L’eau symbole de purification

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Dans ce travail que j'ai récupéré (voir lien en fin de texte), je rajoute mes propres informations   voir lien en fin de texte

L’eau symbole de purification

L'eau et ses rituels

L'eau joue un rôle important dans la plupart des religions, soit comme divinité, soit comme principe primitif des êtres, soit comme moyen d'ablution et de purification. Beaucoup d'anciens peuples considéraient l'eau comme une divinité. On rendait un culte aux fontaines, aux puits, aux fleuves, à la mer, à la pluie, etc. Voici quelques exemples de ces conceptions :

Chez les Grecs.

Hésiode recommande, comme un devoir de religion, d'adresser sa prière aux dieux des fleuves, le visage tourné vers leurs eaux, et de s'y laver les mains avant que de les traverser.

« Les dieux, ajoute-t-il, font sentir leur colère à ceux qui traversent un fleuve sans s'y être lavé les mains. »

Des philosophes grecs ont également considéré cet élément comme le principe de toutes choses (La matière antique : les éléments). Ils pensaient que l'eau existait antérieurement à l'organisation matérielle des autres parties du globe. Ce principe de l'humidité fut suivant les philosophes était la mère et la nourrice des êtres.

L'eau dans le Parsisme.

Pârsî, adeptes du zoroastrisme, ou mazdéisme, qui quittèrent la Perse à la suite de la conquête arabe et à la diffusion de l'islam VIᵉ - VIIIᵉ siècle. souvent considérés, désigner comme « adorateurs du feu »,sens  impropre, même s'il est vrai qu'ils vénéraient le feu comme une entité sacrée et pure. Aujourdhui une population d' environ 180 000 perssonnes, résidants dans une dizaine de pays, 

Les Parsis joignent au culte du feu celui de l'eau. Leurs livres sacrés leur défendent d'en faire usage pendant la nuit, de peur de la profaner; ou, si on ne peut éviter de s'en servir, de ne l'employer qu'avec beaucoup de précautions. Les mêmes livres recommandent, lorsqu'on met un vase d'eau sur le feu, d'en laisser vide environ un tiers, de peur qu'en bouillant elle ne se répande sur le foyer. Pour que l'eau des étangs ne soit ni troublée, ni salie, ils doivent la débarrasser des animaux qui l'infectent , comme les tortues, les grenouilles, etc.

L'eau dans l'Hindouisme.

La divinité de l'eau est reconnue pour un article de la croyance des Hindous (A. Cabaton*, Le Culte des rivières et des eaux dans l'Inde et l'archipel indien, texte en ligne). Le brahmane l'adore et lui adresse des prières, lorsqu'il fait ses ablutions quotidiennes; il invoque alors les rivières saintes, entre autres le Gange, et tous les étangs sacrés; il fait souvent à l'eau des offrandes, en jetant dans les rivières et les étangs, surtout aux lieux où il se baigne, de petites pièces d'or et d'argent, et quelquefois des perles et d'autres bijoux de prix. Les marins, les pêcheurs, toutes les personnes qui fréquentent la mer, se rendent de temps en temps sur ses bords , pour lui offrir des adorations et des sacrifices. Lorsque, après une longue sécheresse, une pluie fécondante, venant ranimer l'espoir du laboureur, remplit ces grands réservoirs où les eaux sont recueillies pour servir ensuite à l'arrosage des champs de riz, aussitôt les habitants y accourent. La dame est arrivée! s'écrient-ils avec des signes d'allégresse, et en s'inclinant, les mains jointes, vers l'eau qui remplit la citerne : des boucs ou des béliers sont ensuite immolés en son honneur.

*Dans le sous-continent indien.
L'Inde, mère des religions et des philosophies paraît avoir rendu, dès la plus haute antiquité, un culte à l'Eau, en particulier à l'eau courante. Ce culte n'a jamais eu l'éclat de celui qui fut rendu au Feu (Agni) ou au Soleil (Sûrya), il y a des milliers d'années, dans la religion védique, la première de cette région sur laquelle nous ayons des données certaines. Pourtant, il l'a précédé et dans l'écheveau profond, obscur et souvent inextricable et contradictoire des vieux Purânas, les Eaux sont la matrice première des dieux et des mondes.
C'est ce que conte le Çatapatha-Brahmana (XI, 16, 1) : "Au commencement, cet univers était les eaux, n'était qu'eau. Les eaux désirèrent: Comment engendrerons-nous ? Elles prièrent et s'échauffèrent et quand elles furent échauffées, un oeuf d'or naquit. A cette époque, l'année n'existait pas : cet oeuf flotta pendant un an. En un temps d'un an un homme naquit d'un oeuf : c'est pourquoi la femme, la vache, la jument, mettent bas au bout d'un an... ». Prajâpati, d'un mot, crée ensuite la Terre, puis l'air, puis le ciel, puis les dieux .... Mais ceci ne nous intéresse pas pour le moment.
Le Rig Véda, X 21, dans l'Hymne au dieu inconnu, célèbre ainsi celui-ci : "Lorsque les larges eaux vinrent, portant le germe universel, engendrant le feu, alors il prit naissance, souffle vital des dieux. » Il est vrai que ce même dieu innommé, porté par les eaux, est loué deux stances plus bas d'avoir engendré " la terre, le ciel, les eaux brillantes et larges".

Il ne faut pas demander la parfaite logique à la cosmogonie hindoue, ni sans doute à aucune cosmogonie

La mer aussi est sacrée, mais comme les prescriptions religieuses recommandent de ne pas tenter de traverser "l'eau noire" et l'interdisent même aux hautes castes, on ne cherche à se la rendre favorable que dans des circonstances spéciales : quand un Hindou est contraint de s'embarquer, ses proches viennent verser du lait dans la mer et déposer de menues offrandes pour les vagues. Mais rien n'est supérieur, pour la purification des âmes et des corps, aux eaux courantes de certains fleuves vers lesquelles des foules dévotes se pressent. Les degrés de sainteté assignés à ces eaux font l'objet de toute une littérature religieuse et d'écrits appelés Mâhâtmya. Dès la période védique, certaines rivières, telles que l'Indus (Skr. Sindhu) et la Sarasvatî, que le Véda appelle "la purifiante ", étaient vénérées : la Sarasvatî, divinisée, identifiée avec la déesse Vâch, le Verbe (Sarasvatî), invoqué comme patronne de la Science, était pour les anciens Hindous ce qu'est encore aujourd'hui le Gange pour les modernes. Les lois de Manou mentionnent le Kurûksêtra près de Delhi et le Gange. Le Mahâbhârata (4è siècle avant notre ère.) énumère un plus grand nombre encore de pèlerinages aux gués des rivières qui, «sanctifiées par les sacrifices des rishis et par la présence des dieux», sont déclarés plus méritoires que les plus solennelles offrandes; les Purânas tracent une véritable géographie de toits ces pèlerinages fluviaux qui couvrent l'Inde du nord au sud d'un réseau sacré.

 

En tête, vient le Gange (Ganga), déjà adoré et invoqué dans le Rig-Véda comme un dieu; ce n'est pas seulement le plus grand fleuve de l'Inde, mais le fleuve sacré par excellence de tous les brahmanistes ou bouddhistes de l'Inde, du Népal, du Tibet, de la Birmanie. Issu du pied de Brahmâ, tombé sur la tête de Çiva, il est censé couler au ciel, sur la terre et aux enfers; c'est la rivière des « trois mondes »; il est sacré et vénéré depuis sa source à Gangotri, dans l'Himalaya, jusqu'à son embouchure dans la mer. Il n'y a pas de péché si affreux, pas de conscience si souillée qui ne s'effacent et se purifient dans ses eaux. Aussi, tous les malades, les moribonds, tous les vieillards n'ont qu'une pensée: se faire porter quelquefois de très loin, et à très grande peine sur ses rives, s'y faire plonger, et mourir sur ses bords pour être bien sûr de gagner le ciel. Des escaliers de pierre ou ghâts conduisent des rives escarpées jusqu'aux eaux, dominées par d'innombrables temples; des armées de prêtres spéciaux, les gangâ-putras, "fils du Gange ", attendent, assis au bord du fleuve, les pèlerins, pour les aider, vérifier leur purification; des bûchers fument tout à côté, où se consument les corps, dont les cendres bienheureuses seront jetées dans le fleuve.

Mourir près du Gange est un gage si sûr de béatitude que certains hauts personnages se suicident et surtout se suicidaient autrefois dans le "Fleuve des Dieux". Un certain roi Dhangâ se noya ainsi à Prayâga.
Tout le Gange est sacré, mais à des degrés très divers : c'est surtout à Bénarès, la ville aux 2000 sanctuaires, qu'afflue la masse des pèlerins; ceux qui sont très pieux et très riches poussent en outre jusqu'à Prayâga, confluent du Gange et de la Jumna, aussi sainte que lui, et de la mystérieuse Sarasvatî qui passe pour venir dessous la terre s'unir à elles deux. Cette place de sacrifice par excellence s'appelle aussi Tri-venî "Triple rivière ", et quoique les très orthodoxes s'inquiètent qu'elle ait quelque peu perdu de sa sainteté, depuis que l'empereur Akbar la profana en y construisant le fort d'Allahabad, c'est un lieu de pèlerinage extrêmement vénéré : les femmes des brahmanes y viennent accomplir, après s'être baignées dans l'eau sacrée, l'offrande de quelques boucles de cheveux au fleuve. Cette cérémonie confère une grande dignité à celle qui l'accomplit, car elle ne peut être célébrée que par une femme pieuse, vertueuse, inconnue pour telle et qu'en présence de son mari.

A l'époque de l'année ou le Kavéri (Long de 750 km à 950 km selon les sources est l'un des principaux fleuves du sud de l'Inde dans les deux états Karnataka (à l'est) et Tamil Nadu (à l'ouest), qui se jette dans le golfe du Bengale,) débordé inonde les plaines brûlantes et stériles qui longent son cours, et y répand la fraîcheur et la fertilité, ce qui arrive ordinairement vers le milieu de juillet, les habitants se rendent en foule sur ses bords, quelquefois de fort loin, pour féliciter la Dame sur son arrivée, et lui consacrer des offrandes de toute espèce : ce sont des pièces de monnaie qu'on lui jette, afin qu'elle ait de quoi fournir à ses dépenses; des pièces de toile pour se vêtir; des bijoux pour se parer; du riz, des gâteaux, des fruits et autres comestibles, pour assouvir sa faim; enfin des ustensiles de ménage , tels que corbeilles, vases de terre, etc., comme si tout cela lui était nécessaire pour vivre dans l'aisance et jouir des commodités de la vie.

Lorsque les Hindous font la cérémonie journalière appelée Sandhya "au crépuscule", culte aussi pour la vache sacrée (la terre mère nourricière)  et de la déité Krishna ils adressent à l'eau les invocations suivantes :

Sandhya au crepuscule culte pour la vache sacree

 

« Eau de la mer, des fleuves, des étangs, des puits, et enfin de tout autre endroit quelconque, soyez favorable à mes prières et à mes voeux! Ainsi qu'un voyageur fatigué par la chaleur trouve du soulagement à l'ombre d'un arbre,ainsi puissé-je trouver en vous du soulagement à mes maux, et le pardon de mes péchés!

Eau! vous êtes l'oeil du sacrifice et du combat! vous êtes d'un goût agréable! vous avez pour nous les entrailles d'une mère , vous en avez aussi les sentiments! Je vous invoque avec la même confiance que celle d'un enfant qui, à la vue de quelque danger, va se jeter entre les bras d'une mère qui le chérit tendrement; purifiez-moi de mes péchés, et purifiez tous les hommes avec moi.

Eau! dans le temps du déluge, Brahmā  dieu créateur-démiurge de l'hindouisme,  dernier membre de la Trimūrti la trinité des déités hindoues majeures, la sagesse suprême, dont le nom ne contient qu'une lettre, existait seul, et il existait sous votre forme. Ce Brahma, répandu et confondu avec vous, fit pénitence et par le mérite de sa pénitence il créa la nuit. Les eaux, éparses sur la terre, s'étant retirées dans un même lieu , formèrent la mer. De la mer furent créés le jour, les années, le soleil, la lune, et Brahma à quatre visages. Ce dernier créa de nouveau le ciel, la terre, l'air, les mondes inférieurs, et tout ce qui existait avant le déluge.-»

Purification la lustration "il jette de l'eau sur lui même" मार्जन mãrjana, संध्या samdhyâ e ਖ਼ਾਲਸਾ, Khalsa "pur" «être libre de»
mãrjana purification
par l'acte "purifie l'âme et lave tous les péchés" "Je crois que si vous vous inclinez devant le Gange, vous serez béni par la paix éternelle et le bonheur", déclare-t-il pour expliquer la dévotion envers le cours d'eau le plus saint de l'hindouisme.
sur les berges des rivières et des réservoirs sacrés bâoli बावली bāwlī -bâori :  बावड़ी bāwṛī ou बारव barav  (réservoir d'eau à gradins) proches des temples hindous. Dans la tradition   ਸਿੱਖ sikh "disciple"à chaque marche, le croyant récite une prière  avant de se baigner, La  मुक्ति  mukti "libération" , délivrance finale, salut.

Le Gange "est comme une mère. Tout comme une mère est tendre envers tous, que ce soit un chrétien, un bouddhiste, un musulman ou un jaïn, le Gange accueille tout le monde".
On inspire l'air par la narine droite, puis on ferme les deux narines; on retient l'air pendant une minute, puis on expulse l'air par la narine droite. Pendant la rétention du souffle on récite la Gâyatrî dans sa version longue de 60 syllabes (donc une syllabe par seconde).
On récite  ऋग्वेद Rig-Veda 10.9.1-6, puis 10.9.8, puis 10.9.9:
https://fr.wikisource.org/wiki/Rig_Véda_ou_Livre_des_hymnes
extrait:
1. Vous, les Eaux, qui réconfortez
apportez-nous la force
la grandeur, la joie, la vision
HYMNE XII. À Indra, par Médhatithi, fils de Canwa.
(Mètre : Gâyatrî.)
9. (Dieu) purificateur, donne la joie à cet (homme pieux) qui, pour le service des dieux, s’approche de toi avec l’holocauste.

lien:http://https://www.persee.fr/doc/befeo_0336-1519_1971_num_58_1_5081

 

 

Baoli puits hindou

Chez les Zuni.

Zuñis sont l'une des tribus pueblos qui occupaient autrefois le Nouveau-Mexique et l’Arizona. Ils vivent aujourd'hui sur une réserve indienne, la réserve indienne des Zuñis (en), 56 km au sud de Gallup (Nouveau-Mexique) sur leurs terres ancestrales.

Le mythe des cités d'or, qui remonte au 12è siècle s'est surtout développé après la découverte de l'Amérique en 1492, lorsque les conquistadors ont commencé à explorer le Nouveau Monde à la recherche de villes regorgeant de richesses, notamment après la conquête de l'Empire aztèque par Hernán Cortés (1521) et la fondation de la Nouvelle-Espagne.

Le peuple de Cibola (Zuni) en Amérique du Nord, si l'on s'en rapporte à Francisco Vasquez, n'adorait que l'eau , parce que, disait-il , c'est l'eau qui fait croître les grains et les autres aliments; ce qui montre qu'elle est l'unique soutien de la vie.

L'existence des Espagnols ne désarçonne guère les Zuñis, déroutés toutefois par leur comportement. Chez les Zuñis, dont les textes fondateurs sont aussi minutieusement annotés que la Bible, l'humanité tout entière descendrait d'un petit groupe apparu dans un monde souterrain, une sorte d'univers matriciel confiné et sombre. S'apitoyant sur le sort de ces âmes égarées, le Soleil leur donnerait du maïs pour se sustenter avant de les disséminer un peu partout sur la terre. Dans de telles conditions, la rencontre avec les Espagnols fait figure à leurs yeux de retrouvailles de cousins longtemps perdus de vue…

L'eau d'ablution.

Chez les Hébreux.

Les Hébreux (Ivri vient de Héber - Houd le Prophète originaire de l'Arabie du Sud)  étaient soumis à une multitude d'ablutions, car ils devaient se baigner toutes les fois qu'ils avaient contracté nue souillure légale ou corporelle; mais d'après le Tanakh la Bible, il ne paraît pas qu'ils fussent assujettis à des pratiques particulières, à des rites déterminés pour prendre ces bains. Il suffisait qu'ils se lavassent dans une eau pure.

דּוּחַ duwach: rincer, nettoyer par rinçage, chasser, purger, laver, purifier,  terme que nous trouvons plutôt par:

רַחֲצָה rakhatsá; רָחַץ racháts: Laver, se baigner. 72 fois dans  תנך Tanakh la Bible

מֵעֲדָנָי mé'adanay . דְּמֵי ddeméy; דם dɑm: sang ; דָּמָם damam: être réduit en silence, détruit.  30 fois dans תנך Tanakh la Bible

יָדִיחוּ yadiyh'ou ; יְדֵי, y'dé Pluriel de יָד‎ yád‎. bras , main, puissance, force, autorité. יָדָה yadah: louer, louange, recevoir des hommages, faire l'aveu, avouer, confesser, rendre gloire, célébrer, chant, action de grâces, tirer (des flèches), jeter (des pierres), abattre

טָהֵר taher: pur, purifier, וְהִטַּהֲרוּ vehittaharou se purifier, être pur cérémoniellement; se présenter pour la purification terme  trouvé 94 fois dans תנך Tanakh la Bible

Exemple

Genèse chapitre 18 verset 4 

-Permettez qu'on apporte un peu d'eau, pour (וְרַחֲצוּ verah'ats) vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre

Genèse chapitre 35 verset 2 
-Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: Otez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous,
(וְהִטַּהֲרוּ vehittaharou) purifiez -vous, et changez de vêtements.

2 Chroniques chapitre 4 verset.6  (2 fois)

Il fit dix bassins, dont il plaça cinq à droite et cinq à gauche, pour (לְרָחְצָה lerah'etsahse laver dedans qu'ils servissent aux purifications, pour y  tremper les diverses parties de l’holocauste, tandis que la mer servait aux cohenime des sacrificateurs pour  (לְרָחְצָה lerah'etsahse laver destinée aux ablutions
Esaïe chapitre 4. verset 4 

-Après que le Seigneur Adonay aura (רָחַץ racháts) lavé les ordures des filles de Sion Tsione, Et purifié (דְּמֵי ddeméydu sang qui est au milieu d'elle  les incestes de Jérusalem Ierouschalaïme , Par le souffle le vent de la justice et par le souffle le vent de la destruction.

Jérémie chapitre 51.verset 34 

-Nebucadnetsar, Nebouchadretsar, roi de Babylone Babel, m'a dévorée, m'a détruite; Il a fait m’a placée comme de moi un vase vidé; Tel un dragon, il m'a engloutie, Il a rempli son ventre de ce que j'avais de précieux de mes délices; Il m'a (מֵעֲדָנָי mé'adanay) chassée repoussée .

Ezéchiel chapitre 40 verset 38

- "Il y avait" une chambre une salle qui s'ouvrait dont l’ouverture était vers les poteaux des portes dans les avant-corps, et où l'on (יָדִיחוּ yadiyh'ou) devait laver  les holocaustes.

(Il y avait) une salle dont l’ouverture était ; là on lavait les holocaustes."

Le bain מִקְוָה mikvé-mikveh ;  pluriel : מקואות mikvaot: bain rituel utilisé pour l'ablution nécessaire aux rites de pureté familiale dans le judaïsme. C'est l'un des lieux centraux de la vie communautaire juive, avec la synagogue et l'école juive  ישיבה yéchiva.

Certains hommes vont régulièrement au bain  מִקְוָה mikvé à la veille des fêtes du calendrier juif comme pour le  שבת Chabbat « cessation, abstention » , surtout la veille de Yom Kippour  יום הכיפורים Yom Hakippourim « le Jour des Propitiations - Grand Pardon » et du Nouvel An juif  ראש השנה Roch Hachana.
Les corps des juifs décédés sont trempés dans un mikvé lors de la טהרהTahara , purification, avant l'inhumation
.

Pour qu'une femme juive puisse avoir des relations sexuelles avec son mari, elle doit compter sept jours après la fin de ses règles et se tremper dans un bain rituel.
L'immersion totale du corps dans l'eau du מִקְוָה mikvé fait partie du processus de conversion au judaïsme.

Purification bain mikve

 

Chez les Musulmans ( dans l'Obéissance et l'obédience en DIEU SEUL)

ablution وُضُوء wuḍū'; nom verbal de وَضُؤَ‎ propreté; وَضَأَ‎ 'waḍa'a, “ surpasser en propreté”

Tahara طَهَارَة , pureté La purification (propreté) rituelle

Petit rappel sens des mots

On ne dit pas Coran qui est le son phonétique occidentalisé du terme arabe القُرْآن al Qu'ran . Sa traduction en français serait: dans  la PAROLE de DIEU" la Révélation Récitée, le Prêche, le Rasemblé, l'Appel! 

De la racine ق ر ء q-r-ʔ, de قِرَاءَة qirāʔa, « lecture, récitation », de قَرَأَ qaraʔa, « déclamer, réciter »

Apparenté à l'hébreu ק־ר־א q-r-'au syriaque classique ܩ-ܪ-ܐ q-r-ʾ

PAR évidence il en est de même pour le terme trop facilement usité pour le mot arabe إِسلام Islām, = soumission ?

 الإسلام Alʾislām ; l’Obédience dans l'obéissancce* Volontaire de Paix avec Amour et Crainte en DIEU Seul  l'assujettissement aux ordres de DIEU

*Abandon paisible et spontané dans un acte confiant

le mot être soumis, être humble en  français  n'est pas rendu par la mot islam  mais par le mot خَضَعَ ḵhaḍa'a de la racine خ ض عḵ-ḍ-ʕ ;  إخْضَاع iḵhḍaa’ asservissement, assujettissement, Adjective mot  pluriel خُضُع ḵhuḍu’  ; خُضوعًا  ḵhuḍu’an , se conformer aux instructions.

Il existe aussi le sens synonymique par  servitude ,de l'arabe عَبْد abd;  comme عَبْد اللَّٰه 'abd Allāh

Serviteur esclave de DIEU)   عَبَدَ abada يَعْبُدُ‎‎ ya’budu adorer, vénérer ; de l'hébreu sémitique centrale  עֶבֶד 'éved appartenant à la racine ע־ב־ד `-b-d se rapportant au travail.

Il est de même pour l'utilisation du mot phonétique Allah pour le mot arabe الله Allah Ilāh إِلَاهٌ ou Ilah إِلَه  signifiant « (Un) DIEU  ».et la traduction française est DIEU.Nom verbal : إِلَاهَةٌ 'ilâh’ũ "protéger" du syriaque classique ܐܲܠܵܗ ʾAlāh, araméen אֱלָהָ ʾElāh , hébreu אֱלוֹהַּ ʾElōah. avec אָלָה ‘alah faire un serment (devant DIEU), Divinité אֵלָה elá  אל El “DIEU” + ה  á, “essence” "DIEU, le puissant DIEU d'Israël" אל  אלהי  ישראל ‘El ‘elohey Yisra’el 

Du proto-sémitique * ʾil-

 

Purification ; purifier طَهَارَة ṭahāra nom verbal de طَهُرَ‎ ṭahura; non-passé يَطْهُرُ‎ yaṭhuru être - devenir pur:  racine  ط ه ر‎ ṭ-h-r.طَاهِر‎ ṭāhir: pur; voir טָהֵר taher: pur ; être pur cérémoniellement; se présenter pour la purification mot hébreu ci-dessus

Il n'en est pas de même des Musulmans, qui, outre les rites et les formules qui doivent accompagner leurs ablutions, doivent encore faire attention à la nature du liquide et à une multitude de prescriptions et de prohibitions imposées par leur code religieux. Ainsi, l'eau requise pour les ablutions doit être pure, et on peut prendre indifféremment de l'eau de pluie, de source, de fontaine, de ruisseau, de fleuve, de neige, de glace, et de la mer, parce que toutes ces eaux peuvent être considérées comme eaux du ciel : mais, de plus elles doivent avoir les trois qualités qui leur sont propres, à savoir, le goût, la couleur et l'odeur. Le défaut d'une de ces qualités ne les rendrait pas impures; mais s'il en manque deux à la fois, l'eau est réputée impure, et comme telle, impropre aux purifications. Nulle boisson composée, comme le sorbet; nulle eau de senteur, comme l'eau de rose; nulle; eau chargée d'aromates, de feuilles d'arbres ou de fruits; le vinaigre, ni le bouillon, ne peuvent servir aux ablutions, ni pour les vivants, ni pour les morts. La plus légère immondice qui tombe dans une eau dormante la rend impure, à moins que cette immondice ne suit imperceptible, et que le bassin où l'eau est contenue n'eût dix pieds de longueur sur dix de largeur, avec trois doigts d'eau, de sorte qu'en en prenant avec le creux de la main, il ne fût pas possible d'en soir le fond. L'eau qui aurait déjà servi à une purification, ne peut être employée pour une autre. Il en serait de même de l'eau d'un puits ou d'un bassin, dans lequel un homme impur serait entré, même sans aucune intention de s'y purifier. L'eau est également impure s'il s'y trouve une bête morte, à moins que ce ne soit les cadavres des poissons qui y vivent habituellement. Cependant les insectes dont le sang ne circule pas, comme les mouches, les moustiques, les abeilles, les scorpions, etc., ne rendent pas l'eau impure. Un puits souillé par le mélange ou par la chute d'un objet impur, doit être purifié par l'extraction d'un certain nombre de seaux d'eau; si c'est un rat, un moineau, un reptile, il suffit d'en tirer trente seaux pour que le reste de l'eau soit pure; si c'est un pigeon, une poule, un chat, il en faut soixante; mais si c'est un chien, un mouton, ou si l'animal, quel qu'il soit, se trouve déjà tout gonflé, on bien si c'est un homme noyé, alors le puits ou la citerne est entièrement impur, et exige d'être vidé jusqu'à siccité. Si l'eau est continuellement alimentée par une source, il faut en tirer au moins la quantité qui s'y trouvait au moment de la souillure, ce qui ne doit jamais être au-dessous de trois cents seaux. Les purifications faites par mégarde avec une eau souillée doivent être réitérées, ainsi que les prières qui les ont suivies. Si on n'a pas été témoin de la chute du corps impur, l'eau est censée souillée depuis vingt-quatre heures; mais si l'objet est gonflé ou dissous, l'impureté de l'eau compte depuis trois jours, et jamais au-delà.

Ablution wu

voir lien Ablutions الوُضُوء al Woudou' :http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ablutions-al-woudou.html

texte de la Révélation Récitée

sourate 2 البقرة Al-Baqara la Vache verset 222. 
-Ils t'interrogeront aussi sur les menstrues. Réponds-leur : «La menstruation est une souillure. Tenez-vous à l'écart de vos femmes durant cette période , n'ayez point de rapports charnels avec elles tant qu'elles ne se sont pas purifiées. Mais une fois qu'elles sont en état de pureté, reprenez vos rapports avec elles, comme DIEU vous l'a prescrit.» DIEU aime ceux qui se repentent et ceux qui se purifient.

وَيَسْـَٔلُونَكَ عَنِ ٱلْمَحِيضِ قُلْ هُوَ أَذًى فَٱعْتَزِلُوا۟ ٱلنِّسَآءَ فِى ٱلْمَحِيضِ وَلَا تَقْرَبُوهُنَّ حَتَّىٰ يَطْهُرْنَ فَإِذَا تَطَهَّرْنَ فَأْتُوهُنَّ مِنْ حَيْثُ أَمَرَكُمُ ٱللَّهُ إِنَّ ٱللَّهَ يُحِبُّ ٱلتَّوَّٰبِينَ وَيُحِبُّ ٱلْمُتَطَهِّرِينَ

Wa Yas'alūnaka `Ani Al-Maĥīđi Qul Huwa 'Adháan Fā`tazilū An-Nisā' Fī Al-Maĥīđi Wa Lā Taqrabūhunna Ĥattá Yaţhurna Fa'idhā Taţahharna Fa'tūhunna Min Ĥaythu 'Amarakumu Allāhu 'Inna Allāha Yuĥibbu At-Tawwābīna Wa Yuĥibbu Al-Mutaţahhirīna
 

sourate 35 فاطر Fatir  le Créateur verset 18.

-Aucune âme chargée de son propre fardeau ne portera celui d'une autre âme. Et si une âme surchargée de péchés implore de l'aide, même auprès d'un proche parent, sa charge n'en sera pas pour autant allégée. Tes avertissements ne sauraient profiter qu'à ceux qui craignent leur Seigneur dans Son mystère et qui accomplissent régulièrement leur prière "invocatoire". Quiconque se purifie le fait dans son propre intérêt, car c'est vers DIEU que tout doit faire retour

وَلَا تَزِرُ وَازِرَةٌ وِزْرَ أُخْرَىٰ وَإِن تَدْعُ مُثْقَلَةٌ إِلَىٰ حِمْلِهَا لَا يُحْمَلْ مِنْهُ شَىْءٌ وَلَوْ كَانَ ذَا قُرْبَىٰٓ إِنَّمَا تُنذِرُ ٱلَّذِينَ يَخْشَوْنَ رَبَّهُم بِٱلْغَيْبِ وَأَقَامُوا۟ ٱلصَّلَوٰةَ وَمَن تَزَكَّىٰ فَإِنَّمَا يَتَزَكَّىٰ لِنَفْسِهِۦ وَإِلَى ٱللَّهِ ٱلْمَصِيرُ

Wa Lā Taziru Wāziratun Wizra 'Ukhrá Wa 'In Tad`u Muthqalatun 'Ilá Ĥimlihā Lā Yuĥmal Minhu Shay'un Wa Law Kāna Dhā Qurbá 'Innamā Tundhiru Al-Ladhīna Yakhshawna Rabbahum Bil-Ghaybi Wa 'Aqāmū Aş-Şalāata Wa Man Tazakká Fa'innamā Yatazakká Linafsihi Wa 'Ilá Allāhi Al-Maşīru

sourate 56  الواقعةAl-Waqi'a  l'Evènement verset 79. 
-que seuls les purifiés sont autorisés à toucher
*.

لَّا يَمَسُّهُۥٓ إِلَّا ٱلْمُطَهَّرُونَ

Lā Yamassuhu 'Illā Al-Muţahharūna

*القُرْآن al Qu'ran  la Récitation Révélée
sourate 5 المائدة Al-Maidah la Dernier Dîner sur le Table verset 6. 
-Ô croyants (dans l'obédience d'obéissance en Un Seul DIEU)! Lorsque vous vous disposez à faire la prière "invocatoire", faites d'abord vos ablutions en vous lavant le visage et les mains jusqu'aux coudes, en vous passant les mains mouillées sur la tête et en vous lavant les pieds jusqu'aux chevilles. Mais si vous êtes en état d'impureté, lavez-vous tout le corps. Si vous êtes malades ou en voyage, si vous venez de satisfaire vos besoins naturels, si vous avez eu commerce avec des femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, faites des ablutions symboliques avec de la terre propre en vous en essuyant le visage et les mains. DIEU n'entend vous imposer aucune gêne , Il veut seulement vous purifier et parachever Ses bienfaits envers vous. Peut-être Lui en serez-vous reconnaissants?

يَٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓا۟ إِذَا قُمْتُمْ إِلَى ٱلصَّلَوٰةِ فَٱغْسِلُوا۟ وُجُوهَكُمْ وَأَيْدِيَكُمْ إِلَى ٱلْمَرَافِقِ وَٱمْسَحُوا۟ بِرُءُوسِكُمْ وَأَرْجُلَكُمْ إِلَى ٱلْكَعْبَيْنِ وَإِن كُنتُمْ جُنُبًا فَٱطَّهَّرُوا۟ وَإِن كُنتُم مَّرْضَىٰٓ أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍ أَوْ جَآءَ أَحَدٌ مِّنكُم مِّنَ ٱلْغَآئِطِ أَوْ لَٰمَسْتُمُ ٱلنِّسَآءَ فَلَمْ تَجِدُوا۟ مَآءً فَتَيَمَّمُوا۟ صَعِيدًا طَيِّبًا فَٱمْسَحُوا۟ بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُم مِّنْهُ مَا يُرِيدُ ٱللَّهُ لِيَجْعَلَ عَلَيْكُم مِّنْ حَرَجٍ وَلَٰكِن يُرِيدُ لِيُطَهِّرَكُمْ وَلِيُتِمَّ نِعْمَتَهُۥ عَلَيْكُمْ لَعَلَّكُمْ تَشْكُرُونَ

Yā 'Ayyuhā Al-Ladhīna 'Āmanū 'Idhā Qumtum 'Ilá Aş-Şalāati Fāghsilū Wujūhakum Wa 'Aydiyakum 'Ilá Al-Marāfiqi Wa Amsaĥū Biru'ūsikum Wa 'Arjulakum 'Ilá Al-Ka`bayni Wa 'In Kuntum Junubāan Fa Aţţahharū Wa 'In Kuntum Marđá 'Aw `Alá Safarin 'Aw Jā'a 'Aĥadun Minkum Mina Al-Ghā'iţi 'Aw Lāmastumu An-Nisā' Falam Tajidū Mā'an Fatayammamū Şa`īdāan Ţayyibāan Fāmsaĥū Biwujūhikum Wa 'Aydīkum Minhu Mā Yurīdu Allāhu Liyaj`ala `Alaykum Min Ĥarajin Wa Lakin Yurīdu Liyuţahhirakum Waliyutimma Ni`matahu `Alaykum La`allakum Tashkurūna


sourate 91 الشمس Ash-Shams le Soleil verset 9. 
-En vérité, l'homme qui purifie son âme sera sauvé

قَدْ أَفْلَحَ مَن زَكَّىٰهَا

Qad 'Aflaĥa Man Zakkāhā
 

sourate 9 التوبة At-Tawba le Repentir verset 108. 
-Ne fréquente jamais une tel
lieu de rassemblement au culte  "mosquée"* ! Car il en est une autre qui a été fondée dès le premier jour, sur la crainte révérencielle du Seigneur et qui est plus digne de ta présence. On y trouve des hommes qui aiment se purifier**, et DIEU aime ceux qui sont propres "dans la purification".

لَا تَقُمْ فِيهِ أَبَدًا لَّمَسْجِدٌ أُسِّسَ عَلَى ٱلتَّقْوَىٰ مِنْ أَوَّلِ يَوْمٍ أَحَقُّ أَن تَقُومَ فِيهِ فِيهِ رِجَالٌ يُحِبُّونَ أَن يَتَطَهَّرُوا۟ وَٱللَّهُ يُحِبُّ ٱلْمُطَّهِّرِينَ

Lā Taqum Fīhi 'Abadāan Lamasjidun 'Ussisa `Alá At-Taqwá Min 'Awwali Yawmin 'Aĥaqqu 'An Taqūma Fīhi Fīhi Rijālun Yuĥibbūna 'An Yataţahharū Wa Allāhu Yuĥibbu Al-Muţţahhirīna

*Mesjid ad-Dirâr  مسجد الضرار Mosquée de l'Opposition (Nuisance) élevée par le clan Medinois des غنم بن عوف Ghânim ibn 'Awf  et des  بني سالم بن عوف Bani Salem ibn Awf du peuple العوالي al - Awali.et certains d'entre eux de leurs alliances de بني ضبيعة بن زيد Bani Dabaa ibn Zaid et d'autres, alors ils l'ont construit à côté à l'instigation de  أبو عامر 'Abu 'Amir  dit le moine  un missionnaire venu de Syrie. qui fut construite près de la Mosquée de Quba'  مسجد قباء Masjid Qubāʾ et que le Prophète Muhammad avait d’abord approuvée et prié dans ce lieu,mais par la suite détruite à son retour de la Bataille de Tabouk  غزوة تبوك, Ghazwat Tabūk (qui se déroula en octobre 630 soit l'an 9 de l'Hégire)

Muhammad sur lui le salut et la paix de DIEU et ses compagnons pensaient qu’ils étaient des Hypocrites منافقون munafiqun et qu’ils avaient des motifs ultérieurs pour avoir construit la mosquée de Al-Dirar. Alors, il commanda à ses hommes de la mettre à feu..
Selon la tradition musulmene, on demanda à Muhammad  sur lui le salut et la paix de DIEU d’y diriger la prière mais il reçut une révélation (mentionné dans les versets de la Révélation Récité
(voir verset mentionné) à la suite de cela la mosquée fut détruite par le feu. En conséquence, elle fut nommée mosquée de l’Opposition (Nuisance)

** طَهَّرَ ṭahhara non-passéيُطَهِّرُ‎‎ yuṭahhiru: purifier ; circoncire ;  طَهُرَ ṭahura non-passé يَطْهُرُ‎‎ yaṭhuru: être ou devenir pur

Voir lien : rituel :http://lamosquedethouars.e-monsite.com/pages/les-ablutions-al-woudou.html

Les ablutions chez les Hindous.

Les Hindous ont des règles encore plus minutieuses à l'égard de l'eau requise pour leurs ablutions. voir symbolique de l'eau ci-dessus

il y a néanmoins dans la gestuelle, certaines similitudes avec le rituel musulman.

L'hindouisme est une religion qui se déroule avant tout dans la sphère domestique.

Ce n'est pas au temple, mais à la maison que se trouve le centre de gravité de la vie religieuse. Ce n'est pas au temple, mais à la maison que sont accomplis tous les sacrements hindous.

Ce n'est pas la communauté, mais l'individu ou la famille qui sont porteurs de l'activité religieuse.

Dans sa relation à DIEU,  L'hindou se comporte vis-à-vis de DIEU comme un hôte vis-à-vis de son invité. On appelle DIEU, on l'invite à venir. Mais il ne vient pas en tant que sauveur ou aide, mais comme invité. on le salue, on le restaure, on lui offre des cadeaux, on le lave. L'homme se présente comme celui qui donne, Dieu comme celui qui accepte ce que l'homme lui offre.

Il s'agit d'accueillir DIEU, de se préparer à cet accueil, et de faire plaisir à l'invité divin par 16 petits gestes, les 16 upacâra.

Ces gestes sont précédés par une préparation intérieure qui est la même qu'au temple .

Le culte domestique

L'objet de l'adoration est en général une petite statue en bronze qui ne manque dans aucune famille, ou si la famille est trop pauvre pour s'en procurer une, on utilise une image qui représente la divinité. Cela suffit pour représenter l'invité divin et entrer en dialogue avec lui.

Les 16 gestes rituels:

1) La divinité est amenée

2) on lui offre un siège, et comme il s'agit d'un hôte qui vient de loin

3) on lui offre de l'eau pour laver ses pieds.

4) de l'eau pour son visage et ses mains

5) de l'eau pour rincer sa bouche.

Chacune de ces actions est naturellement accompagnée de paroles et de gestes rituels.

6) Puis on baigne la divinité

7) on l'habille

8) on la pourvoit du cordon sacré et on la pare avec soin

9) la divinité est enduite d'onguents parfumés: pâte de bois de santal, camphre et safran

10) elle reçoit des fleurs qui lui plaisent particulièrement

11) elle reçoit de l'encens et

12) une lumière alimentée par de l'huile de sésame ou du beurre fondu

13) on lui offre des aliments comme offrande

14) et du bétel.

15) Ce n'est qu'après qu'elle a reçu les offrandes alimentaires qu'elle reçoit les dons rituels

16) On termine par une circumambulation autour de la divinité.

Si, pour une raison ou pour une autre, on ne peut pas accomplir ces 16 upacâra, on doit au moins offrir à la divinité du bois de santal, la lumière et les fleurs. On cas d'impossibilité, on lui offre simplement de l'eau. Si on n' a pas d'eau, on se contente d'une prière invocatoire pour demander la grâce de DIEU.

L'eau lustrale.

Chez les Hébreux.

Les anciens Hébreux avaient de l'eau lustrale; elle était faite d'eau vive dans laquelle on mettait de la cendre provenant d'une vache rousse, offerte en sacrifice, suivant le rite indiqué au livre des Nombres, chapitre 19.

Tanakh תנך Bible-Torah תורה Loi▼ Bəmidbar במדבר Nombres , « dans le désert »- Cas d'impureté - Chapitre 19 -Versets 11 à  13 
11- Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours.


הַנֹּגֵעַ בְּמֵת לְכָל־נֶפֶשׁ אָדָם וַטָמֵא שִׁבְעַת יָמִים

 

hannogé'a beméth lekhal-nèphèsh adam vatamé shive'ath yamiym
12 -Il se purifiera avec cette eau le troisième jour et le septième jour, et il sera pur; mais, s'il ne se purifie pas le troisième jour et le septième jour, il ne sera pas pur.


הוּא יִתְחַטָּא־בוֹ בַּיּוֹם הַשְּׁלִישִׁי וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי יִטְהָר וַאִם־לֹא יִתְחַטָּא בַּיּוֹם הַשְּׁלִישִׁי וּבַיּוֹם הַשְּׁבִיעִי לֹא יִטְהָר

 

 hou yitheh'atta-vo bayyom hasheliyshiy ouvayyom hasheviy'iy yitehar vaim-lo yitheh'atta bayyom hasheliyshiy ouvayyom hasheviy'iy lo yitehar 
13 -Celui qui touchera un mort, le corps d'un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l'Eternel; celui-là sera retranché d'Israël. Comme l'eau de purification n'a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui.


כָּל־הַנֹּגֵעַ בְּמֵת בְּנֶפֶשׁ הָאָדָם אֲשֶׁר־יָמוּת וַלֹא יִתְחַטָּא אֶת־מִשְׁכַּן יַהוָה טִמֵּא וַנִכְרַתָה הַנֶּפֶשׁ הַהִוא מִיִּשְׂרָאֵל כִּי מֵי נִדָּה לֹא־זֹרַק עָלָיו טָמֵא יִהְיֶה עוֹד טֻמְאָתוֹ בוֹ

 

kol-hannogé'a beméth benèphèsh haadam ashèr-yamouth valo yitheh'atta èth-mishekan yahvah timmé vanikherathah hannèphèsh hahiv miyyiseraél kiy méy niddah lo-zoraq 'alayv tamé yiheyèh 'od toumeatho vo

 

On s'en servait pour purifier ceux qui avaient contracté quelque impureté, par l'attouchement d'un cadavre, d'un sépulcre; on en purifiait aussi les maisons ou les tentes dans lesquelles s'était trouvé un corps mort. Il ne semble pas qu'il y eût besoin pour cela de l'intervention des prêtres ou des lévites. Un homme pur prenait de l'hysope, la trempait dans cette eau, et en aspergeait les objets et les personnes; mais, chose singulière, celui qui portait l'eau lustrale et celui qui faisait l'aspersion devenaient impurs, tandis que ceux qui en étaient aspergés recouvraient la pureté.

Textes Tanakh Bible

Exode chapitre 19:verset 10
 -Et l'Éternel dit à Moïse: Va vers le peuple;
sanctifie-les aujourd'hui et demain, qu'ils lavent leurs vêtements.
Exode chapitre 29:verset 4
-Tu feras avancer Aaron et ses fils vers l'entrée de la tente d'assignation, et
tu les laveras avec de l'eau.

Exode chapitre 29:verset 36
-Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l'expiation;
tu purifieras l'autel par cette expiation, et tu l'oindras pour le sanctifier.
Exode chapitre 30:verset 18-19
-Tu feras une cuve d'airain, avec sa base d'airain,
pour les ablutions; tu la placeras entre la tente d'assignation et l'autel, et tu y mettras de l'eau, avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds.

Lévitique chapitre 14:versets 48-53
Si le sacrificateur, qui est retourné dans la maison, voit que la plaie ne s'est pas étendue, après que la maison a été recrépie, il déclarera la maison pure, car la plaie est guérie. Il prendra,
pour purifier la maison, deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l'hysope. Il égorgera l'un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l'eau vive.lire plus.

Lévitique chapitre 16:verset 4
-Il se revêtira de la tunique sacrée de lin, et portera sur son corps des caleçons de lin; il se ceindra d'une ceinture de lin, et il se couvrira la tête d'une tiare de lin: ce sont les vêtements sacrés, dont il se revêtira
après avoir lavé son corps dans l'eau.

Lévitique chapitre 15:versets 2-13
-Parlez aux enfants d'Israël, et dites-leur: Tout homme qui a une gonorrhée infection transmise sexuellement est par là même
impur. C'est à cause de sa gonorrhée infection transmise sexuellement  qu'il est impur: que sa chair laisse couler son flux, ou qu'elle le retienne, il est impur. Tout lit sur lequel il couchera sera impur, et tout objet sur lequel il s'assiéra sera impur..
Lévitique chapitre 8:verset 6
-Moïse fit approcher Aaron et ses fils, et il
les lava avec de l'eau.
Lévitique chapitre 15:verset13
-Lorsqu'il sera purifié de son flux, il comptera sept jours pour
sa purification; il lavera ses vêtements, il lavera sa chair avec de l'eau vive, et il sera pur.

Lévitique chapitre 11:versets 39-40
-S'il meurt un des animaux qui vous servent de nourriture, celui qui touchera son corps mort sera impur jusqu'au soir; celui qui mangera de son corps mort lavera ses vêtements et sera
impur jusqu'au soir, et celui qui portera son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu'au soir.
Nombres chapitre 8:versets 6-7
-Prends les Lévites du milieu des Enfants d'Israël, et
purifie-les. Voici comment tu les purifieras. Fais sur eux une aspersion d'eau expiatoire; qu'ils fassent passer le rasoir sur tout leur corps, qu'ils lavent leurs vêtements, et qu'ils se purifient.

Nombres chapitre 19  versets 13-18

Celui qui touchera un mort, le corps d'un homme qui sera mort, et qui ne se purifiera pas, souille le tabernacle de l'Éternel; celui-là sera retranché d'Israël. Comme l'eau de purification n'a pas été répandue sur lui, il est impur, et son impureté est encore sur lui. Voici la loi. Lorsqu'un homme mourra dans une tente, quiconque entrera dans la tente, et quiconque se trouvera dans la tente, sera impur pendant sept jours. Tout vase découvert, sur lequel il n'y aura point de couvercle attaché, sera impur.lire plus.


Malachie chapitre 3:verset 3
-Il s'assiéra, fondra et purifiera l'argent;
Il purifiera les fils de Lévi, Il les épurera comme on épure l'or et l'argent, Et ils présenteront à l'Éternel des offrandes avec justice.

Esdras chapitre 6verset:20
Les sacrificateurs et les Lévites
s'étaient purifiés de concert, tous étaient purs; ils immolèrent la Pâque pour tous les fils de la captivité, pour leurs frères les sacrificateurs, et pour eux-mêmes.

2 Chroniques chapitre 4: verset 6
-Il fit dix bassins, et il en plaça cinq à droite et cinq à gauche, pour qu'ils servissent aux purifications: on y lavait les diverses parties des holocaustes. La mer était destinée
aux ablutions des sacrificateurs.
2 Chroniques chapitre 34:verset 8
-La dix-huitième année de son règne, après qu'il
eut purifié le pays et la maison, il envoya Schaphan, fils d'Atsalia, Maaséja, chef de la ville, et Joach, fils de Joachaz, l'archiviste, pour réparer la maison de l'Éternel, son DIEU.

Psaumes chapitre 12 verset :6
-Les PAROLES de l'Éternel sont des
PAROLES pures, Un argent éprouvé sur terre au creuset, Et sept fois épuré.

Chez les Grecs.

Chez les Grecs, on employait pour les purifications l'eau de mer, quand on pouvait s'en procurer, mais le plus souvent on se servait d'eau lustrale; c'était une eau commune dans laquelle on avait plongé un tison ardent, pris sur l'autel pendant que la victime était brûlée. On en remplissait des vases dans les vestibules des temples, dans les lieux où se tenait l'assemblée générale, et autour des cercueils où les morts étaient exposés à la vue des passants. Cette eau servait à purifier les enfants d'abord après leur naissance, ceux qui entraient dans les temples, ceux qui avaient commis un meurtre, même involontaire, ceux qui étaient affligés de certains maux regardés comme des signes de la colère céleste, telle que la peste, la frénésie, etc.; tous ceux enfin qui voulaient se rendre agréables aux dieux. Cette cérémonie fut insensiblement appliquée aux temples, aux autels, à tous les lieux que la Divinité devait honorer de sa présence; aux villes, aux rues, aux maisons, aux champs, à tous les endroits profanés par le crime, ou sur lesquels ou voulait attirer les faveurs du ciel.

L'eau lustrale dans l'Hindouisme.

Voici comment les brahmanes procèdent à la confection de l'eau lustrale : Après avoir préalablement purifié avec de la fiente de vache un lieu quelconque, on l'arrose avec de l'eau; puis le Pourohita, qui préside à la cérémonie, s'assied le visage tourné vers l'orient. On place devant lui une feuille de bananier, sur laquelle on met une mesure de riz; à côté on place un vase de cuivre plein d'eau, et dont les parois extérieures ont été blanchies à la chaux; on couvre de feuilles de manguier l'orifice du vase, et on le pose sur le riz. On met auprès un petit tas de safran pour représenter le dieu Ganesh, auquel on offre des adorations, du sucre brut et du bétel. On jette ensuite dans le vase, en récitant des formules sacrées, de la poudre de sandal et des grains de riz teints de safran, et, par cette opération, l'eau contenue dans le vase devient l'eau sacrée du Gange. Enfin, on offre au même vase un sacrifice, des bananes et du bétel. L'eau lustrale ainsi fabriquée purifie les lieux et les personnes qui ont contracté des souillures.

Mais quelle que soit la vertu de cette eau lustrale, elle n'approche pas de la sainte efficacité de la mixtion appelée Pantcha-Karya , c'est-à-dire les cinq substances qui sortent du corps de la vache, à savoir : le lait, le caillé, le beurre liquéfié, la fiente et l'urine de cet animal. Ce précieux mélange, pris soit à l'extérieur, soit à l'intérieur, purifie toute  sorte de péchés.

L'eau bénite.

L'eau chez les Chrétiens est employée dans trois occasions différentes : au sacrifice de la messe, pour la collation du sacrement de baptême, et pour l'aspersion, ou la bénédiction des personnes et des choses.

La signification de l'eau chez les Catholiques

Purification  : ܕܵܟ݂ܹܐ dāḵē participe passé ܕܟ݂ܵܝܵܐ‎ dḵāyā,  ܕܸܟ݂ܝܵܐ‎ diḵyā  ܕܲܟܘܼܝܹܐ‎ dakuyē ܕܘܼܟܝܼܵܐ‎ dukīyā: Être propre, nettoyé

ܐܶܬ݁ܕ݁ܰܟ݁ܳܐ 'et'd'ak'a' de ܕܟܐ dāḵē Verbe pure, propre; ܕܬܕܟܝܬܐ  d't,ad,k'iyt,a' purification; ܐܶܬ݁ܕ݁ܰܟ݁ܳܐ 'et'd'ak'a' de purifie-toi

L'eau bénite est, dans l'Eglise catholique, un symbole et un moyen de purification; non pas qu'une personne qui en fait usage ou qui en est aspergée soit regardée comme purifiée de ses souillures corporelles ou spirituelles, quelles que soient d'ailleurs ses dispositions, ainsi que cela a lieu chez les Musulmans, les Hindous et autres peuples; mais l'Eglise croit que le juste qui en use peut, par ce moyen, contribuer à chasser le démon, à éloigner on affaiblir les tentations, à expier ses péchés véniels, etc., et que le pécheur peut, en en prenant avec foi et avec un désir sincère de se convertir, prédisposer par là son âme à se convertir. Pour ceux qui en prennent en entrant dans l'église, elle exprime la pureté de cœur avec laquelle ils doivent s'approcher de DIEU. Cet usage est fort ancien, et l'Eglise, en recevant dans son sein les gentils convertis à la foi de Jésus-Christ fils de Marie, a substitué l'eau bénite à l'eau lustrale des païens de la Grèce et de Rome.

Les Protestants ont rejeté l'usage de l'eau bénite comme une superstition grossière.

L'eau et la messe.

Avant de procéder à l'oblation du sacrifice, après que le diacre a versé dans le calice le vin destiné à être consacré, le sous-diacre y ajoute une ou deux gouttes d'eau. La croyance veut que ce mélange soit d'institution divine, quoiqu'on ne lise pas dans les Evangiles que Jésus l'ait opéré; du moins comme c'est une pratique observée par toutes les Eglises tant de l'Orient que de l'Occident, il est probable que ce sont les apôtres qui l'ont établie. On donne à ce mélange trois raisons symboliques :

a) le vin représente Jésus-Christ, et l'eau le peuple fidèle; l'union des deux liqueurs exprime l'unité du corps mystique que forme l'Eglise unie à son divin chef ; c'est pourquoi le célébrant bénit l'eau et non pas le vin. Dans les messes des morts, on ne bénit pas l'eau, parce que le sacrifice est offert spécialement pour les âmes des défunts sur lesquelles le prêtre ne saurait avoir de juridiction;

b) le mélange de l'eau au vin est le symbole de la sobriété que les chrétiens doivent apporter dans leurs repas;

c) enfin, il est la figure de l'eau qui sortit avec le sang du côté de Jésus, lorsqu'un soldat lui porta un coup de lance sur la croix; c'est sans doute la raison pour laquelle, dans les Eglises orientales, on fait chauffer l'eau avant de la mettre dans le calice.

L'eau et le baptême.

L'eau du baptême, appelée aussi eau baptismale, doit être pure, naturelle, c'est-à-dire qu'elle ne doit être affectée d'aucun mélange qui lui ôte sa qualité d'eau. On la bénit solennellement le samedi saint et la veille de la Pentecôte, parce que c'étaient autrefois les jours auxquels on administrait publiquement le baptême aux catéchumènes. Le prêtre prononce une longue prière modulée sur un chant particulier, pendant laquelle il exprime avec l'eau plusieurs actions symboliques; ainsi il en jette vers les quatre parties du monde, en souvenir des quatre fleuves qui sortaient du paradis terrestre, et pour exprimer que toutes les nations du monde sont appelées à la grâce du sacrement; il fait dessus des signes de croix, pour exprimer que les eaux du baptême tirent leur vertu de la croix et de la mort du Fils de DIEU (comme veut le faire le prétendent à tort certaines écoles religieuse de chrétiennes particulièrement les catholiques, protestant et orthodoxes ); il y plonge par trois fois le cierge pascal allumé, symbole de la vertu fécondante du Saint-Esprit; il verse dans cette eau de la cire fondue du cierge pascal, pour la sanctifier; enfin, il la consacre en y versant de l'huile des catéchumènes et du saint chrome, qui sont employés dans l'administration du baptême. Mais avant cette dernière cérémonie, on puise dans les fonts baptismaux de l'eau qui vient d'être ainsi bénite, et on la verse dans de grands vases préparés à cet effet, où se trouve déjà une certaine quantité d'eau qui est ainsi sanctifiée par ce mélange avec, l'eau sainte. Les fidèles viennent puiser de cette eau et en emportent dans leurs oraisons. Quant à l'eau baptismale, mélangée d'huile et de saint chrême, elle est uniquement réservée pour le baptême.

L'eau des fonts batismaux et des bénitiers.

L'eau bénite, proprement dite, est celle qui est tirée des fonts baptismaux avant l'infusion des huiles saintes, ainsi que nous venons de le dire. On la bénit encore d'une autre manière, tous les dimanches, avant la messe paroissiale. Le célébrant prononce sur elle des exorcismes, des bénédictions et des prières, et y mélange du sel pareillement exorcisé et bénit. Puis il en asperge les autels, les croix, les images, le clergé et enfin tout le peuple assemblé dans l'église, pendant que le chœur chante des antiennes analogues à la cérémonie. Cette bénédiction n'a pas lieu les jours de Pâques et de la Pentecôte, parce qu'en ces deux fêtes on se sert de l'eau bénite la veille dans les fonts baptismaux. On emploie cette eau bénite indifféremment de l'une ou de l'autre manière dans la plupart des bénédictions et des consécrations des personnes et des choses. Presque tous les objets offerts à la bénédiction des évêques ou des prêtres doivent être aspergés d'eau bénite. On en met aussi à la porte des églises, dans des vases appelés bénitier; les fidèles y plongent l'extrémité de leur mains ou de leurs doigts, et en font le signe de la croix, en entrant dans le temple.

Les plus pratiquants des Catholiques en emportent aussi dans leurs maisons, car elle est regardée connue un préservatif contre les dangers du corps et de l'âme ( comme font certains musulmans revenant de al Ka’aba à la Mecque  avec l’eau de Zam-Zam); c'est pourquoi on la dépose dans de petits bénitiers que I'on place le plus souvent auprès du lit, afin d'en prendre en se levant et en se couchant; plusieurs en aspergent leurs appartements quand il tonne, ou quand ils ont quelque accident à redouter. Enfin elle sert au prêtre qui vient administrer les sacrements à domicile, et lorsqu'une personne est décédée, tant que le cadavre reste dans la maison.

Textes Evangéliques 

Je vous invite a lire pour voir aider à mieux comprendre le sens des mots, les textes Evangéliques dans la langue courante de Jésus fils de Marie  qui n'est pas l'hébreu car à son époque s'était que  la langue de l'Ecrit תנך  TANAKH de la Liturgie du Judaisme

Lien: traduction en anglais : http://www.dukhrana.com/peshitta/analyze_verse.php?lang=en&verse=Acts+21:24&source=ubs&font=Estrangelo+Edessa&size=150

exemple

Actes chapitre 21:versets 24 à 26
-prends-les avec toi,
purifie-toi avec eux, et pourvois à leur dépense, afin qu'ils se rasent la tête. Et ainsi tous sauront que ce qu'ils ont entendu dire sur ton compte est faux, mais que toi aussi tu te conduis en observateur de la loi.

ܕ݁ܒ݂ܰܪ ܐܶܢܽܘܢ ܘܙܶܠ ܐܶܬ݁ܕ݁ܰܟ݁ܳܐ ܥܰܡܗܽܘܢ ܘܰܐܦ݁ܶܩ ܥܠܰܝܗܽܘܢ ܢܰܦ݂ܩܳܬ݂ܳܐ ܐܰܝܟ݂ ܕ݁ܢܶܓ݂ܪܥܽܘܢ ܪܺܫܰܝܗܽܘܢ ܘܡܶܬ݂ܝܰܕ݂ܥܳܐ ܠܟ݂ܽܠܢܳܫ ܕ݁ܡܶܕ݁ܶܡ ܕ݁ܶܐܬ݂ܶܐܡܰܪ ܥܠܰܝܟ݁ ܕ݁ܰܓ݁ܳܠ ܗ݈ܽܘ ܘܰܐܢ݈ܬ݁ ܠܢܳܡܽܘܣܳܐ ܫܳܠܶܡ ܐܰܢ݈ܬ݁ ܘܢܳܛܰܪ

*ܐܶܬ݁ܕ݁ܰܟ݁ܳܐ 'et'd'ak'a' de ܕܟܐ dāḵē Verbe pure, propre

25-A l'égard des païens (gentils) qui ont cru, nous avons décidé et nous leur avons écrit qu'ils eussent à s'abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l'impudicité.

ܥܰܠ ܐܰܝܠܶܝܢ ܕ݁ܶܝܢ ܕ݁ܗܰܝܡܶܢܘ ܡܶܢ ܥܰܡ݈ܡܶܐ ܚܢܰܢ ܟ݁ܬ݂ܰܒ݂ܢ ܕ݁ܢܶܗܘܽܘܢ ܢܳܛܪܺܝܢ ܢܰܦ݂ܫܗܽܘܢ ܡܶܢ ܕ݁ܰܕ݂ܒ݂ܺܝܚܳܐ ܘܡܶܢ ܙܳܢܝܽܘܬ݂ܳܐ ܘܡܶܢ ܚܢܺܝܩܳܐ ܘܡܶܢ ܕ݁ܡܳܐ

*  ܕܕܒܝܚܐ d'ad,b,iyHa'

26-Alors Paul prit ces hommes, se purifia, et entra le lendemain dans le temple avec eux, pour annoncer à quel jour la purification serait accomplie et l'offrande présentée pour chacun d'eux.

 ܗܳܝܕ݁ܶܝܢ ܦ݁ܰܘܠܳܘܣ ܕ݁ܒ݂ܰܪ ܐܶܢܽܘܢ ܠܓ݂ܰܒ݂ܪܶܐ ܗܳܠܶܝܢ ܠܝܰܘܡܳܐ ܐ݈ܚܪܺܢܳܐ ܘܶܐܬ݁ܕ݁ܰܟ݁ܺܝ ܥܰܡܗܽܘܢ ܘܥܰܠ ܐܶܙܰܠ ܠܗܰܝܟ݁ܠܳܐ ܟ݁ܰܕ݂ ܡܰܘܕ݁ܰܥ ܠܗܽܘܢ ܡܽܘܠܳܝܳܐ ܕ݁ܝܰܘܡܳܬ݂ܳܐ ܕ݁ܬ݂ܰܕ݂ܟ݁ܺܝܬ݂ܳܐ ܥܕ݂ܰܡܳܐ ܕ݁ܶܐܬ݂ܩܰܪܰܒ݂ ܩܽܘܪܒ݁ܳܢܳܐ ܕ݁ܐ݈ܢܳܫ ܐ݈ܢܳܫ ܡܶܢܗܽܘܢ 
 

* ܘܐܬܕܟܝ we't'd'ak'iy (ܕܝܘܡܬܐ d'yawmat,a) ܕܬܕܟܝܬܐ  d't,ad,k'iyt,a';  ܩܘܪܒܢܐ quwrb'ana'

Actes chapitre 15: verset 9

-il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi.

Jacques 4:8
-Approchez-vous de DIEU, et il s'approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.

1 Pierre chapitre 1verset 22
Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,

Luc chapitre 2 verset 22
-Et, quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur,

2 Corinthiens chapitre 7 verset 1
-Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de DIEU.

Marc chapitre 7 verset  2 à 8
Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non lavées. Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d'airain.lire plus.
Actes chapitre 15 verset 5 à 11
-Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les païens et exiger l'observation de la loi de Moïse. Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire. Une grande discussion s'étant engagée, Pierre se leva, et leur dit: Hommes frères, vous savez que dès longtemps DIEUa fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l'Évangile et qu'ils crussent. Et DIEU, qui connaît les coeurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint Esprit comme à nous; il n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous DIEU, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter? Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus que nous
croyons être sauvés, de la même manière qu'eux.

Tite* chapitre 2: versets11à14
*païen, se convertit au christianisme avec l’apôtre Paul de Tarse, (qui n'a jamais connu Jésus fils de Marie) qui le baptise et devient son compagnon et directeur spirituel.,   il est associé à l'apôtre Timothée pour avoir été l'un des premiers épiscopes de l'Église naissante .Il fut évêque de la Crète
-Car la grâce de DIEU, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand DIEU et de notre Sauveur Jésus Christ,.qui s'est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes oeuvres.

1Jean chapitre 3 verset 3
-Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur

Pirification chirstianisme

 

Merci à cette référence ci-dessous ou j'ai puisé une partie du travail j'y rajoute, mes propres informatiton en compkément

Sources : https://www.cosmovisions.com/$Eau.htm

 

 

 

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