa nature morale. Ajoutons que si les normes morales varient d’une forme de société à une autre, dans tous les cas leur raison d’être est de maintenir la société en l’état. Sont bons les individus qui agissent dans le sens de la conservation de l’ordre social, et mauvais ceux qui y contreviennent au risque de ruiner la société.

La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l’homme de penser le monde et de se penser lui-même. Mais cette dignité à un prix, elle est une libération qui impose la nécessité de devoir répondre de ses actes et de les assumer. Parallèlement à cela parce qu’elle  permet la pensée, elle est ce qui permet le questionnement philosophique.

En quoi la conscience fait elle la grandeur et la misère de l’homme ?

La conscience : ce qui permet la connaissance

La conscience permet à l’homme de répondre de ce qu’il est. Ceci l’élève au-dessus de l’animal.

Ce phénomène aussi le sépare de l’immédiateté et de l’innocence de l’instant.

Si la conscience est ce qui permet le raisonnement philosophique, il semble nécessaire de s’interroger sur l’origine de cette interrogation.

A la question « connais-toi toi-même », Socrate répond : « je sais que je ne sais rien ». Négativité de la connaissance : le savoir se pose ici comme la conscience de ne rien savoir.

 ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα » hén oȋda hóti oudèn oȋda, et en latin « scio me nihil scire ») attribuée au philosophe grec Socrate.

 « je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ».

On trouve ce fameux adage chez Platon dans l'Apologie de Socrate et dans le Ménon

On trouve ce fameux adage chez Platon dans l'Apologie de Socrate Πλάτωνος Ἀπολογία Σωκράτους / Plátônos Apología Sôkrátous, vers-390 avant notre ère , rapporte les plaidoyers de Socrate lors de son procès qu'il appelle "calomnies" en 399 avant notre ère  à Athènes qui déboucha sur sa condamnation à mort avant notre ère Extrait du texte traduction de Luc Brisson) : ……j'en vins à me poser la question suivante : ne serait-il pas préférable que je sois comme je suis, n'ayant ni leur savoir ni leur ignorance, plutôt que d'être comme eux, à la fois savant et ignorant ? Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. et dans le Ménon  dialogue de Platon, dans lequel Ménon et Socrate essaient de trouver la définition de la vertu du mot latin virtus, « valeur - discipline » opposée au « courage », synonyme  d'« impulsivité - défaut »,( notion à l'intersection des ensembles de la philosophie, de la religion « (foi, espérance, charité, tolérance, bienfaisance  solidarité ) »et de la politique) sa nature, afin de savoir si elle s’enseigne ou non, et sinon, de quelle façon elle est obtenue.

Dans la pensée Arabo Musulmane

Hayy ibn Yaqzân حي بن يقظان  philosophe andalou du 12e siècle, un roman philosophique écrit par Ibn Tufayl , ابن طفيل explique dans un de ses roman  rencontre dans une île au large de l'Inde entre Hayy et Açâl ; (v) le philosophe et la société.  L'éducation en autodidacte et les progrès dans la connaissance d'un être humain vivant seul sur une île inhabitée, () sa rencontre avec un autre homme puis sa tentative infructueuse d'insertion dans une société humaine, ce qu’il a pu découvrir grâce à la spéculation rationnelle sur les êtres.

Seule l’activité théorique permet d’obtenir la félicité : ainsi, l’intérêt pour la politique chez Fârâbî, par exemple, ne serait qu’un stratagème propre à son art d’écrire et visant à éveiller la conscience du lecteur sur la séparation entre la philosophie et la politique, plutôt que sur leur identification.

-« L’âme doit se purifier de la cupidité de l’élimination des obstacles qualité  destructive de l’individu  en tant que soi et en tant de mouvement de la société ».

-« Ton bagage chargé chaque matin tu pars vers cette demeure où séjourner vers la gloire »  ‘al Munatani , Edition Sindbab 2012 chapitre 13 le livre des sabres

L’âme est telle (إِلَّا  illa) partie des êtres elle reçoit une multitude de forme comme la main, qui reçoit  tous les autres instruments  c’est pourquoi l’ame est comme la main L'âme pensante, raisonable نفس نتيقة nafs nâtiqa n’existe chez l’homme qu’en puissance, elle unifie l'ensemble des facultés de l'âme qui sont ses propres expressions. L'acte d'être وجود wojûd «l'être vraiment être/ de vérité, de droiture وجود الحقّ al-wojûd al-haqq»  («la profession de foi témoignage de foi  ٱلشَّهَادَةašh-Šhahāda, » ) « Il n'y a de dieu que Dieu لَا إِلَٰهَ إِلَّا ٱللَّٰهُ  Lâ Ilâha illâ Allâh», le premier s'énonce ainsi :  « il n'y a dans l'être que Dieu dans l’existence ليس في الوجود سوى الله Laysa fî l'wojûd siwâ Allah »

La conscience de l’âme humaine la purification de son cœur ,la crainte réelle par le cœur de l'âme, de la raison, de la passion, corrompus, voir malade. Remède la pratique naturelle du comportement soit sain, exempt de toute souillure, C'est ce que l'on appelle le fiqh des cœurs, fiqh de l'intérieur, « al bâtin » فقه الباطن  fiqh de la conscience  فقه الوارة  fiqh al wara ». C’est pourquoi l’intention  لنِّيَّاتِ  al niya إِنَّمَا الأعْمَالُ بِالنِّيَّاتِ وَ إِنَّمَا لِكُلِّ امْرِئٍ مَا نَوَى  Hadith rapporté par les deux Imam Al-Boukhari et Mouslim. « Les actes ne valent que par les intentions et à chacun selon son intention », qui est le principe des actes constitue le fondement des actes cultuels au regard de la législation religieuse comme aussi leur esprit روح rûh, parce que l’intérieur est la racine de la rectitude استقامة  istiqâma est la source de la bonté, pour que la guidance الهداية  Al Hidaya  s’établisse  solidement dans l’âme. Le Prophète a dit : DIEU ne regarde pas votre aspect extérieur, ni vos œuvres (vos richesses) : il regarde vos cœurs.

Le cœur peut-être sensible ou insensible, éveillé ou endormi, sain ou malade, total ou partiel, ouvert ou fermé. En d’autres termes, son aptitude à percevoir dépend de sa capacité et de sa condition. la vie se présente à nous avec tant de situations ambigües. Comment pouvons -nous savoir si nous suivons le désir caché du faux-soi ou la bonne gouvernance du cœur ?

Puisque les différences qui divisent les êtres sont les mêmes que les différences de l’âme ( et ce sont la puissance et l’acte : de même en effet, que le sens et l’intellect sont soit en puissance soit en acte, ce qui fait que, si la faculté sensorielle est en puissance, le sensible est en puissance et que s’il es en acte, le sensible est en acte, et qu’il va de même pour l’intellect et l’intelligible « l’Intelligence et la pensée  Aristote de l’âme  édition Flamarion 2008  page 230 231

Voir aussi La pensée arabe par Mohammed Arkoun (1928-2010)dans un cadre historico-critique, la place de la pensée arabe dans une histoire générale de la pensée et des cultures méditerranéennes, par-delà toutes les grandes ruptures historiques entre les deux rives de la Méditerranée. Un déploiement interculturel dans le monde.

La conscience islamique actuelle dans quelques œuvres récentes d'intellectuels du Maghreb Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée  Année 1980  29  pp. 69-107 https://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1980_num_29_1_1875

L'état de conscience  l'altération de celle-ci peut être plus ou moins profonde. Une des fonctions vitales, qui assure la survie de la personne en lui permettant d'avoir un comportement adapté à l'environnement, et ce par les réflexes de protection des voies aériennes (déglutition, toux, tonus musculaire, notamment du sphincter cardia, de la langue et de l'épiglotte...). La perte de ces réflexes représente un danger pour la personne puisqu'elle ne protège plus spontanément ses voies aériennes et risque donc de mourir étouffée. état modifié de conscience ou EMC  Ainsi en est-il des rêves correspond le plus souvent à u vécu de ses rêves ;/.volontairement hallucinations relaxations, états hypnotiques, yoga, lors de méditations mystiques, transe chamanique ;les états de conscience modifiés, pratiques spirituelles et corporelles, les pratiquants parlent couramment d'états de conscience « supérieurs » L'extase (du grec ἐκ, « en dehors », et ἵστημι , « se tenir » : « être en dehors de soi-même ») l’ état où l'individu se ressent comme « transporté hors de lui-même » caractérisé par un ravissement, une vision, une jouissance ou une joie extrême. L'extase peut être d'origine mystique ou survenir en d'autres circonstances.

Thomas More, latinisé  1478 - 1535)  premier champion de la conscience

Disait : C’est le rêve d’une société idéale avec une certaine dimension morale, avait bien compris le devoir absolue de donner la liberté à l’individu.  Il a rêvé d’un monde où les gens sont satisfait parce qu’ils sont égaux. Il voulait surtout secouer la conscience des intellectuels et des politiques vis-à-vis des désordres sociaux au royaume d’Angleterre, notamment autour du grand écart entre les riches propriétaires terriens et les pauvres qui n’avaient plus d’endroits où faire paître leurs troupeaux. Son livre L’Utopie était destiné aux lettrés pour les faire réfléchir.

Michel Eyquem de Montaigne1533 - 1592 philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance,  écrivain érudit s'est inspiré de Socrate en se fondant notamment sur cette maxime. Il entend par philosophie le mouvement de la pensée vivante quand elle se confronte à l’essentiel (la mort, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, la solitude, l’expérience…) et à soi. C’est pour lui l’apprentissage de la sagesse : philosopher c’est vivre heureusement, ou le plus heureusement possible. Un homme instruit doit faire des citations pour prouver son érudition : « je pense avoir des opinions bonnes et saines (mais qui n’en croit pas autant des siennes ?) : l’une des meilleures preuves que j’en aie, c’est le peu d’estime que j’ai de moi » Essais, II, 17, p. 799

 Montaigne considère un double ordre des phénomènes : « passions corporelles », qui en général sont liées à des appétits corporels et à une relation sensorielle à l’objet, « passions de l’âme », qui « sont toutes en l’âme » et sont engendrées par l’activité réflexive.  Toutes les…. Ces passions, dit Montaigne, « donnent bien plus à faire à la raison : car elle n’y peut être secourue que de ses propres moyens  ny ne sont ces appétits-là capables de satieté, voire ils s’esguisent et augmentent par la jouyssance » (Les Essais, II.33, p. 729 ces éléments sont propres aux « passions de l’âme ». Les passions qui naissent du corps, par contre, connaissent  un décours limité à notre conformation physiologique, peuvent être « subjects à satieté et [sont] capables de remedes materielles » (Les Essais, II.33, p. 728 . Essais, II, 12, p. 608 « Nous sommes chrétiens au même titre que nous sommes ou périgourdins ou allemands », « Ce n’est pas par la réflexion ou par notre intelligence que nous avons reçu notre religion, c’est par voie d’autorité et par un ordre étranger »

INCONSCIENT ET CONNAISSANCE DE SOI

Je vous donne à penser, s’il y a une seule des parties de nostre corps qui ne refuse à nostre volonté souvent son operation, et qui souvent ne l’exerce contre nostre volonté. Elles ont chacune des passions propres, qui les esveillent et endorment, sans nostre congé. » (Les Essais, I.21, « De la force de l’imagination », p. 102

Le récit est ainsi le résultat d’un exercice réflexif où le moi, par l’intermédiation de l’introspection remémorative et des paroles des témoins, peut composer les données conscientes avec les inconscientes dans la forme du sujet narrant, du je. Montaigne peut ainsi ramener au niveau conscient ce qui lui était restait inconscient et enrichir la connaissance de soi-même, dont l’essai fait l’éloge final dans la figure de Socrate Montaigne a toujours été de cet avis, « contre l’opinion de plusieurs ». 

René Descartes 1596 -1650 philosophe et mathématicien

La conscience de soi, en tant que acte psychique réflexif dans lequel le moi reconnaît ses sensations, pensées et actions, lui semble ainsi possible seulement à la condition d’un quantum d’énergie somatique.

Cogito ergo sum  « Je pense, donc je suis »  cogito « penser »  ego sum, ego existo («’Moi’ je suis, ‘Moi’ j'existe »)  dans » le Discours de la méthode »   cogito  ‘penser »(1637)

Avec le cogito, Descartes annonce la séparation de l’âme et du corps. Témoignant par la suite que « je ne suis seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire », il finit par réunir l’âme et le corps car l’expérience de la faim et de la douleur physique montre que le corps peut troubler la pensée. Et cette réunion n’est pas sans conséquences car elle conduit nécessairement à s’interroger sur l’influence du corps sur la conscience et de la conscience sur le corps

On parle simplement du cogito, pour exprimer l'intuition acquise par le sujet grâce à sa conscience de lui-même affirmant qu'il est un être pensant, et il pose la question de l'existence de Dieu, affirmant qu'il existe.

Baruch Spinoza  1632 -1677 philosophe néerlandais d'origine séfarade espagnole-portugaise*, le cogito « penser »  [est] (...) une intuition, par laquelle la liaison entre l'être et la pensée est perçue immédiatement, comme lorsque nous disons : je souffre. A. Reymond, Le« cogito », vérification d'une hypothèse métaphysique ds Revue de Métaphysique et de Morale, t. 30, 1923, pp. 539-562.

* Les Juifs séfarades ou simplement Séfarades (parfois orthographié Sépharades) ou Sefardim  סְפָרַדִּים, sont les membres des communautés juives du Moyen-Orient et d'Afrique, désigne, à proprement parler, les descendants des réfugiés d'Espagne et du Portugal  "la Péninsule Ibérique". Le terme de « séfarade », appliqué à toutes les populations juives qui, au cours du 15è siècle, furent contraints par la persécution de quitter la Péninsule Ibérique pour l'empire Otomman.

Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même. Il y a toujours une distance entre la conscience et l’objet qu’elle vise. Même lorsque la conscience prend pour objet de pensée ses contenus de pensée (ex : ses souvenirs …) elle ne parvient pas à les penser tels qu’ils étaient au passé parce qu’elle ne peut les appréhender que relativement au présent dans lequel elle est

Pierre Bayle, 1647-1706 philosophe de grande renommée,, écrivain, lexicographe français.intellectuel avant l’heure, joua un rôle important, pour ne pas dire fondamental, dans cette évolution sociologique. Cet érudit, fils de pasteur, fit scandale en soutenant que la morale et l’athéisme ne sont pas antinomiques. Indignées, les Églises, catholique et protestante, condamnèrent l’impudent. Pur produit de l’humanisme chrétien dans ce qu’il a de plus libéral, Pierre Bayle, qui n’est pas l’ennemi des cultes, tant s’en faut, fut aussi un instigateur des Lumières, de la laïcité et un défenseur opiniâtre des « droits de la conscience errante ».

Kant Emmanuel 1724-1804 philosophe prussien, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal »., la connaissance procède de deux sources : la sensibilité et l’entendement : sans la sensibilité l'entendement est vide, sans l’entendement, la sensibilité est aveugle. (cf. La Critique de la Raison Pure)

Pour lui les illusions que produit la raison lorsqu'elle prétend connaître les noumènes a réalité intelligible qui est au-delà de l'expérience qui en est faite (ou noème  νόημα / nóēma, « concept »  noèse νόησις / nóēsis, « intellection ») (Dieu, la liberté, l'âme). La raison « pense » par principes et lorsque l'application des principes se fait hors de l'expérience, c'est-à-dire dans le champ des noumènes (par opposition aux phénomènes), cela risque de se manifester par des antinomies, des paralogismes, etc

Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques  à savoir :

 la Critique de la raison pure (Kritik der reinen Vernunft, œuvre, publiée en 1781 et remaniée en 1787 « n'est rien d'autre que ce tribunal », c'est-à-dire la mise en place de règles pour l'exercice de la raison en dehors de l'expérience »),

la Critique de la raison pratique (Kritik der praktischen Vernunft)  ouvrage  paru en 1788 et traitant de philosophie morale. concerne donc le domaine de l'agir et non plus celui de la connaissance théorique. Elle aura une influence déterminante dans les champs de l'éthique et de la philosophie morale.

la Critique de la faculté de juger (Kritik der Urteilskraft ouvrage  publié en 1790, Kant expose sa distinction entre jugement déterminant et jugement réfléchissant « Tous les hommes sont mortels ». Le sentiment de plaisir ou de déplaisir est l’intermédiaire entre la faculté de connaître (Erkenntnisvermögen) et la faculté de désirer (Begehrungsvermögen) et le principe qui sert de liaison est la finalité (Zweckmäßigkeit). C’est donc lui qui sera la solution à la dichotomie de l’esprit humain (théorie et morale), fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes.

Le « je » accompagne toutes mes représentations et les unifie. La conscience, le « je »  est originaire. Il est ce qui permet cette unification et la conscience de soi procure aux représentations leur cohérence. Pour que les représentations soient unifiées, il faut admettre ce pouvoir unificateur comme ce qui permet la connaissance, donc le penser comme originaire. La conscience est donc une activité, elle est un pouvoir de synthèse. Le sujet ne peut prendre conscience de lui-même qu’à travers cette activité. Comme, la conscience de soi ne peut apparaitre que lorsqu’elle se réalise, elle ne peut pas être une connaissance de soi car elle est ce qui permet la connaissance. La conscience, lorsqu’elle se prend elle-même pour objet de pensée ne peut se penser à vide. Elle se pense à partir des contenus de pensée qui l’investissent.

Exemple : le passage de la simple conscience de soi « Charles veut manger » à « je veux manger » : la conscience de soi : Kant : « Avant il se sentait, maintenant il se pense »

Henri Bergson, 1859 - 1941 philosophe français Parmi les ouvrages qu'on lui doit  « l’Essai sur les données immédiates de la conscience » 1889, L'ouvrage de 180 pages « De l'organisation des états de conscience. La Liberté», consacré principalement à l'idée de durée, un concept clef de la pensée bergsonienne. La durée échappe à la conscience, qui elle-même passe par une multiplicité d'états.

 Il affirme que lorsque l'élan vital se sublime, il peut susciter les jaillissements créateurs qui sont à l'origine des grandes créations, spitituelles et morales, et du mysticisme lui-même.: l’énergie spirituelle

Il entend renvoyer dos à dos le « dynamisme » qui « part de l'idée d'activité volontaire, fournie par la conscience, et arrive peu à peu à la représentation de l'inertie en vidant peu à peu cette idée : il conçoit donc sans peine une force libre d'un côté, et de l'autre une matière gouvernée par des lois »

  1. La conscience est conservation du passé.
  2. La conscience est mouvement vers l’avenir.
  3. Donc la conscience est un lien entre le passé et l’avenir car c’est le rapport à la mémoire et au projet qui caractérise la conscience.

Bergson lie le savoir à la mémoire et à l’anticipation. La mémoire est une fonction du passé.

Edmund Husserl  1859 - 1938  philosophe et logicien, autrichien de naissance, puis prussien D'origine juive, Husserl se convertit au protestantisme luthérien  « Avec lui, la philosophie change totalement d'allure, et passe radicalement de l'objectivisme naïf au subjectivisme transcendental » , « Toute conscience est conscience de quelque chose »

Friedricha Wilhelm Nietzsche  1844-1900  philosophe, critique culturel, compositeur, poète, écrivain et philologue allemand dont l'œuvre a exercé une profonde influence sur l'histoire intellectuelle contemporaine. Texte de Nietzsche : « Aurore » (1880) : « La mise ne doute de la suprématie de la conscience sur le corps ». La conscience n’est que le simple écho du corps qui la porte au monde

Dans: Manfred drame en vers de George Gordon Byron, dit Lord Byron, publié en 1817, une phrase le marqua « Souffrir, c’est connaître : ceux qui savent le plus sont aussi ceux qui ont le plus à gémir sur la fatale vérité ; l’arbre de la science n’est pas l’arbre de vie. » « Le héros, figure surhumaine, est voué par le destin à détruire ceux qu'il aime. En vain entreprend-il de rechercher Astarté, esprit idéal qui détient seul le pouvoir d'apaiser le sentiment de culpabilité dont il est obsédé. »

Cette interrogation est fondamentale dans l’œuvre de Nietzsche. Pour lui Le temps et l'espace sont des éléments qui s’impriment dans la conscience et s'y maintiennent aussi longtemps qu'ils n'ont pas été contredits par d’autres expériences. Sinon, nous sommes dans le doute. Ces expériences ne peuvent nous offrir aucune certitude. Ce type d'expérience est nommé par Spinoza : experientia vaga. C'est une simple énumération de cas, énumération qui n’a rien de rationnel, car elle n'est ni un principe (IV), ni déductible d'un principe (III) ; elle ne peut par conséquent être tenue sérieusement pour vraie.

Sigmund Freud  Médecin, Psychanalyste, Psychiatre, Scientifique (1856 - 1939) " La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. " Il parle  d'un état de rêve éveillén  De Troubles neurologiques (du système nerveux du corps humain), causées par des symptômes tels qu'une paralysie, faiblesse musculaire, faible coordination, perte de sensation, des convulsions, confusion et douleurs.

Elle peut être ce qui lui inflige des expériences douloureuses : ex : la conscience morale, la culpabilité, le remords. Ex : Crime et châtiment (Dostoïevski) avec le personnage de Raskolnikov: après le double meurtre de l’usurière et de sa sœur.

Dans la pensée Chinoise

Confucius 孔子 Kǒng Zǐ -551 à -479  avant notre ère

« Maître Kong 孔夫子 Kǒng Fūzǐ» considéré comme le premier « éducateur  » de la Chine.

Confucius et la vertu d’humanité ou  ren/ rén  « bienveillance ». C'est une vertu d'humanité, de mansuétude, recherchée par l'homme de bien (君子, Pinyin jūnzǐ, « l'homme noble /le fils d'un seigneur»), qui se réfère au bien qu'un homme peut faire à un autre. La pratique du ren a pour norme    li, la « moralité » « Être bon fils, être simplement bon fils et bon frère, c'est déjà prendre part au gouvernement ». compilation de discours  (Entretiens,  論語, : Lúnyǔ II, 21) valeurs confucéennes de base qui comptent le Rite   , la Justice  /  , la Loyautézhōng et la Piété filialexiào.  Au chapitre 25 Le Maître dit : La vertu n'est jamais solitaire, on fait cercle autour d'elle il dit aussi : Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés !.

Sous ce jeu apparent se cache une réalité profonde, le li  les veines naturelles du jade ou d’une pierre précieuse – la « raison des choses », la « raison d’être », pour reprendre les termes du sinologue Léon Vandermeersch (« Le néoconfucianisme au crible de la philosophie analytique », Archives de Philosophie, 2007), sur laquelle l’homme de Bien doit s’appuyer.

En scrutant la nature des choses, le li « moralité », l’homme trouve la voie de sa propre nature cachée, la voie du perfectionnement de soi vers l’ultime humanisation, la « Voie du Bien et du Juste ».

La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.

La voie du juste milieu n'est pas suivie. Les hommes intelligents vont au-delà, les ignorants restent en deçà. Les sages veulent trop faire, et l'homme de peu pas assez. C'est ainsi que tout homme boit et mange, et peu savent juger des saveurs.

Wáng Yángmíng 王陽明  1472 - 1529 grand philosophe chinois penseur chez qui la recherche spirituelle devient incompatible avec le confucianisme officiel. La révélation qui l’a touché en1508 « L'esprit est le principe. » retrouver « le sens de l'humanité, qui rassemble en un seul corps le ciel-terre et les dix mille êtres », il faut retrouver l'esprit qui est cette unité. La solution réside dans l'esprit qui révèle la fraternité de tous les hommes. Les contrariétés de la fortune ont manifesté que la vertu de lumière, pour reprendre les termes de l'antique Grande Étude 大學Daxue, seule capable d'éclairer la Voie, se trouve tout entière dans la « conscience » 良心xin, littéralement le cœur, (sentiment moral) et qu'il n'y a donc pas lieu de distinguer, ainsi que faisait Zhu Xi 朱熹1130 – 1200 lettré de la dynastie Song du Sud qui devient l'un des plus importants néoconfucianistes en Chine, il renvoie à  la « raison des choses » li, la « moralité » comme telle de la conscience que chaque être en a selon sa nature.  la conformité au Tao/dào « Être suprême, voie, chemin » ; et comme différentes modalités de la même qualité : la « puissance morale » le Tö/, « « voie - chemin –principe  route » Vertu ». Affirmant le lien indéfectible de la politique et de la morale, la force de l'exemplarité, la primauté du peuple, Wang Yangming écarte toute considération de l'être-en-soi. « Si dans l'univers il n'y a pas d'êtres hors de la conscience, quelle relation y a-t-il entre ma conscience et les plantes qui, au fond des montagnes, d'elles-mêmes fleurissent puis perdent leurs fleurs ? » objecte un ami ; et lui de répondre : « Du moment que ces fleurs échappent à ton regard, ces fleurs et ta conscience retournent ensemble au silence ; du moment que tu les vois, leurs couleurs commencent aussitôt à s'éclairer ; sache donc que ces fleurs ne sont pas extérieures à ta conscience. » Pourquoi spéculer vainement sur l'être-en-soi alors que nous possédons en nous-mêmes un miroir qui, si nous prenons la peine de le polir pour y faire disparaître les scories de l'égoïsme, nous livre toute la vérité de l'être-pour-nous ?

Voir aussi Le Dao de jing  道德 « livre de la voie et de la vertu »,  ouvrage, qui selon la tradition, fut écrit autour de 600 avant notre ère  par Lao Tseu 老子le sage fondateur du taoïsme.

Féng Yǒulán (馮友蘭 ou 冯友兰1895 1990 philosophe chinois dont l'œuvre a été prépondérante dans la réintroduction de la philosophie chinoise à l'époque moderne.  Dans le Nouveau traité sur l’homme (A New Treeatise on the Nature of Man (Chongqing, Commercial Press),  Part de la réalité de la nature humaine telle qu’il la conçoit on vient de le voir, pour répondre à la question de ce qu’est le sens de la vie pour l’être humain dans ces conditions. Le sens de la vie échappe à la pensée conceptuelle. Celle-ci articule les raisons des choses entre elles, mais ne pénètre pas les raisons elles-mêmes. Il Dénomme conscience 绝街 juejie, (voie absolue) expression que Michel Masson traduit littéralement par conscience de soi et compréhension, mais qu’il faut comprendre comme désignant une intuition particulière et non pas deux mouvements de l’entendement qui se compléteraient. Il rapproche cette sorte d’intuition de l’éveil, au sens bouddhique du terme, intégrant à la conscience de soi la compréhension du monde propre à cette conscience de soi. C’est aux différentes formes que peut prendre, dans la nature humaine, la conscience ainsi entendue comme subjectivité considérée du point de vue de la vision du monde qui lui est propre, que le traité est consacré. Et c’est à travers les différentes visions du monde qui leur sont attachées que ces différentes formes de conscience sont respectivement caractérisées. Pourquoi ? Parce qu’elles sont saisies à partir d’un concept propre à la pensée chinoise, celui de 警戒jingjie, "admonester"  d’origine bouddhique (en sanscrit  विषय visaya « issue » : la représentation que se fait du monde le sujet par projection mentale de ce qu’il comprend des choses); il signifie le monde dans le sens qu’il prend pour la conscience de l’être au monde (Michel Masson traduit par milieu existentiel). Or, qu’est-ce qu’une saisie du réel non pas en lui-même mais tel qu’il apparaît à la conscience, sinon une saisie phénoménologique des structures de la conscience telles qu’elles se reflètent dans telle ou telle structuration de la réalité ? C’est clairement une « phénoménologie de la conscience », décrite dans le mouvement par lequel elle s’élève, des formes inférieures de la compréhension qu’elle se fait du monde, aux formes supérieures de cette compréhension, et jusqu’à leur sommet, la sainteté.

Maximes diverses.

- Christine de Suède - Reine de Suède (1626 - 1689); Les maximes, sentences et pensées (1682) La conscience est l'unique miroir qui ne flatte et ne trompe personne. Mary Sarah Newton 1788- 1850 Essayiste et peintre anglaise ; reprends dans son Essais divers, lettres et pensées (1852)

- Charles Pinot Duclos - Ecrivain et historien français (1704 - 1772) " Il y a un juge plus éclairé, plus sévère et plus juste que les lois, c'est le sentiment intérieur qu'on appelle la conscience. "

- Henry Bergson - Philosophe français (1859 - 1941) " La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. ".

القُرْآن Al Qu'ran la Révélation Récitée PAROLE DE DIEU L'UNIQUE

 

chapitre 44 ٱلدُّخَان Ad-Dukhan la Fumée verset 13.
- Mais d'où leur viendrait cette prise de conscience soudaine, alors qu'un Prophète au verbe clair et précis leur avait déjà été envoyé

أَنَّىٰ لَهُمُ ٱلذِّكْرَىٰ وَقَدْ جَآءَهُمْ رَسُولٌ مُّبِينٌ
 

'Anná Lahumu Adh-Dhikrá Wa Qad Jā'ahum Rasūlun Mubīnun
 

chapitre 10 يُونُس Yunus Jonas verset 55. 
-DIEU n'est-Il pas le Maître des Cieux et de la Terre? Et Ses promesses ne constituent-elles pas la Vérité même? Mais la plupart des hommes sont loin de le savoir.

أَلَآ إِنَّ لِلَّهِ مَا فِى ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ أَلَآ إِنَّ وَعْدَ ٱللَّهِ حَقٌّ وَلَٰكِنَّ أَكْثَرَهُمْ لَا يَعْلَمُونَ
 

'Alā 'Inna Lillāhi Mā Fī As-Samāwāti Wa Al-'Arđi 'Alā 'Inna Wa`da Allāhi Ĥaqqun Wa Lakinna 'Aktharahum Lā Ya`lamūna

chapitre 11هُود Hud Heber verset 14
-. S'ils ne vous répondent pas, apprenez alors que ce qui a été révélé relève uniquement du savoir de DIEU, en dehors de qui il n'y a point d'autre divinité. Finirez-vous donc par vous être Obéissant d'Obédience  à Lui?

فَإِلَّمْ يَسْتَجِيبُوا۟ لَكُمْ فَٱعْلَمُوٓا۟ أَنَّمَآ أُنزِلَ بِعِلْمِ ٱللَّهِ وَأَن لَّآ إِلَٰهَ إِلَّا هُوَ فَهَلْ أَنتُم مُّسْلِمُونَ
 

Fa'illam Yastajībū Lakum Fā`lamū 'Annamā 'Unzila Bi`ilmi Allāhi Wa 'An Lā 'Ilāha 'Illā Huwa Fahal 'Antum Muslimūna

chapitre 12 يُوسُف Yusuf Jospeh verset 22.
- Et quand Joseph eut atteint sa maturité, Nous lui accordâmes sagesse et savoir, car c'est ainsi que Nous récompensons les hommes de bien (bienfaisants).

وَلَمَّا بَلَغَ أَشُدَّهُۥٓ ءَاتَيْنَٰهُ حُكْمًا وَعِلْمًا وَكَذَٰلِكَ نَجْزِى ٱلْمُحْسِنِينَ
 

Wa Lammā Balagha 'Ashuddahu 'Ātaynāhu Ĥukmāan Wa `Ilmāan Wa Kadhalika Najzī Al-Muĥsinīna

Puisse le Très Haut nous pardonner de nos erreurs et de nos omissions

Baudrier Gérard Ibrahim le fondateur et  modérateur du site

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